appel extraordinaire
Solidarité par temps de pandémie La pandémie de la Covid-19 demeure un défi pour le monde. Certes quelques pays pour la plupart développés sont en train de la surmonter grâce à la vaccination tous azimuts. Mais pour la majeure partie des pays du monde, ces vaccins sont encore relativement inaccessibles, alors même que certains d’entre eux connaissent un dramatique regain de la pandémie avec l’apparition de variants locaux. CATHERINE DE RYCK
C’est notamment le cas de l’Inde, surtout dans ses régions septentrionales. La deuxième vague, entraînée par l’apparition d’un variant indien, est en effet terriblement mortelle, comparée à la première. Les populations sont aujourd’hui pour la plupart plongées dans le désarroi et le désespoir.
Des files d’attente Cette crise a de nombreux visages. Outre le caractère mortel du virus, s’ajoutent ou se révèlent d’autres problèmes qui aggravent la situation, notamment l’insuffisance ou l’absence d’infrastructures sanitaires et de matériel médical. Ainsi par exemple, le ratio
SOYONS LES BONS SAMARITAINS, LES UNS POUR LES AUTRES Porter assistance aux victimes de cette crise, suivant l’exemple du bon Samaritain, a un coût que l’Église ne peut assumer que grâce à vos contributions. Nous vous remercions par conséquent d’effectuer votre don à Missio: BE19 0000 0421 1012, avec en communication “INDE”, ou en ligne: www.missio.be. D’avance Merci.
L'Église locale aide autant que possible à limiter la propagation du virus et à soulager les personnes en difficulté. © Trinity Care Foundation
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aujourd’hui en Inde est de quatre patients en danger de mort pour un seul lit d’hôpital disponible, ce qui allonge dramatiquement les files d’attente. L’Inde compte sur notre solidarité pour y remédier.
Être proche des victimes Dans ces circonstances exceptionnellement difficiles, l’Église s’efforce plus que jamais d’accomplir sa mission: rendre l’amour de Dieu tangible. Les écoles catholiques sont ainsi transformées en centres de santé, ce qui permet de disposer de lits supplémentaires. Les communautés religieuses s’emploient également à distribuer des denrées
alimentaires aux familles les plus pauvres et offrent un toit aux personnes sans abri.
L’aide psychologique Mais les besoins ne sont pas que matériels. Il y a également un besoin important de proximité humaine et d’assistance psychologique, notamment pour les personnes mises à l’isolement par les autorités publiques, parce que potentiellement porteuses du virus. Privées de visites, de nourriture et même de médicaments, ces personnes peuvent compter sur l’Église pour satisfaire ces besoins fondamentaux, et se sentir ainsi aimées par leurs semblables.
De la dignité pour chacun(e) Les communautés chrétiennes locales s’organisent en outre pour apporter un soutien et un accompagnement aux familles des défunts, ainsi qu’au personnel hospitalier. Elles permettent également à chaque personne décédée d’avoir des funérailles dignes, quelle que soit sa religion ou sa caste. Le virus ne fait pas de distinction entre les êtres humains, la solidarité de l’Église non plus.