“ Le centre-ville fait l’objet de toutes les attentions, la création de nouvelles voiries, l’édification de nombreux immeubles d’habitation, la réfection des chaussées, des trottoirs, de l’éclairage, de voies réservées au transport en commun sont, avec une délégation, un élu et des services spécialement dédiés à sa dynamisation, autant d’actions concrètes qui revigorent et développent le centre-ville. Les commerces s’établissent facilement à Saint-Pierre d’une part en faveur de la dynamique commerciale comme vous pouvez le vérifier. D’autre part les nouvelles enseignes disposent de surfaces nouvelles qu’elles investissent. Les enseignes anciennes peuvent bénéficier d’un financement Fisac pour les travaux d’amélioration et d’embellissement. Les travaux futurs consistent dans la poursuite de l’amélioration des déplacements et de l’accessibilité pour tous. Par ailleurs des réseaux sont créés ou rénovés afin d’accueillir le passage de nouveaux câbles ou fibres. La politique d’aménagement du centre-ville est guidée par une volonté de densification et la recherche constante d’un équilibre juste entre le cœur et la périphérie.
A ce titre le quartier de Basse-Terre voit de nombreux travaux d’aménagement, de nouveaux commerces vont y trouver une nouvelle opportunité, nous encourageons et accompagnons un tissu associatif très dynamique. Je vis dans ma commune, et naturellement que ce jour, comme tous les autres je vais faire mes achats dans les commerces de Saint-Pierre, si une belle opportunité se présente à cette occasion du Black Friday, je n’y résisterai probablement pas.”
La ville de Saint-Pierre, les commerçants du centre-ville organisent le vendredi 23 novembre 2018, le premier Black Friday, de l’Île. Ce Vendredi Noir annonce une journée où les offres défient toute concurrence ! C’est l’occasion pour un grand nombre de commerçants participants, d’offrir des prix exceptionnels sur les produits de fêtes de fin d’année et d’attirer un maximum de clients, pour faire de bonnes affaires… Avec stationnement gratuit dans l’hyper centre à partir de midi !
Yassine Mangrolia, 2 e adjoint au Maire de Saint-Pierre, nous livre sa vision de l’aménagement du grand centre-ville de Saint-Pierre.
Oyé ! Oyé ! Les SaintPierrois ainsi que tous les Réunionnais sont invités à venir fouiller, chiner et se faire plaisirs dans les enseignes et boutiques de la ville, partenaires de l’événement, en profitant des meilleures offres, pour une journée folle et unique, ce vendredi 23 novembre ! “ La ville de Saint-Pierre veut être le précurseur de cette animation forte sur une journée, avant les fêtes de fin d’année, ” confie Yassine Mangrolia, 2ème adjoint au
Maire de Saint-Pierre et Président de la FISAC. “ Nous voulons permettre aux clients des commerces du centreville, de bénéficier d’offres chez divers commerçants.
C’est la première fois qu’elle est organisée avec l’ensemble des commerçants. ”
Dans le centre-ville de Saint-Pierre, un grand nombre de magasins participent à l’opération. Des jardins de la Mairie au quartier de La Poste,
en passant par la rue des Bons Enfants ou encore le Marché couvert… Des offres allant de 10 à 30 % et parfois même plus ! Ainsi que des horaires de fermeture prolongées, pour l’événement, jusqu’à des nocturnes pour certaines boutiques du Carré des Indes et de la rue des Bons Enfants. Des hôtesses renseigneront et guideront le public, dans ce dédale de prix cassés. De quoi se faire plaisir et entamer ses courses de Noël, sous les meilleures augures… A noter que la Mairie a décidé de
rendre le stationnement dans les rues participantes du centre-ville, exceptionnellement gratuit à partir de midi et pour toute l’après-midi ! Si le Black Friday européen reste minime comparé aux États-Unis, c’est parce qu’il n’a traversé l’Atlantique depuis 2014. De plus en plus d’enseignes françaises participent au Black Friday, en proposant des promotions sur leur site Internet ou en magasin. En 2015, les Français ont ainsi dépensé plus de 140 millions d’euros.
Quelle est la volonté de la Mairie pour dynamiser le centre-ville ?
Yassine Mangrolia : “ Sur tout le centre-ville, nous avons environ 800 unités commerciales et de services. Une forte proposition de services, commerces et restaurants auxquels il faut offrir de la visibilité, en se démarquant des autres centres villes. Notre volonté est de faire vivre une vraie expérience à chacun en centre-ville, grâce à la pluralité et la qualité des offres proposées. De nombreux regroupements de commerces et services émergent selon les types d’activités, dans les quartiers et cela se fait naturellement. ”
Sur le terrain, comment cela se traduit-il ?
C’est le FISAC, Fonds d’Investissement pour les Services, l’Artisanat et le Commerce, responsable des animations du centre-ville, qui est l’origine de cette manifestation. Il multiplie les opérations commerciales comme celle des Boxing Days, l’an passé, ou encore la Fête de la Gastronomie, en septembre dernier. “ L’idée est de créer
des animations nouvelles et complémentaires aux actions menées par les associations de commerçants, afin rendre le centre-ville encore plus attractif, ” Précise Yassine Mangrolia, Président du Comité de Pilotage FISAC. La ville a bénéficié d’une aide du FISAC pour la réalisation d’un programme de
redynamisation urbaine du centre-ville. Il consiste à mener diverses études sur le dimensionnement économique des micros quartiers. Mais aussi créer un concept pour valoriser les produits issus de l’artisanat local et mettre en place des actions d’animations et de communications, en faveur des entreprises du centre-ville. En-
fin, le FISAC entend accompagner les commerces, dans leur modernisation et rénovation, par l’élaboration de dossiers de demande de financement.
15 commerces sont concernés et déjà 9 magasins ont bénéficié d’une subvention FISAC, à ce jour. 26 dossiers sont en cours d’instruction, auprès des Chambres Consulaires.
Y. M. : “ L’exemple du Carré des Indes où des franchises se sont installées, le quartier Francolins attirent les magasins de déco et des services comme des coiffeurs, un café culturel… Le quartier de l’Hôtel de ville offre de nombreux restaurants. La colonne vertébrale du commerce à Saint-Pierre reste la rue des Bons Enfants et la rue François de Mahy, avec des commerces de chaussures et de vêtements et de nombreuses franchises. Les grandes enseignes discount comme La Halle ou S-Center ou Kiabi, de la rue François de Mahy, attirent beaucoup de monde en centre-ville. D’autres quartiers émergent aussi comme le marché couvert, avec des of-
fres de restauration rapide. Il existe plusieurs clientèles qui visitent le centre-ville. Le client décidé et pressé qui a besoin d’une chemise ou d’une paire de chaussure, qui passe après son travail et qui a besoin de plusieurs offres du même type, regroupé dans un même espace. Ensuite, il y a le client qui se balade en famille en ayant du temps, et qui vient à Saint-Pierre pour passer une bonne journée de shopping. De par son caractère touristique, la ville va attirer non seulement les gens de toute l’ile mais aussi les touristes pour fréquenter les commerces du centre-ville. La ville veut mettre en place avec les commerçants, les conditions pour que chacun puisse vivre une expérience différente en centre-ville de Saint-Pierre. ”
Des projets en cours ?
Y. M. : “ Le FISAC veut apporter une offre digitale complémentaire aux commerçants, afin qu’ils puissent communiquer avec leurs clients. Nous allons mettre en place, dans les six prochains mois, une application mobile pour les commerçants, à télécharger par les clients. Les commerces y seront répertoriés par catégories, avec leurs adresses et horaires. Mais aussi les bons plans de la ville, les infos touristiques et de stationnement… C’est un véritable outil de promotion qu’il faudra faire vivre avec les commerçants ! ”
Le fisac, en animateur du centre-vi LL e
“ Le centre-ville, une experience différente pour chacun ”
saint-pierre
Basse Terre et Joli Fond sont aujourd’hui en pleine mutation. Emblématique de l’histoire et des traditions réunionnaises, le quartier doit s’adapter aux évolutions contemporaines économiques et démographiques, tout en préservant la richesse de son identité.
Quartier historique du centre-ville de Saint-Pierre, Basse Terre possède la particularité d’être à la fois rurale et urbaine. À Basse Terre, il existe encore deux mondes. Un ancien de cases traditionnelles et un contemporain sur Joli Fond, fait de logements sociaux, le tout séparé symboliquement par le canal Saint-Étienne. Pour Jean-Paul Bret, natif et adjoint de quartier à la mairie, “ Basse Terre était essentiellement à vocation agricole, puis au fil des années, le bâti a pris le dessus.
En 2006, nous étions à peine 6 000 habitants et aujourd’hui, la population du quartier a doublé. ”
Un quartier à forte densité de population, avec plus de 11 000 habitants dont le tiers à moins de 15 ans. Nul besoin de s’attarder sur certains chiffres, comme le taux de chômage global à 48 %, qui atteint même 67 % chez les moins de 24 ans ! Plus des trois quarts des ménages fiscaux sont non imposables. Bref, on comprend aisément que le quartier souffre. C’est pourquoi Basse Terre fait partie d’un projet de contrat de ville
qui vise aussi à développer les quartiers prioritaires, comme la Ravine des Cabris, Bois d’Olives, la Ravine Blanche, Terre Sainte et Condé Concession.
Le quartier de Basse Terre se démarque malgré tout par sa mixité et par sa richesse culturelle. Et ce n’est pas pour rien qu’un groupe de musiciens, et non des moindres, a même pris le nom de Baster ! Le quartier a sa propre identité et le sentiment d’appartenance des habitants y est très fort. Un artiste comme Thierry Gauliris, originaire de Basse Terre traduit dans ses œuvres, cette identité de quartier et la richesse de son histoire.
De nombreuses solutions économiques et sociales sont développées et mises en place par la Mairie, par le biais du contrat de ville. Même si le dispositif peut apparaître plus lent que dans d’autres quartiers, l’évolution du développement infrastructurel de Basse Terre
est notoire. “ Nous avons besoin des bailleurs sociaux sur le quartier, ainsi que de nombreux projets individuels et collectifs pour accompagner les jeunes, ” rappelle Jean-Paul Bret. Plusieurs projets de réaménagement urbain sont également prévus, notamment concernant la remise en état de la voirie ou encore l’aménagement de la Placette de Basse Terre, chiffrée à près de 1,8 millions d’euros d’investissement. Des groupes privés investissent également dans
plusieurs opérations de réalisation de commerces, comme c’est le cas sur Joli Fond ou encore au-dessus de la piscine de Casabona, où un immeuble de commerces et de bureaux devrait bientôt sortir de terre. Services, commerces, restaurants, les besoins restent nombreux pour le quartier. Aujourd’hui, les commerces se concentrent sur deux axes principaux, à savoir le Boulevard Bank et la rue Auguste Archambaud. La volonté est d’offrir sur ce site centralisé, un maximum de services et commerces à proximité, pour les habitants du quartier. La ZAC Canabady participe de par sa position limitrophe, au développement de Basse Terre, en attirant des flux de personnes. Le quartier doit profiter de cette nouvelle dynamique pour développer et faire émerger de nouvelles structures de microentreprises et de services. Une émulation qui doit booster les initiatives personnelles, soutenues par les dispositifs d’aides et de subventions mis en place par la ville de Saint-Pierre.
Les 4 piliers mis en avant dans les contrats de ville sont la cohésion sociale, le développement économique et l’emploi, le cadre de vie et le renouvellement urbain, et enfin, les valeurs de la République et de la citoyenneté. Dans le cadre économique qui concerne le développement de Basse Terre, cette politique se traduit par la mise en place de dispositifs d’aides et d’exonérations de charges sur le quartier. La volonté de la ville est d’inciter les initiatives personnelles de créations d’entreprises. De nombreuses structures existent pour accompagner
les porteurs de projets, comme le souligne Jean-Paul Bret. “ Missions locales, Cap emploi, sans oublier la politique de la ville, ces organismes permettent aux jeunes d’avoir une vision plus claire du monde du travail. ” La ville organise également, en partenariat avec le Pôle Emploi et les acteurs du monde éducatifs, des rencontres entre les jeunes et le monde du travail, afin de les informer et de les sensibiliser sur les débouchés potentiels. Mais la solution ne passera que par la mise place de partenariats entre les structures sociales et économiques existantes.
Services, commerces, restaurants, les besoins restent nombreux pour le quartier.
Du 19 novembre au 1er décembre 2018
CIMENT VOLCAN MAGIK 32.5 Le sac de 25kg, soit le kilo à 0,17€
169€
PERCEUSE VISSEUSE + SCIE SAUTEUSE SANS FIL 18V MAKITA
PERCEUSE VISSEUSE :
Ø 13 mm, 2 vitesses, compacte et légère, 1 batterie Li-Ion 1,5 Ah, 2 vitesses, couple de serrage max. 24/42 Nm, poids 1,70 kg
Mandrin auto-serrant 13 mm mono bague ET
SCIE SAUTEUSE :
Interrupteur variateur, batterie Li-Iion 1,5 Ah, cadence de coupe 0 à 2900 cps/min, poids 2 kg
Machine dotée d’un mouvement pendulaire à 3 positions + 1 droite pour une coupe plus nette Poignée ergonomique Soft Grip pour une meilleure prise en main. Dont écoparticipation incluse. Garantie 2 ans.
PISCINE AZURA + LINER BLEU
Piscine Hexagonale AZURA en Bois FSC hors sol ou à enterrer
4.10m avec un liner bleu AZURA. Diamètre extérieur : 410 cm, surface de nage : 8 m2 Hauteur : 1.20 m. Profondeur d’eau utile maximum : 1.12 m. Volume d’eau : 8.6 m3 Filtration : Filtre à sable 6.5 m3/h. Liner 50/100ème bleu uni. Avec échelle intérieure inox 3 marches. Garantie 1 an Liner et ltration.
BÉTONNIÈRE ÉLECTRIQUE PRO170
Semi professionnel, capacité de la cuve 160L, capacité de malaxage 135L, Poids.60Kg. Garantie 1 an.
DISPONIBLE BÉTONNIÈRE THERMIQUE
BP400R 5.5CV À 1 750€. Garantie 1 an.
Revue d’effectif des micro-quartiers et associations de commerçants, du centre-ville de Saint-Pierre, qui participent au Black Friday, ce vendredi 23 novembre 2018. Des promotions aux quatre coins de la ville !
Situé au tout début de la rue des Bons Enfants et remontant vers la rue Augustin Archambaud, le quartier des Jardins de la Mairie propose des boutiques de création vestimentaire et de prêt-àporter, une boutique de bricolage, un Cash Converter et encore plein d’autres types de commerces. Avec un Black Friday suivi comme il se doit et offrant son lot de promotions de 10, 20 voire 30%, dans toutes les boutiques.
Des animations sont prévues pour faire vivre l’événement.
Pour Wilson Biyakoudi, président de l’association des commerçants des Jardins de la Mairie, il reste encore beaucoup à faire. “ Nous travaillons en partenariat avec la mairie, pour répertorier les commerçants et faire vivre ses petites ruelles. Il existe un va-et-vient de propositions entre l’association et la mairie, très constructives. ”
• Service
Dynamisation:
0262 96 64 40
• Standard Mairie: 0262 35 78 00
• Service
Règlementation: 0262 35 78 93
• Police
Municipale: 0262 32 32 00
• Association des commerçants: 0262 96 22 22
Le marché couvert et ses alentours est un peu à l’écart de l’hyper centre et vit surtout la journée, “ jusqu’à la fin de service des bus, vers 18 heures… ” sourit Anwar Omarjee, président de l’association des commerçants du marché couvert. Pour ce Black Friday, pas de dérogations à la règle ! Les promotions affichées dans les commerces offriront 10 à 20 % de remises et les boutiques resteront ouvertes jusqu’à 19 heures ! Pour Anwar Omarjee, “ il y a une dynamique qui se met en place sur SaintPierre avec les autres associations de commerçants et grâce au travail du FISAC. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour cette nouvelle génération de commerçants. Cela se met en place et récemment nous avons même fait des voyages d’études et de retours d’expérience, sur Paris avec le FISAC. Quelques collègues ont bénéficié des mesures prévues pour les rénovations de façade. Bref, cela va dans le bon sens. ”
C’est un peu le centre névralgique des commerces saint-pierrois. Englobant presque toute la rue de Bons Enfants, de la rue Désiré Barquisseau à la rue Victor le Vigoureux, c’est aussi le cœur de la mode et du prêtà-porter du Sud de l’Île ! De nombreuses boutiques de vêtements, de chaussures, mais aussi des bijoutiers et encore plein d’autres magasins pour se laisser tenter et se faire plaisir. Pour ce
premier Black Friday, des promotions allant de 20 à 30 % et animations attendent les clients, pour une journée qui se prolongera jusqu’à 22h.
Habitués aux braderies et autres manifestations, les commerçants du quartier sont rodés à ces événements commerciaux et aux ouvertures tardives ou dominicales. Pour Ismaël Affejee, président de l’association des commerçants du Cœur du
• Service
Environnement: 0262 35 87 50
• CIVIS: 0262 49 96 00
• Manager du Centre-Ville:
Roxana Akhoone 0693 21 46 97
Sud, “ Pour le Black Friday, je suis prêt à laisser ouvertes mes portes jusqu’à 21 ou 22 heures. Il faut pérenniser ce genre d’opération. Mettre des hôtesses ou un kiosque pour informer les gens et les aider dans leur recherche de commerces.
Au niveau de l’association, on essaie de s’organiser et de communiquer sur des ouvertures nocturnes ou les dimanches. Je suis en faveur des événements
qui peuvent faire venir des gens comme le Black Friday ou les fans zones pendant la coupe du Monde. La semaine de la Gastronomie, c’est bon pour les restaurateurs, mais cela ne retombe pas sur tous les commerces. Il ne faut pas faire que de l’image. Comme avec le Grand Raid, cela ramène du monde dans les restaurants et les hôtels, mais il faut que ces manifestations servent à tous. ”
• Les Francolins
• Carré des Indes
• Coeur du sud
• Les jardins de la mairie
• Marché couvert
Sur un espace délimité par le front de mer et la rue du Four à Chaux, du sud au nord et de la rue François de Mahy à la rue Victor
Le Vigoureux, d’est en ouest, la zone des Francolins offre plusieurs commerces de prêt-à-porter et de bijoux, ainsi que des boutiques de déco et de linge de maison. Quelques services comme des restaurateurs et des coiffeurs viennent compléter ce bouquet d’offres.
Pour Jean-Marc Jas, Président de l’association des commerçants Les Francolins, le Black Friday n’est encore qu’un événement en devenir.
“ C’est un phénomène très récent dans l’Île. Cela touche surtout les magasins de prêtà-porter. Nous avons 3 restaurants, 2 coiffeurs et un débit de tabac qui ne se sentent que peu concernés. Nous avons quelques boutiques de vêtements, de bijoux et de linge et cadeaux de maison qui sont plus impactées.
Mais, le monde amène le monde ! Donc au final, tous les commerçants seront contents. Tout ce qui peut booster le quartier et amener du monde, moi, je suis open ! ”
L’association organise une campagne autour du Black Friday, avec affiches et spots publicitaires. Elle soutient le travail du FISAC, dans son rôle d’animation du
centre-ville de Saint-Pierre. Selon Jean-Marc Jas, “ on est tous agréablement surpris car sans eux, on en ferait pas autant ! Sans leurs aides logistiques et financières, ce serait très difficile de monter et de tenir une association de commerçants, simplement
avec leurs cotisations. On veut tous des résultats mais personne ne veut payer !
Dès que l’on a besoin de la mairie, ils répondent présents. Je souhaite juste à toutes les autres communes d’avoir une mairie aussi dynamique. ”
RUE DES BONS-ENFANTS
• Alain Afflelou
• Vesti Mode
• Stylshop
• 3615 hip hop (- 20%)
• 100 000 chaussures
• Bobate
• Préférence
• Coquine Chaussures (10 à 20%)
• Clin d’oeil (de - 20 à - 30% )
• Izaac (Jusqu’à - 50% de remise)
• Mauritextile
• La Sirène
• Seldi Shoes (de -20 à -50%)
• Kenza
• Omarjee Maroquinerie
• Camicissima
• Princesse
• Saga
• Patel Sport (- 10%)
• Morane Shoes
• Patel Store (Jusqu’à -50%)
• Watch me (Jusqu’à -50%)
• Grain d’amour
• Influence (Jusqu’à -50% sur le second article acheté)
• Strass (-20%)
• Sidiot
• LPB
• Pandora
• Adopt’ (Jusqu’à -50%)
• Styl Shop
• Undiz
• Parfois
• Elegance et Style (-30%)
• Aldo
• RAJA (20%)
• Picadilly (De -30 à -50%)
• Vogue (De -10 à -40%)
• Okaidi Obaibi
• Zippy
• Moa
• Jenifer
• Jules
• Sensuel OR (-30% sur tout le magasin, sauf nouvelle collection )
• Oceanor (-50% sur une sélection de montres)
• Afrikastyle (Jupe courtes 35€ au lieu de 47€, Jupes longues
55€ au lieu de 65€ )
• Super Polygone
• Cache Cache
• Urban
• Goldcenter (-50% sur une sélection de bijoux)
• Beauty Success
• Vestirama (De -30 à -50%)
• Promod
• Lucky Jeans
RUE MARIUS ET ARY LEBLOND
• L’enfant By Wedding Group (-40%)
• Prestige By Wedding Group (-40%)
• Lorenza (-40%)
• Réunion Pièces
Electroménager (-10 à -30%)
• Le Coin des Petits (- 20%)
• Chic Choc (-20% sur couleur)
RUE VICTOR LE VIGOUREUX
• DistriPC
• Montre et Passion ( -20%)
• Prunel Chaussure
• Seven Senses (-50 à -70%)
• Mum2Be
RUE AUGUSTIN ARCHAMBAUD
• VAO (-20% à -40% sur les articles indiqués)
RUE SUFFREN
• BVA (-10%)
• Imprimerie Sabre : 1 A2 acheté (40x60) = 1 A2 offert
- 1 A3 sur papier photo 250g au prix de 2,50 euro au lieu de 4 euros
RUE CAUMONT
• Marly Copy (-20%)
RUE FRANCOIS DE MAHY (HAUT)
• OH LA LA (20%)
• Kyamila
• Sweety
• Malaha (Robe dos nu 25€ au lieu de 35€, Ceinture perle 18€ au lieu de 25€, Soutien gorge
15€ au lieu de 25€, Soutien gorge 15€ au lieu de 25€)
• So Naima
• La Halle
• Avon
La fin des travaux
Le centre-ville de Saint-Pierre fait peau neuve, en tout cas du côté de la rue François de Mahy. Une situation difficile pour les commerçants concernés, mais qui se terminera avec le Black Friday. L’occasion pour eux de retrouver leurs clients et pour les Saint-Pierrois de faire de bonnes affaires.
Les travaux qui ont lieu à l’heure actuelle dans ces portions de rues profitent à élargir les trottoirs pour les rendre praticables aux personnes à mobilité réduite (PMR) ainsi qu’aux familles nombreuses avec des poussettes.
Ces travaux nécessaires pour la ville, consistent à l’enfouissement des réseaux électriques, la mise en place d’écoulement d’eaux pluviales, la mise en place de caméras de sécurité, ainsi que d’autres points importants qui vont permettre l’embellissement du quartier. Ceuxci devront se terminer pour le 23 novembre ou les rues deviendront totalement circulables. D’ailleurs, nos commerçants vous attendent avec impatience pour cette journée du Black Friday.
La boutique de vêtements
Génétic propose un rabais de 40 % sur toute sa gamme de jeans. Le joaillier Shirel Or offre une promotion de 20 % sur les bijoux en or et de 30 % sur l’argent. De son côté, la boutique de confection Indianne Paris fait moins 30 % sur tout le magasin. Même le patron du fast food propose un menu à 5 euros avec tacos ou kebab tandoori, plus une boisson.
• Service Dynamisation: 0262 96 64 40
• Standard Mairie: 0262 35 78 00
• Service Règlementation: 0262 35 78 93
• Police Municipale: 0262 32 32 00
• Association des commerçants: 0262 96 22 22
• Service Environnement: 0262 35 87 50
• CIVIS: 0262 49 96 00
• Manager du Centre-Ville: Roxana Akhoone 0693 21 46 97
De la rue des Indes jusqu’au marché couvert, en passant par la rue du Four à chaux et remontant par la rue François de Mahy, le Carré des Indes sera de la fête, avec de nombreuses animations. Et ce jusqu’à 22h, puisque les commerçants comptent profiter de l’événement pour fermer leurs boutiques plus tard que d’habitude. Le quartier propose beaucoup de boutiques franchisées, comme la Fnac,
Nocibé, Distri PC, des boutiques de vêtements, des bijouteries et parfumeries, des opticiens, des restaurateurs et même un glacier… Bref, il y a de quoi satisfaire tout le monde, dans le Carré !
“ Ce Black Friday est une opération attendue ! ” confirme Stéphane Matoiri, président de l’association des commerçants du carré des Indes. “ Nous souhaitons mettre des animations en place et une nocturne, dans notre pâté de maisons !
Peut-être refaire le jeu de la roue de la fortune pour offrir aux clients des remises supplémentaires. Et faire venir des groupes et artistes de la scène émergente pour animer la rue. Des lumières…
Ce jour sera aussi l’occasion de fêter la fin des travaux de la rue François de Mahy, avec la réouverture à la circulation et l’accès vers le centre-ville, mais surtout la libération de ses commerçants ! ”
•
-50% de remise)
• Sacage
• Fnac
• Esprit
• Carla Conta
• Nocibé
• Devred (Profitez de l’offre Duo)
• Tipotam
• Mango (Prix ronds)
RUE FRANÇOIS DE MAHY
• Indiane paris (-30%)
• Le comptoir de Nat
• Shirel Or (Jusqu’à -30% )
• Genetik
• Mlle Brow
• Planet Chicken
• LAMES DE BARDAGE FIBRE CIMENT
• LAMES DE TERRASSE FIBRE CIMENT
• PANNEAUX DÉCORATIFS
• NOMBREUX AUTRES PRODUITS
• FIBRE CIMENT ( LAMBREQUINS, CLAUSTRA...)
BON POUR UNE ESTIMATION GRATUITE DE VOTRE BIEN.
VALABLE JUSQU’AU 31/12/2018. SUR PRESENTATION DE CE COUPON.
Afin de faciliter et fluidifier le stationnement dans l’hyper centre, la ville de Saint-Pierre la mise en place un nouveau plan d’urbanisme, pour adapter l’offre des places de parkings aux courtes et longues durées. Au total, plus de 60 % des places de stationnement restent gratuites et réparties dans des zones de parking, situées à quelques minutes du centre-ville.
Finis les casse-têtes pendant des heures pour trouver une place de parking disponible ! La ville Saint-Pierre entend simplifier la vie de ses automobilistes, en développant un maillage de solutions de parking. Organiser une rotation rapide et fluide, dans l’hyper centre par le biais d’une tarification incitative, d’une part.
3 zones de parking
aux règles définies
Et compléter cette offre par la création de zones de parking à longue durée, gratuites, à quelques minutes à pied de cet hyper centre.
Depuis septembre 2016, le nouveau plan de stationnement du centre-ville régule le stationnement payant et gratuit, dans l’hyper centre
et ses alentours. Il délimite 3 zones de parking aux règles définies. Une zone gratuite qui regroupe 60 % des places de stationnement, en dehors de l’hyper-centre. Une zone rouge de stationnement de courte durée, comprenant plus de 600 places, située dans l’hyper-centre où le stationnement est limité à 2h30. De la rue du four à Chaux à la rue Marius et Ary Leblond, et de la rue François Isautier à la rue Augustin Archambaud, ainsi que le parking de la Mairie. Et enfin, une zone verte de moyenne durée, comprenant plus de 700 places, située en périphérie de l’hyper-centre où le stationnement de longue durée est autorisée. Cette zone s’étend de la rue du Presbytère à la rue Auguste Babet et à la rue Suffren.
Frédéric SELLIERSoit un total de 3000 places de stationnement, dont 1 300 sont payantes pour permettre une meilleure rotation des voitures. Les horaires de paiement vont du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h, le samedi de 8h à 12h. Le stationnement inférieur à 15 minutes est gratuit, ainsi que la pause méridienne de 12h à 14h. De nouveaux horodateurs ont été installés, sur lesquels les paiements par carte bancaire et par espèce sont possibles. En 2017, plus de 600 000 tickets de stationnement ont été émis par ces horodateurs.
C’est la SPL Opus qui est en charge de la gestion du stationnement. Sous le nom de SPARK, une abréviation de Saint-Pierre Parking, ce système a vocation à rendre le centre-ville plus agréable et plus fluide. Le but est d’apporter du confort aux usagers grâce à une meilleure rotation des véhicules, pour un centre-ville décongestionné avec moins d’embouteillages et moins de pollution. Enfin, à moyen terme, deux ouvrages de 200 places, chacun situé dans l’hyper centre, devraient voir le jour, dans le cadre de l’action cœur de ville.
Pour ce vendredi
23 novembre 2018, jour de Black Friday, la Mairie a décidé de rendre le stationnement gratuit dans l’aprèsmidi, pour toutes les rues participantes à cette opération commerciale, dans le
Depuis le 1er janvier 2018, le stationnement payant sur voirie n’est plus une infraction mais une occupation du domaine public sanctionné par un Forfait Post Stationnement. Ce FPS est de 25 euros sur Saint-Pierre. Il est dressé par les agents de la SPL Opus, en cas de non-paiement du stationnement ou de paiement insuffisant. Une brigade de 7 agents verbalisateurs a été créée en début d’année.
Ce FPS est adressé au titulaire de la carte grise du vé-
centre-ville de SaintPierre. Dès midi, et pour toute l’après-midi suivante, le stationnement sera gratuit dans l’hyper centre.
C’est en quelque sorte la contribution du jour offerte par la Mairie de Saint-Pierre !
hicule et il est impossible de dénoncer le conducteur. Le paiement doit se faire via les services de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions, par Carte Bleue ou au bureau de la perception. Pour ceux qui auraient envie de contester l’infraction, la date limite de contestation est indiquée sur le feuillet intitulé « Comment contester cet avis de paiement ? ». La SPL Opus dispose d’un service dédié au traitement des RAPO, joignable par mail rapo@splopus.re.
Les tarifs dans les diverses zones de parking sont les suivants. En zone rouge, le prix est de 2 cts d’euro par minute. Soit 20 cts pour un minimum de 10 minutes et 1,20 euro pour une heure, avec un maximum de 2h30 soit 3 euros. Cette zone est dévolue en priorité, pour ceux qui viennent faire une course en centre-ville ou un document administratif.
plusieurs tYpes de tarifiCation
Pour la zone verte, le prix est de 1 centime d’euro par minute, pour les deux premières heures, puis 5 centimes par minute avec un minimum de 10 minutes à 10 centimes. Cette tarification est valable jusqu’à 8 heures de stationnement continu, soit un coût de 2,70 euros. Le stationnement est possible à la journée et cette zone dispose
d’un abonnement semaine. En effet, il existe également une tarification hebdomadaire, fixée à 10 euros par semaine, grâce à un système d’abonnement payable directement à l’horodateur. Les horaires sont de 8h0 à 12h et de 14h à 18h, du lundi au samedi. Pour tout complément d’informations, contactez la SPL OPUS au 0262 87 10 15.
Au total, 73 machines sont réparties sur l’ensemble du périmètre. Elles permettent de payer par pièces et par CB pour certaines, et de pouvoir éditer un ticket gratuit limité à 15 minutes. Le paiement dématérialisé peut se faire par l’application Pay By Phone sur iOS ou Android. L’application permet de gérer son stationnement à distance, sans se déplacer à la borne de paiement ni imprimer de ticket.
La Société Publique Locale Opus est née de la volonté de disposer d’un outil pour gérer le stationnement sur le centre et la périphérie de la ville. Elle est rémunérée au forfait pour assurer la gestion du stationnement payant au centre-ville. Les recettes sont des recettes publiques qui vont alimenter le budget communal.
La SPL OPUS et la ville travaillent sur de nouveaux projets, comme la mise en
place d’une information à l’intention du monde du handicap qui permettra de savoir où sont les places réservées et si elles sont libres. Mais également, la création de plusieurs places permettant la recharge de véhicules électriques, ou encore le développement d’un parking relais à l’entrée de ville, permettant aux travailleurs de garer leur voiture gratuitement et de se rendre au centre-ville en bus.
2C’est dans “ l’ilet de Bassin-Plat ” que nait JeanBaptiste le 23 aout 1755. Officiellement, il est né “ de père inconnu ” tandis que sa mère, Marie-Genevière, née “ sur les rives du fleuve Sénégal ”, était une esclave vendue à la Compagnie des Indes, au service de Mahé de Labourdonnais, à Maurice avant d’être rachetée puis affranchie par Jean-Baptiste Geoffroy, ingénieur pour la Compagnie des Indes.
Le petit Jean-Baptiste étaitil le fils naturel de l’ingénieur Geoffroy ? Plusieurs indices le laissent penser : ils avaient le même prénom, l’ingénieur vouait à l’enfant une véritable affection, s’occupant de son éducation autant que de son instruction pour finalement l’adopter en 1794. Par un acte établi devant le notaire Burel à Saint-Pierre, déclare qu’il “ adopte pour son fils Jean-Baptiste Lislet, voulant qu’il prenne
son nom et partage sa succession ”. C’est ainsi que Jean-Baptiste Lislet devin Jean-Baptiste Lislet-Georffroy.
Mathématicien, cartographe, ingénieur géographe, Jean-Baptiste Lislet-Geoffroy participa, avec le chevalier de Tromelin aux travaux de la rade de Port-Louis et contribua à la cartographie des îles du SudOuest de l’océan Indien.
A 31 ans, reconnu et apprécié par ses pairs, il devient membre correspondant de l’Institut, avec comme correspondant le duc de la Rochefoucault. Fondateur de la Société des Sciences et Arts en 1801, sa renommée est telle que lorsque la Réunion est occupée par les Anglais à partir de 1810, le gouverneur britannique Farquhar fait preuve de considération et de respect à son égard.
Jean-Baptiste Lislet-Geoffroy meurt le 8 février 1836 à Port-Louis à l’âge de 81 ans, ce qui constitue presque un record de longévité pour l’époque.
3L’actuelle rue Méziaire
Guignard, qui relie le boulevard Hubert Delisle et la rue des Bons Enfants s’appelait autrefois la rue du Tourbillon. C’est là, au numéro un que nait Jules Toussaint Hermann (Toussaint, car né… le 1er novembre 1845), fils du commerçant Matthieu Hermann.
Après une scolarité sans histoire au lycée de Saint-Denis, il étudie le droit et en 1869, âgé tout juste de 24 ans, il revient s’installer dans sa ville natale en qualité d’avocat. Le 13 mai 1872, un arrêté du gouverneur de Lormel lui permet de s’installer comme notaire en remplacement de Charles-Ernest Coulon qui lui cède son étude. En 1874, il épouse Laure Jenny Ange Renouard.
Ils ont marqué leur époque par leur parcours et leur personnalité dans des domaines aussi divers que la politique, les sciences ou la littérature. Portrait de quelques personnages passés à la postérité, dont on ignore parfois qu’ils ont vu le jour dans la capitale du Sud et qu’ils furent de dignes fils de Saint-Pierre.
“ le Grand c réole ” 1
Médecin, journaliste, député, vice-président de l’assemblée Nationale, plusieurs fois ministre, le Saint-Pierrois François de Mahy a eu une vie riche et bien remplie. Né le 22 juillet 1830, il fréquente le lycée de Saint-Denis, puis le lycée Henri IV à Paris avant de mener de front des études de médecine et de droit.
Fraîchement diplômé, il revient en 1857 à Saint-Pierre,
ville dont son père fut maire en 1841 et s’y installe comme médecin, tout en exerçant comme journaliste au “ Courrier de Saint-Pierre ”. Le 20 novembre 1870, avec son ami Alexandre de la Serve, il est élu député de la Réunion.
Le 13 mars 1875, “ l’amendement Champvallon ” envisage la suppression de la représentation des colonies à la chambre des Députés.
François de Mahy monte au créneau et ses arguments font mouche. Alexandre de
Ploeuc, député de la Seine écrit au député de la Réunion : “ vous m’avez appris des choses que je ne savais pas et qui me font regretter mon vote contre la représentation des colonies. Mais maintenant que je suis éclairé, mon devoir d’honnête homme et de voter pour le maintien de votre députation et je ferai tout pour rallier mes amis à votre cause. ”
Elu député pour la première fois en 1870, François de Mahy fut réélu sans dis -
continuer à 9 reprises, ce qui constitue sans doute un record de présence à l’assemblée Nationale. Il fut aussi ministre de l’agriculture, en 1882, puis ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement Tirard en 1887.
Surnommé “ le Grand Créole ” François de Mahy est mort à Paris le 20 novembre 1906, quelques temps après son épouse décédée sur le bateau qui la ramenait de la Réunion.
En 1900, il a 55 ans et entre en politique en devenant conseiller général du canton de Saint-Pierre. Puis, lors des municipales de mars 1901, il est élu sur la liste conduite par Augustin Archambeaud. En 1902, il devient maire de SaintPierre… pour quelques mois. Après s’être brouillé avec ses adjoints, il est très largement battu aux législatives de mai 1902 par François de Mahy qui rempile pour un 9ème mandat à l’assemblée Nationale. Jules Herman fut également un éphémère président du conseil général, du 3 mars au 11 juin 1902.
Le 21 juin 1914, le gouverneur Garbit crée l’académie de la Réunion. Jules Herman en fut le premier président jusqu’au 16 octobre 1919. Il s’éteint le 4 avril 1924 au Tampon, dans sa “ Villa des Anges ”, laissant pour la postérité l’image d’un Créole fier de ses racines sudistes et profondément attaché à son île.
hoMMe de lettres
4
Né le 30 juillet 1880 à Saint-Pierre, il était Aimé Merlo pour l’état-civil.
Mais pour la littérature, il est devenu Ary Leblond, pseudonyme qu’il partagea avec son cousin mais frère en écriture
et complice, Georges Athénas, alias Marius Leblond avec lequel il connut une longue et prolifique carrière ponctuée par plus de 200 oeuvres, couronnée par plusieurs prix (Gongourt, lasserre, prix de l’Empire…) Ary Leblond est mort le 8 mai 1953 et repose à Paris.
5“ nul n’est prophète en son pays ” et Gabriel Guist’hau illustre bien cette maxime. Né le 22 septembre 1863 à Saint-Pierre, il quitte l’île après le décès de ses parents et après le lycée Leconte de Lisle, effectue des études de droit en métropole. Il s’installe
à Nantes où il ouvre un cabinet d’avocat en 1885. Il se lie d’amitié avec Aristide Briant et se lance en politique. Il est élu maire de Nantes en 1908, puis député en 1910 et sera réélu en 1914, 1919 et 1924. Il fut ministre du commerce et de l’industrie, ministre de la marine et ministre de l’instruction publique et des beaux-arts. Il meurt le 27 novembre 1931.
l’obé I ssance
Vous pensez que c’est le chien qui va être dressé ? Détrompez-vous, bien souvent c’est 80% du travail fait sur le maître et 20% sur le chien. Le but principal est de créer une complicité entre le maître et son chien, à partir de là, tout est possible, on peut tout simplement se contenter de vivre en harmonie avec son animal à la maison ou tenter des concours.
l’ ag I l I ty
Pour entraîner les chiens au mordant, il faut des “hommes assistants” (anciennement hommes d’attaque), ce sont ces gars, un peu fous, passionnés, habillés de leurs énormes costumes de protection, sur lesquels les chiens foncent avec plaisir et ardeur. Au CACTR ils sont 10 à accepter de subir les assauts des 32 chiens inscrits dans
la discipline durant les entraînements, dont François Dinot qui lui, peut participer aux concours. Oui, il faut vraiment être passionné pour faire ce “job” et prendre avec dérision les chocs, bleus et égratignures, voire, morsures (accidentelles) que ces boules de poils débordantes d’énergie laissent malgré les protections.
Le Cercle des Amateurs du Chien De Travail de Saint-Pierre (CACTR) accueille des chiens et leurs propriétaires depuis 1967. Un club actif, avec des hommes et des animaux impliqués et qui ne compte pas moins d’une dizaine d’assistants pour la discipline “Ring”.
Le CACTR est le premier club canin créé dans l’île, rares sont les Saint-Pierrois qui n’en n’ont pas découvert l’existence, ne serait-ce qu’au cours d’une promenade sur le site de la Pointe du Diable. 175 adhérents fréquentent le club avec leurs chiens dans l’une des disciplines proposées (Ecole des chiots, Education canine, Obéissance, Agility, Ring).
Tous les chiens sont acceptés, du “Royal Bourbon ” au pure race, cependant pour le
Ring, certains critères sont exigés. Chacun, guidé par les moniteurs du club peut trouver la discipline qui convient, selon son chien et ce qu’il désire en tant que maître (concours, travail, compagnie…).
Le club est aussi un lieu d’échanges, on y trouve des gens de tous âges et de toutes situations. Au cours de ses 51 annnées d’existence, la culture du partage, de l’entre-aide et du savoir-faire se sont développés et la répu -
tation du club n’est plus à faire. Le Président actuel, Didier Pothin, le Vice-Président, Daniel Kochmann, ainsi que l’équipe des encadrants entretiennent cette dynamique.
Daniel K. note que “le club s’illustre régulièrement lors des concours ; sur la dernière saison, entre autres résultats, 3 chiens ont été finalistes en championnat de France Agility et 10 chiens classés excellents en Ring.”
Ginette CLAINCette discipline est inspirée du monde équestre. Les chiens apprennent à réaliser un parcours semé d’obstacles dans un délai le plus bref possible. On peut pratiquer l’agility uniquement par plaisir ou aussi dans l’optique de participer à des concours.
l e rI ng
Cette discipline parfois controversée, n’est pas faite pour former un chien d’attaque, bien au contraire, elle vise plutôt à apprendre au chien quand ne pas et quand arrêter de mordre. David Hein et François Dinot sont en osmose sur le sujet, “le Malinois est la race la plus enregistrée, mais ce type de chien doit être canalisé et c’est l’un des buts ; de plus, le chien doit aussi acquérir toutes les phases de l’obéissance. Le Ring est un concours phare et demande beaucoup d’aptitude et d’énergie aussi bien de la part du maître que du chien. Si on n’est pas prêt à tout donner, ce n’est pas la peine de prendre un tel animal.” Il est vrai que le malinois est à la “mode”, mais il est hélas aussi en passe de devenir le chien le plus abandonné par des maîtres qui n’arrivent pas, et/ou ne prennent pas le temps de s’occuper d’eux.
À Saint-Pierre, le foot à sa place, Patrick Candassamy, homme d’affaire aguerri, en est l’un des piliers. G.C
Gardien de but réputé dans les années 80, Patrick Candassamy, dit Canda, a commencé sa carrière de footballeur dès l’âge de 17 ans. Vite repéré par les dirigeants nationaux, il fut le premier joueur réunionnais à évoluer en tant que pro en deuxième division au Havre. “Mais, ce n’était pas facile à l’époque pour un “ti créol”, confiet-il, l’éloignement, le froid, l’isolement, je n’ai pas tenu longtemps, je suis revenu dans l’île et je me suis retrouvé capitaine de la sélection de la Réunion à 20 ans. J’ai arrêté le foot à 33 ans et j’ai eu l’opportunité de me lancer dans les affaires immobilières. J’ai acheté un terrain familial et j’y ai fait construire mon premier lotissement à Basse Terre ; de là tout c’est enchaîné. J’ai été Président de
la Saint-Pierroise quelques années, puis j’ai accepté d’aider le club de la Ravine des Cabris “La Capricorne”. Avec son nouveau Président, Monsieur Suzanne, qui a eu une volonté formidable pour remonter ce club et aider les jeunes du quartier, nous avons obtenu de bons résultats. Les jeunes de ce quartier sont vraiment attachants et quand ils sentent qu’on s’occupe d’eux, qu’on a envie qu’ils réussissent, ils se donnent. Nous essayons de tout faire pour eux, deux groupes ont pu voyager l’année dernière et des sponsors nous suivent, parfois avec des choses toutes simples tels des dons de fruits, mais qui font tant de bien après un entraînement. Les adhérents sont tout aussi attentionnés envers nous.
Patrick Candassamy
s’est aussi taillé une solide réputation dans le monde de l’immobilier, mais le sexagénaire aspire à présent à sortir des sentiers battus, de sa zone de confort.
“Je suis lassé par certaines règles, dit-il avec insistance, j’ai envie de participer à l’aménagement de notre territoire, mais avec une autre vision, prendre le temps d’une véritable réflexion qui aboutirait à des logements et des aménagements de la ville qui aideraient les gens à être plus épanouis.
Ce qui m’agace c’est que les politiques n’écoutent que peu les gens de terrain et les lobbies essaient d’avoir mainmise sur tout, c’est un
comble que des investisseurs locaux puissent avoir tant de mal à réaliser des choses. Les Saint-Pierrois devraient se battre contre ça, nous avons tous quelque-chose à apporter, c’est difficile, mais on peut y arriver.”
Canda se bat tant et si bien, qu’il a été associé au projet de l’immense Pôle de Loisirs indoor dont le promoteur est Ocidim (filiale de Vinci), pour le volet commercialisation et gestion locative. Le complexe devrait commencer à sortir de terre dès la fin 2019, sur une surface de 24 700m2 à Pierrefonds et compterait 25 activités différentes.
« Mais, ce n’était pas facile à l’époque pour un “ti créol” »
Méo est un artiste Saint-Pierrois, reconnu de ses pairs et apprécié des réunionnais, qui s’exprime à l’aide de bombes de peinture. La bombe traduit instantanément son ressenti du moment et aboutit à des œuvres vivantes. G.C
les débuts du tag
Le Lac est un lieu dédié à l’Art contemporain créé par Roselyne et Vincent Mangin aux 400. Un jardin, une résidence et des sanctuaires qui regorgent d’œuvres de Mangin, mais aussi d’artistes du monde et d’enfants de la Réunion. Un musée atypique, connu internationalement, que ses propriétaires souhaiteraient voir vivre et perdurer au-delà de leur propre existence.
Durant plusieurs décennies, les galeries Vincent ont accueilli des artistes du monde entier en résidence et chacun y a laissé son empreinte. En 38 années de travail, le couple Mangin n’a cessé de façonner et enrichir ce lieu.
Les Galeries sont entre temps devenues le LAC et depuis 5 ans, les résidences d’artistes ne se font plus, mais les visiteurs et les scolaires sont toujours accueillis.
A 70 ans, Vincent Mangin se consacre à son travail et pense beaucoup à la transmission de
ce patrimoine culturel. “Je n’ai pas envie qu’après moi tout ça soit détruit, transformé en lotissement ou autre chose. J’ai tout fait, tant au niveau architectural que artistique, j’y ai même creusé ma tombe, pour vous dire….
Le LAC est unique au monde et j’aimerais que les générations futures puissent en profiter. Mais je suis conscient qu’il n’y a qu’une collectivité qui pourrait reprendre le flambeau, conserver et faire vivre une telle structure“ .
Ginette CLAINLa vie des Mangin est une véritable saga racontée par François Barré dans un magnifique album au titre évocateur “L’île au trésor”. On y retrouve le couple et ses deux enfants, Aurélia et Pablo, mais aussi tous les artistes qui ont contribué à faire du LAC ce qu’il est, Jean Ber-
Roselyne a toujours eu à cœur de sensibiliser au maximum les jeunes à l’Art. “Il faut ouvrir les portes de la culture au plus grand nombre, quand des artistes venaient, nous tenions à ce qu’ils partagent avec les scolaires. Nous les associons très souvent à une réalisation ou un projet artistique, c’est un bon moyen de sensibiliser les
plus jeunes et de leur monter autre chose. Quel bonheur de voir un enfant en difficultés prendre plaisir et participer activement aux activités, la culture ouvre les esprits. C’est de plus en plus difficile pour nous deux de faire vivre le LAC, il est sous exploité, nous aurions besoin d’aide, mais il faudrait une volonté politique
forte. Nous avons un peu de soutien de certains organismes tels la DRAC, le Rectorat, le Département, l’Europe ou encore la Région, c’est déjà ça, mais cela reste nettement insuffisant. Nous aimerions que les Saint-Pierrois en particulier, mais aussi tous les réunionnais, profitent plus du LAC, ce serait peut-être possible avec l’impli-
nard Grondin, Alix Pothin, Jacques Poli, Peter Klasen, Sabine Weiss et tant d’autres. De grandes pages d’images permettent de découvrir l’univers rocambolesque du Lac, le Palais aux 7 portes, la Case à outils, la Chapelle Mengin et une multitude de surprises culturelles.
Dès l’âge de 3 ans le petit Yannik, avait déjà un penchant pour le dessin. A l’adolescence, baignant dans le milieu du hip-hop et du basket, il s’est mis à taguer un peu partout dans sa ville, d’abord des lettres, puis avec la maîtrise, des dessins. “Nous étions plusieurs à le faire, j’ai appris en testant et en échangeant avec les autres ; les boîtes aux lettres, les murs, les portails, tout y passait et nous avons eu quelques montées d’adrénaline car il y a 26 ans de celà, nous étions considérés comme des délinquants. Un soir avec 3 potes nous sommes allés taguer un toit sur un
nuances
Attention, Méo tient à faire le point, “je ne suis pas un artiste de Street-Art comme il est trop souvent dit, le Street Art est fait pour être vu, moi, je graffe avant tout pour moi, pour le plaisir.
un endroit secret
où je graffe
En dehors de quelques commandes que je prends de temps à autre, j’efface mes réalisations tout de suite après les avoir finies et j’ai un endroit secret où je graffe en toute tranquillité. J’ai horreur que des gens s’approprient et
cation de la municipalité par exemple.
Ainsi dans la Case aux mille masques, les œuvres de 1000 petits écoliers réunionnais qui ont eu l’aide de l’artiste Errö sont conservées. Que ce soit sur des artistes de passage ou des jeunes artistes en herbe, de petits films ont été réalisés et sont précieusement conservés.
Méo ne se colle pas une étiquette, ses œuvres sont réalistes, mais pour lui, c’est avant tout l’expression du message qu’il veut faire passer, ce qui va ou ne va pas dans notre société, parler de l’histoire des réunionnais et
site. Le gardien en faisant sa ronde a dû sentir l’odeur de la peinture, il s’est posté juste en-dessous et nous sommes restés de 2h30 à 3h du matin sur le toit sans bouger.
du “ bézeman”
avec les parents
Nous avons bien flippé, mais maintenant on en rit et je me demande bien de quoi nous avions le plus peur, du fait de nous faire attraper ou du “ bézeman” avec les parents. Quand nous allions faire un match de basket sur Saint-Denis, nous avions toujours des bombes dans notre sac et nous laissions des traces (petit rire), mais ceux de Saint-Denis faisaient pareil.
exploitent ce que je fais, ça oblige à une certaine protection. Pour les expo je peins sur tous types de supports et je privilégie les lieux publics car dans les galeries les “com” font trop monter les prix. En 2015 j’ai exposé à SaintLeu, à Shanghai en 2016 et au Portugal en 2017. Je partage volontiers ma passion avec les jeunes au travers d’ateliers comme celui fait au collège de la Ravine des Cabris en 2016. Je projette de faire une grosse expo éphémère “1 jour/1 soir”, je cherche un lieu atypique où l’on viendrait uniquement pour voir avec ses yeux.
du patrimoine, sans penser à un style particulier. Tout sort du cœur, c’est pour cela qu’il ne prend que très peu de commandes ; le mur d’une chambre n’a vraiment pas la saveur du dessous d’un pont, si le plaisir n’est pas là, le graff n’y sera pas !
un livre, des images, une vie…
• Augustin Motais de Narbonne faisait partie des pères du canal : il en avait imaginé les contours et dessiné les plans avec Henry Frappier de Montbenoît et Joseph Hoarau-Desruisseaux. Il fut également maire de saint-Pierre de 1838 à 1841. On raconte que lorsqu’il entendit le grondement de l’eau arrivant dans le canal pour lequel il avait tant donné, il en tomba, au sens propre du terme sur son séant. L’émotion ou une simple perte d’équilibre ? Toujours est-il que l’anecdote est passée à la postérité.
• En effectuant leur tournée, les “ gardien canal ” avaient parfois la “ chance ” de “ trouver ” un lièvre tombé à l’eau. Le malheureux lièvre finissait immanquablement dans la marmite de l’heureux gardien, ce qui faisait dire à certains –les gens ont méchants !- que les gardiens étaient sans doute un peu braconniers sur les bords.
• Malgré toute leur bonne volonté, les “ gardien canal ” ne pouvaient empêcher les incivilités. Il est presque certain que des animaux s’y sont noyés. Certains se posaient même la question : les eaux du canal ont-elles charrié des cadavres humains ? La réponse est probablement oui, même si personne l’avouer. On racontait par exemple l’histoire tragique de deux jumeaux : l’un étant tombé à l’eau accidentellement, l’autre était venu à son secours et tous deux s’étaient noyés. Et comme pour désamorcer la question, on répondait par une boutade en vous disant d’une part que jamais personne n’est mort d’avoir bu l’eau du canal et d’autre part, qu’on ne compte plus le nombre de centenaires à SaintPierre.
A partir de 1825, le canal Saint-Etienne a rythmé la vie de Saint-Pierre, de sa population, de son agriculture, de son industrie. Des générations de SaintPierrois ont ainsi vécu au fil de l’eau. Certains se souviennent avec nostalgie du “ Grand Canal ”…
Louis-Charles Merlo fut le premier natif de Saint-Pierre à devenir maire de la ville. Il y est né en 1760 de parents lorrains installés dans l’île en 1754. Par une ordonnance prise en 1815, le gouverneur Athanase Hyacinthe Bouvet de Loziers nommait Louis-Charles Merlo maire de Saint-Pierre. Décrit comme un édile apprécié de la population, il tranche d’avec ses prédécesseurs qui, pour la plupart, n’étaient ni des modèles de vertu ni des gestionnai-
res avisés de la chose publique. Merlo est un élu travailleur, soucieux du bien commun et œuvre pour la prospérité de la ville dont il présidait aux destinées tout en menant d’une main de maître ses propres activités professionnelles. On disait volontiers de lui qu’il conjuguait “ une probité sévère, un caractère ferme et en même temps, une grande bonté. ”
Maire de Saint-Pierre depuis deux ans, Louis-Charles Merlo reçoit en 1817 la visite du gouverneur Milius qui venait de succéder quelques mois auparavant à Bouvet de Loziers. Le maire fait au gouverneur les honneurs de sa commune. Dans sa présentation, le maire souligne que l’agriculture, à Saint-Pierre, permet à la ville d’être autosuffisante. Mais surtout, il se fait l’avocat d’un projet qui lui tient à cœur : développer l’agriculture et contribuer à la prospérité en apportant une alimentation en eau pérenne et abondante. Pour le premier magistrat saint-pierrois, il ne saurait y avoir d’essor de la ville sans eau.
Ce plaidoyer convainc le gouverneur Milius qui apporte son aide au maire de SaintPierre. C’est ainsi que le canal Saint-Etienne a vu le jour. Les plans sont élaborés par un trio composé de Henry Frappier de Montbenoit, Augustin Motais de Narbonne et Deheaulmes Joseph Hoarau-Desruisseaux tandis que la réalisation se fera sous la conduite de M. Petit de la Rhodière.
Au début de l’année 1819, le gouverneur Milius alloue à
la construction du canal une somme de 400 000 francs, ce qui permet le début rapide des travaux. Hélas : le maire de auquel ce projet tenait tant à cœur n’aura pas l’occasion de voir l’eau arriver. Le 18 septembre 1820, à sept heures du matin, Louis-Charles Merlo est retrouvé mort, au pied de son cheval. Cette mort soudaine ne lui permet pas de recevoir la médaille de la légion d’honneur que le gouverneur Milius avait spécialement demandée pour lui, “ en raison de la considération qu’il lui portait et de la justice qu’il avait rendue à ses qualités ”… Dès 1819, des centaines d’ouvriers sont recrutés pour creuser – à la pelle et à la pioche – le canal. Il suffit de se promener sur les berges des quelques tronçons subsistant de ce canal pour mesurer le travail de titan qui fut accompli à la seule force du poignet avec les maigres moyens de l’époque. En 1825, l’eau arrive enfin à Saint-Pierre. Le canal permet à la fois d’irriguer les terres et de satisfaire les besoins d’une population qui jusque-là devait se contenter d’une unique
“ La d’dan même nou la apprend’ nager. Avant allé baigne bord d’mer, nou té baigne dan’ canal ”.
Dans une interviewe datant de 1998, Thierry Gauliris, l’emblématique chanteur du groupe “ Bastèr ” racontait ses propres souvenirs
du canal, lui, le mamay du quartier de Basse Terre où il est né et où il a grandi. Un quartier traversé par le canal. Lorsqu’il s’y baignait avec les autres enfants du quartier, ils demeuraient attentifs au moindre signe trahissant l’arrivée du gardien canal. Et parmi ces gardiens, il y avait Monsieur Clovis, vêtu d’un bleu de travail, coiffé d’un chapeau noir et portant
son éternel bertel sur le dos.
“ C’était un bon boug ” disait de lui Thierry Gauliris. Les baignades dans le canal étaient aussi l’occasion pour les marmay de “ faire la malice ” aux copains. Par exemple, en “ serrant ” (cachant) les vêtements dans une grosse “ touffe zerbe ”. Celui qui se retrouvait contrait de “ rentre la case ” en slip, sans sa “ kabaye ” (chemise) ni sa
“ culotte courte ”, risquait un “ double bezman ” avec “ fouète la cendre ” : d’abord pour s’être baigné dans le canal, alors que c’était défendu, et ensuite pour avoir perdu son “ ti linge ”. C’est qu’en ces temps-là, on ne portait pas de “ tee-shirt la marque ”. Un “ kabaye ” ou une “ culotte courte ” même usés jusqu’à la corde et rapiécés, étaient précieux… S.D
ressource constituée par une source située à l’embouchure de la rivière d’Abord.
Mais la municipalité ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et lance un nouveau projet : prolonger le canal Saint-Etienne jusqu’à GrandBois. Le projet est achevé en 1827, année où le canal est officiellement remis à la commune et inauguré par Urbain Marin, maire depuis 1824. Il oeuvra tant et si bien en faveur des travaux du canal qu’à la fin, le conseil municipal décidé de lui faire “ don d’une prise d’eau pour son emplacement du quartier ”, ce qui, selon la formule officielle, ne constituait qu’un “ faible témoignage de reconnaissance que lui doit le quartier de Saint-Pierre pour les nombreux services qu’il a apportés dans l’administration du canal Saint-Etienne (…) ”
Sully DAMOUR
p our le premier magistrat saint-pierrois, il ne saurait y avoir d’essor de la ville sans eau.
Vivéa est un groupement de 160 producteurs sous forme Coopérative de fruits et légumes sur toute la Réunion. Engagée depuis 1999 dans une démarche collective et solidaire, Vivéa est la marque d’une production de qualité, respectueuse de notre terroir.
deurs). Le reste part à la transformation chez les collectivités et restaurateurs mais aussi chez les particuliers avec nos fameux paniers fraicheur « fruits », « légumes », « bio » ou « de saison ». Les consommateurs peuvent commander directement sur notre site, par mail ou par téléphone.
Pour Vivéa, la coopérative, c’est cultivons au travers de quatre valeurs
Depuis on y a développé un esprit collaboratif, des valeurs humaines, un modèle économique et technique performant, tout en gardant la protection de l’environnement au cœur de la réflexion.
« Notre coopérative est née de l’initiative de producteurs réunionnais qui regrettaient le manque de systèmes collectifs et solidaires dans leur profession. L’idée de départ était de maitriser nos destinées et de garder la main sur notre stratégie et mise en marché.
Vivéa est une Société Coopérative Agricole qui regroupe 150 producteurs de fruits et légumes sur toute la Réunion. Engagée depuis 1999 dans une démarche solidaire avec ses adhérents, la coopérative Vivéa est la marque d’une production de qualité, respectueuse du territoire réunionnais.
Notre société coopérative a un fonctionnement mixte qui allie le meilleur du monde associatif et économique. On y retrouve une assemblée générale démocratique ou un homme = une voix. Le capital appartient aux producteurs qui co-investissent à son fonctionnement et deviennent donc associé coopérateur. Elle n’achète ou ne vends pas réellement mais la Coopérative mutualise un outil technique et commercial opérationnel et complet. On partage des idées, des valeurs, des compétences, des moyens et on construit l’avenir ensemble ! La coopération n’est pas forcément le mode d’organisation le plus simple, c’est avant tout une question de mentalité et de culture. Heureusement les valeurs de collectif et d’entraide étaient bien ancrées dans le monde agricole Français par rapport à d’autres milieux.
• le professionnalisme: la pratiques et nos savoir-faire,
Vivéa a été créée sur une démarche qualité unique. Nos produits se placent dans une démarche de Protection Biologique Intégrée. Nous mettons en place des systèmes alternatifs pour réduire les pesticides et produits chimiques et même pour nos gammes conventionnelle ou raisonnée nous travaillons à améliorer la qualité des produits et l’impact sur l’environnement. Les producteurs de Vivéa développent de même une gamme de produits certifiés Agri-
• la solidarité : l’esprit de groupe conviviale et coopérative,
Pour conclure, Vivéa regroupe principalement de très petites structures et si nos projets et espoirs ont été rendus possible c’est grâce au collectif ! Dans un monde en crise, le système coopératif est peut-être une solution. On voit qu’il existe des alternatives innovantes, humaines et compétitives dans notre société en quête de sens… Mais sommes-nous prêts à nous engager ? » En consommant les fruits et légumes pays Vivéa, vous choisissez aussi une Ile de la Réunion plus belle et solidaire. D’ailleurs, vous trouverez nos fruits et légumes tous les samedis matin au marché des Coopérateurs sur le site de Pierrefonds de 8H à midi. Au calme dans un espace climatisé, vous pourrez profiter de nos meilleurs produits frais, raisonnés ou BIO. De plus, vous serez au plus près des coopérateurs de Vivéa qui apportent leur production.
• l’éthique : l’engagement de respectueuses des Hommes
• la modernité: la capacité nouvelles attentes.
Vivéa met en avant un modèle filière fruits et légumes avec
Pour Vivéa, la coopérative, c’est avant tout une philosophie, que nous cultivons au travers de quatre valeurs :
- une mise en marché
le professionnalisme : la volonté constante d’améliorer nos pratiques et nos savoir-faire,
- une mise en place adhérents de d’investir
la solidarité : l’esprit de groupe et de partage dans une démarche conviviale et coopérative,
l’éthique : l’engagement de mise en œuvre de bonnes pratiques, respectueuses des Hommes et de l’environnement,
la modernité : la capacité d’innovation pour mieux répondre aux nouvelles attentes.
Les qualités humaines et professionnelles des fondateurs ont été essentielles mais nous aimerions aussi rendre hommage aux collectivités locales, au département, l’OEADOM et l’Europe pour leur accompagnement. Nous disposons d’un bâtiment de 3 000 m2 et d’un équipement nous permettant d’assurer nos objectifs de développement.
Vivéa met en avant un modèle coopératif ambitieux pour la filière fruits et légumes avec : - une mise en marché maitrisée par les producteurs
- une mise en place d’outils structurant permettant aux adhérents de d’investir pour leur avenir
Tous les samedis, la coopérative VIVEA ouvre ses portes au public à travers son marché des Coopérateursavec des fruits et légumes BIO ou issus de l’agriculture raisonnée au grand public
On vous accueille de 8h à 12h sur notre site : 6 CHEMIN BEAURIVAGE, PIERREFONDS - 97410 ST PIERRE
A VENIR DÉCOUVRIR IMPÉRATIVEMENT!
www.vivea.re
Une trentaine de salariés y travaillent dans 4 corps de métier : Le Pole technique qui veille à notre politique de régularité, diversité et qualité. La logistique qui assure la réception, conservation, conditionnement, préparation et livraison. La valorisation qui fidélise le marché, optimise le produit, gère les commandes et qui est un peu notre sentinelle sur le terrain pour toujours mieux répondre aux besoins des consommateurs. Enfin nous avons bien sur l’accompagnement administratif qui, au-delà de la gestion et de la maitrise des flux, gère aussi la redistribution des accompagnements financiers.
Nous disposons également d’un site de réception à Saint Benoit et nous traitons au total un volume de 5 000 tonnes annuelles pour environ 300 clients (détaillants fixe et forains, centrales et grandes surfaces, grossistes et reven-
Basée à Pierrefonds, Vivéa est une Société Coopérative Agricole de fruits et légumes. Elle agit dans l’intérêt des agriculteurs et des consommateurs en développant la Protection Biologique Intégrée (PBI).
La Protection Biologique Intégrée est une méthode alternative pour lutter contre
Le bio, plus qu’une mode est une nécessité pour notre futur, pollution de la planète et effets nocifs des pesticides oblige. Les jeunes agriculteurs s’y mettent volontiers, pour les autres, certains ont eu une prise de conscience, ne serait-ce que pour leur propre santé, d’autres ne sont pas encore convaincus. Avec 30 années de pratiques agricoles derrière lui, J. P. Avril est formel, on remarque que plus on met des produits, plus il faut en mettre, le problème ne fait qu’être compliqué et différé. En fait, dans la nature il y a un équilibre et il faut le respecter, c’est la seule bonne solution. Ma propre fille a accepté de reprendre mon exploitation, uniquement si nous nous tournions vers le bio, cela ne se fait pas en un jour, mais c’est possible, nous sommes des milliers d’agriculteurs à le faire, pour le bien de tous.
• La dénomination “Bois de…” signifie que l’arbre est endémique, tandis qu’un “pied de…“ vient d’ailleurs.
• Certains quartiers tiennent leur nom en raison de la prolifération d’une espèce qui poussait à profusion à une époque (Bois d’Olives, Bois de Nèfles)
• Louis XV faisait venir son café de la Réunion et l’appelait “l’unique Bourbon”
• Le Bourbon pointu est considéré comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, café au monde, mais aussi l’un des plus chers.
Sur les 150 adhérents que compte la coopérative, 10% sont en agriculture biologique et 90% en agriculture raisonnée, ce qui permet une offre collective de plus de 800 tonnes de ce type de produits et place la société en tête de l’offre à la Réunion.
Chouchous, citrouilles, Kakis, tomate, roquette … une grande variété de fruits et légumes provenant de toute l’île sont distribués dans différents circuits (marchés forains, grandes surfaces, paniers bio, magasins bios).
les nuisibles, qui met l’accent sur l’utilisation de méthodes biologiques, notamment grâce à des organismes appelés “ auxiliaires ” qui permettent de contrôler naturellement les populations de ravageurs. Ces organismes auxiliaires sont bien souvent des insectes, mais des champignons ou des bactéries peuvent également être utilisés pour lutter contre les ravageurs. La PBI est plus facile à mettre en œuvre en serre, qui est un environnement contrôlé, mais pas impossible en plein champs ; les résultats risquent
C’est après l’arrivée d’un virus de la tomate en 1997 que cette méthode de lutte a démarré à la Réunion. La FDGOM fut dans un premier temps chargée de travailler sur la production d’auxiliaires, puis Takamka Industries pris le relais. En 2007, Vivéa, basée à Saint-Pierre, et principal acheteur des auxiliaires, s’est associée à Takamaka Industries pour créer La Coccinelle, entreprise qui appartient de nos jours à Vivéa et deux autres coopératives, Terre Bourbon et Fruits de la Réunion.
La gamme d’auxiliaires sera élargie dès 2019. “Nous passerons de 2 à 10 auxiliaires assure Jean-Pierre Avril, président fondateur de Vi -
Ce joli jardin botanique créole est dédié aux plantes et cultures d’aujourd’hui et d’autrefois. Un lieu qui conte l’histoire de l’île à travers ses cultures et où flotte une délicieuse odeur de café.
Le domaine du café Grillé, c’est une histoire de famille qui a débutée en octobre 2003 à Pierrefonds. Il aura fallu presque 8 années au clan Luspot pour transformer ce terrain en une véritable oasis luxuriante. Le visiteur peut découvrir et admirer pas moins de 900 espèces végétales en se promenant sur le parcours en
boucle d’un kilomètre qu’offre le domaine. Jean Michel, le père, un passionné, ne cesse d’en rajouter, pendant que d’autres meurent, c’est la loi de la nature. Afin de préserver les plantes, la terre et la faune qui s’est installée dans le jardin, les Luspot n’utilisent que des biocides quand dame nature a besoin d’un peu d’aide. Chaque zone a sa spécificité, le jardin grand-mère, qui allie plantes des jardins d’autrefois à celles d’aujourd’hui et son sous-bois humide ; le coin des fruitiers où l’on retrouve le latanier, le bilimbi ou encore la vavangue ; la forêt des bois de couleur avec ses bois d’arnette, d’olives ou de benjoin… Vous remonterez le temps à travers des cultures d’autrefois en vous régalant des commentaires de guides passionnés.
Ginette CLAINvéa, nous avons confié à Olivier Fontaine, un jeune ingénieur, la tache de créer “une boîte à outil complète” pour avoir un auxiliaire à chaque nuisible. Aucune nouvelle espèce n’est introduite, nous n’utilisons que des auxiliaires locaux. Pour la pollinisation des tomates, en métropole c’est le bourdon qui est utilisé, ici nous avons lancé l’élevage de “mouches charbon.”
La Coccinelle approvisionne 20 hectares de serres en auxiliaires tout au long de l’année. Pour lutter contre le puceron par exemple, l’Aphidius colemani est utilisé. La femelle dépose un œuf à l’intérieur du puceron, la larve se développe en le dévorant.
d’être moindres vu le manque de contrôle des lâchers, de plus l’adoption d’autres mesures telle l’implantation de barrières végétales est indispensable. Il ne faut pas confondre la PBI et l’Agriculture Biologique qui elle, interdit totalement l’utilisation de produits chimiques. Cependant le Président de Vivéa, Jean-Pierre Avril, assure qu’une fois qu’on se lance dans la PIB, on va en toute logique vers le bio car toute utilisation d’un produit chimique risquerait de ruiner les efforts faits en amont.
150
adhé R e N ts à L a COO pé R ati V e
10 %
s ON t e N ag R i CUL t UR e B i OLO giq U e
90 %
s ON t e N ag R i CUL t UR e R ais ONN ée
Le domaine reçoit en moyenne 30 000 visiteurs par an ; des touristes extérieurs, mais aussi beaucoup de locaux, d’écoles et d’associations. “Les locaux désirent de plus en plus se réapproprier leur histoire“ remarque Laurence Luspot, l’une des gérantes des lieux.
La famille produit deux sortes de cafés sur le domaine, le Café Pointu et le Bourbon Rond, que les visiteurs ont loisir de déguster après la promenade, les plus chanceux pourront même s’en procurer un paquet si la récolte de l’année a été suffisamment bonne pour qu’ils
en soient mis à la vente. À qui n’a pas cette chance (car ces cafés sont excellents), pourra tout de même repartir avec un petit souvenir (naturel) de la boutique du domaine, pourquoi pas du curcuma déshydraté, ou alors une petite huile essentielle de géranium ou de citronnelle.
Ginette CLAINChez nous, vous n’êtes pas qu’un simple étudiant !
OBJECTIFS
OBJECTIFS
Votre passage en 2ème année, dès la 1ère année ! (Chaque année, nos résultats se passent de tout commentaire).
Améliorer la qualité des apprentissages grâce aux neurosciences !
Améliorer la qualité des apprentissages grâce aux neurosciences !
Chez nous, vous n’êtes pas qu’un simple étudiant !
TÉMOIGNAGE D’UN PARENT, LE 20 MAI 2017, AVANT LE CONCOURS
Votre passage en 2ème année, dès la 1ère année ! (Chaque année, nos résultats se passent de tout commentaire).
OBJECTIFS
Votre passage en 2ème année, dès la 1ère année ! (Chaque année, nos résultats se passent de tout commentaire).
Améliorer la qualité des apprentissages grâce aux neurosciences !
Un petit mot pour vous remercier de votre professionnalisme et de votre disponibilité tout au long de cette année éprouvante. Ma fille a pu tenir le coup et donner le meilleur d’elle-même et accepter les sacrifices qui vont avec la réussite grâce à sa persévérance et détermination, au soutien de la famille et aussi grâce à vous qui avez toujours été présents pour la conseiller, l'aider, l’encourager. Longue vie au Serment D'Hippocrate !! ( L.B )
‘‘ A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve.Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité’’ (KG)
« A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve. Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité ». (KG)
Nous tenions à vous remercier d’avoir encouragé et soutenue notre fille durant cette année. Nous remercions également toute l’équipe pédagogique qui s’est investie pleinement pour la réussite de nos enfants. Encore 1000 mercis à vous et belle continuation ( C.P )
28 E, avenue Marcel Hoarau - 97490 Sainte-Clotilde 02 62 37 19 97 • 06 92 67 86 47
‘‘ A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve. Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité’’ (KG)
TÉMOIGNAGE D’UN PARENT, LE 20 MAI 2017, AVANT LE CONCOURS
« A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve. Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité ». (KG)
secretariat.prepamedecine@orange.fr www.serment-hippocrate.com
PRÉPA MÉDECINE RÉUNION
LE SERMENT D’HIPPOCRATE
‘‘ A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve.Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité’’ (KG)
« A l’aube de la dernière ligne droite, je tenais à vous remercier pour l’année qui vient de s’écouler. Quel que soit le résultat et même si le parcours a été difficile, vous avez fait preuve d’un très grand professionnalisme et d’une grande rigueur dans l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de l’enseignement mais également de la dimension psychologique et du soutien dont vous faites preuve. Vous mettez tout en œuvre pour que les étudiants puissent accéder à des cours de qualité et vous veillez à ce qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. J’espère avoir le plaisir de vous remercier de vives voix et soyez certains que nous vous recommanderons aussi souvent que possible. Ce fut un plaisir de voir mon fils travailler dans un bel environnement avec un personnel de grande qualité ». (KG)
Les TAAF, Terres Australes et Antarctiques Françaises, tout le monde en a plus ou moins entendu parler. Mais sait-on que cette collectivité a son siège administratif à Saint-Pierre et que ces activités s’inscrivent aussi dans les axes, économiques, éducatifs et culturels de la ville?
En termes d’emploi, le siège administratif des TAAF fait travailler 50 personnes. Mais ce sont plus 150 personnes aux statuts et aux missions diverses qui composent» la colonne vertébrale de la collectivité, et qui opèrent dans les territoires» (14 fonctionnaires, 79 contractuels, 55 militaires, 18 VSC, et 3 apprentis). Cette pluralité de statuts fait l’ori-
ginalité de cette préfecture qui a aussi des missions originales par rapport aux autres collectivités. Les territoires accueillent selon les bases de 50 à 100 personnes (scientifiques et personnels techniques) pour des séjours de 6 mois à un an. Des garnisons militaires, des météorologues et des scientifiques fonds de court séjour sur les îles Eparses.
La collectivité entretient depuis de nombreuses années un partenariat fort avec l’éducation nationale sur différents projets menés notamment avec des lycéens de Saint-Pierre. Ainsi deux étudiants de l’école maritime de la Réunion ont pu participer à la campagne POKER IV. Un formidable voyage pour ces deux étudiants qui se
préparent au métier de marin. La collectivité participe aux journées du patrimoine en ouvrant ses bureaux et la résidence du préfet au public . On peut visiter avec un guide conférencier , les jardins, la varangue et le rez-de-chaussée de la maison Orré, et se pencher sur l’histoire de cette belle demeure.
Le siège principal de l’administration des TAAF est installé à Saint-Pierre, près de la rivière D’Abord, quartier historique du peuplement de SaintPierre . Les TAAF disposent aussi d’une antenne à Paris.
Les TAAF comprennent cinq districts géographiquement éloignés et de natures différentes: l’archipel de Cro-
zet, celui des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la Terre Adélie ainsi que les îles Eparses ( Tromelin, l’archipel des Glorieuses, Juan de Nova, Bassas Da India et Europa). Les TAAF sont placées sous l’autorité d’un préfet . Il est à la fois le représentant de l’État et le responsable de la collectivité. Il est représenté dans chacun
Les missions de cette collectivité sont multiples : développer une pêche durable, ravitailler les districts, protéger la nature et l’environnement sur son territoire, soutenir la recherche scientifique valoriser le patrimoine historique, promouvoir les territoires et leurs activités. «Les TAAF constituent des observatoires de l’environnement reconnus à l’échelle mondiale.» Depuis le 3 octobre 2006 le préfet des TAAF
est également gestionnaire de la réserve nationale des terres australes françaises. Les TAAF représentent la réserve naturelle la plus importante de la France. Les districts représentent une surface terrestre de 7829 km² et une zone économique exclusive de 2,3 millions de km2, soit 22 % de la surface totale des eaux sous juridiction française. Ces territoires constituent des sanctuaires pour la faune et la flore. En
des districts par un chef de district. Depuis la création des TAAF en 1955, 17 préfets se sont succédés à la tête à leur tête. La dernière en date était Mme Cécile Pozzo Di Borgo qui est partie depuis quelques mois . Son remplaçant n’a pas encore été désigné. C’est Mme Christine Geoffroy , secrétaire générale qui assure la suppléance.
1996, le comité de l’environnement polaire a recommandé une mise sous protection des trois archipel austraux par la création d’une réserve naturelle terrestre et marine.
Une réserve riche de par sa biodiversité et qu’il convient de protéger. Cette protection deviendrait plus forte par l’inscription de ces territoires au patrimoine mondial de l’Unesco. Un souhait très fort de la part de la collectivité.
Pour gérer ces territoires très étendus, et permettre la vie sur les bases dans les meilleures conditions , l’administration des TAAF doit mettre en place une chaîne logistique complexe, indissociable de l’affirmation de la présence française. Pour cela, elle dispose de différents moyens de transport et de frets. Outre le Marion Dufresne, navire polyvalent, l’Astrolabe navire brise-glace, elle possède deux embarcations légères, l’Aventure II, un bateau à fond plat, et le Commerson, zodiac acquis par la réserve naturelle nationale en 2014. Les TAAF peuvent compter sur le soutien logistique des FAZOI pour les liaisons aériennes.
Les districts sont ravitaillés par mer au départ de la Réunion avec le bateau Marion Dufresne, ou par avion militaire pour les îles Eparses , par l’Astrolabe au départ de l’Australie pour le district antarctique de Terre Adélie.
L e préfet des TAAF réside dans la maison Orré, une bâtisse de pur style créole, située au centre-ville de Saint-Pierre, rue désiré Barquisseau . Construite semble-t-il dans les années 1830 par Hippolyte Le Bidan, la maison fut la propriété de Jean-Baptiste Paul Hibon avant d’être occupée par les sœurs Orré à partir de 1939. La maison était à l’abandon lorsque en 2005, la collectivité des TAAF, à la recherche d’une résidence pour le préfet, signe un bail emphytéotique avec la mairie de Saint-Pierre pour l’occupation de cette maison. Celle-ci est rénovée et réhabilitée de 2006 à 2007, en tenant compte de la forte valeur patrimoniale
de cette maison inscrite au titre des monuments historiques depuis octobre 1998.
On accède à la maison qui se situe en surplomb de la rue, par un grand portail en fer forgé imposant, qui donne accès au jardin, à la française, par lequel on accède après plusieurs marches en basalte.
L’organisation de la maison, tout comme celui du jardin est symétrique. La grande façade écran cache un corps de logis beaucoup plus petit modeste à l’arrière. «Imposante par son volume, cette maison bleue dégage une forte impression de mise en scène, de théâtralité unique à Saint Pierre.
Dans une petite maison bleue, entourée d’un jardin luxuriant où une multitude de plantes se disputent une place au soleil, vit Mme Smith Marie-Nella, 80 ans, dit Nella, qui a vu son quartier évoluer au fil du temps et son mode de vie changer.
Dans sa maison située dans le quartier “Assise les Hauts”, à la Ravine des Cabris, à l’angle des chemins Lenormand et Dumesnil, Nella a créé une véritable caverne d’Ali Baba. On y trouve dans le salon qui fait aussi salle à manger, cuisine et de l’autre côté chambre à l’occasion, des photos de famille en rangs serrés sur les murs, sur la table, des poupées sur les étagères, des jouets de toutes sortes. Il faut dire que Nella a exercé le métier d’assistante maternelle pendant de longues années.
Lorsque ses petits-enfants
Quand le voisin est décédé, Nella s’est retrouvée toute seule dans le quartier.
M. Rapeau qui n’avait pas d’enfants, avait légué ses terres à un commerçant de la Ravine des Cabris. Puis un promoteur a revendu le terrain en différents lots. Le quartier a vu arriver de nouveaux habitants. Le bâtiment de la mairie a été agrandi et construit en dur.
Les terrains alentours ont été défrichés. La culture de la canne a remplacé celle des cultures vivrières. Les chemins ont été goudronnés. Avec l’arrivée des bus, des voitures, les déplacements ont été facilités. Mais cela a entraîné le déclin des petits commerçants qui ont commencé à perdre leurs
et ceux des enfants qu’elle a gardés, viennent chez elle, ils trouvent de quoi s’amuser. Dans les autres pièces, sous la véranda, c’est une profusion de plantes vertes, de fleurs, qui se mêlent aux objets du quotidien, la vaisselle, les marmites etc. La mamie fait encore parfois sa cuisine au feu de bois. La chambre d’amis, c’est presque que la hotte du Père Noël avec de nombreux jouets qui s’y accumulent !
La vie n’a pas toujours été facile pour cette mamie. Ainée d’une fratrie de 5 enfants, elle n’était pas aimée de son “Ti-
père”, le deuxième mari de sa mère. Elle a préféré allait vivre chez sa grand-mère.
Elle n’a jamais eu de cadeaux quand elle était jeune. Ce qui explique sans doute son penchant à accumuler toutes sortes d’objets. Ensuite, la vie avec son mari, un homme irascible, qui était souvent absent, n’a pas été non plus un grand roman d’amour ! Elle était obligée, dit-elle, de cacher ses affaires,
même sa machine à coudre ! Pour nourrir ses sept enfants, Nella faisait de la couture, de l’élevage de porcs. Puis, elle a travaillé comme femme de ménage pendant 10 ans, et enfin assistante maternelle à partir de 1977. Elle s’est occupée des enfants que la Ddass lui confiait, 14 ans en tout.
Elle devait se débrouiller toute seule. Elle a beaucoup souffert dit-elle et ne voulait pas que ces enfants souffrent à leur tour. Nella a 22 petitsenfants et à peu près 30 arrière-petits-enfants.
Gabrielle THÉTIOTclients. Et récemment, l’ouverture d’une grande surface a accéléré ce déclin.
La petite épicerie Ah-Voune a été reprise il ya 15 ans par un jeune couple, Marie-Paule et Alexis. “C’est de plus en plus difficile” dit la commerçante. Les choses ont changé, mais en moins bien pour nous ! Les terrains autrefois en friches dans le centre du quartier, se sont couverts de nombreuses cités qui ont poussé comme des champignons à partir des années 1990. Fini la tranquillité d’avant ! Pour autant, Nella, qui accumule des objets de toutes sortes dans sa petite maison bleue, ne se plaint pas de ce changement. Elle continue à mener une vie simple.
“On n’avait pas l’eau courante dit Nella. On allait chercher l’eau à une petite fontaine dans le fond de quartier Bélier. On a eu l’eau courante il y a à peu près 60 ans. Pour avoir un médecin il fallait aller à SaintPierre. La vie semblait difficile mais c’était plus simple. On ne se tracassait pas trop. On mangeait ce que l’on avait. On cuisait
nos repas avec de la graisse de cochon. On était pauvre mais on était content de sa vie. On ne se plaignait pas du moment qu’on avait de quoi se nourrir. La mamie n’a connu le riz que quand elle avait 18 ans!
“Avant on ne connaissait pas encore la télé et donc on occupait nos soirées à trier les haricots, le maïs. On mangeait
du maïs vert, du maïs grillé, du maïs en sosso. Et avec le coton maïs on lavait le linge.
Le monde n’était pas aussi malade que maintenant car on mangeait des produits naturels que l’on avait cultivés dans nos champs. On utilisait beaucoup d’herbes pour se laver, pour se soigner et pour se nourrir. On allait acheter du bon pain, des macatias chez les demoiselles Mano. On mangeait souvent du pain rassis mais on était content. En somme, on était pauvre et heureux! On n’avait pas de chaussures. Les seules qu’on mettait c’étaient les “garonnes” (genre de tennis) quand on faisait sa communion! On portait des robes en rabane. D’autres ont même porté des robes en goni. On avait une seule robe pour les jours de fête. Aujourd’hui, on en a plus qu’il n’en faut pour s’habiller!
• Cette maison, aujourd’hui en bois sous tôle était autrefois une petite case en paille de vétiver et de feuilles de canne, avec seulement deux petites chambres, et pour matelas des paillasses en gonis. Tout autour, s’étendaient des champs de maïs, de patates douces , de tabac, de manioc, de latanier, et la forêt. Dans ce coin, Nella n’avait qu’un voisin, M.Rapeau dont la femme était sage-femme. Au centre du village, se trouvaient une petite case qui faisait office de mairie annexe, et l’église. Celle-ci a souffert du cyclone de 1948. on se dépLaçait à pied sUr des chemins en terre Après ,elle n’a pas été reconstruite tout à fait comme avant, dit Nella. Elle faisait ses courses dans une petite boutique chinoise, la boutique AhVoune.
En ce temps-là, on se déplaçait à pied sur des chemins en terre, poussiéreux, ou boueux, selon la saison! Nella ne sait plus trop à quel moment le bus est arrivé dans son quartier. Dans sa jeunesse, elle faisait tout à pied, pour aller à Pont d’Yves, à la Salette, à Pierrefonds où elle travaillait dans les champs de haricots. Elle se levait à trois heures du matin pour arriver à l’heure à son travail. Et tout ça pour un franc CFA par jour.
Les personnes âgées à Saint-Pierre représentent à peu près 12 % de la population et un certain nombre sont adhérents de club de troisième jeun esse. Accompagner ces associations dans leurs activités est un des axes de la politique de la ville et du CCAS en faveur des personnes âgées. G.T
La commune fait beaucoup pour les personnes âgées expliquent Mme Rouvrais, vice-présidente et M. Lombardie, directeur du CCAS. La politique en faveur des seniors s’appuie sur deux piliers.
1) Les clubs de troisième âge que la ville accompagne notamment en en leur octroyant une subvention de 2500 € et en leur proposant différentes activités comme la prévention au bien vieillir, des manifestations comme les rencontres du Bel âge qui permettent aux seniors de rencontrer les acteurs de la prévention, de s’informer sur des questions qui leur sont propres .
2) Les actions d’accompagnement et d’assistance aux personnes âgées, aux personnes fragilisées en perte d’autonomie.
Les cLubs de troisièMe âge participent au Maintien du Lien sociaL
La ville compte 12 clubs de troisième jeunesse qui permettent aux personnes âgées de se rencontrer, de participer à différentes activités telles que la danse, les jeux de société, les sorties dans l’île et les voyages à l’extérieur.
En partenariat avec différents organismes comme la CGSS , le GIE vieillissement actif, différents ateliers (informatiques, sportifs, de bricolage, de bienêtre, etc.) sont proposés aux membres des associations.
Au club Les Mamies belles, présidé par M. Cadet et animé par Amélie Sinacoindé, (élue municipale, responsable des associations), les 82 adhérents ont droit régulièrement à diverses activités. Le lundi et le jeudi après-midi, ils se réunissent pour de jeux de société. Régulièrement des ateliers socio-esthétiques avec soin pour les mains et massage sont proposés. Les adhérents s’active à l’atelier “Répar ali” qui consiste à apprendre à réparer des petits appareils du quotidien.
Le mardi matin c’est L’atelier d’informatique, le jeudi ma-
tin , c’est un cours pour bien vieillir avec un animateur du GIE vieillissement actif.
Mais les sorties sont parfois freinées par le manque de moyens de transport, même si le CCAS donne un bus par an, à la demande. En fin d’année le club offre un repas à ses adhérents. Un voyage en Thaïlande est programmé pour juin 2019.
Les adhérentes rencontrées ce jour-là, disent être très contentes des ateliers qui leur sont proposés. Ce sont
La doyenne Mme Thérèse Palma, 93 ans, a eu un grand malheur l’année dernière: sa maison a pris feu. Heureusement dit-elle que les voisins étaient là pour l’aider. Alors qu’elle faisait sa prière, d’une bougie allumée qui était tombée a mis le feu.
Palma n’a pas eu une vie facile. Née à Saint-Denis, elle a vécu longtemps dans la mi-
sère et la solitude, ses frères et sœurs sont morts jeunes. Son mari Joseph, qui travaillait aux chemins de fer était souvent absent. Pour gagner sa vie elle a d’abord travaillé comme bazardière puis, elle a vendu des bonbons fondants qu’elle fabriquait. Le couple a vécu en France pendant cinq ans. Mais son mari n’a pas pu s’habituer à la vie métropolitaine et ils sont
revenus à la Réunion. Le couple a eu 14 enfants, qui lui ont donné 24 petits-enfants et six arrière-petits-enfants.
Veuve depuis 26 ans, Mme Palma vit seule et touche une petite retraite de 765 €. “Quand on a tiré le loyer, les redevances diverses, il ne reste plus grand-chose” ! Heureusement qu’elle a le chèque santé dit-elle car avec santé chancelante,
des moments qui permettent de rompre l’isolement et d’oublier un peu les soucis quotidiens. “ La vie n’est pas toujours facile avec les petites retraites que l’on a, disent certaines”. Brunéa qui a travaillé à la CCIR touche 800 € de pension de retraite. Suzette gagne un peu moins et il faut faire très attention dit-elle pour arriver à payer toutes les dépenses.
On fait avec! on ne se plaint pas. Il y en a qui ont moins que nous. Mais les fins d’année sont difficiles avec les cadeaux qu’il faut prévoir pour les petits-enfants.”
La ville qui dispose d’une autorisation spéciale pour travailler sur des actions en faveur des personnes en perte d’autonomie à domicile, a mis en place le SAAD avec plusieurs services
vail pour l’équipement des logements en salles de bains et sur le cheminement dans la maison pour les personnes âgées handicapées. Concernant ces dernières, un système de transport “HandiTrans” facilite leurs déplacements.
* Développer l’habitat intermédiaire pour les seniors est un des projets de la ville. La 1ère construite c’est la résidence les Tournesols qui comprend divers espaces pour faciliter la vie quotidienne des seniors locataires. Les résidents peuvent donc faire des activites sans sortir à l’extérieur, un extérieur facilement accessible puisse que la résidence se trouve au centre-ville. La ville est la première à développer ce mode d’habitat pour seniors autonomes avec un tel plateau technique de services. L’objectif est de permettre aux personnes âgées de vieillir dans de bonnes conditions. Pour cette résidence il y a une forte liste d’attente.
chantiers ont été réalisés, de 2014 à 2017, par la main d’œuvre sociale du ccas , dont 30 en installations sanitaires pour les personnes âgées de plus de 60 ans.
* Le portage de repas installé depuis 20 ans et qui concerne 125 repas par jour. Le CCAS de Saint-Pierre fut le premier dans l’île à proposer ce service.
elle a le diabète et a subi il y a quelques temps une grosse opération chirurgicale, elle ne pourrait pas s’en sortir. Pour ses 60 ans, elle s’est étonnée d’être encore en vie! Elle n’a pas fait de fête. Elle a juste brûlé une bougie à l’église du Bon Pasteur à Saint-Pierre. Elle est encore plus étonnée d’avoir aujourd’hui 93 ans malgré la vie de misère qu’elle a passée !
* L’accompagnement sur télé assistance à domicile qui touche à peu près 100 personnes. Le CCAS cotise pour les personnes âgées à hauteur de 60 000 € par an. Avec l’effritement de la solidarité familiale, il est important d’aider ces personnes dit M. Lombardie. Cette télé assistance qui se base sur un système de bip SOS, va se moderniser et permettre de couvrir un périmètre plus large.
*Aménagement des maisons avec adaptation du logement à la mobilité de la personne âgée. La ville a décidé de faire un gros tra-
Le CCAS travaille aussi avec un groupe de recherches pour doter les appartements de capteurs sensoriels qui permettront de mesurer l’évolution de la fragilité des personnes âgées, par leurs déplacements dans l’appartement.
“
On pourra mesurer aussi l’évolution de leur mobilité et par conséquent leur perte d’autonomie. Ce projet qui est étudié avec le professeur Pierre Vidal sera une expérience unique en France ”, confie M. Lombardie .
Pour son action dans le domaine social et en particulier en faveur des personnes âgées, le CCAS a reçu trophées comme le trophée 2017 des H d’or. (H pour handicapés) et en 2011 un prix national de l’innovation sociale.
AN74C2 Bulletin d’abonnement
Du lundi au dimanche pour seulement 30 € par mois pendant 1 an (soit une économie de 17 %).
Du lundi au dimanche pour 6 mois à 33 € par mois.
Je préfère régler mon abonnement en une fois par chèque à l’ordre du Quotidien soit 360 € pour 1 an ou 198 € pour 6 mois.
(indispensable pour votre accès numérique) :
Code d’accès : .......................Bâtiment : ............................ N° de boite aux lettres : .......................................................................
Nom sur la boite aux lettres (si différent) : .........................................................................................................................................
Autres informations .............................................................................................................................................................................. À retourner sous enveloppe affranchie à l’adresse suivante Le Quotidien - Service Abonnements - 1, rue Lislet Geoffroy - 97490 Sainte-Clotilde.
Prélèvement récurrent
Désignation du Créancier : LE QUOTIDIEN - 1 Rue Lislet-Geoffroy BP 97712 - 97804 St Denis Cedex IDENTIFIANT Créancier SEPA (I.C.S) : FR74ZZZ517822 R.C.S. Saint Denis 393 614 029
Fait à le / / 2 0
N’oubliez pas de signer et de joindre un RIB comportant les mentions BIC-IBAN.
Signature :
du Quotidien. Vous bénéficiez du droit d’être remboursé par votre banque selon les conditions décrites dans la convention que vous avez passé avec elle. Toute demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte.
NB : vos droits concernant le présent mandat de prélèvement SEPA sont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque.
Offre réservée aux particuliers, nouveaux abonnés résidants à La Réunion dans une zone accessible par nos porteurs. Dans le cas contraire, Le Quotidien vous sera livré par La Poste aux heures de distribution du courrier (pas d’envoi en dehors de La Réunion). A l’issue des 6 ou
12 prélèvements, votre abonnement sera automatiquement reconduit sauf avis contraire de votre part. Conformément à la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, nous vous informons que les renseignements communiqués sont indispensables au traitement de votre commande et que vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, veuillez-vous adresser au service Abonnements du Quotidien – 1 rue Lislet Geoffroy - 97490 Sainte-Clotilde ou par mail à abonnements@lequotidien.re ou au 0262 92 15 14. - RCS Saint-Denis 393 614 029.
*Économie réalisée par rapport au prix de vente au numéro pendant 1 an. www.lequotidien.re
*Sur la base d’un abonnement d’un an du Lundi au dimanche / 361 numéros.
