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Le CACTR
Un club cinquantenaire qui bouge plus que jamais !
H O mme aSS i ST an T
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Il faut avoir du chien
Pour entraîner les chiens au mordant, il faut des “hommes assistants” (anciennement hommes d’attaque), ce sont ces gars, un peu fous, passionnés, habillés de leurs énormes costumes de protection, sur lesquels les chiens foncent avec plaisir et ardeur. Au CACTR ils sont 10 à accepter de subir les assauts des 32 chiens inscrits dans la discipline durant les entraînements, dont François Dinot qui lui, peut participer aux concours. Oui, il faut vraiment être passionné pour faire ce “job” et prendre avec dérision les chocs, bleus et égratignures, voire, morsures (accidentelles) que ces boules de poils débordantes d’énergie laissent malgré les protections.
Le Cercle des Amateurs du Chien De Travail de Saint-Pierre (CACTR) accueille des chiens et leurs propriétaires depuis 1967. Un club actif, avec des hommes et des animaux impliqués et qui ne compte pas moins d’une dizaine d’assistants pour la discipline “Ring”.
Le CACTR est le premier club canin créé dans l’île, rares sont les Saint-Pierrois qui n’en n’ont pas découvert l’existence, ne serait-ce qu’au cours d’une promenade sur le site de la Pointe du Diable. 175 adhérents fréquentent le club avec leurs chiens dans l’une des disciplines proposées (Ecole des chiots, Education canine, Obéissance, Agility, Ring).
Tous les chiens sont acceptés, du “Royal Bourbon ” au pure race, cependant pour le


Ring, certains critères sont exigés. Chacun, guidé par les moniteurs du club peut trouver la discipline qui convient, selon son chien et ce qu’il désire en tant que maître (concours, travail, compagnie…).
Le club est aussi un lieu d’échanges, on y trouve des gens de tous âges et de toutes situations. Au cours de ses 51 annnées d’existence, la culture du partage, de l’entre-aide et du savoir-faire se sont développés et la répu - tation du club n’est plus à faire. Le Président actuel, Didier Pothin, le Vice-Président, Daniel Kochmann, ainsi que l’équipe des encadrants entretiennent cette dynamique.
Daniel K. note que “le club s’illustre régulièrement lors des concours ; sur la dernière saison, entre autres résultats, 3 chiens ont été finalistes en championnat de France Agility et 10 chiens classés excellents en Ring.”
Ginette CLAIN
FOOTBall : Canda, Un pilier d U FOOT Sain T - p ierr O i S
Cette discipline est inspirée du monde équestre. Les chiens apprennent à réaliser un parcours semé d’obstacles dans un délai le plus bref possible. On peut pratiquer l’agility uniquement par plaisir ou aussi dans l’optique de participer à des concours.
l e rI ng
Cette discipline parfois controversée, n’est pas faite pour former un chien d’attaque, bien au contraire, elle vise plutôt à apprendre au chien quand ne pas et quand arrêter de mordre. David Hein et François Dinot sont en osmose sur le sujet, “le Malinois est la race la plus enregistrée, mais ce type de chien doit être canalisé et c’est l’un des buts ; de plus, le chien doit aussi acquérir toutes les phases de l’obéissance. Le Ring est un concours phare et demande beaucoup d’aptitude et d’énergie aussi bien de la part du maître que du chien. Si on n’est pas prêt à tout donner, ce n’est pas la peine de prendre un tel animal.” Il est vrai que le malinois est à la “mode”, mais il est hélas aussi en passe de devenir le chien le plus abandonné par des maîtres qui n’arrivent pas, et/ou ne prennent pas le temps de s’occuper d’eux.
À Saint-Pierre, le foot à sa place, Patrick Candassamy, homme d’affaire aguerri, en est l’un des piliers. G.C
Gardien de but réputé dans les années 80, Patrick Candassamy, dit Canda, a commencé sa carrière de footballeur dès l’âge de 17 ans. Vite repéré par les dirigeants nationaux, il fut le premier joueur réunionnais à évoluer en tant que pro en deuxième division au Havre. “Mais, ce n’était pas facile à l’époque pour un “ti créol”, confiet-il, l’éloignement, le froid, l’isolement, je n’ai pas tenu longtemps, je suis revenu dans l’île et je me suis retrouvé capitaine de la sélection de la Réunion à 20 ans. J’ai arrêté le foot à 33 ans et j’ai eu l’opportunité de me lancer dans les affaires immobilières. J’ai acheté un terrain familial et j’y ai fait construire mon premier lotissement à Basse Terre ; de là tout c’est enchaîné. J’ai été Président de la Saint-Pierroise quelques années, puis j’ai accepté d’aider le club de la Ravine des Cabris “La Capricorne”. Avec son nouveau Président, Monsieur Suzanne, qui a eu une volonté formidable pour remonter ce club et aider les jeunes du quartier, nous avons obtenu de bons résultats. Les jeunes de ce quartier sont vraiment attachants et quand ils sentent qu’on s’occupe d’eux, qu’on a envie qu’ils réussissent, ils se donnent. Nous essayons de tout faire pour eux, deux groupes ont pu voyager l’année dernière et des sponsors nous suivent, parfois avec des choses toutes simples tels des dons de fruits, mais qui font tant de bien après un entraînement. Les adhérents sont tout aussi attentionnés envers nous.
Ça fleure le changement
Patrick Candassamy s’est aussi taillé une solide réputation dans le monde de l’immobilier, mais le sexagénaire aspire à présent à sortir des sentiers battus, de sa zone de confort.
“Je suis lassé par certaines règles, dit-il avec insistance, j’ai envie de participer à l’aménagement de notre territoire, mais avec une autre vision, prendre le temps d’une véritable réflexion qui aboutirait à des logements et des aménagements de la ville qui aideraient les gens à être plus épanouis.
Ce qui m’agace c’est que les politiques n’écoutent que peu les gens de terrain et les lobbies essaient d’avoir mainmise sur tout, c’est un comble que des investisseurs locaux puissent avoir tant de mal à réaliser des choses. Les Saint-Pierrois devraient se battre contre ça, nous avons tous quelque-chose à apporter, c’est difficile, mais on peut y arriver.”
Un l’IMMense Pôle de loIsIrs
Canda se bat tant et si bien, qu’il a été associé au projet de l’immense Pôle de Loisirs indoor dont le promoteur est Ocidim (filiale de Vinci), pour le volet commercialisation et gestion locative. Le complexe devrait commencer à sortir de terre dès la fin 2019, sur une surface de 24 700m2 à Pierrefonds et compterait 25 activités différentes.





méo : culture bombe
Méo est un artiste Saint-Pierrois, reconnu de ses pairs et apprécié des réunionnais, qui s’exprime à l’aide de bombes de peinture. La bombe traduit instantanément son ressenti du moment et aboutit à des œuvres vivantes. G.C les débuts du tag