FFL Bulletin n°73 - JML 2023

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°73 JANVIER 2023 (+352)44 66 06-1 info@ffl.lu www.ffl.lu 204, route d’Arlon L-8010 Strassen SI ELLE NE BAISSE PAS LES BRAS, NOUS NON PLUS !

SOMMAIRE

4/5 Et si la faim justifiait les moyens ?

6/7 Le combat contre la lèpre continue.

8/9 Personne ne devrait mourir d'une maladie que l'on peut guérir.

10 De la chirurgie spécialisée au coeur de la RDC.

12 Les temps forts 2022 / Agenda 2023.

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« Parce que chaque donateur a le droit de savoir comment est dépensé son argent et s’il est bien géré. »

BUREAU PERMANENT

Conny Reichling, Laila Agouni, Lara Beauguerlange, Clémentine Gloire, Naristé Grün-Sonunbekova, Fabian Martin, Gregory Monaco et Liz Hof

CONSEIL D’ADMINISTRATION (de gauche à droite)

M. Jean Hilger (Président), M. Jean-Luc Pauly, Mme Marie-Thérèse Ney, M. Jean Smit, M. Georges Keipes, M. Julio Nerin (Vice-Président), Mme Anne Majerus, Mme Brigitte BontempsLoschetter et M. Paul-Marie Majerus.

IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

Cette petite fille est très chou. C’est bien la première impression de ceux qui voient l’image de cette fille dévouée à réparer une fissure du bitume.

Certains y voient l’inutilité de l’action humaine à vouloir s’occuper des grands problèmes de ce monde. D’autres la recherche d’émotions pour ensuite demander des sous pour une cause.

Pour ma part, c’est de la pure admiration ! Cette petite fille a un projet qui est plus grand que son expérience, son expertise, plus prenant que son quotidien et elle l’accomplit avec toute sa détermination. Le bonheur !

Je me souhaite, je nous souhaite à tous, un dessein plus grand que celui de survivre à une semaine de travail dense, de terminer une série captivante ou un autre défi du quotidien.

Vérifions si la fondation peut se mesurer à cette petite fille et si elle s’est, elle aussi, engagée dans de grands desseins qui dépassaient ces moyens.

La fondation s’était engagée dans la lutte contre la lèpre, un dessein énorme à l’époque : pas de médicaments, malades condamnés à pourrir vivants séparés de la société. Aujourd’hui 60 ans après cette maladie n’est plus en expansion. Elle continue d’exister mais elle est traitable.

Et toc ! Un premier sparadrap qui tient ! Et il ne tient pas parce que c’était très facile !

La lèpre, tout comme l’Ulcère de Buruli ou le pian, qui font désormais parti des maladies visées par la fondation, appartient aux maladies tropicales négligées, ou encore plus clairement, aux maladies pour lesquelles il n’y a pas d’argent parce que les patients sont ne sont pas solvables.

Pour arriver à contenir la lèpre il fallait la détermination de cette petite fille qui ne baisse pas les bras.

Dans ce bulletin nous vous parlons de bien d’autres grands projets qui engagent notre conscience : la malnutrition et les problèmes de formation de jeunes au Benin, les maladies tropicales négligées en Guinée, la chirurgie spécialisée au Congo, la situation de santé dans un pays meurtri par la guerre, la République centre africaine.

J’espère que ce petit chou vous a inspiré à attaquer avec détermination des projets qui semblent nous dépasser. Sans baisser les bras, comme nous.

“EDITO

ET SI LA FAIM JUSTIFIAIT LES MOYENS ?

La malnutrition existe bel et bien au Luxembourg. Citons entre autres responsables les sucreries, les repas rapides et le système scolaire surveille ce phénomène tout autant que nos médecins.

Pourtant l’amplitude du phénomène de malnutrition n’est en rien comparable avec la situation au Benin où 45% des décès d’enfants de moins de 5 ans meurent parce qu’ils sont mal nourris.

Au Bénin, la malnutrition demeure le plus grand facteur de risque de mortalité chez les jeunes enfants. A ce risque s’ajoutent ceux liés au retard de croissance et de développement en raison d'un manque chronique de nutriments essentiels. Plus d’un tiers des enfants âgés de moins de cinq ans présentent un retard de croissance.

Et pourtant quel contraste! Le Bénin, subtropical, est un pays fertile. Il fait chaud et humide : tout pousse et fleurit. Ce n’est donc pas un problème de disponibilité de nourriture qui cause la malnutrition, mais la pauvreté des ménages et le manque d’information nutritionnelle de la population.

Alors on pourrait disserter longuement sur l’origine de ce problème de santé publique qui est en contradiction, comme ici, avec l’offre alimentaire variée, ou bien on peut agir

La Fondation Follereau, au travers de ses partenaires béninois, agit dans le sud du pays et notamment dans les communes de Toffo So Ava et Savalou à son niveau :

• En sensibilisant et informant + de 3000 personnes sur les besoins nutritionnels des enfants ;

• En prenant en charge + de 750 enfants souffrant de malnutrition, dépistés lors des séances de sensibilisation ;

• En appuyant dès qu’elle le peut la création d’activités génératrices de revenus pour briser le cercle de la pauvreté.

En 2023, face aux nombreux besoins relevés par les partenaires de terrain, la FFL a décidé d’intensifier son appui pour lutter contre la malnutrition.

Le montant alloué à cette problématique a été doublé et atteindra cette année 58.541€.

*
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Au Bénin, 45% des décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus à la malnutrition.
*Unicef 2021

Comment sont pris en charge les enfants souffrant de malnutrition ?

• Les « MAM » - Enfants souffrant de malnutrition aigüe modérée :

Ces enfants sont soignés à domicile, grâce à un plan alimentaire et un traitement adapté à leur bilan de santé. Un suivi très régulier est assuré par les équipes du projet pour s’assurer de leur évolution.

• Les « MAS » - Enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère :

Il s’agit ici d’urgences vitales. Les enfants sont pris en charge au sein du centre de récupération nutrionnel. Il est nécessaire de réalimenter les enfants progressivement, de traiter les pathologies connexes dont ils souffrent généralement et de suivre constamment leurs paramètres pour s’assurer de leur récupération. La durée moyenne d’un séjour au centre est de 6 semaines. Un suivi à distance est ensuite mis en place.

NOUS SOUTENIR

Témoignage

Pour un parent, il n’y a rien de pire que d’assister impuissant à la dégradation de la santé de son enfant.

« Je suis très heureuse et reconnaissante pour l’appui fourni. Nous sommes venus avec notre enfant au centre car nous ne pouvions pas supporter le coût des médicaments et son état s’aggravait. Grâce au traitement et à l’apport en farines enrichies, notre enfant a retrouvé la santé. Je remercie vraiment, maintenant elle va mieux. »

Angèle, mère de Elisabeth, prise en charge au centre de Toffo

Vous souhaitez contribuer à ces actions à votre échelle ?

76€ permettent la prise en charge nutritionnelle et médicamenteuse d’un enfant au centre de récupération nutritionnelle

27€ prennent en charge un enfant souffrant de MAM à domicile

IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

Mentionner "Malnutrition Bénin"

B J C E M S A N T E E L U L L L U 3 8 0 0 1 9 1 1 0 0 2 0 8 1 3 0 0 0 F O N L D A T I O N F O L L E R E A U 2 0 4 R o A u t T e d ‘ l o n r R S S E N 2 3 0 2 A 8 0 1 0 S - 5 -
Le saviez-vous ?
OU

LA LÈPRE EST CONTENUE, ET MAINTENANT ?

Il est difficile, dans les pays du nord, de concevoir les dégâts que peuvent causer certaines maladies de peau que nous connaissons généralement mal, ou peu. Ou bien que nous avons oublié, à l’instar de la lèpre.

Pourtant la réalité c'est toujours des chairs nécrosées, des visages ou des membres déformés, mutilés, pour les enfants, les femmes et les hommes atteints par l’une de ces maladies.

Si la lèpre n'est plus dans une dynamique d'expansion aujourd’hui, c’est bien parce qu’elle a été combattue sans relâche durant de nombreuses années. De ces combats nous avons appris beaucoup, et nous luttons actuellement avec la même intransigeance contre d’autres maladies tropicales telles que l’ulcère de Buruli ou le pian.

« Je suis cultivatrice. J’ai 6 enfants. Jeannette est la plus jeune. Cela a commencé avec un œdème au genou. Je suis allée à l’église et on m’a dit que c’était un envoutement. La personne qui m’a dit cela, nous a emmené chez un guérisseur traditionnel. Il a appliqué des herbes, mais ça n’a pas aidé. Une plaie est apparue. La plaie s’agrandissait, ce qui nous a motivé à aller dans une clinique. Ils ont traité la plaie et donné des médicaments. Mais la plaie persistait et s’aggravait. On est allés ensuite dans un centre de santé publique et là, ils ont diagnostiqué l’Ulcère de Buruli. »

Ama Ayaté. Elle ne connaît pas son âge, Maman de Jeanette Assiaté

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Département Atlantique, Bénin. R-FFL

Comme l’ulcère de Buruli, ces maladies sont souvent très douloureuses, invalidantes et psychologiquement très difficiles à vivre, car le rejet de la communauté s’ajoute à la souffrance physique.

Pourtant, avec les moyens nécessaires, nous savons comment éviter au maximum la propagation, ainsi que les formes graves allant jusqu’aux amputations.

En effet, la mise en place de campagnes de dépistage nous permet d’identifier de façon simple et rapide les premiers symptômes chez les personnes infectées et d’ainsi fournir les traitements adéquats.

« J’avais entendu parler de l’Ulcère de Buruli, mais je ne savais pas exactement ce que c’était. La douleur des patients et surtout l’odeur, c’est ce qui m’a le plus surpris. Au début, on n’avait que de grandes plaies qui puaient beaucoup. La souffrance des enfants est difficile à voir. Même la souffrance de tous les patients est difficile.

Un cas qui m’a beaucoup marqué, c’était une jeune femme de 29 ans. En arrivant ici, les plaies couvraient ses jambes et bras tout entier. Le soir, quand j’allais dormir, je m’inquiétais qu’elle ne sera plus là au matin. Aujourd’hui, elle peut marcher et a complètement guérie. Elle vient de temps en temps m’apporter des poulets! »

N'zérékoré, Guinée. APROSCO

4.800 personnes sensibilisées

110 cas dépistés et pris en charge

20 cas graves

En Guinée Forestière, la fondation lutte contre l'ulcère de Buruli avec une stratégie avancée de sensibilisation, de dépistage et de traitement de l'Ulcère de Buruli. Lorsque la maladie est trop avancée, le patient est redirigé vers le centre de dépistage et de traitement de l’UB (CDTUB) de N’Zérékoré.

Le programme a notamment financé la construction du centre, mais aussi son équipement et son bon fonctionnement afin d’assurer l’accès aux soins des plus démunis.

Ce projet met surtout l’accent sur la sensibilisation, les soins et la formation des agents de santé des centres périphériques et des relais communautaires, toujours dans l’optique de réduire le nombre de cas de l'UB, et soigner les personnes souffrantes.

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Sonia Sédédji, 33 ans, Assistante médicale au service de l’UB depuis 2008

Le projet soutenu par la Fondation Follereau et mis en œuvre par Fairmed vous amène au fin fond de la jungle tropicale au cœur de l’Afrique centrale. La République centrafricaine est marquée depuis plus d’une décennie par une guerre civile féroce mettant à genoux le système social et économique du pays. Les populations y souffrent depuis trop longtemps et ce conflit amplifie les multiples crises d'ordre sanitaire et social.

Un peuple en particulier, faisant partie d'une minorité, se trouve aux prises de ce conflit: les Aka.

Ce peuple autochtone, dont les autorités politiques ne reconnaissent pas le statut civique, vit en forêt tropicale loin de tout système socio-politique familier. Ces semi-nomades vivent de la chasse et de la cueillette, en marge de la société et isolés du monde extérieur.

Les Aka dépendent du troc ou louent leurs services en travaillant dans les champs de personnes appartenant à l'ethnie majoritaire, les Bantu. Les femmes enceintes, les nouveau-nés et les personnes handicapées sont particulièrement vulnérables en raison de l’accès difficile aux soins de santé.

"PERSONNE NE DEVRAIT MOURIR D’UNE MALADIE QUE L’ON PEUT GUÉRIR."

C’est une réalité dans beaucoup de communautés africaines, et aussi au sein de la population Aka. Hors, cela n'est pas suffisant et à l'heure où nous écrivons ceci, il est plus qu'urgent pour cette population d'avoir accès aux soins de santé, et pour les enfants de grandir en bonne santé.

Ainsi avec Fairmed, la fondation s’engage à rendre le système de santé accessible aux Aka, surtout aux femmes enceintes et à leurs enfants, aux personnes souffrant d’un handicap ou d’une maladie tropicale négligée, grâce à un système de tickets de santé échangeables contre des soins médicaux.

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« Il faut tout un village pour élever un enfant ».

Comment continuer alors que tout s’effondre?

La crise totale qui touche la République centrafricaine a provoqué un effondrement complet des systèmes socio-politiques. De fait, les écoles, les hôpitaux, le personnel de santé manquent cruellement de ressources humaines, techniques et financières pour venir en aide aux populations affectées.

Pour pouvoir continuer à apporter une aide essentielle aux populations centrafricaines, le projet a été renforcé par une aide humanitaire qui a pour unique but de rendre possible l’aide sociale et sanitaire aux Aka.

Ainsi, nous contribuons aux financements des médicaments de base, des soins de première utilité et du personnel de santé sur place pour qu’il puisse continuer à travailler dans les conditions les plus stables possibles et pour que les bénéficiaires du projet puissent continuer à recevoir les soins et l’appui dont ils ont besoin.

Pour qui nous nous engageons ?

Le présent projet vise à améliorer l'état de santé de près de 217 271 personnes, dont 20 000 Aka recensés dans la circonscription sanitaire de M'baïki, située dans la préfecture de Lobaye.

15 402 personnes souffrant d’une maladie tropicale

négligée, comme la lèpre, l’ulcère de Buruli ou le pian ont pu accéder à des soins médicaux.

Avec notre partenaire Fairmed, nous sommes prêts à partir jusqu’au bout du monde pour rendre l’impossible possible.

DE LA CHIRURGIE SPÉCIALISÉE AU CONGO

Depuis 2008, la Fondation Follereau Luxembourg soutient SUMEDCO asbl dans le fonctionnement et dans le renforcement d’une polyclinique installée dans de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental.

On y compte plusieurs hôpitaux mais qui restent quasiment vides. Les soins proposés sont en effet trop chers, et donc peu accessibles pour une population sinistrée par le chômage. De plus, le matériel souvent en mauvais état ou inexistant suite aux vagues de pillage, la vétusté des infrastructures et le manque de personnel qualifié contribuent à la faible fréquentation des centres.

Avec la multiplication des véhicules motorisés, les accidents de la route ont augmenté et peu de

structures sont en mesure d’offrir les soins d’urgence, d’hospitalisation et de rééducation nécessaires. La polyclinique étant située sur l’axe principal de la ville, de nombreux accidentés y sont adressés. C’est pourquoi les agents de la polyclinique sont formés, afin de prendre en charge les cas de traumatismes osseux qui arrivent à la clinique.

Afin de réaliser les analyses sur place, un service laboratoire, a également été intégré au projet.

Afin de garantir aussi son autonomie en approvisionnement en eau, la fondation a financé, en 2022, la construction d'une bâche de récupération des eaux de pluie.

DR SMIT, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION SUMEDCO, SE REND RÉGULIÈREMENT À

MBUJI-MAYI POUR SOUTENIR LES MÉDECINS

SUR PLACE ET METTRE SON EXPERTISE DE CHIRURGIEN AUX SERVICE DES POPULATIONS.

13.925 consultations 275 opérations

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QUAND SE LAVER LES MAINS DEVIENT UN PRIVILÈGE

Prendre un verre, ouvrir le robinet, choisir l’eau tempéré ou plutôt l’eau fraîche et boire à sassiété, peutêtre même jeter le reste dans l’évier. Cela semble un geste quotidien complètement annodin pour la plupart, n’est-ce pas ?

L’accès à l’eau potable est un droit fondamental, au même titre que l’éducation ou encore la liberté de penser. Et pourtant, pour de nombreuses personnes, surtout des villageois en zones isolées en Afrique, l’accès à l’eau est un luxe auquel ils n’ont pas droit. Partant de ce constat, nous nous efforçons au quotidien de rendre accessible l’eau potable aux personnes les plus démunies

Au Togo, plusieurs forages dotés de pompes électriques ou manuelles sont réalisés à proximité des centres de santé construits, ou des écoles des villages avoisinants. Ainsi, les habitants des localités adjacentes économisent plusieurs heures de marche par jour, n’ayant plus à parcourir de longues

distances afin de s’approvisionner en eau. Concrètement, les fillettes, souvent porteuses d’eau, peuvent aller à l’école tout comme les garçons.

Nous ne nous arrêtons pas là. Au-delà des maladies véhiculées par l’eau sale, la question de l’hygiène individuelle et collective est capitale. En ce sens, afin de favoriser les bonnes pratiques, des formations sur le sujet sont organisées en milieu scolaire, informant les élèves sur la bonne gestion de l’eau, ou encore l’importance du lavage des mains. Ces formations s’accompagnent également par la construction de latrines à proximité des écoles et l’installation de dispositifs de lavage des mains afin de limiter la propagation de maladies suite à la présence de virus et de bactéries dans les points d’eau.

LE SAVIEZ-VOUS ?

• 43% de la population togolaise n’a pas accès à l’eau potable.

• 60% de ces personnes vivent en milieu rural. Seuls Lomé et les chefs lieux de préfecture, considérés comme des zones semi-urbaines, sont desservis par l’eau de robinet.

• Les femmes et les filles doivent parfois parcourir 3 heures de marche avec un bidon de 20 litres sur la tête pour trouver de l’eau potable

• Les maladies liées à l’eau, surtout les diarrhées, sont la seconde plus grande cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans. La diarrhée tue 525 000 enfants âgés de moins de 5 ans chaque année dans le monde et est une des plus grandes causes de malnutrition chez les enfants.

• La consommation quotidienne en eau potable en Europe est de 250 litres par personne, alors qu’en moyenne en Afrique elle est de 10 à 20 litres.

Togo AAT-FFL

2022

LES TEMPS FORTS DE L'ANNÉE

FORMATION AU TOGO

La fondation a lancé un nouveau projet avec la construction d’un centre de formation professionnelle à Anié. Les premières étapes, notamment l’identification et l’acquisition du terrain, ont été un succès et la construction des bâtiments a pu commencer.

11 SECONDES

Toutes les 11 secondes, quelque part dans ce monde, une fille est victime d’excision. La fondation, en collaboration avec la commune de Strassen, a organisé, du 4 février au 18 mars à la mairie, l’exposition «11 secondes », afin d’informer sur les projets de lutte contre les MGF au Mali et au Burkina Faso.

POWER RIDERS

Lancement de l’activité « Power Riders » en partenariat avec l’ASTI à Luxembourg, pour la sensibilisation aux enjeux énergétiques et à la solidarité collective. Les participants doivent pédaler sur des vélos reliés à un générateur d’électricité afin de produire l’énergie nécessaire à la projection d’un film.

SAVE THE DATE Du 1 au 12 février 2023

11 SECONDES - FILM, EXPOSITION

L’exposition « toutes les 11 secondes » est organisée dans le cadre de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TOLÉRANCE ZÉRO À L’ÉGARD DES MUTILATIONS GÉNITALES

FORMATION - CÔTE D'IVOIRE

Inauguration d’une garderie au Centre de Formation pour Jeunes Filles à Kaloukro permettant aux jeunes fillesmères de bénéficier d’un système de garde pour leurs enfants et de pouvoir étudier et se former dans les bonnes conditions.

À Hombêtè, une maternité sur pilotis sera construite et équipée afin de permettre aux communautés enclavées d’avoir accès à des soins de santé qualitatifs, notamment les femmes et les enfants.

EMPLOIS RURAUX - BÉNIN

Lancement d’un nouveau projet, à Tori-Bossito, de promotion des emplois ruraux et coaching entrepreneurial. Il permet à 180 jeunes agriculteurs et 120 femmes, de développer et renforcer, sur 3 ans, leur savoir-faire en entrepreneuriat, innovation et technologies agricoles.

MY AFRICAN POP UP

Du 24 au 27 novembre, la fondation, en collaboration avec Mahôl Agency, a mis en place une boutique éphémère pour faire découvrir des artistes, artisans, créateurs et entrepreneurs de la communauté africaine, le temps d’un week-end festif et familial.

FORMATION AU BÉNIN

A Savalou, le centre de formation professionnelle verra la construction du deuxième atelier de formation et le démarrage dans la foulée d’une seconde promotion.

CLEAN THE CITY

Le 8 juin, la Fondation s’est joint à la société Julius Baer pour leur journée de volontariat pour ses employés, afin de mener une action de ramassage des déchets dans la Ville de Luxembourg. A cette occasion, une collecte de fonds a été organisée pour le projet des Jeunes Jardiniers de Dédougou au Burkina Faso.

UNITÉS DE SOINS AU TOGO

A Sedokondji et Hedjegan, 2 nouvelles Unités de Soins Périphériques seront construites et équipées pour permettre aux populations avoisinantes de bénéficier de soins de santé qualitatifs, d’un accès à l’information et d’un accès à l’eau potable.

SANTÉ EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Le projet d’accès aux soins de santé dans la préfecture de la Lobaye permet, à travers un système de tickets de santé, aux populations Aka et Bantous précarisées d’avoir accès aux soins et au suivi de grossesse.

2023 AGENDA
FÉMININES Film – IntheNameofyourDaughter Un film documentaire de Giselle Portenier Mercredi 8 février 2023 – 19h00 Kinosch Kulturfabrik Esch 116, rue de Luxembourg Exposition – Toutesles11secondes Du 1er au 12 février 2023 Hôtel de Ville Esch-sur-Alzette INVITATION - 12 -

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