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ET SI LA FAIM JUSTIFIAIT LES MOYENS ?
Bénin R-FFL
La malnutrition existe bel et bien au Luxembourg. Citons entre autres responsables les sucreries, les repas rapides et le système scolaire surveille ce phénomène tout autant que nos médecins.
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Pourtant l’amplitude du phénomène de malnutrition n’est en rien comparable avec la situation au Benin où 45% des décès d’enfants de moins de 5 ans meurent parce qu’ils sont mal nourris.
Au Bénin, la malnutrition demeure le plus grand facteur de risque de mortalité chez les jeunes enfants. A ce risque s’ajoutent ceux liés au retard de croissance et de développement en raison d'un manque chronique de nutriments essentiels. Plus d’un tiers des enfants âgés de moins de cinq ans présentent un retard de croissance.
Et pourtant quel contraste! Le Bénin, subtropical, est un pays fertile. Il fait chaud et humide : tout pousse et fleurit. Ce n’est donc pas un problème de disponibilité de nourriture qui cause la malnutrition, mais la pauvreté des ménages et le manque d’information nutritionnelle de la population.
Alors on pourrait disserter longuement sur l’origine de ce problème de santé publique qui est en contradiction, comme ici, avec l’offre alimentaire variée, ou bien on peut agir
La Fondation Follereau, au travers de ses partenaires béninois, agit dans le sud du pays et notamment dans les communes de Toffo So Ava et Savalou à son niveau :
• En sensibilisant et informant + de 3000 personnes sur les besoins nutritionnels des enfants ;
• En prenant en charge + de 750 enfants souffrant de malnutrition, dépistés lors des séances de sensibilisation ;
• En appuyant dès qu’elle le peut la création d’activités génératrices de revenus pour briser le cercle de la pauvreté.
En 2023, face aux nombreux besoins relevés par les partenaires de terrain, la FFL a décidé d’intensifier son appui pour lutter contre la malnutrition.
Le montant alloué à cette problématique a été doublé et atteindra cette année 58.541€.
Comment sont pris en charge les enfants souffrant de malnutrition ?
• Les « MAM » - Enfants souffrant de malnutrition aigüe modérée :
Ces enfants sont soignés à domicile, grâce à un plan alimentaire et un traitement adapté à leur bilan de santé. Un suivi très régulier est assuré par les équipes du projet pour s’assurer de leur évolution.
• Les « MAS » - Enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère :
Il s’agit ici d’urgences vitales. Les enfants sont pris en charge au sein du centre de récupération nutrionnel. Il est nécessaire de réalimenter les enfants progressivement, de traiter les pathologies connexes dont ils souffrent généralement et de suivre constamment leurs paramètres pour s’assurer de leur récupération. La durée moyenne d’un séjour au centre est de 6 semaines. Un suivi à distance est ensuite mis en place.
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Témoignage
Pour un parent, il n’y a rien de pire que d’assister impuissant à la dégradation de la santé de son enfant.
« Je suis très heureuse et reconnaissante pour l’appui fourni. Nous sommes venus avec notre enfant au centre car nous ne pouvions pas supporter le coût des médicaments et son état s’aggravait. Grâce au traitement et à l’apport en farines enrichies, notre enfant a retrouvé la santé. Je remercie vraiment, maintenant elle va mieux. »
Angèle, mère de Elisabeth, prise en charge au centre de Toffo
Vous souhaitez contribuer à ces actions à votre échelle ?
76€ permettent la prise en charge nutritionnelle et médicamenteuse d’un enfant au centre de récupération nutritionnelle
27€ prennent en charge un enfant souffrant de MAM à domicile
IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)

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