Vous avez fait un don à la fondation ? Tout d’abord, merci du fond du coeur !
Saviez-vous que tout don est déductible fiscalement ?
Vous recevez dès lors un certificat de don qui pourra servir de justificatif pour votre déclaration d'impôts. Pour toute information : finances@ffl.lu | 44 66 06-52
« Parce que chaque donateur a le droit de savoir comment est dépensé son argent et s’il est bien géré. »
Conny Reichling (Directrice), Lara Beauguerlange, Aurélie Costantini, Naristé Grün-Sonunbekova, Liz Hof, Elisa Molina, Kristin Schmit et Marta Da Costa.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Jean Hilger (Président), Julio Nerin (Vice-président), Brigitte Bontemps-Loschetter, Georges Keipes, Paul-Marie Majerus, Marie-Thérèse Ney, Jean-Luc Pauly et Jean Smit.
Cher lecteur,
Chère lectrice,
La Fondation Follereau est présente en Afrique de l'Ouest depuis des décennies. Elle est appréciée sur place pour son engagement concret, efficace et respectueux des populations qui ont besoin d’une aide.
Notre action va bien au-delà de la simple aide. Nous nous engageons notamment envers les droits de l’enfant, l’éducation et l’accès aux services de santé de base.
Et les besoins sont énormes.
La moitié de la population est âgée de moins de 18 ans. Les chances pour un enfant de surmonter un problème de santé parfois anodin, d'apprendre à lire et à écrire, ou d'accéder à un métier, sont si éloignées de ce que nous considérons comme normal.
Dans ce bulletin, nous restons fidèles à la maxime de Follereau « nul n’a le droit d’être heureux tout seul » et nous mettons en lumière les disparités de la situation des enfants à travers le monde, alors qu’un enfant devrait pouvoir être enfant peu importe où il est né.
L’éducation est un pilier fondamental. Que ce soit dans le domaine des compétences digitales avec son projet « Mind the Gap », largement soutenu par les entreprises luxembourgeoises ou dans l’éducation professionnelle pour les métiers de menuisier, maçon, mécanicien, couturier, électricien.
La fondation a équipé plus de 400 écoles de salles informatiques et termine cette année la construction de deux grandes écoles professionnelles : l’une au Bénin, l’autre au Togo.
La santé est bien sûr primaire dans le développement de l’enfant. La fondation a construit, rien qu’au Togo, 13 unités de soin sur 10 ans. Il s’agit de maternités combinées à des infirmeries situées dans des régions peu accessibles et sont parfois le seul accès aux soins de santé pour les enfants.
Chaque euro collecté est investi avec soin,
et nous mettons en œuvre des pratiques de gestion rigoureuses pour maximiser l'impact de nos activités. Nous nous engageons à vous rendre des comptes, en partageant des rapports clairs et accessibles, afin que vous puissiez voir les résultats concrets de votre générosité.
Nous vous invitons à découvrir nos projets, à lire les témoignages de ceux qui, comme Kaddi Kpanou, font la différence sur le terrain, et à partager notre vision d’un avenir où chaque enfant a la chance de s’épanouir.
Ensemble, nous pouvons transformer des vies et bâtir un avenir meilleur.
Merci pour votre soutien continu et votre engagement à nos côtés.
Jean HILGER Président du conseil d'administration
AGIR POUR LES ENFANTS :
COMMENT LA FONDATION FOLLEREAU CONTRIBUE
AUX OBJECTIFS DU KIDS RIGHTS INDEX
LES DOMAINES ÉVALUÉS
1. Vie
Taux de mortalité infantile, espérance de vie à la naissance, mortalité maternelle
2. Santé
Nutrition, taux de vaccination, accès à l’eau potable et aux installations sanitaires
3. Éducation
Durée attendue de la scolarisation, inégalités de genre
4. Protection
Travail des enfants, taux de naissances chez les adolescentes, enregistrement des naissances
5. Environnement opportun à la réalisation des droits de l’enfant
Un 6e domaine encore expérimental, le changement climatique : efforts qui visent l’atténuation des effets sur la qualité de l’eau potable, la modération de la perte de la biodiversité, du dérèglement climatique et de la pollution, notamment les changements qui représentent des risques majeurs pour les droits des enfants.
Basé sur la Convention des Droits de l’Enfant, le Kids Rights Index 2024 place le Luxembourg à la première place pour le respect des droits de l’Enfant. Avec un score de 0,885, cela reflète un environnement favorable à la réalisation de leurs droits – une excellente nouvelle pour les enfants du Luxembourg. En revanche, dans les pays d’intervention de la Fondation Follereau Luxembourg la réalité est tout autre : les classements varient de la 160e position pour le Mali à la 191e (sur 194) pour la République Centrafricaine, illustrant l'ampleur des défis à relever, notamment en matière de protection et d’accès à l’éducation.
Dans ce contexte, des projets comme le Centre de formation professionnelle de Doumè au Bénin (classé 168e) offrent une formation dans des métiers comme la coiffure, la couture ou la menuiserie, permettant ainsi aux jeunes de trouver un emploi stable et d’améliorer leur situation. Le projet d’Insertion professionnelle des jeunes filles de Kaloukro en Côte d'Ivoire (classée 173e) est un autre projet clé qui soutient les jeunes filles en difficulté en leur offrant une formation professionnelle, notamment en couture et en coiffure, des métiers où la demande est forte. D’ailleurs, vous pouvez découvrir les témoignages inspirants de certaines de ces jeunes filles à travers notre exposition « Tête à Tête », visible en janvier chez le coiffeur byTun à Esch/Alzette.
En 2023, la Fondation Follereau Luxembourg a également signé une convention avec le Ministère de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat au Togo (classé 167e), renforçant son engagement pour l’éducation des jeunes. Des initiatives telles que l’Insertion professionnelle des jeunes d’Anié apportent une réponse essentielle, avec un centre de formation qui aide les jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés, à acquérir des compétences dans des secteurs porteurs comme en menuiserie aluminium, en couture ou en coiffure leur assurant ainsi une intégration durable sur le marché du travail. Le projet Mind The Gap, présent au Togo et
au Bénin, complète ces efforts en proposant une formation en informatique dans des écoles souvent démunies de matériel, grâce aux dons d’ordinateurs des entreprises luxembourgeoises. Jusqu'à présent nous avons pu équiper 400 écoles.
À l’échelle mondiale, le Kids Rights Index révèle néanmoins une situation préoccupante : les droits des enfants sont compromis par des crises multiples. Que ce soit à cause de conflits armés, de la chute des taux de vaccination, des catastrophes climatiques, ou du manque de progrès vers les Objectifs de Développement Durable, toutes ces problématiques nuisent à la santé mentale des jeunes, et aggravent la crise prolongée qu’ils traversent. En République Centrafricaine, par exemple, un projet d’aide humanitaire d’urgence prend toute son importance. Depuis 2013, en partenariat avec FAIRMED, la fondation soutient des structures sanitaires locales dans la préfecture de la Lobaye, contribuant à stabiliser l’approvisionnement en médicaments et à organiser des activités vitales telles que les consultations prénatales et les soins aux enfants.
La fondation s’implique aussi en matière de protection des enfants, avec des projets comme la lutte contre la traite des enfants au nord du Bénin. Grâce à un accompagnement spécifique, ces enfants, souvent victimes de violences et d’exploitation, bénéficient d’un suivi pour leur réintégration, qu'il s'agisse d’une reprise scolaire ou d’une formation professionnelle.
À travers tous ces projets, la Fondation Follereau Luxembourg s’engage pour améliorer l’accès à l’éducation, renforcer la protection des enfants, et favoriser leur intégration dans un monde en perpétuelle évolution. Ces actions sont essentielles pour contribuer à un avenir plus juste et équitable pour tous.
Pour en savoir plus sur nos projets consultez notre site web ffl.lu/projets et trouvez le « Kids Rights Index report » sur kidsrights.org
La FFL continue de s'engager au Bénin dans des régions sans infrastructures de santé, apportant un accès indispensable aux soins pour une population vulnérable.
Le 23 mai 2024, la maternité de Konkondji a été inaugurée, un moment de grande satisfaction pour les habitants. En présence des autorités locales et de l’ambassade du Luxembourg, cette nouvelle infrastructure a ouvert ses portes, équipée pour offrir des services de santé essentiels. Depuis son ouverture, la maternité a réalisé 309 consultations prénatales, 85 accouchements, 1148 consultations médicales et 354 consultations infantiles, offrant ainsi un accès durable à des soins de qualité.
Par ailleurs, à Lokpodji, la Fondation Follereau Luxembourg a officiellement cédé la gestion de la maternité aux autorités locales. Cette structure continuera à offrir des services de santé essentiels aux communautés locales, assurant ainsi la pérennité de ses soins. Cette initiative reflète notre engagement à renforcer les capacités locales et à garantir l’accès aux soins pour les populations les plus démunies.
RCA
Amélioration des soins prénataux
RCA, un pays difficile d’accès, où les défis humanitaires sont nombreux, voit des progrès significatifs grâce aux efforts de la FFL. Cette année, 607 femmes enceintes ont effectué leurs premières consultations prénatales et 460 ont accouché dans des formations sanitaires (FOSA), dont 370 avec l’assistance de personnel qualifié. En tout, 894 accouchements ont été assistés. Dans le cadre de notre projet d’accès aux soins de santé maternelle et infantile, des kits de dignité ont été fournis à 6 FOSA et des carnets de tickets de santé ont été distribués aux femmes enceintes de la communauté Aka. Les Comités de Gestion ont également pris en charge les frais de transport et de nourriture pour les femmes venant aux consultations et aux accouchements.
CÔTE D’IVOIRE
Les enfants des rues de Bouaké
À la Maison de l’Enfance de Bouaké, la fondation soutient des enfants vivant dans des conditions de grande précarité. Nous leur offrons bien plus qu’un toit : un espace pour se reconstruire, se soigner et recevoir une éducation. Ces enfants, souvent confrontés à la maltraitance et à la solitude, bénéficient également de sensibilisations à l’hygiène, à la sécurité et au civisme, afin de les protéger des dangers de la rue et de la radicalisation.
GUINÉE
Santé pour tous grâce à notre hôpital
En Guinée, dans une région où l’accès aux soins médicaux reste très limité, la Fondation Follereau Luxembourg gère un hôpital qui offre des services indispensables à la population. Une campagne de sensibilisation sur les ulcères tropicaux a permis d’informer 1200 personnes grâce à des sessions animées avec le soutien des autorités locales. Cette initiative a conduit à l’identification de 33 patients, qui ont reçu gratuitement des soins et des produits essentiels (antibiotiques, antalgiques, et pommades dermatologiques) dans les sous-préfectures de Samana et Foumbadou.
TOGO
Un avenir construit à Anié
Dans la région rurale d’Anié, la FFL et ses partenaires locaux ont construit une école pour offrir aux jeunes une formation professionnelle, jusque-là inaccessible. Grâce à cette opportunité, ces jeunes montrent un dévouement exemplaire avec un taux de réussite extrêmement élevé.
Jocelyne, 17 ans, témoigne : « Avant que je n’intègre l’atelier de coiffure tresse dame, il m’était très difficile de m’exprimer. En revanche, depuis que j’y suis, j’avoue que cette honte a été dissipée, je m’exprime librement en public et je suis très à l’aise. J’ai pu augmenter en moi mon estime de soi et la confiance en mon corps. »
RÉALISATIONS EN 2024
SANTÉ :
• Une unité de soins périphérique à Modokouté au Togo
• Une maternité de proximité à Konkondji au Bénin
• Dans les écoles des zones sanitaires de Modokouté et Hédjégan :
» 8 pompes à eau manuelles
» 14 hangars
» 8 latrines
HANGARS
Des hangars construits dans les écoles au Togo permettent d’abriter les revendeuses de denrées alimentaires dans le but de promouvoir l’hygiène alimentaire.
LATRINES
L’installation de latrines dans les écoles au Togo aide à limiter la propagation de maladies infectieuses.
ÉDUCATION :
• Un atelier de couture au centre de formation professionnelle à Anié au Togo
Le centre de formation professionnelle à Anié au Togo permet la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes dans plusieurs filières, dont la filière de couture récemment créée.
MODOKOUTÉ
Après la construction réussie d'une unité de soin périphérique à Hédjégan au Togo en 2023, une structure similaire permettra l'accès aux soins de santé de base à 8.195 habitants de la zone sanitaire de Modokouté en 2024.
KONKONDJI
La construction d’une maternité de proximité à Konkondji au Bénin vise à améliorer la santé des 11.646 habitants de l’arrondissement de Djalloukou, tout en permettant aux femmes d’accoucher sous la surveillance d'un personnel qualifié et dans de meilleures conditions.
POMPES
Des pompes à eau manuelles facilitent l’accès et l’utilisation de l’eau potable aux élèves dans les écoles au Togo.
DOUMÈ
Le centre de formation professionnelle à Doumè au Bénin permet la réinsertion socioprofessionnelle de 70 jeunes dans les filières de maçonnerie, menuiserie et couture.
ENTRETIEN
AVEC KADDI K. KPANOU
DIRECTEUR DE LA R-FFL (BÉNIN)
Je suis né le 4 décembre 1984 à Banikoara, au Bénin. Ma carrière se distingue par une approche holistique de la gestion, centrée sur le développement durable et l’environnement. Je suis titulaire d’un Master en Science de l’Environnement et Développement Durable de l’Université d’Abomey-Calavi, ainsi que 2 masters en administration des affaires : option Finance Internationale et Gestion des Projets.
Depuis 2018, je suis le Directeur Exécutif chargé de l'Administration et des Finances au bureau de représentation de la FFL au Bénin (R-FFL), où je supervise la conception, l’exécution et l'évaluation de projets tout en gérant les relations avec divers partenaires et en optimisant les ressources financières. Auparavant, j’ai occupé des postes clés au sein de diverses organisations, notamment en tant que Responsable des Finances.
Mes expériences variées, allant de l’audit à la gestion de coopératives, m’ont permis de forger des capacités solides, tout en excellant dans la planification stratégique et le travail en équipe.
Je parle couramment le français, possède des compétences en anglais et des connaissances en Fon et Baribaa. Dans mes temps libres, je m’adonne à la natation et à la musique, tout en restant engagé dans des activités champêtres.
Pourriez-vous nous raconter votre arrivée à la FFL ?
Mon arrivée à la FFL en juin 2013 s’est effectuée à travers un processus de recrutement rigoureux. Après avoir soumis ma candidature, j’ai été sélectionné pour un premier entretien avec les responsables locaux de la fondation au Bénin, suivi d’un deuxième entretien avec le représentant Afrique. Ce processus a été complété par une période de mise à l’essai de trois mois, au cours de laquelle j’ai pu démontrer ma capacité à contribuer efficacement aux objectifs de la fondation. J’ai été retenu pour le poste de gestionnaire comptable, aux côtés de Mme Ornella Akplogan, pour constituer la nouvelle équipe de la représentation de la fondation au Bénin.
Quelle a été votre plus grande expérience à la FFL :
Ma plus grande expérience à la FFL a été ma nomination en tant que Directeur Exécutif en 2019. Ce rôle m’a offert l’opportunité de diriger la R-FFL à travers des périodes de transformation et de croissance. J’ai pu orchestrer des projets d’envergure et mettre en œuvre des stratégies innovantes, renforçant ainsi l’efficacité des projets.
Et votre plus grand challenge :
Le plus grand challenge de ma carrière a été la construction de la maternité de Lokpodji, un projet architectural d’envergure situé sur le lac Nokoué. Construite entièrement sur pilotis, cette maternité représente un défi architectural majeur en raison de son emplacement dans l’eau. La gestion de ce projet a impliqué de surmonter des défis politiques, sociaux et logistiques. Concevoir et réaliser une infrastructure aussi unique a nécessité une innovation constante et une résilience face aux obstacles.
Aussi, lors d’une mission de suivi pour le projet Nord, nous nous sommes rendus dans un village de la région de Djougou pour assister à une sensibilisation sur les droits des enfants. Peu après les mots de bienvenue du chef de village, j’ai remarqué deux dames âgées discutant entre elles, sans se douter que je comprenais parfaitement leur conversation. L’une affirmait que j’étais un “blanc” venu d’Europe, expliquant que c’était le soleil du nord qui avait brûlé ma peau. L’autre, en revanche, soutenait que j’étais béninois, vivant près de la mer à Cotonou, et que c’était l’eau de la mer qui avait éclairci ma peau. J’ai tellement ri en les écoutant ! À la fin, je me suis présenté à elles en souriant, et leur étonnement en découvrant que je parlais leur langue n’a fait qu’ajouter à la joie de ce moment inoubliable.
Votre plus grande fierté :
Ma plus grande fiérté réside dans l'impact tangible que nos projets ont sur les vies des personnes vulnérables. Voir les bénéficiaires profiter d'améliorations concrètes dans leur quotidien et recevoir des témoignages de reconnaissance est extrêmement gratifiant. Contribuer à apporter de la joie et des opportunités aux personnes dans le besoin est le plus grand accomplissement de mon engagement professionnel.
Quel moment vous a le plus marqué cette année ?
L’inauguration de la maternité isolée de Konkondji. Ce projet a été marqué par des défis considérables en termes de politique locale, de conditions sociales et d’accessibilité. Malgré ces obstacles, la réussite de l’inauguration représente une victoire significative, symbolisant notre détermination à améliorer les conditions de vie dans les zones les plus reculées. Cet accomplissement démontre notre capacité à surmonter les difficultés et à réaliser des projets d’envergure.
Pourriez-vous nous citer une personne d’exception et d’inspiration à vos yeux :
J’ai plutôt 3 personnes d’exception et d’inspiration.
Les figures qui m’inspirent profondément sont ma mère, le Professeur Sopoh et Mme Conny, chacun à leur manière incarnant des valeurs et des qualités exceptionnelles.
Ces trois personnes m’ont profondément influencé, chacune apportant une dimension unique à mon propre parcours, et leurs leçons
continuent de guider et d’enrichir mon approche professionnelle et personnelle.
Selon vous, quelles sont les aspirations majeures de la jeune génération béninoise ?
La jeune génération béninoise aspire à un avenir où l’accès à une éducation de qualité est universel, où des opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat sont accessibles, et où l’innovation technologique est encouragée. Ils souhaitent également jouer un rôle actif dans les affaires sociales et politiques, contribuant ainsi à un développement durable et inclusif. En outre, ils sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux et cherchent à participer activement à la protection de leur environnement tout en poursuivant leur propre développement personnel et professionnel.
Un combat essentiel à mener :
Rendre heureux les personnes vulnérables. Ce combat consiste à leur offrir un soutien concret et des opportunités pour améliorer leur qualité de vie. Mon engagement est de veiller à ce que chaque projet et chaque intervention apportent un bénéfice réel et durable aux personnes que nous aidons.
Et un proverbe qui vous tient à cœur :
Le proverbe « Ce que tu fais te fait » me touche profondément. Il exprime que nos actions, nos choix et notre engagement façonnent non seulement nos accomplissements mais aussi notre propre identité. Cette expression m’inspire à agir avec intégrité et passion, sachant que chaque effort contribue à construire ma propre personne et à influencer positivement le monde autour de moi.
“
Voir les bénéficiaires profiter d'améliorations concrètes dans leur quotidien et recevoir des témoignages de reconnaissance est extrêmement gratifiant.
L’IMPORTANCE ET L'IMPACT
DES VISITES DE TERRAIN
Bien que les outils de communication, tels que Skype et WhatsApp, permettent de suivre l’évolution des projets de manière fluide et presque en temps réel, ils ne sauraient remplacer l'importance des visites sur le terrain. Ces dernières demeurent cruciales pour évaluer, comprendre et soutenir les projets de façon plus holistique. Elles offrent une opportunité unique de constater directement l’impact des initiatives sur place, de mieux appréhender les réalités locales et d'identifier les défis auxquels sont confrontées les communautés locales et nos partenaires — des aspects souvent difficilement transmissibles dans les rapports écrits, qui ne peuvent capturer toute la complexité des conditions de vie.
Lors des visites de terrain, l’équipe de la FFL peut échanger directement avec les bénéficiaires des projets, les autorités locales et les partenaires. Ces rencontres permettent de recueillir des témoignages et d’adapter les stratégies en fonction des besoins réels. Cela facilite également la coordination entre les politiques de développement des pays du Nord et les réalités socio-culturelles des pays du Sud.
En outre, ces visites renforcent les liens avec les partenaires locaux, favorisant une collaboration plus étroite et efficace. Elles constituent donc un outil indispensable pour garantir la pertinence, l’efficacité et la durabilité des actions de développement.
“
Bien sûr, nous sommes conscients de l’impact environnemental de ces déplacements. C’est pourquoi nous nous efforçons de les limiter en favorisant les nouvelles technologies pour maintenir les échanges sans frontières, mais avec moins d’empreinte carbone.
Pour la FFL, les échanges avec ses partenaires sont essentiels. C’est pourquoi les visites de terrain ne se font pas que d’un côté : les partenaires viennent aussi au Luxembourg, dans les locaux de la FFL. Une belle opportunité pour eux de présenter leurs projets dans des écoles ou lors de soirées ouvertes au public. Mais ce n’est pas tout : l’équipe sur place s’assure de les connecter avec des acteurs locaux et d’organiser des visites de projets luxembourgeois en lien avec leurs thématiques.
En mars dernier, le photographe Aurélien Ernst accompagnait l’AAT-FFL, notre partenaire au Togo, pour capturer l’essence de leur travail sur le terrain. À travers son objectif, il a documenté la réalité des projets menés et a mis en lumière les visages de celles et ceux qui bénéficient de cette solidarité. Ses clichés témoignent du quotidien des populations locales et de l’importance de maintenir un soutien actif sur place. Ces images, pleines de vie, révèlent l’impact concret des actions menées et soulignent la nécessité de poursuivre ces missions.
Au cours de cette fin d’année, une équipe de la FFL est allée au Bénin et au Togo. Pendant deux semaines, nos chargées de projets et 2 membres de notre conseil d’administration ont rencontré les partenaires locaux pour évaluer l’avancée des programmes, discuter des défis rencontrés et trouver ensemble des solutions durables.
En avril, une mission de terrain s’est tenue en Côte d’Ivoire. Trois membres de l’équipe de la FFL se sont rendus dans la région de Bouaké pour échanger avec les partenaires locaux et évaluer les projets en cours. Cette visite a permis de renforcer les liens avec les acteurs sur place, de rencontrer les bénéficiaires et d’ajuster les programmes d’aide en fonction des défis observés. Cette visite fut un véritable succès, marquant une étape essentielle dans l’accompagnement des populations vulnérables de la région. Les leçons apprises lors de cette mission permettront d'affiner les projets futurs.
Pour lire la suite, direction notre site internet et notre actualité « Akwaba ».
“ À la prochaine, les éléphants.
Nja kwla pour ces moments de vie. Si à notre arrivée, les valises étaient pleines de choses parfois peu utiles, elles repartent, soyezen surs, pleines de votre chaleur humaine et de souvenirs.
- Chargées de projets
VOUS POUVEZ ÉGALEMENT AGIR À VOTRE TOUR, EN RÉALISANT UN DON :
1. En ligne, sur www.ffl.lu
2. Via Payconiq en scannant ce QR Code :
3. Par virement bancaire sur le compte LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)
Communication : Bulletin 76 2024
VOTRE SOUTIEN, NOS PROJETS
COMMENT VOTRE DON PREND VIE ?
Frais de communication et activités liées à l'éducation et au dévéloppement
Frais de fonctionnement
Frais de personnel
Frais relatifs aux projets de développement
79,24%
10,32%
Merci de faire confiance à notre mission.
Lorsque vous faites un don à la Fondation Follereau, 79% de votre contribution est directement investie là où elle compte le plus : dans le projet que vous avez choisi de soutenir et auprès des bénéficiaires, apportant un impact concret sur le terrain. Grâce à votre générosité, nous pouvons transformer des vies, tout en maintenant une communication et sensibilisation efficaces (10%) et en assurant une gestion rigoureuse et transparente de nos ressources (10%) pour un suivi optimal de chaque action. Chaque euro donné fait une réelle différence.
D’AUTRES FAÇONS DE FAIRE LA DIFFÉRENCE
Un moyen puissant de soutenir la fondation est de faire un legs Ce geste généreux permet de prolonger votre engagement et de bâtir un avenir meilleur pour les communautés vulnérables en Afrique. En choisissant de transmettre une partie de votre patrimoine, vous pouvez contribuer à des projets significatifs qui transformeront des vies.
Les entreprises peuvent mobiliser leur équipe pour des partenariats à long terme ou envisager des mécénats financiers, en nature ou de compétences.
Les particuliers peuvent organiser des collectes pour des occasions spéciales, qu'il s'agisse d'un mariage, d'un anniversaire ou d'un événement solidaire. Chaque geste compte, et votre engagement contribue à faire la différence.
Nous offrons également des opportunités de stages et d'emplois au sein de notre équipe pour ceux qui souhaitent s'engager activement dans notre mission.
Pour en savoir plus sur ces différentes façons de contribuer, nous vous invitons à consulter notre site web.
UN APERÇU DE NOS PROJETS POUR 2025
SANTÉ:
Une nouvelle unité de soins périphérique (USP) va être construite, équipée et rendue fonctionnelle à Detokpo au Togo. En capitalisant sur son expérience dans la création d’autres USP, notre partenaire local assurera ainsi à la population de Detokpo et de ses environs l’accès aux soins de santé de base.
ÉDUCATION:
Au Bénin, un atelier de couture va s’ajouter au centre de formation professionnelle et d’apprentissage à Savalou. En plus des deux filières existantes de maçonnerie et d’électricitébâtiment, la filière de formation en couture offrira aux jeunes une autre possibilité d’acquérir des compétences professionnelles et de s’insérer sur le marché de travail.
Pour découvrir les autres projets à venir, suivez-nous sur nos réseaux sociaux ou abonnez-vous à notre newsletter.