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PRESTATIONS ET PROJETS

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CONSEILS VIE

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PRESTATIONS ET PROJETS

La promesse

«Nous accompagnons les paralysés médullaires. À vie.» Telle est la promesse que fait le Groupe suisse pour paraplégiques aux paralysés médullaires. À l’ICJ, nous contribuons à tenir cette parole.

Michael Bütikofer, chef du département ICJ, avocat et notaire

Du point de vue de l’Institut de conseils juridiques (ICJ) de l’Association suisse des paraplégiques, tenir cette promesse commence dès la rééducation primaire. Lorsqu’une personne est atteinte d’une paralysie médullaire, elle est vite confrontée à de nombreuses questions juridiques. Il est donc essentiel de la mettre en relation avec l’ICJ le plus tôt possible, afin de pouvoir rapidement aborder et clarifier la situation juridique. À l’ICJ, nous avons particulièrement à cœur d’entretenir un échange intense et de qualité avec les quatre centres pour paraplégiques de Suisse, car c’est la seule façon de tenir parole.

Voilà pourquoi l’ICJ s’efforce de maintenir une relation aussi bonne et harmonieuse avec le REHAB à Bâle, la clinique universitaire Balgrist à Zurich et la Clinique romande de réadaptation à Sion, qu’avec le CSP à Nottwil. En 2020, ce côté relationnel a continué à progresser, même si cela n’a pas toujours été facile en raison de la situation liée au coronavirus. L’un des mots d’ordre de la stratégie de l’ICJ est que, quel que soit le centre pour paraplégiques dans lequel une personne effectue sa rééducation primaire, elle doit pouvoir bénéficier de la même manière des prestations de l’ICJ. Nous nous sommes rapprochés de cet objectif en 2020, ce dont nous nous félicitons, et nous continuons à y travailler en 2021.

L’accompagnement à vie des paralysés médullaires commence sans nul doute sur le lieu de l’accident et se poursuit dans la clinique de rééducation primaire. Pour beaucoup de personnes touchées, toutefois, la sortie de la clinique marque l’étape décisive du retour à la vie quotidienne. C’est seulement à ce moment-là que l’on est confronté à toutes les conséquences de son handicap. C’est la raison pour laquelle à l’ICJ, nous avons tout mis en œuvre, en 2020 comme les années précédentes, pour fournir des conseils juridiques et un soutien aux patients, même en dehors des centres de rééducation. Conformément à notre mission, l’accent a été mis sur les sujets relevant du droit des assurances sociales. En 2020, nous avons ainsi assisté nos membres dans les questions juridiques relatives à l’AI, à l’assurance-accidents, aux caisses-maladie, aux prestations complémentaires et aux caisses de pension. Les contributions aux soins des assurances-accidents ont une nouvelle fois constitué un thème majeur. Nous avons constaté avec satisfaction que notre position juridique concernant le champ d’application de l’ordonnance révisée sur l’assurance-accidents a été confirmée, aussi bien par les autorités cantonales que par le Tribunal fédéral.

Une équipe motivée

Afin de pouvoir répondre avec à-propos aux préoccupations juridiques des membres actifs de l’ASP, l’ICJ doit pouvoir compter sur des collaborateurs motivés et engagés. Nous nous sommes d’autant plus réjoui de l’arrivée de l’avocate Sandra Rodriguez parmi nous. Aux côtés d’Agnès von Beust, notre nouvelle collègue défend avec passion les intérêts des membres francophones de l’ASP depuis novembre 2020.

Infrastructure

Dans le domaine administratif, notre projet de loin le plus important en 2020 a été le renouvellement complet de notre système informatique. Un système IT qui fonctionne bien et qui peut être utilisé depuis n’importe quel endroit est indispensable pour la fourniture de nos services. C’est pourquoi nous sommes heureux que cette entreprise se soit parfaitement déroulée en juin 2020.

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