avec Maëlle de Coux
Les récits du froid “ Je dirigeais un groupe de 13 étudiants, et nous devions travailler sur les récits du froid. Les réalisations devaient prendre la forme de livres objets. J’avais, pour démarrer ce workshop, lu aux étudiants cette petite mise en scène énonciative que j’avais écrite et qui contenait, à mon avis, tous les enjeux de l’exercice.
au dessus : Maëlle de Coux présentant des
étudiants, et surtout une certaine pauvreté culturelle et littéraire qui ne les aidait pas pour ce sujet. Je regrette de ne pas avoir été plus directive sur le sujet - J’ai toujours des regrets après les workshop -.
Je leur ai fait manipuler des livres d’artistes empruntés à la collection de la médiathèque départementale et je les ai emmenés visiter le musée Henry Pollès. J’ai toujours pensé que l’on trouve mieux ses idées en marchant plutôt qu’en restant devant son ordinateur. Je retiens de cette expérience une extraordinaire rencontre à distance avec un pays que je n’imaginais pas être aussi intéressant. Pour moi La Sibérie c’était un pays sinistre, triste et froid. Le lieu s’est éclairé dans mon esprit comme après un vrai voyage. J’ai aussi mesuré les difficultés techniques de réalisation qu’avaient nos 30
livres d’artistes de la collection de la médiathèque départementale en visioconférence avec Yakoutsk
au dessous : des étudiants expérimentant le blanc