Journal de medecine esthetique n°197

Page 10

Vol. L - N° 197 - mars 2023 - ISSN 0249-6380

vol. l - n°197 - MARS 2023 - i SS n 0249-638

Copyright© 2023

Toute reproduction ou reprĂ©sentation intĂ©grale ou partielle, par quelque procĂ©dĂ© que ce soit, des pages publiĂ©es dans la prĂ©sente publication, faite sans l'autorisation de l'Ă©diteur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisĂ©es, d'une part, les reproductions strictement rĂ©servĂ©es Ă  l'usage privĂ© du copiste et non destinĂ©es Ă  une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et courtes citations justifiĂ©es par le caractĂšre scientifique ou d'information de l'Ɠuvre dans laquelle elles sont incorporĂ©es. (Loi du 11 mars 1957 - art. 40 et 41 et Code PĂ©nal art. 425).

La reproduction in extenso des articles publiĂ©s dans cette revue, devra ĂȘtre soumise Ă  une autorisation prĂ©alable de la RĂ©daction.

Les opinions exprimĂ©es et les rĂ©sultats scientifiques prĂ©sentĂ©s dans le Journal de MĂ©decine EsthĂ©tique et de Chirurgie Dermatologique n’entraĂźnent pas obligatoirement l’adhĂ©sion de la RĂ©daction et/ ou du ComitĂ© de Lecture du Journal qui n’assument aucune responsabilitĂ© quant Ă  leur publication. Les articles acceptĂ©s par le ComitĂ© de Lecture sont publiĂ©s sous la stricte responsabilitĂ© de leurs auteurs.

Le Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique est répertorié dans l'Index bibliographique PASCAL de l'Institut de l'Information Scientifique et Technique (INIST) du CNRS.

Publication membre du Syndicat National de la Presse Médicale et des Professions de Santé (S.N.P.M.), membre de la Fédération Nationale de la Presse d'Information Spécialisée (F.N.P.S.).

DépÎt légal mars 2023

Imprimerie Yonnaise Mouilleron le Captif, France

Directeur de la publication : C. Offrey

Rédacteur en chef :

Docteur J-J. Legrand

Comité de Rédaction :

Docteur J-J. Deutsch

Docteur H. Cartier

Docteur A. Lorcy

Docteur J-C. Scialom

Docteur J-L. Bachelier

Docteur A. Butnaru

Rédaction : Société Française de Médecine Esthétique

154, rue Armand-Silvestre

92400 Courbevoie

http:/www.sfme.info

e-mail : info@sfme.info

Publicité : SFME

www.sfme.info

Abonnements : 4 numéros par an

France :

Membre de la S.F.M.E : 28 €

Non membre de la S.F.M.E. : 55 €

Etranger : Europe : 62 €

Outremer : 75 €

3

Somma ir e

5 Perfectionner les injections de toxine botulique grĂące Ă  un injecteur Ă©lectronique sophistiquĂ© P. Micheels (GenĂšve, Suisse), A. Nguyen (Vals les Bains) M. Poiraud (GenĂšve, Suisse) 9 Occlusion vasculaire induite par les fillers (PremiĂšre partie) H. Cartier (Arras), C. Rouanet, C. Winter, Ph. Kestemont (Nice) 17 Analyse rĂ©trospective de l’adaptation osseuse crĂąnienne observĂ©e cliniquement avec la technique de lifting facial easyliftÂź D. Guillo (Lyon) 27 Comptes-rendus du 42e CongrĂšs National de MĂ©decine EsthĂ©tique et de Chirurgie Dermatologique 9 et 10 septembre 2022, Palais des CongrĂšs, Paris (2Ăšme partie) 41 vol. l - n°197 - MARS 2023 - iSSn 0249-638

1INTRODUCTION

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

P. MICHEELS*, GenĂšve, Suisse, A. NGUYEN, Vals les Bains, M. POIRAUD, GenĂšve, Suisse

La toxine botulique est utilisée en médecine depuis plus de 50 ans (1). En esthétique, les premiers rapports sont ceux des Professeurs Carruthers, Vancouver-Canada, et datent de 1992. (2, 3)

L’injection de toxine botulique est lĂ©gĂšrement sensible Ă  douloureuse, du fait de sa mise en suspension dans du sĂ©rum physiologique.

À cela s’ajoute le fait que l’injection manuelle n’est pas homogĂšne, continue, qu’il existe des variations de pression, parfois un trĂšs lĂ©ger trĂ©mor, surtout chez les injecteurs dĂ©butants.

Depuis plusieurs annĂ©es, des SociĂ©tĂ©s viennent nous prĂ©senter des appareils d’injection plus ou moins sophistiquĂ©s manuels ou Ă©lectronisĂ©s. Nous avons ainsi pu tester il y a 8 ans, le pistolet manuel JuvapenÂź classique, calibrĂ© uniquement pour la toxine amĂ©ricaine. Nous avons Ă©galement pu tester le pistolet injecteur Talent BTÂź de la sociĂ©tĂ© Primequalℱ - GenĂšve, Suisse. Ce qui ne nous a pas convaincu, outre l’aspect peu pratique de la prĂ©paration du matĂ©riel, c’est Ă©ventuellement le nombre de consommables nĂ©cessaire pour un traitement complet du visage et du cou, par exemple, par toxine botulique. Ajoutons Ă  cela que les consommables Ă©taient onĂ©reux, du moins Ă  l’époque de nos tests, il y a 12 ans.

Il existe aussi des seringues Ă  clic, 3DOSEℱ UnitSeringue Ă  Clic, Version Verte et Orange – VLOW, distribuĂ©es, entre autres par PMD MÉDICAL. Ici aussi le nombre de consommables peut ĂȘtre important. Jamais nous n’avons Ă©tĂ© totalement convaincus, malgrĂ© des essais multiples, d’acquĂ©rir ce type de matĂ©riel.

L’apport d’une technologie de pointe ne peut qu’ĂȘtre intĂ©ressant, pour les dĂ©butants comme pour les plus chevronnĂ©s des injecteurs. L’appareil que nous avons testĂ© derniĂšrement correspond Ă  ce que nous recherchions. En effet, la dose pour chaque injection est prĂ©alablement rĂ©glĂ©e. La pression exercĂ©e sur le piston de la seringue est programmĂ©e au sein de l’appareil, sans Ă -coup et de maniĂšre rĂ©guliĂšre et douce, gĂ©rĂ©e Ă©lectroniquement. Le mĂ©decin injecteur ne doit se concentrer que sur les points d’injection, sur l’anatomie du visage de son patient, et sur les variantes individuelles des forces musculaires d’un visage Ă  un autre lors des mimiques. Le reste c’est l’appareil injecteur qui le fait. Dans cet article, nous prĂ©sentons nos premiers essais d’injection de toxine botulique A avec un appareil Ă©lectronique fabriquĂ© en Suisse.

* Email : patrickscab@bluewin.ch
9 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

2 Le Matérie L

a - L’inje Cteur Ă©Le Ctronique

Nous dĂ©crirons ci-aprĂšs l’injecteur Ă©lectronique, sujet de cet article, JuvapenÂź - SociĂ©tĂ© Juvaplusℱ SA, Fleurier, Suisse.

B - La toxine B otu Lique a

Dans notre pratique quotidienne, nous utilisons la toxine botulique A de divers Laboratoires officiels existant en Suisse : Allergan- Laboratoire AbbVie, Laboratoire Galderma, Laboratoire Merz Pharma, ainsi que le Laboratoire Ipsen. Pour cette derniĂšre, les indications esthĂ©tiques sont hors autorisation de mise sur le marchĂ© (AMM), sous la seule responsabilitĂ© de l’auteur principal-PM.

Dans notre pratique quotidienne, nous utilisons les diverses toxines botuliques A un peu plus concentrĂ©es que les dilutions officielles enregistrĂ©es dans le compendium des mĂ©dicaments (Compendium suisse, Vidal
) des divers pays oĂč la toxine est enregistrĂ©e.

Nous avons, dans cet essai, utilisĂ© les dilutions officielles prĂ©programmĂ©es dans l’injecteur Ă©lectronique

C - L’éChe LLe d’évaLuation visue LLe de La douLeur (Figure 1, Ă  gauche)

L’échelle prĂ©sente deux cĂŽtĂ©s, avec un curseur. Le cĂŽtĂ© prĂ©sentĂ© au patient est graduĂ© de « pas de douleur » Ă  « douleur maximale supportable », sur une barre colorĂ©e en bleu, cĂŽtĂ© notĂ© « aveugle » dans la suite du rapport. Le cĂŽtĂ© exposĂ© au mĂ©decin est lui, graduĂ© de 0 Ă  10 (0 = pas de douleur, 10 = douleur extrĂȘme).

d - Les seringues (Figure 1, Ă  droite)

- Pour les essais avec JuvapenÂź : SOLOGARD Âź 1ml –manufacture Safegard Medical, adoptĂ©es spĂ©cifiquement Ă  JuvapenÂź.

- Pour les injections comparatives : les seringues OmnicanÂź 50- B. Braun Melsungen, , avec aiguille 30 1/2G sertie.

e - Les aigui LLes

- Pour les essais avec JuvapenŸ : les aiguilles MésojetŸ 0,27 X 10 mm-32G- laboratoire Thiebaud.

- Pour les injections comparatives : les aiguilles 301/2 G, serties sur les seringues OmnicanÂź 50, Braun Melsungen.

F - L’inje Cteur Ă©Le Ctronique j uvapenÂź (Figure 2)

- Poids : L’appareil pùse 45 grammes.

- Compatibilité avec la toxine botulique A : Juvapen Ÿ est compatible avec toutes les toxines botuliques A, à visée médicale ou esthétique présentes sur les marchés suisse, européen et américain (VitabelŸ et BotoxŸ, AzzalureŸ et DysportŸ BocoutureŸ et XéominŸ). Il a donc toute

À droite : les deux types de seringues utilisĂ©es.

En haut, seringue SOLOGARDŸ 1ml, avec piston cranté.

En bas, avec une aiguille 32G. seringue OmnicanÂź50 avec aiguille 30G sertie.

10 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
Figure 1. À gauche : Échelle visuelle analogique de la douleur, cĂŽtĂ© prĂ©sentĂ© aux sujets.

sa place tant pour des utilisations en mĂ©decine thĂ©ra peutique classique qu’en dermatologie cosmĂ©tique ou mĂ©decine dite esthĂ©tique.

- Programmes (Figure 3) : Dans la version non person nalisée, les programmes fixes sont les suivants :

- BTX 1 : Correspond à 50 U Onabotulinum toxin (VistabelŸ) dans 1.00 ml de sérum physiologique.

- BTX 2 : Correspond à 50 U Onabotulinum toxin (VistabelŸ) dans 1.25 ml de sérum physiologique (dilu tion officielle).

- AZZAL 1 : Correspond à 125 U Abobotulinum toxin (AzzalureŸ) dans 0.63 ml de sérum physiologique (dilution officielle).

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

: Correspond à 125U Abobotulinum toxin ) dans 1.00 ml de sérum physiologique.

: Permet de choisir les unités : de 10 U à 500U, et la dilution : de 0.30 ml à 5.00 ml.

: Définit la dose par volume exprimé en millilitres (ml) : de 0.005 à 0.20 ml de sérum physiologique sans conserveur.

Selon l’étude de J. Boo Saad, UniversitĂ© de GenĂšve, pour un volume cible de 0,025ml, l’injecteur Ă©lectronique est 10 X plus prĂ©cis qu’une injection manuelle. (Communication personnelle de Mr Ch. Jaegle- Juvaplusℱ- DonnĂ©es non publiĂ©es).

THODE

éVALUATION DE LA DOULEUR

Nous avons utilisĂ© une Ă©chelle visuelle classique, « aveugle » du cĂŽtĂ© prĂ©sentĂ© au sujet, juste aprĂšs les injections, celles rĂ©alisĂ©es avec l’injecteur Ă©lectronique,

11 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
2B : Juvapen en fin d’injection. Il faut retirer la vis. 2C : JuvapenÂź en cours de retrait de la vis d’ArchimĂšde. 2C Figure 3 : En haut : un des programmes fixĂ©s Ă  la fabrication. En bas : Écran prĂ©sentant un des programmes spĂ©cifiques, demandĂ©s par l’injecteur.

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

Cependant, au fur et Ă  mesure de notre expertise, nous avons utilisĂ© de plus en plus le programme « Custom ». Ceci a permis d’adapter nos habitudes Ă  l’injecteur JuvapenÂź.

D – LES AIGUILLES

L’appareil Juvapen ¼ permet d’utiliser divers calibres d’aiguille, 30 1/2 G, 32 G, 33 G.

Si les aiguilles sont trĂšs fines (32 ou 33 G), il est possible de devoir les changer en cours de traitement. En effet, plus elles sont fines, plus elles s’émoussent rapidement.

E – LES POINTS D’INj ECTION

(Figure 4)

sourcil en accent circonflexe avec 1 ou 2 unités de toxine botulique A.

B – LES DILUTIONS

Pour ce travail, nous avons utilisé, suivant le nom déposé de la toxine botulique utilisée, les dilutions officielles suivantes :

- Onabotulinum toxin (Allergan- VistabelŸ) : 50 unités dans 1.00 ml de sérum physiologique sans conservateur.

- Abobotulinum toxin (Galderma- AzzalureŸ) : 125 unités dans 0.63 ml de sérum physiologique sans conservateur.

Avec le programme «CUSTOM», nous avons utilisé :

- Onabotulinum toxin (Allergan- VistabelŸ) : 100 U dans 2.00 ml de sérum physiologique sans conservateur.

- Abobotulinum toxin (Galderma - AzzalureŸ) : 125 U dans 0.50 ml de sérum physiologique sans conservateur.

C - LES DOSES

Les doses que nous avons utilisĂ©es, suivantes les zones considĂ©rĂ©es, sont celles que l’on enseigne, recommandĂ©es par les laboratoires et officiellement enregistrĂ©es. (4, 5, 6, 7)

Ce sont les points qui sont enseignĂ©s de par le monde, tant dans les cours de formations que dans les articles mĂ©dicaux, et recommandĂ©s par les fabricants. Cependant, nous avons adaptĂ© les points d’injection en fonction de l’anatomie musculaire des sujets que nous avons traitĂ©s. En effet, madame X n’est pas Monsieur Y... VoilĂ  bien quelque chose dont tous les injecteurs, et, spĂ©cifiquement les maĂźtres enseignants, devraient se souvenir...pour Ă©viter les clones ou clowns, c’est Ă  choix, ou les poupĂ©es BarbieÂź ou KenÂź, si souvent croisĂ©s au cƓur mĂȘme des congrĂšs d’esthĂ©tique, qu’ils soient chirurgicaux ou mĂ©dicaux.

F - D ESCRIPTION D’UNE INj ECTION

(Figures 3-5)

D’abord, mise en suspension classique de la toxine botulique, dans son flacon, avec du sĂ©rum physiologique sans conservateur, suivant les dilutions officielles. PrĂ©lĂšvement du nombre d’unitĂ©s souhaitĂ© pour le traitement envisagĂ©. Ensuite, placement de la seringue SologardÂź sur l’appareil Juvapen Âź. Il faut ressentir deux petits Ă -coups, lors du placement des ailettes de la seringue, dans l’encoche qui lui est rĂ©servĂ©e. LĂ , elle est en place. Puis, il faut, aprĂšs mise en marche de l’appareil, par quelques pressions rĂ©pĂ©tĂ©es sur le levier d'activation, pour faire avancer la vis d’ArchimĂšde du systĂšme, et amener la toxine botulique au bout du biseau de l’aiguille choisie. C’est ce que l’on fait pour vider l’air de l’espace mort entre la seringue et le bout du biseau avec toutes les seringues classiques, et tous les produits que nous injectons, tant en mĂ©decine classique qu’esthĂ©tique.

AprĂšs choix du programme, apparaĂźt un tĂ©moin lumineux vert : l’injecteur Ă©lectronique est prĂȘt pour utilisation.

12 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
Figure 4 : Les points d’injection classiques pour le front, en cours d’injection, la glabelle et les pattes d’oie...

DĂšs la pression exercĂ©e sur le levier d'activation, le signal lumineux devient bleu, tout au long de l’injection. Ensuite le tĂ©moin lumineux vert est Ă  nouveau visible, l’appareil est prĂȘt pour l’injection suivante. Si le volume choisi est unitaire et qu’il faut le double d’unitĂ©, rien n’est plus simple que d’exercer Ă  nouveau une courte pression sur le levier d'activation.

Lorsque la seringue est vide, un tĂ©moin lumineux rouge apparait de maniĂšre brĂšve, avec, sur l’écran, la mention RWD, accompagnĂ©e d’une flĂšche rouge, et l’appareil Ă©met un son. Puis le tĂ©moin redevient vert, avec toujours la mention RWD et la flĂšche rouge sur l’écran. Vous pouvez alors appuyer Ă  nouveau sur le levier d'activation. La vis d’ArchimĂšde du systĂšme, permettant l’injection, se retire. Une fois ceci fait, vous appuyez quelques secondes sur le bouton de mise en marche de JuvapenÂź, et ce dernier s’éteint.

Dans un second temps, aprĂšs une courte courbe d’apprentissage (on ne change pas facilement les habitudes d’un injecteur « expĂ©rimentĂ© »), la dextĂ©ritĂ© de la manipulation de l’injecteur Ă©lectronique acquise, nous avons repris nos dilutions personnelles, ainsi que les points d’injection adaptĂ©s Ă  nos patients. Nous avons pu Ă  ce moment, bĂ©nĂ©ficier d’un appareil personnalisĂ©. Ceci a grandement facilitĂ© notre rĂ©flexion et conversion d’une seringue de 0.5 ml Ă  une de 1.0 ml.

G – LES SUj ETS

Nous avons traité 20 sujets, caucasiens, au sein de notre clientÚle esthétique habituelle, et exempts de contrin-

dication aux injections de toxine botulique, d’un Ăąge moyen de 59 1/3 ans (extrĂȘmes : 33 - 80 ans), qui se rĂ©partissent comme suit :

- 12 sujets, sujets fĂ©minins d’ñge moyen : 63 3/4 ans (extrĂȘmes : 48 - 80 ans)

- 8 sujets masculins d’ñge moyen : 52 3/4 ans (extrĂȘmes : 33 - 74 ans)

Il est intĂ©ressant d’observer que de nos jours, l’ñge moyen des hommes traitĂ©s est de +/- 10 ans infĂ©rieur Ă  celui des femmes, du moins dans notre clientĂšle esthĂ©tique privĂ©e. Serait-ce dĂ» Ă  l’époque de l’homme mĂ©trosexuel ? (8, 9)

4 RéSULTATS

L’utilisation d’une aiguille 32 G permet une diminution de la douleur ressentie lors de l’acte de pĂ©nĂ©tration de la peau par cette derniĂšre, comparĂ©e Ă  l’utilisation d’une aiguille 30 1/2 G. Cependant en fin de traitement, l’aiguille 32 G s’étant probablement Ă©moussĂ©e, le bĂ©nĂ©fice en

À gauche : LumiĂšre verte = l’appareil injecte la dose de toxine souhaitĂ©e.

À droite : LumiĂšre bleue = la dose souhaitĂ©e est en train d’ĂȘtre dĂ©livrĂ©e ; lorsque le tĂ©moin lumineux redevient vert, vous passez au point d’injection suivant.

13 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué
Figure 5 : JuvapenÂź en cours de fonctionnement.

Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

est moindre. En effet, nous n’avons pas changĂ© ladite aiguille, tout comme nous ne le faisons pas avec les aiguilles 30 1/2G, serties sur les seringues OmnicanÂź 50.

L’ensemble des Ă©valuations quant Ă  la douleur est repris dans les Annexes 1, 2 et 3.

La douleur a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e sur une Ă©chelle visuelle analogique. Le cĂŽtĂ© « aveugle », montre une ligne continue colorĂ©e en bleu uniforme. Les deux extrĂ©mitĂ©s reprĂ©sentent, Ă  gauche « aucune douleur », Ă  droite « douleur maximale supportable », avec discrĂšte variation quant Ă  l’intensitĂ© de la couleur. Ce cĂŽtĂ© « aveugle » est prĂ©sentĂ© au sujet. L’envers de cette Ă©chelle, visible par le mĂ©decin, est graduĂ© de 0 = aucune douleur, Ă  10, correspondant Ă  une douleur maximale supportable.

Les rĂ©sultats nous permettent d’observer que : (Annexes 1,2 et 3) :

A - P OUR LES AIGUILLES

- La moyenne de l’évaluation du ressenti douloureux entre les deux calibres d’aiguille montre un net avantage en faveur de l’aiguille 32 G. Le bĂ©nĂ©fice passe du simple au double pour les deux sexes.

- Les sujets fĂ©minins semblent, en moyenne, plus sensibles Ă  la douleur que les hommes. Ceci nous semble aller Ă  l’encontre des donnĂ©es habituelles.

- Il existe bel et bien une moindre douleur suivant le calibre de l’aiguille utilisĂ©e, et ce pour les deux sexes, avec un avantage pour l’aiguille la plus fine.

- Cependant en fin d’injection, quelle que soit l’aiguille utilisĂ©e, le ressenti douloureux est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©but de traitement.

B - P OUR LA TECHNI q UE D’INj ECTION

- Les sujets fĂ©minins prĂ©sentent une moindre variable moyenne quant Ă  la douleur, par rapport aux hommes. L’avantage est cependant bien en faveur de l’injection avec injecteur Ă©lectronique JuvapenÂź, et ce pour les deux sexes.

- La différence est cependant moindre par rapport au comparatif des aiguilles, avec une amélioration de 50 % en faveur de JuvapenŸ, pour les deux sexes également.

- L’avantage de l’utilisation des 32G et de Juvapen¼ peut trouver son explication ci-aprùs :

. La finesse de l’aiguille ainsi que La pression continue, uniforme, sans Ă -coup, qu’offre l’injecteur Ă©lectronique entraĂźne une moindre douleur qu’une injection manuelle classique.

Notons que le nombre de sujets masculins, d’ñge moyen infĂ©rieur Ă  celui des femmes, est, lui aussi, infĂ©rieur Ă  celui des sujets fĂ©minins, ce qui pourrait expliquer les rĂ©sultats des moyennes observĂ©es.

Leur plus jeune Ăąge peut s’expliquer par l’homme mĂ©trosexuel, trĂšs Ă  la mode de nos jours. (8,9)

C - LES EFFETS SECONDAIRES

Hormis un hĂ©matome, dĂ» Ă  l’acte de piquer la peau avec une aiguille (30 1/2G et 32G), nous n’avons eu aucun effet secondaire particulier pendant cette 3Ăšme pĂ©riode de pandĂ©mie Covid.

5 DISCUSSION

Nous avons, depuis 25 ans, l’habitude d’utiliser des seringues Omnican Âź 50- B. Braun Melsungen AG, Ă  aiguille 30 G œ sertie. Il nous a fallu donc une courte courbe d’apprentissage de l’utilisation de l’injecteur Ă©lectronique Juvapen Âź. En effet, les seringues adaptĂ©es Ă  l’appareil sont de 1ml versus 0.5 ml pour celles que nous utilisons depuis le dĂ©but de notre pratique en mĂ©decine esthĂ©tique. Autre changement pour nous, les dilutions prĂ©sentĂ©es dans le systĂšme Ă©lectronique sont les dilutions officielles, que PM n’utilise pas dans sa pratique personnelle. Les traitements sont plus personnalisĂ©s pour ses patients et la toxine botulique A, quelle qu’en soit la marque, est utilisĂ©e plus concentrĂ©e et Ă  plus faible dose. Il n’utilise donc pas les doses indiquĂ©es ou recommandĂ©es par les laboratoires fabricants dans les notices d’utilisation, ni celles prĂ©conisĂ©es par les maĂźtres.

La possibilitĂ© d’utiliser des aiguilles plus fines est assurĂ©ment un plus pour le confort des patients. La pression exercĂ©e sur le piston par le mĂ©canisme Ă©lectronique, sans Ă -coup, est Ă©galement un gros avantage quant Ă  la diminution Ă©vidente de la douleur ressentie versus une injection manuelle.

L’ergonomie du porte-seringue en lui-mĂȘme, sa lĂ©gĂšretĂ© et son volume rĂ©duit, ajoutĂ©s Ă  la facilitĂ© de sa prise en main, comme un stylo, ainsi que la facilitĂ© d’utilisation nous ont convaincus quant Ă  son usage quotidien dans nos pratiques privĂ©es.

14 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16

Annexe1 :  Evaluation  de  la  douleur  ressentie  lors  de  la  pĂ©nĂ©tration  de  l’aiguille  32  G  et  lors  de  l’injection  de  toxine  botulique  A  à l’aide  de l’injecteur  électronique JuvapenÂź,  comparĂ©e  à  celle  de  l’injection

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et

Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille  32G

Femmes 1.48 0.73

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et  les  deux  techniques  d’injection.

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille  32G Femmes 1.48 0.73

30G1/2

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et  les  deux  techniques  d’injection.

Hommes 1.22 0.59

1.22 0.59

sujets

du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

%  d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

%  d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 %  d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 %  d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et  les  deux  techniques  d’injection.

Annexe1 : Évaluation de la douleur ressentie lors de la pĂ©nĂ©tration de l’aiguille 32 G et lors de l’injection de toxine botulique A Ă  l’aide de l’injecteur Ă©lectronique JuvapenÂź, comparĂ©e Ă  celle de l’injection manuelle par seringue OmnicanÂź50 Ă  aiguille 301/2G sertie, suivant VAS.

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des

:  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables, d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants.

Annexe 2 : Moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et  les  deux  techniques  d’injection.

Sujets Aiguille

%  d’amĂ©lioration  du ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables, d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants.

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables,  pour  les  deux  types d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants.

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables,  pour  les  deux  types d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour les  aiguilles  et  les  injecaons.

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants.

ressenti  douloureux pour  les  deux  sexes

Annexe 2 : Moyennes du ressenti douloureux et leurs variables, pour les deux types d’aiguilles et les deux techniques d’injection.

Annexe3 :  ReprĂ©sentation  graphique  des  moyennes  du  ressenti  douloureux  et  leurs  variables,  pour  les  deux  types  d’aiguilles  et  les  deux  techniques     d’injection,  pour  les  deux  sexes,  ainsi  que  l’ensemble  des  participants..

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour   les  aiguilles  et  les  injecaons.

Moyennes  du  ressena  douloureux  et  leurs  variables  pour

Hommes Tous

Femmes Hommes Tous

Femmes Hommes Tous

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2 Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2 Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

Femmes Hommes Tous

Femmes Hommes Tous

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2 Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2 Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

Annexe 3 : ReprĂ©sentation graphique des moyennes du ressenti douloureux et leurs variables, pour les deux types d’aiguilles et les deux techniques d’injection, pour les deux sexes, ainsi que l’ensemble des participants.

15 J. Méd. Esth.
Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
et
par  seringue
Ă   aiguille  301/2G  sertie, suivant  VAS Douleur Δ Douleur Δ Sujet Aiguille 301/2 G Aiguille 32  G Injection manuelle JuvapenÂź Femme B  T Suivant zones traitĂ©es Moyennes E  T B  T Suivant zones traitĂ©es Moyennes E  T IM Suivant zones traitĂ©es Moyennes ID IM Suivant zones traitĂ©es Moyennes ID 1 1  à  2 1.50 1  à  2 0  à  1 0.75 1 0.75 1  à  2 2.50 2  à  3 1 1.25 1  à  2 1.25 2 1 1.00 1 0 0.50 1 0.50 1  à  2 1.25 1 0 Ă   1 0.75 1 0.50 3 1  à  2 1.50 1  à  2 0 0.50 1 0.50 1  à  2 1.75 2 1 1.00 1 0.75 4 1  à  2 1.50 1  à  2 0 0.50 1 1.00 1  à  2 1.75 2 1 1.00 1 0.75 5 1  à  2 1.50 1  à  2 0 0.50 1 1.00 1  à  2 1.50 1  à  2 1 1.00 1 0.50 6 1  à  2 1.50 1  à  2 0 0.50 1 1.00 1  à  2 1.50 1  à  2 1 1.00 1 0.50 7 2 2.00 2 1 0.50 1 1.50 2 2.75 2  à  3 1 1.50 2 1.25 8 1 1.00 1 0  à  1 0.75 1 0.25 1  à  2 1.50 1  à  2 1 1.00 1 0.50 9 2 2.50 2  à  3 1 1.50 2 1.00 2 2.50 3 1  à  2 1.75 2 0.75 10 0  à  1 1.75 1  à  2 0 0.50 1 1.25 1 1.50 2 1 1.00 1 0.50 11 1 1.00 1 0 0.50 1 0.50 1 1.25 1  à  2 1 1.00 1 0.25 12 1  à  2 1.50 1  à  2 0 0.50 1 1.00 1 1.50 2 1 1.00 1 0.50 MOYENNE 1.48 0.73 0.75 1.77 1.00 0.77 Homme 1 1  à  2 1.50 1  à  2 0  à  1 0.75 1 0.75 1  à  2 1.75 2 1 1.00 1 0.75 2 1 1.25 1  à  2 0 0.50 1 0.75 2 2.00 2 1 1.50 2 0.50 3 1 1.25 1  à  2 0  à  1 0.75 1 0.50 1  à  2 1.75 2 1 1.50 2 0.25 4 1  à  2 1.50 1  à  2 0  à  1 0.75 1 0.75 1  à  2 1.75 2 0  à  1 0.75 1 1.25 5 1 1.00 1 0 0.25 0  à  1 0.75 1 1.00 1 0  à  1 0.75 0  à  1 0.25 6 1 1.00 1 0 0.25 0  à  1 0.75 1 1.00 1 1 0.75 0  à  1 0.25 7 1 1.00 1 0 0.25 0  à  1 0.75 0  à  1 0.50 0  à  1 0  à  1 0.50 1 0.00 8 1 1.25 1  à  2 1 1.25 1  à  2 0.00 1  à  2 1.75 2 1 1.25 1  à  2 0.50 MOYENNE 1.22 0.59 0.63 1.44 1.03 0.41 MOYENNE totale 1.35 0.66 0.69 1.60 1.01 0.59 IM =  injection  classique  intramusculaire; ID =  injection  intradermique patte  d’oie; B  T =  beginning  of  treatment; E  T =  end  of  treatment
manuelle
OmnicanÂź50
2
30G1/2 Aiguille  32G Δ Injections  manuelles JuvapenÂź Δ Femmes 1.48 0.73 0.75 1.77 1.00 0.77 Hommes 1.22 0.59 0.63 1.44 1.03 0.41 Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 0.69 1.60 1.01 0.59 %  d’amĂ©lioration  du
+/ 70’% +/ 60%
0 50 100 150
200
2
Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille  32G Δ Injections  manuelles Juvapen Femmes 1.48 0.73 0.75 1.77 1.00 Hommes 1.22 0.59 0.63 1.44 1.03 Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 0.69 1.60 1.01
+/-­‐70’%
0 50 100 150 200
Hommes
0 50 100 150 200
0 50 100 150 200 Femmes
2
Sujets
Aiguille
Δ Femmes 1.48 0.73 0.75 Hommes 1.22 0.59 0.63 Ensemble  des
1.35 0.66 0.69
+/ 70’%
Aiguille
32G
0 50 100 150 200 Femmes Hommes
Tous
2
Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille
Δ Femmes 1.48 0.73 0.75 Hommes 1.22 0.59 0.63 Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 0.69 %
+/ 70’% Annexe3
0 50 100 150 200
32G
2
Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille  32G Δ Injections  manuelles Femmes 1.48 0.73 0.75 1.77 Hommes 1.22 0.59 0.63 1.44 Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 0.69 1.60
+/ 70’%
0 50 100 150 200 Femmes Hommes Tous
2
Sujets Aiguille  30G1/2 Aiguille  32G Δ Injections  manuelles Femmes 1.48 0.73 0.75 1.77 Hommes 1.22 0.59 0.63 1.44 Ensemble  des  sujets 1.35 0.66 0.69 1.60 %  d’amĂ©lioration
+/ 70’%
0 50 100 150 200 Femmes Hommes Tous
aiguille  30G1/2 aiguille  32  G Gain  32G  /  30G1/2 Injecaon  manuelle   JuvapenŸ Gain  Juvapen(R)/main

Dernier point trĂšs intĂ©ressant avec l’appareil testĂ©, JuvapenÂź, est la possibilitĂ© d’avoir un ou plusieurs programmes personnalisĂ©s, correspondant aux habitudes du mĂ©decin utilisateur.

Ceci est certainement le point qui nous a le plus séduits dans cet appareil. En Effet, ceci ne nous avait jamais été proposé antérieurement par les diverses sociétés venues nous démarcher.

L’extrĂȘme prĂ©cision de l’appareil Ă©lectronique testĂ© dans cet article (jusqu’à 0.005 ml) permet de contrĂŽler la dose de chaque microgoutte de toxine botulique A injectĂ©e, et assure la rĂ©pĂ©tabilitĂ© entre elles. Ceci offre un confort, une facilitĂ© d’utilisation et un acte technique sĂ»r et rapide, sans risque de sous- ou surdosage.

S’il est un lĂ©ger inconvĂ©nient Ă  mentionner, c’est le calcul des doses et des quantitĂ©s Ă  injecter, mais ceci est le lot de tout changement de pratique ou le souci des injecteurs dĂ©butants.

Ce petit souci sera grandement facilitĂ© d’ici peu. En effet, JuvapenÂź sera particuliĂšrement pratique, lorsque sera mise sur le marchĂ© la nouvelle formulation, toute prĂȘte, dĂ©jĂ  mise en suspension, de l’Abobotulinum toxin, du Laboratoire Galderma.

6 CONCLUSIONS

Nous pensons que l’utilisation de l’injecteur Ă©lectronique JuvapenÂź est un « plus », voire un « must have » pour les injections dans le cadre de l’utilisation de la toxine botulique, probablement tant en esthĂ©tique qu’en mĂ©decine thĂ©rapeutique.

En effet, les aiguilles peuvent ĂȘtre choisies en fonction des habitudes du mĂ©decin. Il est mĂȘme possible d’utiliser des aiguilles de calibre 33 G.

Dans le cadre de la mĂ©decine, moins les patients ressentent de douleurs, plus ils sont adeptes des traitements qu’ils doivent (cette prĂ©cision Ă©tant pour la mĂ©decine thĂ©rapeutique classique) ou souhaitent avoir. C’est bien ce que nous avons prouvĂ© ici.

L’extrĂȘme prĂ©cision de l’injecteur Ă©lectronique JuvapenÂź permet de contrĂŽler la dose de chaque microgoutte de toxine botulique A injectĂ©e. Il en assure la rĂ©pĂ©tabilitĂ©. JuvapenÂź offre une facilitĂ© d’utilisation et un acte technique confortable, sĂ»r et rapide, sans risque de sous- ou surdosage.

Nous sommes convaincus que l’apport de confort lors des injections de toxine botulique A, en utilisant l’injecteur Ă©lectronique JuvapenÂź prĂ©sentĂ© dans cet article, au minimum en mĂ©decine esthĂ©tique est un grand « plus » pour les patients. Mais il l’est aussi certainement pour les traitements Ă  base de toxine botulique A dans les indications mĂ©dicales.

Enfin, l’ergonomie du porte-seringue, sa lĂ©gĂšretĂ© et son volume rĂ©duit, ajoutĂ©s Ă  la facilitĂ© de sa prise en main, comme un stylo, ainsi que sa facilitĂ© d’utilisation, quant Ă  l’utilisation de JuvapenÂź dans nos pratiques privĂ©es, nous ont totalement convaincus d’acquĂ©rir cet injecteur Ă©lectronique.

Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements :

- À nos patients privĂ©s de notre clientĂšle esthĂ©tique habituelle.

- À la sociĂ©tĂ© Juvaplusℱ SA, pour le prĂȘt de l’appareil JuvapenÂź pendant 3 semaines, avant son acquisition pour utilisation quotidienne.

- Monsieur Ch. Jaegle pour la confiance qu’il m’accorde depuis des annĂ©es.

Conflit d’intĂ©rĂȘt : Les auteurs dĂ©clarent n’avoir aucun conflit d’intĂ©rĂȘt. Seuls, les seringues et l’injecteur Ă©lectronique, ont Ă©tĂ© pris en charge par la sociĂ©tĂ© JuvaplusℱSA.

BIBLIOGRAPHIE

1 - SCOTT A. B. : Botulinum toxin injection in the extraocular muscles as an alternative to strabismus surgery.» Ophtalmology. 1980 ; 87 :1044.

2 - CARRUTHERS JDA, CARRUTHERS JA : «Treatment of glabellar frown lines with botulinumm toxin A-exotoxin.» J. Dematol. Surg. Onc. 1992 ;18 :17.

3 - CARRUTHERS A., CARRUTHERS J. : « Botulinum toxin in the treatment of glabellar frown lines and other facial wrinkles.» 1994 In J.Jankovic and M. Hallet (Eds), Therapy with botulinum toxin.New-York: Marcel Dekker.

4 - Laboratoire Allergan : notice d’utilisation de VistabelÂźBotoxÂź Aesthetic en AmĂ©rique.

5 - Laboratoire Galderma : notice d’utilisation d’Azzalure¼.

6 - Laboratoire Merz : notice d’utilisation de Bocouture¼

7 - Laboratoire IPSEN (Hors autorisation de mise sur le marchĂ©-sous la seule responsabilitĂ© de l’auteur principal) : notice d’utilisation du mĂ©dicament DysportÂź

8 - Dictionnaire Larousse : « Métrosexuel ». 2017; p : 731.

9 - ICI Radio Canada : Tout le Monde en Parle - Saison 7 [archive].

16 J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol. L, 197, mars 2023, 9-16
Perfectionner les injections de toxine botulique grùce à un injecteur électronique sophistiqué

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Journal de medecine esthetique n°197 by SFME - Issuu