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Perfectionner les injections de toxine botulique grâce à un injecteur électronique sophistiqué
Cependant, au fur et à mesure de notre expertise, nous avons utilisé de plus en plus le programme « Custom ». Ceci a permis d’adapter nos habitudes à l’injecteur Juvapen®.
D – LES AIGUILLES
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L’appareil Juvapen ® permet d’utiliser divers calibres d’aiguille, 30 1/2 G, 32 G, 33 G.
Si les aiguilles sont très fines (32 ou 33 G), il est possible de devoir les changer en cours de traitement. En effet, plus elles sont fines, plus elles s’émoussent rapidement.
E – LES POINTS D’INj ECTION
(Figure 4) sourcil en accent circonflexe avec 1 ou 2 unités de toxine botulique A.

B – LES DILUTIONS
Pour ce travail, nous avons utilisé, suivant le nom déposé de la toxine botulique utilisée, les dilutions officielles suivantes :
- Onabotulinum toxin (Allergan- Vistabel®) : 50 unités dans 1.00 ml de sérum physiologique sans conservateur.
- Abobotulinum toxin (Galderma- Azzalure®) : 125 unités dans 0.63 ml de sérum physiologique sans conservateur.
Avec le programme «CUSTOM», nous avons utilisé :
- Onabotulinum toxin (Allergan- Vistabel®) : 100 U dans 2.00 ml de sérum physiologique sans conservateur.
- Abobotulinum toxin (Galderma - Azzalure®) : 125 U dans 0.50 ml de sérum physiologique sans conservateur.
C - LES DOSES
Les doses que nous avons utilisées, suivantes les zones considérées, sont celles que l’on enseigne, recommandées par les laboratoires et officiellement enregistrées. (4, 5, 6, 7)
Ce sont les points qui sont enseignés de par le monde, tant dans les cours de formations que dans les articles médicaux, et recommandés par les fabricants. Cependant, nous avons adapté les points d’injection en fonction de l’anatomie musculaire des sujets que nous avons traités. En effet, madame X n’est pas Monsieur Y... Voilà bien quelque chose dont tous les injecteurs, et, spécifiquement les maîtres enseignants, devraient se souvenir...pour éviter les clones ou clowns, c’est à choix, ou les poupées Barbie® ou Ken®, si souvent croisés au cœur même des congrès d’esthétique, qu’ils soient chirurgicaux ou médicaux.
F - D ESCRIPTION D’UNE INj ECTION
(Figures 3-5)
D’abord, mise en suspension classique de la toxine botulique, dans son flacon, avec du sérum physiologique sans conservateur, suivant les dilutions officielles. Prélèvement du nombre d’unités souhaité pour le traitement envisagé. Ensuite, placement de la seringue Sologard® sur l’appareil Juvapen ®. Il faut ressentir deux petits à-coups, lors du placement des ailettes de la seringue, dans l’encoche qui lui est réservée. Là, elle est en place. Puis, il faut, après mise en marche de l’appareil, par quelques pressions répétées sur le levier d'activation, pour faire avancer la vis d’Archimède du système, et amener la toxine botulique au bout du biseau de l’aiguille choisie. C’est ce que l’on fait pour vider l’air de l’espace mort entre la seringue et le bout du biseau avec toutes les seringues classiques, et tous les produits que nous injectons, tant en médecine classique qu’esthétique.
Après choix du programme, apparaît un témoin lumineux vert : l’injecteur électronique est prêt pour utilisation.
Dès la pression exercée sur le levier d'activation, le signal lumineux devient bleu, tout au long de l’injection. Ensuite le témoin lumineux vert est à nouveau visible, l’appareil est prêt pour l’injection suivante. Si le volume choisi est unitaire et qu’il faut le double d’unité, rien n’est plus simple que d’exercer à nouveau une courte pression sur le levier d'activation.
Lorsque la seringue est vide, un témoin lumineux rouge apparait de manière brève, avec, sur l’écran, la mention RWD, accompagnée d’une flèche rouge, et l’appareil émet un son. Puis le témoin redevient vert, avec toujours la mention RWD et la flèche rouge sur l’écran. Vous pouvez alors appuyer à nouveau sur le levier d'activation. La vis d’Archimède du système, permettant l’injection, se retire. Une fois ceci fait, vous appuyez quelques secondes sur le bouton de mise en marche de Juvapen®, et ce dernier s’éteint.
Dans un second temps, après une courte courbe d’apprentissage (on ne change pas facilement les habitudes d’un injecteur « expérimenté »), la dextérité de la manipulation de l’injecteur électronique acquise, nous avons repris nos dilutions personnelles, ainsi que les points d’injection adaptés à nos patients. Nous avons pu à ce moment, bénéficier d’un appareil personnalisé. Ceci a grandement facilité notre réflexion et conversion d’une seringue de 0.5 ml à une de 1.0 ml.
G – LES SUj ETS
Nous avons traité 20 sujets, caucasiens, au sein de notre clientèle esthétique habituelle, et exempts de contrin- dication aux injections de toxine botulique, d’un âge moyen de 59 1/3 ans (extrêmes : 33 - 80 ans), qui se répartissent comme suit :
- 12 sujets, sujets féminins d’âge moyen : 63 3/4 ans (extrêmes : 48 - 80 ans)
- 8 sujets masculins d’âge moyen : 52 3/4 ans (extrêmes : 33 - 74 ans)
Il est intéressant d’observer que de nos jours, l’âge moyen des hommes traités est de +/- 10 ans inférieur à celui des femmes, du moins dans notre clientèle esthétique privée. Serait-ce dû à l’époque de l’homme métrosexuel ? (8, 9)
4 RéSULTATS
L’utilisation d’une aiguille 32 G permet une diminution de la douleur ressentie lors de l’acte de pénétration de la peau par cette dernière, comparée à l’utilisation d’une aiguille 30 1/2 G. Cependant en fin de traitement, l’aiguille 32 G s’étant probablement émoussée, le bénéfice en
À gauche : Lumière verte = l’appareil injecte la dose de toxine souhaitée.

À droite : Lumière bleue = la dose souhaitée est en train d’être délivrée ; lorsque le témoin lumineux redevient vert, vous passez au point d’injection suivant.
