Somma ir e
lII - n°206 - JUIn 2025 - Issn 0249-6380
Programme du 45e Congrès National de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique
Paris - Palais des Congrès - 12 et 13 septembre 2025
Médecine régénérative et alopécie S. Menkes (Génolier, Suisse)
Traitement du sourire gingival par acide hyaluronique : revue de la littérature A. Chapel (Bouc Bel Air)
Case report clinique : application du concept de myomodulation par injections d’acide hyaluronique au traitement d’une paralysie faciale M-P. Loustalan (Bordeaux)
1 RESTAURER
la barrière épidermique pour prévenir la perte en eau
2 RÉGÉNÉRER
la jonction dermo-épidermique pour favoriser le renouvellement cellulaire
3 REDENSIFIER le derme pour préserver la fermeté et l’élasticité de la peau
S. MENKES* Génolier, Suisse
Il apparaît essentiel d'établir des protocoles pour les thérapies autologues dans l'alopécie afin de promouvoir les biotechnologies innovantes en médecine et en chirurgie esthétique, dans les domaines régénératifs. Des progrès notables ont été accomplis dans le domaine de la thérapie autologue par cellules souches adipocytaires (ASC) et l'utilisation de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) autologue non activé ou de PRP autologue activé dans le cadre de la repousse des cheveux. Les effets des facteurs de croissance libérés par les cellules souches et ceux contenus dans le PRP favorisent la prolifération, la différenciation cellulaire et l'amélioration de la néo-angiogenèse, facilitant ainsi le processus de repousse des cheveux.1 Chacun de ces facteurs est impliqué dans une voie biomoléculaire spécifique au cours de la repousse des cheveux. (Schéma 1)
Bien que de nombreux articles aient été publiés sur les différentes méthodes de préparation du PRP et l'utilisation des ASC, les résultats sont souvent contradictoires, en partie à cause de la grande variation biologique des facteurs de croissance et des plaquettes, mais aussi des différentes méthodes d'isolation des cellules souches, telles que les méthodes enzymatiques ou mécaniques.2
1 MÉTHODE
* sophie@drmenkes.com
Le PRP se caractérise par la présence de multiples signaux, notamment des protéines. Par suite de l'activation des plaquettes, elles sécrètent des facteurs de croissance essentiels tels que le PDGF, le b-FGF, l'EGF, le VEGF, le TGF-β et l'IGF-1.1 Chaque facteur de croissance possède des caractéristiques distinctes. Ils sont tous impliqués dans une voie biomoléculaire spécifique qui stimule la repousse. Par conséquent, il semble difficile d'évaluer à la fois la meilleure méthode de préparation du PRP et le type de procédure d'isolement des cellules souches à utiliser.3
Il est à noter que les méthodes de préparation du PRP et les techniques d'extraction des ASC varient, leur efficacité potentielle pour la régénération des tissus en dépend.
Cependant, l'efficacité du PRP dans certaines zones, comme les cheveux, demeure sujette à controverse en raison d'un manque de preuves scientifiques solides, selon certaines études.4
Schéma 1 : Anatomie du cheveu.
Médecine régénérative et alopécie
Il est essentiel de sélectionner les méthodes de préparation du PRP avec une attention méticuleuse, après une évaluation approfondie de leurs caractéristiques biomoléculaires et de leurs applications spécifiques.5 Ce même degré de rigueur doit être appliqué aux cellules souches.
L'utilisation de cellules souches dans le traitement de l'alopécie, principalement représentées par les cellules souches mésenchymateuses dérivées de l'adipocyte (AD-MSCs), et les cellules souches mésenchymateuses folliculaires humaines (HF-MSCs), semble également faire l'objet de controverses. À l'heure actuelle, il n'existe pas de protocole standardisé pour la préparation du PRP, des cellules souches folliculaires humaines (HFSC) et des cellules souches mésenchymateuses dérivées des adipocytes. De plus, certains mécanismes biomoléculaires favorisant la repousse des cheveux restent encore à être élucidé.
(Schéma 2)
Le défi majeur auquel sont confrontés les praticiens réside dans l'absence d'études rigoureuses conçues pour analyser et comparer le produit final obtenu à partir de l'ensemble des méthodes disponibles de préparation du PRP et des cellules souches. 2
DISCUSSION
Les recherches menées ont révélé que les divers protocoles de préparation du PRP peuvent générer des résultats discordants en matière de repousse.1
En outre, des résultats variables en termes de nombre et de densité de cheveux ont été décrits in vivo.1 In vitro, l'effet anti-apoptotique du PRP semble être le facteur contributif le plus important, stimulant la repousse via l'activation de la protéine Bcl-2 (régulateur anti-apoptotique) et les signaux Akt, améliorant ainsi la survie des cellules papillaires cutanées pendant le cycle de croissance du cheveu.
Plus précisément, l'augmentation des voies de signalisation (FGF-7) /b-caténine produite par l'injection de PRP, semble stimuler la repousse en induisant la différen-
ciation des cellules souches folliculaires, prolongeant ainsi la phase anagène du cycle.1De plus, le PRP peut stimuler le développement du plexus vasculaire périfolliculaire par l'augmentation des facteurs VEGF et de PDGF, favorisant ainsi l'angiogenèse.1
Il est important de noter que la concentration en facteurs de croissance dans le PRP peut varier en fonction de la méthode employée (PRP autologue activé ou non), ce qui a des effets sur la repousse des cheveux et la régénération des tissus. Chaque facteur de croissance mentionné précédemment, joue un rôle spécifique dans un processus biomoléculaire particulier durant le cycle pilaire. In vitro, l'EGF (Epidermal Growth Factor, ou facteur de croissance épidermique) favorise la migration et la croissance des cellules folliculaires ORS (cellules de la gaine externe du follicule pileux), en activant la signalisation Wnt/β-caténine, tandis que le b-FGF (Factor Growth Factor) stimule la croissance des follicules pileux.
Le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) favorise l'angiogenèse péri-folliculaire, et le TGF-β agit en favo-
A – LE P LASMA R ICHE EN P LAq UETTES (PRP)
Schéma 2 : Cycle du cheveu.
risant la voie biomoléculaire régulant le cycle pilaire, tandis que l'IGF-1 stimule la prolifération, la migration et la survie des cellules des follicules pileux (HA-F). Les IGFBP-1 à -6 régulent la fonction de l'IGF-1 et son interaction avec la matrice extracellulaire.
Ainsi, l'objectif est de stimuler les gènes impliqués dans la différenciation et la repousse des cheveux. Le PDGF favorise le développement folliculaire, tandis que Wnt3a est impliqué dans la croissance et le développement des cellules du follicule pileux (HFC), via la signalisation de la β-caténine.
Par ailleurs, l'inhibition de la phase anagène par la PGE2 dans les cellules du follicule pileux est stimulée par la PGF2α et ses analogues, tandis que le BIO (inhibiteur de la GSK-3) inhibe les récepteurs. De la PGE2 ou de la PGD2 ou la PGD2 D2/GPR4477, qui stimulent la régénération des cellules du follicule pileux. De plus, le M-CSF et le M-CSFR sont impliqués dans la repousse des cheveux à la suite d'un traumatisme.6
La liste des facteurs de croissance présents dans le PRP, ainsi que leur mécanisme d'action in vitro et leur voie de signalisation dans la repousse des cheveux, est présentée dans le Tableau 3
Les propriétés thérapeutiques du PRP ont été démontrées dans de nombreuses études in vivo.7 Des concentrations plus élevées de facteurs de croissance stimulent la régénération des cellules endothéliales et épithéliales, améliorant la néo-angiogenèse et la synthèse du collagène.7
Le PRP est donc reconnu comme un biostimulateur. L'activation du PRP induit la dégranulation des plaquettes, les protéines sécrétées devenant alors actives, se lient aux récepteurs transmembranaires des fibroblastes, des cellules souches mésenchymateuses, des ostéoblastes et des cellules endothéliales et épidermiques, favorisant ainsi la régénération des tissus.8,9
Des études récentes se sont concentrées sur des stratégies innovantes, pour répondre aux besoins de réparation des tissus, en exploitant les propriétés des concentrés plaquettaires autologues.10,11 Ding et al.10 ont mis en évidence plusieurs aspects de ces stratégies, tels que les avantages des concentrés plaquettaires lyophilisés et la combinaison des concentrés plaquettaires avec des biomatériaux, des cellules souches ou des médicaments. En outre, la force centrifuge et l'ajout d'un chélateur du calcium semblent jouer un rôle crucial, comme l'ont rapporté Chan et al.12
À l'heure actuelle, aucun protocole standardisé pour la préparation du PRP n'est publié. Néanmoins, il peut arriver que des preuves objectives suggèrent une absence de résultats tangibles, dans le domaine du rajeunis-
Médecine régénérative et alopécie
Tableau 3 : Liste des facteurs de croissance identifiés dans le PRP et leur mode d’action sur le cheveu.
sement cutané et de la repousse des cheveux, comme rapporté par Chamata et al.1 Il est donc essentiel que les méthodes de préparation du PRP soient sélectionnées avec une attention particulière, après une évaluation approfondie de leurs spécifications biomoléculaires, de leurs indications et soient suivi de la caractérisation du produit.
Afin d'améliorer la compréhension des résultats in vivo observés avec le PRP activé et non activé, il semble per-
Médecine régénérative et alopécie
tinent d'analyser les résultats les plus récents obtenus avec ces procédures.
Cette démarche permettra de mettre en lumière les éventuelles différences avec d'autres thérapies autologues, telles que la thérapie par cellules souches, notamment les cellules souches folliculaires humaines (HFSC) et l'injection de cellules souches mésenchymateuses folliculaires humaines (HF-MSC). Il est important de souligner que l'ensemble des procédures de préparation du PRP et des cellules souches représente un défi significatif pour les praticiens.
B – LES C ELLULES S OUCHES ADIPOCyTAIRES (ASC)
Les résultats in vivo de l'injection de PRP non activé et de PRP activé chez des patients atteints d'alopécie androgénique (AGA) peuvent être considérés comme identiques à ceux de l'injection de cellules souches mésenchymateuses folliculaires humaines (HF-MSC).13
Une récente étude a révélé une augmentation de la densité capillaire (HD) de 29,0 ± 5,0 % cheveux/cm2, suite à l'injection de cellules souches folliculaires humaines (CSFH).13 Cette augmentation, observée en moyenne six mois après la deuxième injection (une injection tous les 60 jours pour deux cycles d'injection), contraste avec les résultats obtenus avec l'utilisation de PRP non activé, qui affichait une moyenne de 28,0 ± 2,0 cheveux/cm2. Dans le cadre de cette étude, une solution autologue de cellules souches folliculaires humaines, obtenue par centrifugation d'une biopsie de 2 mm du cuir chevelu à l'aide d'un kit commercial de cellules souches folliculaires, a été injectée à des patients atteints d'AGA.13
En 2019, une autre étude a porté sur des injections mécaniques contrôlées de micro-greffes autologues contenant des cellules souches folliculaires du tissu adipeux, obtenues par coupe, désagrégation, fragmentation d’un punch biopsie de 2 mm au niveau du scalp.14 Cette approche, qui ne fait pas usage de kits ou de dispositifs commerciaux, a révélé une augmentation de la densité capillaire de 33,0 % ± 7,5 % après une période moyenne de 6 mois.
En 2013, Tonnard et al. ont décrit une nouvelle méthode de traitement du tissu adipeux avant réinjection, appe-
lée « nanofat ». Cette méthode consiste en une extraction de la graisse, suivie immédiatement d'une émulsification manuelle du tissu adipeux, réalisée mécaniquement par des transferts répétés entre deux seringues de 10 cc, connectées entre elles. Cette étape est suivie d'une filtration du produit à travers un tissu de nylon stérile, ce qui donne naissance à l'émulsion finale, nommée « nanofat ». Les analyses montrent la destruction des adipocytes.
La nanofat ainsi obtenue contient la fraction vasculaire stromale (SVF), qui semble équivalente à celle obtenue par digestion enzymatique du tissu adipeux dans les rares études menées sur le sujet. En effet, certains auteurs ayant décrit cette méthode ont montré que la nanofat contient une quantité de ASC équivalente à celle obtenue par une méthode de digestion conventionnelle. En outre, les cellules obtenues après culture des ASC ne présentent pas de différences qualitatives et quantitatives, quelle que soit la méthode d'isolement des SVF utilisée.15
L'avènement de dispositifs médicaux dotés de connecteurs de différents diamètres, avec ou sans filtres, a facilité la préparation des nanofats. Cependant, il n’y a pas de consensus publié et la méthode de préparation reste sujette à controverse.
Cette situation a conduit à une grande hétérogénéité biologique des produits obtenus. Pour progresser dans la compréhension des mécanismes d'action des nanofats et de l'efficacité potentielle associée, il sera nécessaire de développer des protocoles extrêmement stricts décrivant le nombre et le type de cellules injectées, leur viabilité ou leur capacité à sécréter des facteurs de croissance.
Trois articles ont été publiés entre 2016 et 2019 par Yao Yao16 sur le gel SVF, Norbert Pallua17 sur la lipocondensation et Ramon Llull18 sur les agrégats de cellules stromales.
La nomenclature de ces produits évolue vers le terme de « tissu vasculaire stromal », qui englobe l'ensemble de ces préparations mécaniques contenant une matrice extracellulaire résiduelle.
Une autre étude récente, non encore publiée, a démontré l'amélioration de la densité capillaire par l'injection de cellules souches ASC. Dans cette étude, une faible quantité de graisse a été prélevée et émulsionnée à travers des connecteurs de 1,2 à 4 mm pour l'étape d'émulsification, avec 30 passages entre deux seringues de 20 cc, connectées et un filtre de 400/600 microns pour éliminer le tissu fibreux à l'étape terminale. L'émulsion ainsi transférée dans des seringues de 1 cc a été injectée par le biais d'une aiguille de mésothérapie 27G de
Tableau 4 : Différence significative du diamètre du cheveux sur le vertex à 3 mois, 6 mois, 9 mois.
Tableau 5 : Différence significative du diamètre du cheveu dans la zone frontale à 3 mois, 6 mois, et 9 mois.
4 mm. Le volume total injecté s'élevait à 10 ml, avec une injection de 0,05 ml tous les centimètres du cuir chevelu, suivant la technique du point par point. Le suivi a
été réalisé à l'aide du Fotofinder Trichoscan, à trois, six et neuf mois post-injection. Les résultats obtenus sont consignés dans les Tableaux 4 et 5.
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C – LES EXOSOMES
Les cellules papillaires dermiques, dont le rôle dans le cycle du follicule pileux a déjà été démontré, sécrètent des facteurs de croissance, activent la voie de signalisation Wnt et favorisent la différenciation des cellules souches. Il est donc logique de supposer que les exosomes dérivés de ces cellules modulent également le cycle du follicule pileux. Des études ont en effet montré que les exosome dérivés des cellules dermiques papillaires (DP-exosomes) favorisent la croissance des cheveux.
L'injection intradermique d'exosomes de cellules dermiques papillaires humaines a induit une augmentation du rapport anagène/catagène chez les souris et a stimulé la prolifération et l'expression de la ß-caténine dans les cellules ORS.19 Les études ont également montré que les exosome dérivés de cellules dermiques papillaires humaines cultivées en 3D ont augmenté le pourcentage de cellules Ki67-positives dans les follicules pileux cultivés et ont induit des follicules pileux chez des souris implantées avec des sphères de cellules dermiques papillaires humaines en activant la signalisation Wnt et la protéine morphogénique osseuse (BMP).20
Une étude de Yan et al. a identifié plusieurs microARN impliqués dans la prolifération et la différenciation des cellules souches du follicule pileux via la papille dermique chez la chèvre.21 Il a été observé que les exosomes des cellules souches mésenchymateuses (MSC), de même que ceux des cellules de la papille dermique, contiennent de multiples facteurs de croissance et signaux activateurs Wnt. À titre d'illustration, il a été démontré que les exosomes UC-MSC humains contiennent des signaux Wnt4 et Wnt11, puis activent la signalisation Wnt favorisant la prolifération cellulaire dans les cellules cibles.22,23,24
En conséquence, les propriétés des exosomes de cellules souches mésenchymateuses en font une option de traitement intéressante pour la croissance des cheveux. Néanmoins, une seule publication a rapporté les effets des exosomes des cellules souches mésenchymateuses (MSC-EV) sur la croissance des cheveux.25 Les auteurs ont montré que les BM-MSC-EV de souris favorisaient la prolifération des cellules dermiques papillaires
humaines et induisaient la sécrétion de facteurs de croissance tels que le VEGF et l'IGF-1, qui sont essentiels à la croissance des cheveux.26,27,28
De plus, lorsque des BM-MSC-EV ont été injectées par voie intradermique à des souris, une augmentation du rapport anagène à télogène a été observée chez les souris C57BL/6, ainsi qu'une augmentation des niveaux de protéines Wnt dans la peau.
Ces observations suggèrent que les exosomes de cellules mésenchymateuses (MSC-EVs ou MSC-exosomes) pourraient favoriser la repousse des cheveux. Néanmoins, il est essentiel de souligner que de plus amples recherches sont requises pour élucider le potentiel des différents types d'exosomes de MSC sur le cycle du follicule pileux.
3
CONCLUSION
L'avenir de la recherche dans ce domaine, qui s'annonce prometteur, sera sans doute marqué par le développement de thérapies régénératives. Il apparaît donc essentiel d'accentuer nos efforts pour améliorer le niveau de publication internationale, en nous concentrant principalement sur les études de niveau 1.
Les techniques régénératives, qui impliquent une procédure autologue, se caractérisent par un prélèvement simple et peu invasif, et sont réalisées en ambulatoire. Les résultats des essais cliniques montrent que la procédure est sûre. En outre, les cellules souches et les facteurs de croissance s'intègrent naturellement dans le tissu hôte sans effets secondaires majeurs.
Néanmoins, l'évaluation des effets à long terme de ces technologies reste à déterminer. En effet, leur potentiel futur en tant que traitement pour diverses pathologies, incluant la réjuvénation des cheveux, de la peau, des cicatrices et de la sphère intime, est une perspective qui requiert une évaluation rigoureuse.
Les premiers résultats obtenus jusqu'à présent sont extrêmement encourageants et laissent entrevoir un avenir prometteur pour ces approches régénératives.
Conflit d’intérêt : L’Auteure indique ne pas avoir de conflit d’intérêt en rapport avec son article.
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