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P. MICHEELS*, Genève, Suisse, A. NGUYEN, Vals les Bains, M. POIRAUD, Genève, Suisse

La toxine botulique est utilisée en médecine depuis plus de 50 ans (1). En esthétique, les premiers rapports sont ceux des Professeurs Carruthers, Vancouver-Canada, et datent de 1992. (2, 3)

L’injection de toxine botulique est légèrement sensible à douloureuse, du fait de sa mise en suspension dans du sérum physiologique.

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À cela s’ajoute le fait que l’injection manuelle n’est pas homogène, continue, qu’il existe des variations de pression, parfois un très léger trémor, surtout chez les injecteurs débutants.

Depuis plusieurs années, des Sociétés viennent nous présenter des appareils d’injection plus ou moins sophistiqués manuels ou électronisés. Nous avons ainsi pu tester il y a 8 ans, le pistolet manuel Juvapen® classique, calibré uniquement pour la toxine américaine. Nous avons également pu tester le pistolet injecteur Talent BT® de la société Primequal™ - Genève, Suisse. Ce qui ne nous a pas convaincu, outre l’aspect peu pratique de la préparation du matériel, c’est éventuellement le nombre de consommables nécessaire pour un traitement complet du visage et du cou, par exemple, par toxine botulique. Ajoutons à cela que les consommables étaient onéreux, du moins à l’époque de nos tests, il y a 12 ans.

Il existe aussi des seringues à clic, 3DOSE™ UnitSeringue à Clic, Version Verte et Orange – VLOW, distribuées, entre autres par PMD MÉDICAL. Ici aussi le nombre de consommables peut être important. Jamais nous n’avons été totalement convaincus, malgré des essais multiples, d’acquérir ce type de matériel.

L’apport d’une technologie de pointe ne peut qu’être intéressant, pour les débutants comme pour les plus chevronnés des injecteurs. L’appareil que nous avons testé dernièrement correspond à ce que nous recherchions. En effet, la dose pour chaque injection est préalablement réglée. La pression exercée sur le piston de la seringue est programmée au sein de l’appareil, sans à-coup et de manière régulière et douce, gérée électroniquement. Le médecin injecteur ne doit se concentrer que sur les points d’injection, sur l’anatomie du visage de son patient, et sur les variantes individuelles des forces musculaires d’un visage à un autre lors des mimiques. Le reste c’est l’appareil injecteur qui le fait. Dans cet article, nous présentons nos premiers essais d’injection de toxine botulique A avec un appareil électronique fabriqué en Suisse.

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