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L’appel du large
À l’époque où ses petits camarades consacrent leur temps libre aux jeux vidéo, le jeune Anthony Dubé préfère sillonner les côtes de la Gaspésie avec son grand-père, en quête de produits de la mer. Des années plus tard, après un détour dans le milieu de la construction, il est rattrapé par son destin.
L’immensité d’une mer écumante, l’odeur du poisson fraîchement capturé : l es souvenirs de pêche ont meublé en grande partie l’enfance du capitaine Anthony Dubé. Dès l’âge le plus tendre, il comprend les exigences d’un métier aussi exaltant qu’impitoyable. « J ’ai commencé très jeune, vers neuf ou dix ans. Sitôt que l’école était finie, j’allais à la pêche au homard et au hareng avec mon grand-père. » Un accident fatal survenu en bateau coûte la vie à son aïeul, ce qui n’empêche pas le jeune pêcheur de marcher sur ses pas. Son oncle prend le relais, lui montre les ficelles du métier, le guide dans son apprentissage.
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Après ses études, Anthony Dubé quitte la Gaspésie pour rouler sa bosse dans le domaine de la construction. Qu’il s’agisse du parfum salin du large ou de la beauté époustouflante d’un territoire péninsulaire, l’appel de sa région natale reste plus fort que la carrière qu’il a embrassée, aussi lucrative soit-elle. Il reprend donc les commandes d’une embarcation pour revenir à ses premières amours, avec l’aide d’un ami de longue date. Six ans plus tard, une chance inouïe le met sur la trajectoire d’un capitaine à la veille de prendre sa retraite. « Je lui ai acheté son permis, ce qui est très difficile à obtenir de nos jours en raison de la surenchère », explique-t-il.
Enfin, en 2022 le pêcheur continue d’exercer le métier qui le passionne, cette fois-ci à titre de capitaine de son propre bateau. À l’heure où l’aube n’est encore qu’une promesse à l’horizon, Anthony Dubé met le cap vers le large pour y capturer le homard. Fébrilité et excitation semblent le gagner à l’évocation d’une saison aussi courte qu’intense.
« P uisque la pêche ne dure que 68 jours, on n’a pas droit à l’erreur, ajoute le capitaine. Et tant que le permis n’est pas payé, la marge de profit est mince. »
L a bonne fortune sourit à nouveau à Anthony Dubé lorsqu’il est approché par Metro, toujours à l’affût de nouveaux partenariats avec des producteurs locaux. « Je suis très fier de collaborer avec Metro, affirme-t-il. Je sais que je contribue à nourrir des gens d’ici, et ça, ça me rend très heureux ! »
Sur la page de droite
Le capitaine-propriétaire Anthony Dubé, fier Gaspésien, lors de sa première sortie de pêche en mer avec son équipe, au printemps 2022. Ces images ont été captées lors du tournage de la campagne Les premiers en été, produite en collaboration avec Metro et l’agence Cossette.

