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Pierre D'Amour : le routard de Drummondville
Au sein de ces grandes familles qui font briller Metro de génération en génération, Pierre D’Amour se distingue. Il compte bien 40 ans de métier dans le commerce de détail, mais a épousé la bannière il y a 6 ans seulement.
« Si j’avais su à quel point la bienveillance primait, c’est chez Metro que j’aurais commencé ma carrière, et j’y aurais passé ma vie » , lance l’épicier-propriétaire du boulevard Lemire, à Drummondville.
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Tant pis si c’est passé de mode, mais ce grand amateur de moto voit « sa gang de Metro » comme une deuxième famille, après celle qu’il a fondée avec Line Labrecque et qui lui a donné trois fils, aujourd’hui trentenaires, Maxime, Simon et Antoine. Sa famille Metro, elle, donne plutôt dans la diversité. Chaque employé a le droit à sa différence, et l’inclusion prend tout son sens, sans égard au sexe, à l’origine, à la santé mentale ou à la religion. « C ’est convenu, mais ces différences font vraiment notre richesse », résume l’homme.
Pierre D’Amour vend de la nourriture, bien sûr, mais il cultive les bons rapports avec les gens. Il prône la transparence, et n’hésite pas à partager ses objectifs avec ses employés pour atteindre ses marges de profit. L’épicier-propriétaire est de l’école du team building et des programmes de reconnaissance. Il réunit son monde, expose les chiffres, bannit la culture du secret, aborde et règle les entraves au succès, mais insiste surtout pour dire que sa véritable motivation vient de l’écoute dont il fait preuve auprès des siens.
« I l faut s’intéresser aux autres, à leur famille et aux aspirations qui les animent. Une fois que tu es impliqué, le lien est créé, et tu ne peux pas te désinvestir. Cela ne s’invente pas ; si tu feins, tu perds. »
Quand il parle d’intérêt qu’il faut porter aux autres, le boss s’efface pour devenir un simple membre de sa communauté. Celui qui offre son auto à Stéphanie et Guillaume, deux employés dont la voiture a été accidentée la veille : « P renez la mienne ; e lle va dormir dans le stationnement toute la journée. » O u celui qui se rend dans la cour d’un autre pour lui enseigner comment changer lui-même ses freins : « Tu vas voir, Gérard, c’est facile et tu vas pouvoir le faire toi-même ensuite. »
Au-delà du partage de ses talents de mécano, si vous achetez un sandwich du comptoir du prêt-à-manger de « s on » Metro, sachez qu’il pourrait bien avoir été confectionné par le patron lui-même. « Les défis qu’impose le manque de personnel sont quotidiens. Il faut savoir faire équipe. À mes yeux, venir aider quand un besoin urgent se fait sentir, c’est non seulement naturel, mais c’est ça, le véritable leadership. »
Si Pierre D’Amour sait tendre l’oreille et prêter main-forte, c’est de son propre aveu parce qu’il a reçu ce genre d’attention de la haute direction. « En arrivant dans la grande famille de Metro, j’ai fait face à certains défis, et Metro m’a soutenu. En termes concrets, j’ai bénéficié d’écoute, d’outils, de budgets, de temps et de confiance. Avec un tel combo, impossible de ne pas faire de petits miracles ! Mais surtout, quand tu reçois un tel bagage de tes patrons, il devient plus facile d’en offrir autant à tes employés. Et cette chaîne basée sur l’entraide, l’écoute et la bienveillance, elle se retrouve dans l’expérience des clients qui viennent se procurer des aliments chez nous. »


