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Metro, une porte sur le monde

À l’image de la ville cosmopolite qui l’a vue naître, Metro s’est transformée au fil des ans pour faire sa place et proposer une offre alimentaire variée. Et si Montréal est aujourd’hui une véritable porte sur le monde, les épiceries ne sont certainement pas étrangères à ce phénomène.

Un renouveau culinaire

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Au cours du 20 e s iècle, Montréal connaît d’importantes vagues d’immigration. Les premières décennies voient les communautés chinoise, italienne, juive de l’Europe de l’Est, polonaise, ukrainienne, britannique, irlandaise, polonaise ou portugaise ouvrir des restaurants et des épiceries dans la métropole pour perpétuer leur identité culinaire. Il suffit encore aujourd’hui de longer le boulevard Saint-Laurent pour voir se côtoyer mets asiatiques, spécialités juives, plats portugais, restaurants italiens et grecs.

Cette diversité culturelle va s’accentuer avec l’arrivée de populations vietnamienne, indienne, africaine et haïtienne et de leur savoir-faire alimentaire.

C’est toutefois à partir des années 1960 que le Québec connaît un renouveau culinaire. Portée par la Révolution tranquille de Jean Lesage, la province s’émancipe et se réapproprie son identité culturelle et gastronomique, s’ouvrant par le fait même sur le monde.

Mais l’évènement qui a ouvert les horizons culinaires des Québécois reste l’Expo 6 7. En l’espace de six mois, plus de 50 m illions de personnes ont ainsi découvert une offre alimentaire dont elles ne soupçonnaient pas l’existence. Les visiteurs ont pu se délecter, bien souvent pour la première fois, de spécialités provenant de 62 pays, incluant le Canada. Cette expérience gastronomique a marqué à jamais les Québécois en ce qui concerne leur alimentation.

Des habitudes alimentaires qui évoluent

Alors que les aliments naturels et biologiques et les produits fins connaissent un engouement, les produits exotiques et importés sont eux aussi en forte demande. Ce phénomène s’explique, d’une part, par l’adoption de nouvelles habitudes alimentaires par la population et, d’autre part, par la présence de communautés culturelles à travers le Québec.

Pour se différencier de la concurrence et s’ajuster à sa clientèle, Metro fait le pari en 2011 de développer le segment des aliments « e thniques » e n s’associant à Marché Adonis, fondé par les frères Elie et Jamil Cheaib et spécialisé dans les produits frais, méditerranéens et les plats préparés, ainsi qu’à Produits Phoenicia, qui importe et distribue ces produits.

S’il est possible de trouver tous les produits de base dans l’ensemble des épiceries de l’enseigne, chaque magasin a toutefois ses particularités afin de pouvoir répondre aux besoins spécifiques et aux habitudes alimentaires de sa clientèle. Par exemple, le Metro de Côte-des-Neiges est généralement plus fourni en marchandises asiatiques, moyen-orientales et casher, alors que celui du quartier Saint-Michel possède une grande variété de produits tels que des dattes et des figues fraîches.

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