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Metro : 75 ans d’innovation

Déjà soixante-quinze années se sont écoulées depuis que les magasins Lasalle Stores ltée ont vu le jour sous l’impulsion de Rolland Jeanneau, le 22 d écembre 1947, dans l’ancienne ville de Verdun. En s’associant à 18 a utres épiciers indépendants, l’entrepreneur natif de Sainte-Martine-de-Châteauguay souhaite offrir des produits abordables, et concurrencer les grandes chaînes comme Steinberg, Dominion, A & P ou encore Dionne et Union.

Alors que le concept de libreservice se répand dans les magasins d’alimentation du Québec, l’entreprise ajoute le terme « Groceteria » à son enseigne et devient Les Épiceries Lasalle Groceteria en 1952. Désormais, les clients ont un accès direct aux étals et à une plus grande diversité de produits. En 1954, à l’approche de Noël, l’entreprise achète une pleine page publicitaire dans La Presse pour y présenter des aubaines sur divers produits, dont la fa meuse dinde du Québec à 39 cents la livre. Ce coup publicitaire sans précédent lui permet de gagner en popularité auprès des Québécois.

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S’associer pour avancer

En 1956, Les Épiciers Maisonneuve rejoignent Les Épiceries Lasalle Groceteria, et une division est créée : groupe des épiciers Metro. Metro, un nom inspiré du projet du maire Jean Drapeau que l’on connaît tous, le métro de Montréal.

La compagnie connaît ensuite une croissance fulgurante. Au tournant des années 1970, elle noue un partenariat avec les Épiceries Richelieu pour fonder Bœuf Mérite, un acronyme composé de la première syllabe de Metro et de Richelieu, auxquelles les lettres « t e » o nt été ajoutées. Jardin Mérite voit le jour peu de temps après pour la distribution de fruits et de légumes frais, ainsi que de produits surgelés.

Cette alliance mènera Marchés d’Aliments Metro et Épiceries Richelieu à se regrouper en 1979 sous le nom de Metro-Richelieu ; u ne nouvelle entreprise comptant 520 m agasins et un chiffre d’affaires de 345 millions de dollars.

Devenir un leader, une acquisition à la fois L’année 1986 marquera également un tournant dans l’histoire de Metro alors qu’elle inscrit ses actions à la Bourse de Montréal. S’en suivront plusieurs acquisitions, dont celle de McMahon Distributeur pharmaceutique inc., propriétaire des pharmacies Brunet et Pêcheries atlantiques du Québec, puis de La Ferme Carnaval, qui possède alors 14 m agasins d’alimentation à escompte Super Carnaval, connus aujourd’hui sous le nom de Super C. En 1992, alors que l’entreprise traverse des moments plus difficiles, elle parvient à tirer son épingle du jeu et à augmenter sa présence dans la grande région de Montréal en obtenant les baux et les droits de 48 magasins d’alimentation appartenant à la famille Steinberg, alors en faillite.

Dans les années 2000, Metro Richelieu étend ses activités en Ontario avec l’acquisition de 41 s upermarchés Loeb, ainsi que de la chaîne d’épiceries The Great Atlantic & Pacific Company of Canada (A&P Canada). Ceci place l’entreprise au deuxième rang en termes de parts de marché au Québec et en Ontario, avec respectivement 35 % et 24 %.

Souhaitant se différencier de la concurrence et répondre aux nouveaux besoins de ses clients, Metro s’associe en 2011 au Marché Adonis, spécialisé dans les produits frais, méditerranéens et les plats préparés. La bannière noue ensuite un partenariat avec Boulangerie Première Moisson, un autre fleuron québécois.

Si Metro possède aujourd’hui un réseau de quelque 950 m agasins d’alimentation sous plusieurs bannières dont Metro, Metro Plus, Super C et Food Basics, l’entreprise détient également près de 650 pharm acies sous les bannières Jean Coutu, Brunet, Metro Pharmacy et Food Basics Pharmacy.

Alors qu’elle vient tout juste de souffler ses 75 bougies, Metro continue de se projeter dans l’avenir et d’innover au quotidien, sans pour autant oublier d’où elle vient. C’est avec ses souvenirs du temps d’avant qu’elle fonde toute la base des prochaines années ; off rir des produits abordables et de qualité aux gens d’ici, parce que manger, c’est la vie !

Elles grouillent d’activités et nous font vibrer au rythme de leurs festivités. Chaque ville veut nous séduire avec sa personnalité, ses couleurs et sa bouffe à l’honneur. Camions de rue ou terrasses de bistrot, cantines ou grands restos, des chefs de toutes origines confondues nous en mettent plein la vue ! Leurs prouesses culinaires font notre fierté et nous incitent à tout goûter. Même jusque sur les toits, où des ruches sont installées, des vignes, plantées et des serres, déployées. En plein centre-ville ! De véritables jardins d’agriculture urbaine où poussent des légumes et des fines herbes à l’année. Il existe aussi des fermes urbaines qui cultivent des champignons, d’autres qui visent l’innovation et la recherche universitaire. On en apprend, des affaires ! Dans les écoles de formation culinaire, des apprentis cuisiniers et pâtissiers côtoient nos futurs sommeliers. Les cuisines collectives, ces lieux rassembleurs et nourrissants pour les participants, accueillent pendant ce temps jeunes mamans, étudiants et nouveaux arrivants. Et tout ce joyeux monde se croise dans les nombreux marchés colorés, comme une grande courtepointe de la vie.

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