DOSSIER ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT
MPC, des solutions efficaces et économiques Une activité de traitement de surfaces ne peut être envisagée sans son installation de dépollution, partie intégrante de l’atelier. Les rejets aqueux des traitements de surface sont complexes. Avec une riche expérience d’une vingtaine d’années, MPC est experte en la matière et propose ses solutions. Stéphane Ménard
32
surface (principalement dans les applications en Oxydations anodiques « type TSA, OAS, OAB… » ou des métaux précieux).
MPC
L
es rejets aqueux des traitements de surface sont complexes, car ils contiennent des polluants de nature diversifiée selon les procédés de fabrication utilisés, susceptibles d’interactions et dont la collecte séparative n’est pas toujours réalisable. Par ailleurs, les débits et flux polluants sont variables en qualité et en quantité. L’activité de traitement de surface engendre des rejets polluants qui sont en fait des pertes du substrat et de produits d’apports. Certaines pertes résultent d’un choix, elles peuvent être volontaires : cas d’un dégraissage pour éliminer les salissures sur les pièces à traiter. D’autres pertes résultent du mode de fonctionnement ou d’une maîtrise insuffisante de la situation, elles sont involontaires : cas de l’entraînement du bain vers les postes de rinçages. La lutte contre la pollution apparait souvent comme une action susceptible de compromettre le développement et la compétitivité de la société. Cependant, la rationalisation de la gestion de l’eau et des produits conduit simultanément à améliorer la fluidité de la production, à limiter les temps morts ainsi que la fatigue des opérateurs afin d’optimiser la qualité de productivité d’un atelier. MPC intervient sur ces différentes problématiques de traitement des effluents et de la désinfection des eaux de rinçages en traitement de
La réduction de la consommation d’eau sur les postes de rinçages
La qualité des rinçages est exprimée par le rapport de dilution Rd. Il est choisi au cas par cas selon les propres besoins de l’industriel. Il correspond à la quantité résiduelle présente dans le film d’entraînement à la sortie du bain de traitement par rapport à la concentration du même polluant présent en sortie de la structure de rinçage. De plus, la qualité du rinçage réalisé est également dépendante de la qualité de l’eau mise en œuvre. Nous rencontrons souvent dans les ateliers de traitements ou chez les façonniers de l’eau déminéralisée pour remplir les cuves ou refaire son niveau. Il existe plusieurs types de rinçages, mais nous allons nous arrêter sur les deux principaux qui composent les ateliers : *Rinçage statique ou mort : il existe souvent un prérinçage qui sert à retenir une partie de la pollution en provenance des bains de traitement. Il n’est pas alimenté en continu par de l’eau « neuve », mais périodiquement renouvelé par vidange. Ce rinçage permet de réduire la concentration du liquide entraîné, de réduire les flux de pollution entrainés dans le rinçage suivant.
Microspear dans un bain de rinçage TSA.
*Rinçage cascade : Il est composé de deux ou trois cuves de rinçages en série aménagée « en cascade » pour récupérer le maximum de produits. L’alimentation en eau se fait à contrecourant du sens de passage des pièces. Plus le nombre de cuves est élevé plus le débit nécessaire est faible pour une même qualité de rinçage. L’addition de cuves permet de réduire les rejets en eau.
Deux principes sont possibles…
Réacteurs UV en ligne et lampes UV immergées. MPC propose de prévenir le développement bactérien en luttant efficacement contre la prolifération des bactéries par deux principes de traitements utilisant l’UV. La première bien connue, et la plus répandue, est le réacteur UV en ligne qui fait recirculer l’électrolyte ou le rinçage afin de le régénérer/traiter, toutefois ces solutions connaissent une certaine limite en fonction des débits et du nombre de quantité de pièces pasGalvano Organo - n°894 - Septembre 2021
