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Délais de paiement
from GLV 894
Asie-Pacifique,les perspectives s’améliorent
L’enquête sur les paiements des entreprises en Asie, qui a été réalisée par Coface entre octobre 2020 et mars 2021, donne un aperçu de l’évolution des comportements de paiements et despratiques de gestion du crédit pour plus de 2500 entreprises de la région Asie-Pacifique au cours d’une année marquée par la pandémie.L’enquête aété réalisée auprès d’entreprises basées dans neuf marchés (Australie, Chine,HongKong, Inde,Japon, Malaisie,Singapour, Thaïlande et Taïwan) et actives dans 13 secteurs. La durée moyenne des retards de paiement est tombée à son plus bas niveau depuiscinqans grâceà desréponses politiques fortes de la part des différents gouvernements.Dansl’enquête,les entreprises ont été interrogées sur l’impact de l’épidémie sur leurs activités commerciales. Au Japon et à Taïwan, c’est la diminution de la demande qui a le plus impacté les niveaux de ventes et les flux de trésorerie des entreprises. En Chine, la hausse des prix des matériaux a été la raison la pluscitée.Enfin, en Inde, où de nombreuses entreprises font appel à des travailleurs migrants, la principale raison invoquée a été l’insuffisance de main-d’œuvre en raison des mesures de confinement qui ont perturbé les opérations. Les entreprises australiennes sont les plus optimistes sur les perspectives, avec 80 % des répondants qui prévoient une croissance plus élevée pour 2021, suivies par l’Inde (76 %), la Chine (73 %), la Malaisie (73 %) et Taïwan (71 %). À l’inverse, le Japon (61 %) est le seul pays qui compte moins de deux tiers des répondants prévoyant une amélioration de la croissance économique en 2021. En terme sectoriel, c’est l’automobile qui affiche la plus grande confiance à l’égard des ventes pour l’année à venir avec 66 % des répondants prévoyant une amélioration. Viennent ensuite l’énergie (64 %), les métaux (64 %), le papier (63 %) et l’industrie pharmaceutique (61 %). C’est également dans les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et de la pharmacie que l’on trouve la plus forte proportion d’entreprises qui prévoient une amélioration des flux de trésorerie au cours des 12 prochains mois (55 %), suivis par les métaux (53 %), le papier (52 %) et lachimie(51 %).
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En Asie Pacifique, l’industrie automobile affiche la plus grande confiance à l’égard des ventes pour l’année à venir avec 66 % des répondants prévoyant une amélioration.
DR
ÉNERGIES RENOUVELABLES
Unprix plus basque lescombustibles fossiles
Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), la part des énergies renouvelables (ENR)dont le coût est inférieur à celui de l’option à base de combustibles fossiles la plus compétitivea doublé en 2020. Le coût de 62 % de l’ensemble de la production d’énergie renouvelable ajoutée l’année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celuides nouvellescentrales à base de combustibles fossiles les moins chères. Le rapport « Coût de la production d’énergie renouvelable en 2020 » montre que le coût des technologies renouvelables a continué de baisser significativement d’année en année. Le solaire thermique à concentration (CSP) a baissé de 16 %, l’éolien terrestre de 13 %, l’éolien offshore de 9 % et le solaire photovoltaïque de 7 %. Dans le contexte d’une stratégie d’économie à zéro émission nette, la rentabilité des ENR à faible coût offre aux pays développés et en développementunsolideargument enfaveurdel’abandondelafilière charbon. Les nouveaux projets d’ENR ajoutés en 2020 permettront aux pays émergentsd’économiserjusqu’à156 Mrds USD sur l’ensemble de leurduréedevie.«Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont la source d’électricité la moins chère, a affirméledirecteur général de l’Irena, Francesco La Camera ; les énergiesrenouvelablesoffrent aux pays concernés la possibilité d’échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à unesolutionéconomiquement attrayante leur garantissantdepouvoirrépondre à la demande énergétique croissantesansrenoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindreleursobjectifsenmatièredeclimat. Je suis heureux de constater que de plus en plusdepays suiventlavoiede l’Irena pour atteindrel’objectif du zéro émission nette à l’horizon 2050. » Selon le rapport de l’Irena, les nouvelles ENR sont également plus performantes que les centrales au charbon existantes en termes decoûts d’exploitation, et rendentl’électricité issue du charbon de moins en moins intéressante. Aux États-Unis, par exemple,149 GW ou 61 %dela capacité totale de production à base de charbon coûte plus cher que la nouvelle capacité renouvelable.