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ACTUS MARCHÉ DÉLAIS DE PAIEMENT

L’enquête sur les paiements des entreprises en Asie, qui a été réalisée par Coface entre octobre 2020 et mars 2021, donne un aperçu de l’évolution des comportements de paiements et des pratiques de gestion du crédit pour plus de 2500 entreprises de la région Asie-Pacifique au cours d’une année marquée par la pandémie.L’enquêteaétéréalisée auprès d’entreprises basées dans neuf marchés (Australie, Chine, Hong Kong, Inde, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande et Taïwan) et actives dans 13 secteurs. La durée moyenne des retards de paiement est tombée à son plus bas niveau depuis cinq ans grâce à des réponses politiques fortes de la part des différents gouvernements. Dans l’enquête, les entreprises ont été interrogées sur l’impact de l’épidémie sur leurs activités commerciales. Au Japon et à Taïwan, c’est la diminution de la demande qui a le plus impacté les niveaux

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Asie-Pacifique, les perspectives s’améliorent

En Asie Pacifique, l’industrie automobile affiche la plus grande confiance à l’égard des ventes pour l’année à venir avec 66 % des répondants prévoyant une amélioration.

de ventes et les flux de trésorerie des entreprises. En Chine, la hausse des prix des matériaux a été la raison la plus citée. Enfin, en Inde, où de nombreuses entreprises font appel à des travailleurs migrants, la principale raison in-

voquée a été l’insuffisance de main-d’œuvre en raison des mesures de confinement qui ont perturbé les opérations. Les entreprises australiennes sont les plus optimistes sur les perspectives, avec 80 % des répondants qui prévoient

une croissance plus élevée pour 2021, suivies par l’Inde (76 %), la Chine (73 %), la Malaisie (73 %) et Taïwan (71 %). À l’inverse, le Japon (61 %) est le seul pays qui compte moins de deux tiers des répondants prévoyant une amélioration de la croissance économique en 2021. En terme sectoriel, c’est l’automobile qui affiche la plus grande confiance à l’égard des ventes pour l’année à venir avec 66 % des répondants prévoyant une amélioration. Viennent ensuite l’énergie (64 %), les métaux (64 %), le papier (63 %) et l’industrie pharmaceutique (61 %). C’est également dans les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et de la pharmacie que l’on trouve la plus forte proportion d’entreprises qui prévoient une amélioration des flux de trésorerie au cours des 12 prochains mois (55 %), suivis par les métaux (53 %), le papier (52 %) et la chimie (51 %).

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Un prix plus bas que les combustibles fossiles Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), la part des énergies renouvelables (ENR) dont le coût est inférieur à celui de l’option à base de combustibles fossiles la plus compétitive a doublé en 2020. Le coût de 62 % de l’ensemble de la production d’énergie renouvelable ajoutée l’année dernière, soit 162 gigawatts (GW), était inférieur à celui des nouvelles centrales à base de combustibles fossiles les moins chères. Le rapport « Coût de la production d’énergie renouvelable en 2020 » montre que le coût

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des technologies renouvelables a continué de baisser significativement d’année en année. Le solaire thermique à concentration (CSP) a baissé de 16 %, l’éolien terrestre de 13 %, l’éolien offshore de 9 % et le solaire photovoltaïque de 7 %. Dans le contexte d’une stratégie d’économie à zéro émission nette, la rentabilité des ENR à faible coût offre aux pays développés et en développementunsolideargument en faveur de l’abandon de la filière charbon. Les nouveaux projets d’ENR ajoutés en 2020 permettront aux pays émergentsd’économiserjusqu’à156

Mrds USD sur l’ensemble de leurduréedevie.«Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont la source d’électricité la moins chère, a affirmé le directeur général de l’Irena, Francesco La Camera ; les énergies renouvelables offrent aux pays concernés la possibilité d’échapper progressivement à leur dépendance au charbon grâce à une solution économiquement attrayante leur garantissant de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante sans renoncer à réduire les coûts, créer des emplois, stimuler la croissance et atteindreleursobjectifsenma-

tière de climat. Je suis heureux de constater que de plus en plus de pays suivent la voie de l’Irena pour atteindre l’objectif du zéro émission nette à l’horizon 2050. » Selon le rapport de l’Irena, les nouvelles ENR sont également plus performantes que les centrales au charbon existantes en termes de coûts d’exploitation, et rendent l’électricité issue du charbon de moins en moins intéressante. Aux États-Unis, par exemple, 149 GW ou 61 % de la capacité totale de production à base de charbon coûte plus cher que la nouvelle capacité renouvelable. Galvano Organo - n°894 - Septembre2021


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