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de terre

200 LOGEMENTS VONT SORTIR DE TERRE !

Le premier ensemble résidentiel à sortir de terre se situe sur la partie est du site, dans le prolongement du centre d’Esch-sur-Alzette : 200 logements – dont une partie à coût modéré – répartis en trois bâtiments. Deux d’entre eux ont été confiés au cabinet d’architectes Carta - Reichen et Robert Associés, un autre a fait l’objet d’un concours, remporté par le bureau luxembourgeois Fabeck Architectes. La commercialisation des premiers lots est prévue dès 2023.

JULIEN MAURER

Development Director (Résidentiel), IKO Real Estate

La première pierre sera posée en 2023 et dans quelques années les premiers résidents de Rout Lëns contribueront à créer un nouveau quotidien dans ce quartier durable, innovant, et résilient. Ce premier ensemble d’immeubles a été pensé pour favoriser la vie sociale : « Notre souhait à travers cette conception est de faciliter et favoriser les échanges entre futurs habitants selon les niveaux où ils se trouveront : qu’il soit possible de profiter de l’espace partagé sur les toits avec la création d’un potager commun par exemple, ou encore de salles partagées plutôt situées au rez-de-chaussée pour l’organisation d’événements ou autres manifestations dans un environnement privilégié », appuie Julien Maurer, Directeur du Développement chez IKO Real Estate. Le long de la rue d’Audun, près du rond-point, un immeuble d’une centaine de logements a été confié au bureau luxembourgeois Fabeck Architectes, lauréat du concours lancé en 2021. Le jury, composé de membres du conseil d‘administration et des directeurs de département d’IKO, attendait un projet répondant à cinq critères exigeants : architecture, insertion urbaine et paysagère ; habitabilité et qualité d’usage ; qualité des propositions techniques et environnementales, faisabilité et économie générale du projet ; organisation de l’équipe et interactions. Les deux autres bâtiments, Liicht et le troisième immeuble de l‘ilot, se-

ront conçus par le cabinet français Carta - Reichen et Robert Associés, également urbaniste pour le projet Rout Lëns. Celui qui est parallèle au Magasin TT accueillera une cinquantaine d’appartements ; l’autre aile proposera une quarantaine de logements à coût modéré.

Bas carbone et innovation

Cet ensemble résidentiel répond à un cahier des charges fidèle aux valeurs fondamentales du quartier – innovation, durabilité et exemplarité – en tenant compte des enjeux énergétiques, environnementaux et sociaux. C’est un quartier sans voitures privilégiant la mobilité douce, tout en permettant à certains véhicules de circuler pour les livraisons, l’enlèvement des ordures ménagères aux points d’apports volontaires ou encore les services de secours. Un parking souterrain sur deux niveaux sera le socle de ces immeubles. Afin d’obtenir le label BBCA (Bâtiment bas carbone), IKO a fait appel à un bureau d’études spécialisé pour l’accompagner dans le choix de matériaux bas carbone. « Le béton traditionnel, par exemple, a une empreinte carbone élevée, puisqu‘il contient du ciment, dont la fabrication est fortement émettrice de CO2 », explique Olivier Steitz, Senior Project Manager chez IKO. « L’utilisation d’un béton bas carbone est donc privilégiée… lorsque cela est possible, car sa composition est différente. Ces matériaux n’ont donc pas les mêmes propriétés de résistance et de mise en œuvre, par exemple. Nous devons en tenir compte dans la construction et cela va jouer sur la durée des travaux. » Il faut donc s’adapter en fonction de ces paramètres : la réglement-

« NOUS VISONS UN IMPACT CARBONE INFÉRIEUR AUX EXIGENCES DU LABEL BBCA (BÂTIMENT BAS CARBONE). C’EST UN OBJECTIF QUI DOIT NOUS PERMETTRE D’ANTICIPER L’ÉVOLUTION DE LA RÉGLEMENTATION. »

CHARLOTTE HANCART PROJECT DEVELOPPER, IKO REAL ESTATE

ation et la construction. Une note carbone est attribuée à chaque bâtiment selon les matériaux qui le composent. Tout est une question d’équilibre pour atteindre la neutralité carbone. C’est donc la note moyenne de tout le quartier qui permettra d’obtenir ce label BBCA. « Nous voulons être plus ambitieux et visons un impact carbone inférieur aux exigences de ce label. Au vu de la temporalité des projets, c’est un objectif qui doit nous permettre d’anticiper l’évolution de la réglementation dans les années futures », note Charlotte Hancart, Project Developper chez IKO

OLIVIER STEITZ

Senior Project Manager, IKO Real Estate

CHARLOTTE HANCART

Project Developer, IKO Real Estate

« LA GÉOTHERMIE PERMETTRA DE CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR TOUS LES LOGEMENTS DU QUARTIER. »

JULIEN MAURER DEVELOPMENT DIRECTOR (RÉSIDENTIEL), IKO REAL ESTATE Concernant la production d’eau chaude et de chauffage, c’est un système bien particulier qui est prévu, ambitieux et respectueux de l’environnement : « La géothermie permettra de chauffer ou rafraîchir tous les logements du quartier, selon la saison, grâce à des puits performants d’une profondeur de 140 mètres. D‘autres sources d‘énergie comme les pompes à chaleur ou la récupération de chaleur à partir des eaux grises seront également utilisées. », glisse Julien Maurer, Directeur du Développement chez IKO. « Ce système d’énergie renouvelable a une empreinte carbone particulièrement faible. Couplé à une pompe à chaleur, il permet de capter les calories contenues dans le sol, lors des saisons froides, pour chauffer son logement. Et en été, même principe peut rafraichir l’habitation en profitant de la fraicheur contenue dans le sol. » Autre innovation liée au respect de l’environnement : le recyclage des eaux grises. Aujourd’hui, près de la moitié de l’eau que nous utilisons dans un logement concerne l’hygiène (bain, douche, lavabo). Dans ces futurs logements, comme dans le reste du quartier, cette eau sera recyclée sur place pour être utilisée dans les chasses d’eau, ce qui permettra d’économiser près de 30 % d’eau. « Ce qui est considérable ! », se réjouit Julien Maurer. Enfin, la végétation sera abondante dans tout le quartier pour créer des ilots de fraîcheur, lesquels compenseront les émissions de CO2 et ajouteront au confort des résidents en général. Les eaux de pluie seront récupérées afin de les réutiliser pour l’arrosage de ces végétaux.

Startschoss fir déi éischt Wunnengen

De Bau vun deenen éischten 3 Gebaier fänkt 2023 un a soll ronn 200 Wunnengen ëmfaassen – vu Studioe bis zu Appartementer mat 3 oder méi Schlofkummeren.

LU Den Design entsprécht de Grondwäerter vum Quartier: innovativ, nohalteg a beispillhaft. De Site wäert iwwert déi ganz Rue d’Audun goen, wou d’Awunner ënner anerem vum Buttek TT souwéi deene schéinen Aussiichte profitéiere kënnen. Fir eent vun de Bauwierker, D’Haus, gouf 2021 en Architekteconcours lancéiert, deen déi lëtzebuergesch Agence Fabeck Architectes gewonnen huet. Dat L-örmegt Gebai ass mat enger Aart Metallhaut bedeckt a gouf vun ArcelorMittal, dem eemolege Besëtzer vum Site, entworf. Op deenen ieweschte Stäck wäerte sech Duplex-Wunnenge mat klenge Gäert befannen. Déi zwee aner Gebaier, ënner anerem D’Liicht, gi vun der Agence Carta - Reichen et Robert Associés gebaut. Fir op erneierbar Energie ze setzen, gëtt e geothermesche System installéiert, fir d’Reguléiere vun der Temperatur an de Wunnengen a vum waarme Waasser. Mat enger Wärmepompel ginn am Wanter déi néideg Kalorien opgeholl, fir Wäermt a waarmt Waasser ze produzéieren. Am Summer gëtt d’Keelt aus dem Buedem genotzt, fir d’Wunneng en ofzekillen. Grot Waasser (aus de Buedzëmmeren) gëtt op der Plaz recycléiert a fir d’Toilettëspülung agesat, wat ronn 30 % Waasser spuert. Mat oppene Balconen, fir sech liicht tëschent den Haiser ze beweegen an e Liewen am Fräien ze hunn, gouf de Site esou konzipéiert, dass dat soziaalt Liewe gefërdert gëtt.

Baigné de lumière grâce à ses grandes baies vitrées, cet immeuble, conçu par Carta - Reichen et Robert Associés, a été nommé Liicht. Il sera construit à proximité du Magasin TT.

Le bâtiment D’Haus (à gauche) conçu par Fabeck Architectes et le bâtiment Liicht (à droite) imaginé par Carta - Reichen et Robert Associés

© Carta - Reichen et Robert Associés (image non contractuelle)

Vue d’ensemble du bâtiment Liicht conçu par Carta - Reichen et Robert Associés à proximité du Magasin TT

TROIS QUESTIONS À…

L’architecte et urbaniste Bernard Reichen, cofondateur du bureau d’architecture parisien Carta - Reichen et Robert Associés, en charge du concept urbain et de la maîtrise d’œuvre du projet urbain Rout Lëns. Il nous parle des deux immeubles qu’il a conçus.

Comment ce premier ensemble résidentiel a-t-il été pensé ?

Ce sont des bâtiments différents, mais coordonnés, reliés par une cour intérieure et des loggias, au début de la skyline* des étangs. Nous avons dessiné cette île habitée, qui fera corps avec le Magasin TT, par rapport à l’allée de la Culture industrielle. Celle-ci est le fil rouge du quartier, qu’elle traverse en reliant les bâtiments patrimoniaux. Ils auront tous une fonction communautaire : coworking, restauration, fêtes, marché, sport, etc. Tous ces éléments s’assemblent pour former les maillons d’une vie sociale. C’est une réinvention globale de la notion de vie de proximité, où les espaces privés et publics se complètent de façon ouverte et naturelle. Les trois bâtiments de cet ensemble résidentiel ainsi que le Magasin TT ont une architecture différente, mais ils sont reliés par cet objectif commun.

Pouvez-vous nous décrire cette « île habitée » ?

Chacun de ces bâtiments a été orienté de façon à bénéficier des grands horizons de Rout Lëns, où l’on n’est pas enfermé dans un système urbain dense. Le bâtiment D‘Haus imaginé par Fabeck Architectes donne sur les étangs et s’ouvre à l’ouest sur les anciens bassins. Il forme une équerre, sur la cour intérieure ouverte à l’est et au sud et donne sur la rue d’Audun. L‘autre bâtiment, Liicht comporte de grandes terrasses en gradins orientées au sud, sur la colline de Hiehl, tandis que l’autre façade s’ouvre sur le Magasin TT. La façade qui donne sur la cour intérieure repose sur pilotis, ce qui allège visuellement l’ensemble. Un troisième bâtiment accueillera des logements à coût abordable ; cependant, il aura une conception identique à celle de Liicht. La différence se situe uniquement sur le plan administratif, au niveau du financement. L’accès aux services comme le parking, par exemple, est le même. Seules les prestations peuvent varier. Tous ces logements sont conçus avec de grandes baies vitrées qui offrent un cadre à la nature environnante et au quartier.

* Ligne d‘horizon

« L’HABITAT CONTEMPORAIN SE COMPOSE AVEC LES BÂTIMENTS ANCIENS ET LES GRANDS PAYSAGES. »

Comment ces bâtiments vontils s’intégrer dans le quartier ?

Le bâtiment qui fait face au Magasin TT, le Liicht, a un rôle signalétique important. Quand on arrivera au bout de la rue d’Audun, on aura, à l’entrée de Rout Lëns, un édifice qui, selon la façon dont on le regarde, offrira différentes perspectives. Ces constructions s’intègrent dans des compositions anamorphiques, c’est-à-dire des compositions qui tiennent compte de différentes perceptions aux alentours. Le bâtiment Liicht a une situation stratégique : il marque l’entrée dans le quartier, répond au Magasin TT et prolonge l’espace de la ville ancienne. Nous avons identifié plusieurs points de vue dans le secteur en nous demandant quelle serait la perception d’une personne depuis ces différents endroits, dans le mouvement d’une promenade. Toutes ces architectures, contemporaines ou non, doivent pouvoir se compléter pour former une harmonie, qui elle-même doit s’associer avec l’allée de la Culture industrielle, la végétation et les bâtiments anciens. Rout Lëns est un quartier à l’échelle « de la portée de la voix et du temps d’une promenade » selon la formule de Lewis Mumford.

Liicht symbolise la mise en lumière du quartier. Les grandes baies vitrées du bâtiment, éclairées à la tombée de la nuit, constituent un repère, une source lumineuse, telle la flamme des hauts fourneaux.

DE DOUX REFLETS POUR FAÇADE

Un concours d’architectes a été lancé en 2021 : l’immeuble D’Haus du premier ensemble résidentiel sera conçu par Fabeck Architectes, bureau luxembourgeois lauréat. Les qualités de confort, d’esthétique et de durabilité de son projet ont séduit le jury d’IKO. Le bâtiment en forme de L comptera une centaine de logements, avec des maisons et des jardins suspendus.

TATIANA FABECK

Architecte, Fabeck Architectes

© 2022 Blitz Photo Agency

Le défi consiste à « créer une nouvelle façon d’habiter, différente de ce qui existe aujourd’hui au Grand-Duché », introduit Stéphane Massicot, en charge du projet chez Fabeck Architectes. Cette partie du premier ensemble résidentiel à être construit sera aussi le premier visage de Rout Lëns. Il comporte une structure en bois, un type de construction encore peu courant au Luxembourg. Baptisé Liicht, en écho à la flamme des fourneaux et à la lanterne à l’entrée du quartier, ce projet répond aux valeurs de Rout Lëns : innovant, résilient et durable. « Nous avons participé au concours parce qu’IKO Real Estate est un acteur-clé dans les projets d’immeubles de bureaux et de logements, qui a une longueur d’avance », explique Tatiana Fabeck. « De plus, nous connaissons déjà le secteur d’Esch-sur-Alzette car nous y avons mené des projets à bien, comme la Maison des Sciences humaines à Belval. Nous avons aussi répondu à un autre concours d’IKO Real Estate pour un projet d’école également situé dans le quartier Rout Lëns. Pour en revenir à ce bâtiment résidentiel, IKO a affiché sa volonté de construire autrement dans ce

« CRÉER UNE NOUVELLE FAÇON D’HABITER, DIFFÉRENTE DE CE QUI EXISTE AUJOURD’HUI AU GRANDDUCHÉ. »

Coursive du bâtiment D’Haus, dont l’architecture rend hommage aux anciennes maisons ouvrières, transformées en habitat du futur.

quartier innovant, avec des projets incluant le bois. Ce qui a été un argument fort pour nous. » La construction en bois n’est pas très répandue au Luxembourg à ce jour. La règlementation est très stricte, mais une prise de conscience globale laisse entrevoir une autre façon de construire, notamment dans un souci de durabilité.

Une conception visionnaire

Le bâtiment, en forme de L, accueillera une centaine de logements, du studio à l’appartement 3 chambres et plus. « Les logements seront desservis par de larges coursives orientées sud, qui permettent d’offrir des terrasses à tous les appartements tout en les reliant. Les habitants pourront s’y croiser. C’est un peu comme une loggia », explique Stéphane Massicot. « Elles donneront sur une cour intérieure végétalisée et chaleureuse. » Favoriser la vie sociale, avec une végétation omniprésente, pour l’esthétique mais aussi la durabilité en apportant de la fraîcheur sont des aspects omniprésents dans la conception de tout le quartier. Les façades exposées à l’ouest et au nord seront recouvertes d’une peau métallique 100 % recyclable et fabriquée au Luxembourg par ArcelorMittal, autrefois exploitant du site Terres-Rouges. « L’un des arguments d’IKO pour ce projet était de penser une architecture enracinée dans le contexte du quartier, dans son histoire », résume Tatiana Fabeck. « Cela inclut l’histoire du quartier, mais aussi les matériaux. » Ces façades donneront sur la Halle des Soufflantes et sur les bassins entourés de végétation, qui se reflèteront sur ces surfaces argentées. Elles changeront donc d’aspect selon la météo du jour et au fil des

À PROPOS DE FABECK ARCHITECTES

L’architecte Tatiana Fabeck a commencé son activité en son nom propre en 1996. C’est en 2012 qu’elle fonde son bureau, Fabeck Architectes, établi au Luxembourg. Aujourd’hui fort d’une trentaine de collaborateurs, le bureau a remporté une cinquantaine de distinctions luxembourgeoises, allemandes, françaises et internationales en dix ans. Outre l’architecture, ses domaines de compétences sont aussi l’urbanisme, l’architecture d’intérieur, la réhabilitation et la rénovation, ainsi que le design. Son expérience l’a mené à gérer des programmes complexes et d’envergure, couvrant diverses fonctions. Fabeck Architectes a conçu de nombreux bâtiments au Luxembourg, comme le centre commercial et les tours de logements de la Cloche d’Or, en 2014, ou le complexe sportif piscine et vélodrome de Mondorf-les-Bains en 2018, parmi les projets les plus récents.

D'Haus, avec sa toiture collective rouge, fait référence aux maisons des cités ouvrières et rappelle l'importance de la vie sociale à Rout Lëns.

© Fabeck Architectes (image non contractuelle) Projet lauréat de la future école avec toiture végétalisée, dédiée à la sensibilisation des plus jeunes à l’urban farming

saisons, comme différents tableaux. Cet apport esthétique permet de fondre le bâtiment dans son environnement. « Ces façades en métal reflèteront de façon sobre l’environnement naturel et le changement des saisons. Cela formera une sorte de camouflage pour le bâtiment », poursuit Tatiana Fabeck. « Ce sont des façades vibrantes, qui reflèteront la vie. Elles pourront prendre une certaine patine avec les années. Elles sont aussi faciles d’entretien et lavables. Ce sont des atouts importants pour nous qui avons à cœur de construire des bâtiments pérennes. » La partie émergente de l’ensemble sera constituée de duplex, avec une toiture collective rouge, en écailles de zinc : un clin d’œil aux maisons ouvrières d’Esch, qui a naturellement inspiré le nom D’Haus pour cet immeuble. « Au lieu d’avoir une toiture plate, nous souhaitons développer une vie de quartier en partie supérieure du projet », poursuit l’architecte luxembourgeoise. Ces maisons sur le toit jouiront elles aussi de terrasses, de jardinets et d’un espace collectif, comme au rez-de-chaussée. Leur fonction reste à déterminer : salle de fêtes, de jeux… La vie sociale pourra s’écouler à tous les niveaux de la résidence, où les habitants pourront se rencontrer, partager des moments, des activités, tout en profitant de l’espace privé de leur logement. Une façon de vivre bien plus ouverte que celle à laquelle les villes nous ont souvent habitués.

Vue d‘ensemble du bâtiment D‘Haus conçu par Fabeck Architectes et donnant sur la rue d‘Audun.

DÉCOUVRIR ROUT LËNS EN MINIATURE DURANT HOME EXPO

IKO Real Estate sera présent au salon Home Expo pour présenter le concept du quartier Rout Lëns. Trois maquettes seront exposées. L’une présentera le quartier dans son intégralité, une autre le premier ensemble résidentiel à sortir de terre et la troisième est une maquette virtuelle. Grâce à cette dernière installation, c’est une visite immersive qui embarque le visiteur dans le quartier, une vraie promenade parmi les jardins et édifices, avec la sensation liée aux matériaux et ambiances lumineuses.

Home Expo, Luxexpo The Box, du 6 au 9 octobre 2022

MAQUETTE VIRTUELLE CONÇUE PAR VIRTUAL BUILDING

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