Mon balcon toute l'année avec Marion Botanical

Mon balcon toute l'année

Des fleurs au fil des saisons

avec

Marion Botanical

Dépasser les contraintes de nos espaces et nos craintes

Repousser les murs pour investir l'extérieur

Investir l’extérieur d’un appartement ou d’une maison sans jardin, c’est d’abord, pour moi, une façon de pousser les murs. C’est s’ajouter quelques mètres carrés en plus, une extension de son logement, un endroit supplémentaire à végétaliser. Si vous avez lu mon premier livre, Végétalisez votre intérieur avec Marion

Botanical , vous savez déjà que mon salon s’est transformé en véritable jardin intérieur. Cette présence verte est d’un grand réconfort après une journée de travail, mais trouve aussi parfois ses limites. Je cultive en intérieur des plantes qui s’accommodent de mes conditions de vie en intérieur. Les plantes d’extérieur, qui

Abeilles, papillons (ici, à droite, un sphinx colibri) viennent régulièrement nous visiter.

ont besoin d’une bonne rosée du matin, ne s’y épanouissent pas aussi bien. Investir le dehors, c’est donc pouvoir cultiver de nouvelles espèces botaniques, avoir à profusion des plantes aromatiques pour la cuisine, mais aussi faire plaisir aux insectes pollinisateurs du quartier en leur proposant des espèces mellifères.

Investir ses espaces extérieurs contribue à se créer un joli cocon végétal en centre-ville. Les installations que j’ai mises en place sur mon mini-balcon m’ont permis de concevoir une sorte de mur végétal. Cette barrière cache le vis-à-vis et constitue aussi un barrage sonore, mon séjour donnant sur une grande avenue. Placer des plantes sur un balcon permet aussi de limiter la pollution, car la surface des feuilles de nos plantes et arbustes piège les polluants atmosphériques. Bref, c’est une vraie petite oasis pour les sens, souvent malmenés en centre-ville.

Durant l’été, les balcons ou les rebords de fenêtres végétalisés peuvent aussi aider à lutter contre certains nuisibles, comme les moustiques. En plantant des géraniums odorants (ceux aux odeurs de citronnelle) dès mi-mai, notamment sur des bords de fenêtres régulièrement ouverts pour aérer, vous créez un écran répulsif naturel pour tout l’été.

Je débute : points d’appui et rappels sur la culture en pot

Lorsqu’on débute en jardinage d’extérieur, on se fait parfois une montagne de la difficulté que peut représenter la végétalisation durable de ces espaces. Par durable, j’entends un jardinage où les plantes s’épanouissent sur plusieurs saisons.

Les points à retenir pour commencer avec succès :

y Repérer son exposition. Lorsque l’on connaît l’exposition de son espace extérieur, il est plus simple d’obtenir en jardinerie des conseils concrets sur les plantes qui se plairont sur son balcon. Ce premier renseignement aidera le vendeur ou l’horticulteur à vous guider efficacement. Après avoir déterminé votre

exposition, il est judicieux d’observer comment le soleil impacte votre extérieur durant l’année. Par exemple, sur mon balcon, l’ensoleillement est réellement présent du matin jusqu’à midi à partir du printemps (et jusqu’à la fin de l’été), puisqu’un côté est exposé nord-est. Cela me permet d’investir dans des fleurs qui auront besoin de quelques heures de soleil dans la journée dès avril, à condition de les placer sur ce recoin. Pour connaître son exposition, on peut utiliser une boussole (ou une application sur son téléphone !), ou bien observer durant la journée son espace extérieur. Il faudra repérer si le soleil touche nos plantes durant la journée et, le cas échéant, quand et pendant combien d’heures.

Plantes soleil (uniquement l'été)

Plantes mi-ombre

L'ensoleillement sur mon balcon exposé au nord-est.

Plantes ombre

y Apprendre le nom des feurs et des plantes que l’on possède ! Comme pour les espèces d’intérieur, connaître le nom des plantes que l’on achète vous évitera certaines déconvenues. En cas de souci, il sera plus aisé de chercher des informations si vous mentionnez le nom de la plante. Vous pourrez aussi rechercher efficacement des conseils sur vos plantes afin d’avoir une idée de leur évolution tout au long de l’année, en fonction de votre lieu d’habitation. Par exemple, vous pourrez rechercher si telle plante peut supporter l’hiver sur place, s’il vaut mieux l’abriter dans le cas d’une plante non rustique 2 ou la composter avant l’hiver si elle n’est pas vivace 3. Ces informations sont essentielles pour obtenir un balcon bien vert toute l’année, car les plantes qui doivent être compostées au moment des gelées peuvent être remplacées par des espèces adaptées aux saisons au bon moment.

y Comprendre les contraintes de la culture en pot. Le choix du type de pot se pose dès qu’on décide de végétaliser un balcon, une terrasse ou un rebord de fenêtre. Par exemple, un pot ou une jardinière en plastique sera moins lourd qu’un pot en terre, cuite ou émaillée, si votre espace est soumis à une limite de poids 4 (en général proche de 350 kg pour 1 m2 sur un balcon suspendu, par exemple).

Il existe également des pots et des jardinières en géotextile, fabriqués à partir de plastique recyclé, qui vous permettent de ne pas ajouter de poids à celui du terreau et de l’eau contenue dans les mottes des plantes.

2. Une plante rustique supporte des températures basses, voire négatives.

3. Une plante vivace est une plante qui vit plus que deux années.

4. La limite de poids peut être obtenue en demandant à la copropriété ou au syndic. Elle est parfois indiquée sur le bail pour les locataires.

Conseil

De façon générale, si votre balcon est soumis à un poids maximal, je vous conseille de placer les pots les plus lourds proches du bâtiment (donc près des murs).

Planter dans une jardinière en géotextile

Utiliser une jardinière en géotextile est très simple ! On remplit directement la jardinière avec un terreau adapté à la plante. Une fois le plant placé, on complète avec du terreau puis on tasse un peu avant d’arroser directement dans la jardinière. L’excès d’eau s’écoulera si besoin à travers le textile.

Lorsqu’on a une grande prise au vent, si notre extérieur n’est pas abrité, des pots en terre cuite peuvent permettre d’éviter que le vent n’emporte les plantes ou ne les renverse. Dans une région avec des hivers rigoureux, des pots émaillés évitent l’éclatement lié au gel (contrairement aux pots en terre cuite). Si votre espace est très exposé au soleil, des pots en plastique, métal ou cuivre, aident à réduire les arrosages et à lutter contre la sécheresse, car ces matières conservent plus longtemps l’humidité de la motte.

Astuce budget

Pour obtenir de jolis pots à moindre coût, j’ai l’habitude de faire les brocantes, vide-greniers et autres bric-à-brac, car on trouve souvent de superbes pots de seconde main, bien moins chers que s’ils étaient neufs.

Lorsqu’on cultive en pot, l’arrosage est un facteur déterminant. Comme pour les plantes d’intérieur, il varie selon les espèces mais aussi selon l’année. Dans tous les cas, les plantes n’étant peu ou pas soumises aux pluies, elles sont dépendantes de nos arrosages pour survivre. De manière générale, je recommande, comme pour les plantes d’intérieur, d’attendre que les mottes soient partiellement sèches avant d’apporter de l’eau et de ne pas arroser trop fréquemment. Lorsque le moment est arrivé, il faut mouiller la terre de façon homogène. Certaines plantes aiment avoir un terreau frais, mais ne doivent pas pour autant baigner dans l’eau stagnante. Pour éviter cet écueil qui ferait pourrir les racines de nos plantes, je vous recommande d’utiliser des pots percés.

De plus, comme il n’est parfois pas simple de savoir si la motte est sèche, notamment lorsque

J’ai trouvé l’un de mes plus jolis pots en émail bleu dans le local à ordures de mon immeuble, laissé là après un déménagement !

le pot est grand, l’utilisation d’un capteur d’humidité fonctionne très bien. Si on n’en possède pas, une baguette en bois, que l’on plantera dans la motte pour voir si elle ressort mouillée, fera l’affaire.

Et pourquoi pas suspendre ?

Si vous avez la possibilité de fixer une suspension à un clou déjà existant ou de percer pour installer une attache, misez sur des pots pour fleurs retombantes ! Les lobélias, pétunias, fuchsias et verveines se feront un plaisir de colorer votre extérieur dès les beaux jours installés. Pour un peu de verdure toute l’année, vous pouvez y suspendre un joli lierre dont les feuilles panachées adouciront un peu l’ambiance des longs mois d’hiver.

Investissez les rebords de fenêtres !

Il existe de plus en plus de jardinières adaptées à nos rebords de fenêtres. Installées de façon sécurisée, elles permettent de végétaliser un appartement ou une maison sans jardin.

Soyez astucieux !

Vous possédez de lourds volets que vous n’utilisez pas ? Suspendez-y de jolies plantes avec des pots. A

tention !

Quelles que soient vos installations (rebords de fenêtres, terrasses, balcons…), on veille à tailler ses plantes pour ne pas empiéter sur l’espace des voisins. Lors des arrosages, on veille aussi à ne pas arroser les voisins ou leurs afaires !

Chez une amie, des volets non utilisés sur une fenêtre plein nord viennent accueillir des petits pots suspendus.

SE CRÉER FACILEMENT UN COCON VÉGÉTAL

Créez une barrière végétale

Végétaliser ses extérieurs, c’est parfois aussi une volonté de cacher le vis-à-vis en voulant boucher la vue sur un autre immeuble ou une autre façade. Pour cela, on étage les plantations ou on plante des fleurs aériennes, comme des cosmos ou des plantes grimpantes qui permettront de créer un rideau végétal.

Parmi les plantes grimpantes, mes préférées sont les passiflores et les clématites sur treillis ou sur arche, suivant la place dont on dispose. Certaines fleurs qui cascadent, comme le géranium lierre à installer en été et qui fleurit jusqu’à l’automne, peuvent être installées en haut d’une rambarde pour cacher le vis-à-vis. Ce géranium, à placer dehors dès la fin des gelées, au milieu du mois de mai, aime autant le soleil que la mi-ombre : il est donc plutôt polyvalent pour nos extérieurs.

Si, au contraire, on a une belle vue, il sera intéressant d’établir, avant même de démarrer la végétalisation, les zones que l’on souhaite garder visibles et celles que l’on veut boucher.

Conseil

Dans le cas d’un toit terrasse, on veille à ne pas boucher les évacuations et leurs accès. On préserve également l’étanchéité des surfaces, en faisant attention à ne pas les endommager lors de l’installation de nos plantes. On vérifie, par exemple, que les racines n’envahissent pas la terrasse, ce qui remettrait en cause son étanchéité.

Mes jolis cosmos, une fois installés en mai, me permettent de cacher une partie de notre séjour du vis-à-vis. Vaporeux et haut perchés, ils végétalisent ma vue, sans trop obscurcir l’espace intérieur.

La passiflore grimpe facilement et produit de superbes fleurs.

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer !

Quelques termes botaniques

Avant de vous dévoiler des astuces pour végétaliser votre extérieur tout l’année, je vous propose un petit rappel sur les plantes.

Parmi les plantes que je vous présente dans ce livre, vous trouverez :

y Des plantes annuelles, qui fleurissent et meurent la même année. Certaines de ces plantes sont rustiques, c’est-à-dire qu’elles résistent bien au froid. Les annuelles non rustiques seront donc mentionnées à partir de la section « printemps » mais également dans les parties concernant l’été et l’automne (plutôt le début, durant les mois où il ne gèle pas encore) en deuxième partie de ce livre. Parmi ces annuelles, quelques-unes se ressèment seules : ainsi, il est probable qu’elles reviennent aux beaux jours suivants dans les jardins. Sinon, elles devront être compostées à partir de la fin de l’automne.

y Des plantes bisanuelles, qui ne vivent que 2 ans et fleurissent la deuxième année, comme les myosotis, les giroflées, les pensées, les œillets... Elles peuvent être plantées en été ou à l’automne. Parmi elles, certaines ne sont pas rustiques, elles seront donc à installer seulement au printemps ou en été.

y Des plantes vivaces, qui peuvent vivre jusqu’à 10 ans. Attention, toutes ne sont pas rustiques ! C’est-à-dire que certaines peuvent vivre longtemps, mais uniquement sous des latitudes chaudes où il n’y a pas de gelées. Par conséquent, elles sont cultivées en France en tant qu’annuelles. On peut toutefois les rentrer au chaud sous une véranda en hiver pour les ressortir au printemps, à condition de posséder un espace couvert. Parmi les vivaces rustiques qui peuvent donc survivre plusieurs années y compris l’hiver sur notre territoire, certaines ont un feuillage persistant durant l’hiver (ce qui est intéressant pour une végétalisation toute l’année). D’autres ont un feuillage caduc, qui tombe à l’automne, lorsque les températures et le jour diminuent. Ce feuillage reviendra alors aux beaux jours. Parmi les vivaces, les bulbes de printemps (à planter à l’automne) peuvent refleurir chaque année.

y Enfin, pour étoffer notre vocabulaire, on parlera de plantes herbacées, qui ont des tiges souples, et de plantes ligneuses, qui fabriquent du bois (hortensias, rosier, glycine, arbres, etc.).

Comment choisir ses plantes ?

Ce qu’il faut repérer lors de l’achat :

y La plante possède plusieurs boutons floraux non ouverts.

y La plante ne présente pas de signe d’infestation de nuisibles, pour cela, on soulève le feuillage pour inspecter.

FLEURIR TOUTE L’ANNÉE AU FIL DES SAISONS

En novembre, on peut également planter des rosiers en pot. Avant la mise en terre, on fait tremper la motte pour humidifier les racines et on tasse bien pour ne pas laisser de bulles d’air.

Conseil

À l’automne, on continue d’arroser les vivaces et de leur apporter de l’engrais, mais on remise les annuelles. C’est l’occasion de nettoyer leurs pots avec du vinaigre blanc pour ceux en terre cuite et du savon pour les autres.

Pour voir ce à quoi ressemble mon balcon à l’automne, c’est par ici :

Astuce

Si votre climat est doux et sec en hiver, vous pouvez planter de la lavande papillon pour une floraison dès le mois de mai et de la lavande oficinale pour juin prochain. Sinon, on attend le printemps !

Le camélia

Parmi les arbustes qui se plaisent à la mi-ombre ou à l’ombre, les camélias sont mes préférés. J’aime leur feuillage vert profond persistant et leurs fleurs magnifiques, dont certaines apparaissent dès le mois de février.

Il existe différents types de camélias : des camélias d’automne avec des fleurs plus petites comme camellia sasanqua et hiemalis. Les camélias du Japon de toutes les couleurs, comme mon camélia blanc Dahlonega, ou rose comme mon camélia du Japon King’s Ransom, dont les floraisons se produisent de février à avril.

Période de Plantation : à l’automne pour favoriser leur enracinement ou à la fin de l’hiver. C’est un arbuste qui se plaît en pot, mais qui peut aussi se planter en pleine terre : on les espacera alors de deux mètres.

Exposition idéale : au nord-est ou bien sud-est (sauf en région atlantique où il pourra tolérer le soleil). On privilégie un emplacement sans vent ni trop de soleil.

Substrat : un sol acide est à favoriser, on utilise donc un terreau avec de la terre de bruyère, dont le pH est inférieur à 7. Au jardin, si votre sol est argileux ou calcaire, il faudra peut-être se tourner vers une plantation en bac.

Engrais : on utilise un engrais pour plantes de bruyère qui est adapté aux plantes acidophiles.

Nuisibles : les cochenilles ou les pucerons peuvent attaquer votre camélia, mais je n’en ai personnellement jamais eu sur mes balcons.

Rempotage : il a lieu tous les deux ans environ.

Les camélias de mon balcon : camélia sasanqua, Camelia japonica King’s Ransom & camelia japonica blanc

Prévoir le printemps suivant

Parmi les plantes rustiques qui peuvent être installées en automne et qui fleurissent au printemps, on trouve l’aubriète, les campanules (à planter en automne si les hivers sont doux, sinon au printemps pour une floraison en mai) et le saxifrage. Elles aiment le soleil, mais s’accommodent d’une exposition à la mi-ombre. Les myosotis seront installés dans une zone sans soleil pour une floraison dès mars.

L’automne, c’est aussi la saison pour planter les bulbes qui sortiront au printemps suivant ! Parmi eux, voici mes préférés, à planter dès septembre/octobre :

Règle générale

Les pots peuvent être placés à l’ombre tant que les premières tiges ne sont pas encore apparues.

On veillera à protéger les bulbes du vent, mais ils résistent au froid.

Au niveau de l’arrosage, on arrose avec parcimonie en hiver, on attend que la motte soit sèche et que le temps soit sec et doux pour arroser. Durant certains hivers humides, il m’est arrivé de ne pas arroser jusqu’à l’apparition des premières feuilles. Si vous avez un doute sur la profondeur de plantation d’un bulbe, comptez toujours environ trois fois la taille du bulbe !

Enfin, si vous avez un doute concernant son sens de plantation, enterrez-le allongé. Il trouvera le chemin de la lumière.

Conseil

Si les températures de votre région ne descendent pas en dessous de -10° l’hiver, on peut également planter des grifes de renoncules et des rhizomes de muguet à l’automne. Ils sortiront alors au printemps.

Anémone blanda (de Grèce)

Une place au soleil ou à la mi-ombre dans les régions chaudes est à privilégier.

Crocus Ils aiment le soleil mais se plaisent bien sur mon balcon, une exposition mi-ombre est donc tolérable.

On les place dès l’automne en terre contrairement aux anémones du japon, qui se placent en terre au printemps et qui fleurissent en été.

J’aime les planter en groupes serrés sur le balcon pour un bel efet, avec beaucoup de bulbes par pots. J’évite de recouvrir la motte avec d’autres plantes durant l’hiver. Les crocus sont petits et se « noieraient » dans les autres fleurs. Ils sont également idéals en rebord de fenêtre.

Iris Les iris aiment le soleil. Leur plantation est tout à fait adaptée à la culture en jardinières.

Jacinthe Elles aiment le soleil. Sur le balcon, je les place donc seules dans des pots et les déplace au soleil dès février, car mon balcon est au nord-est.

Lys Plantation au soleil ou à la mi-ombre.

En rebord de fenêtre, j’aime les placer sous des potées fleuries qui restent donc fournies en surface.

On les plante à 5 cm de profondeur.

On les plante à 5 cm de profondeur environ.

Elles fleurissent de mars à mai.

Ils fleurissent de janvier à mars. La durée de floraison est courte, mais quel plaisir de voir la nature se réveiller en plein mois de février !!

Il existe aussi des crocus d’automne à planter en août (voir p. 74).

On les plante entre 5 et 10 cm de profondeur.

On les plante à 10 cm de profondeur.

Ils fleurissent de janvier à mars.

Elles fleurissent d’avril à mai.

Dans un pot suf isamment grand et dans un coin avec peu de passage car son pollen est salissant. Pour autant, ils ne doivent pas être oubliés car une fois le feuillage sorti, il faut veiller à arroser la motte avant qu’elle ne se dessèche complètement.

On les plante entre 5 et 10 cm de profondeur.

Ils fleurissent d’avril à juin.

Muscari Ces jolies petites fleurs bleues aiment le soleil.

On peut les planter en jardinières avec d’autres vivaces pour un hiver coloré.

On les plante à 5 cm de profondeur.

Ils fleurissent dès mars, avril.

FLEURIR TOUTE L’ANNÉE AU FIL DES SAISONS

Végétaliser en été malgré une exposition contraignante

Des couleurs même à l’ombre

Sur une zone ombragée, les fleurs de fuchsias sont superbes. À installer après les gelées sur un extérieur qui ne reçoit pas de soleil en milieu de journée, cette plante océanique forme de jolies clochettes dans les tons rose et pourpre. On la rempote dans un terreau avec ¼ de terre de bruyère pour une floraison de juin à octobre. Elle résiste mal à la sécheresse, donc on veille à maintenir la motte fraîche et à ne pas la laisser se dessécher complètement durant l’été. Pour soutenir sa croissance, l’apport d’un engrais liquide toutes les deux semaines est conseillé. Les fuchsias non rustiques sont à rentrer ou à composter avant l’hiver, mais certains, rustiques, résistent dehors jusqu’à -10°. Ceux-ci pourront alors être taillés à l’automne afin d’encourager leur ramification pour un effet « buisson ».

Sur un espace à l’ombre ou à la mi-ombre, on peut aussi installer des impatiens. Placées à l’abri du vent, elles fleurissent de juin jusqu’à l’automne. Attention à la sécheresse toutefois ! Les bégonias tubéreux aimeront la même exposition et le même entretien que ces dernières.

Pour de jolies fleurs colorées sur un espace avec peu de soleil, l’hortensia est parfait, en terre comme en pot. Avec une préférence pour l’hortensia paniculata, qui est un peu plus simple pour les débutants. Attention, c’est une plante qui n’aime pas la sécheresse. Les hostas aiment également la mi-ombre, voire l’ombre, et supportent mal le soleil brûlant de l’été. Elles sont parfaites pour apporter un superbe

FLEURIR TOUTE L’ANNÉE AU FIL DES SAISONS

L’an passé, j’avais installé un joli fuschia violet sur le rebord de ma fenêtre plein est. Malheureusement, l’épisode de canicule de juin 2021 a écourté sa durée de vie. Le plein est, sans façade d’immeuble en face pour lui faire de l’ombre de midi à 14 h (midi solaire l’été) était trop fort pour lui.

feuillage sur nos espaces extérieurs, tout comme les coléus et les fougères qui apportent de jolies couleurs sur des espaces d’ombres.

Du vert tout l’été, même en plein soleil

Sur un espace de plein soleil, l’arrosage le soir est encore plus recommandé ! En période caniculaire, sur mon ancien balcon exposé sudouest, il m’est déjà arrivé de devoir arroser tôt le matin puis à nouveau le soir, une fois le soleil caché par l’immeuble qui me faisait face.

Pour économiser l’eau et épargner vos plantes sur ces espaces très chauds, il peut être intéressant d’investir dans des pots en plastique, en métal ou bien en zinc. Contrairement aux pots en terre cuite, ils ne sont pas poreux et conservent l’eau plus longtemps.

Cette année, j’ai donc installé un fuchsia rose pâle sur le balcon côté nord-est, il a un peu de soleil le matin, c’est suffisant.

Si vous aussi vous rêvez d’un petit coin de verdure mais que vous ne disposez que de quelques mètres (voire centimètres !) carrés, si vous aussi vous aimez les fleurs et voudriez en cultiver toute l’année... En bref, si votre triste balcon aspire à un peu plus de couleurs au fl des saisons, alors ce livre est fait pour vous !

Enseignante de profession, Marion Erlick distille depuis plusieurs années conseils et retours d’expériences « plantesques » sur les réseaux sociaux grâce à sa chaîne YouTube Marion Botanical et son compte Instagram @marion.botanical. Ludiques et abordables, ses vidéos ont pour but de donner confiance à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans une cohabitation pacifique avec les plantes et casser enfin le fameux mythe de la main verte.

Simple rebord de fenêtre ou petite terrasse, vous trouverez dans cet ouvrage toutes les infos et astuces pour feurir votre balcon avec succès !

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