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Dépasser les contraintes de nos espaces et nos craintes

Repousser les murs pour investir l'extérieur

Investir l’extérieur d’un appartement ou d’une maison sans jardin, c’est d’abord, pour moi, une façon de pousser les murs. C’est s’ajouter quelques mètres carrés en plus, une extension de son logement, un endroit supplémentaire à végétaliser. Si vous avez lu mon premier livre, Végétalisez votre intérieur avec Marion

Botanical , vous savez déjà que mon salon s’est transformé en véritable jardin intérieur. Cette présence verte est d’un grand réconfort après une journée de travail, mais trouve aussi parfois ses limites. Je cultive en intérieur des plantes qui s’accommodent de mes conditions de vie en intérieur. Les plantes d’extérieur, qui ont besoin d’une bonne rosée du matin, ne s’y épanouissent pas aussi bien. Investir le dehors, c’est donc pouvoir cultiver de nouvelles espèces botaniques, avoir à profusion des plantes aromatiques pour la cuisine, mais aussi faire plaisir aux insectes pollinisateurs du quartier en leur proposant des espèces mellifères.

Investir ses espaces extérieurs contribue à se créer un joli cocon végétal en centre-ville. Les installations que j’ai mises en place sur mon mini-balcon m’ont permis de concevoir une sorte de mur végétal. Cette barrière cache le vis-à-vis et constitue aussi un barrage sonore, mon séjour donnant sur une grande avenue. Placer des plantes sur un balcon permet aussi de limiter la pollution, car la surface des feuilles de nos plantes et arbustes piège les polluants atmosphériques. Bref, c’est une vraie petite oasis pour les sens, souvent malmenés en centre-ville.

Durant l’été, les balcons ou les rebords de fenêtres végétalisés peuvent aussi aider à lutter contre certains nuisibles, comme les moustiques. En plantant des géraniums odorants (ceux aux odeurs de citronnelle) dès mi-mai, notamment sur des bords de fenêtres régulièrement ouverts pour aérer, vous créez un écran répulsif naturel pour tout l’été.

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