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EN BREF
IRCM
Deux nominations
L’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) a annoncé deux nominations au début de l’été. Richard Mayrand a pris la succession du Dr Pierre Duplessis à la présidence du conseil d’administration. Jusque-là président et directeur scientifique par intérim, le Dr Jean-François Côté a PHOTO : COURTOISIE quant à lui été confirmé dans ses fonctions, qu’il occupait depuis «DANS UN CONTEXTE DE juillet 2021. CHANGEMENT, ON A BESOIN
Les deux hommes affichent de D’UN C.A. QUI S’ADAPTE grandes ambitions pour l’organisme fondé en 1967 qui regroupe RAPIDEMENT.» aujourd’hui 33 équipes de recherche dans les domaines du cancer, des Richard Mayrand, président du conseil d’administration, IRCM maladies cardiométaboliques, de la COVID longue, ou encore des maladies rares, génétiques ou neurologiques. «L’IRCM a un bel historique de découvertes, mais il se trouve à une période charnière. Si on veut qu’il reste un phare, on doit identifier de nouveaux créneaux d’excellence et recruter des talents indique le Dr Côté qui œuvre à », PHOTO : IRCM l’Institut depuis 17 ans.
Les maladies rares en lien avec «L’IRCM A UN BEL l’immunodépression et les affections HISTORIQUE DE neurologiques – comme l’Alzheimer DÉCOUVERTES, MAIS IL SE ou les médulloblastomes pédiatriques TROUVE À UNE PÉRIODE (des tumeurs cancéreuses du cerveau) – figurent parmi ces maladies pour CHARNIÈRE. SI ON VEUT QU’IL lesquelles le directeur considère qu’il RESTE UN PHARE, ON DOIT serait pertinent de développer des IDENTIFIER DE NOUVEAUX avenues thérapeutiques innovantes. CRÉNEAUX D’EXCELLENCE ET
De son côté, Richard Mayrand RECRUTER DES TALENTS.» entend soutenir à son niveau cette réorientation de l’IRCM. «Dans un Dr Jean-François Côté, président et directeur scientifiquecontexte de changement, on a besoin d’un C.A. qui s’adapte rapidement», souligne l’ancien premier viceprésident, pharmacie et affaires gouvernementales, du Groupe Jean Coutu. Il veut mettre en place une gouvernance agile et, en même temps, «rajeunir le conseil, le féminiser davantage, l’ouvrir aux Premières Nations et renforcer son background scientifique».
Au début de l’été également, l’Institut affilié à l’Université de Montréal, et associé à l’Université McGill ainsi qu’au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), a obtenu une contribution financière de 31 millions de dollars de la part du gouvernement du Québec. Elle servira à soutenir son fonctionnement et ses activités de recherche jusqu’en 2024. n

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VAPOTAGE
De plus en plus populaire chez les jeunes Québécois
La cigarette électronique et les produits de vapotage gagnent en popularité chez les élèves du secondaire, révèle une étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
De 2016-2017 à 2018-2019, la proportion de jeunes Québécois ayant vapoté est passée de 10 % à 17 %. Cette tendance à la hausse est observable autant chez les filles (7 % à 14 %) que chez les garçons (12 % à 19 %), mais ces derniers tendent toutefois à faire un usage plus important des produits de vapotage.
Sans surprise, l’étude montre qu’en 2018-2019, la cigarette électronique a été beaucoup plus utilisée par les élèves fumeurs (77 %) que par les élèves non-fumeurs (13 %).
Par ailleurs, les mesures d’encadrement du vapotage adoptées au Québec en 2015, généralement plus strictes dans la province qu’ailleurs au Canada, semblent porter leurs fruits, observent les chercheurs de l’INSPQ. «Non seulement les jeunes perçoivent-ils ces produits comme étant plus difficiles à se procurer que leurs semblables ailleurs au Canada, mais ils considèrent également que la cigarette électronique avec nicotine présente davantage de risques pour la santé que celle n’en contenant pas», explique l’auteur principal de l’étude et conseiller scientifique à l’INSPQ, Benoit Lasnier, dans un article présentant l’étude.
Depuis que les données ont été recueillies, plusieurs événements sont survenus, dont la pandémie, qui pourraient avoir un impact sur les tendances de consommation des jeunes, notent les auteurs. « Les mesures de confinement instaurées en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19 auront-elles découragé les jeunes à vapoter ? La limite à la baisse de 20 milligrammes par millilitre de nicotine imposée en juillet 2021 par le gouvernement canadien changera-t-elle quelque chose, tout comme le projet de règlement interdisant les arômes dans les liquides ? Nous demeurerons à l’affût de ces tendances », assure la coautrice du rapport et conseillère scientifique à l’INSPQ, Annie Montreuil. n





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13 et 14 octobre
Hôtel Hilton, Québec
En présentiel ou en ligne
Deux prises de position seront présentées :
• l’immunisation • la maltraitance

CONGRÈS
SCIENTIFIQUE
a n n u e l 2 0 2 2
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UFC
Ordre des pharmaciens du Québec
Optimisation de la vaccination contre la grippe chez les personnes âgées
Par Victor Wong, PharmD; Tara Zheng, PharmD
Une fois cette leçon terminée avec succès, les pharmaciens seront à même de :
1. Décrire le fardeau que représente la grippe chez les personnes âgées de plus de 65 ans; 2. Décrire la virologie et le tableau clinique de la grippe; 3. Fournir des recommandations fondées sur des données probantes concernant les divers types de vaccins contre la grippe; 4. Expliquer le rôle du pharmacien dans l’éducation et l’adoption du vaccin contre la grippe.
Leçon commanditée par un fi nancement à visée éducative de Seqirus, une compagnie de CSL