1. communiqué de presse
2. goûter de lancement
3. atelier “parlons skatepark”
4. ressources
5. les voisins des Plots
6. atelier diagnostique partagé et co-conception
7. atelier maquette
8. première esquisses sur site
9. modelisation d’un premier module
10. merci à tous !
Nous arrivons le lundi 5 juillet aux environs de 16h à Chambonas, sous les premières fortes chaleurs de l’été.
Ce n’est pas la première fois que nous mettons les pieds ici puisque le projet s’écrit, se précise et se peaufine depuis 2019, or, le contexte depuis mars 2020 nous a malheureusement joué des tours.
Nous cherchons très vitre l’ombre sous les robiniers et châtaigners qui bordent le site, on installe un barnum car l’ombre ne sera certainement pas suffisante pour accueillir le goûter de lancement prévue à 17h sur le site.
Nous sommes invités ici par la commune de Chambonas et la communauté de commune des Vans Pays en Cévennes, pour réfléchir avec les jeunes du centre sociaux culturel Revivre et de la communauté de communes à la création d’un espace public skatable.
L’objectif de ce projet partagé est d’impliquer les jeunes dans le processus de conception et de réalisation du projet. Une démarche dite participative, que nous avons à coeur de mener dans nombreux de nos projets. L’objectif est aussi de favoriser l’autonomie des futurs utilisateur. ice.s du lieu dans le projet, qu’ils deviennent acteur.ice.s, porteurs du projet, pour construire au mieux un espace adapté qui leur ressemble et non subir un projet
ex-nihilo.
L’idée est de travailler sur un espace public skatable “surmesure”.
Dans “skate-park” il y a la notion de “park”. Et c’est bien là toute la différence, il ne s’agit pas ici de choisir sur catalogue un équipement / un objet hors-sol et imperméable au contexte et de le poser ici, mais bien d’intégrer le projet dans une vision globale, de porter une attention au lieu, à la pratique des jeunes de la commune (où des environs) que ce soit le skateboard, le roller, la trotinette... et d’y intégrer des usages complémentaires liés à d’autres usages et publics.
Il s’agit donc de penser la connexion au village, que ce soit à pied, en vélo, en bus, en voiture, le rapport aux logements de proximité, aux commerces et services, à la qualité de la prairie actuelle qui offre un large espace ouvert et perméable, une lisière boisée et ombragée..., donc de considérer la parcelle comme un parc, un espace à jardiner qui accueil différents usages.
L’enjeu est de savoir comment passer d’un espace naturel à un projet de skatepark. La pratique du skateboard, nécessite comme préalable un espace roulant et lisse, des plateformes de glisse qui exigent un travail de nivellement, de gestion des eaux, de mise en oeuvre techniques et de choix de matériaux précis.
Il s’agit ici d’imaginer l’espace comme un parcours, une piste (skate, roller, vélo, poussette...) accueillant une multiplicité d’usages pressentis et identifiés lors des ateliers. Puis de considérer le projet de manière progressive, avec des aménagements évolutif, des “greffes” qui viendraient s’ajouter
au projet d’espace de glisse en fonction des besoins, et évolution des niveaux des pratiquants.
Pendant cette première semaine, de résidence à Chambonas, nous allons alterner entre des temps d’atelier avec les jeunes du centre sociaux culturel, d’échanges de références, de dessin, de test à l’échelle 1 sur site, jusqu’à la production de maquettes et des temps de travail propre à l’atelier Bivouac (identification des ressources, rencontre des riverains, des services techniques de la commune, réunions avec les partenaires, réunions techniques pour affiner au mieux le projet en vue du chantier et de la réalisation de l’aménagement prévu à l’automne).
En fin de semaine Lao Chazelas de InoutConcept (architecte/ concepteur de skatepark) nous rejoindra pour l’accompagnement technique dans la conception de la zone de glisse.
La prochaine résidence sera le moment du chantier, encadré par des skateurs / constructeurs qui ont pour habitude de travailler sur un format DIY = transmettre des compétences et techniques aux jeunes sur la construction d’un skatepark en béton pour les amener vers une autonomie afin de faire évoluer seul le skatepark. Et une autre partie des aménagements (mobilier, plantations...) que nous réaliserons en chantier participatif.
Cette gazette propose de rendre compte de ce projet qui va durer encore quelques mois. Elle sera notre carnet de bord à chacune de nos venues pour raconter les ateliers, le chantier et les découvertes réalisés ensemble. Ce premier numéro restitue cette première semaine de résidence de l’atelier Bivouac sur la commune de Chambonas.
La volonté des jeunes du Pays des Vans en Cévennes de pouvoir pratiquer leur passion, le skate –étendu parfois à la trottinette ou au BMX, se manifeste depuis plus d’une dizaine d’années : pétitions, lettres adressées au Maire des Vans, constitution de groupes de travail parmi les adolescents du Centre Social Revivre – le terreau était fécond afin de réfléchir, enfin, à la réalisation d’un skatepark sur notre territoire. La Communauté de communes du Pays des Vans en Cévennes via ses services Action sociale, enfance & jeunesse et éducation artistique et culturelle, ainsi que le désormais Centre Socioculturel Revivre se sont emparés de cette question pour imaginer un projet participatif avec les jeunes. Pour ce faire, un dossier a été déposé auprès de l’Europe pour bénéficier de financements au titre de Leader 3 et au travers d’un appel à projets intitulé « Soutien aux projets en faveur de la jeunesse ». Il a été fait de même avec le dispositif AJIR.
Ces deux instances ont approuvé unanimement le projet et sa méthodologie. Un budget de 20 000 euros a ainsi pu être mobilisé au travers de subventions. Un appel à candidature a été lancé et c’est l’Atelier BIVOUAC qui s’est montré le plus convaincant et le moins disant en termes de prestation financière. En annexes, vous trouverez le dossier complet avec les références de ce collectif d’architectes & paysagistes.
Une soirée de lancement a été organisée au Cinéma Vivans le vendredi 13 mars dernier. Il s’agissait d’expliquer le projet, de remobiliser les jeunes et constituer des groupes de travail puis de présenter un film documentaire sur la pratique du skate. L’élan a été stoppé à cause de la COVID-19.
Les semaines qui ont suivi l’annonce publique de ce projet ont
vu quantité de jeunes sortir pour pratiquer le skate quotidiennement, enthousiastes qu’ils étaient à l’idée de la réalisation de cet équipement.
:
Par délibération, le Conseil Municipal des Vans a approuvé l’implantation des modules du skate-park sur l’esplanade de l’espace Fernand Aubert dans sa partie basse et qui jouxte le petit terrain de basket. Ce site a été choisi car il est stratégique sur le plan de la mobilisation des jeunes : les collégiens passent devant chaque jour pour aller au gymnase dans le cadre de l’EPS, les jeunes se réunissent spontanément à cet endroit-là car ils y trouvent un coin pour garer leurs motos ou scooters et être tranquilles, le Centre Social REVIVRE utilise une salle du centre d’accueil pour organiser des temps d’accueil et d’animation avec les adolescents. Par ailleurs, il est proche du parc où de nombreux parents se réunissent avec leurs enfants et peuvent bénéficier d’ombrage et de mobilier urbain (tables, bancs, etc.). La proximité du gymnase et des terrains de pratiques sportives (Football, tennis, etc.) mais également de la médiathèque intercommunale est aussi un atout quant à sa visibilité et la possibilité de venir faire du skate en plus d’une autre activité.
De surcroît, il est éloigné des habitations ce qui minimise les problématiques de « nuisances sonores ».
La méthodologie du projet et les attendus :
D’emblée un élément de compréhension s’impose afin d’éviter les malentendus : il ne s’agit pas de la construction d’un skate-park dans sa configuration définitive et telle que l’on pourrait l’imaginer dans une installation « clé en main ». Nous parlons d’un espace public adapté à la pratique du skate et qui se déclinera sous la forme de modules dont le nombre sera corrélé à
la dynamique de participation et aux moyens financiers afférents. Ainsi, l’hypothèse de 2 ou 3 modules peut être envisagée. Suffisamment, en tous les cas, pour imaginer une pratique ludique. Cet aspect de la question est important car il sous-entend une suite à donner à ce projet si volonté il y a.
En effet, ce projet de construction d’un skate-park n’a pas seulement été envisagé sous l’angle de l’équipement mais dans une perspective plus globale : participation citoyenne des jeunes, mobilisation de leurs compétences, droits culturels, etc. où le processus compte autant que la réalisation.
La coopération et ses enjeux : Outre les attentes et les besoins exprimés de façon récurrente par les jeunes et qui méritent d’être entendus et pris en compte, ce projet peut s’inscrire dans un schéma de cohérence quant à la pratique des sports de plein air qui caractérise notre territoire. Il peut être vecteur d’événements type contest de skate. La pratique du skate est en plein essor et suscite un véritable engouement.
Nous parlons donc ici et aussi d’aménagement urbain.
La pleine réussite de ce projet en faveur des jeunes ne pourra advenir sans une réelle coopération entre tous les acteurs : collectivités publiques et leurs services (Techniques, culturels, espaces verts, etc.), associations, jeunes, partenaires privés, éventuellement, etc.
Ceci pour discuter des questions de responsabilité (entretien des espaces, sécurité, etc.) des uns et des autres, de qui s’implique, pourquoi et comment, mais aussi pour voir au-delà et donner une autre dimension à ce projet au sens de la création de communs.
À l’ombre des robiniers et des châtaigniers, ce sont plus d’une trentaine de personnes, riverains, habitant.e.s de Chambonas, des Vans, et de plus loin, des jeunes, des étudiant.e.s, des parents (très motivés !), des retraités, des représentant.e.s d’associations, des élu.e.s de la communauté de commune voir d’ailleurs... qui se sont rassemblés pour ce moment officiel de lancement, un temps convivial autour d’un goûter offert par la biocoop, commerce voisin du site !
Après un petit discours introductif rappelant l’historique du projet, le contexte et les enjeux, place aux échanges. Pour cela, nous avions disposé une carte du site et des environs et invitions chacun.e à venir noter sur des post-it de couleurs,
ses envies, besoins, attentes et refus concernant le projet. Chacun.e.s écrit et vient disposer sur la carte ses post-it, et en profite pour lire ce que les autres ont déjà écrit, réagir et échanger avec nous.
Voici tout ce qu’il en est ressorti par thématique :
Ce que je rêve de voir ici : “arbres, fleurs, ombres, tables, bancs, jeux, ateliers professionnels, parcours (skate), débutant et confirmé, en béton, espace d’expression au sol et vertical, espace de détente, de l’eau, un espace plat, (roller, derby, dance, bmx…), pique-nique, barbecue, haie obstacle à la route.” Mon lieu favori sur le site et autour du site : “le champ où l’on voit les chevaux, les jardins partagés, la rivière”.
Ce que je ne souhaite pas voir ici : “pas d’horaire d’ouverture, pas tout bétonné, pas de bois, pas d’ordure ni de crottes, pas trop de bruit de voiture, pas de métal trop chaud.
Comment je souhaite venir ici : pied + vélo”.
Ce que je souhaite faire ici : roller, skate, bmx, trottinettes, bowl, prêts et mutualisation de matériels, tous les âges et tous les niveaux, événements concerts.
“je rêve d’un espace pour tous les âges et tous les niveaux”
Ce matin, rendez-vous au centre sociaux culturel Revivre au Vans, avec un petit groupe de jeunes, on commence par se présenter, quelques petits exercices proposés par Thomas, animateur du centre sociaux culturel, amorcent cette journée pour apprendre à ce connaître et cerner déjà les premières envies des jeunes.
Nous avions invité chaque jeune à venir avec des références de skatepark, d’espaces de glisse, des lieux qu’il.elle.s aiment / fonctionnent selon eux ou pas, des lieux qu’il.elle.s a l’habitude de pratiquer, à proximité de chez lui, ou bien plus loin.
L’objectif étant de définir ensemble : quelles sont les qualités du skate-park “idéal”, que ce soit d’un point de vu des volumes, des zones de glisse, des matériaux utilisés, de l’aménagement autour...
quelles sont les qualités d’un bon skatepark ?
Quels sont les défauts d’un mauvais skatepark ?
Les échanges sont riches, chacun présente, raconte, réagit sur les exemples des uns et des autres, certains sont même venus avec des dessins de leur skatepark rêvé !
Nous échangeons autour des éléments constitutifs des espaces de glisse : Volume, matériaux, revêtements, proportions, ergonomie, parcours, espaces conviviaux, de conforts, mobiliers, point d’eau, de fraîcheur et d’ombre (s’installer, pique-niquer, se reposer), esthétique, nuisances sonores accueil d’événements, la végétation, les accès, la sécurité, lien avec les espaces extérieurs.
Nous rappelons l’histoire du skate et de la création des skateparks, les différents types de skatepark qui existent à travers le monde à
skatepark de Rousson / Gard / «adapté à tous les niveaux» / Andréa
skatepark d’Albi «j’ai beaucoup aimé, il est très grand avec de l’ombre» / MAYA
Skatepark pierre et vacances village Le rouret «pas loin de chez moi»/ Himaya
Gagnière «j’aime pas car bruyant, en métal brulant l’été, pas d’arbre et pas adapté aux trotinettes» / Suzon
Quels sont vos lieux de ride du quotidiens, favoris, ?
bilan de la journée : les jeunes / «trop de skate, et de temps assis à parler !»
BIVOUAC / « demain on est sur site Pour imaginer, se projeter, dessiner !»
travers des images de références, des vidéos... afin de nourrir l’imaginaire collectif et de définir un vocabulaire commun pour ce projet d’espace public skatable!
Quelques références (liste nonexhaustive des projets présentés) : projet de parcours skatable de Boissy le Chatel (77), pour la Galleria Continua, celui de st Brieuc, parc blandan à lyon :
Et les nombreux et remarquables exemples de Janne Saario en Suède, à travers la projection d’un
documentaire
“Second Narure” qui retrace la démarche de ce skateur, architecte, concepteur de skatepark, qui conçoit, dessine, réalise des projets spécifiques et sur-mesure en mobilisant des ressources locales.
Enfin l’incontournable projets DIY St Jean de Maurienne (porté par
des espaces de glisse, qui fonctionne tel un puzzle, pour progressivement s’agrandir
les savoirs faire, construction en DIY
dimension artistique des formes et des espaces,
Faire l’inventaire des ressources, c’est se promener dans les paysages et relever les détails qui participent de l’unicité de Chambonas : jolis murs de pierre, gros galet, robiniers...
C’est aussi partir à la découverte de matériaux de construction, rebus à réemployer pour le futur chantier.
bois, robiniers, ailanthe (seulement en broya ?), sur la commune, + pins et douglas (plantations dans les environs)
pneus, rebus, nombreux sur la commune de Chambonas
merlons de terre sur le site
carrière, à Chambonas, nombreuses pierres, enrochements de tailles et formes différentes
les gros galets de rivière “aubesaou”
Rendez-vous en fin de journée avec les voisins du quartier des Plots : présentation de la semaine et rappel des objectifs du projet, calendrier, retour sur l’atelier “post-it” du goûter de lancement., et tour de table sur les attentes, envies, besoins, rêves, craintes des personnes présentes.
Nota : 4 foyers représentés sur 16 !
«un espace pour jouer à la pétanque, un lieu de détente»
vue panoramique du site vers le nord et le sud-est
«des horaires d’ouverture ? pour éviter les nuisances, avec à minima pas d’éclairage»
«constat : beaucoup de crottes de chiens, quel Entretien et respect du site ? »
«difficile de me projeter sur le long terme, logements de transition pour beaucoup»
skatepark d’Albi «j’ai beaucoup aimé, il est grand avec de l’ombre»
/ MAYA
«accès et sécurité des piétons »
«du mobilier de training et muscu !»
Le mercredi après-midi, de retour sur site avec les jeunes du centre social, voici le programme de l’après-midi :
1- “À quoi doit-on penser pour dessiner un skatepark?” > les idées fusent autour du tableau.
2- “Scan du site” > “Placez vous sur les endroits où vous vous sentez bien / pas bien en exprimant pourquoi ?”
Permet de faire un rapide inventaire des potentiels et des contraintes du site éprouvé par chacun.e.s physiquement (ombragé, accès, configuration, orientation, points de vues, reliefs).
3- “Tester à l’échelle 1 sur site” : en 4 groupes avec une consigne par groupe pioché, pour tenter de préfigurer le futur skatepark, l’accueil d’un événement, une zone de pique-nique, ou un le parcours d’un promeneur sur le site. Prendre la mesure du site, la disposition dans l’espace, des déplacements, des distances...
4- “Dessin du skatepark rêvé” : dans 5 ans et à long terme.
Avec quelques notions de mesure du site pour comparer des skateparks vus ensemble le mardi :
Albi : 1500m2
Olari (Finland) : 1600m2
Privas : 700m2
Rousson : 400m2 = terrain basket
Beaulieu : 800m2
Un terrain de tennis : 350 m2
1- “à quoi on doit penser pour dessiner un skate park ?”
végétation
tous niveaux
point d’eau
gestion voisinage
espace détente confort
vue faire vivre le skatepark
« grand et spacieux »
« chaud et plât »
« bien à l’ombre, au frais, avec une belle vue sur le site »
« Espace 100/100 naturel »
« vue depuis le merlon sur le site »
« repos ombre, pente on peux dormir »
« bien là, sous les arbres, beaucoup d’ombres »
“je me sens bien ici, à l’ombre avec une belle vue sur le site”
Je me sens bien
2- “Scan du site : placez vous sur les endroits où vous vous sentez bien / pas bien”.
Je me sens pas bien
« loin de tout»
« On ne voit pas le site, trop d’herbe »
« sous les voisins »
« trop chaud »
« à nu dans le stationnement et le lotissement »
« Pas d’intimité»
« pas d’ombre, trop chaud »
« on aurait besoin d’escalier, pas pratique »
“trop chaud et proche des voisins”
s’installer pour pique-niquer
faire du skate et de la trot
3- “tester à l’échelle 1 sur site 4 scénarios”
Groupe 3-”Pour l’inauguration du skatepark, notre groupe de musique organise un concert pour une centaine de personnes, une partie du public doit pouvoir s’asseoir, l’autre debout et surtout tout le monde doit pouvoir nous voir et nous entendre. Où est-ce que s’installe le public et les musiciens et comment ?”
Groupe 4-”j’habite le quartier du Plot, je viens me promener ici, par où je passe et où puis-je m’assoir pour me reposer et profiter de l’espace ?”
se promener et se détendre
Creuser, lisser, applanir
Trouver la bonne courbe
Sans oublier des arbres pour l’ombre
Cinq maquettes pour le skatepark rêvé
Les premières orientations d’aménagements
Avec :
Andréa : trottinette
Amel : skate et roller
Maya : trottinette et roller
Thomas : jamais fait de skate, bon public
Suzon : 12 ans, vélo et envie de se mettre au skate
Rosa : 13 ans, skate
Emilie : 41ans, roller
Tamsir : 14ans, trotinette
Romain ; 11 ans, vélo et trotinettte
Léo : 11 ans, trotinette et vélo
Lewan : 9 ans ½ Bmx
Himaya : 13 ans, trotinette et bmx
Lao : ski freestyle et dessin de skatepark
Pierre : skate pendant 10 ans, paysagiste
Camille : vélo, ski, paysagiste
