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Notes

connaissances ou d’efforts. Sans savoir quels sont les obstacles à l’amélioration de la qualité des soins, il est difficile d’évaluer l’efficacité de ces investissements. Par exemple, pour remédier à l’insuffisance des efforts fournis par les prestataires, il faut un ensemble d’outils différent de celui nécessaire pour remédier à un manque de connaissances ou de fournitures. La quantification de ces dimensions relatives peut donc aider les responsables politiques à décider combien investir et où.

En montrant que la mauvaise qualité des soins observée peut avoir de multiples causes, et pas seulement un effort insuffisant de la part des agents de santé, le cadre présenté ici souligne également la nécessité d’une variété d’approches pour améliorer les soins fournis. Par exemple, les contraintes structurelles observées — manque d’équipement, de fournitures et de médicaments essentiels pour fournir des soins prénatals de base — indiquent qu’il faut continuer à investir dans l’infrastructure des établissements de santé. En outre, si l’enquête apporte des preuves de capacité inutilisée — ou d’un manque d’efforts de la part des agents de santé — cela suggérerait qu’il faut également poursuivre les interventions qui motivent les agents de santé, notamment la rémunération liée à la performance ou d’autres approches axées sur les incitations financières.

1. Le problème d’un observateur extérieur est le même que celui du patient : il doit compter sur le prestataire pour diagnostiquer avec précision les besoins médicaux du patient. Pour déterminer si les recommandations du prestataire sont exactes, il faut essentiellement faire appel à un autre médecin tout aussi qualifié. Ce problème classique de « l’expert informé » — où le prestataire d’un service est également l’expert qui aide le client à déterminer ses propres besoins — est à l’origine de nombreux problèmes liés à la fourniture de soins de faible qualité (Wolinsky 1993). 2. Les chercheurs ont utilisé des patients standardisés en Afrique du Sud, au

Bénin, en Chine, en Inde, au Kenya, au Pérou et en Tanzanie pour étudier le comportement des prestataires lorsque les patients consultent pour une angine, de l’asthme, une diarrhée, une question de planning familial, une infection respiratoire, la tuberculose, des MST, etc. (Banerjee et al. 2020 ;

Christian et al. 2018 ; Currie, Lin et Meng 2014 ; Currie, Lin et Zhang 2011 ;

Daniels et al. 2017 ; Das, Chowdhury, et al. 2016 ; Das et al. 2012 ; Das,

Holla, et al. 2016 ; Kohler et al. 2017 ; Kwan et al. 2018 ; Planas et al. 2015 ;

Sylvia et al. 2015, 2017). 3. Pour des raisons d’éthique, ils sont généralement informés et doivent accepter les visites de patients standardisés, mais ils ne savent pas de qui il s’agit.

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