BRAFCO_0925_FR_ISSUU

Page 1


C mbustibles

ÉDITO

En Belgique, tous égaux devant la loi...

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Ce qui est possible pour le F30 l’est pour le R33 et le HVO

GESTION

Facturation électronique : ne pas attendre décembre !

23

FAPETRO

Point d’éclair du diesel en stations-service

41 NOUVELLES SOCIALES

Heures de relance et heures supplémentaires

CARTES BANCAIRES MIEUX COMPRENDRE LES DIFFÉRENTS FRAIS P. 24-25

LESS CO2 DRIVE BLUE

Comfort Energy, le distributeur indépendant numéro un des carburants liquides en Belgique, est fier d’offrir la transition la plus rapide vers la durabilité.

Faisable

Avec Diesel Bleu, nous ouvrons la voie vers un avenir plus durable - non seulement pour notre réseau de plus de 70 partenaires, mais pour tout le monde. Diesel Bleu est un carburant plus durable composé de 100% d’originelle renouvelable, permettant une transition douce et efficace vers la réduction des émissions de CO2

Impact direct

Diesel Bleu permet aux clients de devenir plus durables à leur propre rythme, avec une réduction des émissions de carbone allant jusqu’à 90 % par rapport au Diesel traditionnel. De plus, ce carburant est facilement disponible et compatible avec les infrastructures existantes. Il s’agit donc d’une solution idéale pour atteindre les objectifs de développement durable rapidement et sans investissements importants. Avec Diesel Bleu, vos clients excelleront dans les rapports CSRD et le développement durable est déjà un pas en avant.

Abordable

En tant que partenaire, vous bénéficiez d’un accès exclusif à ce carburant révolutionnaire, vous positionnez votre entreprise à la pointe de l’innovation durable et vous grandissez grâce à nos connaissances et à nos futures initiatives plus durables.

FAITES LE PREMIER PAS ET CONTACTEZ-NOUS DÈS AUJOURD’HUI :

Tom Lambert I CEO +32 477 94 83 68 tom.lambert@comfortenergygroup.com

Walter Vankerckhoven I CSO +32 479 74 40 07 walter.vankerckhoven@comfortenergygroup.com

WWW.COMFORTENERGY.BE

COLOPHON

ER

Johan Mattart, Directeur Général de la Fédération belge des Négociants en Combustibles et Carburants, a.s.b.l. 4 Rue Léon Lepage, 1000 Bruxelles info@brafco.be www.brafco.be

05 ÉDITORIAL

En Belgique, tous égaux devant la loi...

06 ENVIRONNEMENT

Même depuis le 28 février 2025, les clients du mazout peuvent dormir sur leurs deux oreilles

10 IN4FUELS

Un intérêt croissant en France pour les biocombustibles du futur

14 FONDS SOCIAL CHAUFFAGE

Toucher un maximum de ménages éligibles

15 MEMBRES

Proximité et flexibilité : les atouts majeurs de De Jans Gas (Kruisem)

18 TRANSPORT

LAYOUT

Bold & pepper s.a. ‘t Hofveld 6C4 1702 Groot-Bijgaarden 02 325 64 64 www.boldandpepper.be

AdobeStock, Brafco, Daniel Dumont, De Jans Gas, Gabriëls, Group Bruno, Q8, Promaz, SKB. Couverture : AdobeStock.

RÉGIE PUBLICITAIRE

Bold & pepper s.a. rik@boldandpepper.be 0477 30 21 32

La rédaction n’est pas responsable des publireportages.

ADR 2025 : peu de changements pour le transport des produits pétroliers

20 MARCHÉ

Les produits pétroliers dominent le paysage énergétique

40 SERVICES

Formation de capacité professionnelle, conseiller à la sécurité ADR…

44 NOUVELLES DES UNIONS

PROFESSIONNELLES

SKB brave les vagues…

45 PRESSE

Les porte-paroles de Brafco répondent à la presse

47 DEGRÉS-JOURS & PETITES ANNONCES

08 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Ce qui est possible pour le biofioul F30 l’est pour le R33 et le HVO

12 GESTION

Facturation électronique

21-37

SUPPLÉMENT SPÉCIAL CARBURANTS

41 NOUVELLES SOCIALES

• Heures de relance et heures supplémentaires fiscalement avantageuses

• Consommation d’alcool et de drogues sur le lieu de travail

PHOTOS

Souscrivez un abonnement d’essai gratuit aux cotations !

Le marché pétrolier est sans cesse en mouvement ! C’est pour cette raison que Brafco offre à ses membres la possibilité de recevoir quatre fois par jour ouvrable, par fax ou par mail, le point sur l’évolution des prix des produits pétroliers. Vous êtes également informé un jour à l’avance de toutes les modifications des prix maxima officiels.

Si ce service (payant) vous intéresse, vous avez la possibilité de souscrire cet abonnement à l’essai GRATUITEMENT pendant deux semaines et sans aucune obligation ultérieure.

Prenez contact à cet effet avec Ann, par tél. 02/502.42.00 ou par mail ann.deknibber@brafco.be

Vous pouvez également être informé par SMS deux fois par jour de l’évolution du cours du dollar et des cotations du gasoil et du diesel sur le marché international.

Intéressé de l’essayer GRATUITEMENT ? Prenez également contact avec Ann.

EDITO

En Belgique, tous égaux devant la loi...

Dans notre pays, chacun a droit à une vie digne. Ce droit est inscrit dans la Constitution et inclut également le droit à un logement décent et aux équipements de base qui vont de pair, tel que le chauffage de l’habitation.

Le principe d’égalité est également consacré en droit belge et signifie que toutes les personnes doivent être traitées de manière égale dans des situations comparables. Ancré dans la Constitution belge, ce droit est aussi inscrit dans de nombreux traités internationaux.

Cependant, lorsque l’on examine les droits sociaux dont dispose actuellement notre pays pour lutter contre la précarité énergétique, il apparaît que ce principe fondamental d’égalité des droits pour des situations comparables présente tout de même quelques lacunes.

des familles vulnérables qui ont du mal à subvenir à leurs besoins énergétiques. Les négociants en combustibles sont parfois confrontés à des situations critiques auxquelles ils ne peuvent apporter de solution avec les instruments sociaux actuels.

L’accord de gouvernement fédéral fixait une ambition importante, à savoir la mise en œuvre d’une réforme sans incidence budgétaire tant du tarif social de l’énergie que des interventions du Fonds Social Chauffage, afin de parvenir à une intervention forfaitaire plus transparente, basée sur les revenus et le patrimoine et neutre sur le plan technologique.

En chiffres absolus, un même ménage dans une situation identique peut parfois bénéficier d’une aide plus de deux fois supérieure via le tarif social pour le gaz naturel et l’électricité que via une allocation du Fonds Social Chauffage.

Le Fonds Social Chauffage, une initiative du gouvernement et du secteur pétrolier qui intervient dans la facture énergétique des ménages en situation de précarité qui se chauffent au mazout, au gaz propane ou au pétrole lampant (type c), a récemment réalisé plusieurs analyses afin de comparer ce système d’allocations de chauffage avec le système actuel de tarifs sociaux pour le gaz naturel ou l’électricité. Les résultats sont surprenants…

Le tarif social (pour le gaz naturel et l’électricité) et l’allocation du Fonds Social Chauffage (pour le mazout, le gaz propane et le pétrole lampant) ont tous deux pour objectif d’aider les familles en situation de précarité énergétique à mieux joindre les deux bouts. Toutefois, leur analyse révèle qu’il existe une différence significative entre l’intervention des pouvoirs publics sous la forme du tarif social et l’allocation du Fonds Social Chauffage. En chiffres absolus, un même ménage dans une situation identique peut parfois bénéficier d’une aide plus de deux fois supérieure via le tarif social que via une allocation du Fonds Social Chauffage.

Et ce n’est pas la seule différence entre ces deux droits sociaux. Ainsi, la TVA sur le gaz naturel et l’électricité a été ramenée à 6%, tandis que celle sur le mazout et le gaz propane est restée à 21%. Les conditions d’octroi auxquelles les familles doivent satisfaire sont également différentes. Alors que le tarif social s’applique à chaque kWh consommé, l’intervention du Fonds Social Chauffage est limitée à 1500 litres par an et par ménage qui se chauffe au mazout, au gaz propane ou au pétrole lampant. On constate ainsi plusieurs différences d’approche entre les deux systèmes.

En tant qu’organisation professionnelle impliquée dans la distribution des principales sources d’énergie, nous sommes quotidiennement en contact avec

Nous adhérons pleinement à l’ambition inscrite dans l’accord de gouvernement, convaincus du bien-fondé de cette réforme. En abordant cette question de manière globale, le gouvernement tentera en effet de corriger de manière proactive une inégalité qui existe depuis des années entre les différentes énergies de chauffage résidentiel.

Voici notre approche pour améliorer l’équité des systèmes actuels d’aide sociale à l’énergie :

• Harmoniser l’accès aux droits sociaux à l’énergie en un système unique, transparent, équitable, juste et basé sur des critères objectifs de revenus et de patrimoine.

• Remplacer le tarif social actuel pour l’électricité et le gaz naturel et les allocations actuelles pour le mazout et le gaz propane par un nouveau mécanisme d’aide uniforme et forfaitaire, par exemple sous la forme d’une prime sociale forfaitaire ou de chèques énergie.

• Redistribuer les ressources disponibles non seulement aux ménages les plus vulnérables, mais aussi tenir compte de la demande justifiée de la classe moyenne inférieure afin de leur fournir également une aide adaptée.

• Intégrer les mesures de soutien liées à l’entrée en vigueur de l’ETS2 dans un nouveau mécanisme d’aide à mettre en place. Pour le financement de ce volet, des ressources suffisantes du Fonds Social pour le Climat doivent être transférées au niveau fédéral.

• Cette aide uniforme et harmonisée sera plus équitable, plus juste, plus simple et plus facilement accessible pour les familles qui en ont vraiment besoin.

Enfin, il faut résister à la tentation d’ajouter simplement aux mécanismes de soutien existants des aides « ad hoc » supplémentaires, qui ne feraient que complexifier le paysage du soutien social à l’énergie et réduire son équité.

Nous avons offert au gouvernement notre entière coopération pour la réforme du système d’aide sociale au chauffage des ménages.

Même depuis le 28 février 2025, les clients du mazout peuvent dormir sur leurs deux oreilles

La clôture, au 28 février dernier, de la période d’introduction des dossiers d’intervention auprès de Promaz, ne signifie pas la fin du soutien pour les utilisateurs de mazout. Si Promaz poursuit la gestion des dossiers introduits avant le 28 février, l’organisation a aussi mis en place un mécanisme destiné à prendre en charge les pollutions constatées après cette date.

Al’échéance du 28 février 2025, Promaz avait reçu un total de 6.308 demandes. Ce chiffre inclut les dossiers de demande complets tout comme les simples enregistrements introduits dans l’urgence afin de rester dans les délais. Nous avions insisté auprès des demandeurs sur l’importance de se signaler, même sans dossier complet. Nous avons ensuite contacté chaque inscrit pour régulariser leur situation, précise Willem Voets, administrateur délégué de Promaz. Depuis lors, 635 dossiers n’ont pas été retenus car concernant des réservoirs finalement jugés conformes après avoir été contrôlés. En revanche, 62 nouvelles demandes ont pu être validées grâce à cette procédure simplifiée. Actuellement, 2.114 demandes sont encore en cours de traitement et 260 chantiers ont été lancés pour effectuer des travaux d’assainissement.

La grande majorité des demandes (81%) concerne des dossiers résidentiels (pollution provenant de citernes de gasoil utilisées pour chauffer des bâtiments à fonction résidentielle). En termes de répartition géographique des demandes introduites avant le 28 février 2025, la Région flamande représente 66% des demandes, la Région wallonne 24% et la Région de Bruxelles-Capitale 10%.

Sur le plan financier, 9,4 millions d’euros de frais d’assainissement ont déjà été remboursés à des demandeurs ayant exécuté et préfinancé l’assainissement eux-mêmes. Le coût moyen de l’assainissement est de 67.420 euros. Ce mécanisme garantit aux ménages de ne pas porter seuls un tel fardeau, poursuit Willem Voets. Avant Promaz, les utilisateurs de mazout n’avaient pratiquement aucune solution. Aujourd’hui, nous assumons cette mission collectivement.

ET DEPUIS LE 28 FÉVRIER ?

Depuis le 28 février 2025, date limite pour introduire une demande d’intervention pour des cas curatifs, Promaz a créé une société de réassurance afin de soulager les utilisateurs de mazout confrontés à une pollution des sols après cette date. Grâce à ce système de réassurance, les fidèles utilisateurs de mazout confrontés à l’avenir à une fuite de leur citerne peuvent prétendre à une intervention dans les frais d’assainissement. Cette intervention s’élève à un maximum de 100.000 euros par dossier résidentiel et à un maximum de 50.000 euros par dossier non résidentiel.

Promaz intervient financièrement et/ou opérationnellement pour l’assainissement des sols pollués par une fuite de mazout.

Afin que le demandeur puisse bénéficier de cette intervention, deux conditions doivent être satisfaites. Premièrement, le sinistre ou l’incident doit avoir été constaté pour la première fois après le 28 février 2025. Deuxièmement, le demandeur doit utiliser le mazout comme source d’énergie pour le chauffage de son habitation ou de son bâtiment non résidentiel. Cela doit donc être un utilisateur actif et c’est la raison pour laquelle on lui demandera la dernière facture de livraison.

Une cinquantaine de demandes de ce type ont été introduites auprès de Promaz. Leur répartition géographique est similaire à celle de la période initiale d’introduction des demandes.

Les négociations avec les autorités se poursuivent pour assurer un financement structurel du fonds, notamment via une contribution sur le prix du mazout. En attendant, Promaz assure aux utilisateurs de mazout qu’ils continueront à bénéficier d’une assistance à l’avenir. Les clients du mazout ne seront donc pas abandonnés, insiste Willem Voets. Des campagnes de communication débuteront à ce sujet à la fin de cette année ou au début de la prochaine. Il s’agira évidemment d’un message positif puisqu’il apporte une solution. Les clients du mazout doivent savoir qu’ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, aujourd’hui et demain.

HVO100 Réduisez votre impact sur l’environnement

v REMPLACE otre diesel habituel

RÉDUIT les émissions de CO2 et de polluants*

CONFORME à la norme EN 15940

Découvrez plus ici

*Tests réalisés avec HVO100 de TotalEnergies en 2018 et 2019 sur différents types de véhicules, par rapport à un gazole standard EN590

Ce qui est possible pour le biofioul F30 l’est pour le R 33 et le HVO

Alors que la transition énergétique impose de profondes mutations dans les modes de chauffage, une dynamique nouvelle s’installe autour des chaudières à combustible liquide, notamment via le développement des combustibles liquides renouvelables. En France, une stratégie proactive a permis d’accompagner les professionnels du secteur dans cette évolution, avec des résultats concrets. Ce modèle pourrait inspirer des actions similaires en Belgique, où le secteur de la distribution de mazout attend un cadre juridique.

En France, alors que le fioul domestique (mazout de chauffage) perd du terrain dans les zones urbaines, il reste une énergie incontournable dans les territoires ruraux. Chez nos voisins, 2,8 millions de foyers utilisent le fioul domestique, notamment dans des maisons anciennes, peu ou mal isolées, où les alternatives comme la pompe à chaleur restent coûteuses ou inadaptées. Pour accompagner ces foyers vers une transition énergétique réaliste, l’option biofioul s’impose comme une réponse pragmatique.

C’est dans ce contexte que Perge, fabricant français de chaudières et de pompes à chaleur, se démarque. Dès 2019, l’entreprise familiale

installée à Portes-lès-Valence anticipe les évolutions réglementaires françaises en s’associant à la FF3C, Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage, pour développer des solutions compatibles avec les nouveaux biocombustibles. Ce travail a permis de lancer dès 2021 une gamme complète de chaudières équipées de brûleurs adaptés au biofioul F30, bien avant l’entrée en vigueur du décret de 2022 limitant les émissions de CO2 des appareils de chauffage à 300 g/kWh.

DÉBOUCHÉ LOCAL ET AGRICOLE

Le biofioul F30, qui contient jusqu’à 30% d’énergie renouvelable (sous la forme d’esters méthyliques d’acides gras, issus du colza) et

70% de fioul domestique classique, s’appuie sur une production agricole locale. Ce résidu de la transformation du colza permet de valoriser les tourteaux utilisés pour l’alimentation animale, et offre aux agriculteurs une source de revenu complémentaire, redonnant ainsi vie à des terres en jachère. Dans ce schéma, le F30 devient un vecteur de souveraineté énergétique.

F30, F100, HVO : UNE COMPATIBILITÉ ÉLARGIE

Les chaudières Perge sont d’ores et déjà compatibles avec le F55, le F100, en perspective de leur mise sur le marché en 2027, et même avec le HVO (huile végétale hydrotraitée) ou, a fortiori, le

En collaboration avec les distributeurs, Perge offre des solutions biofioul pour les collectivités et les petits tertiaires. Ici, rénovation d’une chaufferie d’un bâtiment municipal de 12 logements. Installation de 2 x Optitherm Duo d’un total de 128 kW.

R33 (gasoil avec 26% de HVO et 7% d’EMAG). Ce choix technique garantit aux utilisateurs une évolutivité sans surcoût, explique-t-on chez Perge : pas besoin de remplacer leur brûleur à chaque évolution réglementaire.

À l’échelle européenne, la nécessité d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050 pousse les États à envisager des alternatives au tout-électrique. Les biocombustibles liquides, comme le biofioul ou le HVO, s’imposent comme une solution crédible pour compléter le mix énergétique. D’autant plus qu’en Belgique, comme ailleurs, il devient urgent de structurer une offre capable de répondre aux attentes des ménages sans exclure ceux qui vivent hors des grandes zones urbaines.

SOUTIEN ACTIF AUX DISTRIBUTEURS ET AUX GROSSISTES

En France, Perge accompagne les distributeurs, les installateurs de chauffage et les collectivités dans cette transition via un support technique, des formations et une veille réglementaire constante. Rien qu’en 2024, plus d’une cinquantaine de réunions ont été organisées à travers le pays, réunissant des distributeurs de fioul ainsi que les professionnels du chauffage : installateurs, grossistes, bureaux d’études, lycées techniques. Objectif : informer, former et rassurer sur l’avenir des chaudières pouvant fonctionner aux biocombustibles.

Le message clé porté lors de ces rencontres est simple mais essentiel : « Non, le fioul n’est pas interdit ». Beaucoup de particuliers, mal informés, pensent que leur installation doit être abandonnée. Ces réunions leur permettent de comprendre qu’ils peuvent continuer à utiliser leur chaudière actuelle, l’entretenir ou la remplacer par une solution compatible avec des biocombustibles liquides.

Cet accompagnement s’est également traduit par des formations intensives : en 2024, 380 sessions ont été dispensées à des installateurs chauffagistes, avec l’appui de grossistes. Des formations ont également été organisées auprès des lycées professionnels et centres de formation d’apprentis (CFA) : 47 installations hybrides fioul - pompes à chaleur ont été mises en place dans ces établissements, offrant un terrain d’apprentissage concret aux futurs professionnels du secteur.

Perge propose une gamme de chaudières à combustible liquide pouvant contenir jusqu’à 100% de biocombustible, concourant ainsi à une réduction significative des émissions de CO2

A LIBRAMONT, DES CHAUDIÈRES PRÊTES POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Habituée aux salons professionnels destinés aux installateurs, Perge a découvert pour la première fois, à l’occasion de sa participation comme exposant à la Foire de Libramont (25 au 28 juillet 2025), un public beaucoup plus large, composé d’utilisateurs finaux, directement concernés par les évolutions énergétiques. Le succès a dépassé toutes les attentes : le stand n’a jamais désempli, suscitant un vif intérêt autour de la chaudière biofioul, véritable vedette du stand. Pour de nombreux visiteurs, souvent attachés à leur chaudière mazout, ce modèle représentait une solution concrète à leurs inquiétudes. L’offre de Perge répond précisément à cette attente : des chaudières capables de fonctionner dès aujourd’hui au mazout classique, mais déjà prêtes à basculer vers du biofioul, du HVO ou d’autres variantes en fonction de l’évolution législative. Cette compatibilité rassure les utilisateurs, qui savent qu’ils n’auront pas à changer d’installation le moment venu. La présence de plusieurs générations d’installateurs – dont des jeunes – sur le stand a également renforcé la crédibilité du discours.

Le message est clair : l’avenir du chauffage aux combustibles liquides ne se limite pas à une sortie progressive, mais passe par une modernisation technologique qui redonne confiance. À Libramont, Perge a donc non seulement confirmé l’existence d’un marché pour les combustibles liquides, mais surtout apporté aux particuliers une réponse tangible à leurs doutes, leur offrant une perspective de continuité énergétique et de sécurité dans un contexte de transition.

https://www.perge.com/fr-be/

Stand du fabricant Perge à la Foire de Libramont, avec une chaudière biofioul à l’avant-plan.

Un intérêt croissant en France pour les biocombustibles du futur

Le combustible liquide « biofioul F30 », destiné aux nouvelles installations de chauffage, a été introduit sur le marché français fin 2022. In4fuels a échangé avec Emmanuel Ampaud, dirigeant du groupe Piretti Energies à Dijon sur l’avancement de ce mazout bio et sur l’évolution des biocombustibles en France.

POUVEZ-VOUS NOUS PRÉSENTER LE GROUPE PIRETTI ENERGIES ? COMMENT VOS ACTIVITÉS SE SONT-ELLES DÉVELOPPÉES AFIN DE SOUTENIR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ?

L’histoire de l’entreprise Piretti remonte à l’entredeux guerres avec la distribution de charbon et d’eau minérale. Après la Seconde Guerre mondiale, Piretti s’est tournée vers les produits pétroliers et aujourd’hui, elle a entamé la transition énergétique en promouvant d’autres techniques de chauffage comme le biofioul, le pellet ou les pompes à chaleur. Chaque évolution visait à s’adapter face à la situation de chaque client.

« Nous devrons évoluer vers des biocombustibles encore plus concentrés.»

COMMENT VOTRE CLIENTÈLE PERÇOITELLE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET L’INTRODUCTION DU BIOFIOUL F30 ?

La conscience écologique des clients est encore réduite, beaucoup cherchent avant tout à payer le moins possible. Et lorsque nous avons introduit le biofioul sur le marché français, les clients étaient forts inquiets par rapport à l’interdiction des chaudières au fioul. Malgré le décollage difficile du F30, nous avons pu les rassurer et depuis 2024-2025, nous notons une augmentation des ventes de chaudières biofioul.

COMMENT ÉVOLUERA SELON VOUS LE MARCHÉ DU BIOFIOUL ? QUELLE EST VOTRE VISION STRATÉGIQUE DU SECTEUR DE LA DISTRIBUTION DE COMBUSTIBLES SUR LE LONG TERME ?

Les normes d’émission CO2 vont très probablement devenir plus strictes, nous poussant à évoluer vers des biocombustibles encore plus concentrés. Le secteur teste en ce moment un biocombustible

Emmanuel Ampaud - Piretti Energies.

majoritairement renouvelable, le F55, et un bioliquide de chauffage 100% renouvelable, le F100. Leur lancement sur le marché est attendu respectivement pour 2027 et 2030.

Par ailleurs, je crois que nous devons adopter un rôle de conseiller en énergie. Nous faisons partie de ces rares professions qui sont encore invitées à rentrer chez les clients. Nous devons utiliser cette proximité pour conseiller les clients et promouvoir d’autres produits. Les techniciens doivent éclairer les clients sur leur consommation et les alternatives qui leur permettront de réduire leurs coûts.

LE F30 EN DEUX MOTS

Le F30 est un combustible liquide composé de mazout classique auquel est ajouté 30% d’EMAG à base d’huile de colza. Le F30 satisfait à la limite légale d’émissions de gaz à effet de serre de 300 gCO2 par kWh (Hi). Cette norme, établie par un décret du gouvernement français, s’applique à tous les nouveaux systèmes de chauffage et de production d’eau chaude.

NOUVELLES POMPES À MAZOUT BIO DE SUNTEC POUR BRÛLEURS À MAZOUT :

L’INNOVATION SUR LE TERRAIN

Comment aborder en tant que fabricant de chauffage traditionnel un secteur en plein changement ? Notre visite auprès de Suntec nous a offert une vision unique d’un secteur en pleine réinvention. L’entreprise produit des pompes à combustible pour des applications résidentielles et industrielles et subit en ce moment une transformation remarquable. Elle renouvelle des technologies existantes tout en misant pleinement sur les solutions renouvelables.

Les pompes à combustible de Suntec pour brûleurs à mazout, par exemple, sont désormais compatibles avec des biocombustibles tels que l’EMAG ou le HVO, ainsi qu’avec des combustibles alternatifs comme le méthanol. L’entreprise répond

ainsi à la réglementation concernant la réduction d’émissions de CO2 dans le secteur du bâtiment.

Ces avancées au sein de Suntec confirment que l’industrie du chauffage est prête pour une transition énergétique réaliste et réalisable. Les combustibles liquides renouvelables et les technologies compatibles jouent un rôle crucial dans cette évolution. Pour notre secteur cela signifie :

• une intégration plus rapide de combustibles liquides renouvelables ;

• des solutions de chauffage fiables et orientées vers le futur ;

• une progression vers la neutralité climatique, sans perte de confort ou d’efficacité.

Pompe à mazout bio spécifiquement conçue pour les combustibles liquides renouvelables.
La délégation Eurofuel en visite chez Suntec avec Guido Saenen (Conseiller technique), quatrième depuis la gauche, et Filip Lannoy (Responsable Marketing) d’in4fuels, tout à droite.

ASSURER LA CONTINUITÉ DE SES PROCESSUS COMPTABLES

Facturation électronique : ne pas attendre le mois de décembre !

À partir du 1er janvier 2026, toutes les entreprises établies en Belgique auront l’obligation légale d’envoyer et de recevoir leurs factures électroniques via Peppol, le réseau standardisé et sécurisé pour l’échange électronique de documents commerciaux.

A partir du 1er janvier 2026, tous les contribuables établis en Belgique (sous réserve de quelques exclusions spécifiques) seront tenus d’émettre uniquement des factures électroniques pour les transactions locales B2B en Belgique.

POUR QUI ?

Rappelons que depuis le 1er mai 2023, les entreprises sont déjà tenues de facturer électroniquement vers les pouvoirs publics les nouveaux contrats relatifs d’un montant supérieur à 30.000 € (hors TVA). Cette obligation

MESURES DE SOUTIEN POUR LES ENTREPRISES

Pour compenser le surcoût lié à l’utilisation du système de facturation électronique dans le cadre d’un abonnement, deux mesures fiscales de soutien sont prévues :

• Déduction pour investissement : depuis le 1er janvier 2025, cette déduction passe à 20% pour les investissements numériques.

• Déduction majorée des frais : une déduction de 120% est prévue pour les abonnements de logiciels de facturation (20242027). Le surcoût pour l’envoi et la réception de factures électroniques peut être pris en compte, à condition d’être spécifié séparément sur la facture de l’abonnement.

s’applique également aux marchés publics depuis le 1er mars 2024 et dont la valeur est supérieure à 3.000 € (hors TVA).

A partir du 1er janvier 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les transactions entre entreprises assujetties. Concrètement, tous les contribuables établis en Belgique (sous réserve de certaines exclusions spécifiques) seront tenus d’émettre des factures électroniques pour les transactions locales B2B en Belgique.

Cette obligation ne s’applique pas aux factures envoyées à des particuliers. Mais attention : vous devez pouvoir recevoir des factures électroniques structurées de vos fournisseurs. Vous devez donc adapter vos systèmes à cet effet d’ici janvier 2026.

Cette réforme, qui s’inscrit dans un vaste mouvement européen de dématérialisation des processus administratifs, vise à standardiser, sécuriser et automatiser la facturation entre entreprises. Toutes les entreprises assujetties à la TVA devront utiliser des factures électroniques entre elles. Il s’agit de factures échangées directement entre les logiciels de deux entreprises.

A la fin du mois d’août, de nombreuses entreprises n’étaient pas encore inscrites sur Peppol. Or, elles doivent toutes l’être avant fin 2025, car à partir de cette date, les entreprises ne pourront plus recevoir leurs factures

par e-mail. L’enjeu est donc double : se conformer à la loi et assurer la continuité de ses processus comptables.

ENVOI ET RÉCEPTION : DEUX VOLETS INDISSOCIABLES

Beaucoup d’entreprises considèrent la facturation électronique uniquement sous l’angle de l’envoi de leurs propres factures. Mais l’autre face du processus est tout aussi essentielle : la réception. À partir du 1er janvier 2026, si une entreprise n’a pas activé son compte Peppol, elle ne pourra pas recevoir les factures de ses fournisseurs, ce qui bloquera leur intégration dans la comptabilité.

Seules les factures B2C, c’est-à-dire celles destinées à des clients particuliers n’ayant pas de numéro d’entreprise, continueront à être envoyées par e-mail. Pour tout le reste, Peppol sera le passage obligé.

Les conséquences d’une absence d’enregistrement ne sont pas encore totalement définies. Toutefois, il est déjà question de sanctions financières pour les entreprises qui ne seraient pas prêtes au 1er janvier 2026.

COMMENT S’INSCRIRE À PEPPOL ?

L’inscription se fait via un Point d’Accès Peppol (Access Point), c’est-àdire un prestataire agréé qui facilite l’échange de documents électroniques. Le processus se déroule en plusieurs étapes simples :

1. PRÉPARATION

Avant de commencer l’inscription, rassemblez les informations et documents nécessaires de votre entreprise, tels que le numéro d’entreprise et le numéro de TVA ; les documents officiels de l’entreprise (par ex. extrait de la Banque-Carrefour des Entreprises) ; les coordonnées de contact et éventuellement une adresse e-mail spécifique pour la communication professionnelle ; une méthode d’identification numérique, comme itsme ou une autre pièce d’identité électronique agréée.

2. SÉLECTIONNER UN PRESTATAIRE PEPPOL AGRÉÉ

Peppol fonctionne via des « Points d’Accès ». L’inscription se fait généralement via l’un de ces prestataires. Vous trouverez un aperçu des prestataires agréés sur le site officiel Peppol Belgium (https://bosa.belgium.be/fr/BPA).

3. ENREGISTRER LES DONNÉES DE L’ENTREPRISE

Une fois votre prestataire choisi, vous complétez son formulaire d’inscription en ligne avec vos données d’entreprise.

4. VÉRIFICATION ET ATTRIBUTION D’UN PEPPOL-ID

L’identité de l’entreprise est validée via itsme, une e-ID ou d’autres justificatifs officiels. Une fois la vérification réussie, votre entreprise est activée dans le réseau Peppol et reçoit un Peppol ID unique vous permettant d’envoyer et de recevoir des factures électroniques et d’autres documents commerciaux en toute sécurité. Votre prestataire peut également vous assister dans la configuration du lien avec votre logiciel comptable ou votre système ERP (logiciel de gestion intégré).

5. INTÉGRATION DANS LES SYSTÈMES

Votre service informatique interne ou votre prestataire IT externe connecte votre logiciel comptable ou votre ERP au réseau Peppol, afin d’automatiser la réception et l’envoi des factures. Cette intégration peut être testée grâce à des transactions pilotes, garantissant un fonctionnement optimal avant le basculement complet.

https://bosa.belgium.be/fr/peppol

« DES AJUSTEMENTS À PRÉVOIR AU-DELÀ DE L’ENREGISTREMENT SUR PEPPOL »

Jean Lathouwers, Business Consultant chez G&V Energy Group, partage son expertise en matière de facturation électronique. Selon lui, la toute première étape consiste à enregistrer son entreprise sur le réseau Peppol avant le 1er janvier 2026. Pour ce faire, il est indispensable de contacter son service informatique et/ou de son comptable, si cela n’a pas encore été fait. Jean Lathouwers précise aussi que plusieurs questions restent encore en suspens et devront faire l’objet de solutions de la part des autorités. C’est notamment le cas pour le calcul du montant de la TVA : les entreprises doivent déclarer toutes leurs factures hors TVA, alors que les clients de certains secteurs, tels que celui des combustibles et désormais aussi de la mobilité électrique, sont habitués à travailler avec des prix TVA comprise : les prix à la pompe incluent toujours la TVA ! Autre point de vigilance : les incertitudes qui subsistent quant aux champs à remplir dans Peppol pour les opérateurs soumis à des obligations en matière d’accises. À ce jour, aucune directive claire n’a été fournie à ce sujet. Des ajustements seront donc nécessaires, même après l’enregistrement sur Peppol.

À cela s’ajoutent des limitations techniques liées à la structure et au contrôle des données UBL au sein même du système Peppol. Par exemple, la précision limitée à deux décimales imposée pour la facturation électronique pourrait poser des difficultés dans certains secteurs, comme celui de la distribution de mazout de chauffage, qui fonctionne traditionnellement avec quatre décimales. Les arrondis nécessaires pour se conformer à cette norme peuvent entraîner des écarts de calcul, en particulier sur les montants de TVA. Les entreprises concernées devront donc adapter leurs outils de facturation afin de gérer correctement ces conversions et s’assurer que la TVA est calculée et déclarée de manière fiable.

Pour toutes ces questions, il est crucial de consulter son comptable, car c’est lui qui devra gérer les implications concrètes sur les factures, conclut Jean Lathouwers. Et surtout, n’attendez pas le mois de décembre pour vous mettre en ordre.

TOUCHER UN MAXIMUM DE MÉNAGES ÉLIGIBLES

Que peut faire le négociant en combustibles ?

Chaque hiver, des milliers de familles belges se retrouvent confrontées à la même difficulté : comment assumer le coût du chauffage, alors que les factures pèsent de plus en plus lourd sur le budget familial ? L’allocation du Fonds Social Chauffage permet de réduire la facture de mazout, de propane en vrac ou encore de pétrole lampant mais tous ceux qui pourraient en bénéficier ne franchissent pas toujours la porte de leur CPAS pour introduire une demande.

Selon les estimations, des dizaines de milliers de foyers éligibles à une aide du Fonds Social Chauffage n’y font toujours pas appel. La principale raison reste la méconnaissance du dispositif : beaucoup ignorent son existence ou ne savent pas que le mazout ou le propane en vrac sont concernés. D’autres laissent filer les délais, découragés par la paperasse ou persuadés que la réponse sera négative.

C’est pour briser ce cercle vicieux que, en ce début de saison de chauffe, nous avons appelé les com munes et leurs CPAS à relayer large ment l’information, explique Walter Walgraeve, directeur général du Fonds Social Chauffage. Pour soutenir la diffusion de l’infor mation sur le Fonds, chaque CPAS de Belgique a reçu un kit complet de communication compre nant brochures et affiches, destinés à être mis à disposition des citoyens. Ces supports s’inscrivent dans une campagne nationale multicanal, combinant documents imprimés (brochures et affiches) et outils numériques, et permettent aux communes de toucher un maximum de familles éligibles. Au-delà des supports physiques, le Fonds propose également des ressources digitales : une image display adaptée aux écrans numériques des communes, ainsi qu’un site web repensé, avec un module de simulation permettant aux futurs bénéficiaires de calculer concrètement le montant de l’allocation ou de se référer à des profils types. Les communes et CPAS sont également encouragés à publier des articles et messages via leurs magazines d’information ou réseaux sociaux, grâce à une boîte à outils en ligne contenant articles prêts à l’emploi.

Même dans le cas d’un appartement équipé d’un système de chauffage collectif, la demande d’allocation doit être faite dans les 60 jours suivant la livraison du combustible, ce qui est souvent trop court dans ce type de situation.

CHAUFFAGE COLLECTIF : 60 JOURS POUR NE PAS PERDRE L’ALLOCATION

Dans les immeubles à appartements équipés d’un chauffage collectif au mazout ou au gaz propane, les factures sont gérées par le syndicat ou le propriétaire, et non par chaque locataire. Or, pour bénéficier de l’allocation du Fonds Social Chauffage, la demande doit être introduite dans les 60 jours suivant la livraison du combustible. Ce délai est souvent trop court pour les familles, qui ne reçoivent parfois la facture qu’avec le décompte annuel en fin d’année. Dans ce cas, le CPAS peut accepter la demande si le retard est

dû à un cas de force majeure, mais cela reste une exception. Pour éviter tout risque, il est recommandé aux copropriétaires de demander immédiatement une copie de chaque facture après la livraison. Les locataires doivent ensuite introduire leur demande dans le délai légal.

Il est donc crucial que les syndics soient informés de ces obligations. Les distributeurs de combustibles ont ici un rôle clé à jouer, insiste Walter Walgraeve. Lors de chaque livraison à une association de copropriétaires, ils doivent sensibiliser les syndics à la nécessité d’informer les locataires éligibles. Ceci contribuera à ce que les familles ne passent pas à côté de l’aide à laquelle elles ont droit.

« POUR

LE SECTEUR »

Distributeurs, l’onglet « Pour le secteur » qui se trouve en haut (à droite) de la page d’accueil du site fondschauffage.be vous donne accès à toute une série d’informations pour guider vos clients. Une rubrique « Outils de communication » vous permet de télécharger les affiches et les folders (que vous pouvez aussi commander gratuitement par simple mail). Vous y trouverez encore une série d’articles à publier sur votre site web ou sur les réseaux sociaux, ainsi qu’un lien pour liker la page Facebook du Fonds Social Chauffage.

Proximité et flexibilité : des atouts majeurs

Dans un paysage énergétique en pleine transformation, certaines entreprises réussissent à combiner tradition familiale, proximité client et innovation dans la distribution d’énergie. C’est le cas de De Jans Gas, négoce spécialisé dans la distribution de gaz propane et l’installation de réservoirs propane aériens et enterrés.

La polyvalence de l’équipe permet à Stijn De Jans (au centre) de répondre rapidement aux besoins des clients.

Fondée par Jean-Pierre De Jans il y a 50 ans, l’entreprise a été progressivement reprise et développée par son fils Stijn, qui y travaille depuis maintenant 23 ans. J’ai commencé à travailler dans l’entreprise très jeune. Aujourd’hui, nous avons pu conserver un esprit familial tout en répondant aux besoins modernes de nos clients, explique Stijn. Notons que Stijn est le frère de Piet De Jans, fondateur du négoce en combustibles et carburants Dejap Brandstoffen. Toutes deux situés à Kruishoutem, les entreprises collaborent fréquemment.

UNE ÉQUIPE À TAILLE HUMAINE

L’entreprise a démarré avec le butane, largement utilisé autrefois pour des usages domestiques. Le butane a été progressivement remplacé par le propane, car la demande en butane a diminué et le propane offre davantage de possibilités, précise Stijn. Aujourd’hui, De Jans Gas se concentre sur le propane, à destination d’une clientèle constituée tant de particuliers que de professionnels.

L’équipe reste volontairement réduite : deux chauffeurs, un employé et Stijn lui-même qui, outre la direction et une partie des livraisons, tient à assurer les ventes lui-même. Le contact personnel est très important. La gestion des ventes me permet de connaître mes clients et de m’adapter rapidement à leurs besoins, confie-t-il.

Cette proximité client et cette flexibilité sont les atouts majeurs du négoce : une petite structure permet de réagir rapidement aux demandes, d’adapter les livraisons et de proposer un suivi personnalisé. Son père, Jean-Pierre, âgé de 80 ans, passe encore de temps en temps au dépôt pour donner un coup de main.

DES BOUTEILLES POUR TOUS LES USAGES

De Jans Gas propose des bouteilles de propane de différentes contenances : 5, 10,5, 18, 33 et 46,5 kg. Ces bouteilles conviennent à de nombreux usages domestiques et de loisirs (cuisine, chauffage, eau chaude, camping & plein

air…) ainsi que professionnels et industriels (food trucks, friteries, restaurants extérieurs, chauffage de chapiteaux, tentes, terrasses, chariots élévateurs, asphalteuses…). Pour les habitations anciennes dont certaines pièces restent difficiles à chauffer, un petit poêle alimenté au propane complète parfaitement le chauffage central, ajoute Stijn De Jans.

RÉSERVOIRS PROPANE : DES SOLUTIONS MODULABLES

Outre la vente de gaz en bouteilles et en vrac, De Jans Gas installe des réservoirs aériens ou enterrés, pour particuliers ou professionnels. Les réservoirs propane souterrains font en général 3.000 litres. Quant aux réservoirs aériens, les contenances sont de 500 litres, 1.000 litres, 1.750 litres ou 2.700 litres.

A la suite de l’interdiction, depuis le 1er janvier 2022, d’installer ou de remplacer des chaudières au mazout en Flandre, non seulement dans les nouvelles constructions et les rénovations énergétiques approfondies, mais aussi dans les bâtiments résidentiels et non résidentiels qui peuvent être raccordés au réseau de gaz naturel existant, la demande pour les citernes propane a fortement augmenté. Pour les maisons existantes, le propane est la solution rapide et efficace. Pour les nouvelles constructions, les pompes à chaleur dominent, mais nous continuons à recevoir des demandes pour des foyers destinés au chauffage ou à la cuisson, explique Stijn.

Pour les clients réguliers, De Jans Gas propose des contrats d’approvisionnement automatique, parfois par le biais d’un système de télémétrie permettant de suivre la consommation et d’anticiper les livraisons.

LOGISTIQUE PERFORMANTE

De Jans Gas dispose d’un camion pour la distribution des bouteilles, de deux camions-citernes de respectivement 19.000 et de 24.000 litres pour les livraisons de propane en vrac ainsi que d’un tracteur avec semi-remorque de 54.000 litres pour charger le propane à Anvers avant de le stocker dans le dépôt de 80.000 litres de l’entreprise où les camions de distribution viendront s’approvisionner. La flexibilité offerte par notre propre stockage nous permet de garantir un service continu à nos clients, explique Stijn. Cette logistique est un élément clé, surtout pour les clients professionnels comme les restaurants et friteries, par exemple, qui dépendent du propane pour leurs activités quotidiennes.

COMBUSTIBLE FLEXIBLE ET DURABLE

Le propane est un combustible sûr, flexible et respectueux de l’environnement, avec des émissions limitées. Stijn De Jans souligne que ce produit s’inscrit pleinement dans la transition énergétique, tout en offrant une alternative efficace au gaz naturel et aux pompes à chaleur. C’est un combustible propre, qui reste adapté aux besoins domestiques et industriels, souligne-t-il.

RESSOURCES HUMAINES ET EXPERTISE

Comme pour de nombreux négoces du secteur, recruter des chauffeurs qualifiés représente un défi : Ils doivent avoir suivi une formation spécifique, posséder un certificat ADR et si possible de l’expérience. C’est difficile de trouver de bons chauffeurs, mais j’ai deux collaborateurs fiables. Pour

Réservoirs aériens et enterrés en attente de livraison.
De Jans Gas travaille sous sa propre marque.

Une entreprise familiale spécialisée depuis plus de 50 ans dans la fourniture de gaz de pétrole liquéfié aux entreprises et aux particuliers.

l’instant, cela suffit, précise Stijn. La polyvalence de l’équipe, combinée à l’implication directe du patron, permet à De Jans Gas de répondre rapidement aux besoins des clients.

La communication du négoce reste volontairement simple : site internet, un peu de sponsoring local et surtout bouche-à-oreille, jugé comme « la meilleure publicité » par Stijn. La proximité avec les clients et la disponibilité 6 jours sur 7 renforcent la réputation de sérieux et de confiance de l’entreprise.

PERSPECTIVES D’AVENIR

Pour l’avenir, Stijn reste pragmatique : Difficile de prévoir exactement ce que sera le chauffage dans dix ans. Le secteur est fragmenté, et quand certains segments, comme celui de la restauration, se portent bien, d’autres peuvent ralentir. Mais nous continuerons à nous adapter et à fournir un service fiable.

Notre confrère plaide pour une plus grande liberté de choix énergétique, estimant que les clients devraient pouvoir choisir leur mode de chauffage sans être contraints par des réglementations strictes ou des obligations normatives.

Dans un contexte énergétique en évolution, l’entreprise continue de proposer des solutions adaptées aux particuliers comme aux professionnels. Comme le résume Stijn De Jans : « Offrir un service de qualité, c’est ce qu’il y a de mieux. »

Réglementations strictes mais

nécessaires

Le secteur du propane est strictement réglementé : contrôle de mise en service du réservoir, inspection périodique, entretien courant visant à veiller à ce que l’environnement soit sécurisé, distances de sécurité vis-à-vis de bâtiments, limites de propriété et voies publiques. Quant aux bouteilles : obligation de réépreuve périodique et règles strictes d’étiquetage. De Jans Gas respecte ces exigences avec rigueur, garantissant la sécurité et la conformité de toutes ses installations. Les réglementations sont strictes, mais elles sont nécessaires pour protéger les utilisateurs. Nous suivons toutes les normes et contrôles, afin que chaque client reçoive son propane en toute sécurité, explique Stijn.

De Jans Gas figure sur la carte des « points de collecte » pour la récupération des bouteilles de propane et de butane « rechargeables » vides et/ou non utilisées.

Production de réservoirs jusqu ’à 100.000 l

Constructions sur mesure, location de réservoirs

Neutralisation, nettoyage et élimination des réservoirs

Projets complets d’installation de réservoirs

Atelier: Molenstraat 107 • 2960 Brecht

Siège social: Theo Coertjenslaan 15 • 2960 Brecht

De Jans Gas assure le placement, le contrôle et l’entretien des installations propane.

ADR 2025 : peu de changements pour le transport des produits pétroliers

L’ADR fait traditionnellement l’objet d’une mise à jour tous les deux ans afin d’adapter les prescriptions aux dernières avancées scientifiques et technologiques. Le texte néerlandais de l’ADR 2025, en vigueur depuis le 1er juillet 2025, a été publié au Moniteur belge le 27 décembre 2024 ; la version française a été publiée au Moniteur belge du 3 février 2025.

Pour les entreprises qui transportent uniquement des produits pétroliers, il n’y a pratiquement aucun changement pertinent à signaler. Les principaux changements peuvent être résumés comme suit :

PANNEAUX ORANGE

Pour le transport de carburants liquides, il est autorisé depuis des décennies d’apposer à l’avant et à l’arrière de l’unité de transport (camion-citerne, camion-citerne avec remorque ou tracteur avec semi-remorque citerne) des panneaux orange indiquant le numéro de danger et le numéro ONU du produit le plus dangereux (au lieu de munir chaque compartiment, sur les deux côtés, d’un panneau orange indiquant le numéro de danger et le numéro ONU du produit qu’il contient). Cette prescription était à l’origine une dérogation nationale introduite par la Belgique, mais qui a ensuite été reprise dans l’ADR. Le seul critère pris en compte pour déterminer le produit « le plus dangereux » est le point d’éclair : plus le point d’éclair est bas, plus le produit est dangereux. Les véhicules-citernes transportant de l’essence et du diesel peuvent donc, s’ils souhaitent faire usage de cette possibilité, apposer à l’avant et à l’arrière les panneaux orange indiquant le numéro de danger et le numéro ONU de l’essence. Il en va de même, mutatis mutandis, pour le transport simultané de gasoil et de pétrole lampant (kérosène) : dans ce cas, ce sont les panneaux orange indiquant le numéro de danger et le numéro ONU du kérosène qui doivent être apposés. Jusqu’ici, nil nove sub sole (rien de nouveau sous le soleil).

Avec l’apparition des carburants alternatifs – comme l’E85, carburant autorisé en France composé à 85% d’éthanol et à 15% d’essence fossile – la réglementation ADR a dû être adaptée sur ce point. Pour le transport simultané du numéro ONU 3475 (mélange d’éthanol et d’essence contenant plus de 10% d’éthanol) avec d’autres produits pétroliers (ONU 1202, ONU 1203, ONU 1223 ou le carburant pour avions classé sous les numéros ONU 1268 ou 1863), le panneau orange à l’avant et à l’arrière de l’unité de transport devra mentionner le numéro de danger (33) et le numéro ONU (3475) de ce mélange. Si ce mélange n’est pas transporté, l’ancienne réglementation relative aux panneaux orange pour le transport de produits pétroliers reste applicable.

CONSTRUCTION DE VÉHICULES ADR

Alors que l’ADR 2023 stipulait encore que les véhicules FL ne pouvaient pas être équipés d’un moteur électrique, l’ADR 2025 a largement assoupli cette

règle. Désormais, les véhicules FL destinés au transport de liquides et de gaz inflammables peuvent être équipés d’un moteur électrique. En revanche, pour les véhicules FL (destinés au transport d’explosifs), l’interdiction reste en vigueur.

Les remorques équipées d’un système de freinage ou d’une chaîne de traction électrique ne sont pas autorisées pour le transport de matières dangereuses.

Attention ! L’ADR 2023 introduit l’obligation, pour les véhicules FL immatriculés pour la première fois après le 31 décembre 2026 et transportant des gaz inflammables liquéfiés ou comprimés avec le code de classification F (notamment les camions-citernes transportant du propane et du GPL) ainsi que les véhicules FL immatriculés pour la première fois après cette date et transportant des liquides inflammables du groupe d’emballage I ou II (notamment les camions-citernes transportant de l’essence) doivent être équipés d’un extincteur automatique pour le compartiment où se trouve le moteur à combustion interne servant à la propulsion du véhicule. En outre, les véhicules susmentionnés doivent être équipés d’une protection thermique capable de retarder la propagation d’un incendie à partir de toutes les roues. L’objectif est d’éviter, par exemple au moyen d’écrans thermiques ou d’autres dispositifs, que le feu ne se propage, directement ou indirectement via la cabine, à la cargaison.

Ces exigences plus strictes pour les véhicules FL s’appliquent dans la mesure où ceux-ci ont été immatriculés ou mis en service pour la première fois après le 31 décembre 2026. Les camions-citernes immatriculés pour la première fois avant le 1er janvier 2027 peuvent encore être utilisés et ne doivent pas être adaptés. Les camions-citernes transportant du gasoil, du diesel ou du pétrole lampant ne doivent pas non plus être équipés de l’extincteur automatique susmentionné ni de la protection thermique, même s’ils sont mis en service pour la première fois après le 1er janvier 2027.

DOCUMENTS DE BORD DANS LA CABINE DE CONDUITE

Selon l’ADR actuel, les documents tels que le document de transport et le certificat d’agrément d’un semi-remorque, par exemple, doivent être présents « dans l’unité de transport ». L’ADR 2025 précise davantage cette exigence : les documents de bord doivent se trouver dans la cabine de conduite de l’unité de transport. Cela a notamment des conséquences pour

À partir du 1er janvier 2027, les camions-citernes nouvellement immatriculés destinés au transport d’essence ou de gaz de pétrole (propane, butane, GPL) devront être équipés d’un extincteur automatique pour le compartiment où se trouve le moteur à combustion interne servant à la propulsion du véhicule.

les entreprises qui transportent des colis. Par exemple, un bon de livraison contenant des informations ADR ne peut plus se limiter à être simplement présent sur une palette.

INTERRUPTEUR DE BATTERIE

Dans l’ADR 2025, le terme « interrupteur de batterie » a été remplacé par la notion de « dispositif permettant la mise hors tension des circuits électriques ». Celui-ci doit être monté « aussi près que possible des sources d’énergie », ce qui est donc plus large que « aussi près que possible de la batterie ».

La mise hors tension doit être effective dans les 30 secondes qui suivent l’actionnement du dispositif de commande. Jusqu’à récemment, ce délai était de 10 secondes...

DEGRÉ DE REMPLISSAGE POUR LES MATIÈRES

TRANSPORTÉES À CHAUD

Le degré de remplissage pour :

a. les matières liquides transportées à une température supérieure à 50°C ;

b. les matières liquides dont la température est inférieure à 50°C au moment du remplissage, mais qu’il est prévu de chauffer à une température supérieure à 50°C pendant le transport ; et

c. les matières solides transportées à une température supérieure à leur point de fusion ;

doit, au départ, être tel que la citerne n’est remplie à plus de 95% à aucun moment pendant le transport.

DOSSIER DE CITERNE

Le dossier de citerne, qui doit être tenu pendant toute la durée de vie de la citerne et conservé pendant 15 mois après que la citerne a été retirée du service, peut désormais également être conservé sous forme électronique.

Voilà pour ce qui concerne les principales modifications concernant le transport des produits pétroliers.

Johan Mattart

Conseiller à la sécurité ADR

Les produits pétroliers dominent le paysage énergétique

Publié deux fois par an par le SPF Economie, P.M.E, Classes moyennes et Energie, le Belgian Energy Data Overview fournit une vue d’ensemble des dernières données officielles disponibles sur le marché de l’énergie en Belgique.

En 2024, la consommation totale d’énergie primaire (la demande totale d’énergie) en Belgique a légèrement augmenté de 2% par rapport à 2023.

La part des produits pétroliers dans la consommation finale (total de l’énergie consommée par les utilisateurs finaux tels que ménages, industrie et agriculture) reste prépondérante, avec 48,2% en 2024. La consommation finale de ces produits se partage entre usages énergétiques (66,9% en 2024) et usages non énergétiques (33,1% en 2024). Le secteur du transport a pesé pour 65,2% dans leur consommation finale énergétique en 2024.

Avec une couverture de 13,9% de la consommation finale, les énergies renouvelables restent au-dessus du seuil minimal fixé par l’Union européenne pour la Belgique. Mais cette part recule légèrement par rapport à 2023. Le tassement observé en 2024 s’explique avant tout par des conditions météorologiques moins favorables à la production d’électricité éolienne et solaire, par une diminution du volume absolu de biocarburant utilisé dans le transport, et surtout par une hausse globale de la consommation énergétique, qui réduit mécaniquement le poids relatif des renouvelables.

DÉPENDANCE

STRUCTURELLE AUX IMPORTATIONS

La dépendance de la Belgique vis-à-vis des importations de combustibles fossiles pour faire face aux besoins énergétiques domestiques est très forte. Cette dépendance énergétique s’élevait à 75,9% en 2024. La diversification des pays d’importation et les stocks stratégiques sont les principaux moyens choisis par la Belgique pour garantir la sécurité d’approvisionnement.

En 2024, contrairement aux tendances historiques, aucun (groupe) de pays n’a, à lui seul, fourni plus de 20% du pétrole brut importé en Belgique. Les Etats-Unis, la Norvège et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont dominé les importations, avec des parts respectives de 18,3%, 18,0% et 16,8%. Dans le graphique ci-contre, « Autres » désigne des pays tels que la République démocratique du Congo, l’Angola, le Canada ou la Colombie.

En 2022, la Belgique avait été amenée à diversifier ses sources d’approvisionnement en pétrole brut afin de compenser la perte de la part de la Russie (environ 30%). Cette perte résultait des sanctions européennes à l’encontre du pétrole russe mises en place en réaction à la situation géopolitique en Ukraine. Depuis lors, la diversification s’est encore accrue.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Belgique a aussi fortement diversifié ses importations de gaz naturel, en augmentant notamment la part

de GNL dans sa consommation. Cette augmentation repose surtout sur le GNL regazéifié entré par gazoduc (en provenance de la France), dont la part est passée de 10,2% en 2022 à 15,2% en 2024. La part du GNL arrivé par bateau (en provenance principalement de la Russie et du Qatar) est, quant à elle, passée de 18% en 2022 à 19,2% en 2024.

Produits pétroliers

Gaz naturel

Combustibles fossiles solides

Electricité

Combustibles renouvelables et déchets OPEP

Norvège

Etats-Unis

Royaume-Uni Kazakhstan Guyane

Brésil

Autres IMPORTATIONS NETTES D’ÉNERGIE EN 2024

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

C RBURANTS

22 ÉDITO

23 POINT D’ÉCLAIR DIESEL

24 CARTES BANCAIRES

26 TAXES AUTOMATES

28 GABRIËLS

30 « FOODMARKET DIGITAL »

31 GROUPE BRUNO

31 PROLONGATION BOFAS

32 ALCOOL & TABAC

33 VAN GOETHEM

36 AFFICHAGE DES PRIX

39 AFFILIATION DU POMPISTE

HVO

: l’alternative oubliée des LEZ

C’est une décision qui est tombée comme un couperet dans le dossier de la zone de basses émissions (LEZ) en Région de Bruxelles-Capitale.

En annulant le report de l’interdiction des véhicules diesel Euro 5 et essence Euro 2, la Cour constitutionnelle a plongé près de 30.000 automobilistes bruxellois dans l’incompréhension, sans oublier les milliers de navetteurs wallons et flamands qui entrent chaque jour dans la capitale. Leur véhicule, autorisé hier, sera banni de la zone de basses émissions à partir du 1er janvier 2026. La Cour constitutionnelle a estimé qu’un tel report portait atteinte au droit fondamental à un environnement sain. Les arguments sociaux, pourtant bien réels pour des ménages déjà fragilisés, n’ont pas suffi à infléchir les juges.

Le principe de « stand still » environnemental l’a emporté : impossible de reculer sur les engagements climatiques sans justification solide. Mais au-delà du symbole, la question pratique demeure. Que faire de ces milliers de conducteurs contraints de trouver, dans l’urgence, une solution de mobilité souvent hors de prix ?

La Flandre, où Gand et Anvers entendent maintenir leur intention de lever la future interdiction des diesel Euro 5 prévue pour 2026, devrait méditer cet épisode. Car la jurisprudence bruxelloise risque fort de s’appliquer au nord du pays, malgré les promesses de flexibilité du gouvernement flamand. Les associations environnementales l’ont déjà annoncé : elles ne laisseront pas passer un nouveau recul. Résultat, ce sont encore les automobilistes qui se retrouvent pris en otage dans une bataille politique et juridique.

PROLONGATION DE L’AGRÉMENT DE BOFAS

Créé en 2004, BOFAS, le Fonds d’assainissement des sols des stations-service, est chargé de remédier à la pollution historique des sols contaminés par les stations-service en apportant un soutien opérationnel et/ou financier à l’assainissement des terrains pollués. Fruit d’une collaboration entre l’État fédéral, les Régions et le secteur pétrolier, il a permis d’assainir plusieurs milliers de sites contaminés à travers le pays.

Initialement limité dans le temps, le Fonds devait voir son agrément expirer le 4 janvier 2026. Mais en raison des nombreux chantiers en cours, l’agrément a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027.

Le HVO permettrait aux véhicules diesel non-Euro 6 de rouler dans les LEZ tout en réduisant jusqu’à 90% leurs émissions de CO2. Pourquoi ne pas rendre ce carburant alternatif obligatoire au lieu d’imposer des coûts supplémentaires aux automobilistes ?

Le Fonds, dont notre secteur est un acteur actif, étudie actuellement les dossiers et se penche sur ceux qui pourront être clôturés dans les délais, sur le sort de ceux qui resteront inachevés, et sur la manière de traiter les quelque 70 dossiers en suspens, laissés sans réponse par des propriétaires fonciers disparus, injoignables ou simplement inactifs. Si elle semble lointaine, l’échéance du 31 décembre 2027 représente en réalité un délai serré pour lancer et achever des assainissements parfois vieux de quinze à vingt ans. Le défi consiste à équilibrer relances actives, justification des coûts et suivi administratif, afin de garantir que la fraction restante de sols pollués soit traitée efficacement avant la fin de la mission du Fonds.

Pourtant, il existe une alternative, aujourd’hui largement ignorée du débat public : le HVO (Huile végétale hydrotraitée). Ce carburant renouvelable, produit à partir d’huiles résiduelles, permet de réduire jusqu’à 90% les émissions de CO2 par rapport au diesel fossile. Pourquoi ne pas rendre obligatoire l’utilisation de HVO dans les LEZ pour les véhicules diesel qui ne répondent pas à la norme Euro 6 plutôt que d’imposer des coûts importants aux citoyens ?

Mais pourquoi le HVO ne s'est-il pas imposé de lui-même ? Parce qu’il est taxé comme du diesel classique, le rendant hors de prix pour la plupart des conducteurs. Et parce que la Belgique n’en produit pas : les opérateurs doivent l’importer. Mais sur le plan technique, la solution est là. Le HVO pourrait jouer un rôle transitoire essentiel.

Nos membres ont déjà déployé plusieurs dizaines de stations proposant du HVO à travers le pays, avec un volume total de 179.515 m³ écoulé en 2024. Parallèlement, ils poursuivent des investissements importants dans l’installation de bornes de recharge électrique. Ces actions illustrent leur engagement à contribuer activement à la politique énergétique et à soutenir la transition vers une mobilité durable.

PRÉ-AUTORISATIONS : CLARIFIER LES MALENTENDUS

Les pompistes ont été confrontés, souvent à tort, à la problématique du solde de réservation. Lorsqu’un automobiliste paie son plein par carte bancaire, un montant est temporairement bloqué sur son compte en guise de dépôt de garantie, pouvant aller jusqu’à 375 €. Si la somme est libérée quelques instants après le plein, les clients pensent parfois que l’argent reste « coincé » chez le pompiste. En réalité, la somme n’est jamais perçue par la station, et tout incident provient des banques ou du traitement des pré-autorisations, notamment pour les cartes étrangères. Vous trouverez en pages 24 et 25 de cette édition un article réalisé avec Worldline détaillant l’ensemble des frais liés aux cartes bancaires. La Commission Stations-service de Brafco se penche actuellement sur cette question et souligne la nécessité de mieux informer les automobilistes afin d’éviter les malentendus et les fausses accusations à l’encontre des exploitants de stations-service.

Point d’éclair diesel : réduire les écarts de température

Les analyses Fapetro (Fonds d’analyse des produits pétroliers) révèlent des non-conformités concernant le point d’éclair du diesel dans les stations-service. Le point d’éclair est la température minimale à laquelle un carburant liquide dégage suffisamment de vapeurs pour former, en combinaison avec l’oxygène de l’air à la surface, un mélange inflammable. Pour le diesel, le point d’éclair doit être d’au moins 55 °C.

La plupart des écarts sont assez limités : entre 48 et 55°C. Une étude a été initiée en décembre 2024 pour tenter d’en comprendre la cause. Cette étude est toujours en cours mais il en ressort déjà que l’écart apparait en stations-service et principalement durant la période hivernale.

Deux causes ont déjà été mises en avant :

1. La première est liée au dépotage combiné essence/diesel.

• Les vapeurs d’essence sont redirigées vers le collecteur de vapeur du camion et entrent indifféremment dans tous les compartiments.

• Ces vapeurs d’essence peuvent donc atteindre la citerne diesel de la station-service par le biais du camion quand le compartiment diesel est vide et non fermé.

• Cela peut entraîner une baisse considérable du point d’éclair du diesel dans la station-service (c’est-à-dire en dessous du seuil minimum de 55 °C imposé par la norme européenne NBN EN 590 relative au diesel).

Sening Multitask

Une plateforme pour toutes les applications camions-citernes

NoMix - Empêche des (dé)chargements incorrects

Multiseal - Scellé électronique camion-citerne

Multilevel - Système de mesure de niveau précis

Multiflow - Compteur électronique

Communication améliorée

Service à distance

Vente de systèmes de mesure et de contrôle homologués MID Installation et adaptation d’équipements camions-citernes

Vente pièces détachées pour camions-citernes

Calibration de systèmes de mesure

Service et entretien 24h/24 et 7j/7

Contrôles ADR et SLP

2. La seconde est à attribuer au taux de remplissage des compartiments.

• Un compartiment partiellement chargé en diesel contenant des vapeurs d’essence à la suite d’un précédent dépotage, a également un impact sur le point d’éclair du diesel.

• La diminution du point d’éclair est plus faible que dans le cas du flux de vapeurs vers la citerne via le camion.

Il est déjà recommandé de prêter attention aux points suivants :

• Ne pas laisser transiter les vapeurs d’essence vers la citerne de diesel avec fermeture immédiate des compartiments diesel lors du dépotage simultané essence/diesel.

• Remplir complètement avec du diesel les compartiments prévus à cet effet lors du chargement.

• S’assurer qu’après chaque dépotage dans une station-service, les compartiments (essences et diesel) soient complètement vidés.

Your liquids, our Metering & Control

DCM EMBA Metering & Control nv

L’expert de l’optimisation de votre chargement liquide depuis 1930 Organisation Benelux qui réfléchit et grandit avec le client

Inspecteur agréé pour le contrôle des installations de mesure contact@dcmemba.eu | www.dcmemba.eu

CARTES BANCAIRES

Mieux comprendre les différents frais

Comprendre les dépôts de garantie et les coûts de transaction lors du paiement par carte bancaire à la pompe et les implications des frais d’interchange et des frais de schéma.

Cet article décrit le fonctionnement des dépôts de garantie lors du paiement par carte dans un terminal PTO à la station-service, les règles associées, les éventuels écarts et les coûts de transaction impliqués (frais d’interchange, frais de schéma et frais d’acquéreur), ainsi que les problématiques et les évolutions récentes du secteur (notamment Mastercard et Bancontact) et le programme Visa Fleet 2.0.

Tout d’abord, quelques mots d’explication sur le dépôt de garantie lors du paiement à la pompe : lorsque votre client utilise sa carte bancaire dans un terminal de paiement PTO pour faire le plein dans une station-service, un dépôt de garantie (réservation) est prélevé sur son compte,

car le montant de la transaction n’est pas encore connu à ce moment-là. Nous vous expliquons tout en détail...

Avant le plein, un montant de réservation est bloqué d’office en guise de garantie de paiement. Ce montant varie de 125 à 375 euros suivant le message que l’émetteur de la carte a envoyé vers l’acquéreur comme montant maximum, et le reste de la somme non utilisée une fois le plein terminé est libéré et recrédité sur la carte bancaire. Le montant choisi de la pré-autorisation dépend de votre contrôleur de pompe (TSG-Tokheim, Madic, Extendas, DOMS...). Cette réservation est effectuée par le contrôleur de pompe vers l’acquéreur ensuite vers l’émetteur de la carte et constitue une pratique standard en

Europe. Le montant réservé est temporairement bloqué et n’est en aucun cas débité du compte. Lorsque le plein est fait, la réservation est libérée et le compte est débité du montant réel de la transaction. Cette opération prend généralement quelques secondes. Nous avons tous eu des clients avec des applications bancaires où les messages sont assez confus pour le porteur de carte.

Après le plein, certains automobilistes ont parfois la très mauvaise surprise de constater que le dépôt de réservation n’a pas été libéré, ce qui est souvent lié à une mise à jour des applications de certaines banques ou à un problème technique entre le terminal et la banque. En tout état de cause, le pompiste n’est en aucun cas responsable, bien qu’il en paie directement les pots cassés de la part des automobilistes furieux ! Et le temps que la situation revienne à la normale, le plafond d’autorisation de paiement de la carte de l’automobiliste est amputé de cette somme et cela peut entraîner le blocage de la carte. Mais le montant réservé sur le compte du client sera toujours restitué et n’ira jamais sur le compte de la station-service.

Les stations-service traitent les transactions par l’intermédiaire de leurs acquéreurs respectifs et ont conclu des accords avec leurs banques, qui les obligent à respecter des règles de traitement et, en cas de problème, le porteur de carte doit d’abord contacter sa banque qui doit vérifier s’il y a malentendu, mauvaise interprétation des communications ou un autre problème.

Pour chaque transaction, les commerçants paient des frais. C’est un domaine assez complexe mais qui suit une logique. En tant que commerçant, vous avez un terminal physique ou virtuel qui doit satisfaire à des exigences strictes.

La plupart des automobilistes ignorent qu’au moment de payer un plein par carte bancaire, une commission de réservation est automatiquement appliquée.

Les frais liés à une transaction par carte bancaire se décompose en trois :

1. Interchange (frais d’interchange) : montant que l’émetteur de la carte reçoit à chaque utilisation. Ces tarifs sont visibles sur Internet et dépendent du type de carte, du pays d’émission, du mode de transaction, du type de paiement, etc.

2. Frais de schéma (frais de réseau/schéma) : coût demandé par le schéma de paiement à chaque transaction, en fonction de divers facteurs (règles du schéma, type de carte, comportement, secteur, etc.).

3. Frais d’acquéreur : coût que le processeur ou l’acquéreur facture pour le travail fourni (réconciliations, remboursements, paiements, prévention de la fraude, etc.). Le respect des règles des schémas et les risques pris par les acteurs justifient ces frais.

Attention, ne comparez pas hâtivement les coûts d’un pays à l’autre, car la complexité et les coûts cachés varient selon les marchés et les régulations.

Il y a de nouveaux coûts :

1. Mastercard applique un fee de 0,015% sur le montant de pré-autorisation d’une transaction PTO ou EV, pour toutes les

cartes Mastercard débit et crédit. Il est recommandé de demander au fournisseur du pumpcontroller de limiter ce montant à une fourchette raisonnable entre 125 € et 155 €, plutôt que 375 € qui est parfois la norme aujourd’hui (à l’insu de l’automobiliste).

2. Nouveau frais d’interchange –Bancontact Corporate :

• Autrefois, toutes les cartes Bancontact

étaient co-brandées avec Maestro ou VPay. Avec les migrations et l’arrêt de Maestro et VPay, aujourd’hui toutes les cartes en Belgique sont d’abord des cartes Mastercard débit ou Visa débit et sont co-brandées avec Bancontact.

• Concrètement, cela peut faire apparaître des cartes d’entreprise liées à une organisation; les coûts d’interchange évoluent en conséquence.

- Ancien plafond: max 0,05 € (0,10% jusqu’à max 0,05 €).

- Aujourd’hui: cela peut aller jusqu’à 0,15 € par transaction pour ce type de cartes.

• Bancontact demeure la meilleure proposition, car les frais d’interchange pour Visa débit ou Mastercard débit Corporate peuvent atteindre des niveaux plus élevés (par exemple 0,40%, 1,30%, 2%; min 0,35 €...)

3. Les frais généraux d’interchange pour les cartes d’entreprise/Corporate :

• Certains frais d’interchange signifient que certains biens seraient vendus à perte, ce qui n’est pas l’objectif pour nos membres.

4. Visa Fleet 2.0 program

• Visa a lancé un programme visant à remplacer les cartes fleet actuelles par des cartes Visa, avec l’obligation de transmettre certains renseignements produit, TVA dans la transaction et de les communiquer à Visa pour les cartes d’entreprise Corporate Visa.

• Mastercard envisage des évolutions similaires.

La Commission Stations-service de Brafco est en train d’examiner cette problématique pour voir si l’on pourrait mieux légiférer autour des cartes non réglementées telles que les cartes de crédit Corporate et réfléchir sur comment modifier les frais bancaires du montant de réservation au montant réel de consommation du client à la pompe.

Article réalisé avec la collaboration de Worldline.

Acquirer Scheme Issuer

Taxes sur les automates en Région wallonne

Toutes les stations-service situées en Région wallonne doivent aussi composer avec une fiscalité spécifique : la « taxe sur les automates pour les appareils distributeurs de carburant accessibles au public », introduite par le décret du 19 novembre 1998 (M.B. du 27.11.1998). Dans la pratique, cette réglementation suscite de nombreuses interrogations, notamment lorsqu’elle concerne la distribution de produits comme le pétrole lampant ou le gasoil de chauffage H0/H7, qui ne devraient, en principe, pas entrer dans le champ de la taxe.

Les propriétaires de stations-service doivent payer cette taxe et sont appelés annuellement à remplir une déclaration à ce sujet. L’article 2 du décret du 19 novembre 1998 instaurant une taxe sur les automates en Région wallonne définit, en effet, les automates comme étant des appareils distributeurs de carburant accessibles au public, en libre-service pour lesquels le carburant peut ou doit être payé par un système automatisé. Les automates n’ont donc pas forcément besoin d’être reliés à un système de paiement automatisé pour être taxables. Il existe une distinction entre les automates dont le carburant peut être payé par un système automatisé mais sans que cela soit une obligation (le paiement peut très bien s’effectuer en cash) et les automates pour lesquels le carburant doit obligatoirement être payé via un système automatisé. Cette distinction permet d’identifier le tarif applicable à l’automate (semi-automatique ou full-automatique). Les automates distribuant du pétrole lampant et du gasoil de chauffage (qui ne peut pas être utilisé comme carburant) ne sont quant à eux en principe pas taxables.

Plusieurs exploitants de stations-service ont été surpris de devoir payer cette taxe sur les automates pour des pistolets non reliés à un système automatisé pour le paiement et concernant la livraison de gasoil de chauffage et de pétrole lampant. Selon l’article 2 paragraphe 1 (c) du décret wallon du 19 novembre 1998, ces stations-service ne devraient pas payer cette taxe car ces pistolets ne sont pas reliés à un système « automate » et le paiement ne peut se faire qu’auprès d’un préposé de la station-service et non à une borne de paiement extérieure relié à ces pistolets. De cette manière, le pompiste peut vérifier que le combustible liquide vendu est bien

utilisé à des fins de chauffage et non de carburant routier.

En vertu de la Directive européenne 2009/30/CE et de l’AR du 3 juillet 2018, il faut bien faire la distinction entre le gasoil de chauffage, qui répond à la norme NBN T52-717, et le gasoil diesel, qui répond à la norme européenne EN 590. Ce sont donc 2 produits différents (même s’ils ont la même couleur rouge) :

• Le gasoil de chauffage H0/H7 est un COMBUSTIBLE DE CHAUFFAGE et ne peut pas être utilisé comme carburant pour moteur (y compris dans les véhicules off-road tels que les tracteurs agricoles et les excavatrices). La taxe sur les automates de gasoil de chauffage n’est donc pas justifiée.

• Le gasoil diesel est considéré comme un CARBURANT. En fait c’est un diesel B7 dénaturé (coloré + ajout d’un traceur). Seul ce produit (gasoil diesel) peut être utilisé dans des engins agricoles, grues, bulldozers… Dans ce cas-ci, les automates distribuant du gasoil diesel doivent être déclarés et taxés en vertu de la réglementation.

Brafco a signalé ce problème à l’autorité wallonne compétente, le SPW Finances, en demandant que les automates qui délivrent du gasoil de chauffage H0/H7 soient exemptés de la taxe, à l’instar des automates de pétrole lampant. L’administration a promis d’examiner la question. À suivre...

Emmanuel Cécille

Conseiller Energie & Environnement

Les automates n’ont pas forcément besoin d’être reliés à un système de paiement automatisé pour être taxables.

Au 1er Janvier 2026, les montants concernant les taxes sur les automates vont être indexés comme expliqué dans le tableau ci-dessous :

Disposition légale du Décret du 19/11/1998

Art. 4 $1 , 1) - Distributeurs automatiques de billets de banques et guichets automatisés

Art. 4 $1 , 2), a) - Distributeurs de carburants en libre-service entièrement automatisés pour lesquels le carburant peut être payé par un système automatisé

Art. 4 $1, 2), b) - Plusieurs pistolets sont reliés à un compteur et ne peuvent être utilisés simultanément, pour lesquels le carburant peut être payé par un système automatisé

Art. 4 $1, 3)a) - Distributeurs de carburants en libre-service entièrement automatisés pour lesquels le carburant doit être payé par un système automatisé

Art. 4 $1, 3) b) - Plusieurs pistolets sont reliés à un compteur et ne peuvent être utilisés simultanément, pour lesquels le carburant doit être payé par un système automatisé

Montants au 1er janvier 2025

Montants indexés applicables à partir du 1er janvier 2026

SGS est un organisme de vérification reconnu et actif en Belgique, aux Pays-Bas et en Irlande dans le cadre de l'EU ETS 1&2.

Nos services sont accrédités par BELAC conformément à la norme EN ISO/IEC 14065 et au règlement AVR UE/2018/2067.

Contactez-nous via be.envi.services@sgs.com

STATIONS DE RECHARGE RAPIDE

Et

de 21 pour Gabriëls !

Gabriëls a inauguré l’ouverture de sa 21e station de recharge rapide à Termonde le 26 juin dernier et dépasse ainsi le cap des 100 points de recharge rapide en Belgique. D’ici 2030, Gabriëls a pour ambition d’étendre son réseau à plus de 50 stations de recharge rapide afin de répondre à la demande croissante en installations de recharge locales abordables pour les véhicules électriques et les camions.

L’inauguration de la nouvelle station de Termonde a eu lieu en présence de Dirk Abbeloos, échevin de l’Énergie et du Climat. La station est située sur une artère commerciale très fréquentée, un emplacement facilement accessible à proximité de nombreux magasins et restaurants. Elle dispose de 4 bornes de recharge DC refroidies par liquide de 400 kW, chacune équipée de 2 connecteurs. Chaque borne peut donc recharger 2 voitures en même temps, ce qui représente 8 points de recharge rapide. Les clients peuvent choisir de payer avec la carte de recharge gratuite Gabriëls ou une carte de recharge d’un fournisseur externe. Il est également possible de payer via un terminal de paiement avec des cartes de débit et de crédit, ce qui évite les frais supplémentaires facturés par l’émetteur de la carte de recharge.

Lors de la construction de la station, une grande attention a été accordée à la sécurité. Elle est

bien éclairée le soir et dispose d’un auvent qui offre un abri en cas de mauvais temps. Elle est également équipée d’un système de vidéosurveillance. De plus, Gabriëls assure un entretien régulier afin que les utilisateurs puissent toujours recharger leur voiture dans un environnement propre.

Une mobilité durable pour tous

Gabriëls mise sur la durabilité et l’accessibilité avec un réseau croissant de stations de recharge. La station de Termonde est équipée de panneaux solaires, dont le nombre sera encore augmenté à l’avenir. Cela renforce le caractère durable tout en permettant de maintenir la recharge à un prix abordable. Mais ce n’est pas tout…

Nos aires de recharge rapide sont délibérément implantées localement, explique Ignace Gabriëls, manager chez Gabriëls. Elles ne sont pas situées

le long des autoroutes, mais dans des endroits où les gens vivent et travaillent. Nous voulons ainsi rendre la conduite électrique accessible à tous. Notre objectif est de proposer des solutions de recharge rapides et durables à un prix abordable, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Les terrains nous appartiennent. Nous n’avons donc pas à payer de frais élevés pour la location de concessions et pouvons ainsi proposer des tarifs plus intéressants pour la recharge et le ravitaillement classique.

Extensions futures

Gabriëls continue d’étendre son réseau de stations de recharge et investit en permanence dans des solutions de recharge innovantes. La station de Termonde n’est que l’un des nombreux nouveaux sites ouverts par Gabriëls afin de répondre à la demande croissante en matière de recharge électrique en Flandre.

La nouvelle station de recharge rapide de Gabriëls à Termonde (Mechelse Steenweg).

Retour d’expérience

Ignace Gabriëls explique l’évolution de l’efficacité des bornes de recharge électrique et formule un conseil pour les exploitants souhaitant se lancer dans la mobilité électrique.

Combustibles : Pour le projet de Termonde, vous avez bénéficié d’un appui de NextGenerationEU, le plan de relance européen post-pandémie, qui fournit des subventions et prêts aux États membres pour financer des projets d’investissement verts, numériques, etc. En quoi cela consiste-t-il ?

Ignace Gabriëls : Nous avons en effet bénéficié du programme « Clean Power for Transport » de la Région flamande, dont une partie des fonds est issue de NextGenerationEU, pour participer au financement de nos bornes de recharge. Nous avions introduit notre demande en 2023 et obtenu une subvention d’environ 10.000 € par borne de recharge.

Constatez-vous une amélioration des bornes de recharge au fil des ans ?

I.G. : Avant, leur puissance maximale atteignait 300 kW. Elles ont depuis été remplacées par des modèles de 400 kW plus efficaces. L’efficacité des bornes s’est nettement améliorée : ce qui représentait autrefois 7 à 8% de perte énergétique est aujourd’hui réduit d’environ 50%. Or, ces quelques pourcents gaspillés pendant la recharge, souvent dissipés sous forme de chaleur, représentaient une perte financière non négligeable.

Le 3 avril dernier, à l’occasion du séminaire organisé par Brafco et EV Belgium sur la « Mobilité du futur », vous avez donné un exposé remarqué sur la manière dont les opérateurs de bornes de recharge peuvent valoriser l’électricité injectée dans les véhicules via le registre RED II, entre autres. Pensez-vous que tout ceci soit accessible également pour les petits exploitants de stations-service qui envisagent d’installer des bornes de recharge ?

I.G. : Oui, je pense que tout le monde peut se lancer dans ce genre de projet. Il ne faut bien entendu pas sous-estimer l’importance des investissements nécessaires. Le coût d’une borne de 400 kW avoisine 80.000 € et celui d’une cabine haute tension entre 100.000 et 200.000 €, soit un total de 800.000 € avec les travaux. Il s’agit d’investissements comparables à ceux d’une station-service d’autrefois.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient se lancer ?

I.G. : Pour des questions d’accessibilité et de visibilité, comme pour une station classique, le choix de l’emplacement est crucial afin de capter suffisamment de trafic. Il existe de nombreux acteurs, y compris les CPO (Charge Point Operator), dont nous faisons partie, qui peuvent fournir un accompagnement dans l’exploitation indépendante d’un certain nombre de points de recharge.

INFORMATIONS

TECHNIQUES STATIONS DE TERMONDE

Cabine haute tension

• Capacité : 1600 kVA (1800 ampères) à 400 volts (à titre de comparaison : peut alimenter plus de 50 habitations).

• Auvent équipé de panneaux solaires (puissance totale : 10.000 Wc) – extension prévue ultérieurement.

• Fournit l’électricité à la station-service et à l’aire de recharge – extension prévue ultérieurement.

Points de recharge

• 4 bornes doubles ultrarapides Alpitronic à refroidissement liquide, permettant la recharge simultanée de 8 véhicules.

• Capacité : 4 x 400 kW DC ou 2 x 200 kW si deux véhicules se branchent sur la même borne.

• Câblage : 8 câbles de 240 mm² par borne (max. 400 kW).

• 2 connecteurs de type CCS2 par borne.

• Pour accélérer la recharge, les câbles jusqu’aux prises de charge sont refroidis par liquide, ce qui leur permet de délivrer en permanence leur puissance maximale.

• Paiement ad hoc possible par cartes de débit et de crédit.

• Compatibilité avec la plupart des cartes de recharge.

Station-service

• 2 pistolets AdBlue.

• 2 pistolets diesel haut débit.

• 4 pistolets diesel pour voitures.

• 4 pistolets Superplus 98.

• 4 pistolets Eurosuper 95.

• Gonfleur de pneus gratuit.

Ignace Gabriëls, manager chez Gabriëls, expose les différentes solutions de paiement.

« UN GAMECHANGER POUR LA BELGIQUE »

Q8 lance un « foodmarket digital » dans 75 stations

En collaboration avec la start-up foodtech danoise Noahs, Q8 déploie ce qu’on pourrait appeler un « Spotify pour la nourriture » dans 75 de ses stations en Belgique et au Luxembourg.

Ce nouveau foodmarket digital, associé à une « smart kitchen » compacte, permet aux clients de commander différents plats prêts à consommer comme des tacos, pizzas et hamburgers, mais aussi leurs achats dans le shop. Le tout est accessible aussi bien via les bornes installées en station qu’en ligne. La première des cinq stations pilotes ouvrira ses portes cet automne à Liège. Chez Q8 au Danemark, ce concept rencontre déjà un franc succès : les stations qui l’ont adoptée ont vu leurs revenus retail presque quadrupler en à peine six mois, explique Sarah Pillen, Shop & Dealer Performance Manager de Q8.

Le rôle des stations-service et de recharge évolue à très grande vitesse. Cela s’explique notamment par les attentes changeantes des consommateurs en déplacement, mais aussi par la montée en puissance des voitures électriques, qui modifie complètement la manière dont on utilise son temps en station. Q8 est pleinement conscient que son offre doit devenir plus digitale, plus rapide et plus flexible. C’est dans cette optique qu’un partenariat a été établi avec la start-up foodtech danoise Noahs.

CUISINES CONNECTÉES À UNE PLATEFORME DIGITALE

Le concept innovant de foodmarket digital développé par Noahs fonctionne avec des cuisines compactes intelligentes, connectées à une plateforme digitale. Depuis un seul espace réduit – à partir de seulement 1 m2 – des plats populaires sont préparés : tacos, hamburgers, poke bowls, salades... L’offre peut être continuellement

adaptée. Une station peut tester cinq marques en cinq semaines, et ensuite créer une toute nouvelle offre, poursuit Sarah Pillen. Tous les ingrédients sont livrés frais chaque jour depuis un foodhub central et les plats sont préparés à la commande. De la sorte, nous pouvons offrir une gamme élargie de repas, pour le lunch comme pour le dîner, à nos clients – que ce soit en station ou en ligne. Car tous les plats, tout comme les produits Delhaize Shop & Go et sandwiches Panos, peuvent également être commandés en ligne via une seule plateforme, accessible depuis les bornes présentes dans les stations et les plateformes de commande existantes comme Deliveroo, JustEatTakeaway et UberEats. Tout peut donc être livré par coursier à vélo à domicile, au bureau ou en déplacement. Nous sommes convaincus qu’il s’agit là de l’avenir.

Q8 s’attend à ce que cette offre élargie attire aussi le consommateur à différents moments de la journée. À l’heure actuelle, la fréquentation est surtout concentrée le matin et à midi, mais nous voulons aussi attirer davantage de clients en soirée. Et avec cette sélection supplémentaire de repas frais et accessible via des plateformes

digitales, nous pensons que cela est tout à fait possible.

80% DE NOUVEAUX CLIENTS EN LIGNE

Le concept rencontre déjà un franc succès chez Q8 au Danemark. À ce jour, 88 stations sont équipées de la plateforme. Dans les stations équipées de la formule ‘smart kitchen’, nous avons observé un quadruplement des revenus issus de l’alimentation au cours des six premiers mois, explique Sarah Pillen. La taille moyenne des commandes a augmenté de 228%, et nous avons attiré 80% de nouveaux clients en ligne. Un succès impressionnant, au-delà de toutes les attentes. Nous sommes convaincus que ce sera également un véritable gamechanger pour la Belgique.

DÉPLOIEMENT RAPIDE DANS 75 STATIONS

Les ambitions pour l’avenir sont donc solides. Nous commençons avec cinq stations pilotes, dont une première à Liège. Mais nous avons l’intention d’étendre cela rapidement à un total de 75 stations. Notre concept peut en effet être déployé très rapidement sur plusieurs sites.

Le foodmarket digital permet de commander des plats variés ou les achats du shop aussi bien via des bornes installées en station qu’en ligne.

Le Groupe Bruno réoriente son réseau

Foodcorner…

Le groupe Bruno a annoncé la fermeture, à compter du 15 septembre, des Bruno Foodcorners situés dans les gares SNCB de Saint-Nicolas, Bruges, Roulers et Gand-Dampoort. Malgré les efforts de nos équipes, nous avons constaté que la dynamique et le public de ces gares correspondaient moins bien à notre concept Bruno, explique Angelo Bruno, du Groupe Bruno. Nous avons donc décidé de réorienter notre stratégie et de poursuivre notre croissance ailleurs.

… ET SE CONCENTRE SUR LA POURSUITE DE SA CROISSANCE DANS LE BRABANT FLAMAND ET À ANVERS Début 2025, le Groupe Bruno a racheté neuf stations-service André Célis dans le Brabant flamand et à Anvers. Cette expansion offre de nouvelles possibilités pour le déploiement des Bruno Foodcorners. Il s’agit d’une réorientation visant à renforcer notre croissance, poursuit Angelo Bruno. Depuis le Limbourg, nous nous étendons progressivement vers le Brabant flamand et Anvers. Ces régions s’intègrent mieux à notre réseau existant et nous permettent de renforcer encore la notoriété de notre marque.

LA DURABILITÉ AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS

Le Groupe Bruno ouvre une nouvelle station-service et un Foodcorner à Grote-Spouwen (Bilzen-Hoeselt). Un investissement de 2.500.000 € qui permettra la création de 25 nouveaux emplois. Il s’agit en fait de notre deuxième établissement à Bilzen-Hoeselt, précise Noë Bruno. Le site abrite une station-service Bruno et un Bruno Foodcorner d’une superficie de 374 m² avec 30 places assises. Sur le site, il est possible de faire le plein de Super+, Euro 95 et diesel. Le parking est également équipé de deux chargeurs rapides de 200 kW et de deux chargeurs lents avec deux points de recharge chacun pour les voitures électriques, ainsi que de bornes de recharge pour les vélos électriques.

Prolongation de l’agrément de BOFAS jusqu’au 31 décembre 2027

Créé en 2004, BOFAS, le Fonds d’assainissement des sols des stations-service, est le fruit d’un accord de coopération entre le Gouvernement fédéral, la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale afin de remédier à la pollution du sol causée par les stations-service en Belgique. Afin d’assurer cette mission, il apporte un soutien opérationnel et/ou financier à l’assainissement du sol de ces terrains.

L’agrément de BOFAS a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. Cela signifie que les travaux d’assainissement, en ce compris les monitorings à réaliser après travaux, doivent être achevés au plus tard le 31 décembre 2027.

Plus d’informations sur https://bofas.be/fr/remboursement ou en contactant BOFAS au 02/788.29.00.

Le Bruno Foodcorner de Saint-Nicolas a fermé ses portes le 15 septembre.
Depuis sa création, BOFAS a reçu plus de 5.500 demandes d’intervention pour l’assainissement des sols de stations-service.

LA PÉRIODE TRANSITOIRE SE TERMINE LE 31.10.2025

Exploitants de stations-service avec shop : demandez votre « Autorisation Commerçant Alcool et Tabac » à temps !

L’autorisation « Commerçant Alcool et Tabac » est effective depuis le 1er mai 2025.

Cette autorisation remplace :

• l’autorisation « Alcool éthylique et boissons alcoolisées – Commerçant » ;

• la déclaration de profession « 108 » –Commerçant de tabacs manufacturés déjà mis à la consommation en Belgique (et la « 109 » correspondante) ;

• la déclaration de profession « 108 » –Commerçant de tabacs bruts (et la « 109 » correspondante) ;

et est également mise en œuvre pour les commerçants de produits assimilés aux tabacs manufacturés déjà mis à la consommation en Belgique.

La nouvelle autorisation remplace les trois autorisations auparavant distinctes. Elle permet donc de simplifier l’enregistrement des commerçants concernés auprès de l’Administration générale des Douanes et Accises et, d’une manière générale, de clarifier la démarche pour ces commerçants.

ACTIVITÉS CONCERNÉES

Les personnes suivantes  doivent obligatoirement demander l’autorisation « Commerçant Alcool et Tabac », qu’elles soient ou non déjà titulaires d’une ou de plusieurs autorisations qu’elle remplace :

• les personnes qui font commerce d’alcool éthylique et/ou de boissons alcoolisées déjà mis à la consommation en Belgique ; Attention :

- les établissements tels que les hôtels, restaurants et cafés, où les boissons alcoolisées sont uniquement consommées sur place, ne doivent pas être enregistrés via cette autorisation ; - par contre, si ces établissements proposent un service de vente à emporter et/ou de livraison à domicile d’alcool

la

éthylique et/ou de boissons alcoolisées, ils doivent bien être enregistrés via cette autorisation ;

• les personnes qui font commerce de tabacs manufacturés (à savoir les cigarettes, cigares, tabac à fumer - tabac à rouler, blunts, tabac à pipe -, tabac pour pipe à eau et produits à base de cannabis) et/ou de produits assimilés aux tabacs manufacturés (à savoir les produits du tabac chauffés − pas encore autorisés − et les e-liquides) déjà mis à la consommation en Belgique ;

• les personnes qui font commerce de tabacs bruts (tabacs non manufacturés).

PROCÉDURE À SUIVRE

Ces personnes doivent utiliser  exclusivement  le portail MyMinfin « Gestion et demande de vos autorisations en Douanes et Accises (KIS-SIC) » pour obtenir et gérer cette nouvelle autorisation.

Il faut se référer au manuel «  Autorisation Commerçant Alcool et Tabac » : https://financien.belgium.be/sites/default/files/Customs/ Ondernemingen/AccijnzenAanvraagformulieren/20250617-talc-manuel-externe.pdf

autorisation

Dès que la demande est validée, la délivrance, la modification et le retrait de cette nouvelle autorisation sont intégralement automatisés et instantanés.

Le titulaire d’une autorisation « Commerçant Alcool et Tabac » peut directement la consulter dans MyMinfin et, si nécessaire, la compléter/ modifier, de manière autonome. Il peut également faire appel à un mandataire (comptable, secrétariat social, etc.) pour demander et gérer son autorisation.

PÉRIODE DE TRANSITION

Une période de transition est prévue du 01-052025 au 31-10-2025 inclus.

Pour le 01-11-2025 au plus tard, soit à l’issue de la période de transition, tous les commerçants concernés doivent être titulaires d’une autorisation « Commerçant Alcool et Tabac ».

Pour le cadre légal, voir FisconetPlus : https://www.minfin.fgov.be/myminfin-web/ pages/public/fisconet

Les commerçants en alcool ou tabac doivent demander
nouvelle
« Commerçant Alcool et Tabac » entre le 1er mai et le 31 octobre 2025

Du charbon d’après-guerre aux bornes électriques ultra-rapides

En investissant dans une station-service à la pointe, dotée de bornes de recharge ultra-rapide, Van Goethem prouve que l’avenir n’est pas figé. Malgré les défis financiers et réglementaires de ce projet, l’entreprise familiale de Lubbeek continue d’avancer, avec le même mélange de ténacité et de pragmatisme qui l’anime depuis 1945.

ÀLubbeek, le négoce Van Goethem incarne à la fois la mémoire d’un métier solidement implanté dans sa région et la projection vers l’avenir. Fondée dans l’immédiat après-guerre par les parents d’André Van Goethem, l’affaire familiale démarre avec la vente de charbon et de matériaux de construction. Dès 1963, le mazout vient compléter l’offre, rapidement devenu la pierre angulaire de l’activité. Aujourd’hui, la société compte 15 camions-citernes, bientôt 18, pour livrer particuliers, agriculteurs, petites et moyennes entreprises, bâtiments administratifs et écoles dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres.

André Van Goethem (70), gérant du négoce, est assisté de son neveu Martijn Van Goethem (34). L’entreprise possède une capacité de stockage de 600.000 litres et les livraisons sont assurées en grande majorité le jour même. 99% des commandes sont livrées dans les heures qui suivent, insiste André, fier de ce service réactif. L’entreprise emploie une dizaine de chauffeurs et fait appel à des indépendants formés à l’ADR pour absorber les pics

d’activité. Pour la clientèle, c’est avant tout la fiabilité qui prime. Pour moi, tous nos clients sont comme des membres de la famille, confie André. Le bouche-à-oreille reste notre meilleure publicité, ajoute Martijn. La plus grande satisfaction, c’est un client qui vous dit merci pour la rapidité du service. C’est ce qu’il y a de plus beau dans ce métier!

Tout le monde annonce la fin du mazout, mais nous prouvons chaque jour le contraire, sourit André Van Goethem qui, avec Martijn, perpétue une tradition de proximité où la relation client est centrale. Leurs chauffeurs connaissent l’emplacement des réservoirs, les habitudes et souvent la famille des clients. Les clients nous attendent, on discute dix minutes avec eux durant la livraison, c’est ce qui fait la beauté de ce métier, résume Martijn.

Si le négoce Van Goethem s’ancre dans une histoire solide et dans une position très bien établie entre Bruxelles et Saint-Trond, il refuse néanmoins de rester figé. En 2021, l’entreprise s’est lancée dans un projet

La nouvelle station-service conçue par Martijn et André Van Goethem offre de nombreuses possibilités d’extension.

Un regard lucide sur la transition énergétique

André et Martijn ne cachent pas leur scepticisme face à certaines orientations politiques en matière d’énergie et de mobilité. Ils dénoncent des coûts trop lourds pour les particuliers, un manque de réalisme dans le calendrier et des taxes excessives. La transition énergétique telle qu’elle est conçue aujourd’hui est inabordable. Il vaudrait mieux aider les gens à réduire leur consommation, améliorer l’isolation des maisons, plutôt que d’imposer des systèmes hors de prix, estime Martijn. Pour autant, Van Goethem refuse l’immobilisme. Panneaux solaires pour usage interne, réflexion sur l’hydrogène, anticipation du marché des poids lourds électriques : l’entreprise conjugue tradition et innovation.

ambitieux : construire sa propre station-service sur un terrain voisin, avec comme pivot un équipement d’avenir, à savoir des bornes de recharge électrique ultra-rapide.

SERVICE SUPPLÉMENTAIRE

Jusqu’ici, les clients pouvaient déjà venir chercher diesel et pétrole directement chez Van Goethem. Mais l’idée d’une station-service moderne s’est imposée comme une évidence. Nous avons voulu offrir un service supplémentaire à notre clientèle locale, et préparer l’avenir, explique André.

La démarche fut rapide. Dès la demande de permis déposée, l’autorisation est arrivée en trois semaines, un délai record pour un projet de cette ampleur. Les réponses à nos questions relatives aux subsides liés aux bornes électriques sont également arrivées très rapidement, se souvient Martijn.

Pour construire la nouvelle station-service, André et Martijn Van Goethem ont jeté leur dévolu sur un terrain de l’Ambachtenstraat à Lubbeek, dans une zone industrielle. Ceci permet à la station de s’intégrer directement dans un tissu économique, offrant des services adaptés aux besoins des professionnels et des particuliers circulant dans cette zone. Afin de concrétiser l’opération, Van Goethem a racheté une société déjà implantée sur le site. Grâce à cette reprise, aucun permis environnemental supplémentaire n’a été requis. L’aménagement du terrain, les terrassements et la mise en place des réservoirs ont été réalisés en interne, mobilisant même les chauffeurs lors des périodes plus calmes. C’était un projet de famille, au sens large, insiste André.

400 KW ET 600 KW

Le cœur de la nouvelle station, ce sont ses dix bornes de recharge ultra-rapide : huit de 400 kW et deux de 600 kW. Ces puissances permettent de recharger aussi bien des voitures que des poids lourds. Nous avons conçu l’installation pour demain, quand les camions rouleront eux aussi à l’électricité, souligne Martijn. Pour cela, Van Goethem a investi dans une cabine électrique de 7,5 mètres de long et des câbles refroidis à l’eau, capables de délivrer un maximum de puissance sans surchauffe. L’infrastructure a demandé un travail titanesque avec Fluvius, le gestionnaire de réseau, et des

Pour un projet de construction d’une telle ampleur, les différents permis ont été obtenus en un temps record.
Le hangar, existant sur le site au moment de l’achat, pourra être transformé en shop.

frais d’étude conséquents. Rien que pour savoir si l’électricité pouvait arriver ici, nous avons payé 16.000 €, note André. Le chantier total a coûté environ plus de trois millions d’euros. Un investissement lourd, que la société justifie par une vision de long terme : Notre station est actuellement un peu surdimensionnée, mais nous voulions être prêts. C’est un pari pour l’avenir, admet Martijn.

RENTABILITÉ À VENIR

À court terme, le projet reste coûteux. Les bornes entraînent une perte mensuelle d’environ 20.000 €. Les ventes ne sont pas celles que nous espérions. Le prix de l’électricité, les coûts de distribution et les taxes grèvent la rentabilité, constate André. Mais il ajoute aussitôt : Il fallait le faire. Nous montrons que nous sommes prêts pour la transition énergétique. Outre les subsides pour l’installation de bornes de recharge, le projet a aussi donné lieu à une déduction fiscale majorée pour l’installation de bornes de recharge intelligente et accessibles au public. Cette déduction des frais s’est élevée à 150% étant donné que l’installation a eu lieu entre le 1er avril 2023 et le 31 août 2024. Si nous avions démarré un an plus tôt, nous aurions bénéficié d’une déduction de 200%, précise Martijn. Nous avions hésité et tout a pris un peu plus de temps que prévu. Mais le principal est que nous soyons très satisfaits du résultat.

La station attire déjà une clientèle régulière. Grâce aux plateformes intégrées aux GPS, les conducteurs de véhicules électriques repèrent facilement les chargeurs rapides de Lubbeek. Les clients sont contents, les prix sont corrects, et le bouche-à-oreille fonctionne, se félicite Martijn.

D’AUTRES PROJETS DANS LES CARTONS

Outre les bornes électriques, la station propose diesel, essences, pétrole type C, gasoil diesel (extra) et AdBlue intégré directement dans un réservoir souterrain compartimenté. Nous avons prévu assez de compartiments pour accueillir d’autres produits à l’avenir, comme le HVO si la demande s’installe, explique André. La superficie de la station, d’une largeur de cent mètres et d’un hectare au total, permet aux camions de manœuvrer et de charger sans gêner les voitures. Nous avons voulu anticiper, ajoute Martijn. La station est actuellement sans personnel, mais pourrait accueillir un shop et un car-wash dans les prochaines années. L’hydrogène est aussi dans les cartons, en fonction des évolutions du marché. Même les modes de paiement ont été pensés pour la flexibilité : carte bancaire, QR code, cartes de recharge universelles ou encore la carte carburant Van Goethem, déjà prisée par les clients professionnels.

ont été

pour la

:

Les 8 bornes de recharge de 400 kW.
Deux bornes de 600 kW ont été prévues spécialement pour les camions.
Les modes de paiement
pensés
flexibilité
carte bancaire, QR code, cartes de recharge universelles ou encore la carte carburant Van Goethem.

Nouvelle affiche des prix des carburants

Le gouvernement veut faciliter la prise en compte par les consommateurs des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

Vous proposez trois ou plus des types de carburants suivants dans votre station-service : essence, diesel, GPL, électricité, hydrogène, CNG ? En vertu de l’arrêté royal du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté royal du 13 avril 2019 relatif à la dénomination et aux caractéristiques des carburants alternatifs, vous devez, depuis le 1er avril 2022, afficher dans votre station-service à un endroit bien visible, près des pompes et dans le shop, un document renseignant le prix moyen du carburant pour 100 km. L’objectif est de mieux informer les consommateurs sur le prix des différents types de carburants.

POURQUOI COMPARER LES PRIX DES CARBURANTS ?

L’Union européenne souhaite encourager les voitures qui utilisent des carburants alternatifs et aider les consommateurs à choisir leur voiture. Ce n’est pas seulement le prix d’achat qui est important à cet égard, mais aussi le prix que le consommateur paie pour le carburant. Par conséquent, depuis le 1er avril 2022, les stations-service qui proposent du CNG, du GPL, de l’hydrogène ou de l’électricité (via des bornes de recharge) en plus de l’essence et du diesel doivent obligatoirement afficher une comparaison des prix des carburants. Cet affichage indique les prix des 6 carburants suivants sur la base d’une consommation pour 100 km:

• essence 95 E10

• diesel B7

• GPL

• électricité

• hydrogène

• CNG

Ainsi, l’autorité publique souhaite faciliter la prise en considération des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

COMMENT LE PRIX EST-IL CALCULÉ ?

La méthode de calcul des prix a été définie au niveau européen, de sorte que les prix en Europe soient comparables. Le SPF Economie compare les prix du carburant sur une distance de 100 km pour les modèles de voiture les plus vendus à l’intérieur d’un segment. Les informations sur la consommation moyenne de ces véhicules (selon les procédures d’essai WLTP, Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures) permettent de calculer la consommation moyenne de carburant. Cette consommation moyenne (en unité de carburant par 100 km) est multipliée par les prix moyens du carburant enregistrés au cours du trimestre précédent (en euros par unité de carburant). Le résultat est le prix en euros pour 100 km.

Comparaison des prix des carburants

4e trimestre 2025

Type de carburant

Électricité 1

CNG

Hydrogène H2

LPG 2

Essence 95 E10 2

Diesel B7 2

Estimation du prix pour 100 km

€  5,5 €  5,3

€ 13,0 € 9,6

Plus d’infos : carburants.belgique.be

economie.fgov.be 0800 120 33 SUV

inexistant pour ce segment inexistant pour ce segment

Éditrice responsable Séverine Waterbley

L’affiche concernant la comparaison des prix des carburants doit être placée à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de la station. Outre les versions française et néerlandaise, une version bilingue est également disponible.

À QUI S’APPLIQUE LE NOUVEL AFFICHAGE DE COMPARAISON DES PRIX DES CARBURANTS ?

Si votre station-service propose au moins 3 des 6 carburants, vous devez placer l’affiche à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de votre station-service.

QUAND DEVEZ-VOUS METTRE À JOUR L’AFFICHAGE ?

L’affiche est mise à jour deux semaines avant le début de chaque trimestre avec les dernières informations relatives aux prix des combustibles. Vous devez afficher la nouvelle version dans votre station-service au plus tard le premier jour de chaque trimestre (1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre).

OÙ TROUVER L’AFFICHE DES PRIX DES CARBURANTS ?

Téléchargez la nouvelle affiche des prix des carburants sur le site du SPF Economie ou sur le site de Brafco (rubrique « Documents ») et imprimez-la au format minimum A3. Ou demandez à recevoir l’affiche en envoyant un e-mail à externcom@economie.fgov.be. Le SPF Economie vous l’enverra alors par courrier.

Pompiste, affiliez-vous à Brafco !

via tél : 02/502.42.00 ou par mail : info@brafco.be

En tant qu’exploitant de station(s)-service, vous avez droit à une défense optimale et énergique de vos intérêts ! Comme vous avez pu le lire dans ce dossier spécial, les problèmes auxquels sont confrontés les pompistes sont nombreux.

Brafco lutte déjà depuis de nombreuses années pour la défense des intérêts des

propriétaires et exploitants de stationsservice. Et son action ne demeure pas sans résultats ! Si vous n’êtes pas encore membre de Brafco, n’attendez plus un instant !

Affiliez-vous dès aujourd’hui et rejoignez vos collègues qui sont déjà membres.

Tous ensemble, nous serons encore plus forts !

www.brafco. be

Grâce au dealer locator, le consommateur qui cherche un négociant trouvera désormais le nom de votre entreprise dans toutes les communes où vous livrez.

COMMENT PROCÉDER ?

Dealer locator endesnégociants etcombustibles carburants : nouvelle fonctionnalité !

Allez sur « Espaces membres »  « Mon compte »  « Sièges d’exploitation »  « Modifier siège d’exploitation »  « Sélectionner » (pour ajouter un code postal).

Il est possible d’ajouter des codes postaux individuels et/ou de sélectionner des fourchettes de codes postaux en cliquant sur « intervalle ». A chaque fois, il faut cliquer sur « Ajouter un autre élément » et sur « enregistrer » tout à la fin.

Voir aussi la notice explicative « Modifier codes postaux Siège d’exploitation » qui se trouve sous la rubrique « Documents » du site.

Il vous suffit juste de compléter les informations de votre compte !

BRAFCO

Offrez un abonnement à vos collaborateurs !

Combustibles, une source d’information précieuse pour votre entreprise

En tant qu’affilié à Brafco, vous recevez le journal Combustibles.

Vous souhaitez désormais prendre un ou plusieurs abonnement(s) annuel(s) supplémentaire(s) pour vous ou vos collaborateurs ?

C’est possible, à un tarif très avantageux :

Tout abonnement supplémentaire : 45 EUR/abonnement (hors TVA) !

Rappel : le prix d’un abonnement pour les non-affiliés se monte à 95 euros (hors TVA).

Remplissez à cet effet le formulaire ci-dessous et renvoyez-le par courrier (Brafco, rue Léon Lepage 4, 1000 Bruxelles) ou communiquez-nous vos coordonnées par e-mail (info@brafco.be).

Il est également possible de se procurer d’anciens numéros de Combustibles pour la modique somme de 5 euros (frais de port non compris) et ce jusqu’à épuisement du stock.

Je souhaite prendre ……… abonnement(s) annuel(s) supplémentaire(s).

Le prix est de ……… EUR/abonnement.

Société :

Nom et prénom :

Code postal et commune :

Tél. : Fax : E-mail :

Numéro de TVA (si vous souhaitez une facture) :

Capacité professionnelle (code 95)

Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire

C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.

Pour ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.

Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes :

I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité. Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.

II. Application des réglementations. Il s’agit, par exemple, de cours ADR, de cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.

III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique. Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.

L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.

Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».

NOUVEAU : intervention dans le coût de la formation initiale ADR pour les nouveaux chauffeurs !

Sous certaines conditions, les employeurs ressortissant à la Commission paritaire 127 peuvent prétendre à une intervention forfaitaire de 500 euros du Fonds Social pour les coûts de la formation ADR initiale (et l’examen qui l’accompagne) des « nouveaux » travailleurs. (Voir www.brafco.be p Actualité p Affaires sociales).

CH E R C H E POU R L’E XPOR T :

Camions-citernes et semi-remorques citernes pour LPG, diesel, essence, pétrole, bitume, produits chimiques, produits alimentaires, ciment et semi-remorques pour vrac

Achat tracteurs et autre matériel roulant.

Matériel à vendre ou à reprendre?

TÉLÉPHONEZ dès aujourd’hui!!!

G SM +32 (0)475-60 12 43

E - mai l : detrucks@telenet.be

w w w t a n kwagens. c o m

Cours ADR

Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.

Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’. Vous pouvez vous inscrire vous-même ou un collaborateur à l’une de ces formations ADR via https://www.brafco.be/fr/formations

Les chauffeurs qui n’ont pas encore de certificat ADR ou dont le certificat a expiré peuvent s’inscrire au cours ‘produits pétroliers’ seulement s’ils doivent transporter des combustibles liquides (n° UN 1202, 1203, 1223 et fuel lourd des n°3082 ou 3256). Outre les deux jours de formation théorique, ils devront également suivre un demi-jour de formation pratique (exercices premiers soins + extinction incendie).

Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.

Cours ADR (catégories I + II)

Lieux

5000 NAMUR

Centre Lilon Rue des Tanneries 1

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop

Rue Terre à Brique 23

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop Rue Terre à Brique 23

6880 BERTRIX

Centre culturel Place des Trois Fers 9

Recyclage et initial Jour 1 Jour 2 Jour 3

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 24/01/2026 Samedi 31/01/2026 Samedi 07/02/2026

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 07/02/2026 Samedi 14/02/2026 Samedi 21/02/2026

Initial base Samedi 07/02/2026 Samedi 14/02/2026 Samedi 21/02/2026

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 14/02/2026 Samedi 21/02/2026 Samedi 28/02/2026

Cours ADR (catégorie IV)

Lieux Jour 1 Jour 2 Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/12/2025 Samedi 13/12/2025

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1

4500 TIHANGE CAF (Centre auto formation) La Neuville 1

Samedi 10/01/2026 Samedi 17/01/2026

Samedi 07/03/2026 Samedi 14/03/2026

Dimanche 14/12/2025

Dimanche 18/01/2026

Dimanche 15/03/2026

Brafco agréée dans le cadre

« Chèque-formation »

Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».

Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be

Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités ! i

La loi-programme prévoit une prolongation des heures de relance et des heures supplémentaires fiscalement avantageuses

L’accord de coalition fédérale atteint fin janvier 2025 prévoit une augmentation du nombre d’heures supplémentaires volontaires qu’un travailleur peut prester. L’introduction de cette mesure n’a pas encore été transposée dans la législation.

La loi-programme, publiée au Moniteur belge le 29 juillet 2025, prévoit une nouvelle prolongation temporaire de deux mesures existantes, à savoir :

• les heures de relance  : 120 heures supplémentaires nettes à prester volontairement, en plus des 100 heures supplémentaires volontaires légales, qui ont été initialement introduites comme mesure de soutien durant la crise du Covid19, puis réintroduites du 1er juillet 2023 au 30 juin 2025 ;

• la dispense partielle de précompte professionnel pour les heures supplémentaires avec supplément.

Ces prolongations temporaires dureront six mois : du 1er juillet 2025 au 31 décembre 2025.

HEURES DE RELANCE

Les heures de relance sont 120 heures supplémentaires volontaires par an pouvant être prestées en plus des heures supplémentaires volontaires ordinaires. Les heures de relance ont pour caractéristiques :

• l’absence de limite interne d’heures supplémentaires,

• l’absence de sursalaire obligatoire pour les heures supplémentaires, mais l’employeur peut décider d’en octroyer un.

• les heures de relance sont nettes et ne sont donc pas soumises à la cotisation ONSS ni au précompte professionnel.

Attention : un accord écrit entre l’employeur et le travailleur est toujours nécessaire. Cet accord est valable 6 mois au maximum et doit ensuite être renouvelé.

La limite de 120 heures de relance s’applique à l’année civile 2025. Un travailleur qui a déjà presté 120 heures de relance durant la période du 1er janvier 2025 au

30 juin 2025 a donc épuisé l’intégralité de son droit et ne peut pas prester à nouveau 120 heures de relance durant la période du 1er juillet 2025 au 31 décembre 2025.

Les heures de relance peuvent être prestées même si les heures supplémentaires ordinaires n’ont pas encore toutes été utilisées.

Enfin, une limite hebdomadaire et journalière maximale s’applique aux heures de relance, à savoir 11 heures par jour et 50 heures par semaine.

RÉGIME FISCAL AVANTAGEUX : DISPENSE PARTIELLE DE PRÉCOMPTE

PROFESSIONNEL POUR 180 HEURES

SUPPLÉMENTAIRES

Pour les heures supplémentaires qui ne relèvent pas du régime ci-dessus (par exemple, les heures supplémentaires volontaires ordinaires), un sursalaire est en principe obligatoire. Une dispense partielle du précompte professionnel est toutefois prévue pour 130 heures supplémentaires par année civile dans ce cas :

• pour l’employeur : dispense de versement du précompte professionnel de 41,25% du

salaire brut servant de base pour le calcul du sursalaire et sur lequel un supplément de 50 ou 100% est dû.

• pour le travailleur : exonération du précompte professionnel de 57,75% du salaire brut servant de base pour le calcul du sursalaire et sur lequel un supplément de 50 ou 100% est dû.

De 2021 à juin 2023 inclus, ce nombre d’heures supplémentaires a été temporairement porté à 180 par année civile. La dispense partielle a de nouveau été portée à 180 heures par année civile du 1er juillet 2023 au 30 juin 2025. Cette dernière date est à présent repoussée au 31 décembre 2025.

En outre, l’accord d’été stipule que le gouvernement a décidé de pérenniser le contingent de 180 heures supplémentaires. Reste à attendre l’ancrage de cet accord dans la loi.

Les heures de relance peuvent être prestées même si les heures supplémentaires ordinaires n’ont pas encore toutes été utilisées.

Consommation d’alcool et de drogues sur le lieu de travail

La consommation d’alcool et de drogues passe souvent inaperçue, mais elle peut avoir d’importantes répercussions sur le fonctionnement des collaborateurs, ainsi que sur la sécurité et l’ambiance au sein de l’entreprise. En reconnaître les signes à temps et y réagir de manière appropriée est essentiel.

En juin 2025, nous avons organisé un réseau d’apprentissage sur ce thème. La séance d’information, dirigée par Leen De Cuyper, du Centrum voor Geestelijke Gezondheidszorg, a présenté des repères et des données concrets afin de permettre aux employeurs de prendre en charge les problématiques liées à l’alcool et aux drogues au travail.

CCT 100, POLITIQUE ET TESTS

La CCT 100 est une convention collective de travail relative à la mise en œuvre d’une politique préventive en matière d’alcool et de drogues dans les entreprises. Elle met l’accent sur les aspects suivants :

• Réduction des problèmes de fonctionnement.

• Identification et prise en charge des risques en temps voulu.

• Encouragement du dialogue.

QUE DIT LA CCT 100 À PROPOS DES TESTS ?

• Les tests sont autorisés uniquement comme moyen de prévention. Pour qu’un travailleur soit sanctionné, des problèmes de fonctionnement doivent être constatés.

• Les tests effectués de manière aléatoire sont interdits. Si des tests sont prévus, les modalités doivent en être mentionnées clairement dans le règlement de travail (type de test, groupe cible, fréquence…). En outre, le consentement du travailleur est toujours requis.

• Les employeurs peuvent soumettre les travailleurs exclusivement à des tests d’haleine. Les tests médicaux, comme les analyses urinaires ou sanguines, ne peuvent être pratiqués que par un médecin tenu au secret professionnel.

Attention !

L’employeur peut être tenu responsable si les mesures de prévention prises sont insuffisantes, si les dispositions légales ne sont pas respectées ou si le deal est autorisé sur le lieu de travail.

COMMENT RECONNAÎTRE LA CONSOMMATION D’ALCOOL ET DE DROGUES ?

Les signes de la consommation d’alcool et de drogues sont divers :

• Modification du comportement.

• Les signes peuvent être positifs ou négatifs.

Il est important d’identifier rapidement les signes de consommation d’alcool ou de drogues sur le lieu de travail.

• Dans plusieurs domaines à la fois, un seul signe n’est généralement pas suffisant pour tirer des conclusions.

Ces signes constituent en première instance un point de départ pour un entretien. Réagir à temps peut contribuer à la détection précoce de problèmes éventuels.

EN TANT QUE DIRIGEANT, COMMENT ENTAMER LE DIALOGUE ?

Partez toujours de la politique de l’entreprise en matière d’alcool et de drogues et soyez attentif aux points suivants :

• Faites référence aux accords et aux conséquences possibles au sein de l’entreprise.

• Appuyez-vous sur des faits et sur des signes observables : nommez de manière concrète ce que vous avez observé.

• Abordez les problèmes de fonctionnement constatés en exprimant votre inquiétude : vous donnerez moins l’impression de contrôler et de sanctionner et vous augmenterez les chances que l’entretien soit constructif.

COORDONNÉES

Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement pour élaborer une politique de prévention ou obtenir un avis sur des actions de prévention ? Contactez alors le service de santé mentale ou une organisation spécialisée de votre région :

3 Bruxelles

• Le Pélican ASBL – Prévention & accompagnement (+32 2 502 08 61 | contact@lepelican-asbl.be )

• Infor Drogues – Service Prévention (sensibilisation, formations, soutien aux professionnels) (+32 2 227 52 61 | prevention@infordrogues.be)

3 Liège

• Centre ALFA – Service de Santé Mentale spécialisé en assuétudes (+32 4 223 09 03 | info@centrealfa.be)

• CLEAN (Centre Liégeois d’Évolution vers une Autonomie Nouvelle) (+32 4 224 64 90)

3 Hainaut

• Centre post-cure “Poliade” – Hôpital Psychiatrique Chêne aux Haies (Mons) (+32 65 41 80 00 | accueil_CHP@chpchene.be)

• CPAS de Charleroi – Prévention, Promotion Santé Assuétudes (PPSA) (+32 71 26 32 57 | ppsa@cpascharleroi.be)

3 Namur

• Direction de la Prévention – Fédération Wallonie-Bruxelles (Service général de la Prévention) (Rue de l’Armée Grouchy 20, 5000 Namur | prevention-namur@cfwb.be )

3 Brabant wallon

• Direction de la Prévention – Fédération Wallonie-Bruxelles (Service général de la Prévention) (Chaussée de Bruxelles 49, 1300 Wavre | prevention-bw@cfwb.be)

3 Luxembourg

• Direction de la Prévention – Fédération Wallonie-Bruxelles (Service général de la Prévention) (Rue de la Gare 30, 6800 Libramont | prevention-luxembourg@cfwb.be)

3 Pour les situations urgentes

• Infor Drogues (portée nationale – prévention, accompagnement, écoute) (+32 2 227 52 52 | info@infordrogues.be | www.infordrogues.be)

SESAM : une subvention pour les employeurs qui engagent

Depuis le 1er janvier 2017, la Région wallonne applique la mesure SESAM (Soutien à l’Emploi dans les Secteurs d’Activités Marchands). Ce dispositif est défini par l’Arrêté du Gouvernement wallon du 2 juin 2016 et s’adresse aux micro- et petites entreprises du secteur privé.

Il prévoit l’octroi d’une subvention forfaitaire et dégressive aux employeurs qui engagent, via le Forem, un demandeur d’emploi. La durée est de trois ans pour un temps plein, avec les montants suivants :

Subventions octroyées pour SESAM

Année Subvention octroyée

1re année 12.326 euros

2e année 9.243 euros

3e année 6.163 euros

Total 27.732 euros

Une majoration annuelle de 3.080 € peut être accordée si le travailleur engagé appartient à un groupe spécifique :

• jeunes de moins de 25 ans ;

• demandeurs d’emploi de plus de 55 ans ;

• ou personnes reconnues en situation de handicap.

L’objectif de la mesure SESAM est à la fois de soutenir les entreprises lors de nouveaux recrutements et de favoriser une insertion professionnelle plus inclusive.

Pour les questions relatives à l’engagement des travailleurs et au paiement de la subvention, contactez le Forem – Service SESAM

• Site Internet du Forememploi.wallonie.be – SESAM

• Téléphone : 0800/93 946

• Mail : sesam.declaration@forem.be

Les négociants en combustibles de Flandre-Occidentale bravent les vagues… pour pêcher des crevettes

Le dimanche 14 septembre, les membres de SKB, l’Union professionnelle de FlandreOccidentale, sous la direction du président, Koen Roose, s’étaient donné rendez-vous sur la plage de Coxyde, à hauteur du Ster-der-Zee, pour une activité unique et conviviale : la pêche à la crevette.

Pas moins de trente-cinq participants avaient répondu présent à l’invitation. Vingt-cinq d’entre eux, protégés par une tenue imperméable et munis d’un filet, se sont lancés dans la mer du Nord en compagnie d’un expert pour les encadrer. Les conditions étaient idéales : une brise douce comme il en souffle en septembre, une température agréable et, de temps en temps, un rayon de soleil qui jetait sur le littoral une lueur dorée.

Après une demi-heure à défier les vagues, les plus braves de ces pêcheurs ont vidé leurs filets pour la première fois. Les participants qui étaient restés sur la plage ont alors trié le butin. Chaque filet contenait des crevettes, mais aussi d’autres animaux vivant sur la côte : de nombreux crabes, quelques vives avec leur épine et de petites soles (qui ont été rejetées à la mer).

Après ce travail physique, un moment de détente était le bienvenu. Les pêcheurs et les trieurs ont ainsi dégusté un apéritif dans un établissement local, tandis que les crevettes fraîchement pêchées étaient mises à cuire sur la terrasse. Après l’apéritif, tous se sont assis autour de la table pour savourer un bon repas.

Et pour clôturer la journée, chaque couple est rentré chez lui avec quelque

400 grammes de crevettes fraîches, souvenir délicieux d’une journée réussie et chaleureuse à la mer, dans un esprit de collégialité.

Les porte-parole de Brafco répondent à la presse

Entre hausse de la TVA sur les chaudières à énergie fossile, prix à la pompe et recrudescence des arnaques au mazout en ligne, les porte-parole de la Fédération sont très sollicités par les médias.

RTBF – 19 JUILLET 2025

Depuis l’annonce d’une future hausse de la TVA de 6 à 21% pour les chaudières à gaz et au mazout, cet installateur a presque doublé les ventes de nouvelles chaudières au mazout. Selon lui, cette hausse de la TVA risque surtout d’inciter ses clients à garder le plus longtemps possible leur ancienne chaudière. On s’orientera plutôt sur de la réparation que du remplacement. Donc, on pourra peut-être remplacer le brûleur ou le corps de chauffe, mais pas remplacer l’ensemble. Et en faisant cela, on pourra garder la TVA à 6%. Pour le secteur pétrolier, des alternatives existent. Le mazout pourrait être remplacé par d’autres produits déjà en vente dans plusieurs pays européens. « Il existe le R33, qui est un mélange de 67% de mazout et de 33% de biocombustibles. Cela pourrait réduire les émissions de CO2 en Belgique de 2,4 millions de tonnes par an », explique Emmanuel Cécille

HET LAATSTE NIEUWS – 10 AOÛT 2025

Les prix à la pompe sont bas et quelques centimes en dessous de ceux pratiqués au Luxembourg. Que se passe-t-il ? « Récemment, le gouvernement luxembourgeois a imposé une taxe sur le CO2 aux stations-service – afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre – ce qui a considérablement réduit la différence de prix avec la Belgique », explique Johan Mattart. Il attribue la baisse des prix des carburants belges à leur plus bas niveau depuis des années à la combinaison des fluctuations du marché international et des développements géopolitiques. « Il en résulte actuellement une offre plus importante de pétrole sur la scène mondiale. Les États-Unis exportent désormais plus de pétrole brut qu’ils n’en importent. Et presque simultanément, l’OPEP+ a annoncé une augmentation de la production de 570.000 barils par jour. Alors que la demande n’augmente pas proportionnellement. »

RTL Z – 16 AOÛT 2025

L’essence est désormais moins chère en Belgique qu’au Luxembourg. Sur le chemin des vacances (ou au retour), de nombreux Néerlandais s’arrêtaient souvent au Luxembourg, car c’était vraiment moins cher là-bas. Mais ce n’est plus nécessaire désormais. En effet, au Luxembourg, le litre d’essence 95 coûte actuellement environ 1,46 euro, et en Belgique, il coûte encore moins cher. Aux Pays-Bas, il faut compter 1,80 euro pour un litre d’essence 95, voire souvent 10 centimes de plus. « Si le Luxembourg a été dépassé par la Belgique, c’est parce qu’il a introduit une taxe sur le CO2 à partir de 2021 », explique Johan Mattart. « Depuis son introduction, cette taxe a été augmentée chaque année et s’élève désormais à 40 euros par tonne de CO2. Cela fait grimper le prix d’un litre d’euro 95 d’environ 9,5 centimes d’euro et celui d’un litre de diesel d’environ 10,5 centimes d’euro. Comme la taxe luxembourgeoise sur le CO2 sera à nouveau légèrement augmentée au 1er janvier, la Belgique deviendra relativement moins chère ».

HET BELANG VAN LIMBURG –

10 SEPTEMBRE 2025

Marcel Palmaers, originaire de Houthalen-Helchteren, a utilisé Google pour trouver le fournisseur le moins cher. « C’est comme ça que je suis arrivé chez JW Oil. Pour une commande de mille litres, ils étaient 80 euros moins chers que la concurrence. J’ai donc passé commande. » À la surprise de Marcel, JW Oil a demandé le virement intégral immédiat. « Sur un numéro de compte allemand. Et le service client n’était joignable que via un numéro WhatsApp néerlandais ». Marcel n’a pas payé, mais quelques jours plus tard, il a reçu un mail menaçant l’obligeant à virer l’argent. « Nous avons reçu des signalements concernant un fournisseur de mazout en ligne qui perçoit l’intégralité de l’acompte et ne livre jamais », confirme Johan Mattart. Il appelle les consommateurs à la plus grande vigilance.

HET LAATSTE NIEUWS – 26 SEPTEMBRE 2025

Brafco met en garde contre les arnaques lors de l’achat de mazout sur Internet. Certains sites promettent des prix exceptionnellement bas, mais le mazout n’est jamais livré. Selon Brafco, www.euromazout.com est un site web frauduleux. Ce qui est très ennuyeux pour le fournisseur honnête www.euromazout.be, qui est quant à lui un site web fiable. La différence réside donc dans la dernière partie : « .com » et  « .be ». La Fédération a également cité www.intermazout.com et www.interoils.com comme exemples de sites web frauduleux. Les clients pouvaient y passer commande, après quoi on leur demandait d’effectuer le paiement. Cependant, les commandes n’étaient jamais livrées, comme l’a constaté Brafco. Au premier abord, ces sites semblaient légitimes, car ils mentionnaient le numéro de TVA et l’adresse d’un véritable négociant en combustibles. Mais le numéro de téléphone publié et le numéro de compte bancaire sur lequel le paiement devait être effectué appartenaient à des escrocs. Les sites ont depuis été mis hors ligne. Auparavant, le site www.gapoil.com avait également été mis hors ligne pour cause d’escroquerie.

Emmanuel Cécille explique les avantages du R33 à la RTBF.

Nom :

Adresse :

Téléphone: ...................................................................................

Numéro de TVA : .....................................................................

Veuillez contacter la Fédération pour un emplacement plus grand.

Ma petite annonce coûte €

Je suis affilié à Brafco:

Ma petite annonce doit paraître avec un encadrement, je paie un supplément de 7,44 € hors TVA.

Je ne suis pas affilié à Brafco, je paie un supplément de 50 % = x 1,50 = €

Oui

Ma petite annonce doit paraître ................... fois. Je paie donc x € = €

Supplément pour encadrement = 7,44 € = €

Veuillez envoyer votre petite annonce à la Fédération:

Rue Léon Lepage 4, 1000 Bruxelles, Tél. 02/502.42.00, mail info@brafco.be Attention: votre petite annonce ne paraîtra qu’après paiement du montant au compte BE08 3101 0305 5213 Une facture sera envoyée après parution de votre petite annonce.

=

A vendre :

réservoir AdBlue 3300 litres + pompe AdBlue Piusi – Pompe à essence Wayne 3 tuyaux, équipée de récup. vap. – Global Star VC 33S HHR –100 sacs charbon jute neufs 50 kg. Prix à convenir. Coopman-Pieters BV – 058/233546.

Degrés-jours

Nous aidons vos clients dans le paiement de leurs factures énergétiques

→ DÉCOUVREZ NOTRE SITE WEB avec le module de simulation, les prix des combustibles et les témoignages. Plus d’info sur: www.fondschau age.be

→ DÉPLIANTS : Demandez vos exemplaires via notre site web.

P.S. : N’oubliez pas non plus d’informer les syndics d’immeubles à appartements.

On a tous droit à un foyer chaleureux, non ?

Nous recherchons des camions-citernes

Appelez-nous au 011/29.95.89 ou par mail à info@tvw-fueltrucks.com www.tvw-fueltrucks.com

Comparaison des trois dernières années mobiles par rapport à la normale* (degrés-jours 15/15, station d’Uccle)

* L’année normale résulte de la moyenne des degrés-jours calculée à Uccle entre 1883 et 1979.

Mois

▶ Vente de camions-citernes neufs et d’occasion

▶ Achat, reprise de votre véhicule ADR pour la vente à l’exportation

▶ Plus de 25 ans d’expérience et de soutien technique

Contactez-nous pour plus d’info : Jean-François

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.