BRAFCO_0425_FR_book_ISSUU

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C mbustibles

MAGAZINE BIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION BELGE DES NÉGOCIANTS EN COMBUSTIBLES ET CARBURANTS

5 ÉDITO

Serait-ce enfin l’heure du R33 ?

6 PROMAZ

Quid après la période d’introduction des demandes ?

9 GESTION

Factures électroniques obligatoires en janvier 2026

24 - 27

EVENT BRAFCO

EV-BELGIUM

En route vers la mobilité du futur !

42 NOUVELLES SOCIALES

Formation chauffeur axée sur la pratique

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04 MARCHÉ DE L’ÉNERGIE

Gaz naturel 28,63% plus cher que le mazout en Région wallonne

05 ÉDITORIAL

Serait-ce enfin l’heure du R33 ?

06 ENVIRONNEMENT

Promaz : fin de la période d’introduction des dossiers d’intervention. Et après ?

09 GESTION

Factures électroniques structurées entre entreprises obligatoires à partir de 2026

12 IN4FUELS

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La rédaction n’est pas responsable des publireportages.

Neutralité technologique et combustibles renouvelables à l’agenda politique

16 MEMBRES

Brandstoffen Bart Van Hecke (Affligem) : maintenir un service de proximité

20 FONDS SOCIAL CHAUFFAGE

Une communication renforcée contre la précarité énergétique

40 SERVICES

Formation de capacité professionnelle, conseiller à la sécurité ADR…

45 PRESSE

Les porte-paroles de Brafco répondent à la presse

47 DEGRÉS-JOURS & PETITES ANNONCES

14 EUROPE

Rôle des fournisseurs et stockistes d’énergie liquide

21-39

SUPPLÉMENT SPÉCIAL CARBURANTS

24 - 27

EN ROUTE VERS LA MOBILITÉ DU FUTUR

Event Brafco - EV Belgium

42 NOUVELLES SOCIALES

• Une formation chauffeur axée sur la pratique

• Éco-chèques

PHOTOS
AdobeStock,

SIMULATIONS PRIX DE L’ÉNERGIE

Gaz naturel 28,63 % plus cher que le mazout en Région wallonne

Au 1er avril, le prix maximum pour 2.000 litres de mazout était de 1.624 €. Pour l’équivalent de 2.000 litres de mazout, l’utilisateur de gaz naturel (selon le fournisseur et la région) devait s’acquitter de 2.089 € en Région wallonne (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau

Ores Brabant wallon), 1.886 € en Région Bruxelloise (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Sibelga), et 1.828 € en Région flamande (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Fluvius Zenne-Dijle). Soit des surcoûts respectifs de 465 €, 262 € et 204 € ! Tous les prix sont TVA incluse.

PRIX DE L’ÉNERGIE EN RÉGION WALLONNE

Simulation sur base des prix au 01.04.2025

Pellets facture pour 4.256 kg de pellets (équivalent de 2.000 litres de mazout) pellets en sac (min. 1 palette) (source: www.ecopellets.be)

Mazout facture pour 2.000 litres de mazout prix officiel maximum gasoil chauffage 10S, livraison 2.000 litres (source: SPF Economie)

Gaz naturel facture pour 21.282 kWh de gaz naturel (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)

Propane facture pour 2.924 litres de propane (équivalent de 2.000 litres de mazout) prix maximum officiel propane, livraisons 2.000 litres (source: SPF Economie)

Electricité facture pour 17.440 kWh électricité heures creuses et pleines (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)

Mazout

Pellets

Gaz

1 litre de mazout (Hs) = 10,641 KWh de gaz naturel (Hs) = 8,72 kWh d’électricité = 1,46 litres de propane (Hs) = 2,12 kg de pellets (Hs)

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Le marché pétrolier est sans cesse en mouvement ! C’est pour cette raison que Brafco offre à ses membres la possibilité de recevoir quatre fois par jour ouvrable, par fax ou par mail, le point sur l’évolution des prix des produits pétroliers. Vous êtes également informé un jour à l’avance de toutes les modifications des prix maxima officiels.

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Prenez contact à cet effet avec Ann, par tél. 02/502.42.00 ou par mail ann.deknibber@brafco.be

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EDITO

LSerait-ce enfin l’heure du R33 ?

es élections fédérales et régionales, il y a près d’un an, avaient suscité chez nous une attente positive : celle de pouvoir engager un dialogue constructif avec des gouvernements ouverts aux réalités et besoins du monde de l’entreprise.

Des multiples contacts que nous avons entrepris à tous les niveaux de pouvoir avec les cabinets ministériels directement intéressés par les matières nous concernant – énergie, environnement, économie, transport, mobilité… – nous tirons le constat d’un dialogue ouvert et constructif. Nos interlocuteurs entendent enfin notre revendication d’inclure toutes les technologies permettant de réduire les émissions de CO2. Cette recommandation de notre mémorandum politique publié avant les élections se retrouve d’ailleurs, à quelques nuances près, dans le récent accord du Gouvernement fédéral.

Nous avons déjà salué ici le réalisme du nouveau Gouvernement de la Région wallonne qui a décidé de réviser le Plan Air Climat Energie 2030 et les dates que celui-ci préconisait pour l’interdiction de l’installation ou du remplacement d’appareils de chauffage au mazout (et au charbon) : à partir du 1er mars 2025 dans les nouveaux bâtiments et au plus tard au 1er janvier 2026 dans les bâtiments existants. Lors d’une concertation en novembre dernier, le cabinet de la Ministre wallonne de l’Energie et du Plan Air-Climat nous indiquait que toute nouvelle décision sur ce dossier serait prise de manière pragmatique, en concertation avec les parties prenantes et en tenant compte des réalités pratiques et de la faisabilité pour les citoyens. Parole tenue…

vue sur la faisabilité d’une filière locale en Wallonie, ses bénéfices potentiels (emplois, investissements) et les risques de concurrence avec d’autres usages agricoles. Enfin, nous avons listé les obstacles réglementaires éventuels, les dynamiques européennes en faveur de ces biocarburants, ainsi que les retours d’expérience d’autres pays ou acteurs de terrain.

Tous ces sujets ont été documentés avec l’appui d’in4fuels et des membres de la Commission Combustibles liquides de Brafco. De quoi nourrir une décision pleinement éclairée du Gouvernement wallon sur le potentiel des bioliquides dans le chauffage domestique, au-delà des seules questions d’interdiction d’installation ou de remplacement des chaudières à mazout.

Quand la volonté politique rejoint l’expertise du terrain, des alternatives concrètes peuvent voir le jour.

Dans la même perspective, nous avons adressé le 10 mars une lettre au Premier ministre et à quatre ministres fédéraux – chargés de l’Energie, de l’Economie, des Finances et de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale – leur demandant de veiller à ce que les volumes de HVO utilisés pour des applications autres que le transport routier, c’est-à-dire les volumes de HVO fournis pour des applications industrielles et commerciales et pour le chauffage, soient également considérés comme des unités d’énergie renouvelable susceptibles d’être valorisées par le biais du registre REDII. Cela permettrait de réduire le prix du HVO et d’encourager l’utilisation de combustibles liquides alternatifs pour le chauffage, entre autres.

… Dans le cadre d’une réflexion stratégique sur l’avenir du chauffage résidentiel en Région wallonne, nous avons partagé avec le cabinet notre expertise sur la faisabilité technique, économique et réglementaire de l’intégration progressive dans le chauffage domestique au mazout de bioliquides plus durables et moins émetteurs de CO2. Sur le plan technique, il s’agit notamment d’évaluer la compatibilité des chaudières actuelles avec des mélanges de biocombustibles. Les volets financiers concernent principalement le coût de production des biocomposants et l’effet du futur système ETS2 (marché européen du carbone pour le chauffage et le transport routier qui démarrera en 2027) sur les coûts pour les consommateurs. Nous avons aussi fait part de notre point de

La commercialisation du R33 donnerait au secteur et aux revendeurs la possibilité d’aider les clients à utiliser une énergie plus durable sans devoir investir dans de nouvelles installations de chauffage, ce qui est souvent techniquement impossible et généralement plus coûteux.

Si ce courrier a été adressé aux quatre ministres fédéraux compétents, nous en avons aussi informé les ministres régionaux en charge, car la mise en œuvre d’une telle solution suppose l’établissement de normes, de contrôles et d’un mécanisme de prix, et nécessite donc une concertation à la fois interministérielle et interrégionale. Mais ici aussi, l’optimisme est de mise étant donné qu’une récente réunion au cabinet du Ministre fédéral de l’Energie nous a appris que cette discussion à propos des biocombustibles avait débuté.

JOHAN MATTART DIRECTEUR GÉNÉRAL

PROMAZ, LA SOLUTION À LA POLLUTION DES SOLS DUE À UNE FUITE DU RÉSERVOIR

À

MAZOUT

Fin de la période d’introduction des dossiers d’intervention. Et après ?

La période d’introduction des demandes d’intervention auprès de Promaz s’est terminée le 28 février dernier. Le client du mazout chez qui on constaterait une pollution du sol suite à une fuite d’un réservoir à mazout n’en sera pas abandonné pour autant.

Al’échéance du 28 février 2025, Promaz avait reçu un total de 4.715 dossiers de demande dont 48% (2.266) sont arrivés au cours du dernier mois. En outre, 1.589 demandes ont également été enregistrées. Il s’agit de dossiers dont les annexes et les documents justificatifs doivent encore être ajoutés. Soit un total de 6.304 dossiers potentiels. 60% des demandes nous sont parvenues dans le courant des deux derniers mois, précise Willem Voets, administrateur délégué de Promaz. C’est dû à nos campagnes médiatiques très actives et à la possibilité que nous avions offerte de soumettre en ligne les demandes, mêmes incomplètes, par le biais d’un simple enregistrement. Ce simple enregistrement permettait aux personnes de se signaler, sans introduire de pièces annexes, afin d’être certains de rentrer dans les délais. Promaz prend ensuite contact avec elles pour compléter les dossiers. Nous avons également appris de la part des contrôleurs de réservoirs que tout le monde voulait faire contrôler sa citerne à mazout à l’approche de l’échéance du 28 février ce qui, en soi, est une très bonne chose !

2.382 demandes sont en cours de traitement. La grande majorité des demandes (81%) concerne des dossiers résidentiels (pollution provenant de citernes de gasoil utilisées pour chauffer des bâtiments à fonction résidentielle). En termes de répartition géographique, la Région flamande représente 67% des demandes, la Région wallonne 23% et la Région de Bruxelles-Capitale 10%. Sur l’ensemble des dossiers en cours, 212 sont actuellement considérés comme urgents car présentant un risque environnemental ou pour la santé des personnes. Les travaux d’assainissements relatifs à ces dossiers ont été intégrés immédiatement dans le planning de Promaz.

COÛT DES INTERVENTIONS

Fin 2024, 8,7 millions d’euros de frais d’assainissement avaient déjà été remboursés à des demandeurs ayant exécuté et préfinancé l’assainissement eux-mêmes. Le coût moyen de l’assainissement est de 67.420 euros. Sur les 110 millions d’euros provenant des réserves de Bofas (Fonds d’assainissement des sols des stations-services), il en restait 83 millions d’euros à la fin de 2024.

Le coût total (interventions curatives + mécanisme d’assurance pour les pollutions après le 25.02.2025) étant estimé à 481 millions d’euros, 371 millions d’euros devraient être financés par une contribution structurelle sur le produit. C’est à la Commission Interrégionale de l’Assainissement du Sol (CIAS) de se prononcer sur notre demande d’introduire le plus rapidement possible une contribution de 0,01 euro/l, à inclure dans le prix maximum du gasoil de chauffage et du gasoil diesel, explique Johan Mattart, président de Promaz.

LES CLIENTS DU MAZOUT NE SERONT PAS

ABANDONNÉS

Qu’en est-il des sinistres qui seront constatés après la date limite du 28 février 2025 ? Les clients vont-ils être abandonnés ? Non, que du contraire, une solution existe ! Le Comité aux Assurances luxembourgeois et la CIAS ont donné leur accord sur la création d’une société de réassurance par Promaz afin de soulager les utilisateurs de mazout confrontés à une pollution après le 28 février 2025. Grâce à ce système de réassurance, les fidèles utilisateurs de mazout confrontés à l’avenir à une fuite de leur citerne peuvent prétendre à une intervention dans les frais d’assainissement. Cette intervention s’élève à un maximum de 100.000 euros par dossier résidentiel et à un maximum de 50.000 euros par dossier non résidentiel. Les modalités des interventions et la communication à ce sujet doivent encore être élaborées. Cependant, il est évident qu’il s’agit d’un message positif – puisqu’il apporte une solution – que les négociants en mazout seront appelés à relayer auprès de leurs clients.

Promaz continuera à accompagner les utilisateurs du mazout confrontés à une fuite de leur réservoir.

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COMMENT PROCÉDER ?

Allez sur « Espaces membres »  « Mon compte »  « Sièges d’exploitation »  « Modifier siège d’exploitation »  « Sélectionner » (pour ajouter un code postal).

Il est possible d’ajouter des codes postaux individuels et/ou de sélectionner des fourchettes de codes postaux en cliquant sur « intervalle ». A chaque fois, il faut cliquer sur « Ajouter un autre élément » et sur « enregistrer » tout à la fin.

Voir aussi la notice explicative « Modifier codes postaux Siège d’exploitation » qui se trouve sous la rubrique « Documents » du site.

Il vous suffit juste de compléter les informations de votre compte !

BRAFCO

Factures électroniques structurées entre entreprises obligatoires à partir de 2026

A partir du 1er janvier 2026, les entreprises devront être en mesure aussi bien de recevoir que d’envoyer des factures électroniques.

L’envoi et la réception de factures par voie numérique ouvrent de nombreuses possibilités en termes de traitement automatique.

Toutes les entreprises belges assujetties à la TVA devront utiliser des factures électroniques structurées entre elles. Il s’agit de factures échangées directement entre les logiciels de deux entreprises.

Le Gouvernement estime que les avantages de la facturation électronique ne seront maximisés que lorsque l’établissement, l’envoi, la réception et le traitement d’une facture seront entièrement automatisés, c’est-à-dire lorsque l’on utilisera des factures électroniques structurées lisibles par une machine et permettant un traitement automatique et numérique par le destinataire.

L’introduction d’une obligation d’émettre des factures électroniques structurées est un premier pas vers la modernisation, à plus long terme, de certains flux de données TVA entre assujettis et des assujettis vers le SPF Finances, en utilisant au maximum les technologies modernes qui permettent de numériser, d’automatiser et d’accélérer ces flux de données.

QU’EST-CE QU’UNE FACTURE ÉLECTRONIQUE ?

Une facture électronique est une facture préparée, envoyée et reçue sous une forme électronique structurée qui permet son traitement automatique et électronique. Cela signifie que la facture parvient sous une forme

intelligente au client, qui peut à son tour facilement la payer. Une simple facture au format PDF, par exemple, ne répond donc pas à cette définition.

QUI SERA SOUMIS À CETTE OBLIGATION ?

Rappelons que depuis le 1er mai 2023, les entreprises sont déjà tenues de facturer électroniquement vers les pouvoirs publics les nouveaux contrats relatifs d’un montant supérieur à 30.000 € (hors TVA). Cette obligation s’applique également aux marchés publics depuis le 1er mars 2024 et dont la valeur est supérieure à 3.000 € (hors TVA).

A partir du 1er janvier 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les transactions entre entreprises assujetties. Concrètement, tous les contribuables établis en Belgique (sous réserve de certaines exclusions spécifiques) seront tenus d’émettre des factures électroniques pour les transactions locales B2B en Belgique.

Cette obligation ne s’applique pas aux factures envoyées à des particuliers. Mais attention : vous devez pouvoir recevoir des factures électroniques structurées de vos fournisseurs. Vous devez donc adapter vos systèmes à cet effet d’ici janvier 2026.

COMMENT FONCTIONNE LA FACTURATION

ÉLECTRONIQUE ?

Pour envoyer et recevoir vos factures, votre logiciel de facturation ou de comptabilité établira une connexion sécurisée avec le réseau Peppol auquel votre client ou fournisseur est également connecté. Acronyme de « PanEuropean Public Procurement OnLine », Peppol est un réseau standardisé et sécurisé pour l’échange électronique de documents commerciaux tels que les factures. Il fournit aux entreprises, aux organisations et aux organismes publics un langage commun, ce qu’on appelle Universal Business Language (UBL) pour communiquer plus facilement, de manière plus sécurisée et plus efficace.

AVANTAGES DE LA FACTURATION ÉLECTRONIQUE

La facturation électronique constitue un élément essentiel de la gestion de votre entreprise. L’envoi et la réception de factures par voie numérique ouvrent de nombreuses possibilités en termes de traitement automatique. Mais cette numérisation peut également vous être bénéfique dans de nombreux autres domaines.

Les avantages ne sont pas négligeables :

• Vos clients recevront leurs factures beaucoup plus vite.

• Vous serez payés plus rapidement.

• Vous économiserez les frais d’envoi.

• Vos factures seront automatiquement enregistrées dans votre comptabilité.

• Vos employés en comptabilité pourront se concentrer sur d’autres tâches.

• La facturation électronique est aussi simple que la banque en ligne.

• L’utilisation du réseau Peppol garantit la transmission sécurisée et la confidentialité des données.

• Sur le plan juridique, l’e-facturation est aussi sûre que la facturation manuelle.

DE QUEL LOGICIEL AVEZ-VOUS BESOIN ?

Vous avez besoin d’un logiciel conçu pour fonctionner via le réseau Peppol. Ces dernières années, de nombreuses solutions sont apparues sur le marché, qui s’adressent en particulier aux entreprises ayant un faible volume de factures. Que vous ayez beaucoup ou peu de factures sortantes, beaucoup ou peu de factures entrantes, un système ERP (progiciel de gestion intégré) ou pas : il existe une solution adaptée à chaque entreprise.

Une liste de solutions logicielles pour l’envoi, la réception et le traitement des factures électroniques peut être consultée sur le site officiel https://efacture.belgium.be/fr/article/solutions-logicielles-pour-lenvoi-lareception-et-le-traitement-des-factures-electroniques

Vous trouvez également dans cette liste des solutions pouvant être utilisées (partiellement) gratuitement ou à un coût limité. Votre logiciel actuel ne figure pas sur la liste ? Ne vous inquiétez pas car de nombreux fournisseurs travaillent encore sur de telles solutions. Cette liste s’étoffera certainement dans les mois à venir. Vous souhaitez en savoir plus ? Demandez à votre fournisseur de logiciels quelle est la meilleure solution pour vous.

COMMENT SE PRÉPARER ?

Contactez votre fournisseur IT dès aujourd’hui, si ce n’est déjà fait, et envisagez avec lui :

• la mise en œuvre des nouvelles exigences du système tels que la création d’une facture au format adéquat ;

• l’accès au réseau Peppol ;

• la mise en place d’un outil de traitement de documents pour importer et traiter les factures dans la comptabilité de l’entreprise.

Au niveau belge, des initiatives comme Mercurius ou Hermès permettent d’assurer la transition. De quoi ouvrir la voie à l’e-facturation pour les pouvoirs publics, les indépendants, les PME et même, à terme, le grand public.

• Mercurius (https://bosa.belgium.be/fr/services/mercurius) : service grâce auquel le SPF BOSA soutient et accompagne les adjudicateurs et leurs fournisseurs dans leur trajet d’adoption de l’e-facturation, étape par étape, et quelle que soit leur taille.

• Hermes (https://hermes-belgium.be) : outil permettant aux entreprises belges de passer plus facilement à la facturation électronique.

MESURES DE SOUTIEN

Pour compenser les coûts que vous pourriez avoir à supporter pour les adaptations techniques, deux mesures fiscales de soutien ont été prévues pour les PME et les indépendants :

• Depuis 1er janvier 2025, la « déduction pour investissement » pour des investissements numériques est passée à 20%.

• Pour les périodes imposables 2024 à 2027, les petites PME et les indépendants qui utilisent des formules d’abonnement peuvent appliquer une déduction de frais majorée de 120% pour les programmes de facturation. Le surcoût qui sera payé pour un abonnement logiciel existant en raison de la facturation électronique (préparation, envoi et réception de factures électroniques sous une forme structurée) est éligible à la déduction des frais majorée de 120%, à condition d’indiquer ce surcoût séparément sur la facture.

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Neutralité technologique et combustibles renouvelables à l’ordre du jour de divers agendas politiques

Tel un train à grande vitesse, la transition énergétique continue à cheminer. Les combustibles liquides bas carbone apparaissent de plus en plus clairement sur les agendas politiques, tant au niveau régional et fédéral, qu’européen. In4fuels suit de près ces dossiers et s’engage afin de soutenir les intérêts du secteur. Ci-dessous un aperçu des principaux signaux politiques positifs.

AU NIVEAU FÉDÉRAL : UN ACCORD DE GOUVERNEMENT PROMETTEUR

« Nous garantissons un cadre solide de certification et de vérification pour les biocarburants avancés et durables. »

Ce n’est qu’un des passages de l’accord gouvernemental du nouveau gouvernement fédéral. De plus, d’après l’accord, le gouvernement « facilitera l’émergence de toutes les solutions innovantes qui visent à la décarbonation des molécules (biogaz, e-fuels, etc.) ».

Ces passages reconnaissent formellement le rôle des combustibles pauvres en carbone dans une transition énergétique neutre sur le plan technologique. Un grand pas dans la bonne direction !

AU NIVEAU RÉGIONAL : LES COMBUSTIBLES RENOUVELABLES À L’ORDRE DU JOUR POLITIQUE EN WALLONIE

À son tour, le nouveau Gouvernement wallon a décidé de suspendre momentanément l’interdiction d’installer des chaudières au mazout dans les nouvelles constructions et lors de rénovations. Le gouvernement étudie actuellement la faisabilité technique et financière des combustibles renouvelables comme alternative au mazout dans les chaudières existantes.

Ce changement confirme une fois de plus l’attention croissante portée aux combustibles liquides bas carbone dans le cadre de la transition énergétique. Pour plus d’informations, consultez la page « Service » de notre portail membre ou contactez-nous via info@in4fuels.be

AU NIVEAU EUROPÉEN : INITIATIVES À IMPACT EN 2025

La Commission européenne établit chaque année les mesures pour l’année à venir. Dans son « Work Programme for 2025 » publié le 11 février dernier, la Commission annonce vouloir rendre cette année l’UE plus concurrentielle, plus sécurisée et plus forte économiquement en réduisant la charge administrative et en simplifiant les règles de l’UE. Ce document présente également plusieurs mesures pouvant avoir un impact sur le secteur :

• Clean Industrial Deal : soutient la décarbonation de l’industrie et pourrait offrir des opportunités pour les combustibles liquides bas carbone.

• Action Plan on Affordable Energy : pourrait influencer les prix de l’énergie et le soutien aux carburants alternatifs.

• Energy Integration Measures : vise la transition écologique et la numérisation du réseau énergétique, ainsi que la décarbonation des systèmes de chauffage.

• Ending Russian Energy Imports : pourrait stimuler la demande de combustibles liquides alternatifs.

• Sustainable Transport Investment Plan : destiné à améliorer la production et la distribution de carburants durables pour le transport.

• Bioeconomy Strategy : favorise une production énergétique durable et circulaire, y compris les biocarburants.

• New State Aid Framework : pourrait encourager les investissements dans les combustibles liquides renouvelables.

• Support for SMEs : l’accent mis sur la simplification et l’accompagnement des PME pourrait aider les petits producteurs de carburants et combustibles renouvelables à mieux s’adapter à la réglementation.

AUTRES POINTS D’ATTENTION ET ACTIONS D’IN4FUELS

Un chauffage accessible, abordable et respectueux du climat pour tous

Le rôle essentiel des combustibles liquides durables dans la transition énergétique belge pour le chauffage de nos bâtiments MÉMORANDUM 2024

Bien qu’in4fuels soit optimiste quant à l’attention croissante portée à la neutralité technologique et au rôle des biocombustibles dans les politiques, elle reste vigilante face aux autres mesures potentielles pouvant impacter les consommateurs. Pensez par exemple aux propositions de modifications fiscales et à la hausse de la TVA sur les chaudières. In4fuels a donc pris action à différents niveaux. C’est ainsi que, fin février, l’organisation a envoyé son mémorandum et son rapport d’étude détaillé sur les tests avec le R33 à tous les cabinets concernés.

IN4FUELS EST LÀ POUR VOUS

Téléchargez le mémorandum sur www.in4fuels.be/fr/memorandum-2024

Découvrez le rapport d’étude sur le portail membre du site d’in4fuels : www.in4fuels.be/fr/professionals/service

De plus, in4fuels continue à collaborer étroitement avec les fédérations sectorielles Energia et Brafco afin de créer un cadre législatif pour les combustibles liquides bas carbone. In4fuels s’engage aussi, avec son organisation faîtière Eurofuel, afin de positionner les combustibles liquides bas carbone comme une solution accessible et abordable dans la transition énergétique.

In4fuels vous tient informé des prochaines évolutions et continue à défendre une transition énergétique technologiquement neutre et réaliste. Ne manquez aucune décision politiques sur le marché de l’énergie et devenez membre dès aujourd’hui. N’hésitez pas à nous contacter via :

• www.in4fuels.be/fr/formulaire-affiliation

• info@in4fuels.be

• ou par téléphone au +32 2 558 52 20 pour plus d’informations.

CONSEIL :

Consultez le suivi politique belge hebdomadaire et le « issue tracker » européen dans le portail membre du site web d’in4fuels.

© Mitchell & Webber

SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE, TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET COMPÉTITIVITÉ

Rôle des fournisseurs et stockistes d’énergie liquide

L’UPEI, l’Association coupole européenne des fournisseurs indépendants en combustibles traditionnels et durables, dont Brafco est un membre actif, et la FETSA, la Fédération des associations européennes des stockistes, se félicitent du « Clean Industrial Deal » et invitent la Commission européenne à en profiter pour répondre aux principales préoccupations du secteur de l’énergie afin de créer une économie européenne véritablement propre, résiliente, compétitive et sûre.

Les deux organisations européennes ont débattu de leur position conjointe à l’occasion d’une conférence organisée le 18 février dernier au Parlement européen sous l’égide de Michalis Hadjipantela, député du Parti populaire européen (PPE) et membre des commissions de l’Environnement, de l’Energie et des Affaires économiques. Le panel était en outre composé de Monika Zsigri, chef d’unité au département Sureté énergétique et sécurité de la Direction générale de l’Energie de la Commission européenne, de Johan Deleu, président de l’UPEI, et de Bruno Hayem, président de la FETSA.

QU’EST-CE QUE LE « CLEAN INDUSTRIAL DEAL » ?

Le « Clean Industrial Deal » (ou « Pacte pour une industrie propre ») est un plan d’action présenté par la Commission européenne le 26 février dernier destiné à soutenir la compétitivité et la résilience des entreprises. Ce pacte vise à accélérer la décarbonation tout en sécurisant l’avenir de l’industrie de la transformation en Europe. L’Europe doit être à la fois plus propre, plus compétitive et plus autosuffisante, a souligné Wopke Hoekstra, le Commissaire européen au climat, à la neutralité carbone et à la croissance propre. Le pacte pour une industrie propre est notre plan d’action: une stratégie de la

Johan Deleu, président de l’UPEI, expose les défis et les opportunités qui se présentent aux 2.000 importateurs et grossistes européens de produits pétroliers. Il est entouré de (de g. à d.) Luis Cervilla (Weber Shandwick), Bruno Hayem (FETSA), Monika Zsigri (DG Energie Commission européenne) et Michalis Hadjipantela (PPE).

décarbonation qui réindustrialise l’Europe et stimule la compétitivité et notre indépendance stratégique. Nous avons un plan, et nous le mettons en œuvre, dès maintenant, pour garantir à l’Europe un avenir prospère.

POSITION CONJOINTE UPEI-FETSA

L’UPEI et la FETSA recommandent à la Commission de ne pas perdre l’élan créé par le Green Deal européen et le Fit for 55, mais de le compléter avec le Clean Industrial Deal afin de créer un plan commun pour la décarbonation et la compétitivité. Les deux organisations soulignent que le Clean Industrial Deal est l’occasion d’intégrer véritablement le principe de neutralité technologique dans la politique climatique de l’UE, afin de garantir l’efficacité du paquet « Fit for 55 ».

Selon l’UPEI et la FETSA, le Clean Industrial Deal est un moment opportun pour commencer à créer les conditions réglementaires adéquates pour les secteurs porteurs de la décarbonation de l’UE. Elles saluent l’intention de la Commission de créer un environnement réglementaire prévisible et simplifié en tant que pilier du Clean Industrial Deal. La rationalisation des obligations d’information apporterait la clarté législative nécessaire, réduirait les coûts, renforcerait la compétitivité et permettrait aux fournisseurs européens de stockage et d’approvisionnement en énergie de concentrer leurs efforts sur la poursuite de leurs ambitions en matière de développement durable.

Considérant qu’une industrie énergétique compétitive est impérative pour atteindre l’objectif d’une économie européenne autonome, forte et compétitive, l’UPEI et la FETSA invitent la Commission à saisir l’occasion du Clean Industrial Deal pour encourager davantage les investissements en faveur des fournisseurs de combustibles indépendants et des opérateurs de stockage local, y compris le stockage chimique, afin de créer un marché de l’énergie compétitif et qui fonctionne bien. Le nouveau Clean Industrial Deal devrait se concentrer sur la réduction du déficit d’investissement auquel l’industrie européenne est actuellement confrontée.

DÉFIS ET OPPORTUNITÉS DU SECTEUR DE L’APPROVISIONNEMENT PÉTROLIER

Le secteur de l’approvisionnement pétrolier fait face à plusieurs défis majeurs, a expliqué Johan Deleu, président de l’UPEI, lors de la conférence au Parlement européen. D’une part, il doit garantir la résilience en période de crises géopolitiques, économiques et sanitaires, comme lors de la pandémie de COVID-19 et la crise énergétique de 2021-2023. Les fournisseurs indépendants jouent un rôle crucial dans la sécurité énergétique de l’Europe en assurant la continuité des approvisionnements. D’autre part, la transition énergétique impose au secteur de s’adapter aux exigences de durabilité et de réduction des émissions de carbone. Le secteur a pris des mesures pour répondre à la transition énergétique, en augmentant l’offre de carburants alternatifs à faible teneur en carbone, comme les biocarburants avancés et les e-fuels. Cependant, les conditions économiques restent difficiles, marquées par une volatilité accrue des prix de l’énergie, une forte inflation et la nécessité d’investir dans de nouvelles technologies. Dans ce contexte, les fournisseurs doivent naviguer dans un environnement complexe tout en continuant à assurer la sécurité énergétique et à maintenir l’emploi.

Quant aux opportunités pour le secteur, elles résident, selon le président de l’UPEI, dans la mise en place d’une transition énergétique dynamique et juste. L’Union Européenne devrait favoriser un cadre d’investissement solide, soutenir les technologies à faible émission de carbone, et garantir une concurrence équitable pour les biocarburants et les e-fuels, poursuit

Johan Deleu. La diversification des sources d’énergie, y compris l’hydrogène, les biocarburants avancés et les e-fuels, est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques. Le Clean Industrial Deal et les programmes de simplification de l’UE peuvent offrir un soutien pour une transition juste et équitable, notamment en ajustant la législation pour garantir la neutralité technologique, sans exclure aucune solution énergétique.

La Fédération des associations européennes des stockistes (FETSA) souhaite entre autres que la Directive européenne sur les stocks pétroliers soit adaptée en tenant compte de la réforme de l’architecture de la sécurité énergétique de l’UE.

SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE ET MILITAIRE DE L’EUROPE

La FETSA représente 141 entreprises exploitant 743 terminaux à travers l’Europe. Bruno Hayem, président de la FETSA, rappelle que ces infrastructures jouent un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement énergétique et chimique, et sont cruciales pour la sécurité énergétique et militaire de l’Europe, notamment en détenant des réserves stratégiques de pétrole et de gaz. Il met en lumière les défis de la transition énergétique, en soulignant la nécessité d’adapter les infrastructures de stockage pour les futurs vecteurs énergétiques (hydrogène, biocarburants, etc.), tout en maintenant les investissements dans les énergies existantes. Selon lui, une approche neutre sur le plan technologique est essentielle pour que les industries choisissent les carburants les plus adaptés à leurs besoins.

Le président de la FETSA insiste également sur la flexibilité du secteur face aux crises géopolitiques et à la volatilité des marchés. Il souligne l’importance de maintenir les infrastructures de stockage ouvertes à long terme, même en période de baisse de la demande, pour garantir la sécurité de l’approvisionnement et les plans de défense. Il appelle l’Union Européenne à moderniser la Directive européenne sur les stocks pétroliers : L’UE devrait s’engager à moderniser la directive sur les stocks pétroliers, dans le contexte de la réforme de l’architecture de sécurité énergétique de l’UE, en veillant à ce qu’il n’y ait pas de réduction des volumes de stockage compte tenu des risques géopolitiques accrus et des risques liés à la chaîne d’approvisionnement auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Enfin, il plaide pour un soutien politique et juridique à l’industrie, afin de stimuler les investissements dans les infrastructures de stockage, essentielles à la transition verte et à la mobilité militaire.

Que ce soit ici à l’Abbaye d’Affligem ou ailleurs, les camions-citernes sont l’image de marque de l’entreprise.

BRANDSTOFFEN BART VAN HECKE, AFFLIGEM

« Les gens nous connaissent, et ça fait la différence »

Depuis plus de cinq décennies, le négoce Brandstoffen Bart Van Hecke établi à Affligem s’est imposé comme une référence dans la région, offrant à la fois des produits de qualité et un service personnalisé à ses clients. Derrière ce succès se trouve une histoire de famille, marquée par la passion, les défis et la volonté de maintenir un service de proximité.

Dans les années 1970, Marcel Bruyninckx, l’oncle de Bart Van Hecke, était actif dans le négoce de charbon et de mazout tout en poursuivant une autre activité héritée de son père : celle de la collecte du lait dans les fermes afin de le transporter vers les laiteries pour transformation. Le père de mon oncle pratiquait cette activité à l’époque avec un cheval et une charrette, ensuite avec un tracteur et une charrette, et enfin avec un camion Bedford, se souvient Bart. Ce rituel matinal symbolisait déjà la volonté de travailler dur et de s’adapter aux besoins des clients, une valeur qui perdure aujourd’hui.

Bart Van Hecke a débuté au sein du négoce lorsque l’épouse de son oncle est tombée malade. Il a créé une SPRL en 1992 et a commencé à travailler pour son oncle en tant qu’indépendant. Ce fut le début de son implication directe dans le négoce. Il n’avait alors que 20 ans, et l’obtention de son permis de conduire camion à 21 ans, en juin 1993, a marqué un tournant dans la gestion de l’entreprise familiale. Il fallait avoir 21 ans pour obtenir son permis camion, rappelle notre confrère. J’ai fêté mon anniversaire le 16 juin, obtenu mon permis le 1er juillet et fait mon premier client mazout le même jour ! Depuis lors, Bart (53) n’eut de cesse de développer le négoce avec Elke, son épouse et, plus récemment, avec leur fils Robbe (22), apportant ainsi une dynamique familiale forte à l’entreprise. Robbe effectue des livraisons principalement durant les heures de pointe. A côté de cela, il a récemment créé sa propre

activité dans le secteur du transport mais l’idée de reprendre l’entreprise familiale dans les années à venir n’est pas exclue.

PROXIMITÉ ET FLEXIBILITÉ

Aujourd’hui, le négoce se distingue par sa relation de proximité avec ses clients, une caractéristique qui fait sa réputation. Les gens nous connaissent, et ça fait la différence, souligne Elke. La disponibilité de l’entreprise, même en dehors des horaires habituels, en est un exemple. Bart et Elke prennent le téléphone même après 17h00 ou pendant le week-end, offrant un service personnalisé qui repose sur la confiance. Le bouche-à-oreille est essentiel, confie Elke.

Pour Brandstoffen Bart Van Hecke, chaque client est important, et les relations de longue durée sont privilégiées. Je travaille avec ma propre marque, sous mon propre nom. Je n’ai jamais voulu être lié à personne, explique Bart, conscient que les couleurs de ses camions – toujours propres – participent également à sa visibilité et à sa réputation auprès de la clientèle. Notre confrère souligne également que l’absence de relations exclusives avec des fournisseurs lui permet de préserver son indépendance et de maintenir une grande flexibilité dans ses activités.

Employée à mi-temps au service financier de la commune d’Affligem, Elke preste aussi un temps-plein au sein du négoce, comme le fait remarquer Bart

non sans humour. Elle gère l’administration et le magasin du négoce qui est ouvert trois matins par semaine. Le magasin est une sorte de drive-in où les clients peuvent se procurer des combustibles solides tels que charbons, pellets ou briquettes, ainsi que du gasoil diesel et du pétrole lampant à la pompe. Bart, en plus de gérer les plannings, les achats et les livraisons auprès des clients, prend également en charge l’accueil des clients dans le magasin lorsque cela est nécessaire. C’est toujours sympa d’y rencontrer les clients. On y discute et on rit, dit-il, soulignant que ces échanges renforcent les liens avec la clientèle.

VOLUMES STABLES

L’entreprise dispose de deux camions-citernes de 19.000 l. Aller charger à Bruxelles leur prend 27 minutes avant d’opérer efficacement sur un large rayon d’action de 15-20 km autour d’Affligem. Bart Van Hecke constate que ses volumes restent stables, voire progressent légèrement, en raison de plusieurs confrères qui ont arrêté leurs activités dans la région. 90% des clients sont des habitués, composés pour la plupart de particuliers mais également d’agriculteurs et de petites entreprises. Certains entrepreneurs ont l’habitude de passer commande par SMS ou WhatsApp pour des livraisons rapides. Bart a toujours mis un point d’honneur à répondre très rapidement à ses clients fidèles. Il est donc

courant qu’il effectue des livraisons le samedi, parfois même le dimanche, et qu’il ne rentre chez lui qu’après 21h00. Des clients réguliers depuis plus de 25 ans est sans conteste le fruit de cette grande disponibilité.

Le négoce fournit exclusivement du gasoil diesel (anciennement gasoil extra) ainsi que du diesel (blanc) pour le secteur du transport. Pour ce secteur, je m’en tiens à une clientèle de petites et moyennes entreprises car rien ne sert de rivaliser avec de plus gros opérateurs qui arrivent avec des camions de 40.000 l. et une autre politique de prix.

Comme plusieurs de ses confrères, Bart jette un regard positif sur la saison hivernale qui vient de se terminer. Des températures stables, conformes aux normales saisonnières et sans vagues de froid, ont permis d’étaler les livraisons de manière régulière. Il regrette toutefois la multiplication des restrictions d’accès pour ses camions. De plus en plus de rues sont interdites aux véhicules de plus de 7,5 tonnes. Lors d’une livraison, il m’est arrivé de bloquer une rue pendant 10 minutes. Il n’a pas fallu plus de temps pour que la Police arrive. J’aimerais emmener les autorités dans mes tournées afin qu’elles se rendent compte de la situation. Je dois demander des autorisations et des dérogations partout où je vais !

77 Outre les pellets, le négoce commercialise 170 tonnes de charbon par an.

7 Robbe, le fils de Bart et Elke, est déjà largement impliqué dans l’entreprise.

Elke veille à l’administration, à l’accueil téléphonique et à la réception des clients dans le magasin.

OFFRE DIVERSIFIÉE

Le charbon reste une part importante de l’activité, avec une offre d’anthracite dans des calibres 12/22 et 20/30, en sacs et en vrac. Notre grossiste reste discret sur la provenance de ce produit, mais il s’agit d’une alternative très valable à l’anthracite Ibbenbüren malgré qu’il contienne davantage de matières volatiles, se félicite notre confrère qui livre 70 tonnes de charbon chez les particuliers tandis que 100 tonnes sont retirées directement en magasin par la clientèle. Les livraisons à domicile ont lieu deux matins par semaine, en fonction de la demande. La clientèle est beaucoup plus variée que celle des seules personnes âgées, comme on le suppose trop souvent. Bart Van Hecke constate

en effet que beaucoup de jeunes utilisent le charbon en guise de chauffage d’appoint lorsque les prix du gaz naturel et de l’électricité sont trop élevés.

Bien que l’engouement pour les pellets ait diminué par rapport à auparavant, le négoce propose un produit de la marque néerlandaise Plospan dans des sacs de 14 kg disponibles dans son magasin tout comme des briquettes et des cokes de pétrole. Me limiter à une seule variété de pellets me permet de ne gérer qu’un seul stock, précise Bart. Et de toute façon pourquoi multiplier les provenances si les clients sont satisfaits du produit proposé ? Notre confrère commercialise également de l’AdBlue et des huiles et lubrifiants à destination

A propos des grands enjeux du secteur

Bart et Elke Van Hecke détaillent les défis actuels du métier, entre préoccupations environnementales, transition énergétique et incertitudes réglementaires. Ils abordent aussi les attentes des clients face à l’évolution du marché et le rôle de Brafco dans la défense des intérêts professionnels.

Combustibles : Les clients confrontés à une pollution du sol suite à une fuite de mazout pouvaient introduire une demande d’intervention à Promaz jusqu’au 28 février dernier. Avez-vous été interrogés par vos clients à ce sujet ? Bart Van Hecke : Rarement. Tous n’ont pas compris la démarche. Certains ont cru qu’il s’agissait de financer le contrôle d’étanchéité et la conformité de leur réservoir.

Vos clients abordent-ils avec vous la question de la transition énergétique ?

B.V.H. : Nous recevons beaucoup de questions sur le HVO, tant de la part des secteurs du transport et de l’agriculture que de particuliers déterminés à continuer à se chauffer au mazout et qui se demandent ce qu’ils devront faire lorsque leurs brûleurs âgés de 30 ou 40 ans tomberont en panne. Il existe déjà des subventions pour l’utilisation du HVO aux Pays-Bas. Pourquoi n’est-ce pas possible en Belgique ?

Quelle est la principale difficulté du métier ?

B.V.H. : L’incertitude. Nous sommes fiers de ce que nous avons construit mais le manque de visibilité quant à l’évolution du marché et des réglementations n’incite pas notre fils – déjà en partie actif dans le négoce – à s’engager pleinement dans le projet familial sans avoir une vision plus claire des défis à venir.

Ce qui vous apporte le plus de satisfaction ?

B.V.H. : Les contacts sociaux ! Discuter avec la clientèle est toujours très enrichissant.

Elke Van Hecke : Peu importe s’il livre 10 ou 20 clients, cela lui prend le même temps. Car lorsqu’il y a moins de

Grâce à un service de proximité sans faille, Elke et Bart Van Hecke ont réussi à fidéliser 90% de leurs clients.

clients, Bart discute beaucoup plus. Il n’est pas seulement fournisseur de combustibles, il est aussi un assistant social (rires).

B.V.H. : C’est un secteur passionnant. Il s’y passe toujours quelque chose. Prenez la période du Covid-19 et l’explosion des prix de l’énergie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Notre bureau était alors envahi par les clients. Ils passaient des commandes avant de les annuler lorsque les prix baissaient. C’était de la folie ! C’est à partir de ce moment-là que nous avons commencé à afficher les prix sur notre site web et à appliquer le prix au jour de la commande.

Vos principales attentes à l’égard de Brafco ?

B.V.H. : J’ai toujours été membre de Brafco et précédemment de Bekov, l’Union professionnelle de Flandre Orientale. Je visite régulièrement le site de la Fédération pour consulter la rubrique « Actualités » ou télécharger des documents. Brafco doit continuer à défendre nos intérêts professionnels. Par exemple, continuer à travailler sur l’introduction des flexi-jobs, les temps de conduite et de repos et les zones LEZ afin que nous puissions continuer à charger au Marly, à Bruxelles. La Fédération doit rappeler aux autorités et à la presse qu’un brûleur mazout ou un moteur diesel ne sont pas aussi néfastes qu’on le prétend.

des secteurs du transport et de l’agriculture. Etant donné qu’il ne dispose pas de stock d’AdBlue, c’est une société externe qui assure les livraisons.

10% DE COMMANDES EN LIGNE

Bien mis en évidence sur le site web de l’entreprise, un onglet indique la possibilité de passer des commandes de gasoil diesel en ligne pour des quantités de 500, 1.000, 1.500 et 2.000 l. L’avantage de cette fonction est que les clients peuvent voir les prix en ligne, ajoute Elke. Nous recevons donc beaucoup moins d’appels téléphoniques à ce sujet. Mais actuellement seuls 10% des clients commandent en ligne. Quant au prix, nous les adaptons quotidiennement sur base des cotations communiquées par Brafco.

disponibilité et je ne pense pas que nous vendrions plus grâce à cela, argumente Bart. Et puis comment gérer d’éventuels commentaires négatifs ? Pour nous, les bons contacts directs avec la clientèle, le bouche-à-oreille et la visibilité de nos camions sur la route apportent davantage que les outils numériques. Alors que certains acteurs du marché misent sur les réseaux sociaux et les publicités en ligne, nous restons fidèles à notre philosophie du service de proximité et de la satisfaction client.

Si le négoce ne propose pas les paiements échelonnées – à cause de la surcharge administrative que cela engendrerait – il n’hésite pourtant pas à répondre favorablement à des clients en difficultés qui demandent de payer en

SGS est un organisme de vérification reconnu et actif en Belgique, aux Pays-Bas et en Irlande dans le cadre de l'EU ETS 1&2.

Nos services sont accrédités par BELAC conformément à la norme EN ISO/IEC 14065 et au règlement AVR UE/2018/2067.

Contactez-nous via be.envi.services@sgs.com

Chaque camion parcourt environ 50.000 km par an dans un rayon d’action de 15-20 km autour d’Affligem.

70.112 MÉNAGES ONT BÉNÉFICIÉ D’UNE ALLOCATION EN 2024

Une communication renforcée contre la précarité énergétique

Le nombre de ménages ayant reçu une allocation pour l’achat de mazout, de propane en vrac ou de pétrole lampant de type C est resté pratiquement le même entre 2023 et 2024, mais ces ménages ont en moyenne acheté moins de combustible pour chauffer leur logement.

Outre le nombre inférieur de degrés-jours, cette situation s’explique par les prix élevés de l’énergie par rapport à une allocation chauffage de moins en moins intéressante en raison de son mode de calcul. La part du prix de l’énergie que les ayants droit ont dû payer de leurs propres deniers a donc considérablement augmenté. Entre janvier 2021 et janvier 2025, le coût qu’ils devaient supporter après allocation a doublé. Pour les ménages disposant de moyens limités, c’est évidemment un gros problème.

En 2024, 70.112 ménages ont bénéficié d’une allocation du Fonds Social Chauffage, soit une légère diminution par rapport à 2023 (71.225 ménages) (-1,5 %). Le nombre de ménages ayant reçu une allocation en fonction du volume de mazout ou de gaz propane en vrac acheté est resté plutôt stable, à savoir 61.318 ménages en 2024 contre 61.558 en 2023 (-0,38 %). Cette diminution s’observe surtout au niveau des allocations forfaitaires, dont le nombre de bénéficiaires est tombé de 9.667 en 2023 à 8.794 en 2024 (-9 %). Cette baisse s’explique probablement par le fait que durant le premier trimestre de 2023, l’allocation forfaitaire était encore de 456 € par ménage, en raison des mesures temporaires prises dans le cadre de la crise énergétique, mais est tombée à 210 €/ménage à partir du 1er avril 2023. Par ailleurs, le nombre de ménages demandant une allocation forfaitaire est structurellement plus élevé que les années précédentes.

L’augmentation des prix de nos produits de chauffage n’y est pas étrangère, explique Walter Walgraeve, directeur général du Fonds Social Chauffage. Si le prix du mazout de chauffage a plutôt légèrement baissé entre 2023 et 2024, celui-ci reste largement supérieur au prix en vigueur avant la crise énergétique. Début 2021, un litre de gasoil de chauffage (pour une livraison > 2.000 litres) coûtait moins de 0,50 €/litre.

AUGMENTATION DES CONTACTS

Le Fonds a poursuivi ses efforts en matière de communication, principalement dans le domaine de la communication digitale. En parallèle, il continue à mener chaque année une campagne sur support imprimé (affiche + dépliants) à l’intention de toutes les communes et des CPAS. Les résultats du site fondschauffage.be montrent que le nombre total d’utilisateurs actifs a augmenté de 41.117 en 2023 à 51.232, soit une hausse de 24,6 %, ce qui témoigne d’une amélioration spectaculaire de la joignabilité du Fonds. Quant aux réseaux sociaux du Fonds, Facebook et Instagram, ils ont généré 1,1 million de vues par les groupes-cibles. Concernant les prises de contact, l’ajout en 2024 du formulaire électronique à la ligne téléphonique 0800 a fait fortement augmenter la communauté d’utilisateurs.

Par ces efforts de communication, nous voulons obtenir que les personnes les plus vulnérables fassent usage de leurs droits sociaux, un objectif inscrit dans l’accord de coalition gouvernemental, conclut Walter Walgraeve.

Le rapport annuel 2024 du Fonds Social Chauffage est disponible sur le site fonds.chauffage

RÉPARTITION DES MÉNAGES PAR TYPE DE COMBUSTIBLE

■ gasoil de chauffage - allocation forfaitaire

■ pétrole lampant - allocation forfaitaire

■ gasoil de chauffage - allocation de volume

■ gaz propane - allocation de volume 4,0 % 2,8 % 9,5 %

%

86,5 % des allocations du Fonds Social Chauffage sont octroyées à des ménages qui se chauffent au gasoil de chauffage. 12,3 % des ménages ont reçu une allocation forfaitaire pour le chauffage au pétrole lampant ou au gasoil de chauffage acheté en petites quantités. Le gaz propane (volume des achats) représentait 4% des ménages.

SUPPLÉMENT SPÉCIAL

Adaptabilité et innovation, les clés de notre transformation

Chers Confrères,

Trois dispositions de l’accord de coalition ont retenu notre attention. Tout d’abord, nous saluons le fait que le principe de neutralité technologique sera utilisé pour définir un « mix énergétique sain », basé sur les piliers de la sécurité d’approvisionnement, de l’accessibilité financière et de la durabilité. Cela implique que toutes les sources d’énergie soient évaluées selon les mêmes critères afin de parvenir à la composition la plus rentable du bouquet énergétique. Nous osons espérer que les carburants liquides à faible teneur en carbone et neutres en carbone, tels que le HVO, se verront accorder la place qu’ils méritent dans le bouquet énergétique. Deuxièmement, la Direction générale Energie du SPF Économie devrait mener une étude sur le Contrat programme d’ici la fin de 2025 afin d’évaluer son efficacité dans un paysage énergétique en évolution rapide. Nous avons immédiatement informé le cabinet du Ministre de l’Energie Mathieu Bihet que nous espérions que cela conduirait à l’abolition du système de prix maximum et à l’introduction de prix indicatifs pour les produits pétroliers. Tant que le Contrat programme reste en place, nous, en tant qu’organisation la plus représentative du négoce et de la distribution de combustibles et carburants, continuerons également à revendiquer notre place à la table des négociations sur les adaptations de l’Annexe technique du Contrat programme. Enfin, l’extension des flexi-jobs à tous les secteurs et une plus grande flexibilité du travail donneront plus de souplesse et de liberté, tant pour les employés que pour les employeurs, dans le contexte dynamique des stations-service.

informations sur les frais facturés et prendrons ensuite contact avec Mastercard et, le cas échéant, avec les autorités concernées.

Plusieurs exploitants de stations-service de la Région flamande ont reçu des amendes pour la collecte non séparée des déchets laissés par les automobilistes. Pourquoi les pompistes sont-ils sanctionnés pour cela alors que les communes ne le sont pas ? Si les pompistes devaient supporter ces frais, cela risquerait de conduire à la suppression des poubelles sur les stations, augmentant ainsi le risque de déchets sauvages. Des démarches sont en cours afin d’amener les autorités compétentes à prendre en compte cette situation et à clarifier les obligations légales à ce sujet.

Brafco et EV Belgium ont exploré ensemble les synergies entre mobilité et énergie.

Vous trouverez dans ce Supplément Spécial Carburants un article sur les derniers résultats des contrôles du Fapetro (Fonds d’Analyse de la qualité des produits pétroliers). Si nous ne pouvons que nous féliciter de la bonne qualité des carburants proposés en Belgique, nous attirons toutefois l’attention des pompistes sur le fait que la tension vapeur de l’essence « qualité été » ne peut dépasser 60 kPa à partir du 1er mai. Nous leur conseillons donc d’épuiser au plus vite leurs stocks d’hiver d’essence 95 RON et 98 RON, afin que les réservoirs puissent être remplis à temps avec de l’essence de qualité été.

Au début du mois de février, les opérateurs concernés ont reçu les invitations à payer les accises dues suite aux cliquets sur l’essence (2022) et le diesel (2023). Bien que le délai de prescription pour l’enregistrement des droits d’accises soit normalement de trois ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit le fait générateur de l’impôt, nous avons signalé au SPF Finances que le laps de temps entre l’établissement des déclarations de stock via MyMinfin et la réception des invitations à payer était ici déraisonnablement long.

Vous vous rappellerez qu’en octobre de l’année passée, de nombreux automobilistes, après avoir fait le plein, ont eu la très mauvaise surprise de constater que, dans certains cas, le solde de la réservation n’avait pas été libéré. Worldline avait alors expliqué que les perturbations étaient liées à un déblocage qui avait eu lieu dans son réseau d’acceptation. Pour l’instant, ces problèmes ont disparu mais il semble que, depuis le 1er juillet 2024, Mastercard prélève une commission de 0,015 % sur le montant de la réservation, et non sur le montant (inférieur) pour lequel le plein a effectivement eu lieu. Étant donné qu’un montant pouvant aller jusqu’à 375 euros peut être réservé par plein, cela pourrait entraîner un coût supplémentaire important pour les pompistes. Nous sommes en train de rassembler des

Par ailleurs, à la suite de la découverte de fraudes où du gasoil décoloré a été vendu comme diesel dans certaines stations-service, nous plaidons pour que le Fapetro vérifie également la présence de l’Euromarqueur Accutrace Plus lors du prélèvement d’échantillons de diesel. Nous estimons que la perte pour le Trésor public en raison des accises éludées et de la concurrence déloyale justifie amplement une collaboration de l’Administration des Douanes et Accises (SPF Finances) et du Fapetro (SPF Economie) pour étendre les contrôles à l’Accutrace Plus.

Face à la croissance du nombre de bornes de recharge, notre Commission Carburants se penchera dorénavant aussi sur les réglementations et les questions relatives à la mobilité électrique. Je me félicite d’ailleurs du succès rencontré par le séminaire organisé conjointement par Brafco et EV Belgium le 3 avril dernier et qui a exploré les synergies entre mobilité et énergie dans le contexte des évolutions des réglementations européennes. Vous en trouverez également un aperçu dans ce Supplément Carburants. C’est par le bais de ce type de plate-forme que nous façonnerons ensemble l’avenir de la mobilité et de la distribution d’énergies, en offrant des perspectives aux exploitants de stations-service.

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En route vers la Mobilité du Futur

Un an d’AFIR et de registre REDII

Organisée le 3 avril dernier en partenariat entre Brafco et EV Belgium, la fédération pour la mobilité zéro émission en Belgique, la plateforme « En route vers la Mobilité du Futur » a exploré les synergies entre mobilité et énergie dans le contexte des évolutions des réglementations européennes. L’événement était spécialement destiné à ceux qui exploitent ou envisagent d’exploiter des bornes de recharge ainsi qu’à ceux que le marché des certificats verts intéresse. De l’avis des participants, les absents sont passés à côté d’une opportunité de s’informer.

Dans son allocution d’introduction, Etienne Rigo, Président de Brafco, a salué la qualité des participants et des orateurs, issus des secteurs public et privé. Il a mis en avant la collaboration entre EV Belgium et Brafco. Acteur de la transition énergétique, Brafco promeut la neutralité technologique et la diversité énergétique, comme le préconise l’accord du gouvernement fédéral. Le Président de la Fédération a insisté sur les synergies nécessaires entre e-mobilité et acteurs traditionnels de l’énergie. Il a aussi souligné l’investissement croissant des membres de Brafco dans les énergies alternatives (LNG, HVO, électricité…).

Bart Massin, Président de EV Belgium, a insisté sur le rôle central de la recharge dans la transition vers l’électrification totale des transports d’ici 2035. Il a esquissé les défis liés à l’infrastructure, la législation, la transparence des prix et la confiance des consommateurs. Il a souligné l’importance d’un modèle économique durable et flexible, adapté à un marché jeune, avec des opportunités à saisir, notamment via le développement de la recharge rapide et la valorisation des e-credits.

Philippe Vangeel, Director EV Belgium, a présenté le règlement européen AFIR (Alternative Fuels Infrastructure Regulation), entré en vigueur en 2023, ainsi que les solutions pour réduire les émissions de carbone, parmi lesquelles un plan structuré visant à renforcer l’accessibilité, la fiabilité et la facilité d’utilisation des infrastructures de recharge pour les VE dans les États membres. Il a détaillé les normes communes à tous les États membres pour les bornes publiques et semi-publiques, la transparence tarifaire, l’accès simplifié (via carte bancaire) et l’obligation de couverture minimale sur les grands axes (tous les 60 km). Il a aussi souligné le rôle stratégique de la Belgique comme pays de transit, et la nécessité d’un reporting rigoureux.

Eric Sonnet, Inspecteur-Directeur auprès du SPF Economie, a présenté l’approche de l’Inspection économique concernant le contrôle du respect de l’AFIR et de l’AR du 13 avril 2019 relatif à la dénomination et aux caractéristiques des carburants alternatifs. Il a détaillé trois axes : ce qui n’est pas contrôlé, ce qui l’est, et ce qui pourrait l’être. L’identification de l’opérateur sur les bornes est obligatoire, un QR code est accepté. Les types de connecteurs doivent être affichés. Le prix doit être clair, visible avant la recharge, et lisible sans devoir chercher. Les écarts ou infractions sont fréquents, surtout sur les bornes lentes. La transparence tarifaire et la compatibilité avec les cartes bancaires deviendront obligatoires d’ici 2027. La métrologie des bornes est à l’étude. Le contrôle reste crucial : sans contrôle, les règles perdent leur sens.

Steven Clauwaert, Head of Fast Charging

Benelux Q8, a partagé son expérience de la transition vers l’électromobilité. Il a abordé l’importance des investissements à long terme (10 à 20 ans) pour assurer la rentabilité des infrastructures de recharge. Il a souligné la croissance du marché B2B, avec une électrification prévue de 25 à 30 % du parc automobile d’ici 2030, suivie par le B2C. Il a évoqué la nécessité d’une recharge plus rapide, avec des bornes capables de recharger en 5 à 10 minutes. Enfin, il a insisté sur l’importance de choisir les bons emplacements et d’offrir des services complémentaires pour réussir la transition énergétique.

Dalila Louhibi, Directrice générale du Service

Pétrole du SPF Économie, a présenté le bilan d’un an du registre REDII. Créé à partir d’une page blanche, ce registre permet aux opérateurs (fournisseurs de carburants, exploitants de bornes de recharge…) de déclarer leurs volumes d’énergies renouvelables consommées dans le transport routier. Malgré des défis techniques, les résultats sont globalement positifs, avec des objectifs provisoires atteints. Dalila Louhibi a remercié les entreprises qui ont partagé leurs expériences et contribué à améliorer le système. Le registre continue d’évoluer avec des améliorations fonctionnelles et l’intégration prochaine de nouveaux modules, en préparation à la directive RED III qui élargira le scope au transport maritime et aérien.

Manager chez Gabriëls & Co, Ignace

Gabriëls a expliqué comment les opérateurs de bornes de recharge peuvent valoriser l’électricité injectée dans les véhicules via le registre RED II, en enregistrant et en revendant les unités d’énergies renouvelables à des entreprises soumises à des obligations

de durabilité. Il a décrit les contraintes : seules les bornes publiques ou semi-publiques sont éligibles, les déclarations doivent être hebdomadaires, et la charge administrative n’est pas à sous-estimer. Il propose plusieurs pistes d’amélioration dont la possibilité de déclaration mensuelle, la prise en compte des bornes domestiques et l’alignement du taux de TVA public/privé.

Brandon Palmers, Business Developer - Lead Netherlands & Belgium chez STX Group, a abordé les défis et l’avenir du registre RED II. Il s’est penché sur la volatilité des prix, l’impact des appels d’offre et la lourdeur administrative pour les opérateurs de points de charge (CPO). Il a souligné les barrières à l’entrée (coût, complexité) et proposé la création d’un rôle de prestataire de services pour alléger les démarches, favoriser l’accès des PME et améliorer la transparence et l’efficacité du système.

Johan Mattart, Directeur général Brafco, a conclu la plateforme en synthétisant les dernières questions provenant de l’assemblée : les e-crédits expirent le 30 avril suivant leur année de création et doivent être convertis en temps utile. Quant à l’objectif d’augmenter à au moins 29% d’ici à 2030 la part des énergies renouvelables consommée dans le secteur des transports, il reste ambitieux mais atteignable avec le développement des véhicules électriques et des infrastructures. Johan Mattart a ensuite remercié les intervenants, souligné l’engagement de Brafco dans la transition énergétique, et invité les participants à réseauter autour d’un walking dinner.

En route vers la Mobilité du Futur

Synergies

À la suite des présentations, un walking dinner a offert un cadre détendu favorisant les échanges entre acteurs clés du secteur – exploitants de stations-service, entrepositaires agréés, opérateurs de points de charge (CPO), fournisseurs de service de mobilité (MSP) et entreprises d’installations de chargement, entre autres – pour tisser de nouveaux liens professionnels. En alignant leur expertise en e-mobilité et en distribution de carburants traditionnels, Brafco et EV Belgium créent des synergies bénéfiques pour les entreprises, les décideurs politiques et les utilisateurs finaux.

Bonne qualité des carburants dans les stations publiques

Malgré une petite augmentation des infractions concernant le point d’éclair du diesel proposé en station-service, le Fapetro (Fonds d’analyse des produits pétroliers)

constate que l’essence et le diesel mis à disposition dans les stations-service belges en 2024 étaient généralement conformes aux normes de qualité européennes et belges.

Entre juillet 2023 et décembre 2024, le nombre de prélèvements a augmenté de +/- 1.000 échantillons, principalement auprès des stations-publiques et des entreprises.

Plus de 90% des prélèvements du Fapetro sur les stations publiques portent sur les deux types d’essence et le diesel. En ce qui concerne la qualité du gasoil diesel pour applications routières, le pourcentage de cas de non-conformité reste assez élevé : 8,83% en 2024 contre 6,74% en 2023. La principale infraction concernant les échantillons de diesel a trait au point d’éclair. Ce résultat confirme l’hypothèse selon laquelle la probabilité de non-conformité augmente lorsque l’essence « qualité hiver » est commercialisée.

Pour résoudre cette non-conformité, Brafco, Energia, les fédérations du transport Febetra et UPTR et le SPF Economie ont convenu d’élaborer des instructions spécifiques pour le déchargement des produits pétroliers dans les stations-service à l’attention des transporteurs et des chauffeurs transportant du diesel et de l’essence. Lorsque l’essence et le diesel sont déchargés ensemble, les vapeurs d’essence sont renvoyées dans la conduite de retour des vapeurs du camion-citerne et pénètrent indistinctement dans tous les compartiments. Ces vapeurs d’essence peuvent donc atteindre les réservoirs de diesel de la station via le camion-citerne lorsque les compartiments de diesel sont vides. Ceci peut conduire à une baisse significative du point d’éclair du diesel dans la station, qui peut être inférieur à celui requis par la norme (EN590).

Pour réduire ce phénomène lors du déchargement simultané de l’essence et du diesel, il est recommandé de fermer complètement les compartiments diesel dès que possible après leur déchargement. Le débriefing des tests de terrain réalisés en décembre 2024 et février 2025 aura lieu dans le courant de ce mois.

En ce qui concerne les pompes privées, les dépôts secondaires et primaires, la majorité des échantillons répondait aux normes applicables en 2024, avec un pourcentage de non-conformité similaire à celui de 2023.

Conseiller Energie & Environnement

Nombre d’échantillons prélevés par type de carburant en 2024 dans les stations publiques

● Diesel application routière 38%

● Diesel application routière additivée 3% ● Diesel application non routière 3%

● Pétrole lampant C 2%

● Eurosuper 95 E10 27%

(0%)

30 Pétrole lampant B 18 Diesel B10

Super+98 27%

33 Diesel XTL (HVO)

15 Gasoil de chauffage

Top des paramètres en infraction en 2024 dans les stations publiques (entre trimestre 3 2023 et trimestre 4 2024)

Stabilité à l’oxydation

Source : Fapetro

Plusieurs remplissages d’essence de qualité été sont nécessaires pour réduire la tension vapeur à 60 kPa maximum.

Tension vapeur à respecter !

Pour rappel, la tension vapeur – qualité « été » – de l’essence ne peut dépasser 60 kPa tandis que la qualité « hiver » est de 95 kPa. La qualité « été » doit impérativement être respectée à partir du 1er mai.

Comme le révèlent chaque année les contrôles du FAPETRO (Fonds d’Analyse de la qualité des produits pétroliers), un volume trop important d’essences vendues en Belgique entre mai et octobre ne répond pas à la norme NBN EN 228 en ce qui concerne la tension vapeur maximum autorisée pour cette période de l’année. Cela s’explique par le très court laps de temps entre le passage de la qualité hiver à la qualité été.

L’OBLIGATION DE NE PROPOSER QUE DE L’ESSENCE DE « QUALITÉ ÉTÉ » EST FIXÉE AU 1er MAI.

Nous vous conseillons de gérer au mieux vos stocks d’essences 95 RON et 98 RON afin que le niveau de vos cuves contenant du produit de qualité hiver soit au plus bas au moment de les remplir avec la qualité été. Cette opéra-

tion doit être renouvelée à deux ou trois reprises avant d’obtenir un produit satisfaisant à nouveau à la norme.

En plus du contrôle des stocks, il est conseillé de demander à votre fournisseur quand la qualité d’été sera disponible. La législation lui permet de rendre la qualité été disponible dès le début du mois d’avril. Essayez de passer à la qualité été dès que possible car plusieurs remplissages de qualité été sont nécessaires pour réduire la tension vapeur à 60 kPa maximum. Si nécessaire, demandez une preuve que le produit commandé répond aux spécifications de la qualité été. Vous éviterez ainsi de vendre dans votre station-service de l’essence dont la tension vapeur est supérieure à 60 kPa après le 1er mai, ce qui pourrait entraîner une lourde amende en cas de contrôle après cette date.

Production de réservoirs jusqu ’à 100.000 l

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Bien plus que faire le plein…

Aujourd’hui, une station-service ne se limite plus à vendre du carburant, elle devient un lieu multi-services où les gens peuvent se détendre, boire un café ou se rafraîchir lors de longs trajets. Les Canadiens appellent d’ailleurs les stations-service des « dépanneurs ». Ce concept de « dépannage » et de proximité avec les clients est au centre de cette transformation… et de l’association de TotalEnergies et de Couche-Tard sous l’enseigne Circle K.

Le 16 mars 2023, le leader canadien des magasins de proximité Alimentation Couche-Tard (« Couche-Tard ») a acheté les réseaux de stations-service de TotalEnergies dans quatre pays européens. En Belgique et au Luxembourg, TotalEnergies et Couche-Tard se sont associés au sein d’une co-entreprise (joint-venture) qui exploite en Belgique environ 570 stations-service. En Allemagne et aux Pays-Bas, TotalEnergies a cédé à Couche-Tard l’intégralité de ses réseaux de stations-service, soit 1.198 stations en Allemagne et 392 aux Pays-Bas.

L’accord prévoit que l’auvent et la piste de ces quatre réseaux restent à la marque TotalEnergies aussi longtemps qu’ils continuent d’être approvisionnés en carburants par la Compagnie et ce durant au moins cinq ans, notamment grâce à ses raffineries d’Anvers et de Leuna (Allemagne). La transaction porte sur les réseaux de stations-service (bornes de recharge inclues) et les activités de cartes carburant pour clients professionnels. TotalEnergies conserve les activités de recharge électrique hors stations (hub de recharges), la distribution d’hydrogène, les activités de vente en gros

de combustibles et carburants ainsi que le réseau de stations AS24 pour les poids lourds.

ADIEU LA « STATION-SERVICE », VIVE LE « MAGASIN »

Fondé en 1980, Couche-Tard est un des leaders mondiaux du marché des magasins de proximité ouverts 7/7j avec une offre de restauration, une boutique et une station-service. La société compte plus de 16.000 points de vente en Amérique du Nord, Asie et Europe du Nord et emploie plus de 150.000 salariés.

Concrètement, en Belgique et au Luxembourg, Couche-Tard opère avec la marque Circle K pour ses shops, ses carwash, ses bornes électriques et avec la marque TotalEnergies pour le forecourt (la piste sur laquelle les clients font le plein). Circle K Belgique est une joint-venture détenue à 60% par CoucheTard et 40% par TotalEnergies. Circle K est la marque d’un réseau acheté par Couche-Tard aux Etats-Unis il y a quelques années, et c’est sous cette marque que la société canadienne a décidé de poursuivre son développement

CIRCLE K
Les shops sont progressivement rénovés, avec une présence marquée des couleurs emblématiques de Circle K, le rouge et le blanc.

en dehors du Canada, explique Didier Dubois, CEO Circle K Belgique. Nous disposons d’un contrat d’approvisionnement avec TotalEnergies. Les stationsservice continueront de porter l’enseigne TotalEnergies sur les totems et les auvents pour une période d’au moins 5 ans à dater du 1er janvier 2024. Après, Circle K sera libre de s’approvisionner chez qui elle le souhaite.

Circle K est donc propriétaire de l’ensemble des stations-service (stockage, pompes, shop…). Avec environ 570 stations, dont 30 stations autoroutières sur les 67 que compte le réseau autoroutier belge, Circle K est leader de marché avec une part d’environ 20%. 20% des stations sont des stations « Company Owned Company Operated » (COCO), c’est-à-dire détenues et exploitées directement par Circle K, 25% des stations « Company Owned Dealer Operated » (CODO), c’est-à-dire détenues par Circle K et exploitées par un gérant indépendant et 45% des stations sont des « Dealer Owned Dealer Operated » (DODO), à savoir des propriétaires et exploitants indépendants ayant un contrat avec Circle K Belgium.

APPARITION PROGRESSIVE DE L’ENSEIGNE

La marque Circle K apparaît progressivement sur les shops de toutes les stations. Le processus est identique à celui de la reprise par Couche-Tard du réseau de stations-service Statoil Fuel & Retail en Scandinavie en 2016. Nous nous donnons 5 ans pour faire connaître la marque Circle K au grand public, poursuit Danny Bulens, Director Fuel / E-Mobility & Real Estate. Il est essentiel de respecter les clients et de bien les informer. Une quinzaine de shops ont déjà été transformés et portent les couleurs Circle K, 70 le seront d’ici la fin de l’année et 100 supplémentaires en 2026. Lorsque nous aurons atteint un réseau de 100 à 150 magasins rebrandés sous la marque Circle K, l’impact sera bien plus marqué qu’il ne l’est aujourd’hui. En effet, de nombreuses personnes n'ont encore jamais entendu parler de notre marque.

UNIVERS CIRCLE K

Les shops sont progressivement rénovés, avec une présence marquée des couleurs emblématiques de Circle K, le rouge et le blanc, telles qu’on les retrouve dans les shops au Danemark, en Suède, en Norvège et dans le reste du monde hors Canada. Il s’agit donc de l’agencement de tout un univers, avec de nouveaux concepts propres à la marque, dont l’offre de hot-dogs cuisinés sur place, café, eau, chips et produits locaux. Le but n’est pas de révolutionner mais de rendre la vie du client plus facile, d’où le slogan « Make life easier every day » utilisé internationalement. Cela se reflète aussi dans les facilités de paiements, dans la fluidité du service et de la circulation dans le shop. Avant d’être installé, ce nouveau modèle a fait l’objet d’une phase de test afin d’analyser l’intérêt des clients pour certains produits et s’assurer que l’agencement du magasin était optimal. La véritable identité de la marque se révélera au fur et à mesure que les stations seront rebrandées sous le nom de Circle K, poursuit Danny Bulens. Notons encore que nous envisageons d’ouvrir des stations-service 7j/7, 24h/24 hors autoroute.

DÉPLOIEMENT DE LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

Pour se déployer en Belgique, Circle K s’appuie sur l’expérience de ses collègues scandinaves en matière de mobilité électrique – à Oslo, par exemple, 95% des véhicules vendus sont des véhicules électriques. Circle K propose actuellement environ 190 points de charge sur une cinquantaine de sites. Cela signifie que toutes les bornes des stations-service ont été rebrandées aux couleurs de Circle K. De son côté, TotalEnergies peut continuer le développement de bornes ailleurs que sur le site des stations.

Si l’installation de bornes se fait actuellement sur le réseau existant, il n’est pas exclu que Circle K étudie de nouvelles implantations. C’est la mission de

Des collaborateurs souriants et dynamiques au service des clients réguliers ou de passage.

Nouvelle

marque, mêmes personnes !

Comment les représentants de Circle K appréhendent-ils les défis et opportunités de la nouvelle structure, la transition énergétique et l’avenir de la mobilité électrique ?

La situation est-elle claire pour les exploitants indépendants de stations à marque TotalEnergies (et donc bientôt Circle K) ?

Didier Dubois : Oui, d’autant plus que la structure préexistante est restée en place. Le comité de direction de Circle K est directement issu de la direction réseau de TotalEnergies et tous les employés sont aussi restés en place. « Nouvelle marque, mêmes personnes », c’est ce qui est le plus important pour nos partenaires et nos clients. En Belgique, Circle K emploie actuellement 180 personnes au sein de ses services administratifs et commerciaux et 1.200 au sein de ses stations.

Vous avez moins de pompes HVO que précédemment. Ne croyez-vous plus dans ce carburant renouvelable ?

Danny Bulens : Comme pour les bornes de recharge placées il y a déjà 15 ans sur certaines stations TotalEnergies, nous avons parfois proposé ce produit trop tôt, là où il n’y avait pas encore de marché. Nous devons désormais mieux étudier les implantations en fonction de la demande. Nous constatons que certains transporteurs optent pour le HVO à la demande de leurs donneurs d’ordre.

Commercialisez-vous des e-credits pour les quantités d’électricité que vous livrez en station ?

Danny Bulens : Oui, ces quantités d’électricité sont converties en unités d’énergie qui sont ensuite échangées.

Aidez-vous financièrement les exploitants indépendants qui envisagent de se lancer dans la recharge électrique ?

Danny Bulens : L’intégralité de l’investissement EV est prise en charge par Circle K, en veillant à ce qu’il concerne des emplacements stratégiques. L’étude de l’implantation est également assurée par nos soins. Par la suite, si un intérêt commun est trouvé, nous louerons un emplacement sur les stations de certains de nos partenaires DODO ou à proximité immédiate. Pour l’exploitant, c’est un revenu supplémentaire mais aussi un flux de nouveaux clients susceptibles de se rendre dans le shop.

Comment envisagez-vous la mobilité d’ici 2030 ?

Danny Bulens : Les experts estiment qu’il y aura 2 millions de véhicules 100% électriques d’ici 2030, soit un tiers du parc automobile belge. Les ventes de véhicules

entièrement électriques se sont hissées au deuxième rang (28,5%) des nouvelles immatriculations en 2024. Et cette tendance ne fera que s’accentuer. Mais ce qui est certain, c’est que nous serons parmi les derniers à proposer tous les produits qui seront demandés par le marché.

Dans ce contexte, quel est le plus grand challenge de la station-service de demain ?

Danny Bulens : Le plus grand challenge de la stationservice de demain est de réussir à se réinventer en offrant une multitude de services adaptés aux besoins d’une clientèle toujours plus diversifiée. Cela implique de répondre aux attentes des conducteurs de véhicules thermiques comme électriques, mais aussi d’attirer des clients non motorisés en proposant des services de proximité, digitaux, alimentaires ou encore de mobilité, capables de séduire toutes les générations.

Pourquoi souhaitez-vous devenir membre de Brafco ?

Didier Dubois : Précisément parce que Circle K est un exploitant indépendant de stations-service. Nous comptons sur Brafco pour défendre nos intérêts et ceux du métier. Nous comptons nous impliquer en participant à la Commission Carburants de la Fédération.

Danny Bulens (Director Fuel / E-Mobility & Real Estate) et Didier Dubois (CEO Circle K Belgique).

nos départements Développement et Real Estate, car il est toujours intéressant de trouver des endroits stratégiques pour compléter notre offre et ce d’autant plus que nous avons une grosse clientèle B2B - carte carburants pour qui la densification du réseau est essentielle, précise Danny Bulens. Nous cherchons donc des « blind spots » afin de compléter notre réseau mais sans placer de nouvelles stations à proximité de celles de nos partenaires DODO.

Étant donné que tout repose sur les priorités et les investissements, Circle K a commencé par équiper ses stations autoroutières. Viendront ensuite les autres stations exploitées en propre, puis certaines stations des exploitants indépendants ainsi que des stations DODO.

RECHARGE RAPIDE EXCLUSIVEMENT

Circke K se concentre uniquement sur l’installation de bornes de recharge rapide, principalement de 300-350 kW, et ne souhaite pas se développer dans les bornes publiques à recharge lente. Le défi sera donc, à terme, de capter les utilisateurs de véhicule électrique (VE) qui préfèrent charger au bureau ou à domicile. C’est la raison pour laquelle Circle K entend faire de ses stations des haltes de confort et de commodité, offrant non seulement une large gamme de carburants et de produits dans les magasins, mais aussi des services tels que le gonflage , le carwash et même, dans certains cas, la mise à disposition de salles de réunion.

Pour compléter son offre dans la mobilité électrique, Circle K a développé un service @home/@work incluant le placement de bornes de recharge en entreprises et au domicile des clients. Outre la carte carburant classique, avec activation pour la recharge électrique, Circle K propose aussi une carte 100% électrique qui fait la distinction entre les recharges effectuées au domicile, sur la route ou sur le lieu de travail.

Après plus de 15 mois, la direction et les collaborateurs de Circle K Belgique sont très satisfaits. L’objectif est d’intégrer rapidement et efficacement les nouveaux concepts, avec l’ambition de déployer des services innovants qui renforceront la cohésion interne et amélioreront les résultats à long terme. Tout cela en plaçant constamment les clients et le concept de « dépannage » au cœur de la réflexion.

Bornes de recharge de 175 kW (ABB) à Eindhout. La plupart des autres bornes installées par Circle K offrent une puissance de 300 kW (Alpitronic).
L’agencement de l’univers Circle K avec ses nouveaux concepts vise avant tout à rendre la vie du client plus facile.
Les stations sont des hubs de mobilité, avec un large éventail de nourriture et de boissons pour chaque moment de la journée: à consommer sur place, à déguster en chemin ou à emporter pour la journée.

RENFORCEMENT DE LA COMPÉTITIVITÉ DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE EUROPÉENNE

Et la neutralité technologique, dans tout ça ?

Lancé en janvier dernier, le dialogue stratégique sur l’avenir de l’industrie automobile européenne a débouché sur un plan d’action présenté le 5 mars par la Commission européenne.

Confronté à l’évolution rapide des technologies et à l’intensification de la concurrence, le secteur automobile européen se trouve à un tournant décisif. Pour faire face aux changements à venir, la Commission européenne a présenté un plan d’action qui s’appuie sur le dialogue stratégique et prévoit des actions concrètes qui garantiront un secteur automobile solide et durable, tout en contribuant à libérer son pouvoir d’innovation. Nous encouragerons la production intérieure afin d’éviter les dépendances stratégiques, en particulier pour la production de batteries, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Nous maintiendrons nos objectifs convenus en matière d’émissions, mais avec une approche pragmatique et souple.

ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERS UNE MOBILITÉ PROPRE

Le plan d’action prévoit une alliance européenne d’entreprises en matière de véhicules connectés et autonomes. Il s’accompagne d’une communication sur la décarbonation des flottes d’entreprises, qui met en évidence des exemples de bonnes pratiques et encourage les États membres à prendre de nouvelles mesures visant à rendre plus écologiques les flottes d’entreprises, qui représentent environ 60% des nouvelles immatriculations de véhicules.

PLUS DE FLEXIBILITÉ EN CE QUI CONCERNE LE RESPECT DES NORMES DE CO2

Une modification du règlement sur les normes d’émissions de CO2 devrait permettre aux constructeurs automobiles d’atteindre leurs objectifs de conformité en faisant la moyenne de leurs performances sur une période de trois ans (2025-2027) au lieu d’une stricte évaluation annuelle. Ils pourraient ainsi compenser le non-respect des objectifs pendant un ou deux ans par un dépassement des objectifs au cours de l’autre ou des autres années, tout en respectant l’objectif global pour 2025.

Le plan d’action prévoit encore, entre autres, un soutien au développement de cellules de batteries compétitives, des mesures d’aide aux travailleurs souhaitant se reconvertir ainsi qu’une réduction de la charge administrative pesant sur les constructeurs européens grâce à une simplification réglementaire.

CLAUSE DE REVOYURE AVANCÉE EN 2025 !

Ce plan d’action attribue une grande place aux mesures favorables à l’électromobilité, sans aborder la contribution d’autres solutions et en ignorant le principe de la neutralité technologique.

Il convient de noter ici que la Commission européenne pourrait mettre à l’ordre du jour plus tôt que prévu la « clause de revoyure » concernant l’interdiction de la vente de voitures et de camionnettes neuves équipées de moteurs à combustion prévue pour 2035. Cette clause prévoyait que l’évaluation aurait lieu en 2026, mais elle pourrait maintenant avoir lieu dès le second semestre 2025. Il s’agit ici de voir si les objectifs fixés en termes de réduction des émissions pour le transport routier peuvent être atteints en tenant compte du développement de l’infrastructure, de la disponibilité des batteries et de l’accès aux matières premières. La neutralité technologique devrait donc revenir au cœur des discussions car certains constructeurs automobiles insistent sur la nécessité de recourir à d’autres technologies que l’électrique pour atteindre le zéro émission de CO2 à l’échappement en 2035. C’est à cette occasion que plusieurs options telles que carburants synthétiques et hydrogène pourraient être (re)mises sur la table.

La clause de revoyure concernant la fin des moteurs thermiques pour 2035 serait appliquée dès le second semestre 2025

DEPUIS LE 1er AVRIL 2025

Interdiction d’exposition des produits de tabac

Les produits de tabac ne peuvent plus être visibles ni dans le point de vente ni à l’extérieur.

Les grands magasins d’une surface de vente égale ou supérieure à 400 m2 ne peuvent plus vendre de tabac et de produits du tabac.

Ainsi, depuis le 1er avril, cela n’est désormais possible que dans les kiosques à journaux, les shops des stations-service, les librairies, les magasins de nuit, etc. Toutefois, les produits du tabac (ainsi que les produits associés tels que les feuilles de cigarettes, les filtres, les vapes, etc.) ne peuvent plus être présents de manière visible dans ces points de vente.

L’interdiction ne vaut pas pour les grossistes. Mais si un établissement est à la fois grossiste et détaillant, cette interdiction s’applique (par ex. cash and carry). Cette interdiction s’applique donc à tous les points de vente accessibles aux clients particuliers/au public.

Les détaillants peuvent mettre les produits de tabac dans des armoires, dans des tiroirs, dans des conteneurs/récipients fermés au-dessus ou en-dessous

du comptoir, derrière des rideaux ou des portes coulissantes, derrière des vitres opaques etc. Les produits ne peuvent donc plus être exposés en vitrine.

Un produit de tabac peut être présenté à la demande directe et spécifique d’un client (majeur). Les exploitants des points de vente doivent demander une pièce d’identité indiquant l’âge des acheteurs de produits du tabac s’ils semblent avoir moins de 25 ans. Le détaillant doit s’assurer que seuls les produits demandés par le client lui soient présentés et que les produits non achetés soient rangés dans le lieu de stockage avant de terminer la vente. L’objectif de l’interdiction est de réduire la visibilité des produits de tabac et de rendre ainsi le tabagisme moins attrayant, en particulier pour les jeunes.

COMMENT INFORMER LES CLIENTS SUR LES PRODUITS VENDUS ?

Il est autorisé d’avoir une (ou plusieurs) liste(s) neutre(s) de prix (pas d’images, même police et taille pour tous les produits, pas de couleur etc.) qui comprend/comprennent seulement la marque, la sous marque, le type de produits, la quantité et le prix.

La/les liste(s) de prix neutres est/sont montrée(s) au consommateur lorsque celui-ci désire acheter des produits de tabac. La liste peut être en format papier ou digital. D’autres mentions sont interdites au vu de l’interdiction de publicité.

Pour l’ensemble des détails pratiques, voir aussi la brochure

Displayban_FR du SPF Santé publique sur www.brafco.be p

Documents p Stations-service

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Cette pratique appartient au passé. L’exposition des produits de tabac à l’arrière du comptoir est désormais interdite.

Le Groupe Bruno ouvre la station-service du futur à Pelt

Cet investissement de 4.500.000 euros est l’occasion pour le groupe de mettre en avant son concept de service intégré ainsi que son approche en matière de durabilité.

Le Groupe Bruno continue d’étendre son réseau. Au mois de janvier dernier, il annonçait l’acquisition des 9 stations-service André Celis à Anvers et dans le Brabant flamand, ce qui lui permet désormais d’être présent dans toutes les provinces flamandes avec 34 stations-service.

Les 9 stations-service André Celis porteront la marque Esso tandis que des Bruno Foodcorners seront installés sur 5 sites au moins. Les clients des stations André Celis ont été contactés pour passer à la carte carburant Bruno qui peut être utilisée dans plus de 800 points de vente en Belgique.

Noë Bruno, administrateur du Groupe, souligne que le HVO100 et les bornes de recharge font partie de l’offre de solutions énergétiques renouvelables.
La nouvelle station Bruno de Pelt vise la neutralité énergétique.

La station-service Shell de Zolder est agrémentée d’un Bruno Foodcorner d’une superficie totale de 362 m2 avec 48 places assises. Le parking dispose de 2 stations de recharge avec 4 chargeurs rapides Sparki pour les voitures électriques et des stations de recharge pour les vélos électriques.

50 implantations d’ici 2030

En mars, le Groupe Bruno a inauguré un nouveau Bruno Foodcorner et une nouvelle station-service à Pelt. La rénovation de nos implantations existantes est presque terminée, explique Noë Bruno, administrateur du groupe. Notre ancien établissement de Pelt a été complétement démoli au printemps 2024. On y trouve désormais l’un de nos plus grands sites rassemblant toutes nos marques dans la station du futur. Cela nous donne l’occasion de mettre en avant la vision du groupe en tant que concept de service intégré ainsi que notre approche en matière de durabilité.

DURABILITÉ

Outre la station-service, le site de Pelt comprend un grand Bruno Foodcorner de 600 m2 avec 55 places assises et, bien sûr, une autre spécialité du groupe, un four à pizza italien rotatif. L’établissement est équipé d’un éclairage LED à haute efficacité énergétique et des panneaux solaires seront installés sur les toits du Foodcorner, de l’auvent et du self-wash. Celui-ci fonctionnera avec de l’eau de pluie recyclée, stockée dans des puits d’une capacité totale de 50.000 litres, ce qui est suffisant pour faire fonctionner les 4 points de lavage de manière autonome. Des unités de réfrigération à haut rendement énergétique sont également installées.

La station propose de l’essence, du diesel, du LPG et du HVO100, carburant 100% d’origine renouvelable permettant de réduire de près de 90% les émissions de CO2 par rapport au diesel ordinaire. Le parking dispose de deux bornes de recharge électrique rapides de 200 kW et de deux chargeurs lents avec deux points de charge chacun pour les voitures électriques, ainsi que des stations de charge pour les vélos électriques. Des lignes d’attente ont déjà été posées pour des bornes supplémentaires ainsi que pour l’installation de bornes de recharge pour les E-Trucks. L’investissement total du groupe s’élève ici à 4.500.000 euros, permettant ainsi la création d’une trentaine d'emplois.

Le groupe a également acquis un terrain adjacent de 9 hectares, sur lequel il prévoit de construire, en partenariat avec la commune de Pelt, un vaste parking pour camions. Ce terrain accueillera également des panneaux solaires d’une capacité de 6 mégawatts, permettant ainsi de produire sa propre électricité afin de rendre la station neutre sur le plan énergétique.

Comme le démontre un récent partenariat avec MAES Energy & Mobility, le Groupe Bruno n’installe pas ses Foodcorners uniquement sur ses propres sites.

En février dernier, le groupe a en effet ouvert un Foodcorner sur le site de la station-service Shell au 179 Meylandtlaan, à Heusden-Zolder. Il s’agit de la première implantation dans une station-service n’appartenant pas au Groupe Bruno. Nous sommes heureux d’avoir enfin trouvé un emplacement permanent à Zolder, cela nous permet de compléter notre couverture dans le Limbourg, confie Luca Bruno, également administrateur du Groupe Bruno. Nous sommes donc en bonne voie pour atteindre notre objectif de 50 implantations d’ici 2030. Ce Bruno Foodcorner est le premier que nous ne construisons pas dans une station-service Esso. Comme nous ne trouvions pas d’emplacement adéquat, nous avons décidé de collaborer avec un partenaire externe, MAES Energy & Mobility, qui sera responsable de l’exploitation de la station-service et des bornes de recharge, et nous du Foodcorner.

Il s’agit d’une étape stratégique importante qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’expansion du Bruno Foodcorner en tant que concept indépendant. Le fait que le Groupe Bruno travaille avec une partie externe montre sa flexibilité et son ambition de renforcer son réseau au-delà de ses propres stations Esso dans toute la Flandre. Notons encore qu’une collaboration était déjà en place entre le Groupe Bruno et MAES basée sur l’acceptation, dans leur stations, de leurs cartes carburant respectives.

Le Foodcorner de la station-service de Pelt dispose de 55 places assises sur une surface de 600 m2

Nouvelle affiche des prix des carburants

Le gouvernement veut faciliter la prise en compte par les consommateurs des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

Vous proposez trois ou plus des types de carburants suivants dans votre station-service : essence, diesel, GPL, électricité, hydrogène, CNG ? En vertu de l’arrêté royal du 9 décembre 2021 modifiant l’arrêté royal du 13 avril 2019 relatif à la dénomination et aux caractéristiques des carburants alternatifs, vous devez, depuis le 1er avril 2022, afficher dans votre station-service à un endroit bien visible, près des pompes et dans le shop, un document renseignant le prix moyen du carburant pour 100 km. L’objectif est de mieux informer les consommateurs sur le prix des différents types de carburants.

POURQUOI COMPARER LES PRIX DES CARBURANTS ?

L’Union européenne souhaite encourager les voitures qui utilisent des carburants alternatifs et aider les consommateurs à choisir leur voiture. Ce n’est pas seulement le prix d’achat qui est important à cet égard, mais aussi le prix que le consommateur paie pour le carburant. Par conséquent, depuis le 1er avril 2022, les stations-service qui proposent du CNG, du GPL, de l’hydrogène ou de l’électricité (via des bornes de recharge) en plus de l’essence et du diesel doivent obligatoirement afficher une comparaison des prix des carburants. Cet affichage indique les prix des 6 carburants suivants sur la base d’une consommation pour 100 km:

• essence 95 E10

• diesel B7

• GPL

• électricité

• hydrogène

• CNG

Ainsi, l’autorité publique souhaite faciliter la prise en considération des carburants alternatifs non fossiles dans le choix d’une nouvelle voiture.

COMMENT LE PRIX EST-IL CALCULÉ ?

La méthode de calcul des prix a été définie au niveau européen, de sorte que les prix en Europe soient comparables. Le SPF Economie compare les prix du carburant sur une distance de 100 km pour les modèles de voiture les plus vendus à l’intérieur d’un segment. Les informations sur la consommation moyenne de ces véhicules (selon les procédures d’essai WLTP, Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures) permettent de calculer la consommation moyenne de carburant. Cette consommation moyenne (en unité de carburant par 100 km) est multipliée par les prix moyens du carburant enregistrés au cours du trimestre précédent (en euros par unité de carburant). Le résultat est le prix en euros pour 100 km.

À QUI S’APPLIQUE LE NOUVEL AFFICHAGE DE COMPARAISON DES PRIX DES CARBURANTS ?

Si votre station-service propose au moins 3 des 6 carburants, vous devez placer l’affiche à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de votre station-service.

QUAND DEVEZ-VOUS METTRE À JOUR L’AFFICHAGE ?

L’affiche est mise à jour deux semaines avant le début de chaque trimestre avec les dernières informations relatives aux prix des combustibles. Vous devez afficher la nouvelle version dans votre station-service au plus tard le premier jour de chaque trimestre (1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre).

OÙ TROUVER L’AFFICHE DES PRIX DES CARBURANTS ?

Téléchargez la nouvelle affiche des prix des carburants sur le site du SPF Economie ou sur le site de Brafco (rubrique « Documents ») et imprimez-la au format minimum A3. Ou demandez à recevoir l’affiche en envoyant un e-mail à externcom@economie.fgov.be. Le SPF Economie vous l’enverra alors par courrier.

Comparaison des prix des carburants

2e trimestre 2025

Type de carburant

Électricité 1

CNG

Hydrogène H2

LPG 2

Essence 95 E10 2

Diesel B7 2

Estimation du prix pour 100 km

inexistant pour ce segment

inexistant pour ce segment

6,4

13,3 €  9,8

Plus d’infos : carburants.belgique.be

economie.fgov.be 0800 120 33 SUV €  5,6

L’affiche concernant la comparaison des prix des carburants doit être placée à un endroit bien visible près des pompes et dans le shop de la station. Outre les versions française et néerlandaise, une version bilingue est également disponible.

Pompiste, affiliez-vous à Brafco !

via tél : 02/502.42.00 ou par mail : info@brafco.be

En tant qu’exploitant de station(s)-service, vous avez droit à une défense optimale et énergique de vos intérêts ! Comme vous avez pu le lire dans ce dossier spécial, les problèmes auxquels sont confrontés les pompistes sont nombreux.

Brafco lutte déjà depuis de nombreuses années pour la défense des intérêts des

propriétaires et exploitants de stationsservice. Et son action ne demeure pas sans résultats ! Si vous n’êtes pas encore membre de Brafco, n’attendez plus un instant !

Affiliez-vous dès aujourd’hui et rejoignez vos collègues qui sont déjà membres.

Tous ensemble, nous serons encore plus forts !

Brafco propose le service individuel de conseiller à la sécurité ADR

La fonction de conseiller à la sécurité ADR peut être exercée par le chef d’entreprise, une personne qui exerce d’autres tâches au sein de l’entreprise ou une personne extérieure à l’entreprise. Emmanuel Cécille, le nouveau Conseiller Energie & Environnement de Brafco, assure ce service.

Toute entreprise qui transporte des marchandises dangereuses par route et/ou effectue des opérations de chargement, déchargement ou remplissage y compris les opérations de transfert de la route, du rail ou des voies navigables vers un autre mode de transport et vice versa doit disposer d’un conseiller à la sécurité ADR. Depuis deux décennies, les entreprises qui ne disposent pas d’un conseiller à la sécurité ADR peuvent s’adresser à Brafco, qui propose ce service individuel.

Missions du conseiller à la sécurité ADR

1. Examen et observation des procédures concernant le transport de marchandises dangereuses.

2. Propositions écrites à l’entreprise concernant toutes les activités liées au transport de marchandises dangereuses.

3. Etablissement et mise en place de procédures de sécurité et de check-lists pour le chargement et le déchargement de matières dangereuses.

4. Etablissement d’un rapport annuel.

5. Exécuter des analyses et, si nécessaire, établir des rapports sur les accidents qui se sont déroulés durant le transport, le chargement et le déchargement de marchandises dangereuses.

6. Pour pouvoir remplir sa tâche efficacement, le conseiller à la sécurité ADR procédera deux fois par an à une visite de l’entreprise, indépendamment des éventuelles interventions en cas d’accident ou d’incident.

De son côté, l’entreprise assure une collaboration parfaite avec le conseiller à la sécurité ADR afin que celui-ci puisse mener à bien sa mission.

Attention, la Région wallonne a récemment publié un catalogue d’amendes au Moniteur belge. Celui-ci prévoit, entre autres, une amende de 6.500 € pour les entreprises qui n’ont pas désigné de conseiller à la sécurité ADR.

Emmanuel Cécille assure déjà le service de conseiller à la sécurité ADR pour plusieurs entreprises du commerce de combustibles. Si, vous aussi, souhaitez recourir à son expertise, il vous suffit de le contacter par mail : emmanuel.cecille@brafco.be

Capacité professionnelle (code 95)

Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.

Pour ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.

Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes :

I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité. Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.

II. Application des réglementations. Il s’agit, par exemple, de cours ADR, de cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.

III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique. Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.

L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.

Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».

NOUVEAU : intervention dans le coût de la formation initiale ADR pour les nouveaux chauffeurs !

Sous certaines conditions, les employeurs ressortissant à la Commission paritaire 127 peuvent prétendre à une intervention forfaitaire de 500 euros du Fonds Social pour les coûts de la formation ADR initiale (et l’examen qui l’accompagne) des « nouveaux » travailleurs. (Voir www.brafco.be p Actualité p Affaires sociales).

CH E R C H E POU R L’E XPOR T :

Camions-citernes et semi-remorques citernes pour LPG, diesel, essence, pétrole, bitume, produits chimiques, produits alimentaires, ciment et semi-remorques pour vrac Achat tracteurs et autre matériel roulant.

Matériel à vendre ou à reprendre?

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Cours ADR

Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.

Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’. Vous pouvez vous inscrire vous-même ou un collaborateur à l'une de ces formations ADR via https://www.brafco.be/fr/formations

Les chauffeurs qui n’ont pas encore de certificat ADR ou dont le certificat a expiré peuvent s’inscrire au cours ‘produits pétroliers’ seulement s’ils doivent transporter des combustibles liquides (n° UN 1202, 1203, 1223 et fuel lourd des n°3082 ou 3256). Outre les deux jours de formation théorique, ils devront également suivre un demi-jour de formation pratique (exercices premiers soins + extinction incendie).

Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.

Cours ADR (catégories I + II)

Lieux

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop

Rue Terre à Brique 23

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop

Rue Terre à Brique 23

5000 NAMUR

Centre Lilon

Rue des Tanneries 1

5000 NAMUR

Centre Lilon

Recyclage et initial Jour 1 Jour 2 Jour 3

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 07/06/2025 Samedi 14/06/2025 Samedi 21/06/2025

Initial base Samedi 07/06/2025 Samedi 14/06/2025 Samedi 21/06/2025

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 20/09/2025 Samedi 27/09/2025 Samedi 04/10/2025

Rue des Tanneries 1 Initial base Samedi 20/09/2025 Samedi 27/09/2025 Samedi 04/10/2025

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop Rue Terre à Brique 23

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop Rue Terre à Brique 23

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3 Samedi 04/10/2025 Samedi 11/10/2025 Samedi 18/10/2025

Initial base Samedi 04/10/2025 Samedi 11/10/2025 Samedi 18/10/2025

Cours ADR (catégorie IV)

Lieux Jour 1 Jour 2 Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Mercredi 04/06/2025 Jeudi 05/06/2025 Vendredi 06/06/2025

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/09/2025 Samedi 13/09/2025

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/12/2025 Samedi 13/12/2025

Dimanche 14/09/2025

Dimanche 14/12/2025

Brafco agréée dans le cadre « Chèque-formation »

Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».

Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be

Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités ! i

MORNIMONT : UNE RÉFÉRENCE EN WALLONIE

Une formation chauffeur axée sur la pratique

Depuis 2014, le centre de formation du Forem à Mornimont joue un rôle clé dans la formation des chauffeurs spécialisés dans le transport et la distribution de combustibles et carburants. Grâce à un investissement du Fonds Social pour le commerce de combustibles, le centre dispose d’une installation d’empotage et de dépotage, ainsi que d’un camion-citerne et d’une remorque-citerne, garantissant une formation de qualité et tournée vers la pratique.

UNE INFRASTRUCTURE UNIQUE POUR UNE FORMATION CONCRÈTE

La formation dispensée à Mornimont se distingue par la présence d’un environnement d’apprentissage réaliste. L’installation d’empotage et de dépotage permet aux stagiaires d’acquérir, dans un cadre sécurisé, les compétences techniques essentielles pour le transport de matières dangereuses. Cet atout est particulièrement important, car de nombreuses formations en Wallonie se limitent à des cours théoriques sans accès à une infrastructure spécialisée.

TOUS LES STAGIAIRES SUIVENT LA FORMATION COMPLÈTE DE CHAUFFEUR ADR, COMPRENANT :

• La formation de base ADR.

• Une journée de formation pratique sur l’installation d’empotage et de dépotage à Mornimont dédiée aux 5 centres de formation poids-lourds du FOREM.

• Pour les personnes intéressées : un complément de 2 à 3 jours axé sur le dépotage de combustibles et carburants et la livraison aux particuliers.

• Des exercices pratiques sur le terrain chez des particuliers, en partenariat avec le Forem.

• De plus, le Forem propose un Plan Formation Insertion (PFI) de 13 semaines, combinant formation en entreprise et accompagnement du Forem.

PROFIL DES PARTICIPANTS ET TAUX D’INSERTION PROFESSIONNELLE

La formation s’adresse principalement aux chercheurs d’emploi, sans diplôme de l’enseignement secondaire (CESS). 70% des participants ont entre 25 et 40 ans, et 11% des stagiaires sont des femmes.

L’efficacité de la formation se reflète dans un taux d’insertion élevé : entre 93% et 97% des stagiaires trouvent un emploi comme chauffeur ADR à l’issue du programme. Ce succès repose sur un équilibre entre théorie et pratique, où le centre de formation de Mornimont joue un rôle essentiel.

UNE PROFESSION EN PÉNURIE ET DES DÉLAIS D’ATTENTE IMPORTANTS

Avec un manque estimé à environ 5.000 chauffeurs poids-lourds en Wallonie et un délai d’attente de 8 à 9 mois pour accéder à la formation ADR, le recrutement

Elève en train de charger la remorque-citerne faisant partie de l’installation du centre de formation du Forem de Mornimont.

de nouveaux chauffeurs reste un défi. Le Forem informe sur cette profession, mais ne fait pas de promotion spécifique pour le secteur de la distribution de combustibles et carburants. Il appartient aux employeurs de mettre en avant leur secteur auprès des futurs chauffeurs en collaborant avec le Forem.

Le centre de formation de Mornimont reste une référence en Wallonie pour la formation des chauffeurs ADR, avec une approche axée sur l’expérience pratique et des conditions d’apprentissage réalistes.

Emmanuel Cécille

Conseiller Energie & Environnement

iSi vous souhaitez en savoir plus sur la formation et les possibilités de collaboration, vous pouvez contacter les responsables de formation : p L’HOIR Philippe – philippe.lhoir@forem.be p HUMBLET Aude – aude.humblet@forem.be

Types d’exercices réalisés au centre de formation de Mornimont

• Déchargement en 2 pouces / 3 pouces à l’aide du pistolet (pompe).

• Déchargement en 3 pouces / 2 pouces en gravité avec retour de vapeur et sonde.

• Déchargement en 3 pouces avec la pompe dans les cuves aériennes (600 litres minutes).

• Chargement en BOTTOM avec vanne API dans le camion et également dans la remorque.

• Chargement en top avec bras de chargement et harnais obligatoire.

• Déchargement de la remorque via le tuyau.

• Manœuvres en marche arrière avec la remorque-citerne.

• Manœuvres avec l’essieu relevé dans un garage (demi-tour).

• Extension au maximum du tuyau de 2 pouces (livraison en petite clientèle).

Station d’empotage - dépotage pour les exercices en stationservice.

En Région flamande

En région flamande, les personnes intéressées par le secteur de la distribution de combustibles et carburants peuvent choisir le module « Handel in Brandstoffen ». Au cours d’une semaine de formation, ils apprennent tous les tenants et aboutissants du métier, y compris l’exécution de diverses opérations de chargement et déchargement grâce au camion-citerne mobile fourni par le Fonds 127. Ce camion-citerne est associé à une installation mobile de chargement et de déchargement qui permet de simuler des situations réalistes. Cela garantit que les élèves sont parfaitement préparés sur les plans théoriques et pratiques. Ce module pratique est offert dans divers centres de compétence régionaux en Flandre, notamment à Rekkem, Bruges, Temse, Wondelgem, Herentals, Bilzen et Asse. En continuant à investir dans des méthodes de formation innovantes, telles que le camion-citerne mobile et les cours théoriques en ligne, le VDAB répond aux besoins tant des demandeurs d’emploi que des employeurs. Cela permet non seulement de remédier à la pénurie de chauffeurs, mais aussi de garantir la qualité et la sécurité des nouveaux entrants dans le secteur.

Unité mobile de chargement et de déchargement mise à disposition du VDAB par le Fonds 127

Les travailleurs du secteur ont droit à des éco-chèques en juillet !

Les employeurs qui ressortissent à la Commission paritaire pour le commerce de combustibles (CP 127) sont tenus d’octroyer des éco-chèques à leurs ouvriers dans le courant du mois de juillet.

La période de référence pour le droit aux éco-chèques cette année débute le 1er juillet 2024 et se termine le 30 juin 2025. Les ouvriers du secteur du négoce de combustibles qui ont été occupés à temps plein pendant douze mois au cours de cette période ont droit à l’intégralité du montant de 250 euros. Les ouvriers qui sont occupés à temps partiel ou qui ont été embauchés ou ont quitté l’entreprise au cours de la période de référence ont droit à une partie de ce montant, selon le tableau suivant :

Occupation à partir de 4/5 250 €

Occupation à partir de 3/5 200 €

Occupation à partir de 1/2 150 €

Occupation à moins de 1/2 100 €

Occupation incomplète 20 € par mois complet d’occupation

Grâce à lui

2 823 emplois créés et garantis

337 millions d’euros par an injectés dans l’économie locale

345 000 tonnes de CO2 évitées dans l’air en 2024

3 preuves que l’éco-chèque est un puissant levier, à votre portée !

Le paiement de ces éco-chèques a lieu dans le courant du mois de juillet

Leur durée de validité est limitée à 24 mois à partir de la date de leur mise à la disposition du travailleur.

Les éco-chèques ne peuvent plus être attribués que sous une forme électronique (il n’y a plus de chèques papier).

POUR QUELS PRODUITS ET SERVICES ?

Les éco-chèques sont destinés à l’achat de biens et services écologiques. Ces biens et services sont repris dans une liste officielle, subdivisée en catégories comme suit :

• Produits et services écologiques

• Mobilité et loisirs durables

• Réutilisation, recyclage et prévention des déchets

• Circuits courts https://emploi.belgique.be/fr/themes/remuneration/ecocheque

Membres Brafco : profitez de 35% de réduction avec le code EC2501BRAFCO38

Infos et commande sur edenred.be

Les porte-paroles de Brafco répondent à la presse

Début avril, les prix du pétrole étaient à la baisse à la suite de l’offensive commerciale lancée par Donald Trump. Quel impact sur les prix des carburants et combustibles ? La presse a contacté Brafco.

L’AVENIR – 5 AVRIL 2025

Ces derniers jours, le cours du pétrole a été sacrément secoué. Dans la foulée, 8 pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+) ont décidé d’augmenter leur production de baril à partir du mois de mai. « C’est quand même une surprise et c’est non négligeable car il y aura beaucoup plus de produits pétroliers sur le marché », confie Emmanuel Cécille. Brafco estime que le prix du baril est lié à tellement de facteurs qu’il est « impossible de prédire » si cela va monter ou descendre la semaine prochaine. « Il suffit que la crise reprenne au ProcheOrient pour faire remonter les prix du baril. Si l’Opep confirme sa hausse de production, ce sera l’inverse. Et on doit également attendre de voir quelle sera la réaction de l’Europe face aux tarifs douaniers imposés par Trump. »

TRENDS-TENDANCES – 8 AVRIL 2025

Avec la baisse des prix du pétrole, le prix du mazout en Belgique suit une tendance à la baisse. Faut-il en profiter pour remplir sa cuve ? « Tous les indicateurs sont au vert pour une nouvelle baisse des prix à court terme, c’est donc un bon moment pour acheter du mazout », estime Emmanuel Cécille. « Mais il existe des risques susceptibles de faire remonter les prix, comme les tensions géopolitiques au Proche-Orient. Il faut également tenir compte des décisions de l’OPEP+ dont l’objectif est de stabiliser les prix. La prochaine réunion est prévue le 5 mai : on verra alors si de nouveaux ajustements de production seront décidés pour contenir les fluctuations récentes. En attendant, la spéculation continue de peser sur les marchés et exerce une pression à la baisse sur les cours du brut. »

SUDINFO – 9 AVRIL 2025

Hasard du calendrier, le chaos déclenché par le président Trump coïncide avec l’annonce de l’Opep+. Les pays exportateurs de pétrole veulent augmenter en mai leur production de 411.000 barils par jour. « A la base, l’idée était de stabiliser les cours car l’Opep s’attendait à une croissance économique de la Chine en 2025 avec en conséquence une hausse de la consommation. Ici, on s’achemine vers une guerre commerciale, ce qui devrait conduire à moins consommer », analyse Emmanuel Cécille. A cela il faut ajouter le cours du dollar. L’euro s’est un peu apprécié. « La tendance est donc plutôt à la baisse. Les indicateurs sont au vert. Mais le marché pétrolier est très volatile. On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise », prévient Emmanuel Cécille

DE TIJD – 8 AVRIL 2025

Le prix du mazout dans notre pays est à son niveau le plus bas depuis trois ans. Cela vaut-il la peine de remplir sa citerne de mazout aujourd’hui ? « Si vous disposez de la capacité de stockage et des ressources nécessaires, je vous recommande de stocker du mazout », déclare Johan Mattart. « Ceux qui attendront encore une semaine pourront peut-être faire de meilleures affaires. Mais nous ne savons pas si les prix baisseront encore davantage. Pour le pétrole brut, il pourrait y avoir une nouvelle baisse. Mais pour les produits finis, nous observons actuellement une stabilisation ». « Pour les carburants, le calcul du prix maximum est différent, ce qui rend l’ajustement des prix moins fréquent que le mazout, mais avec des sauts sont plus importants », explique M. Mattart « Parallèlement, la TVA et les accises représentent une part plus importante des prix de l’essence et du diesel. Pour le mazout, la part de la TVA et des accises est plus faible. »

DE STANDAARD – 9 AVRIL 2025

Un passage à la station-service devient de plus en plus abordable. Le prix n’a pas été aussi bas depuis septembre de l’année dernière. Même ceux qui chauffent leur maison au mazout peuvent se frotter les mains. Son prix est même tombé à son plus bas niveau depuis 2021. La raison en est la crainte que la guerre commerciale ne déprime l’économie mondiale. « Si la guerre commerciale continue, l’économie mondiale en souffrira énormément », a déclaré Johan Mattart. « Il est difficile de prédire si le prix baissera davantage, cela dépend si Trump s’en tient à ses principes… Je conseille à tous ceux qui ont de la place dans leur réservoir à mazout de ne pas attendre trop longtemps. Si vous commandez maintenant, vous savez combien vous allez payer. Attendre plus longtemps signifie plus d’incertitude ».

VRT NWS – 9 AVRIL 2025

Les prix de l’essence chutent à leur niveau le plus bas de l’année, « grâce à » Trump. « La raison de cette chute est entièrement due aux déclarations de Trump et au choc qu’il a provoqué sur le marché international, a déclaré Johan Mattart. « On craint une récession, ce qui implique une baisse de la demande de pétrole. Avec la même offre de pétrole brut, cela fait baisser les prix… Si vous avez la capacité de stockage, il est préférable d’investir dans le mazout maintenant. En bourse, il n’y a pas grand-chose à gagner pour le moment. Il est difficile de prévoir si la tendance à la baisse va se poursuivre. Nous voyons les marchés boursiers légèrement rebondir. Il se pourrait que tout se calme un peu, ce qui empêcherait les prix de continuer à baisser. »

Les prix du pétrole sont secoués par l’offensive commerciale du président américain.

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On a tous droit à un foyer chaleureux, non ?

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Degrés-jours

Info via GSM 0475/467162 et 0475/971692.

Comparaison des trois dernières années mobiles par rapport à la normale* (degrés-jours 15/15, station d’Uccle)

* L’année normale résulte de la moyenne des degrés-jours calculée à Uccle entre 1883 et 1979.

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