MAGAZINE BIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION BELGE DES NÉGOCIANTS EN COMBUSTIBLES ET CARBURANTS
05 ÉDITO
Le casse-tête de la gestion des déchets sur les stations-service
06 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Vers une mobilité à faibles émissions
11 INTERVIEW
Mathieu Bihet, Ministre fédéral de l’Energie
12 IN4FUELS
Vues sur un futur énergétique réaliste
DIDIER MELE, PATRICK SCHNELL, PAUL KAISER ET STEVE OMES
PETRO-CENTER
P. 14-17
26 NOUVELLES SOCIALES
Stimuli financiers pour l’embauche de groupes à risque
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La rédaction n’est pas responsable des publireportages.
29 NOUVELLES DES UNIONS PROFESSIONNELLES
• ASYP organise un séminaire en... Toscane !
• SKB se rend à Genk
30 PRESSE
Les porte parole de Brafco répondent à la presse
31 DEGRÉS-JOURS & PETITES ANNONCES 24
19
06 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
STATUTAIRE BRAFCO
Priorité à la promotion des combustibles liquides renouvelables
08 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
« En route vers une mobilité à faibles émissions »
12
Vues sur un futur énergétique réaliste dans le domaine du chauffage
24 NOUVELLES SOCIALES
• Centre de compétence Forem Logistique Hainaut
• Primes à l’emploi
• Webinaire sur la durée de travail
• Eco chèques
SIMULATIONS PRIX DE L’ÉNERGIE
Gaz naturel 33,15% plus cher que le mazout en Région wallonne
Au 1er juin, le prix maximum pour 2.000 litres de mazout était de 1.466 €. Pour l’équivalent de 2.000 litres de mazout, l’utilisateur de gaz naturel (selon le fournisseur et la région) devait s’acquitter de 1.952 € en Région wallonne (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau
Ores Brabant wallon), 1.749 € en Région bruxelloise (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Sibelga), et 1.691 € en Région flamande (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Fluvius Zenne-Dijle). Soit des surcoûts respectifs de 486 €, 283 € et 225 € ! Tous les prix sont TVA incluse.
PRIX DE L’ÉNERGIE EN RÉGION WALLONNE
Simulation sur base des prix au 01.06.2025
Pellets facture pour 4.256 kg de pellets (équivalent de 2.000 litres de mazout) pellets en sac (min. 1 palette) (source: www.ecopellets.be)
Mazout facture pour 2.000 litres de mazout prix officiel maximum gasoil chauffage 10S, livraison 2.000 litres (source: SPF Economie)
Gaz naturel facture pour 21.282 kWh de gaz naturel (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)
Propane facture pour 2.924 litres de propane (équivalent de 2.000 litres de mazout) prix maximum officiel propane, livraisons 2.000 litres (source: SPF Economie)
Electricité facture pour 17.440 kWh électricité heures creuses et pleines (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)
Mazout (2.000 litres)
Pellets (4.256 kg)
Propane (2.924 litres)
1 litre de mazout (Hs) = 10,641 KWh de gaz naturel (Hs) = 8,72 kWh d’électricité = 1,46 litres de propane (Hs) = 2,12 kg de pellets (Hs)
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EDITO
Poursuivre et sanctionner les coupables, pas les pompistes !
La gestion des déchets sur les stations-service devient un véritable casse-tête pour les pompistes. Dépôts clandestins, qualité de tri insuffisante, contrôles fréquents : les professionnels sont à la fois en première ligne pour maintenir la propreté et en bout de chaîne pour en subir les conséquences, y compris sous forme d’amendes. Le paradoxe est cruel : ce sont ceux qui agissent le plus qui paient le plus.
Depuis plusieurs années, les opérateurs du secteur investissent massivement dans l’installation de poubelles doubles ou compartimentées pour le tri sélectif, dans l’élimination des dépôts clandestins et dans des campagnes de sensibilisation destinées à mieux informer les clients. Mais malgré tous ces efforts –parfois coûteux, toujours chronophages –la situation ne s’améliore pas sur le terrain. C’est un coup d’épée dans l’eau. Selon les critères prédéterminés, la qualité du tri des déchets reste médiocre, entraînant souvent des amendes pour le pompiste, comme si c’était lui, entre tous, qui était responsable des déchets jetés par un client pressé ou distrait, dans le meilleur des cas.
Cette injustice est au cœur des discussions qui se déroulent depuis plusieurs mois entre les parties concernées. Ainsi, une importante réunion de concertation a eu lieu récemment entre Fostplus, l’OVAM (l’Agence flamande des déchets), le Service d’Inspection environnementale du Gouvernement flamand, Denuo (Fédération belge du secteur des déchets et du recyclage), Comeos (Fédération belge représentant le commerce et les services) et les fédérations sectorielles Energia et Brafco. Trois points d’action y ont été définis :
qu’ils ne pourront donc plus être sanctionnés. L’OVAM a été invitée à faire une proposition dans ce sens.
• Inscrire le dossier à l’agenda politique du Gouvernement flamand.
La concertation a aussi mis en évidence un traitement discriminatoire en termes de politique de sanction : dans les espaces publics gérés par les communes, il n’y a souvent qu’une seule poubelle, ce qui signifie que tous les déchets finissent avec les déchets résiduels. Il n’y a donc pas de collecte sélective des déchets. Pourtant, les communes ne sont pas tenues pour responsables de cette situation, et encore moins sanctionnées. Cette inégalité de traitement est inacceptable.
Selon l’OVAM, une solution pourrait consister à retirer les poubelles des stations-service sans personnel, ce qui est légalement possible (à condition que des lingettes jetables et d’autres matériaux à usage unique ne soient mis à disposition). Mais il est permis de douter que cela contribue à une meilleure propreté. Car ce qui finit aujourd’hui dans les poubelles des stations pourrait bien, demain, être jeté par la fenêtre de la voiture, en pleine nature… Est-ce là l’objectif du Gouvernement flamand avec sa politique de sanctions à l’égard des exploitants de stations-service ?
• Lancer un appel commun contre les dépôts clandestins et impliquer la presse.
• Elaborer un code de bonne pratique qui garantisse aux pompistes que, lorsqu’ils s’y conforment, ils auront mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour assurer une collecte sélective de haute qualité, et
Il est également grand temps que la lutte contre les dépôts clandestins, qu’ils aient lieu ou non sur les stations-service, devienne une priorité pour les décideurs politiques. Certaines stations-service sont considérées comme des décharges publiques par les « passants » qui viennent y déposer sans être inquiétés leurs déchets « inhabituels », allant des cuvettes de toilettes usagées à des déchets d’abattage d’animaux. Ces infractions environnementales sont rarement sanctionnées, alors que leur nettoyage coûte une fortune aux pompistes.
Tant que les autorités ne changeront pas leur fusil d’épaule, elles ne donneront que des coups d’épée dans l’eau !
JOHAN MATTART DIRECTEUR GÉNÉRAL
Le contrôle et la sanction des dépôts clandestins doivent devenir une priorité politique.
« Priorité à la promotion des combustibles liquides renouvelables »
L’Assemblée générale annuelle de la Fédération est toujours l’occasion de dresser un état des lieux des grands enjeux du secteur et des priorités stratégiques à venir.
Dans son allocution d’ouverture à l’Assemblée générale de Brafco, Etienne Rigo, président de la Fédération, a tout d’abord salué l’arrivée de nouveaux membres qui renforceront la représentativité de la Fédération. Il a ensuite insisté sur la nécessité, pour Brafco, de promouvoir les combustibles liquides renouvelables, comme le R33 et le HVO, qui restent peu connus du grand public, des médias et des décideurs politiques : Quand on voit que, dans les trois régions du pays, il existe désormais des interdictions de placer de nouvelles chaudières au mazout, il est urgent de renforcer notre plaidoyer en faveur des alternatives renouvelables. Nous allons nous attacher en priorité à la promotion des combustibles
liquides renouvelables et à l’obtention de normes et de régimes fiscalement favorables pour ces produits. Etienne Rigo a aussi souligné l’importance de voir in4fuels poursuivre sa mission et, si nécessaire, de l’amener dans le giron de Brafco étant donné que tous les distributeurs de mazout ont des intérêts dans la défense des combustibles liquides durables.
Après un aperçu statistique des principales tendances du marché des énergies hors réseau pour le chauffage et la mobilité (volumes de vente, prix, parts de marché, etc.), le Directeur général Johan Mattart a donné un aperçu des principaux dossiers traités par Brafco au cours de l’année écoulée. Il s’est notamment attardé sur le mémorandum rédigé par la Fédération en vue des élections du 9 juin 2024, qui prône entre autres une transition énergétique réaliste et abordable, basée sur le principe de la neutralité technologique. Il a ensuite évoqué les points positifs et négatifs de l’accord de coalition fédéral. Nous avons fait remarquer aux autorités que l’introduction d’un tax shift est très risquée tant que l’on ne connaît pas l’impact réel de l’ETS2, le système d’échange de quotas d’émission qui sera introduit en 2027, a expliqué Johan Mattart. Il est donc important de connaître l’impact de cette mesure avant de décider s’il est possible ou non d’introduire un tax shift sans plonger les consommateurs dans la pauvreté énergétique. Le Directeur général
Johan Mattart, Directeur général, rappelle que le respect du principe de la neutralité technologique figure au cœur de ses discussions avec les autorités.
de la Fédération a également souligné les initiatives prises par la Fédération avec le Gouvernement fédéral pour encourager l’utilisation de carburants liquides à faible teneur en carbone. Il a aussi fait le point sur le fonds d’assainissement des sols Promaz et sur la solution élaborée pour soulager les utilisateurs qui, après le 28 février 2025 (date limite pour demander une intervention dans les coûts d’assainissement des sols), seront confrontés à une pollution des sols due à une fuite du réservoir à mazout.
Les participants à l’Assemblée générale ont ensuite approuvé à l’unanimité le bilan des comptes de résultats pour l’exercice 2024, le budget 2025 et la grille de cotisation 2026. Ils ont donné décharge aux administrateurs et aux vérificateurs aux comptes et approuvé la nomination de Messieurs Jan Dauw et Alphonse Lambaerts comme vérificateurs aux comptes pour l’exercice 2025. Aucune élection d’administrateurs n’était prévue, l’Organe d’administration ayant été nommé en 2024 pour une période de trois ans.
Sur la photo de l’Organe d’administration, de gauche à droite et de haut en bas : Tom Lambert (Président Commission Combustibles liquides), Etienne Rigo (Président de la Fédération), Christian Warin (Président Commission Affaires sociales), Roel Keersmaekers (VicePrésident de la Fédération), Nico Standaert, Koen Roose, Kristof Gabriëls (Président Commission Stations-service), Charlotte Tahon, Seyran Akat, Johan Deleu (Président Commission Importateurs et Entrepositaires agréés) et Christian Jacquet. Stéphane Bourgeois est absent de la photo.
Etienne Rigo, Président de la Fédération, inscrit la promotion des combustibles liquides renouvelables au cœur des priorités de Brafco.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE STATUTAIRE BRAFCO DU 11 JUIN 2025
Un temps fort de networking dans une ambiance décontractée
Après la partie statutaire de l’Assemblée générale, la Fédération a, comme à l’accoutumée, offert un déjeuner aux Salons Waerboom à Grand-Bigard, auquel étaient conviés, outre les membres, des invités des autorités politiques et administratives et des représentants des fédérations partenaires. Fidèle à la tradition, ce fut l’occasion idéale de renforcer les liens professionnels dans une atmosphère engageante, détendue et conviviale.
N’exclure aucune solution pertinente permettant de réduire les émissions de CO2
En marge de l’Assemblée générale de la Fédération du 11 juin, Philippe Gheeraert, Secrétaire général Mobia, a donné un exposé sur le thème « En route vers une mobilité à faibles émissions ».
En regroupant les fédérations FEBIAC, RENTA et TRAXIO, l’alliance de mobilité
Mobia représente quelque 10.000 entreprises, 160.000 employés et une valeur ajoutée de 11,5 milliards d’euros, soit 2,6% du PIB.
L’organisation avance trois grandes priorités pour orienter la politique de mobilité : moderniser la fiscalité pour une mobilité zéro émission accessible, mettre tout en œuvre pour pouvoir recharger le parc roulant et préparer le secteur de la mobilité aux emplois de demain. Sur cette base, Mobia formule plus de 100 recommandations concrètes, réparties sur une vingtaine de thématiques. Elle insiste sur l’importance de garantir le droit à la mobilité – il ne peut être question de priver certaines personnes de leur mobilité individuelle – tout en s’adaptant à la transition énergétique imposée par les politiques européennes et les engagements climatiques.
ELECTROMOBILITÉ PORTÉE
PAR LES ENTREPRISES
En 2024, les 27 pays de l’Union européenne ont vendu et immatriculé 10,6 millions de véhicules neufs. La part des véhicules électriques rechargeables (VER) y représente 21%, répartis entre 14% de véhicules full électriques (BEV) et de 7% de plug-in hybrides (PHEV). Cela signifie qu’un véhicule sur cinq est équipé d’une prise électrique. La Belgique se distingue puisque 44% des immatriculations concernent des véhicules électriques rechargeables – dont 29% de BEV et 15% de PHEV – soit deux fois plus que la moyenne européenne. Actuellement, en Belgique, on vend plus de véhicules électriques que de véhicules essence, relève Philippe Gheeraert.
Cette transition reste toutefois fortement portée par les entreprises : 62% des véhicules de société sont des véhicules électriques rechargeables, contre seulement 13% pour les particuliers. La montée en puissance de ces motorisations impose un réseau de recharge à la hauteur : de 48.000 points publics fin 2023, on est passé à 77.500 fin 2024. Mobia estime
Philippe Gheeraert, Secrétaire général Mobia : « Le politique a poussé très fort en direction de l’électromobilité, mais il existe des motorisations alternatives. »
qu’il en faudra 200.000 d’ici 2030, pour alimenter un parc électrique estimé à 2 millions de véhicules.
ZONES DE BASSES ÉMISSIONS : DES BÉNÉFICES, MAIS UN MANQUE D’HARMONISATION
Les zones à faibles émissions (LEZ) se multiplient en Europe : on en comptait 346 en 2024,
réparties dans 14 pays, et plus de 500 sont attendues d’ici fin 2025. La Belgique compte 3 LEZ à Bruxelles, Anvers et Gand. Philippe Gheeraert souligne le double objectif de ces zones : améliorer la qualité de l’air et, par-là, réduire les pathologies respiratoires. Il alerte aussi sur l’illisibilité croissante pour l’usager, confronté à une multiplication des réglementations locales et à un manque d’uniformité de la signalisation d’un pays à l’autre.
APPEL À LA NEUTRALITÉ TECHNOLOGIQUE
Mobia soutient les objectifs européens, notamment la neutralité carbone à l’horizon 2050, mais refuse le « gold plating », c’est-à-dire d’imposer en Belgique des règles plus strictes que celles décidées au niveau européen. L’organisation plaide pour que les choix technologiques soient faits par le marché en fonction des besoins. Il ne faut exclure aucune solution pertinente permettant de réduire les émissions de CO2. C’est dans cet esprit que Mobia recommande de mener une politique axée sur la finalité de l’objectif « Fit for 55 » et non sur les moyens, en n’excluant pas les technologies qui peuvent contribuer à atteindre ces objectifs, y compris par le biais de carburants alternatifs, de carburants synthétiques ou d’hydrogène.
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La formation est un levier de la transition énergétique
Nouveaux outils numériques, croissance du nombre de membres, partenariats avec des hautes écoles et projets de formation innovants, l’Assemblée générale de BtecCH du 3 juin dernier a mis en lumière les avancées concrètes de l’organisation, tant sur le plan structurel que pédagogique.
Walter Van Dael, Président BtecCH, a ouvert l’Assemblée générale en évoquant les défis liés aux objectifs climatiques. Il a rappelé les 4 piliers structurant l’organisation : les fabricants, les centres de formations et de connaissances, les fournisseurs multi-énergies et les installateurs. Cette nouvelle structure nous a permis de passer de 28 à 44 membres en trois ans, a -t-il souligné. Nous disposons ainsi d’une base beaucoup plus large pour dialoguer avec les responsables politiques.
Dans l’exposé des activités de l’année écoulée et des projets à venir, Werner Neuville, General Manager BtecCH, a détaillé la répartition des cours : 42% concernent les combustibles gazeux, 31% les combustibles liquides, 20% la législation, 5% les réservoirs, 1% le diagnostic approfondi et 1% d’autres thématiques. Il a souligné l’importance de pouvoir disposer de formateurs venant des fabricants et détaillé la mise en place d’un programme de formation destiné à préparer les candidats aux procédures de sélection pour les postes ouverts chez Sibelga.
Une table ronde a ensuite réuni des spécialistes qui ont mis l’accent sur les objectifs en matière de climat et le rôle des compétences clés que sont la vision, les connaissances, la faisabilité et la mise en œuvre en vue d’atteindre les objectifs fixés. Morceaux choisis…
Robrecht Bothuyne (membre du Parlement flamand, CD&V) : « Il est essentiel de renforcer la collaboration entre le monde de l’enseignement et celui du travail. Cela passe notamment par des partenariats avec des acteurs comme Syntra, le VDAB, les secteurs professionnels et les experts de terrain. À cet égard, l’appel lancé aujourd’hui pour recruter des enseignants issus du monde professionnel constitue une initiative prometteuse. »
Débat d’experts modéré par Alyson Milan, Operations & Communications Manager BtecCH (de g. à d.) : Jan De Bruyne (Sibelga), Robrecht Bothuyne (membre du Parlement flamand, CD&V), Wouter Vaesen (Bouwunie), Charlotte Vandenbussche (Departement Omgeving), Paul De Schepper (Thomas More), Nicolas Blancquaert (Syntra Brussel) et Werner Neuville (BtecCH).
Paul De Schepper (Thomas More) : « La formation des installateurs ne doit pas uniquement être imposée, mais aussi motivée par leur propre volonté d’assurer la qualité des installations. Il est essentiel de combiner théorie et pratique, en veillant à ce que les compétences de base soient bien acquises et appliquées concrètement sur le terrain. »
Wouter Vaesen (Bouwunie) : « Il est important d’apporter une réelle valeur ajoutée aux installateurs, afin que la formation ne soit pas perçue uniquement comme une obligation ou un exercice théorique. Lorsqu’un certificat ou une reconnaissance est en jeu, il faut veiller à ce que cela ne soit pas un fardeau mais bénéficie concrètement à l’installateur. Beaucoup cherchent à se démarquer grâce à une reconnaissance sous forme de certificat. »
Nicolas Blancquaert (Syntra Brussel) : « Il existe une perception erronée selon laquelle l’apprentissage ne se fait que dans le cadre de l’enseignement. Or, il est continu, partout, tout au long de
la vie, notamment sur le lieu de travail. Il est important d’inculquer cette idée dès l’école, y compris aux parents. Un autre enjeu majeur est l’attractivité de la profession. »
Charlotte Vandenbussche (Departement Omgeving) : « Les contrôles proactifs sont vus comme une opportunité de formation continue pour les techniciens, en mettant l’accent sur les aspects positifs plutôt que sur les erreurs. Il est aussi important de valoriser leur travail, car ils manquent souvent de reconnaissance et font face à des attentes élevées de la part des clients. »
Jan De Bruyne (Sibelga) : « L’approche académique des grandes entreprises, d’abord destinée au personnel interne, est désormais progressivement sollicitée par le marché du travail. C’est une démarche prometteuse, notamment pour créer des partenariats avec des acteurs comme BtecCH ou Syntra. Mais le défi majeur reste de trouver des formateurs qualifiés pour transmettre ces connaissances. »
MATHIEU BIHET, MINISTRE FÉDÉRAL DE L’ENERGIE
« Nous n’excluons aucune source d’énergie ayant un potentiel de décarbonation »
Face aux défis d’une transition énergétique qui exige à la fois décarbonation et compétitivité économique, Mathieu Bihet, le nouveau Ministre fédéral de l’Energie, expose les premières orientations de son action et les principes qui guideront sa politique.
Combustibles : Afin d’évaluer toutes les sources d’énergie selon les mêmes critères et de rechercher le mix énergétique optimal du point de vue coût-système, vous créez un Haut Conseil de l’approvisionnement énergétique autonome qui remettra un premier rapport intermédiaire au cours de l’année 2025. De qui est composé ce conseil ?
M.Bihet : J’analyse en ce moment plusieurs configurations pour mettre sur pied ce Haut Conseil et le porter ensuite à la table des négociations, ce inclus sa composition. Dans un premier temps, le Haut Conseil utilisera les modèles et l’expertise existants pour formuler des analyses et des avis avec pour objectif de travailler à l’élaboration de son propre modèle d’approvisionnement énergétique dans les années à venir.
Au début du mois de mars, la Commission européenne a exigé une version finale du plan climat belge (PNEC) sous deux mois. La Belgique a-t-elle tenu ce délai ?
M.Bihet : Je collabore avec le Ministre de la Mobilité et du Climat pour finaliser notre contribu tion fédérale dans les meilleurs délais. Nous poursuivons activement la mise à jour de la contri bution fédérale, en ligne avec les grandes orienta tions de l’accord de gouvernement fédéral et en tenant compte de la réalité économique, notam ment de la compétitivité de nos entreprises.
Que pensez-vous de la demande formu lée par notre Fédération, dans un cour rier daté du 10 mars 2025, invitant le Gouvernement fédéral à encoura ger l’utilisation de carburants
Entre transition climatique et sécurité d’approvisionnement, Mathieu Bihet défend une approche équilibrée.
liquides durables pour le transport routier, les applications off-road, la navigation intérieure et le chauffage ?
M.Bihet : J’ai à cœur de maintenir la compétitivité de nos entreprises. Nous n’excluons aucune source d’énergie ayant un potentiel de décarbonation. La place dans le mix énergétique de toutes les formes d’énergie possibles entrant dans le cadre de RED III et capables de contribuer aux objectifs de transports est à l’étude.
Votre administration va réaliser une étude pour évaluer l’efficacité du régime des prix de vente maxima des produits pétroliers dans le cadre du Contrat programme. Notre Fédération est en faveur du remplacement du système actuel par un régime de prix de référence comme c’est le cas aux Pays-Bas avec ses « adviesprijzen ». Est-ce une mesure qui peut être étudiée ?
M.Bihet : Nous travaillons actuellement au lancement d’une étude pour fin 2025. Cette étude sera réalisée par la DG Energie et portera sur le Contrat
programme relatif à un régime de prix de vente maxima des produits pétroliers pour évaluer son efficience et son efficacité dans un paysage énergétique en évolution rapide. Les aspects à intégrer à cette étude sont en réflexion.
La situation géopolitique actuelle, tumultueuse, influence-t-elle votre politique en matière de produits pétroliers ?
M.Bihet : La Belgique fait face à un double impératif : sécuriser son approvisionnement et réussir sa transition climatique, tout en maîtrisant les coûts pour les ménages et les entreprises. Nous travaillons à la diversification du mix énergétique, notamment dans le but d’assurer l’indépendance énergétique de la Belgique.
Notre Fédération assure la présidence du Fonds Social Chauffage. La réforme que vous envisagez pourrait-elle déboucher sur une fusion avec le Fonds gaz et électricité et/ou un système comparable au système français – à savoir des chèques énergie –, ce qui remplacerait les tarifs sociaux et les allocations du Fonds Social Chauffage ?
M.Bihet : L’accord de Gouvernement prévoit une « réforme budgétairement neutre du tarif social de l’énergie et les interventions du Fonds social de chauffage vers une intervention forfaitaire plus transparente, basée sur les revenus et le patrimoine, et neutre sur le plan technologique. ». Il faut donc faire mieux avec des moyens limités. Les différentes pistes sont à l’étude. Nous consultons. Le Fonds Social Chauffage a été reçu par mon administration et par un de mes conseillers ; la piste d’une intervention forfaitaire a été évoquée.
3 VISITES DE TERRAIN :
Vues sur un futur énergétique réaliste dans le domaine du chauffage
Ces derniers mois, in4fuels s’est rendue sur site, à la recherche de solutions réalistes pour la transition énergétique. Au programme : le salon ISH à Francfort, une visite chez OWI et TEC4fuels à Aix‑la‑Chapelle ainsi qu’une journée d’étude organisée par BtecCH centrée autour des systèmes hybrides. Ce que nous avons remarqué ?
L’hybride est en plein essor tandis que les combustibles liquides maintiennent leur place dans un mix énergétique réaliste.
1. ISH 2025 FRANCFORT : TECHNOLOGIES RAISONNABLES
Le salon professionnel ISH de Francfort a dessiné les contours de l’avenir du chauffage. Une tendance notable : les combustibles liquides sont de plus en plus souvent utilisés dans des systèmes hybrides, en combinaison avec notamment des pompes à chaleur ou l’énergie solaire. Cette approche neutre sur le plan technologique reconnait que l’électrification n’est pas toujours la meilleure solution et offre ainsi une réponse plus réaliste aux défis énergétiques européens.
Le label « Green Fuels Ready » a également attiré l’attention. Ce label indique la compatibilité des chaudières, réservoirs et accessoires avec les combustibles liquides renouvelables. Pour les utilisateurs de mazout, cela permet de passer plus facilement au chauffage durable et d’assurer la pérennité du combustible liquide.
Enfin, la sécurité d’approvisionnement était aussi un thème important. L’instabilité géopolitique récente démontre l’importance d’un mix énergétique
varié. Les combustibles liquides bas carbone sont faciles à stocker et augmentent la sécurité d’approvisionnement auprès des familles et des entreprises.
2. EN VISITE À AIX-LA-CHAPELLE : DES ÉTUDES QUI MONTRENT LA VOIE
Le 20 mars dernier, in4fuels a rendu visite à OWI et TEC4fuels, deux organismes de recherches reliés à la RWTH d’Aix-la-Chapelle (Hauteécole technique de Rhénanie-Westphalie). Ces organismes apportent des éclairages précieux sur les combustibles alternatifs pouvant être concrètement utilisés par des installateurs, fabricants et distributeurs.
OWI étudie le HVO, le méthanol, les e-fuels et les technologies de combustion innovantes tandis que TEC4fuels teste la prestation des combustibles renouvelables dans des conditions réalistes. Ils analysent entre autres l’endurance du HVO 100, la stabilité à l’oxydation dans les réservoirs de stockage et l’impact des additifs sur les conduits et les filtres. Le contrôle des combustibles dans les générateurs d’urgence, comme dans les hôpitaux, était également à l’ordre du jour.
Plus de 160.000 visiteurs venus de 150 pays sur le salon ISH 2025 à Francfort.
Guido Saenen d’in4fuels (gauche) avec d’autres membres d’eurofuel en visite chez OWI.
Installation d’essais à l’Institut Oel-Wärme (OWI) à Aix-la-Chapelle.
3. JOURNÉE D’ÉTUDE À GEEL : L’HYBRIDE COMME ÉTAPE INTERMÉDIAIRE POSSIBLE
La journée d’étude organisée le 15 mai par BtecCH en collaboration avec Bouwunie (organisation professionnelle de la construction en Flandre) et la Haute école Thomas More à Geel, s’est concentrée sur le rôle des systèmes de chauffage hybrides dans les rénovations. Les systèmes hybrides combinent des pompes à chaleur et des chaudières de chauffage central à combustible (renouvelable). La conclusion générale ? Ces systèmes constituent une solution réalisable et abordable dans le cadre de la transition énergétique.
La présentation de plusieurs cas pratiques en a apporté la démonstration, dont un, consacré à la rénovation d’une ferme de 450 m², a particulièrement retenu notre attention. La combinaison d’un système hybride avec une technologie de contrôle intelligente a permis d’obtenir des réductions significatives des émissions de CO2 et de la consommation de combustible : une économie de 2.500 litres de mazout par an et de plus de 7 tonnes d’émissions de CO2. La pompe à chaleur a couvert 73% des besoins en chauffage. Les présentations complètes peuvent être téléchargées dans la section blog sur www.btecch.be.
Lors de la table ronde qui a suivi, le Conseiller technique Guido Saenen a souligné l’importance d’adopter une vision plus large de la transition énergétique. Les systèmes hybrides sont une étape du plan en trois étapes d’in4fuels : outre la technologie, il faut toujours mettre l’accent sur les gains d’efficacité et l’utilisation complémentaire de combustibles à faible teneur en carbone.
UN REGARD VERS L’AVENIR
Le fil conducteur de ces trois moments ?
La transition énergétique n’est pas une réalité lointaine. Au contraire, elle crée des opportunités pour les distributeurs de combustibles qui misent sur l’innovation technologique. Les réflexions des centres de recherche allemands et la journée d’étude de BtecCH à Geel démontrent qu’il existe des solutions réalistes et abordables, et que les combustibles liquides y conserveront leur place.
Table ronde lors de la journée d’étude de BtecCH à Geel. D. g. à dr. Kris De Wit (Gas.be), Guido Saenen (in4fuels), Wouter Vaesen (Bouwunie), Wim Van Stappen (Syntra), Marc Decat (VIVES), Paul De Schepper (Thomas More) et Laura Clays (Test Achats).
Cas pratique d’un projet de rénovation énergétique présenté par John Van Beveren (Weishaupt) lors de la journée d’étude BtecCH.
Petro‑Center se lance sur le marché belge
Solidement implantée au Grand‑Duché de Luxembourg où elle a construit un véritable écosystème autour de la station‑service, Petro‑Center entame une nouvelle phase de son développement en Belgique. Avec des marques propres et une stratégie énergétique ambitieuse, l’entreprise entend bien s’imposer comme acteur de référence en s’appuyant sur les synergies naturelles entre les deux marchés.
Fondée en 2000 par Paul Kaiser, Petro-Center est née du rachat de la division industrie et wholesale d’Esso Luxembourg. Nous avons démarré avec seulement 33 millions de litres et trois employés. Aujourd’hui, le groupe compte plus de 740 collaborateurs, explique celui qui est actionnaire principal et président du conseil d’administration, tout en étant à la retraite.
Très vite, l’entreprise luxembourgeoise diversifie ses activités. En 2001, elle lance la filiale PC-Tank, principalement destinée à exploiter ses points de vente (stations, shops, boutiques et restaurants) sous la marque Esso. En 2015, Petro-Center a eu l’opportunité de racheter l’ensemble du réseau Esso sur le territoire luxembourgeois.
DES MARQUES PROPRES DANS UN ÉCOSYSTÈME INTÉGRÉ Petro-Center développe un véritable écosystème autour de ses stations-service. Outre les carburants sous bannière Esso, l’entreprise commercialise ses propres marques : One Stop (boutiques), Gourmet Rapide (restauration), Best Wash (lavage tunnel), Energy Gaz (bouteilles de gaz), Floral design (boutiques florales), PFC (cartes carburants) et Best Charge (bornes de recharge rapide). A la fin de l’année, Petro-Center comptera 200 points de recharge rapide au Luxembourg, devenant leader sur le marché des bornes. Nos bornes de
dernière génération proposent une puissance jusqu’à 400 kW. Car la clé de l’électromobilité, c’est l’autonomie, ajoute Paul Kaiser.
Avec huit tunnels de lavage (et un neuvième en projet), Petro-Center est également leader du car wash au Luxembourg. L’entreprise gère aussi un supermarché Delhaize sur le site d’une station-service et a lancé un concept baptisé « L’Annexe » reprenant une offre spécialisée en alcool et tabac. Plus inattendu mais tout aussi innovant : le groupe exploite encore des magasins floraux sur deux de ses sites. Par ailleurs, trois magasins « stand alone » (hors station) ont déjà vu le jour à Esch-sur-Alzette, Mertert et Livange.
Petro-Center dispose d’une grande diversité de cartes pétrolières. Outre sa carte PFC réservée aux gestionnaires de flottes de véhicules professionnels au Luxembourg et sa BESTCHARGE Card qui donne accès à plus de 850.000 points de recharge en Europe, Petro-Center a conclu des partenariats internationaux avec des émetteurs de cartes fleet tels que AS24, CAPS, Eurowag, IDS, Texaco Fuel Card ou Wex, pour ne citer que ceux-là.
UNE RESTAURATION RAPIDE PREMIUM
En 2004, Petro-Center acquiert un premier point de restauration, avant de créer le concept Gourmet Rapide en 2009, à Leudelange. C’est une restauration
A l’instar de la station-service de Senningerberg, toutes les stations sont équipées d’une boutique.
rapide de qualité, avec des plats du jour frais et une carte adaptée à une clientèle très variée, précise Paul Kaiser. La restauration occupe une place centrale. Aujourd’hui, 26 stations du réseau Petro-Center proposent un Gourmet Rapide, dont une douzaine comprenant une véritable salle de restaurant avec places assises. Nos clients sont très fidèles et, puisque nous avons affaire aux mêmes personnes quotidiennement, il est essentiel de faire preuve de créativité, insiste Paul Kaiser. Une cuisine centralisée est en cours d’aménagement à Leudelange pour produire des plats en barquettes ou bocaux à plus longue conservation, destinés à l’ensemble du réseau. Le concept Gourmet Rapide a récemment quitté les stations-service pour s’implanter à Livange, à proximité de bureaux et d’un hôtel. C’est une première hors station. Et ça fonctionne bien, se félicite Patrick Schnell, Directeur général de Petro-Center.
EXPANSION STRATÉGIQUE EN BELGIQUE
Petro-Center s’implante progressivement en Belgique, via sa filiale PC-Energy. Plusieurs leviers accélèrent cette croissance. Premièrement, le rachat en juillet 2024 de la société Goffin Mazout, à Spa (Jalhay), active depuis un siècle. Nous avons gardé le nom Goffin, ses chauffeurs et son mode de fonctionnement. La proximité clients est essentielle, souligne Didier Mele, New business development manager et responsable du développement en Belgique. Deuxièmement, l’approvisionnement direct de stations-service, comme par exemple les Établissements Warin. En tant que branded wholesaler officiel pour le retail en Belgique, Petro-Center leur fournit également la marque Esso et une large
gamme de cartes pétrolières. Troisièmement, le projet de construction d’une station multi-services à Habay-la-Neuve : hôtel, hub de recharge électrique pour véhicules légers et poids lourds, espace de restauration, etc.
RESSOURCES HUMAINES ET LOGISTIQUE
Le personnel se répartit principalement au sein de la filiale PC-Tank, avec près de 90% des effectifs affectés aux stations. Au niveau du transport, l’entreprise dispose de 20 chauffeurs et 14 camions avec la Belgique. Les livraisons aux
Constructions sur mesure, location de réservoirs
Neutralisation, nettoyage et élimination des réservoirs
Projets complets d’installation de réservoirs
Les « Gourmet rapide » révolutionnent l’expérience culinaire des voyageurs en leur proposant une gamme variée de plats délicieux, sans cesse réinventés.
26 stations du réseau Petro- Center proposent un Gourmet Rapide, dont une douzaine comprenant une salle de restaurant avec places assises.
Outre les camions-citernes pour la petite distribution, Petro-Center possède deux semi-remorques et un camion avec remorque pour l’approvisionnement des stations-service et des clients industriels.
stations-service reposent en grande partie sur des transporteurs tiers, permettant une plus grande flexibilité saisonnière. Petro-Center ne dispose pas de dépôt propre, mais s’approvisionne directement dans les dépôts de Sclessin, Feluy, Bertrange et Mertert (GDL). C’est aussi à Bertrange que le groupe a accès aux stocks stratégiques de Esso en cas de crise. Outre les camions-citernes pour la petite distribution, Petro-Center possède deux semi-remorques et un camion avec remorque pour l’approvisionnement des stations-service et de clients industriels.
Le groupe affiche aujourd’hui un volume global de plus de 350 millions de litres. La part des carburants représente environ 77% de l’activité, contre 23% pour le chauffage. Les carburants sont majoritairement commercialisés sous la marque Esso, à l’exception de la station « Les Tigres » à Schengen et d’une station Q8 à Bollendorf (frontière allemande).
COMMUNICATION ET MARKETING
Une société externe assure la gestion des réseaux sociaux et du site web. Le groupe collabore également avec des influenceurs, RTL et la presse locale. En Belgique, la communication reste encore modeste, même si un nouveau site internet dédié est désormais disponible : www.pcenergy.be
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Concernant le chauffage au mazout, aucune interdiction n’existe à ce jour au Luxembourg. Mais les nouvelles constructions devront être passives et donc
exclure de facto les chaudières fossiles, explique Steve Omes, Sales & office manager. En revanche, le remplacement des chaudières au mazout reste autorisé dans le cadre de la rénovation. Des aides financières sont disponibles pour l’installation de pompes à chaleur ou de systèmes hybrides, bien que leur montant soit encore restreint. Par ailleurs, le Luxembourg ajuste fréquemment ses normes en s’alignant sur celles de la Belgique.
A la fin de l’année, Petro-Center comptera 200 points de recharge rapide au Luxembourg, devenant leader sur ce marché.
Petro- Center est leader du car wash au Luxembourg.
La branche « Floral design » du groupe emploie une dizaine de fleuristes.
La reprise de la société Goffin Mazout, à Spa (Jalhay), en juillet 2024, appuie le développement de PC-Energy en Belgique.
« Maintenir la rentabilité en diversifiant »
Dans un contexte marqué par la transition énergétique, la pression réglementaire et l’évolution des attentes clients, les dirigeants de Petro‑Center abordent les perspectives de développement à long terme.
Combustibles : Quelles sont les principales synergies entre la Belgique et le Grand duché de Luxembourg ?
Patrick Schnell : Une synergie logistique, tout d’abord, puisque l’essentiel de nos flux pétroliers primaires vient de Belgique. Une synergie normative, ensuite, qu’il s’agisse des combustibles ou des carburants. Des opportunités commerciales, enfin, car les volumes du diesel pour le transport routier se déplacent du Luxembourg vers la Belgique qui a maintenu le remboursement des accises dans le cadre du diesel professionnel.
Combustibles : La Belgique et le Grand duché de Luxembourg sont probablement les seuls pays au monde à posséder un Contrat programme prévoyant des prix maxima pour les produits pétroliers. Notre Fédération plaide pour l’introduction du concept de « prix indica tifs » au lieu de « prix maximums ». Qu’en pensez vous ?
Paul Kaiser : Au début de la Guerre en Ukraine, la question des prix maxima a été un véritable casse-tête, tant en Belgique qu’au Luxembourg. Nous avons observé que certaines stations-service belges ont préféré fermer durant quelques jours, plutôt que de vendre à perte. Après avoir sensibilisé le Gouvernement luxembourgeois sur un risque de fermeture général des stations, nous avons obtenu quelques assouplissements.
Combustibles : De quelle manière vous préparez‑vous à la transition énergétique ?
Paul Kaiser : Si vous parlez de la conservation de nos marges, nous nous diversifions en investissant de plus en plus dans les shops et notamment dans la restauration, ainsi que dans les car washes et les autres activités décrites plus haut. Si vous m’interrogez sur notre implication directe aux objectifs de réduction des émissions, tous les auvents de nos stations sont équipés de panneaux solaires et notre personnel roule en voiture… électrique !
Combustibles : Sans oublier l’installation de bornes de recharge électrique sur toutes vos stations d’ici la fin de l’année…
Patrick Schnell : L’électromobilité figure en effet au cœur des priorités de notre offre en stations. Mais deux défis majeurs persistent : l’insuffisance du réseau électrique, comme dans de nombreux pays, et une rentabilité encore très faible. Pour l’instant, le retour sur investissement –financé par la vente de produits pétroliers – de nos 200 points de recharge rapide est presque inexistant. La plupart des grands opérateurs sont d’ailleurs dans le rouge.
Certains s’en sortent via la vente de crédits CO2, mais cela ne peut pas être considéré comme du vrai résultat.
Combustibles : Envisagez vous d’installer des pompes HVO ?
Paul Kaiser : Une seule station luxembourgeoise propose ce produit mais vu le différentiel de prix par rapport au diesel standard, la demande est très faible. Ce produit est encore trop cher à l’achat. Nous serions intéressés de faire rouler certains de nos camions au HVO, mais l’insuffisance des infrastructures rend son approvisionnement difficile et le différentiel doit encore se réduire.
Combustibles : Est ce que vos clients vous posent des questions sur la transition énergétique ?
Paul Kaiser : De temps à autre, surtout dans le secteur du chauffage. Concernant la mobilité, certains clients nous demandent s’ils doivent acheter une voiture essence ou diesel. Comme en Belgique, la déductibilité fiscale dont bénéficient les entreprises pour l’achat de voitures électriques est un grand levier pour la transition.
Combustibles : Par quelles nouvelles réglementations euro péennes êtes vous directement touchés ?
Patrick Schnell : Bien que nous ne répondions pas aux critères de la directive sur les obligations en matière de durabilité des entreprises (CSRD – Corporate Sustainability reporting Directive), nous nous y préparons car, un jour ou l’autre, il faudra bien pouvoir répondre aux éventuelles questions des fournisseurs ou des clients sur nos efforts en matière de durabilité. Quant à l’ETS2, qui nous impacte directement, c’est un sujet qui est pour l’instant traité par notre fédération luxembourgeoise.
Combustibles : Quelle est votre vision du secteur, à long terme ?
Didier Mele : Le phénomène de la concentration va se poursuivre avec le retrait progressif des petits opérateurs. De notre côté, nous misons sur la croissance et la consolidation. Nous avons une ambition claire de développement en Belgique et restons ouverts à toute opportunité de dialogue ou de partenariat.
Combustibles : En arrivant sur le marché belge, vous avez rejoint notre Fédération. Qu’en attendez vous ?
Didier Mele : Un soutien en ce qui concerne le suivi des réglementations, la transmission d’informations, et des opportunités de networking. Le savoir-faire belge nous est souvent très utile.
De g. à d.: Didier Mele (New business development manager), Patrick Schnell (Directeur général), Paul Kaiser (Président du Conseil d’administration) et Steve Omes (Sales & office manager).
Une première en Limbourg signée Groupe Bruno
Le Groupe Bruno lance un service de livraison nocturne, 7 jours sur 7, de repas et de boissons à domicile ou sur le lieu de travail. Une réponse concrète à l’évolution des modes de vie.
Depuis le début du mois de juin, le Groupe Bruno effectue des livraisons nocturnes dans toute la province de Limbourg. C’est une première pour le Limbourg,
mais cela existe déjà dans de grandes villes comme Bruxelles et Anvers. Le Groupe Bruno souhaite étendre ses services. Avant le 4 juin, les livraisons avaient lieu de 9 heures à 21 heures et, depuis lors, elles ont lieu de 6 heures à 22 heures. Les livraisons de nuit débuteront dans une phase ultérieure.
C’est une étape logique dans l’évolution de nos services, explique Luca Bruno, administrateur du groupe. Avant la crise du Covid-19, tous nos points de vente étaient ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Nous avons une longue tradition : les clients peuvent se rendre dans un Bruno Foodcorner jour et nuit et tout au long de l’année. 9 stations-service Bruno sont ouvertes 24 heures sur 24. Il s’agit des grands établissements de Bilzen, Genk, Genk-Noord, Hasselt, Houthalen, Maasmechelen, Pelt, Sint-Truiden et Tessenderlo. Depuis le 4 juin, nous effectuons également des livraisons supplémentaires à partir de 7 stations réparties stratégiquement dans le Limbourg. La
demande de distribution de repas et de boissons la nuit émane de nos clients. La société actuelle vit de plus en plus en continu, ce qui engendre de nouveaux besoins en matière d’alimentation. Mais nous livrons aussi d’autres produits issus de notre large assortiment de plus de 1.000 articles disponibles dans nos shops. Notre organisation est prête à tirer parti de cette nouvelle tendance.
Depuis le 4 juin, les clients peuvent aussi commander des livraisons de nuit, en ligne, via le site ou l’application de Bruno Foodcorner. Le montant minimum de la commande est de 20 €. Le coût de livraison standard est de 7,50 €, mais peut varier en fonction de la distance par rapport à l’établissement le plus proche. Ce nouveau service crée 20 emplois supplémentaires et renforce la position du groupe, qui compte déjà 40 implantations, 34 stations-service Esso, 28 Bruno Foodcorners, et emploie 800 personnes.
MAES Energy & Mobility étend son réseau pour HVO100 à 25 emplacements en Belgique
MAES a franchi une nouvelle étape importante vers le transport plus durable. Avec l’ajout de nouveaux sites de ravitaillement en HVO100 (Huile Végétale Hydrotraitée – HVO‑ Hydro ‑treated Vegetable Oil), le groupe propose désormais ce diesel renouvelable dans 25 emplacements stratégiques en Belgique.
Sur son blog, MAES rappelle à sa clientèle que le HVO100 est un carburant renouvelable de haute qualité qui produit jusqu’à 90% d’émissions de CO2 en moins que le diesel traditionnel sur l’ensemble du cycle de vie. Le carburant est produit à partir de matières premières renouvelables telles que les huiles et les graisses usagées, de sorte qu’il ne menace pas les terres agricoles utilisées pour la culture de denrées alimentaires et
d’aliments pour animaux. Le HVO100 offre les mêmes performances que le diesel conventionnel et peut être utilisé dans les véhicules diesel modernes sans aucune modification technique.
Avec cette expansion, MAES suit la tendance européenne plus large, dans laquelle le HVO100 gagne de plus en plus de terrain comme alternative au diesel fossile. MAES constate une
Les 25 stations MAES proposant le HVO peuvent être facilement trouvées sur son localisateur de stations : https://www.maesmobility.be/fr/station-service/
demande croissante pour des solutions de carburants durables aussi bien parmi les clients privés que professionnels. En étendant son réseau HVO100 à 25 sites, le groupe entend faciliter pour chacun la transition vers une conduite plus durable et réduire significativement l’empreinte carbone du secteur belge de la mobilité.
Luca Bruno, administrateur du Groupe Bruno, souligne que ce nouveau service reflète l’évolution d’une société de plus en plus active en continu.
Colruyt Group déploie temporairement l’HVO100 pour une logistique plus durable
Colruyt Group mise temporairement sur le biodiesel HVO100 pour le transport de marchandises, en complément de l’hydrogène et des batteries électriques.
Colruyt Group accélère son ambition d’assurer un transport de marchandises exempt de toute émission. En plus de l’acquisition et de la mise en circulation de 20 camions électriques à batterie, deux camions à hydrogène ont récemment été achetés, tandis que des essais sont en cours avec deux autres camions à hydrogène (350 bars), dans le cadre du projet d’innovation européen H2Haul Par ailleurs, le groupe est en train de convertir ses propres camions diesel à l’usage du HVO100.
CAP SUR UN TRANSPORT
ZÉRO ÉMISSION
Les objectifs généraux du projet Zero Emission Transport (ZET) de Colruyt Group restent inchangés : d’ici 2030, le groupe entend rendre le transport de marchandises de sa propre flotte totalement exempt d’émissions, en recourant à des véhicules électriques à batterie ou à hydrogène, qui n’émettent aucun polluant. L’étape suivante est prévue pour 2035 : tous les transports de marchandises, effectués par ou pour Colruyt Group, fonctionneront exclusivement à l’électricité verte et à l’hydrogène vert. Pour les camions qui fonctionnent encore aux combustibles fossiles durant cette phase de transition, une alternative a été identifiée et adoptée : le passage au HVO100.
face au changement climatique. Nous sommes conscients que le HVO suscite des débats en matière de durabilité. C’est pourquoi nous avons mené une réflexion approfondie, consulté des experts et, bien entendu, pris en compte l’ensemble de la législation en vigueur, ainsi que le choix du fournisseur. Nous veillons avec la plus grande attention à ce que nos activités restent aussi durables que possible.
Dans un premier temps, le passage au HVO100 concernera les camions de l’entreprise qui roulent encore au diesel classique. Cela représente concrètement une quinzaine de tracteurs de 44 tonnes ainsi qu’environ 400 camionnettes, réfrigérées ou non, utilisés notamment pour Colruyt Meilleurs Prix, Okay, Solucious, Collect&Go, Fine Food Bread (Roelandt) et Colruyt Group Technics et Real Estate. À plus long terme, l’objectif est d’étudier comment – et dans quelle mesure – les transporteurs sous-traitants travaillant pour Colruyt Group pourront également être intégrés à cette transition.
« LA POMPE EN ROSE »
LE HVO100 COMME CARBURANT DE TRANSITION
En collaboration avec DATS 24, Colruyt Group adopte le HVO100 pour ses poids lourds encore fonctionnels au diesel. Le HVO100, ou « Hydrotreated Vegetable Oil 100% » (huile végétale hydrotraitée à 100%), est une alternative exempte de composants fossiles et émettant nettement moins de CO2 que le diesel traditionnel. Ce biocarburant est produit exclusivement à partir de biomasse. Colruyt Group souhaite utiliser le HVO100 comme carburant de transition temporaire, en attendant le passage à l’électricité et à l’hydrogène vert. Concrètement, il s’agit de réduire plus rapidement nos émissions de CO2 et d’abandonner progressivement les combustibles fossiles, explique Koen De Vos, responsable pour le Supply Chain chez Colruyt Group. Nous voulons ainsi accélérer notre engagement
Concrètement, le partenaire DATS 24, en charge de l’installation et de l’exploitation, mettra en service deux pompes destinées aux camions roulant au HVO100 : l’une située à la Zinkstraat, à Hal, sur le site du centre de distribution Dassenveld, et l’autre sur le site de Colruyt Group à Ollignies. Ces pompes « high flow », reconnaissables à leur couleur rose vif, seront dans un premier temps accessibles à un nombre limité d’utilisateurs au sein du groupe.
Nous proposons des solutions adaptées à chaque étape de la transition, conclut Jean-Jacques Delmée, Directeur chez DATS 24. Notre rôle est d’accompagner les clients dans leurs besoins et leurs interrogations. Dans ce cas précis, il s’agit d’accélérer la concrétisation du projet ZET. Pour nous aussi, le HVO constitue un carburant de transition, et non une finalité.
Les pompes HVO100 sont reconnaissables à leur couleur rose vif.
Circle K rénove les stations‑service le long de la E40
La concession de Hoegaarden prolongée de 20 ans, une aire de service pour VE à Boutersem.
Circle K prolonge de 20 ans sa concession pour l’exploitation de la station-service de Hoegaarden et y ajoute une aire de service pour VE (véhicules électriques) à Boutersem (sur la E40 en direction de Bruxelles). Cette prolongation marque une étape importante dans la modernisation axée sur l’innovation et la durabilité des deux sites. À Hoegaarden, les visiteurs bénéficient d’une infrastructure améliorée, d’une boutique rénovée et de bornes de recharge ultrarapide pour les voitures et camions. Le site de Boutersem, actuellement aménagé en parking, sera transformé en une aire de repos pour les conducteurs de véhicules électriques, qui y disposeront d’une infrastructure de recharge rapide, d’installations sanitaires et d’un environnement verdoyant.
En vue de la mobilité de demain, Circle K installe dix points de recharge ultrarapide à Hoegaarden, dont deux spécialement destinés aux camions électriques. Le site de Boutersem sera quant à lui équipé de six points de recharge ultrarapide, dont deux également pour les camions. Les deux sites
Le concept de Circle K a pour objectif d’introduire plus de verdure et de tranquillité afin d’offrir des pauses agréables aux usagers de la route.
sont suffisamment spacieux pour accueillir une extension et augmenter facilement le nombre de points de recharge afin de répondre à une éventuelle hausse de la demande.
GRÂCE À DES CHARGEURS RAPIDES INNOVANTS AVEC BATTERIE INTÉGRÉE
Q8 permet la recharge rapide sans surcharge du réseau électrique
Grâce à sa collaboration avec la société allemande
ADS TEC Energy, Q8 installe des chargeurs rapides dotés d’une batterie intégrée offrant une capacité de recharge allant jusqu’à 320 kW. Les quatre pre miers chargeurs rapides ont été installés récem ment aux Pays‑Bas. En Belgique, le premier sera prochainement mis en service à Wommelgem.
Les quatre premiers chargeurs rapides équipés de cette batterie innovante ont été installés récemment dans les stations Tango de Brunssum, Elsloo, Maassluis et Vaassen, aux Pays-Bas. En Belgique, le premier sera placé à Wommelgem et 7 autres seront encore installés cette année, répartis entre la Belgique et les Pays-Bas.
Cela ouvre la voie à l’installation de stations de recharge rapide dans de nombreux autres endroits, explique Geert De Mil, Manager Fast Charging Technology, Systems and Insights chez Q8. En 2024, 127.908 nouvelles voitures électriques ont été immatriculées en Belgique (soit 28,68% du nombre total de voitures), contre 132.166 aux Pays-Bas (soit 34,7%). Au total, environ 280.000 voitures entièrement électriques circulent actuellement en Belgique, et 557.000 aux Pays-Bas.
Si la demande en stations de recharge, et en particulier en stations de recharge rapide, augmente de façon considérable dans les deux pays, l’installation de ces stations représente souvent un véritable défi. À de nombreux endroits dans notre région, la capacité du réseau électrique est limitée, ce qui rendait l’installation de stations de recharge rapide impossible jusqu’à présent. C’est pourquoi nous avons cherché une solution qui nous rend moins dépendants du réseau électrique local, poursuit Geert De Mil.
UNE TECHNOLOGIE PRIMÉE
Q8 a trouvé cette solution auprès de l’entreprise allemande ADS-TEC Energy, grâce à sa technologie de batterie innovante et primée. La batterie compacte intégrée dans le chargeur rapide permet une recharge rapide jusqu’à 320 kW, sans surcharge du réseau. Ainsi, nous pouvons également installer des stations de recharge rapide dans des lieux où le réseau électrique est limité, sans avoir à investir dans un renforcement du réseau ou une cabine de transformation, conclut Geert De Mil.
PRÉLÈVEMENT KILOMÉTRIQUE
Nouveaux tarifs au 1er juillet 2025
Depuis le 1er juillet dernier, de nouveaux tarifs pour le prélèvement kilométrique s’appliquent en Flandre et à Bruxelles.
En ce qui concerne la région de Bruxelles-Capitale, il s’agit d’une indexation des tarifs. Pour la Flandre, c’est à la fois une indexation et une adaptation des tarifs conformément à l'Art 54 du Décret Programme du 20 décembre 2024.
CHANGEMENT AU
RÉSEAU
En Flandre, le contournement du R1 « Oosterweel » est modélisé et sera activé dès que ce contournement sera mis en place (la partie originale du Ring sera fermée à la suite des travaux de rénovation du R1 à Anvers entre les échangeurs Antwerpen-Noord (E19/A12/R1) et Antwerpen-Oost (E313/R1).
En Wallonie, aucune extension du réseau routier soumis à la taxe kilométrique n’a eu lieu le 1er juillet.
En moyenne, un poids lourd est contrôlé 3x par trajet.
TARIFS
Les tarifs pour le prélèvement kilométrique sont applicables à tous les poids lourds, belges et étrangers, d’une masse maximale autorisée (MMA) de plus de 3,5 tonnes ainsi qu’aux véhicules tracteurs de semi-remorques de catégorie N1 portant le code de carrosserie BC.
Le logiciel des OBU (On Board Units) activées des six prestataires de services accrédités pour opérer le prélèvement kilométrique en Belgique a été automatiquement mis à jour afin de répercuter les nouveaux tarifs entrant en vigueur à partir du 1er juillet. Les six prestataires de services concernés sont Axxès, Satellic, Telepass, Toll4Europe, TotalEnergies Marketing Services et W.A.G. Payment Solutions.
Le montant facturé par kilomètre parcouru sur les routes à péage dépend de trois facteurs : la région où elles se situent, la MMA et la norme d’émission Euro du véhicule. Le prélèvement kilométrique tient compte de trois catégories MMA (de plus de 3,5 à 12 tonnes, de plus de 12 à 32 tonnes, et de plus de 32 tonnes) et de sept normes Euro (depuis la norme la plus polluante, Euro 0, à la plus respectueuse de l’environnement, Euro 6). Plus la norme Euro est élevée et moins la MMA est importante, plus le tarif appliqué par kilomètre parcouru sera avantageux.
Un tarif préférentiel de zéro centime/km est actuellement accordé aux véhicules zéro émission (ZEV) sur l’ensemble du réseau routier flamand et en région de Bruxelles-Capitale. L’OBU reste obligatoire pour les ZEV. En Wallonie (SOFICO), les ZEV sont classés dans la catégorie d’émission EURO VI.
Tarifs du péage kilométrique 2025 (en €/km)
* Zone intra-urbaine bruxelloise = toutes les voies qui ne sont pas des autoroutes.
Dealer locator endesnégociants etcombustibles carburants : nouvelle fonctionnalité !
Grâce au dealer locator, le consommateur qui cherche un négociant trouvera désormais le nom de votre entreprise dans toutes les communes où vous livrez.
COMMENT PROCÉDER ?
Allez sur « Espaces membres » « Mon compte » « Sièges d’exploitation » « Modifier siège d’exploitation » « Sélectionner » (pour ajouter un code postal).
Il est possible d’ajouter des codes postaux individuels et/ou de sélectionner des fourchettes de codes postaux en cliquant sur « intervalle ». A chaque fois, il faut cliquer sur « Ajouter un autre élément » et sur « enregistrer » tout à la fin.
Voir aussi la notice explicative « Modifier codes postaux Siège d’exploitation » qui se trouve sous la rubrique « Documents » du site.
Il vous suffit juste de compléter les informations de votre compte !
BRAFCO
Capacité professionnelle (code 95)
Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.
Pour ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.
Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes :
I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité. Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.
II. Application des réglementations. Il s’agit, par exemple, de cours ADR, de cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.
III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique. Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.
L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.
Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».
NOUVEAU : intervention dans le coût de la formation initiale ADR pour les nouveaux chauffeurs !
Sous certaines conditions, les employeurs ressortissant à la Commission paritaire 127 peuvent prétendre à une intervention forfaitaire de 500 euros du Fonds Social pour les coûts de la formation ADR initiale (et l’examen qui l’accompagne) des « nouveaux » travailleurs. (Voir www.brafco.be p Actualité p Affaires sociales).
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Cours ADR
Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.
Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’. Vous pouvez vous inscrire vous-même ou un collaborateur à l'une de ces formations ADR via https://www.brafco.be/fr/formations
Les chauffeurs qui n’ont pas encore de certificat ADR ou dont le certificat a expiré peuvent s’inscrire au cours ‘produits pétroliers’ seulement s’ils doivent transporter des combustibles liquides (n° UN 1202, 1203, 1223 et fuel lourd des n°3082 ou 3256). Outre les deux jours de formation théorique, ils devront également suivre un demi-jour de formation pratique (exercices premiers soins + extinction incendie).
Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.
Cours ADR (catégories I + II)
Lieux
5000 NAMUR
Centre Lilon Rue des Tanneries 1
5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1
7522 TOURNAI (Marquain)
Marque un stop Rue Terre à Brique 23
7522 TOURNAI (Marquain) Marque un stop Rue Terre à Brique 23
6880 BERTRIX Centre culturel Place des Trois Fers 9
Lieux Jour 1 Jour 2 Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL
5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/09/2025 Samedi 13/09/2025 Dimanche 14/09/2025
5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/12/2025 Samedi 13/12/2025 Dimanche 14/12/2025
Brafco agréée dans le cadre « Chèque formation »
Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».
Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be
Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités ! i
CENTRE DE COMPÉTENCE FOREM LOGISTIQUE HAINAUT – SITE D’ESTAIMPUIS
Nous avons testé les outils de formation
Le Centre de compétence Forem Logistique Hainaut – site d’Estaimpuis – est une véri‑ table référence en Région wallonne dans le domaine de la formation dédiée au secteur du transport et de la logistique. Une journée portes ouvertes organisée le 23 mai dernier a permis à une délégation du Fonds Social 127 et de Brafco de tester les outils dernier cri. Suivez le guide…
Àl’occasion de sa journée portes ouvertes, le Centre de compétence du Forem situé à Estaimpuis a offert aux visiteurs une immersion complète dans les différents métiers du secteur du transport et de la logistique. Cette journée a donné un aperçu, à travers des démonstrations concrètes et des équipements professionnels, de la diversité des activités liées à ce secteur clé.
Les visiteurs ont ainsi pu explorer plusieurs pôles thématiques, parmi lesquels :
• Un camion de distribution de combustibles liquides, illustrant les spécificités du transport de matières dangereuses et les compétences requises pour ce type de conduite spécialisée.
• Différents types de camions, permettant d’avoir un aperçu des véhicules utilisés pour le transport de marchandises.
• Un entrepôt logistique reconstitué, où étaient présentées les différentes étapes de la chaîne logistique : réception, stockage, préparation de commandes et expédition.
• Un simulateur de conduite de chariot-élévateur (simulateur cariste), grâce auquel les visiteurs ont pu s’essayer à la manipulation de palettes et à la gestion d’un entrepôt en toute sécurité.
• Un simulateur de conduite de camion, reproduisant fidèlement les conditions réelles de conduite pour former efficacement les futurs chauffeurs.
• Un espace de vente reconstitué, mettant en avant la dimension commerciale de la logistique, notamment la gestion des stocks.
❶ SIMULATEUR DE CONDUITE
Après avoir été chaleureusement accueillis par les employés du FOREM, les visiteurs ont eu l’opportunité de tester un simulateur de conduite de camion. Différentes situations de conduite étaient proposées et c’est la conduite d’un camion-citerne transportant du combustible liquide en hiver qui a été choisie, et programmée par le biais d’une tablette connectée au simulateur. Le réalisme du dispositif est très impressionnant. Par exemple, lors des phases de freinage, il était possible de ressentir physiquement, dans le siège, au niveau du dos, les mouvements du liquide à l’intérieur de la citerne, simulant avec précision le comportement du chargement.
L’expérience a pris une tournure encore plus saisissante lorsque l’instructeur, via la tablette, a désactivé les freins du véhicule : sur une route verglacée, c’est la perte de contrôle immédiate, illustrant ainsi de manière concrète les dangers réels que peuvent rencontrer les chauffeurs dans de telles conditions.
Au moyen d’une tablette, choix du camion qui sera testé sur le simulateur.
Le simulateur peut reproduire toutes les conditions de conduite d’un camion-citerne. Visualisation du niveau de liquide, en temps réel, pendant l’exercice sur le simulateur.
Camion-citerne de formation mis à la disposition du FOREM par le Fonds Social 127
❷ CAMION-CITERNE DU FONDS SOCIAL 127
Cette journée portes ouvertes fut également l’occasion de mettre en lumière le métier de distributeur de combustibles liquides, notamment grâce au camion-citerne mis à disposition du FOREM depuis plusieurs années par le Fonds Social 127. Ce camion permet aux élèves de se familiariser avec les spécificités techniques de ce type de transport, dans des conditions proches de la réalité du terrain.
La recherche de nouveaux chauffeurs étant un défi majeur, et les entreprises du secteur ayant de plus en plus de mal à pourvoir leurs postes vacants, l’objectif est de former davantage de personnes à devenir chauffeurs dans la distribution de combustibles et carburants.
Visite virtuelle dans l’entrepôt logistique.
❸ ENTREPÔT LOGISTIQUE
Une visite virtuelle au volant d’un chariot-élévateur a permis de découvrir de manière immersive le métier de cariste dans un entrepôt logistique. Elle sensibilise à la sécurité, aux gestes techniques et à l’environnement de travail. Cette visite virtuelle constitue une première approche avant une formation pratique. L’expérience offre une vision réaliste de la chaîne logistique.
de
aussi de découvrir
étapes de la conception d’un magasin.
❹
ESPACE DE VENTE
Dans l’espace de vente reconstitué, les élèves apprennent à mettre en rayon et à gérer les stocks, entre autres. Cet environnement réaliste permet de maîtriser et de développer les bons réflexes professionnels.
avec l’outillage métrologique et l’enrouleur, encadré par le formateur Alessio Maton.
Cette journée interactive a mis en évidence les compétences techniques nécessaires aux différents métiers, à commencer par celui de chauffeur dans la distribution de combustibles et carburants. Les formations proposées dans les centres de compétence du FOREM permettent aux élèves de se former sur des équipements ultra-modernes, favorisant ainsi l’émergence de vocations.
Emmanuel Cécille
Conseiller Energie & Environnement
Plus d’informations sur la formation « Transport poids lourds ADR », consultez le site du FOREM : https://www.leforem.be/catalogue-desformations/formations/3daa8e6a-2680-4f6c-94b8-b6ea8946942c
Exercice
L’espace
vente permet
les différentes
PRIMES
À L’EMPLOI
Stimuli financiers pour l’embauche de groupes à risque
Grâce à différentes aides financières, le Gouvernement vise à promouvoir l’emploi de certains groupes à risque. Vous trouverez ci‑ dessous un aperçu des différentes mesures fédérales et wallonnes.
3 PREMIERS ENGAGEMENTS
Lorsque vous engagez du personnel pour la première fois, vous pouvez bénéficier d’une réduction des cotisations ONSS pouvant aller jusqu’à 3.100 euros par trimestre pour le premier travailleur à temps plein. Une réduction est également possible pour les deux travailleurs suivants.
Vous trouverez plus d’informations sur cette mesure fédérale sur socialsecurity.be : https://www.socialsecurity.be/employer/ instructions/dmfa/fr/latest/instructions/deductions/structuralreduction_targetgroupreductions/firstengagments.html
3 ENGAGER DES TRAVAILLEURS JEUNES
« Salaires de départ pour les jeunes ». Il s’agit d’une mesure fédérale visant à favoriser l’emploi de jeunes sans expérience. Vous engagez un jeune de moins de 21 ans ayant peu d’expérience professionnelle ? Si vous remplissez les conditions, vous pouvez lui verser un salaire réduit
Vous trouverez plus d’informations sur cette mesure fédérale sur emploi.belgique.be : https://emploi.belgique.be/fr/themes/ emploi-et-marche-du-travail/mesures-demploi/salaires-dedepart-pour-les-jeunes
Vous recrutez un jeune sans qualification ? Vous pourriez également bénéficier des avantages de la mesure Impulsion -25 ans.
Plus d’informations sur cette mesure wallonne sont disponibles sur le site du FOREM : https://www.leforem.be/entreprises/aidesemploi-impulsion-25-ans.html
7 Il existe plusieurs aides fédérales et régionales visant à promouvoir l’emploi de certains groupes à risque.
3 ENGAGER DES TRAVAILLEURS ÂGÉS
Si vous optez pour un nouveau salarié âgé de 55 ans ou plus, vous pouvez également bénéficier des avantages d’Impulsion (à partir de (55 ans).
Plus d’informations sur cette mesure wallonne sont disponibles sur le site du FOREM : https://www.leforem.be/entreprises/aidesemploi-impulsion-55-ans.html
3 ENGAGER DES TRAVAILLEURS QUI ONT UN PROBLÈME DE SANTÉ OU UN HANDICAP
Vous recrutez une personne qui a un problème de santé ou un handicap ? L’AVIQ soutient l’intégration, la réintégration et le maintien à l’emploi de travailleurs en situation de handicap en proposant des aides à l’emploi et à la formation et des conseils en ce qui concerne le poste de travail et l’organisation de la fonction.
Plus d’informations sur cette mesure wallonne sont disponibles sur le site du FOREM : https://www.leforem.be/entreprises/ aides-financieres-aviq.html
3 ENGAGER UN DEMANDEUR D’EMPLOI DE LONGUE DURÉE
Vous embauchez une personne qui est à la recherche d’un emploi depuis au moins un ou deux ans ? Sous certaines conditions, vous bénéficiez d’une allocation pour cette personne.
• Impulsion (12 mois +): https://www.leforem.be/entreprises/ aides-emploi-impulsion-12-mois-plus.html
• Tremplin (24 mois +): https://www.leforem.be/entreprises/ aides-financieres-tremplin-24-mois-plus.html
3 SOUTIEN À L’EMBAUCHE AVEC LA MESURE SESAM
Vous êtes une PME établie en Wallonie et vous envisagez d’engager un demandeur d’emploi inscrit au Forem ? La mesure SESAM vous offre un soutien financier pour faciliter vos recrutements.
Plus d’informations : www.leforem.be/entreprises/aidesfinancieres-sesam.html
Webinaire gratuit sur la durée de travail dans la CP 127
En avril 2025, le Fonds Social a organisé un webinaire gratuit sur le temps de travail dans la CP 127. Cette session a abordé le cadre juridique et son application correcte au sein de votre entreprise.
VOUS AVEZ MANQUÉ LE WEBINAIRE OU VOUS SOUHAITEZ LE REVOIR ?
Vous pouvez revoir le webinaire et télécharger la présentation via le lien suivant : https://fonds127.be/fr/nouvelles/actualite/detail/webinairegratuit-sur-la-duree-de-travail-dans-la-cp-127
TRAVAIL FAISABLE
Cela vous a-t-il incité à intégrer le travail faisable dans votre organisation afin de garder vos collaborateurs motivés et engagés ?
Le Fonds social est heureux de vous aider à démarrer avec des outils et des idées utiles sur une page web dédiée à ce sujet : https:/fonds127.be/ fr/employeur/soutien-au-rh/travail-faisable
Les travailleurs du secteur ont droit à des éco ‑ chèques en juillet !
Les employeurs qui ressortissent à la Commission paritaire pour le commerce de combustibles (CP 127) sont tenus d’octroyer des éco ‑ chèques à leurs ouvriers dans le courant du mois de juillet.
La période de référence pour le droit aux éco-chèques cette année débute le 1er juillet 2024 et se termine le 30 juin 2025. Les ouvriers du secteur du négoce de combustibles qui ont été occupés à temps plein pendant douze mois au cours de cette période ont droit à l’intégralité du montant de 250 euros. Les ouvriers qui sont occupés à temps partiel ou qui ont été embauchés ou ont quitté l’entreprise au cours de la période de référence ont droit à une partie de ce montant, selon le tableau suivant :
Occupation à partir de 4/5 € 250
Occupation à partir de 3/5 € 200
Occupation à partir de 1/2 € 150
Occupation à moins de 1/2 € 100
Occupation incomplète 20 € par mois complet d’occupation
Le paiement de ces éco-chèques a lieu dans le courant du mois de juillet
Leur durée de validité est limitée à 24 mois à partir de la date de leur mise à la disposition du travailleur.
Les éco-chèques ne peuvent plus être attribués que sous une forme électronique (il n’y a plus de chèques papier).
POUR QUELS PRODUITS ET SERVICES ?
Les éco-chèques sont destinés à l’achat de biens et services écologiques. Ces biens et services sont repris dans une liste officielle, subdivisée en catégories comme suit :
• Produits et services écologiques
• Mobilité et loisirs durables
• Réutilisation, recyclage et prévention des déchets
La présentation et les slides sont disponibles sur le site du Fonds Social.
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ASYP organise un séminaire en...
Toscane !
Après l’Istrie l’année dernière, la Toscane a été la destination de voyage du dixième sym‑ posium en sol étranger organisé par l’Union professionnelle ASYP à la fin du mois de mai.
Le rendez-vous avait été donné par le président Fons Lambaerts et le secrétaire Tom Hofmans le 29 mai à l’aéroport de Zaventem. Quelques heures plus tard, les vingt-deux membres de la délégation de l’ASYP atterrissaient à Florence, capitale de la Toscane et berceau de la Renaissance.
Le séminaire a couvert un large éventail de sujets, parmi lesquels les modifications de la réglementation Vlarem sur les citernes à mazout, une analyse de l’accord de coalition fédéral et l’impact potentiel des mesures politiques sur le secteur, le fonds Promaz pour l’assainissement des sols et l’état d’avancement de la transposition du package Fit-for-55 dans les réglementations nationales.
Des activités culturelles et récréatives ont, comme à l’accoutumée, rythmé le séjour. Dans la vieille ville, un guide a conduit les participants de la Piazza del Duomo – avec la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Baptistère SaintJean et le Campanile de Giotto – au Palazzo Vecchio et au Ponte Vecchio, entre autres. Une visite de la belle Sienne et de la ville médiévale de San Gimignano était également au programme et a été très appréciée.
SKB se rend à Genk
Les membres de l’ASYP ont sillonné les collines du Chianti sur d’authentiques vespas italiennes.
Ce symposium de quatre jours a donc été une fois de plus un succès à tous égards, tant pour les organisateurs que pour les participants.
Après avoir visité la Champagne l’année dernière, l’Union professionnelle de Flandre occidentale SKB a décidé d’organiser cette année un autre voyage de deux jours pour les membres intéressés de Flandre orientale et de Flandre occidentale. Contrairement à l’année dernière, la destination de cette année est restée à l’intérieur des frontières du pays.
Les participants à cette excursion didactique, qui s’est déroulée le week-end des 26 et 27 avril derniers, ont été pris en charge à Courtrai et à Gentbrugge, d’où un autocar les a emmenés dans la ville de Genk, au centre du Limbourg, qui comptait autrefois trois mines de charbon (Zwartberg, Waterschei et Winterslag).
Le programme comprenait une visite guidée de l’imposante commanderie d’Alden Biesen, qui a été pendant des siècles l’un des quartiers généraux les plus influents des chevaliers de l’Ordre Teutonique.
Après le petit-déjeuner du dimanche, les participants ont découvert La Biomista, « une œuvre d’art évolutive sur le mélange de la vie » de l’artiste limbourgeois Koen Vanmechelen, réalisée sur l’ancien site minier de Zwartberg. Sur le site verdoyant de 24 hectares, outre l’atelier de l’artiste (« The Battery »), on trouve une serre (« The looking glass ») et l’ancienne maison du directeur de la mine.
Le week-end s’est terminé par un délicieux déjeuner italien, après lequel les participants sont rentrés chez eux satisfaits. Tout le monde s’accorde à dire que Koen Roose, président de SKB, et Katrien Verstraete ont préparé cette sortie à la perfection. « Cela donnait envie de prolonger l’expérience »… pouvait-on lire sur de nombreux visages.
Pause à Alden Biesen pour les participants au voyage de SKB.
Les porte‑parole de Brafco répondent à la presse
Lorsque des événements d’actualité sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur les prix des produits pétroliers, la presse sait comment trouver les cadres de Brafco pour obtenir des éclaircissements.
HET LAATSTE NIEUWS – 5 MAI 2025
Aujourd’hui, les prix des principaux carburants – essence, diesel et mazout – atteignent leur niveau le plus bas depuis (fin) 2021. « Ce sont des prix très bas, les plus bas même depuis fin 2021 », confirme Johan Mattart. « En partie ‘grâce’ au président américain Donald Trump. Depuis que Trump a annoncé ses droits de douane à l’importation, la crainte d’un impact négatif sur l’économie mondiale entraîne une baisse de la demande en énergie. Du côté de l’offre, l’Arabie saoudite vient d’annoncer, en tant que leader des pays de l’OPEP+ (mécontente du Kazakhstan, ndlr), qu’elle augmenterait sa production de 411.000 barils par jour à partir de juin. Cette offre accrue, combinée à une demande réduite, mène inévitablement à une baisse des prix. »
VRT NWS – 6 MAI 2025
Recharger une voiture électrique coûte généralement moins cher que de faire le plein d’essence ou de diesel, mais actuellement, à une borne de recharge, l’électricité pour la voiture coûte plus cher que le carburant. « Depuis que le président Trump a déclenché sa guerre tarifaire, on craint une récession économique mondiale », explique Johan Mattart. « Cela signifie donc qu’il y aura moins de demande pour les produits énergétiques. Et une offre égale ou supérieure entraîne bien sûr une baisse des prix. »
Les prix ont effectivement baissé. Qui supporte cette perte à l’heure actuelle ? « Principalement ceux qui ont des stocks, poursuit Johan Mattart. Il s’agit donc des grossistes, mais aussi des petits pompistes qui ont acheté leurs produits à un prix plus élevé. »
VRT NWS – 23 JUIN 2025
L’Iran menace de bloquer le détroit d’Ormuz. « Pour l’instant, les prix du pétrole restent stables », déclare Johan Mattart. « Au départ, les marchés avaient réagi nerveusement avec des hausses de prix d’environ 3%, mais celles-ci se sont désormais stabilisées. » Et si les prix internationaux devaient tout de même augmenter, vous ne le remarquerez pas immédiatement à la pompe. « En Belgique, nous travaillons avec un système de prix maxima, ce qui signifie que les prix à la pompe suivent toujours ceux du marché international avec un certain retard. »
RTL INFO – 23 JUIN 2025
Doit-on se ruer à la station-service ? Le baril de Brent a bondi de près de 6% en début d’échange. Côté américain, les cours ont grimpé jusqu’à 76 $ avant de tempérer leur hausse. Mais pour Emmanuel Cécille, il faut rester calme. « Non, il ne faut pas se ruer sur les pompes. Il faut attendre. Il y a toujours quelques jours d’écart entre le prix du baril et les prix à la pompe. Cela ne vaut pas la peine de s’inquiéter pour le moment ».
LA LIBRE – 6 MAI 2025
Le prix du mazout au plus bas depuis 2021 : est-ce le bon moment d’acheter ? « Cette baisse n’a rien de saisonnier », insiste d’emblée Vincent Orts. « Le président Trump a demandé une augmentation de la production pour faire baisser les prix. L’Arabie saoudite, très attentive à ces demandes, a pesé sur l’ensemble de l’Opep+ pour obtenir ce résultat », souligne Vincent Orts. « Les paramètres sont positifs pour une poursuite de la baisse », juge le conseiller de Brafco. Tant que l’offre reste généreuse et que la demande est stable, les prix devraient continuer à fléchir. « Mais attention, la géopolitique demeure un facteur d’incertitude, alerte Vincent Orts. Il suffirait d’une étincelle au ProcheOrient pour faire remonter brutalement les prix. »
ON N’EST PAS DES PIGEONS (RTBF) – 22 MAI 2025
Pourquoi de telles différences entre les prix à la pompe ? « Les stations autoroutières sont soumises à des loyers très importants dans le cadre de concessions qui leur sont octroyées par les régions », explique Vincent Orts. « Et elles proposent une série de services (shop, restaurant, parking, sanitaires…) que n’offrent pas toutes les stations, dont les stations automatiques, ce qui engendre des coûts de personnels, des frais de maintenance et de sécurité qui se répercutent sur le prix du carburant. »… « Toutes les stations-service sont sur un pied d’égalité en ce qui concerne la qualité des produits », ajoute Vincent Orts. « Le Fonds d’analyse de la qualité des produits pétroliers prélève, de manière aléatoire, des échantillons sur les stations-service qui sont ensuite analysés afin de vérifier leur conformité par rapport à la norme. »
RTBF – 5 MAI 2025
L’Opep+ augmente sa production de pétrole : le bon moment pour remplir sa cuve à mazout ou faire le plein de sa voiture ? « Le prix va un peu baisser de quelques centimes, que ce soit pour l’essence, le diesel ou le mazout de chauffage », annonce Emmanuel Cécille. Des propos corroborés par le SPF Economie. « De manière générale, il faut entre sept à dix jours pour constater à la pompe la baisse du coût du baril », précise Emmanuel Cécille. « Cette baisse peut renforcer la compétitivité des entreprises et des stations-service à nos frontières. »
Emmanuel Cécille interviewé par la RTBF dans les locaux de Brafco.
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