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C mbustibles

MAGAZINE BIMESTRIEL DE LA FÉDÉRATION BELGE DES NÉGOCIANTS EN COMBUSTIBLES ET CARBURANTS

5 ÉDITO

Accord du Gouvernement fédéral 2025-2029

6 GESTION

Impact de la directive NIS2 sur le secteur

8 EUROPE

Reconnaître les carburants neutres en CO2

22 EVENT BRAFCO EV-BELGIUM

En route vers la mobilité du futur !

24

STATIONS-SERVICE

Interdiction d’exposition des produits de tabac

Vos clients peuvent économiser jusqu’à 200 000 € suite à une fuite de mazout.
C’est votre dernière chance de les informer !

Vous avez des clients confrontés à une pollution du sol suite à une fuite de mazout ? Le Fonds Promaz peut les aider pour l’assainissement et intervient financièrement, même si l’assainissement a déjà été effectué par le passé. Quel soulagement ! Mais attention : les demandes d’aide ne peuvent être introduites que jusqu’au 28 février 2025 sur promaz.be ou au 0800 63 636

Communiquez cette date limite à vos clients.

Vous aiderez ainsi Promaz à aider vos clients. Merci !

L’intervention de Promaz s’effectue en vertu des dispositions de l’accord de coopération, tel qu’il est en vigueur a) à la date de la demande, b) sur base de la liste des priorités de Promaz et c) en fonction et à concurrence des moyens financiers disponibles de Promaz (art. 16 de l’accord de coopération).

COLOPHON

ER

Johan Mattart, Directeur Général de la Fédération belge des Négociants en Combustibles et Carburants, a.s.b.l. 4 Rue Léon Lepage, 1000 Bruxelles info@brafco.be www.brafco.be

LAYOUT

Bold & pepper s.a. ‘t Hofveld 6C4 1702 Groot-Bijgaarden 02 325 64 64 www.boldandpepper.be

04 MARCHÉ DE L’ÉNERGIE

Gaz naturel 29% plus cher que le mazout en Région wallonne

05 ÉDITORIAL

Accord du Gouvernement fédéral 2025-2029 : beaucoup de bonnes intentions, mais aussi de moins bonnes...

06 GESTION

Impact de la directive NIS2 sur le secteur

08 EUROPE

Faire reconnaître les carburants neutres en CO2

12 IN4FUELS

En Europe, de grandes marques investissent dans des combustibles liquides pauvres en carbone

14 MEMBRES

Skytanking : gestion complète des opérations de chargement de carburant, du pipeline à l’avion

18 CARBURANTS

28,5% de parts de marché pour les véhicules électriques

23 STATIONS DE RECHARGE ÉLÉCTRIQUE

McDonald’s s’unit à Q8 et Storm

PHOTOS

AdobeStock, Brafco & Skytanking

RÉGIE PUBLICITAIRE

Bold & pepper s.a. rik@boldandpepper.be 0477 30 21 32

La rédaction n’est pas responsable des publireportages.

24 STATIONS-SERVICE

Interdiction d’exposition des produits de tabac

25 SERVICES

Formation de capacité professionnelle, conseiller à la sécurité ADR…

30 PRESSE

Les porte-paroles de Brafco répondent à la presse

31 DEGRÉS-JOURS & PETITES ANNONCES

10 ENVIRONNEMENT

Nouvelles prescriptions techniques Vlarem

21 CARBURANTS

Hydrogène et carburants de synthèse : deux pistes sérieuses

22

EN ROUTE VERS LA MOBILITÉ DU FUTUR

Event Brafco - EV Belgium

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NOUVELLES SOCIALES

• Impact de l’Arizona sur la réglementation du travail

• Heures supplémentaires de relance

• App d’AG Insurance

• Webinaire Durée du travail et Travail faisable

• « Coach sur le lieu de travail »

SIMULATIONS PRIX DE L’ÉNERGIE

Gaz naturel 29% plus cher que le mazout en Région wallonne

Au 1er février, le prix maximum pour 2.000 litres de mazout était de 1.747 €. Pour l’équivalent de 2.000 litres de mazout, l’utilisateur de gaz naturel (selon le fournisseur et la région) devait s’acquitter de 2.253 € en Région wallonne (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de

réseau Ores Brabant wallon), 2.050 € en Région Bruxelloise (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Sibelga), et 1.991 € en Région flamande (tarif Engie Flow variable, gestionnaire de réseau Fluvius Zenne-Dijle). Soit des surcoûts respectifs de 506 €, 303 € et 244 € ! Tous les prix sont TVA incluse.

PRIX DE L’ÉNERGIE EN RÉGION WALLONNE

Simulation sur base des prix au 01.02.2025

Pellets facture pour 4.256 kg de pellets (équivalent de 2.000 litres de mazout) pellets en sac (min. 1 palette) (source: www.ecopellets.be)

Mazout facture pour 2.000 litres de mazout prix officiel maximum gasoil chauffage 10S, livraison 2.000 litres (source: SPF Economie)

Gaz naturel facture pour 21.282 kWh de gaz naturel (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)

Propane facture pour 2.924 litres de propane (équivalent de 2.000 litres de mazout) prix maximum officiel propane, livraisons 2.000 litres (source: SPF Economie)

Electricité facture pour 17.440 kWh électricité heures creuses et pleines (équivalent de 2.000 litres de mazout) tarif Engie Flow variable prix annuels estimés, gestionnaire de réseau Ores Brabant wallon (source: engie.be)

Pellets (4.256

Mazout

Gaz

1 litre de mazout (Hs) = 10,641 KWh de gaz naturel (Hs) = 8,72 kWh d’électricité = 1,46 litres de propane (Hs) = 2,12 kg de pellets (Hs)

Souscrivez un abonnement d’essai gratuit aux cotations !

Le marché pétrolier est sans cesse en mouvement ! C’est pour cette raison que Brafco offre à ses membres la possibilité de recevoir quatre fois par jour ouvrable, par fax ou par mail, le point sur l’évolution des prix des produits pétroliers. Vous êtes également informé un jour à l’avance de toutes les modifications des prix maxima officiels.

Si ce service (payant) vous intéresse, vous avez la possibilité de souscrire cet abonnement à l’essai GRATUITEMENT pendant deux semaines et sans aucune obligation ultérieure.

Prenez contact à cet effet avec Ann, par tél. 02/502.42.00 ou par mail ann.deknibber@brafco.be

Vous pouvez également être informé par SMS deux fois par jour de l’évolution du cours du dollar et des cotations du gasoil et du diesel sur le marché international. Intéressé de l’essayer GRATUITEMENT ? Prenez également contact avec Ann.

EDITO

Beaucoup de bonnes intentions, mais

Il aura fallu du temps, mais le gouvernement De Wever est enfin une réalité. 236 jours après les élections fédérales du 9 juin de l’année dernière, la fumée blanche est sortie de la cheminée de l’École royale militaire de Bruxelles le 31 janvier. Le formateur avait réussi à aligner les partis de l’Arizona à la dernière minute. Au terme d’un débat marathon sans précédent de plus de 40 heures à la Chambre, il a également gagné la confiance des partis majoritaires MR, Les Engagés, N-VA, Vooruit et cd&v, et la nouvelle équipe gouvernementale a pu se mettre au travail pour relever les grands défis auxquels le pays est confronté.

La priorité du gouvernement De Wever est de s’inscrire dans une trajectoire d’un assainissement budgétaire de 17 milliards d’euros sur cinq ans, sans augmenter la pression fiscale globale. L’effort budgétaire à réaliser doit provenir principalement des réformes structurelles du marché du travail et des pensions. Ainsi, l’objectif est d’augmenter le taux d’emploi en Belgique pour atteindre 80% d’ici à 2029. La limitation des allocations de chômage dans le temps et l’extension du système des flexi-jobs à tous les secteurs sont accueillies positivement, du moins dans les secteurs confrontés à des pénuries structurelles de main-d’œuvre. Une plus grande flexibilité du travail (voir p.28 de cette édition) est également une bonne nouvelle pour les employeurs, en particulier dans notre secteur.

aussi de moins bonnes...

dans le cadre d’une rénovation dans les habitations de plus de 10 ans suscite également des interrogations. Là où le remplacement d’une chaudière à mazout est encore autorisé mais que l’installation d’une pompe à chaleur n’est pas envisageable, une telle mesure rendra moins probable le remplacement des chaudières énergivores, compte tenu de l’effet d’augmentation des prix pour les ménages concernés, qui par ailleurs ne se sentiront que peu concernés par la réduction annoncée du taux de TVA sur la livraison et l’installation des pompes à chaleur.

L’introduction éventuelle d’un tax shift avant de connaître l’impact de l’ETS2 serait peu judicieuse et préjudiciable, tant pour les citoyens que pour les entreprises.

Reconnaissons que la politique énergétique proposée est certainement positive à plusieurs égards. Par exemple, l’évaluation de l’efficacité du Contrat programme annonce, espérons-le, l’abolition du régime des prix maxima et l’introduction de prix indicatifs pour les produits pétroliers, ce que la Fédération préconise depuis des décennies. De même, le fait qu’il n’est plus question d’augmenter la redevance de contrôle sur le mazout de chauffage et qu’un avantage concurrentiel suffisant sera maintenu pour le diesel professionnel est une bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises.

L’élaboration d’un plan PME visant à rendre l’environnement commercial plus attrayant pour les petites et microentreprises, la simplification administrative et la réduction ciblée des coûts sont également très bien accueillies.

En ce qui concerne la politique énergétique, le Premier ministre De Wever a déclaré que « le gouvernement élaborera une politique énergétique sensée, ne se laissera plus guider par des dogmes dépassés et examinera avec un esprit ouvert toutes les sources d’énergie possibles qui peuvent contribuer à un mix énergétique plus sûr, plus respectueux du climat et abordable. »

Il n’est pas certain que l’augmentation du taux de TVA sur le charbon de 12 à 21% puisse être considérée comme une « politique énergétique sensée ». Le volume de charbon – qui n’est pas exactement le combustible utilisé par les plus aisés – utilisé par les ménages en Belgique est si faible que sa part dans les émissions totales de CO2 est négligeable. Par conséquent, l’augmentation de la TVA – qui, selon nous, est avant tout une question de principe – n’aura pas d’impact sur le climat, mais frappera davantage les personnes socialement défavorisées et les personnes âgées qui utilisent ce combustible.

L’augmentation du taux de TVA de 6 à 21% pour la livraison et l’installation de nouvelles chaudières à combustibles fossiles plus économes en énergie

Le fait que le principe de neutralité technologique soit utilisé pour définir un « mix énergétique sain » (basé sur les piliers de la sécurité d’approvisionnement, de l’accessibilité financière et de la durabilité) nous rend optimistes, car toutes les sources d’énergie devront alors être évaluées sur la base des mêmes critères pour parvenir à la composition du mix énergétique la plus optimale en termes de coûts. Nous osons espérer que les carburants et combustibles liquides à faible teneur ou neutres en carbone (R33, HVO, e-fuels…) auront toute leur place dans le mix énergétique. Le principe de neutralité technologique devrait également être appliqué dans le pacte énergétique interfédéral avec les régions.

Nous réitérons cependant à haute voix nos préoccupations déjà exprimées concernant l’impact de l’ETS2 en plus de l’introduction d’un tax shift sur les produits énergétiques (voir notre éditorial de novembre/décembre 2024), nonobstant le fait que « le gouvernement étudiera l’impact de l’introduction du système ETS2 et examinera les modalités d’un tax shift sur les produits énergétiques (...) et mettra ensuite en œuvre ce tax shift sans augmenter la facture moyenne des ménages et des entreprises. »

Cela semble prometteur, mais nous le rappellerons au gouvernement en temps voulu. Car, comme le disait le poète romain Ovide, fallitur augurio spes bona saepe suo (l’espérance peut parfois être trompée par des signes qui semblent positifs mais qui, en réalité, ne se réalisent pas comme prévu).

C’est au nouveau gouvernement fédéral de prouver le contraire !

JOHAN MATTART DIRECTEUR GÉNÉRAL

CYBERSÉCURITÉ

Impact de la directive NIS2 sur le secteur de la distribution de combustibles et carburants (encore) peu clair...

La « Loi NIS2 » est entrée en vigueur le 18 octobre 2024. Cette loi impose aux moyennes et grandes entreprises des secteurs critiques de mettre en œuvre des mesures de gestion des risques appropriées pour sécuriser leurs réseaux et leurs systèmes d’information. Bien que le secteur de l’énergie ait été désigné comme un secteur hautement critique, de nombreuses entreprises du secteur restent incertaines quant à savoir si elles sont ou non considérées comme des entités NIS2. Un mot d’explication...

La nouvelle loi sur la cybersécurité du 26 avril 2024 est la transposition en droit national de la directive européenne NIS2 (Network and Information Systems). Elle remplace la précédente loi du 7 avril 2019 établissant un cadre pour la sécurité des réseaux et des systèmes d’information d’intérêt général pour la sécurité publique. L’objectif de la nouvelle législation est de renforcer les mesures de cybersécurité, la gestion des incidents et la supervision des entités fournissant des services essentiels au maintien d’activités sociétales ou économiques critiques.

Par exemple, les moyennes et grandes entreprises du secteur de l’énergie, entre autres, sont soumises aux obligations suivantes :

• l’adoption de mesures de cybersécurité appropriées ;

• le signalement en temps utile des incidents significatifs ;

• l’enregistrement auprès des autorités compétentes ;

• la formation des organes de direction ;

• les évaluations régulières de la conformité (pour les entités essentielles, voir infra) ;

• le partage d’informations et la coopération avec les autorités compétentes.

Pour faciliter la mise en œuvre pratique des mesures de cybersécurité à prendre, le CCB (Center for Cybersecurity Belgium) a développé un cadre, le « Cyberfundamentals Framework » (CyFun ®) avec différents niveaux et un outil d'analyse pour déterminer le niveau le plus approprié. Il comprend le niveau de départ Small et les différents niveaux d'assurance Basic, Important et Essential (voir https://atwork.safeonweb.be/ cyberfundamentals-toolbox ).

En outre, les membres des organes de direction des entreprises soumises à l’ETS2 sont également tenus de suivre une formation afin de s’assurer que leurs connaissances et leurs compétences sont suffisantes pour identifier les risques et évaluer les pratiques de gestion des risques de cybersécurité et leur impact sur les services fournis par l’entité concernée.

Les micro-entreprises et les petites entreprises ne sont pas soumises aux obligations NIS2 si elles comptent moins de 50 travailleurs et si leur chiffre d’affaires annuel et/ou le total du bilan n’excède pas 10 millions d’euros. Ce n’est que lorsque les deux critères financiers (chiffre d’affaires annuel et total du bilan) dépassent 10 millions d’euros qu’elles cessent d’être des petites entreprises (même si l’effectif reste inférieur à 50 ETP)

et sont considérées comme des « entités NIS2 ». Les entités NIS2 doivent s’enregistrer sur le portail du CCB Safeonweb@Work avant le 18 mars 2025

Les grandes entreprises (c’est-à-dire les entités comptant plus de 250 travailleurs ainsi que les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros et dont le total du bilan est supérieur à 43 millions d’euros) opérant dans les secteurs hautement critiques sont considérées comme des entités « essentielles ». Les entreprises de taille moyenne opérant dans les secteurs hautement critiques sont à leur tour cataloguées comme des entités « importantes ».

La distinction entre entité « essentielle » et « importante » est importante, dans la mesure où les entités essentielles sont tenues de se soumettre à une évaluation obligatoire de la conformité sur une base régulière, tandis que pour les entités importantes, la supervision n’est effectuée qu’« ex post » par le service d’inspection de la CCB, c’est-à-dire après un incident ou sur la base de preuves, d’indications ou d’informations indiquant qu’elles ne respectent pas les obligations de la loi. En principe, contrairement aux entités essentielles, elles ne sont donc pas soumises à une évaluation régulière de la conformité, mais elles peuvent s’y soumettre volontairement.

En ce qui concerne leur évaluation régulière de la conformité, les entités essentielles peuvent choisir entre 3 options :

• une certification CyberFundamentals (CyFun®) délivrée par un organisme d'évaluation de la conformité approuvé par le CCB ;

• une certification ISO/IEC 27001 délivrée par un organisme d’évaluation de la conformité (en anglais  Conformity Assessment Body – « CAB ») accrédité par le CCB ;

• ou une inspection par le service d’inspection du CCB.

Selon le cadre de référence choisi, l’évaluation régulière de la conformité des entités essentielles est introduite de manière progressive :

• D’ici au 18 avril 2026:

- les entités qui déterminent qu’elles doivent se conformer au niveau d’assurance CyFun® Basic, Important ou Essential doivent recourir à une vérification par un CAB agréé pour CyFun® ;

- les entités qui choisissent d’être certifiées ISO/IEC 27001 doivent transmettre leur champ d’application et leur statement of applicability au CCB ;

L’objectif de la nouvelle législation est de renforcer les mesures de cybersécurité, la gestion des incidents et la supervision des entités fournissant des services essentiels au maintien d’activités sociétales ou économiques critiques.

- les entités qui ont choisi d’être inspectées par le CCB doivent lui transmettre leur auto-évaluation de CyFun® ou leur politique de sécurité de l’information, leur champ d’application et leur statement of applicability ISO/IEC 27001.

• D’ici au 18 avril 2027 :

- les entités qui déterminent qu’elles doivent se conformer au niveau d’assurance CyFun® Essential, en plus de la vérification Basic ou Important mentionnée ci-dessus, doivent obtenir une certification d’un CAB accrédité CyFun® ;

- les entités qui choisissent d’être certifiées ISO/IEC 27001 doivent obtenir une certification par un CAB accrédité pour ISO/IEC 27001 ;

- les entités qui choisissent d’être inspectées par le CCB doivent transmettre un rapport sur les progrès accomplis en matière de conformité.

Pour plus d’infos, voir https://atwork.safeonweb.be/fr/toolsresources/guide-de-demarrage-rapide-avec-nis2

MANQUE DE CLARTÉ

L’annexe I de la directive NIS2 énumère les secteurs hautement critiques qui, comme nous l’avons déjà mentionné, comprennent le secteur de l’énergie. Le secteur « Energie » est à son tour divisé en cinq sous-secteurs, à savoir l’électricité, les réseaux de chaleur et de froid, le pétrole, le gaz naturel et l’hydrogène. La description des différents sous-secteurs est plutôt brève et donc peu claire.

Par exemple, en ce qui concerne le sous-secteur « Pétrole », les « exploitants d’installations de production, de raffinage, de traitement, de stockage et de transport de pétrole » sont considérés comme des entités ETS2. Rien d’autre n’est spécifié quant à la taille de la capacité de stockage à cataloguer en

tant qu’entité ETS2. On suppose que les stations-service ne sont pas soumises au système ETS2, mais il n’y a pas (pour l’instant) de base juridique pour cette interprétation.

Les entreprises de transport de produits pétroliers seraient également soumises à l’ETS2, au moins en Belgique, mais pas dans tous les autres États membres de l’UE. Alors que le mot « transport » apparaît dans les versions française et néerlandaise de la directive NIS2 (et dans la Loi du 26 avril 2024), il n’apparaît pas dans les versions anglaise et allemande de la directive NIS2, qui font référence à la « transmission » (par pipeline).

De nombreuses questions demeurent également sans réponse pour le sous-secteur « électricité ». Par exemple, il n’est pas clair si les (moyennes et grandes) entreprises qui exploitent un réseau de stations-service, dont certaines sont équipées de bornes de recharge pour véhicules électriques, entrent également dans le champ d’application de la NIS2, même si les ventes via ces bornes de recharge ne représentent qu’une très petite fraction de leur chiffre d’affaires total.

Compte tenu de ce manque de clarté, la Fédération a écrit au CCB pour demander des éclaircissements et solliciter que le transport de produits pétroliers soit exclu du champ d’application de la NIS2, étant donné les différentes versions linguistiques de la directive. Une réponse à cette lettre est attendue, mais il est rapporté que le NIS Cooperation Group, qui comprend des représentants des différents États membres de l’UE, examine actuellement cette question et d’autres.

A suivre…

Le rapport du WGMM offre une évaluation technique des options de surveillance des carburants et sert de base à une feuille de route commune pour la transition énergétique dans les transports.

UTILISATION EXCLUSIVE DES CARBURANTS NEUTRES EN CO2

L’industrie a présenté son rapport technique à la Commission européenne

The Working Group on Monitoring Methodologies of Carbon Neutral Fuels (WGMM) a remis à la Commission européenne, à la fin de l’année dernière, son rapport visant à faire reconnaître les carburants neutres en CO2 (CNF) comme une solution permettant aux nouveaux véhicules à moteur à combustion interne et hybrides d’obtenir le label « zéro émission ».

Intitulé « Monitoring the use of CO2 neutral fuels in road transport - a cross-sectoral industry assessment », ce rapport présente et analyse 11 options technologiques potentielles pour l’utilisation exclusive de carburants neutres en CO2 dans les nouveaux véhicules, et propose des solutions innovantes pour assurer un suivi et une vérification durables des carburants dans ces véhicules.

Rappelons que lors de la révision des normes d’émission de CO2 pour les nouvelles voitures et camionnettes, le législateur européen avait décidé d’interdire de facto la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion interne à partir de 2035, en fixant un objectif de réduction de 100% des émissions moyennes de CO2 mesurées au niveau du pot d’échappement. L’Allemagne et d’autres États membres ont demandé une révision de cette législation avant 2027. Pour les camions et les autobus, ils ont décidé d’un objectif de réduction de 90% de la moyenne des émissions de CO2 mesurées à l’échappement à partir de 2040, ce qui laisse de la marge pour d’autres mesures, telles que l’utilisation de l’hydrogène et des CNF.

Depuis sa création en septembre 2023 à Stuttgart, le WGMM a identifié et évalué différentes méthodologies de monitoring capables de démontrer l’utilisation des CNF dans les nouveaux véhicules.

Composé de plus de 50 experts des secteurs des carburants et de l’automobile et d’associations professionnelles telles que l’UPEI – association coupole européenne représentant les fournisseurs indépendants en combustibles traditionnels et durables, dont Brafco est un membre actif – le WGMM vise à fournir des recommandations pragmatiques en tenant compte des réalités techniques et économiques de la chaîne de valeur des carburants et en s’alignant sur les objectifs européens en matière de climat. Ce rapport propose une nouvelle définition des CNF qui couvre tous les carburants renouvelables, y compris les e-fuels et les biocarburants, conformes aux critères de durabilité définis dans la Directive sur les énergies renouvelables (RED). Il doit permettre de continuer à utiliser l’infrastructure actuelle de distribution de carburants, se félicite Johan Deleu, président de l’UPEI et membre du WGMM Steering Group. Ce rapport est arrivé à point nommé, s’inscrivant dans le cadre du dialogue stratégique que la Commission européenne a lancé le 30 janvier dernier sur l’avenir de l’industrie automobile, et dont le plan d’action est attendu le 5 mars.

11 OPTIONS TECHNOLOGIQUES

Le rapport inclut 11 options technologiques potentielles, telles que les systèmes de suivi numérique, le marquage chimique avec identification physique

des CNF tout au long de la chaîne d’approvisionnement, la fonction de détection du carburant à bord du véhicule ou encore l’approvisionnement en CNF selon un bilan massique pour chaque véhicule CNF. Cette méthode permet de certifier qu’une quantité spécifique de CNF est introduite dans le système d’approvisionnement en carburants, même si ces carburants ne sont pas physiquement livrés à un véhicule donné. Une telle solution favoriserait la montée en puissance rapide de la production de carburants et de la chaîne d’approvisionnement, tout en permettant aux stations-service de ne pas avoir à disposer d’une pompe dédiée au CNF lors de la phase d’introduction.

La grande coalition représentant les chaînes de valeur de l’automobile et des carburants, qui a contribué à ce rapport, montre la volonté de l’industrie de contribuer, avec les institutions, à la reconnaissance des carburants neutres en CO2 comme moyen de permettre aux nouveaux véhicules à moteur à combustion interne et hybrides d’être étiquetés « zéro émission », conclut Alain Mathuren (FuelsEurope).

La version intégrale du « Monitoring the use of CO2 neutral fuels in road transport - a cross-sectoral industry assessment » est disponible sur www.brafco.be p Documents p Europe.

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Nouvelles prescriptions techniques Vlarem pour le stockage de produits pétroliers

Le dernier train Vlarem est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Outre la présence obligatoire de l’exploitant ou de son représentant lors de la livraison de mazout dans le réservoir d’un particulier (voir édition précédente), un certain nombre de règles techniques importantes ont également été modifiées. Un bref aperçu...

Comme déjà mentionné dans l’article « Bientôt des obligations plus strictes pour le remplissage des cuves à mazout en Flandre », publié l’année dernière dans l’édition de février/mars de ce magazine, une suppression progressive du sifflet en tant que système anti-surremplissage est prévue. Pour les installations de stockage « classées » dotées d’un sifflet d’alarme placé avant 2025, le sifflet doit être remplacé par une sonde pour le 31.12.2027. Pour les réservoirs à mazout des particuliers (< 6.000 litres), cela doit être fait au plus tard le 31.12.2035.

Les nouveaux réservoirs de stockage à double paroi ne doivent en principe pas comporter d’ouvertures sous le niveau du liquide. Si cela n’est pas possible (par exemple, parce que le réservoir est trop haut ou que le liquide est trop lourd ou en raison d’une configuration historique), un raccordement sous le niveau du liquide peut être utilisé. Ces raccordements sous le niveau du liquide doivent être des « perforations surveillées ». Ces perforations surveillées sont à double paroi, l’espace intermédiaire étant connecté à un système de détection de fuites du réservoir ou à un système de détection de fuites séparé. Dans les deux cas, un signal d’alarme audiovisuel est prévu et la vanne de la conduite d’aspiration est automatiquement fermée en cas de détection de fuite. À titre de mesure transitoire, il est prévu que les réservoirs à double paroi construits avant le 01.01.2025 doivent être conformes aux dispositions relatives aux perforations surveillées sous le niveau du liquide, à partir du premier examen général après le 01.01.2026. Un encuvement peut servir d’alternative à l’exécution surveillée des perforations sous le niveau du liquide.

Pour les réservoirs de stockage aériens à double paroi qui ne sont pas placés dans un encuvement et qui ont des ouvertures sous le niveau du liquide, il est important de tenir compte de la date à laquelle l’examen général sera effectué. Cet examen, qui doit normalement avoir lieu tous les 20 ans, peut être effectué avant la fin de l’année 2025, de sorte que des perforations non-surveillées n’entraînent pas encore le rejet de l’installation de stockage. A partir du 01.01.2026, le contrôle sur l’intégralité de la double paroi fait partie de l’inspection obligatoire et peut conduire à un refus.

Pour les nouveaux réservoirs à mazout privés de moins de 6.000 litres, l’ensemble des ouvertures et raccordements au réservoir doit être placé au-dessus du niveau maximum du combustible stocké, à l’exception des réservoirs hors sol destinés aux installations de chauffage sans aspiration, telles que des poêles. Les dispositions relatives aux perforations surveillées sous le niveau du liquide ne s’appliquent pas aux réservoirs privés de mazout existants et nouveaux de moins de 6.000 litres.

Les exigences relatives au système permanent de détection des fuites seront également plus strictes. Le signal du système de détection doit désormais être à la fois acoustique et visuel. Il doit également être perceptible dans les endroits où des personnes sont présentes ou où une surveillance est assurée. Si le système de détection des fuites fonctionne sur batterie, il doit émettre une alarme sonore en cas de faible tension de la batterie. Les systèmes de détection de fuites construits avant le 01.01.2025 et équipés uniquement d’un signal acoustique ou d’un signal visuel, peuvent encore être utilisés sur les réservoirs mazout « classés » (= toutes les réservoirs mazout à l’exception des réservoirs mazout privés < 6.000 litres) jusqu’au 31.12.2027. Pour les réservoirs mazout privés de moins de 6.000 litres, ce délai court jusqu’au 31.12.2035.

A l’exception des séparateurs d’hydrocarbures à double paroi équipés d’une détection sonore de fuites, d’une vanne d’arrêt automatique et d’un système

En Région flamande, pour les réservoirs à mazout des particuliers (< 6.000 litres) dotés d’un sifflet d’alarme placé avant 2025, le sifflet d’alarme doit être remplacé par une sonde au plus tard le 31.12.2035.

d’alarme, les séparateurs d’hydrocarbures doivent faire l’objet d’un examen intérieur par un expert agréé tous les 6 ans. Pour tous les séparateurs d’hydrocarbures (y compris ceux à double paroi), l’exploitant doit également enregistrer tous les entretiens et contrôles intermédiaires du bon fonctionnement (filtre à coalescence, vanne d’arrêt, etc.) dans un journal de bord comprenant les dates de nettoyage du séparateur d’hydrocarbures, ainsi que les résultats des mesures de l’effluent au point de prélèvement. Les résultats de ces contrôles doivent être inclus dans les rapports d’inspection périodique. En outre, les séparateurs d’hydrocarbures existants doivent être équipés d’un système d’alarme au plus tard le 31.12.2027.

Quant à l’emplacement du camion-citerne pour le remplissage des réservoirs fixes (par exemple dans les stations-service), il doit être pourvu d’une zone fixe étanche aux liquides d’au moins 8 m². Pour les dépôts, la surface de la zone fixe étanche doit être telle qu’elle couvre la totalité de l’emplacement du camion-citerne. La zone fixe étanche doit être dotée des pentes nécessaires et des rebords surélevés de manière à ce que tous les liquides qui s’écoulent soient drainés vers un système de collecte (par exemple, un séparateur d’hydrocarbures). Pendant le remplissage des réservoirs fixes, la pompe du camion-citerne et les raccords entre le camion-citerne et les conduites vers les points de remplissage et de déchargement doivent se trouver au-dessus de la zone fixe étanche. Les raccords éventuels des conduites entre le camion-citerne et les points de remplissage et de déchargement sont pourvus d’une installation étanche aux liquides lorsqu’ils se trouvent en dehors de la cuvette de rétention et en dehors de la zone fixe étanche aux liquides.

Une zone fixe étanche n’est pas exigée pour le remplissage des réservoirs de stockage utilisés pour le chauffage des bâtiments, ni pour le remplissage des réservoirs de stockage de liquides inflammables classés en classe 3.

En ce qui concerne l’examen général des réservoirs gasoil « classés », la périodicité pour les citernes construites avant le 01.01.2025 reste de 10 ans (citernes enterrées dans les zones de captage d’eau), 15 ans (citernes enterrées en dehors des zones de captage d’eau) et 20 ans (citernes aériennes). Pour les réservoirs construits à partir du 01.01.2025, la durée de vie calculée ou prévue du réservoir est également prise en compte pour déterminer la périodicité de l’enquête générale. Pour les réservoirs enterrés, la périodicité reste de 10 et 15 ans, sauf si la moitié de la durée de vie prévue est inférieure à ces périodicités. Dans ce cas, les réservoirs doivent être soumis à un examen général au moins dans un délai de chaque fois 50% de la durée de vie calculée ou prévue des réservoirs. Pour les réservoirs aériens construits à partir du 01.01.2025, l’examen général

doit être effectué au moins tous les 20 ans ou au moins à chaque période couvrant 75 % de la durée de vie calculée ou prévue de la citerne, la période la plus courte étant retenue.

Lors de l’examen général d’un réservoir à simple paroi enterré directement dans le sol, un test d’étanchéité doit également être effectué sur le réservoir et sur les conduites à simple paroi non accessibles, conformément à un code de bonne pratique accepté par la division Environnement. La méthode standard (porter le réservoir à une surpression d’au moins 30 kPa ou à une sous-pression d’au plus 30 kPa pendant 1 heure) a été abandonnée. Dans un premier temps, seuls les tests d’étanchéité par ultrasons (tels que SDT 150 et SDT 170) ont été autorisés. Toutefois, comme ces derniers ne peuvent pas toujours être utilisés (dans le cas des réservoirs avec remplissage à distance ou si l’ouverture est trop petite et qu’aucune autre ouverture n’est disponible), la division Environnement a provisoirement approuvé le test d’étanchéité classique avec l’équipement Testo (TESTO 312-3 et TESTO 324) comme méthode d’inspection, bien que jusqu’au 01.01.2026.

Il est important de noter qu’une méthode de contrôle permettant de déterminer l’état de qualité et la durée de vie minimale restante du réservoir est également exigée pour les réservoirs enterrés à double paroi. Cette méthode de contrôle, qui doit également être acceptée par la division Environnement, n’est toutefois pas obligatoire pour les réservoirs à mazout privés de moins de 6.000 litres.

Enfin, en ce qui concerne le résultat des contrôles périodiques des réservoirs, il a été précisé que la durée de validité de la plaque orange (qui est accordée lorsqu’un réservoir de mazout privé de moins de 6.000 litres n’est pas conforme aux prescriptions Vlarem, mais que les défauts constatés ne peuvent pas entraîner de pollution) est limitée à 6 mois mais peut être exceptionnellement prolongée pour des mesures qui ne peuvent pas être réalisées dans ces 6 mois. Dans ce cas, les mesures et les délais doivent être consignés par écrit.

Lorsqu’une plaque rouge est apposée, il incombe désormais au technicien agréé ou à l’expert environnemental qui a effectué le contrôle périodique d’en informer l’autorité locale de réglementation (et, pour les réservoirs situés dans une zone de captage d’eau ou une zone de protection, également la société de distribution d’eau potable) dans un délai de 14 jours.

Johan Mattart (remerciements à MM. G. Saenen (in4fuels), N. Van Acker et R. Coomans (Vinçotte) Production

Constructions sur mesure, location de réservoirs

Neutralisation, nettoyage et élimination des réservoirs

Projets complets d’installation de réservoirs

En Europe, de grandes marques investissent dans des combustibles liquides pauvres en carbone

L’Union européenne rédige de plus en plus de règlementations, ce qui souligne l’importance d’une collaboration sectorielle en Europe. C’est pourquoi in4fuels est un membre actif d’Eurofuel, l’organisation d’intérêt européen qui se concentre sur l’innovation et la promotion de combustibles liquides - existants et nouveaux - et les techniques de chauffage domestique. Il est toutefois d’importance cruciale que les fournisseurs de combustibles liquides et les fabricants d’appareils de chauffage s’organisent, eux aussi, au niveau européen. En Italie, des acteurs majeurs tels que F.I.D.A. et Ecoflam montrent le bon exemple. Eurofuel, l’organisation faîtière, leur a rendu visite et a pu observer de près la façon dont ils abordent la transition énergétique européenne.

Eurofuel représente environ 10.000 entreprises et organisations à travers la Suisse, la Belgique, l’Autriche, l’Allemagne, la Finlande, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni et l’Italie.

Les membres d’Eurofuel œuvrent pour un marché européen de l’énergie équilibré, dans lequel les combustibles liquides jouent un rôle important, vu qu’environ 20 millions de ménages les utilisent pour chauffer leur logement. Et ceci, sans perdre de vue les objectifs climatiques. Dans leur recherche de solutions climatiquement neutres, les fournisseurs de chaudières et les fabricants de composants expérimentent des innovations durables. En Italie, F.I.D.A. et Ecoflam attirent l’attention avec leurs récentes constatations relatives aux combustibles liquides pauvres en carbone. Une raison de plus pour Eurofuel de se rendre dans la botte de l’Europe.

ESSAIS AVEC DES COMBUSTIBLES LIQUIDES RENOUVELABLES

Fondé en 1945, F.I.D.A. s’est imposé en Europe comme étant l’un des plus grands producteurs d’unités d’allumage et de composants pour les chaudières modernes à condensation au mazout. Depuis 2019 l’entreprise fait partie du célèbre groupe Beckett, leader sur le marché européen, américain et chinois.

Eurofuel a visité à la fabrique F.I.D.A. située à Mogliano, près de Venise, et fut impressionnée par la large gamme de produits. Grâce au personnel hautement qualifié, chaque étape de production peut y être effectuée : de l’embobinage des transformateurs d’allumage à la conception et le moulage de boîtiers en plastique. « Cela nous permet de garantir la plus haute qualité », explique le directeur général, Francesco de Simone. Il ajoute également que même les produits semi-finis sont soumis à des tests approfondis. Les unités d’allumage et transformateurs finis sont eux soumis à des tests complets.

« Nos unités d’allumage peuvent également être utilisées avec des combustibles liquides respectueux du climat », déclare le patron de F.I.D.A. Des tests complémentaires sont effectués par les différents fabricants de brûleurs.

OPTIMISER LES BRÛLEURS : LES BRÛLEURS SE TEINTENT DE BLEU

Ecoflam est un autre fabricant. Situé à Resana, à moins de 40 kilomètres de Venise, les deux entreprises forment un centre d’expertise italien en technologie des brûleurs. Son appartenance à une plus large organisation, Ariston Group, permet à Ecoflam d’être stratégiquement associé à des marques

La délégation d’Eurofuel en visite de travail dans les installations de test d’Ecoflam.

PROTECTION CLIMATIQUE EN 3 ÉTAPES

Afin de s’assurer que l’Europe reste « liquide », Eurofuel a établi une « Feuille de route 2050 » pour un avenir respectueux du climat. « Les combustibles liquides ont des avantages qui les rendent indispensables, » déclare Federica Miano, secrétaire générale d’Eurofuel. Le président d’Eurofuel, le Dr. Ernst-Moritz Bellingen ajoute : « En tant qu’organisation d’intérêt nous comptons sur une approche technologique afin de fournir aux ménages des solutions de chauffage abordables et durables. » Concrètement ? Un programme en 3 étapes pour un respect accru du climat.

❶ Améliorez l’efficacité : remplacez les vieilles chaudières par des chaudières à haut rendement.

telles qu’Ariston, Elco et Wolf. Ensemble, ces marques représentent un chiffre d’affaires annuel de plus de trois milliards d’euros.

Ecoflam a fêté ses 50 ans l’année dernière. Grâce à son demi-siècle d’expertise, la société regarde vers l’avenir avec confiance. « Le département brûleurs de notre groupe d’entreprises travaille de manière intensive à la réduction des émissions d’oxyde d’azote ainsi qu’au développement d’appareils adaptés aux combustibles alternatifs tels que le HVO et l’EMAG », commente Paolo Merloni, CEO d’Ariston Group.

Un des points forts de la visite était sans aucun doute la découverte des installations d’essais d’Ecoflam, où l’utilisation de combustibles liquides respectueux du climat est étudiée. C’est ici que toutes ces alternatives respectueuses de l’environnement sont examinées. Deux douzaines de brûleurs y sont soumis en permanence à des tests de résistance.

Les combustibles alternatifs sont utilisés sous forme pure ou dans toutes les combinaisons possibles de HVO, d’EMAG ou de combustibles liquides fossiles. « Ces installations d’essais ont comme but d’optimiser les brûleurs afin qu’ils soient compatibles avec les combustibles liquides issus de sources renouvelables, » explique Erica Furin, Key Account Manager chez Ecoflam. Des résultats positifs découlent des tests d’endurance : les combustibles de l’avenir respectueux du climat fonctionnent parfaitement avec les brûleurs conventionnels déjà installés aujourd’hui dans les chaudières à condensation au mazout des fabricants de marques réputées.

Notre collègue autrichien Christian Ulrich, Product Manager chez EWO, a analysé de près le mécanisme de diminution d’oxyde d’azote. « La flamme est recirculée à plusieurs reprises, ce qui indique que les gaz de combustion émis traditionnellement sont également brûlés. » Cela se traduit par une flamme bleue et c’est pourquoi ils sont également appelés les « brûleurs bleus ».

❷ Passez à un chauffage hybride : combinez le mazout avec des sources d’énergie renouvelables. Les systèmes hybrides combinés aux combustibles liquides garantissent une source de chaleur fiable, en particulier dans les habitations plus anciennes avec un haut besoin énergétique.

❸ Utilisez des combustibles liquides renouvelables : passez à des combustibles liquides pauvres en carbone afin de diminuer les émissions de CO2. Cela permet de n’émettre que le CO2 contenu dans la matière à l’origine.

QU’EN EST-IL DU MARCHÉ BELGE ?

Notre secteur fait face à des défis majeurs mais il est clair que les combustibles liquides continueront à jouer un rôle important à l’avenir. Nous nous réjouissons de futures collaborations et innovations européennes afin d’accélérer la transition vers des solutions énergétiques respectueuses du climat. En Belgique, les combustibles liquides pauvres en carbone ne sont pas encore disponibles pour le chauffage, mais le sont pour le secteur de la mobilité et les applications off-road. Nous espérons que le nouveau gouvernement pose un cadre législatif permettant l’utilisation de combustibles liquides pauvres en carbone pour le chauffage.

Les combustibles liquides respectueux du climat, dans différentes proportions de mélange, conviennent aux systèmes modernes de chauffage au mazout. Ici, ils font l’objet de tests approfondis.
© EWO
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Gestion complète des opérations de chargement de carburant, du pipeline à l’avion

Acteur mondial dans les services aéronautiques, Skytanking se distingue par ses infrastructures de pointe, sa gestion efficace des carburants et son engagement en faveur de la durabilité. Forte de sa présence dans plus de 90 aéroports à travers 15 pays, l’entreprise joue un rôle clé dans le secteur tout en participant activement à la transition énergétique et à l’innovation.

Depuis 2023, Skytanking NV (Bruxelles) est membre de Brafco, qui compte parmi ses membres des entreprises dont les travailleurs exercent la fonction sous la classe PC 127.012, à savoir avitailleur. L’adhésion garantit une forte interaction entre Skytanking et les autres membres de Brafco, offrant des avantages aux deux parties.

Skytanking est un fournisseur de services aéronautiques complet, proposant une gamme de prestations allant de la manutention au sol, du ravitaillement into-plane et du stockage de fuel aéronautique à la gestion de l’ensemble du système hydrant permettant de distribuer du fuel (kérosène) aux avions. Chaque année, Skytanking prend en charge plus de 25 millions de mètres cubes de fuel pour avions, ravitaillant ainsi environ 2 millions d’appareils, soit l’équivalent de 4 ravitaillements par minute. Présente dans plus de 90 aéroports répartis sur 15 pays, incluant l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Australie, Skytanking emploie plus de 2.900 collaborateurs.

En tant que filiale de Skytanking Holding GmbH, Skytanking NV ne vend pas elle-même du carburant pour avions. La principale mission de l’entreprise est de fournir un soutien spécialisé aux compagnies pétrolières, aux compagnies aériennes et aux aéroports à l’échelle mondiale pour tout ce qui concerne les services aéroportuaires : financier, commercial, ingénierie et opérationnel.

Skytanking NV a été fondée en 1984 et était alors connue sous le nom de Belgian Fuelling & Services Company, avec la Sabena comme principal actionnaire, explique Seyran Akat, General Manager Skytanking NV et membre de

l’Organe d’administration de Brafco. En 2005, l’entreprise a été reprise par Skytanking. Skytanking NV est principalement active dans les activités into-plane aux aéroports de Bruxelles et Charles de Gaulle. De plus, elle soutient également notre société sœur Skytanking Brussels Fuel Farm, qui est responsable du stockage et de la distribution via un système de ravitaillement reposant sur un réseau de pipelines souterrains (hydrant fueling system) à Brussels Airport.

CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT

Sur l’aéroport de Bruxelles, la totalité du ravitaillement est assurée par le système de pipelines de Centre-Europe : le CEPS. Ce réseau de 5.200 km de pipelines convoie plus de 13 millions de m3 par an, traverse 5 pays et relie 34 dépôts militaires qui stockent plus d’1 million de m3 de carburant. Comme les autres, le dépôt militaire de l’OTAN à l’aéroport de Bruxelles est enterré. 90% des carburants du CEPS sont destinés à approvisionner les clients civils de l’OTAN comme les aéroports d’Amsterdam, Bruxelles et Francfort. Depuis 1993, celui de Bruxelles est exclusivement approvisionné par le pipeline de l’OTAN. A l’aéroport, les carburants sont pris en charge par les sociétés de mise à bord telles que Skytanking. Le carburant d’aviation est d’abord géré par l’entreprise de stockage Skytanking Brussels Fuel Farm (SBFF), puis mis à disposition des sociétés de handling, telles que Skytanking NV, via le système hydrant qui appartient à Brussels Airport.

Ce système hydrant est un réseau souterrain de conduites fixes permettant d’acheminer directement le carburant vers les postes d’avitaillement des avions. Concrètement, ce réseau de canalisations souterraines aboutit à

Skytanking effectue aussi le plein des avions au moyen d’une flotte de 6 camions-citernes de capacités variables (40, 60, 65 et 85 m3).

Skytanking participe à la décarbonation du secteur aérien en acquérant progressivement des véhicules hydrants électriques, dont deux sont déjà opérationnels à Bruxelles.

170 puits hydrants, où les véhicules hydrants se connectent pour ravitailler les avions, ou à l’un des six points de chargement pour les camions-citernes. Ces véhicules hydrants jouent donc un rôle d’intermédiaire entre le puits hydrant et l’avion. Nous avons conçu et développé l’ensemble du réseau hydrant et le Fuel Farm il y a 30 ans, explique Seyran Akat. Le Fuel Farm dispose d’une capacité suffisante pour assurer plusieurs jours d’approvisionnement. En ce qui concerne le carburant, notre rôle consiste à le transporter sur l’aéroport et à ravitailler les avions, tandis que l’achat reste sous la responsabilité des compagnies aériennes et des compagnies pétrolières.

DEUX TYPES DE VÉHICULES

Skytanking approvisionne les avions en carburant de deux manières. Tout d’abord, via des véhicules hydrants, équipés d’une pompe et d’un tuyau de 4’’ permettant de se connecter au puits hydrant et de transférer jusqu’à 3.400 litres de carburant par minute directement dans les réservoirs des avions. Tout comme les camions-citernes, ces véhicules sont dotés d’un système de mesure et de régulation du volume, d’un système de filtration aéronautique, d’un système d’échantillonnage en ligne et d’un double système de régulation de pression, qui réduit la pression du réseau hydrant (10-12 bar) à une pression acceptable (3,5 bar) pour l’avitaillement des avions. Skytanking NV assure également l’avitaillement des avions dans la zone cargo et à d’autres endroits non desservis par le réseau hydrant, grâce à une flotte de camions-citernes de différentes capacités (40, 60, 65 et 85 m³), chargés depuis six points de chargement, chacun fournissant 2.500 litres par minute. Il est à noter que l’approvisionnement en diesel des véhicules de Skytanking sur le tarmac est assuré

Un régulateur de pression permet de réduire la pression élevée (entre 10 et 12 bars) du kérosène provenant du pipeline à une pression acceptable (3,5 bars) pour le ravitaillement des avions.

par d’autres membres de Brafco, notamment l’entreprise Uhoda via le centre Esso Brabant Jacquet-Labaisse.

DISPATCHING

Au service de dispatching de Skytanking, le dispatcher suit de près l’arrivée et l’heure de départ prévue des avions. Il coordonne une équipe d’opérateurs et, en fonction de la situation, assigne un type de véhicule – un véhicule hydrant ou un camion-citerne – à un opérateur. En règle générale, l’opérateur est envoyé vers l’avion entre 90 et 30 minutes avant le départ. Ce processus d’anticipation est rendu possible grâce aux données transmises

En faveur de la durabilité

Skytanking s’engage activement en faveur de la durabilité dans l’industrie de l’aviation à travers plusieurs initiatives innovantes. En tant que partenaire important de Brussels Airport dans le cadre du projet Stargate, financé par l’UE, Skytanking contribue à la décarbonation du secteur de l’aviation, par exemple en concevant et en exploitant une installation de mélange de SAF (carburant aéronautique durable). Petit à petit, Skytanking verdit également sa flotte avec des véhicules hydrants électriques. Deux d’entre eux sont déjà en service à Bruxelles et quatre à Malaga. En collaboration avec Stuttgart Airport, Esterer et Mercedes Benz, Skytanking a également contribué

à la conception d’un camion-citerne de ravitaillement entièrement électrique d’une capacité de 40 m3 L’entreprise met en œuvre des pratiques durables à tous les niveaux de ses opérations, notamment l’utilisation de diesel durable et la modification de ses systèmes d’éclairage pour des solutions LED plus écologiques. Par ailleurs, Skytanking compense chaque année 800 tonnes d’émissions de CO2 liées à ses déplacements en soutenant des projets de reforestation. Enfin, l’entreprise encourage l’utilisation du SAF dans son réseau, notamment à Munich, Izmir, Ankara, Cologne et Berlin, chaque fois que l’approvisionnement le permet.

Sécurité, durabilité et adaptation aux défis

Seyran Akat, General Manager Skytanking NV, aborde la gestion de la sécurité, l’engagement ESG de l’entreprise et son rôle dans l’intégration des SAF. Elle revient aussi sur les défis organisationnels durant la crise du COVID-19 et sa vision des synergies au sein de Brafco.

Combustibles : Comment gère-t-on la sécurité au sein d’une entreprise comme la vôtre ?

Seyran Akat : La sécurité est en effet en tête de notre liste de priorités. Chaque année, nous organisons plusieurs journées entièrement consacrées à la sécurité. De plus, nous surveillons de près notre indice HSSE et visons un KPI élevé (indicateur clé de performance). Bien que nous cherchions à exécuter nos opérations sans retard, nous respectons strictement les règles de sécurité à tout moment. C’est ainsi que nous garantissons la sécurité de notre personnel, des passagers et de l’aéroport.

Comment Skytanking gère-t-elle sa politique ESG visant à encadrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans ses activités ?

S.A. : Nos rapports ESG sont établis au niveau international pour l’ensemble du groupe. Cela est coordonné depuis notre siège à Hambourg, où une équipe spéciale se consacre au développement et à la mise en œuvre de notre politique ESG. Cette politique est essentielle pour intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans toutes nos activités, et elle nous aide à atteindre à la fois des objectifs de durabilité locaux et internationaux.

Skytanking est-elle impliquée dans l’intégration du SAF dans le jet fuel ?

S.A. : Nous ne sommes pas directement responsables de l’intégration du SAF dans le jet fuel étant donné que nous ne sommes pas en charge de la commercialisation des produits mais seulement de leur manutention sur l’aéroport. L’intégration du SAF est donc gérée par nos clients, comme Brussels Airlines, par exemple, qui a été l’une des premières compagnies à fournir du SAF à Brussels Airport.

Qu’est-ce que cela implique au niveau du contrôle qualité ?

S.A. : Nous effectuons des tests rigoureux sur chaque lot de carburant, qu’il contienne ou non du SAF, afin de garantir sa pureté et sa conformité avant sa mise en service. Un échantillon est prélevé pour une analyse approfondie en laboratoire, et le lot n’est libéré qu’après un résultat positif de ces tests. Le système de contrôle qualité veille à ce qu’il y ait au moins deux à trois contrôles

visuels du produit entre les réservoirs opérationnels et l’avion, ainsi que minimum deux à trois filtrations à l’aide de filtres à eau et à sédiments.

Comment avez-vous géré les défis opérationnels pendant la période du COVID-19 ?

S.A. : La période du COVID-19 était inédite, et nous avons dû faire preuve de créativité. Malgré le faible nombre d’opérations, nous avons maintenu un personnel présent pour assurer le ravitaillement des vols, car nous étions considérés comme une activité essentielle. Les adaptations constantes des protocoles et l’assouplissement rapide des règles de quarantaine, ainsi que les mesures comme le chômage temporaire et la réduction des charges pour l’employeur, ont été essentiels pour traverser cette période. La reprise a été lente, car l’aviation est souvent l’un des premiers secteurs touchés par les ralentissements économiques et le dernier à se remettre. Cependant, en 2024, nos chiffres ont enfin dépassé ceux de 2019 pour la première fois.

En tant que nouvelle administratrice de Brafco, quel regard portez-vous sur notre organisation ?

S.A. : Je perçois la fédération comme un lieu essentiel de synergies entre des membres aux activités variées. Chaque entreprise a ses propres spécificités et besoins, et c’est précisément cette diversité qui contribue à la force de notre secteur. Malgré plusieurs pics d’activité – comme l’été pour nous et l’hiver pour d’autres – nous partageons des défis communs, tels que les flexi-jobs et la réglementation. De plus, Brafco joue un rôle crucial dans la défense des intérêts au sein du secteur, aide les entreprises à rester à jour avec la législation et stimule l’innovation et la durabilité. La diversité au sein de la fédération est une force et je suis convaincue que nous pouvons beaucoup apprendre les uns des autres, renforçant ainsi le secteur dans son ensemble.

électroniquement par le « flight dispatch » des compagnies aériennes, qui calculent et communiquent les besoins spécifiques en carburant pour chaque vol au départ.

FLEXIBILITÉ

Pour les compagnies aériennes qui gèrent leur propre approvisionnement, il arrive que des demandes supplémentaires soient faites en fonction du poids des bagages. Dans ce cas, il faut se rendre sur le « parking stand » pour consulter l’équipage ou le technicien afin de déterminer la quantité de carburant supplémentaire nécessaire. Bien que les informations soient reçues quelques heures avant le départ, les conditions météorologiques et les imprévus, comme les pannes d’électricité, peuvent compliquer les opérations. Cela exige une grande flexibilité du personnel, car chaque tâche doit être effectuée dans un temps précis.

Skytanking NV compte 60 collaborateurs, dont 45 ouvriers spécialisés et 15 employés. Les opérateurs doivent être bilingues (néerlandais-français ou

anglais), posséder un permis camion est un plus, et être disposés à suivre une formation d’un mois. Nous organisons pour chaque nouvel opérateur une formation théorique et pratique de quatre semaines, précise Seyran Akat. En raison de la nature spécifique des tâches, il est crucial de planifier à temps le bon nombre de collaborateurs. C’est pourquoi nous suivons chaque mois notre planning du personnel avec une attention particulière aux périodes d’hiver et d’été

Le marché des combustibles continue d’évoluer rapidement et vous avez besoin d’un partenaire fiable et expérimenté pour suivre ces changements. Avec plus de 50 ans d’expertise sur ce marché dynamique, Schenk est le meilleur choix pour transporter vos besoins en énergie, qu’elle soit fossile ou renouvelable. Nous facilitons la transition vers les énergies renouvelables tout en garantissant la sécurité du transport des combustibles fossiles.

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La vitesse moyenne de ravitaillement d’un avion par un véhicule hydrant est de 2.000 litres par minute.
Etant donné la spécificité du métier, Skytanking assure la formation théorique et pratique de ses opérateurs.

MARCHÉ AUTOMOBILE

28,5% de parts de marché pour les véhicules électriques

L’année 2024 a été marquée par un intérêt croissant pour les motorisations alternatives, notamment les véhicules BEV (100 % électriques). Le Salon de l’Auto 2025 fut l’occasion d’explorer les tendances de ce marché en pleine évolution, l’impact des nouvelles technologies sur les choix des consommateurs, ainsi que l’offensive des constructeurs internationaux, à la fois européens et asiatiques, pour répondre à cette demande en pleine mutation.

En 2024, la Belgique a enregistré l’immatriculation de 1.175.927 voitures, dont 448.277 neuves et 727.650 d’occasion. Il s’agit d’une progression de +0,8% par rapport à 2023. 61,6% des voitures neuves (276.097 unités) immatriculées l’ont été par des entreprises. Si la motorisation essence reste majoritaire dans ces immatriculations de voitures neuves avec 41,8% de parts de marché, la motorisation BEV (véhicule entièrement électrique, à batterie) se hisse au 2e rang avec 28,5% de parts de marché. L’hybride plug-in PHEV (14,9%) complète le podium devant l’hybride auto-rechargeable HEV (9,2%) alors que le diesel plonge sous la barre symbolique des 5% (4,9%).

PARTICULIERS À L’ESSENCE

En 2024, le marché des voitures neuves immatriculées par des clients particuliers est resté

largement dominé par le moteur à combustion : 7 sur 10 étaient équipées de cette technologie, avec une large préférence pour la motorisation essence (65,7% du marché, soit -1,3% par rapport à 2023). De toutes les motorisations disponibles sur le marché, deux ont vu leur part de marché grandir en 2024 auprès des clients particuliers : l’hybride auto-rechargeable (HEV) qui est passée de 14,1% en 2023 à 15,1% en 2024, ainsi que la motorisation 100% électrique (BEV), qui est passée de 5,3% en 2023 à 9,6% en 2024, principalement sous l’impulsion d’une fiscalité avantageuse et de la prime attribuée par la Région flamande de janvier à novembre pour ce type de motorisation.

PROFESSIONNELS À L’ÉLECTRIQUE

Même constat pour les voitures neuves immatriculées par des clients professionnels, où seules les motorisations HEV (de 4,8% à 5,5%) et surtout

BEV (de 26% à 40,3%) ont connu une progression de leur part de marché. Sans surprise, l’écrasante majorité des voitures BEV et PHEV immatriculées en 2024 l’ont été par des clients professionnels, tandis que la majorité des voitures HEV immatriculées en 2024 l’a été par des clients particuliers. Malgré la prime flamande, la part des voitures électriques sur le marché de l’occasion reste limitée, mais c’est surtout le diesel qui en a fait les frais : sa part de marché a chuté pour atteindre à peine 30,6%. En conséquence, le moteur essence a consolidé sa position de leader (55,1%), tandis que les hybrides ont à peine dépassé les 10%.

BMW CHAMPION

BMW est la marque qui a immatriculé le plus de voitures neuves en Belgique en 2024. La marque allemande mène en outre le classement auprès des clients professionnels. Notre stratégie en

Porsche mise sur les carburants synthétiques pour réduire les émissions et prolonger la vie de ses véhicules au-delà de 2035 en Europe.

matière de carburants est et reste la « technology openness », c’est-à-dire que le client décide en fonction de ses besoins, explique Jeroen Lissens, Head of Corporate Communications du BMW Group Belux. Cette stratégie devrait nous permettre de moins dépendre d’une technologie de groupe motopropulseur spécifique. La BMW X1 et la gamme BMW 5 en sont de bons exemples : deux modèles très appréciés disponibles en quatre options de propulsion. BMW Group n’a d’ailleurs pas annoncé de date d’arrêt pour la production de moteurs à combustion interne. En outre, nous avons récemment annoncé que BMW lancera sur le marché une voiture à hydrogène,

avec une pile à combustible, à partir de 2028.

Sous l’effet de la fiscalité belge et de la volonté de nombreuses (grandes) entreprises de réduire drastiquement leurs émissions, pas moins de 62% des commandes entrantes sur le marché belge à la fin 2024 concernaient des voitures entièrement électriques. L’effet Salon semble à présent jouer un rôle en termes de diversité au niveau des motorisations. Avec les conditions Salon prolongées jusqu’à la fin du mois de février, le pourcentage de commandes « électriques » se veut plus faible car nous enregistrons davantage de commandes de la part de

Immatriculations par type de motorisation

clients privés. Et ceux-ci optent plus volontiers pour un moteur à combustion interne. Nous avons anticipé ce phénomène en exposant sur notre stand un bon nombre de voitures à moteur à essence, et ce avec succès.

LPG QUASI OUBLIÉ

Dacia, la marque qui a convaincu le plus d’automobilistes particuliers, continue de proposer des solutions LPG dans sa gamme. Mais le groupe Renault ne se prononce pas sur l’avenir de cette motorisation. Nous n’avons pas l’habitude de communiquer sur nos prévisions de marché, explique Karl Schuybroek, Communica tions

Director Belux Renault Group. Chez D’Ieteren Automotive, Jean-Marc Ponteville parle toujours du futur avec plaisir. Par rapport au dernier Salon, les choses semblent s’être décantées. La fiscalité favorable aux entreprises a accéléré l’électrification du parc. Les particuliers, eux, se tournent de façon nette vers l’essence. Les perdants sont le diesel et les hybrides rechargeables. Toutefois, une voiture électrique ne convenant pas à tout le monde, et parce qu’un constructeur produit mondialement, et non localement, les moteurs thermiques resteront au catalogue du groupe VW au moins jusqu’en 2035. Le diesel reste important pour le transport, par exemple. Par contre, pour le CNG, le GPL ou les biocarburants, l’optimisme ne semble guère de mise. Ce qui émet du CO2 n’a pas de potentiel de développement, étant donné que les objectifs climatiques exigent de fonctionner sans émissions. Qu’il s’agisse de l’automobile mais aussi de l’aérien ou de tout autre secteur.

L’ESPOIR

E-FUELS

Toutes les pistes menant au développement de carburants alternatifs ne sont néanmoins pas abandonnées. On le sait, Porsche est l’un des principaux promoteurs des carburants de synthèse. Le constructeur allemand a investi dans des projets de production d’e-fuels, notamment en partenariat avec des entreprises comme Siemens Energy et la société chilienne HIF Global. Porsche a déjà exprimé son désir d’utiliser ces carburants pour ses véhicules, en particulier pour les modèles sportifs et dans les compétitions propres à la marque. Volkswagen surveille le développement des carburants de

La flotte pilote de la BMW iX5 Hydrogen n’est pas destinée à la vente. En fonction des exigences du marché et des conditions-cadre, la marque proposera à ses clients un véhicule de série dans la deuxième moitié de cette décennie.

synthèse afin de rendre son parc automobile plus durable. BMW explore aussi les e-fuels, notamment en les combinant avec des stratégies d’électrification. Enfin, Mercedes-Benz collabore avec des partenaires pour développer et tester des carburants de synthèse.

OFFENSIVE ASIATIQUE

Enfin, certaines (mauvaises ?) langues ont parlé du Salon de Bruxelles comme d’un Salon chinois. Il est vrai que les constructeurs asiatiques étaient présents en force. Notamment BYD dont les modèles 100% électriques se révèlent sensiblement moins chers que ceux de leurs concurrents européens. BYD est, à la base, un producteur et développeur de batterie qui s’est lancé par la suite dans l’automobile, explique Thomas De Meûter,

PR Manager BYD Belux. Le développement technologique des batteries va de pair avec l’extension et la démocratisation de la gamme, sachant que la batterie représente à peu près un tiers du prix d’un véhicule électrique. Nous travaillons sur les prochaines générations de batteries qui permettront, dans un futur proche, de dépasser les 570 km d’autonomie WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure) que nos véhicules proposent aujourd’hui. Constituée de lithium-fer-phosphate, celles-ci permettent 5.000 cycles de recharge ainsi qu’une plage d’utilisation de 1% à 99%. En d’autres mots, ces batteries peuvent être utilisées sur tout leur potentiel de charge, alors que d’autres préconisent de ne pas descendre sous les 20% ni de monter au-dessus de 80%.

La batterie « cell to body » de BYD fait partie intégrante du châssis de la voiture.

Hydrogène et carburants de synthèse : deux pistes sérieuses

Avec plus de 300.000 visiteurs en 10 jours, le 101e Salon de l'Automobile de Bruxelles fut un succès. Mais que réserve le futur au niveau du marché et des carburants ? Christophe Dubon, Head of Communications de la Febiac, nous aide à y voir plus clair.

Combustibles : Pourquoi un retour du salon après un an d’absence ?

Christophe Dubon : Le retour du Salon est principalement lié à une demande de nos membres, qui sont aussi les exposants majeurs du Salon. En 2024, nous avons très rapidement observé que les immatriculations des voitures neuves effectuées par les clients particuliers étaient en nette hausse, après plusieurs années moroses. L’arrivée sur le marché de nombreux produits – électrifiés – plus abordables financièrement pour le grand public a aussi motivé nos membres à relancer le Salon.

La fiscalité automobile actuelle est-elle la bonne ?

Ch.D. : La fiscalité relative aux voitures de société conserve le caractère clair et prévisible qui est indispensable à la bonne santé du marché. C’est un peu moins lisible pour la fiscalité relative aux particuliers, avec l’autonomie de chaque région en la matière et les annonces actuelles dans les médias, entre péage urbain, révision de la fiscalité et incertitudes diverses. Il est clair que cela n’aide pas le marché actuellement.

Si le secteur belge de l’e-mobilité se réjouit d’une année de croissance historique, le développement des bornes de recharge ne suit pas cette cadence…

Ch.D. : La situation diffère vraiment d’une région à l’autre.

La Flandre a d’ores et déjà atteint son objectif d’un point de charge tous les 25 km le long des principaux axes routiers. Bruxelles développe correctement sont réseau en privilégiant les charges lentes et de puissance moyenne. La Wallonie, quant à elle, a accumulé beaucoup de retard en misant, dans un premier temps, davantage sur le développement d’un réseau CNG. Une technologie aujourd’hui pratiquement inexistante : 14 immatriculations de voitures neuves en 2024 ! Le retard accumulé est important mais on observe une volonté de développer un réseau cohérent.

Le salon voit le retour en masse de voitures à moins de 20.000 € …

Ch.D. : Les constructeurs n’ont pas hésité à exposer des modèles d’entrée de gamme, absents du salon précédent. Mais nous assistons aussi à l’arrivée de modèles électriques plus abordables. Toutes les nouvelles technologies arrivent toujours sur le marché via les modèles hauts de gamme. Nous sommes aujourd’hui arrivés au stade où ces nouvelles technologies percolent dans les modèles plus « démocratiques ».

La Commission européenne ne touchera pas à l’objectif de 100% de voitures neuves « zéro émission » en 2035 mais elle devrait l’accompagner de textes réglementaires

autorisant les moteurs thermiques fonctionnant avec des carburants synthétiques (e-fuels) après 2035. De son côté, Brafco plaide pour la suppression des accises sur le HVO afin de rendre ce substitut au diesel financièrement accessible. Quel est votre avis ?

Ch.D. : En tant que fédération automobile, FEBIAC se veut technologiquement neutre. Nous ne nous positionnons pas sur le sujet, d’autant qu’il n’y pas d’unanimité sur la question auprès de nos membres. Nous estimons qu’il est tout à fait normal d’imposer au secteur automobile des objectifs écologiques clairs. Mais il nous semble indispensable de ne pas nous imposer une technologie plutôt qu’une autre pour atteindre ces objectifs. Il ne faut en aucun car brider le travail de recherche et développement des ingénieurs.

À terme, quels carburants/vecteurs énergétiques pourraient se faire une place à côté de l’électrique ?

Ch.D. : Les deux pistes les plus sérieuses actuellement semblent être l’hydrogène et les carburants de synthèse (e-fuels). L’hydrogène peut être utilisé dans des piles à combustible pour produire de l’électricité, sans émissions directes autres que de la vapeur d’eau. Et il peut être stocké sous forme liquide ou gazeuse, avec pour avantage la rapidité du ravitaillement. Cependant, son infrastructure de production et de distribution reste limitée et coûteuse. Les carburants de synthèse, produits à partir de CO2 capté dans l’air et d’hydrogène, peuvent théoriquement être utilisés dans des moteurs à combustion existants. Bien qu’encore expérimentaux, ils sont vus comme une solution pour décarboner le secteur aérien et maritime, mais aussi l’automobile.

Les constructeurs croient-ils aux carburants de synthèse ?

Ch.D. : Les « e-fuels » sont considérés par certains fabricants comme une alternative ou un complément à l’électrification, surtout pour les segments de marché où la transition vers des véhicules entièrement électriques pourrait être plus complexe ou coûteuse. Comme les véhicules lourds, les voitures de sport ou encore les moteurs ther miques classiques qui pourraient rester en circulation pendant longtemps. De plus, ils offrent l’avantage de pouvoir être proposés dans les stations-service et utilisés dans les moteurs thermiques actuels. Ce qui permettrait une transition moins contraignante et moins coûteuse pour les consommateurs. Les prin cipaux défis restent un coût de production élevé, une rentabilité à grande échelle et la mise en place des infrastructures nécessaires à leur production.

Christophe Dubon, Head of Communications de la Febiac.

En route vers la Mobilité du Futur Un an d’AFIR

et un an de registre

REDII

3 avril 2025 - Holiday Inn Brussels Airport

Brafco et EV Belgium vous proposent une plateforme unique pour explorer les synergies entre la mobilité et l’énergie dans le contexte des évolutions des réglementations européennes.

Rejoignez-nous le 3 avril pour un événement exclusif organisé par  EV Belgium et  BRAFCO. Ensemble, nous vous proposons une plateforme unique pour explorer les  synergies de la mobilité et de l’énergie dans le contexte des évolutions des réglementations européennes et des mécanismes financiers innovants.

Pourquoi participer ?

Cet événement est conçu pour aborder des sujets essentiels qui façonnent l’avenir de la mobilité électrique et de la distribution d’énergie, en offrant des perspectives sur deux thèmes clés :

1. AFIR (Règlement sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs)

Le règlement AFIR de l’Union européenne est un élément clé du Green Deal européen, fixant des objectifs ambitieux pour le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs.

2. Registre REDII : Incitants financiers pour une Energie et une Mobilité intelligente

Les e-crédits représentent un mécanisme essentiel pour encourager la transition énergétique et soutenir les investissements intelligents dans des solutions énergétiques durables.

Orateurs

• Etienne Rigo, Président Brafco

• Bart Massin, Président EV Belgium

• Brandon Palmers, Business Developer - Lead Netherlands & Belgium

• DGE (Direction générale de l’Energie) du SPF Economie

• Ignace Gabriëls, Manager Gabriëls & Co

• Peter Buyckx, CEO Sparki

• Philippe Vangeel, Director EV Belgium

Une approche complémentaire

Pour les membres d’EV Belgium et de BRAFCO, cet événement symbolise les rôles complémentaires que les deux organisations jouent dans la promotion de la mobilité durable et des solutions énergétiques. En alignant notre expertise en e-mobilité

et en distribution de carburants traditionnels, nous visons à favoriser des synergies bénéfiques pour les entreprises, les décideurs politiques et les utilisateurs finaux. Cet événement représente non seulement une occasion d’approfondir vos connaissances, y compris dans le placement de bornes de recharge, mais aussi de contribuer à façonner le paysage de la mobilité et de l’énergie en Belgique.

Pour qui ?

Cet événement est idéal pour :

• Les distributeurs de carburants et les exploitants de stations-service

• Les entrepositaires agréés

• Les fournisseurs d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques

• Les gestionnaires de flottes et les acteurs du secteur automobile

• Les décideurs politiques et les représentants gouvernementaux

• Toute personne passionnée par l’avenir de la mobilité et de l’énergie

En pratique :

• Date : 3 avril 2025

• Heures : 16h30 - 18h45 : Exposés 18h45 - 21h00 : Réception & networking

• Lieu : Holiday Inn Brussels Airport

• Prix : Membre 135,00 € Non-Membre 195,00 €

Liste orateurs non-exhaustive ! Consultez régulièrement la rubrique « Evénements » de www.brafco.be pour les mises à jour.

Inscription

Ne manquez pas cette occasion ! Les places sont limitées. Restez en avance sur les tendances et participez à ce dialogue essentiel. Réservez votre place dès aujourd’hui via le bulletin d’inscription électronique qui se trouve sous la rubrique «  Evénements » de www.brafco.be ou en scannant le code QR

McDonald’s s’unit à Q8 et Storm

Le premier restaurant McDonald’s belge doté d’une station de recharge rapide Q8 a ouvert ses portes à HeusdenZolder. Ce partenariat stratégique entre McDonald’s, Q8 et Storm permet aux clients d’y recharger leur véhicule électrique via l’une des 12 bornes de recharge rapide Q8 electric, le temps de leur repas.

RECHARGE DE 80% EN 15 MINUTES

La station de recharge rapide Q8 electric de Heusden-Zolder permet de charger 12 véhicules simultanément avec une puissance de 400 kW. Un véhicule moyen muni d’une batterie de 50 kWh peut ainsi atteindre un niveau de charge de 80% en 15 à 20 minutes. Sur les cinq prochaines années, Q8 et Storm ont l’intention de construire jusqu’à 200 nouvelles stations de recharge rapide dans des lieux visibles et facilement accessibles dans toute la Belgique. Tant sur les grands axes routiers qu’à proximité des centres urbains. Les quatre premières stations de recharge rapide, à Paal-Beringen, Kampenhout, Aalter et Waasmunster, ont déjà ouvert leurs portes en septembre , explique Bart Van Renterghem, Director Operations chez Storm.

Nous prévoyons de doter la moitié des stations d’un shop et d’un restaurant.

McDonald’s Belgique, qui proposait déjà plus de 200 bornes classiques sur les parkings de ses restaurants, entend poursuivre sa collaboration

Sening Multitask

Une plateforme pour toutes les applications camions-citernes

NoMix - Empêche des (dé)chargements incorrects

Multiseal - Scellé électronique camion-citerne

Multilevel - Système de mesure de niveau précis

Multiflow - Compteur électronique

Communication améliorée

Service à distance

Vente de systèmes de mesure et de contrôle homologués MID

Installation et adaptation d’équipements camions-citernes

Vente pièces détachées pour camions-citernes

Calibration de systèmes de mesure

Service et entretien 24h/24 et 7j/7

Contrôles ADR et SLP

avec Q8 et Storm pour chercher d’autres endroits où construire ce type de stations. L’ambition est de bâtir des dizaines de stations de recharge rapide avec des restaurants McDonald’s au cours des cinq prochaines années.

Your liquids, our Metering & Control

DCM EMBA Metering & Control nv

L’expert de l’optimisation de votre chargement liquide depuis 1930

Organisation Benelux qui réfléchit et grandit avec le client

Inspecteur agréé pour le contrôle des installations de mesure

contact@dcmemba.eu | www.dcmemba.eu

La station de recharge rapide Q8 electric de Heusden-Zolder permet de charger 12 véhicules simultanément avec une puissance de 400 kW.

A PARTIR DU 1ER AVRIL 2025

Interdiction d’exposition des produits de tabac

Les produits de tabac ne pourront plus être visibles dans le point de vente mais également à l’extérieur.

Cette interdiction s’applique à tous les établissements qui vendent des produits de tabac : magasins de journaux, supermarchés, magasins spécialisés, day/night shops, kiosques, duty free shops et… stations-service. L’interdiction ne vaut pas pour les grossistes. Mais si un établissement est à la fois grossiste et détaillant, cette interdiction s’applique (par ex. cash and carry). Cette interdiction s’applique donc à tous les points de vente accessibles aux clients particuliers/au public.

Un produit de tabac peut être présenté à la demande directe et spécifique d’un client (majeur). Le détaillant doit s’assurer que seuls les produits demandés par le client lui soient présentés et que les produits non achetés soient rangés dans le lieu de stockage avant de terminer la vente. L’objectif de l’interdiction est de réduire la visibilité des produits de tabac et de rendre ainsi le tabagisme moins attrayant, en particulier pour les jeunes.

COMMENT INFORMER LES CLIENTS

SUR LES PRODUITS VENDUS ?

Il est autorisé d’avoir une (ou plusieurs) liste(s) neutre(s) de prix (pas d’images, même police et taille pour tous les produits, pas de couleur etc.) qui comprend/comprennent seulement la marque, la sous marque, le type de produits, la quantité et le prix.

La/les liste(s) de prix neutres est/sont montrée(s) au consommateur lorsque celui-ci désire acheter des produits de tabac. La liste peut être en format papier ou digitale. D’autres mentions sont interdites au vu de l’interdiction de publicité.

L’exposition des produits de tabac à l’arrière du comptoir, c’est bientôt interdit.

EN PRATIQUE :

• Les détaillants peuvent mettre les produits de tabac dans des armoires, dans des tiroirs, dans des conteneurs/récipients fermés au-dessus ou en-dessous du comptoir, derrière des rideaux ou des portes coulissantes, derrière des vitres opaques etc. Les produits ne peuvent donc plus être exposés en vitrine.

• Le lieu de stockage doit être neutre et sobre (pas d’images, pas d’effet lumineux ou sonores, pas de miroir, pas de mention de marque, etc.).

• Les produits doivent être rangés de façon neutre de sorte qu’aucun produit ne soit mis en avant lors de l’ouverture du lieu de stockage.

• Le lieu de stockage peut être étiqueté afin de permettre au personnel de localiser et de récupérer plus facilement le bon produit de tabac. Vous pouvez utiliser des chiffres noirs ou blancs sur l’extérieur de l’unité de stockage pour indiquer l’emplacement des produits de tabac à l’intérieur.

• Le lieu de stockage ne peut être mis en avant, se démarquer du reste du point de vente.

• Le lieu de stockage ne peut être ouvert que par les membres du personnel du magasin.

• Le lieu de stockage doit être fermé directement après utilisation (après la prise des produits demandés).

• L’entretien du lieu de stockage ainsi que le réassortiment de celui-ci doivent se faire en dehors des heures d’ouverture si ceux-ci sont visibles pour les clients.

• Le lieu de stockage ne peut contenir que des produits de tabac, lorsque celui-ci est visible pour les clients.

INFRACTIONS

Les infractions aux nouvelles dispositions seront sanctionnées. Les contrevenants pourront recevoir une peine d’emprisonnement d’un mois à un an et une amende de 2.000 euros à 800.000 euros.

Voir aussi la brochure Displayban_FR du SPF Santé publique sur www.brafco.be p Documents p Stations-service

Capacité professionnelle (code 95)

Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.

Pour ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.

Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes :

I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité. Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.

II. Application des réglementations. Il s’agit, par exemple, de cours ADR, de cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.

III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique. Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.

L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.

Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».

NOUVEAU : intervention dans le coût de la formation initiale ADR pour les nouveaux chauffeurs !

Sous certaines conditions, les employeurs ressortissant à la Commission paritaire 127 peuvent prétendre à une intervention forfaitaire de 500 euros du Fonds Social pour les coûts de la formation ADR initiale (et l’examen qui l’accompagne) des « nouveaux » travailleurs. (Voir www.brafco.be p Actualité p Affaires sociales).

CH E R C H E POU R L’E XPOR T :

Camions-citernes et semi-remorques citernes pour LPG, diesel, essence, pétrole, bitume, produits chimiques, produits alimentaires, ciment et semi-remorques pour vrac Achat tracteurs et autre matériel roulant.

Matériel à vendre ou à reprendre?

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Cours ADR

Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.

Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’. Vous pouvez vous inscrire vous-même ou un collaborateur à l’une de ces formations ADR via https://www.brafco.be/fr/formations.

Les chauffeurs qui n’ont pas encore de certificat ADR ou dont le certificat a expiré peuvent s’inscrire au cours ‘produits pétroliers’ seulement s’ils doivent transporter des combustibles liquides (n° UN 1202, 1203, 1223 et fuel lourd des n°3082 ou 3256). Outre les deux jours de formation théorique, ils devront également suivre un demi-jour de formation pratique (exercices premiers soins + extinction incendie).

Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.

Cours ADR (catégories I + II)

Lieux

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop Rue Terre à Brique 23

7522 TOURNAI (Marquain)

Marque un stop Rue Terre à Brique 23

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1

5000 NAMUR

Centre Lilon Rue des Tanneries 1

Recyclage et initial Jour 1 Jour 2 Jour 3

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 07/06/2025 Samedi 14/06/2025 Samedi 21/06/2025

Initial base Samedi 07/06/2025 Samedi 14/06/2025 Samedi 21/06/2025

Recyclage base (jour 1-2) + citerne (jour 3) Samedi 20/09/2025 Samedi 27/09/2025 Samedi 04/10/2025

Initial base Samedi 20/09/2025 Samedi 27/09/2025 Samedi 04/10/2025

Cours ADR (catégorie IV)

Lieux Jour 1 Jour 2 Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL

5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1

7100 ST VAAST CDPA ST VAAST Rue Omer Thiriar 232

7020 NIMY (MONS) CG Conseil Rue des viaducs 273

4632 CEREXHEHEUSEUX (BARCHON) SREB (station-service) Autoroute E40

Samedi 01/03/25 Samedi 08/03/25

Vendredi 07/03/2025

Jeudi 20/03/2025

Jeudi 03/04/2025

Vendredi 14/03/2025

Jeudi 27/03/2025

Vendredi 04/04/2025

Dimanche 09/03/25

Jeudi 13/03/2025

Vendredi 28/03/2025

Samedi 05/04/2025

Brafco agréée dans le cadre

«

Chèque-formation »

Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».

Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be

Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités ! i

Brafco propose le service individuel de conseiller à la sécurité ADR

La fonction de conseiller à la sécurité ADR peut être exercée par le chef d’entreprise, une personne qui exerce d’autres tâches au sein de l’entreprise ou une personne extérieure à l’entreprise. Emmanuel Cécille, le nouveau Conseiller Energie & Environnement de Brafco, assure ce service.

Toute entreprise qui transporte des marchandises dangereuses par route et/ou effectue des opérations de chargement, déchargement ou remplissage y compris les opérations de transfert de la route, du rail ou des voies navigables vers un autre mode de transport et vice versa doit disposer d’un conseiller à la sécurité ADR. Depuis deux décennies, les entreprises qui ne disposent pas d’un conseiller à la sécurité ADR peuvent s’adresser à Brafco, qui propose ce service individuel.

Missions du conseiller à la sécurité ADR

1. Examen et observation des procédures concernant le transport de marchandises dangereuses.

2. Propositions écrites à l’entreprise concernant toutes les activités liées au transport de marchandises dangereuses.

3. Etablissement et mise en place de procédures de sécurité et de check-lists pour le chargement et le déchargement de matières dangereuses.

4. Etablissement d’un rapport annuel.

5. Exécuter des analyses et, si nécessaire, établir des rapports sur les accidents qui se sont déroulés durant le transport, le chargement et le déchargement de marchandises dangereuses.

6. Pour pouvoir remplir sa tâche efficacement, le conseiller à la sécurité ADR procédera deux fois par an à une visite de l’entreprise, indépendamment des éventuelles interventions en cas d’accident ou d’incident.

De son côté, l’entreprise assure une collaboration parfaite avec le conseiller à la sécurité ADR afin que celui-ci puisse mener à bien sa mission.

Attention, la Région wallonne a récemment publié un catalogue d’amendes au Moniteur belge. Celui-ci prévoit, entre autres, une amende de 6.500 € pour les entreprises qui n’ont pas désigné de conseiller à la sécurité ADR.

Emmanuel Cécille assure déjà le service de conseiller à la sécurité ADR pour plusieurs entreprises du commerce de combustibles. Si, vous aussi, souhaitez recourir à son expertise, il vous suffit de le contacter par mail : emmanuel.cecille@brafco.be

MISE EN PLACE DU GOUVERNEMENT ARIZONA

Quel est l’impact sur la réglementation du travail ?

Le nouveau gouvernement fédéral est en place depuis le 3 février. L’accord de coalition se concentre sur les défis fondamentaux, notamment la réforme de la fiscalité, du marché du travail et des pensions. Au cours de la période à venir, les différentes mesures de l’accord seront développées en lois et règlements.

Nous vous présentons les principales mesures proposées en matière de travail et d’emploi.

COÛT SALARIAL

• Réforme de la réduction groupes-cibles pour le premier engagement :

La réduction pour le premier salarié est maintenue à 2.000 euros par trimestre, sans limitation de durée.

A partir du deuxième et jusqu’au cinquième travailleur, la réduction de cotisation est de 1.000 euros par trimestre, pendant les trois premières années.

• Modification des systèmes de chèques :

Les partenaires sociaux peuvent augmenter le montant maximum des chèques-repas (actuellement 8 €) de 2 fois 2 € au cours de cette législature, jusqu’à un maximum de 12 € par chèque.

Les éco-chèques seront progressivement supprimés, en concertation avec les partenaires sociaux, dans le but de réduire le nombre de types de chèques tout en maintenant le pouvoir d’achat.

DROIT DU TRAVAIL (FLEXIBILITÉ)

• Heures supplémentaires fiscalement avantageuses :

Les salariés pourront effectuer jusqu’à 360 heures supplémentaires volontaires par an sans motif ou repos compensatoire, dont 240 heures seront exonérées de cotisations sociales et fiscales (principe « brut = net ») sous réserve d’un accord écrit entre l’employeur et l’employé.

En outre, 180 heures supplémentaires seront fiscalement avantageuses.

Les heures supplémentaires volontaires seront possibles pour les salariés à temps plein et les salariés à temps partiel qui travaillent depuis au moins 3 ans à temps partiel et à la condition qu’il s’agisse d’un surcroît d’activité temporaire.

• Extension des flexi-jobs : Les flexi-jobs seront possibles dans tous les secteurs, y compris celui des combustibles et carburants.

Le revenu annuel maximum non imposé dans le cadre de ce régime passera de 12.000 à 18.000 euros.

• Réintroduction de la période d’essai : Au cours des 6 premiers mois d’un contrat de travail, l’employeur et l’employé peuvent tous deux mettre fin au contrat avec un préavis d’une semaine.

• Certificat d’incapacité de travail : Les travailleurs des entreprises de plus de 50 salariés ne peuvent plus s’absenter qu’un jour deux fois par an sans certificat d’incapacité de travail, au lieu de trois fois. Les médecins qui délivrent des certificats de maladie plus souvent ou pour de plus longues périodes risquent une pénalité financière.

Les employeurs peuvent signaler les certificats médicaux suspects par l’intermédiaire d’un point de signalement électronique du Service d’Information et de Recherche Sociale (SIRS).

• RCC (précédemment prépension):

A partir du 31 janvier 2025, il ne sera plus possible d’entrer dans le système RCC. Des exceptions subsisteront, notamment pour :

Le RCC pour raisons médicales ; Les salariés d’entreprises ayant signé une lettre d’intention de restructuration ou de licenciement collectif avant le 31 janvier 2025.

ATTENTION !

Cet aperçu contient les principales mesures en matière de travail et d’emploi de l’accord de coalition fédéral 2025-2029, mais les détails concrets n’ont pas encore été définis. Ceux-ci, ainsi que la date d’entrée en vigueur des mesures, ne sont pas connus à l’heure actuelle.

Les salariés pourront effectuer jusqu’à 360 heures supplémentaires volontaires par an sans motif ou repos compensatoire, dont 240 heures seront exonérées de cotisations sociales.
©AdobeStock

Heures supplémentaires de relance

Dans le cadre des mesures visant à soutenir la reprise économique après la crise du Covid-19, les heures supplémentaires de relance resteront en vigueur en 2025. Les employeurs et les travailleurs peuvent y recourir jusqu’au 30 juin 2025 aux conditions prévues par la loi du 31 juillet 2023 (M.B. 5 septembre 2023).

Dans le cadre de ce régime, les salariés peuvent effectuer jusqu’à 120 heures supplémentaires de relance sans qu’un sursalaire ne soit dû sur ces heures. De plus, ces heures supplémentaires sont exonérées de cotisations de sécurité sociale et restent non imposables pour le salarié. En outre, il n’y a pas d’obligation de prendre un repos compensatoire.

Les heures supplémentaires de relance peuvent être combinées avec le contingent de base de 100 heures supplémentaires volontaires, ce qui donne un total maximum de 220 heures supplémentaires par an. Il convient de noter que les limites légales d’une durée maximale de travail de 11 heures par jour et de 50 heures par semaine ne peuvent être dépassées.

La prestation d’heures supplémentaires de relance requiert toujours l’accord écrit du salarié. Cet accord est valable pour une période de six mois.

En outre, le nouvel accord de coalition fédéral prévoit une disposition uniforme pour 360 heures supplémentaires volontaires et fiscalement avantageuses. Parmi ces heures supplémentaires, 240 peuvent être effectuées sans sursalaire.

Les employeurs qui souhaitent utiliser ce système sont invités à consulter leur secrétariat social pour obtenir des conseils supplémentaires et une application correcte de la réglementation.

Informez vos chauffeurs à propos de l’app d’AG Insurance

Les ouvriers actifs dans la CP 127 sont automatiquement assurés par l’assurance hospitalisation sectorielle d’AG Insurance à partir du moment où ils ont été actifs dans le secteur pendant 6 mois sans interruption. Depuis fin janvier 2025, les travailleurs affiliés peuvent s’inscrire sur l’app « MyAG Employee Benefits » en utilisant leur numéro de registre national via Itsme.

APP « MYAG EMPLOYEE BENEFITS »

Les travailleurs peuvent consulter l’assurance hospitalisation par le biais de cette application et utiliser la My Healthcare Card intégrée dans l’application. Ils ne reçoivent donc plus de carte physique.

Les travailleurs peuvent utiliser l’app pour :

• Déclarer une hospitalisation

• Transmettre facilement et rapidement des frais médicaux

• Consulter leurs garanties où et quand ils le souhaitent

• Conserver un aperçu de tous les frais introduits et remboursements

INSTALLER L’APP

• Pour les travailleurs qui ont déjà installé l’application « MyAG Employee Benefits », une mise à jour de l’app suffit pour se connecter via Itsme.

• Si l’application n’est pas encore installée, cela peut se faire via l’Apple Store ou le Google Play Store en recherchant « MyAG Employee Benefits ». L’app est reconnaissable à son icône verte.

S’ENREGISTRER SUR L’APP

Après avoir installé l’application « MyAG Employee Benefits », les travailleurs peuvent s’enregistrer via Itsme. S’ils y sont invités, ils doivent vérifier leur adresse et saisir le numéro de référence de la police de groupe. Le numéro de référence est : KJ189 - M369

Les travailleurs qui n’ont pas de numéro de registre national belge peuvent s’enregistrer via IDNow.

iLa police de groupe et un guide sur le fonctionnement de l’app sont disponibles sur le site web du Fonds Social via le lien suivant : https://fonds127.be/fr/employeur/ avantages-sociaux-octroyes-par-le-fonds-social/assurance-hospitalisation-1 De plus amples informations sur l’utilisation de l’app sont disponibles à l’adresse suivante : https://ag.be/employeebenefits/fr/employes/outils-etsimulations/myag-employee-benefits

WEBINAIRE GRATUIT

Durée du travail et Travail faisable dans la CP 127

Le Fonds Social pour le commerce de combustibles organise un webinaire gratuit sur les réglementations sectorielles en matière de temps de travail au sein de la Commission paritaire 127. Cette session abordera le cadre juridique et son application correcte au sein de votre entreprise. Elle fera également le lien avec le travail faisable : comment pouvez-vous gérer la charge de travail dans le cadre des réglementations existantes et créer un environnement de travail durable pour vos chauffeurs et vos collaborateurs ?

POURQUOI PARTICIPER ?

✔ Pour comprendre les dispositions légales relatives à la durée du travail dans la CP 127

✔ Pour recevoir des conseils pratiques pour une application correcte au sein de votre entreprise

✔ Pour obtenir des conseils sur la flexibilité et le travail faisable afin de maintenir la motivation et l’engagement de vos collaborateurs

Les employeurs du secteur peuvent s’inscrire via le formulaire d’inscription sur le site web du Fonds social : www.fonds127.be

Formation à distance – facile à suivre depuis votre lieu de travail

• En français : 3 avril de 10h30 à 11h30

• En néerlandais : 1er avril de 10h30 à 11h30

Ne manquez pas cette occasion de vous tenir au courant des réglementations et de découvrir comment combiner au mieux la durée du travail et la faisabilité du travail au sein de votre entreprise.

Inscrivez vos chauffeurs à la formation gratuite « Coach sur le lieu de travail » !

L’importance des formations ne cesse d’augmenter. Les travailleurs expérimentés jouent un rôle majeur dans la transmission des connaissances pratiques aux nouveaux collègues. Lors de la formation gratuite « Coach sur le lieu de travail », les chauffeurs expérimentés apprennent à former de nouveaux collaborateurs aux compétences nécessaires sur le lieu de travail.

QU’APPREND UN TRAVAILLEUR DURANT LA FORMATION ?

• Donner et recevoir un feed-back de manière constructive

• Aider les (nouveaux) collègues à se développer

• Identifier les différents rôles au sein d’une équipe

• Reconnaître les moteurs de la motivation

• Reconnaître les dynamiques et les conflits au sein d’une équipe

INFORMATIONS PRATIQUES

La formation « Coach sur le lieu de travail » est destinée aux travailleurs expérimentés ou aux chefs d’entreprise qui forment de nouveaux collègues. Elle se déroulera le jeudi 24 avril 2025 en français et le lundi 24 mars 2025 en néerlandais, chaque fois de 8h30 à 16h00, à Bruxelles.

iL’inscription est gratuite et est possible jusqu’à deux semaines avant la formation. En cas d’annulation moins de cinq jours ouvrables avant la formation, nous serons obligés de facturer le coût total par participant.

De plus amples informations et le formulaire d’inscription sont disponibles sur le site web du Fonds social via fonds127.be/fr/calendrier.

La formation « Coach sur le lieu de travail » est destinée aux travailleurs expérimentés ou aux chefs d’entreprise qui forment de nouveaux collègues.

Les porte-paroles de Brafco répondent à la presse

Quelle sera l’influence de l’élection de Donald Trump sur le prix du baril et qu’adviendrat-il des sols pollués suite à une fuite de mazout après le 28 février ? Voici ce que les porte-paroles de Brafco ont répondu à la presse.

DE TIJD – 04 JANVIER 2025

Celui qui a un réservoir à mazout qui fuit peut obtenir une aide financière de Promaz pour l’assainissement. Mais le temps presse. Les demandes doivent être soumises au plus tard le 28 février. « Les demandes seront traitées avec la flexibilité nécessaire. », explique Johan Mattart, le président de Promaz. « Une campagne médiatique approfondie est encore menée en janvier et février. On s’attend à ce que le nombre total de demandes soit compris entre 2.250 et 2.600 d’ici fin février… Les personnes qui ont financé ellesmêmes un assainissement avant la création de Promaz peuvent également soumettre un dossier. » L’objectif est de créer une assurance collective, permettant aux utilisateurs de mazout de bénéficier d’une aide financière même après le 28 février. « On travaille à la création de la société d’assurance captive Promaz Re-insurance au Luxembourg », déclare Mattart. Une assurance captive est une forme d’auto-assurance. Promaz va créer sa propre société d’assurance, lui permettant de garder le contrôle sur les risques qu’elle souhaite couvrir. « Avec la création de cette captive, nous voulons offrir à tous les utilisateurs de mazout, même après la période d’enregistrement, la certitude qu’ils pourront bénéficier d’une aide financière pour les futures pollutions des sols », ajoute Mattart

TRENDS – 16 JANVIER 2025

Pendant combien de temps peut-on chauffer une maison avec du mazout (en Région flamande) ? En Flandre, les nouvelles chaudières à mazout ne peuvent être installées que dans les bâtiments existants situés dans une rue sans gaz naturel. Dans une rue où le gaz naturel est présent, seules les réparations mineures d’une chaudière à mazout sont encore autorisées. « Par exemple, il est encore permis de remplacer un brûleur défectueux, mais il est interdit de remplacer le corps de la chaudière », explique Johan Mattart. « Le corps de la chaudière est l’ensemble des pièces qui assurent le transfert de la chaleur de combustion à l’eau. »… Pour Johan Mattart, il est incompréhensible que les citoyens qui se chauffent au mazout soient obligés de passer au gaz naturel lorsque leur chaudière doit être remplacée. « Nous espérons que le nouveau gouvernement flamand adaptera le décret du 22 octobre 2021, mais rien ne le laisse présager. Les chaudières à mazout peuvent également être utilisées – sans modification – pour des combustibles liquides renouvelables, tels que le HVO (huile végétale hydrotraitée) et le R33, un mélange de 67% de mazout conventionnel et de 33% de combustibles renouvelables. Les émissions de CO2 liées à la combustion du R33 ne sont pas plus élevées que celles liées à la combustion du gaz naturel ».

SUDINFO – 21 JANVIER 2025

L’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, qui a d’emblée annoncé l’ouverture de nouveaux puits de pétrole, va-t-elle influencer les prix des carburants et du mazout de chauffage chez nous ? « Oui, ça va jouer », répond Emmanuel Cécille. « Dès mardi, on a observé une baisse du baril de pétrole de l’ordre de 1 à 2%. Il n’y a pas que l’effet Trump. Il y a aussi le cessez-le-feu à Gaza qui intervient, davantage d’ailleurs que l’investiture de Trump qui influencera peut-être les prix, mais sur le plus long terme. Il n’y a pas que ses déclarations, il faudra voir les actes concrets ». Selon cet expert, la baisse des cotations du baril de mardi pourrait entraîner une baisse des prix chez nous. « Cela pourrait arriver fin de semaine, tant pour les carburants que pour le mazout de chauffage. Je ne peux hélas pas vous donner un ordre de grandeur… Les prix maximums sont communiqués par le SPF Economie la veille », précise M. Cécille. Le conseiller de Brafco reste toutefois prudent. « Car si le cessez-le-feu n’est pas respecté à Gaza et si l’Iran entre en conflit ouvert avec Israël comme cela s’est passé en octobre dernier, ça peut faire repartir les prix du pétrole à la hausse ».

LE SOIR – 3 FÉVRIER 2025

Les fuites détectées à partir du 1er mars ne seront plus éligibles à une intervention de Promaz. Que va-t-il se passer à partir du mois de mars pour les victimes de fuites ? Tout d’abord, précisons que l’activité du fonds ne s’arrête pas officiellement le 28 février, mais uniquement les demandes d’intervention. Le secteur ne compte toutefois pas laisser les personnes concernées sur le carreau. Une assurance collective devrait être mise sur pied. Les demandes d’autorisation ont déjà été lancées. « Les gens qui n’ont pas de problèmes pour l’instant ne doivent pas paniquer. Nous sommes en train de créer une assurance qui couvrira, après le 28 février, tous les gens qui se chauffent au mazout », rassure Johan Mattart. Celle-ci sera financée par les ressources internes du fonds et collectivement. « Nous avons imaginé une cotisation d’un cent par litre ou dix euros par m3. L’étendue de l’intervention sera la même, par contre les plafonds seront deux fois moins élevés : 100.000 euros pour un bâtiment à usage résidentiel, 50.000 euros pour les autres. »

Promaz travaille à une assurance collective pour les sinistres identifiés chez les utilisateurs de mazout après le 28 février.

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