Focus Santé

CHEF

elle des destins parfois difficiles, que ce soit sur le plan de la santé, de l’économie ou du mental.

Nous avons vu comment le système de santé a atteint ses limites et comment tout ce dont on est si sûr peut soudain sembler fragile. Et cela ne s’est pas arrêté là: guerre, crise énergétique, pénuries – «nous vivons une époque folle»!

Ces évolutions nous influencent et ont des répercus sions sur notre santé, mais nous pouvons agir!

Si nous mettons le focus sur notre santé et que nous la comprenons, comme le prône le «modèle de saluto genèse» du sociologue Aaron Antonovsky, non pas comme un état mais comme un processus, cela nous aide à reconnaître nos possibilités d’action. Nous préservons et développons la santé en organisant une transition en douceur entre la maladie et la santé. Bien que nous ne puissions pas faire de la magie et ignorer les réalités, nous pouvons recourir à des ressources et contribuer ainsi au maintien ou à l’amélioration de notre santé.

Nous trouvons des ressources importantes pour notre santé non seulement en nous-mêmes, mais aussi dans notre environnement social. Tout ce qui favorise ou protège la santé est considéré comme une ressource.

Il est recommandé de prendre en compte différents domaines de la vie. Souvent, nous pensons en premier lieu à notre corps et à la manière dont nous pouvons le maintenir en bonne santé et renforcer ses défenses par le sport ou l’alimentation. Cependant, nous pouvons trouver un potentiel de santé non seulement dans les activités physiques, mais aussi dans les échanges sociaux, les activités créatives, les moments spirituels et les expériences sensorielles. Cette multitude de possi bilités peut être exploitée de différentes manières, que ce soit en faisant «plus de cela» ou en faisant «moins de cela».

Que l’on ait par exemple besoin d’un moment de soli tude ou de compagnie, de faire du sport ou de nous re poser… Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse: nos choix sont aussi individuels que la perception de la santé elle-même. Il est toutefois important de noter que plus le répertoire de ressources est important, plus nous avons de possibilités d’action. Il vaut donc la peine de chercher des ressources dans différents do maines de la vie, de les tester et de découvrir lesquelles nous sont utiles.

En cette période de l’année, il est possible de trouver de nombreuses ressources: une soirée détente sur le ca napé avec un film réconfortant, une longue promenade en automne dans la forêt ou une discussion avec un ami proche autour d’une tasse de thé chaud.

«Nous vivons une époque folle!» Oui, et nous pouvons mettre le focus sur la santé!

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Texte Claudia Galli Hudec, Karin Stuhlmann

Claudia Galli Hudec

Présidente de la Fédération Suisse des Associations professionnelles du domaine de la Santé FSAS

Karin Stuhlmann Secrétaire générale de la Fédération Suisse des Associations professionnelles du domaine de la Santé FSAS

Épidémie de myopie : comment protéger les yeux des enfants?

sa vision, un œil à la fois, avec celle d’une per sonne sans trouble visuel. Ce simple dépistage peut être réalisé par les parents, par exemple.

On dit que la myopie connaîtra un boom dans les prochaines années. Qu’en pensez-vous?

Pierre-François Kaeser, qu’est-ce qui caracté rise l’Hôpital ophtalmique Jules Gonin?

C’est un hôpital qui regroupe tous les domaines de l’ophtalmologie avec des médecins spécialisé-es pour chacun d’eux. La présence de cette multitude de spécialistes rend possible la prise en charge de l’en semble des pathologies visuelles parfois complexes en un seul endroit. On y trouve également un ser vice d’urgences ouvert 7j/7, 24h/24. Cela constitue bien évidemment un atout de choix pour offrir une formation de première qualité aux jeunes médecins, soignant-es et orthoptistes qui y font un passage.

Quelle importance revêt la myopie dans votre travail?

La myopie est le trouble réfractif le plus fréquent au sein de la population générale. Il apparaît le plus souvent à l’âge scolaire et se caractérise par une vision floue à distance. De par sa préva lence qui ne cesse d’augmenter, la myopie est l’un des motifs les plus fréquents de consultation.

Combien de Suisses et de Suissesses sont concernés par ce trouble de la vision?

Il n’existe à ce jour pas de chiffres épidémiolo giques en Suisse, mais la situation est sans doute similaire à celle rapportée en Europe, avec près de 50% des jeunes souffrant de myopie.

Existe-t-il des facteurs de risque liés à la myopie?

La myopie a une composante génétique, ce qui ex plique que l’enfant né de deux parents myopes a huit fois plus de chance de développer une myopie qu’en l’absence d’antécédent familial. Toutefois, la myopie est sans doute principalement liée au mode de vie, dont l’évolution explique probablement son augmentation dans la population. Les facteurs de risque principaux sont l’importance du temps passé à l’intérieur - l’expo sition à la lumière naturelle étant un facteur protecteur -, et le temps passé à travailler trop près des écrans.

Comment se passe le dépistage?

Le dépistage est simple. Il consiste à rechercher une vision floue à distance, par exemple en comparant

Cela fait 20 ans qu’elle connaît déjà une augmenta tion importante, touchant en Europe près de 50% des jeunes, alors qu’en Asie, on constate déjà que 80 à 90% des jeunes sont myopes! Une étude récente estime que 50% de la population mondiale sera myope en 2050!

Quels conseils donneriez-vous dans ce cadre?

Des mesures simples permettent de réduire le risque de myopie ainsi que la progression de ce trouble réfractif. Un des principaux conseils est de passer au minimum deux heures par jour à l’extérieur, exposé à la lumière naturelle, quelle que soit l’activité qu’on y pratique. Il est aussi important de maintenir une distance minimale de 30-35 cm lors du travail en

vision de près (lecture, écrans…) afin d’éviter de surstimuler la «mise au point» de près (accommoda tion) qui favorise la myopisation. Enfin, il faut éviter le travail de près prolongé sans interruption: chaque 20 minutes, une pause s’impose. On conseille de regarder au loin, à une distance de plus de 20 mètres durant 20 secondes. Il s’agit de la fameuse «règle des 20».

Vous êtes responsable de l’unité de strabolo gie et d’ophtalmologie pédiatrique au sein de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Pourquoi avez-vous choisi cette spécialisation? La strabologie étudie la collaboration des deux yeux, autrement dit la vision binoculaire et ses multiples pathologies à la fois congénitales et acquises, ce qui est absolument passionnant. De plus, cette spécia lité permet de prendre en charge presque autant les adultes que les enfants, ce qui rend les journées variées. L’examen et le traitement des patientes et patients se font de concert avec les orthoptistes, ce qui augmente encore l’intérêt de notre travail.

Beaucoup d’enfants sont concernés et nous avons les compétences pour les accueillir et les suivre dans les meilleures conditions. La prise en charge des enfants a ceci de particulier qu’elle peut influencer leur devenir visuel sur de très nombreuses années!

Quels troubes concernent particulièrement les enfants?

La vision n’est pas mature à la naissance, mais se développe durant plusieurs années. Les deux yeux sont en compétition pendant tout le développement de la vision. Si durant les premières années de vie, le cerveau reçoit des images de qualité différente de chaque œil, il va privilégier l’apprentissage de la vision avec les images de meilleure qualité, et négliger «d’apprendre à voir» avec le plus mauvais œil. Si un trouble visuel (qu’il s’agisse d’un trouble réfractif, d’un strabisme ou d’une pathologie alté rant la formation d’une image de bonne qualité sur la rétine - comme une cataracte congénitale, par exemple) n’est pas corrigé dans l’enfance, le dévelop pement visuel anormal va induire une amblyopie, à l’origine d’une mauvaise vision qu’il ne sera malheu reusement plus possible de traiter à l’âge adulte.

Quel rôle jouent les écrans sur le développe ment de la vision des enfants?

Le principal problème lié aux écrans est le fait qu’ils captivent durablement l’attention des enfants qui peuvent, dès lors, passer de longues périodes inin terrompues en vision de près. De plus, la petite taille des écrans des smartphones fait qu’ils sont souvent tenus beaucoup trop près afin d’«agrandir» l’image, ce qui accroit le risque de développer une myopie.

Dans ce cadre, à quoi les parents doiventils faire attention pour protéger les yeux de leurs enfants?

Il est conseillé de limiter le temps d’écran et d’ap prendre aux enfants à respecter une distance suffisante lorsqu’ils les utilisent. Il faut aussi faire des pauses régulières en regardant au loin, sans parler bien sûr de la nécessité de passer au moins deux heures par jour à l’exté rieur, si possible sans écran!

Interview Andrea Tarantini

Que faut-il savoir à propos de la myopie? Quels troubles de la vision concernent particulièrement les enfants? Comment les prévenir? Pierre-François Kaeser, responsable de l’unité de strabologie et d’ophtalmologie pédiatrique et directeur de l’école supérieure d’orthoptique de Lausanne, répond à nos questions.

Pierre-François Kaeser

«Manger est un moment de plaisir qui favorise notre santé mentale»

Marie Robert, si vous deviez utiliser trois ingrédients ou saveurs pour vous décrire, lesquels choisiriez-vous ?

Le piment, le marshmallow et l’aigre-doux – trois saveurs très différentes l’une de l’autre (rires).

Que représente la cuisine pour vous ?

Il s’agit d’une manière de m’exprimer et d’une passion. C’est aussi un art: on peut en effet être créatif, faire du bricolage, créer des tuiles spéciales ou des élé ments de décoration par exemple. Une fois qu’on a les bases, on peut faire tout ce qu’on veut en cuisine.

Quel a été le tout premier plat que vous avez préparé ?

Le tout premier plat que j’ai préparé était pour mes parents. C’était un gâteau au chocolat avec une génoise et un glaçage au sucre immonde qui dégoulinait de partout (rires). En ce qui concerne le premier plat que j’ai préparé au Café Suisse, c’était une délicieuse entrecôte parisienne.

Qu’est-ce qu’il faut pour travailler en cuisine ?

Trois éléments: la rigueur, la passion et l’en vie de créer – le plus important.

Comment gérez-vous les moments de stress ?

C’est pendant les moments de stress que je me sens le moins stressée (rires). J’aime ces moments de coup de feu car ils me poussent à faire mieux

et j’adore ça. D’ailleurs, c’est pourquoi je fais tou jours les choses à la dernière minute (rires).

Qu’est-ce qui caractérise Le Café Suisse ?

L’originalité et l’authenticité. Nous ne suivons pas une ligne de conduite quelconque, mais la nôtre.

Quelle ambiance règne dans votre restaurant ?

On y ressent de la bonne humeur. Il n’y a pas besoin de venir en « bling bling » au Café Suisse. Chacun s’habille comme il ou elle le souhaite car ce qui compte c’est d’être à l’aise et de passer de bons moments. Il s’agit d’un restaurant étoilé mais nous avons à cœur de garder un caractère décontracté et authentique. La tradition y a aussi un rôle important à jouer: nous pro posons en effet du traditionnel revisité à notre sauce.

Si vous deviez retenir un moment de votre carrière, lequel serait-ce ?

L’ouverture du Café Suisse. C’était magique de voir le nombre de membres de l’équipe et de clients augmen ter de jour en jour. Il est vrai qu’il s’agissait d’un véri table challenge car rien n’était acquis, mais cela nous rappelait aussi qu’on pouvait faire mieux chaque jour.

Quelle est votre devise ?

Ce qui compte est de garder son intégrité et, surtout, que le client reparte avec le sourire.

Et quel est votre plat préféré ?

J’adore le foie gras et la raclette!

Venons-en au thème de la santé.

Que signifie manger sainement ?

Cela signifie manger équilibré et faire atten tion à son corps et à ses besoins nutrition nels pour apporter l’énergie qu’il faut pour pouvoir passer une journée en forme.

Que pensez-vous des nouvelles modes et régimes culinaires ?

Je viens d’accoucher et je fais attention à ce que je mange pour retrouver ma ligne. Je trouve donc que certains régimes et modes sont intéressants, mais ne sont souvent pas faciles à appliquer au quotidien, surtout quand on a une vie à 1000 à l’heure comme moi. Je pense que ce qui importe est d’avoir une ligne de conduite plus ou moins flexible selon ses besoins. Il ne faut pas faire une fixette sur son poids, mais plutôt se faire plaisir avec des légumes frais et de saison et moins de matières grasses – on peut préparer plus de papillotes de poissons ou de volailles par exemple.

Quelle place a la santé dans votre cuisine ?

Je pars du principe que quand on vient au Café Suisse on doit se faire plaisir. On mange du beurre et du foie gras et on n’est pas là pour faire attention

à sa ligne: manger est un moment de plaisir qui favorise notre santé mentale! Manger sainement est important mais, en tant que cheffe, cela me ferait mal au cœur de savoir que l’on vient au Café Suisse et qu’on ne prend pas une assiette de fro mage et un dessert pour conclure le repas (rires).

Plus particulièrement, comment conjuguez-vous plaisir et santé ?

Nous travaillons avec des produits frais, locaux et de saison qui sont délicieux mais aussi pleins de vitamines et de bonnes choses pour le corps.

Qu’est-ce que vous proposez actuellement à vos clients ?

Nous sommes en plein dans la chasse, les marrons, la courge, le choux…

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de recettes saines et de saison ?

Une soupe de courge très simple garnie avec un peu de ricotta et des gouttes d’huile de noix de Sévery. J’aime aussi préparer une ter rine de lièvre aux airelles. Un vrai délice!

Quels sont vos rêves et vos pro jets pour l’avenir ?

Nous continuerons à nous développer – nous allons par ailleurs bientôt effectuer des travaux dans le restaurant. Autrement, nous souhaitons tout sim plement continuer à faire plaisir à nos clients.

Un mot pour la fin ?

Tout leader n’est rien sans ses employés. Par ail leurs, tout travail doit rester avant tout une passion, cela contribue à notre bien-être et à notre santé.

Recette saine et de saison Terrine de lièvre aux airelles

Ingrédients 570g de lièvre 145g de cou de porc 145g de foie de volaille 145g de barde 285g de poitrine de porc 70g d’airelles 35g de pommes

10g de sel nitrité 5g de fleur de sel 2g de poivre noir concassé 2g de baies de genièvre 13g de cognac 1,5 œufs

Préparation et cuisson Mariner le lièvre dans du vin rouge pendant quatre heures puis passer au chinois Hacher les viandes au hachoir (4mm environ) en alternant viande et gras et bien les mélanger

• Ajouter les sels, le poivre et les baies

• Ajouter les airelles, le cognac et les pommes coupées en brunoise Ajouter les œufs Mélanger attentivement Mettre en terrine ou pot aluminium, bien remplir et mettre dans un gastro avec un fond d’eau pour une cuisson bain-marie

• Cuire au four à 150°C jusqu’à 63 °C à cœur (avec la sonde)

• Sortir du moule et laisser égout ter sur grille mais filmé Mettre sous vide individuelle ment si utilisation ultérieure

Pétillante, spontanée et créative, Marie Robert, la cheffe étoilée du Café Suisse (16/20) à Bex, nous ex plique ce qui caractérise sa cuisine et son restaurant et nous parle de santé à table.

Interview Andrea Tarantini

Pour une vie sonore épanouie !

l’acquisition et ou le développement du langage, des troubles de l’élocution et du comportement avec égale ment des difficultés d’apprentissage à l’école. Chez les adultes, la perte d’audition peut se manifester par le fait d’éprouver des difficultés de compréhension en tête à tête, en groupe, en réunions de famille, lors de conver sations téléphoniques ou en regardant la télévision.

En effet, quelles que soient nos capacités audi tives, notre cerveau essaiera toujours de reconnaître ce que nous entendons et d’y donner un sens.

Que faire si l’on remarque que l’on entend moins bien ?

Qu’est-il intéressant de savoir en plus sur l’audition ?

Comment détecter une perte d’audition ?

Vers qui se tourner si l’on remarque que l’on entend moins bien ? Quelles solu tions existent ? Fabien Masquelier, audioprothé siste au centre auditif Audika – Genève Coutance, répond à ces questions dans l’interview qui suit.

Fabien Masquelier, quelle est la mis sion des centres auditifs Audika ?

Née de l’union de quatre distributeurs d’appareils au ditifs dont les origines remontent à 1929, Audika a été fondée en 2016 et appartient au groupe Demant qui est un des leaders mondiaux dans le domaine de l’audiolo gie. Depuis sa fondation, la mission d’Audika est d’aider le plus de personnes à mieux entendre en rendant l’accès aux solutions auditives disponibles pour tous et de s’en gager au quotidien pour le bien-être et la santé auditive.

Chez Audika, nous avons compris que dans la vie, tout est affaire de nuances et que beaucoup de choses se jouent sur des détails qui font toute la différence. Cela s’applique également à la vie d’une personne qui est capable de mieux entendre, qui ressent la joie de per cevoir à nouveau tous les sons qui lui semblaient perdus. Ce qui caractérise Audika est que chaque individu, avec ses désirs et ses besoins, est au cœur de notre attention, «tout est donc affaire de nuances». Par conséquent, nous lui garantissons une solution auditive personnalisée.

Quels sont les signes d’une perte d’audition ? Ils peuvent être différents en fonction de l’âge. Pour les enfants, nous constatons des difficultés dans

Les personnes concernées se sentent mal à l’aise en société en particulier en milieu bruyant. De plus, elles peuvent percevoir des bruits appelés des acouphènes.

Qui peut être concerné ?

Généralement, la diminution de l’acuité auditive se manifeste vers l’âge de 50 ans par un vieillissement naturel des cellules de l’oreille interne, que l’on nomme presbyacousie. Nous pouvons aussi citer les maladies chroniques, la consommation de tabac, les otites. Il peut également y avoir des prédispositions génétiques ou des maladies telles que la méningite ou la prise de certains médicaments ototoxiques peuvent engen drer des défiances auditives. L’otosclérose qui touche les osselets de l’oreille moyenne provoque également une diminution de l’acuité auditive. L’exposition au bruit peut également entraîner un déficit auditif.

Quels sont ses impacts sur la vie des individus ?

Il y a d’abord des conséquences sociales: des dif ficultés croissantes à communiquer et parfois un isolement, etc. Des conséquences physiques: fatigue fréquente, acouphènes, perte d’équilibre etc. Plusieurs études dont celle de la revue scientifique The Lancet publiée en 2020 affirment que la perte auditive est le principal facteur de risque de la démence. Des conséquences psychologiques: dépression, difficultés à se concentrer, repli sur soi etc. Une perte d’audition affecte la vie des personnes qui en sont atteintes.

Les environnements sonores et vocaux sont dy namiques, complexes et imprévisibles. Le cerveau doit être systématiquement capable de les gérer.

Si l’on remarque que l’on entend moins bien, il est important de préciser qu’à la moindre gêne, il est recommandé de consulter un audioprothé siste ou un oto-rhino-laryngologiste, ce dernier pourra déterminer l’origine des troubles auditifs ressentis. Dans de rares cas, une perte d’audi tion peut survenir brusquement, souvent de fa çon unilatérale. Si cela se produit, je conseille aux personnes de se rendre en urgence à l’hôpital.

Est-il possible de prévenir une perte d’audition ? Si oui, comment ?

Malheureusement, pas tous les types. Il est possible de préserver son capital auditif et d’éviter les trauma tismes sonores provoqués par le bruit en évitant les sons forts (au-dessus de 80 dB), en limitant son temps d’exposition et sa proximité au bruit et en accordant des moments de silence à ses oreilles. Nous recom mandons et proposons à cet effet des protections auditives sur-mesure avec différents niveaux d’atté nuation en cas d’exposition au bruit. Nous recom mandons également d’adopter une bonne hygiène de vie et d’éviter la consommation excessive de tabac qui peut perturber la circulation sanguine et entraîner la dégénérescence des cellules ciliées de l’oreille interne. Quels services proposez-vous au sein d’Audika ?

Tout d’abord, nous attachons une grande importance à la prévention ainsi qu’au dépistage des problèmes auditifs. Nous réalisons pour se faire des bilans auditifs complets et proposons des rendez-vous de conseil.

Notre rôle est ensuite de guider le malentendant dans le choix de son équipement auditif après avoir effectué des tests complets et performants et pris le temps de comprendre ses attentes. Nous mettons ensuite à disposition gratuitement les aides auditives, pour que les personnes puissent évaluer le bénéfice obtenu dans leur environnement. Durant cette période d’appren tissage de 30 jours, nous les revoyons en général de façon hebdomadaire, afin de procéder en fonction de leur ressenti aux ajustements de réglages nécessaires et à la mise en place d’une correction adaptée. Nous disposons pour ce faire d’outils exclusifs comme le Sound Studio ou le Fra-Matrix. Une fois l’adaptation finalisée, nous mettons en place un suivi dans la durée.

Concernant les appareils, nous disposons des tech nologies les plus innovantes et discrètes. Ils intègrent désormais de nombreuses possibilités de réglages et fonctions qui permettent aux malentendants de mieux comprendre leurs interlocuteurs même en milieu bruyant. Ils s’adaptent aux différentes ambiances sonores en proposant une gestion en temps réel de la correction de façon complétement automatique.

L’utilisation du Bluetooth permet également de pouvoir proposer une liaison directe entre l’appareil auditif et le téléphone ou la télévision, ce qui améliore considérablement l’intelligibilité, notamment pour les personnes atteintes de déficiences auditives sévères.

Notre rôle est de donner le meilleur support pour compenser «une perte» à laquelle chacun de nous réagira différemment. Nous attachons donc chez Audika, au-delà de l’aspect technique, une importance toute particulière au soutien du malentendant en le conseillant et en l’écoutant pour lui assurer un confort auditif durable.

Notre ouïe est un organe fin et délicat. Elle évolue avec le temps, et généralement, la perte d’audition se passe lentement et presque imperceptiblement. Si l’audition diminue et que les codes neuronaux importants ne peuvent plus être fournis au cerveau, le centre de l’audition dans le cerveau est moins stimulé et sollicité et des structures neuronales essentielles sont perdues. Par exemple, si les sons aigus ne sont plus perçus au fil du temps, le cerveau désapprend le traitement de ces sons. Le centre de l’audition devient alors incapable de gérer des subtilités auditives qui n’ont pas été traitées depuis longtemps. Et plus cette privation dure longtemps, plus ses effets sont impor tants. C’est pourquoi un traitement précoce est essen tiel: plus la perte auditive est identifiée tôt, plus il sera facile d’améliorer à nouveau les capacités auditives.

L’oreille est un stimulant important pour le cerveau. Nous entendons avec les oreilles, mais nous com prenons avec le cerveau. Par conséquent, nous avons besoin de notre audition pour apporter au cerveau des informations vitales sur l’environnement. En effet, c’est notre cerveau qui rend possible la perception des sons et la compréhension de la parole en premier lieu. Si le cerveau ne reçoit pas ces impulsions importantes, cela peut l’amener à «oublier comment entendre».

En 2015, une étude du Pr Hélène Amieva montre clai rement que la surdité est associée à un déclin cognitif accéléré chez le sujet âgé, mais que l’utilisation d’appa reils auditifs atténue ce déclin. Les aides auditives per mettent donc au cerveau de rester actif et dynamique.

L’audition et l’équilibre sont liés. En effet, beaucoup de troubles de l’équilibre sont liés à des problèmes de l’oreille interne. Or, cette dernière renferme deux or ganes, la cochlée et le vestibule, qui travaillent de pair et donnent le sens de l’équilibre. La littérature scientifique rapporte d’ailleurs un lien de plus en plus étroit entre la perte d’audition non corrigée et le risque de chutes.

Voulez-vous en savoir plus sur la perte auditive ou cherchez-vous un appareil auditif qui réponde parfaitement à vos exigences ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous dans votre centre auditif Audika le plus proche. Les audioprothésistes se feront un plaisir de vous aider.

Centre auditif Audika

Claudia Caruso & Adrien Faija

Centre Balexert Avenue Louis-Casaï 27 1209 Genève-Balexert Tél. 022 970 17 85

Centre auditif Audika

Fabien Masquelier Rue de Coutance 10 1201 Genève-Coutance Tél. 022 318 62 90

Audika est l’un des audioprothésistes les plus renommés et les plus innovants, avec son propre centre de recherche au Danemark. En Suisse, Audika est bien représenté avec plus de 70 centres auditifs et 200 employés.

L’OMS

Bois-de-la-Chapelle

« Quand je cours, je me sens libre, heureux et plein d’énergie »

contraires se lèvent - et qui, si nécessaire, sont ca pables d’adapter le chemin menant à l’objectif sont des modèles pour moi.

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre carrière sportive ?

Markus Ryffel, comment a débuté votre carrière d’athlète ?

Dans ma jeunesse, j’effectuais chaque jour à vélo des commandes pour la boucherie de mes parents. C’est ainsi que j’ai inconsciemment entraîné mon système cardio-vasculaire et que j’ai pu poser les bases idéales pour un entraînement d’endurance futur.

Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?

Pour moi, la plus belle chose est d’avoir pu faire de ma passion - la course à pied - un métier. J’ai la chance de pouvoir passer beaucoup de temps en plein air et d’accompagner ainsi des personnes passionnées de sport. J’apprécie beaucoup le fait de transmettre mes connaissances et mon expérience et d’inciter de nombreuses personnes à courir.

Qui sont vos modèles ?

Toutes les personnes qui ont des objectifs dans la vie, qui les poursuivent - même si des vents

Il est difficile de répondre à cette question car ma carrière a été jalonnée de moments inoubliables, à commencer par de superbes entraînements de course à pied avec mon groupe d’entraînement, des camps d’entraînement uniques dans le monde entier et, bien sûr, ma médaille d’argent olympique au 5000m à Los Angeles en 1984.

En quoi consistait votre entraînement ?

L’entraînement dépendait beaucoup de la saison. En dehors des phases de compétition, j’ai surtout travaillé intensivement l’endurance de base. En phase de compétition, l’accent était mis sur la vitesse et la récupération rapide.

Que ressentez-vous lorsque vous courez ?

Je ne suis pas encore rouillé - même si le poids en plus se fait sentir. Je ressens les mêmes sensations qu’auparavant, à la différence près qu’aujourd’hui, le plaisir est au premier plan. Quand je cours, je me sens libre, heureux et plein d’énergie. Cela recharge mes batteries et me rafraîchit l’esprit.

Aujourd’hui, vous dirigez Markus Ryffel’s AG, une entreprise qui organise des vacances et des ateliers sportifs, planifiez des courses, coachez des personnes motivées et accom pagnez même des coureurs aux marathons du monde entier. Est-ce important pour vous de continuer à transmettre votre passion pour le sport ?

Inciter les gens à courir est pour moi très important. Participer à un marathon avec les sportifs que nous accompagnons, vivre ensemble les hauts et les bas sur les 42,195 km et partager toutes ces émotions uniques à l’arrivée est indescriptible. Tous ces visages heureux me procurent une joie immense et me mo tivent à continuer.

Pour vous, que représente le sport ?

La course à pied m’accompagne depuis ma jeunesse et est un véritable mode de vie. J’essaie de prendre soin de mon appareil locomoteur: je perçois mon corps comme un système qui fonctionne merveilleusement bien et comme une partie de la nature. Les heures d’entraînement riches en expériences laissent en effet libre cours à mes pensées et me permettent de vivre la nature et ses saisons.

Aujourd’hui, quelle est votre routine sportive ?

Je n’ai pas réussi à avoir 20 ans pendant 40 ans mais cela fait 20 ans que j’ai 40 ans ! Jusqu’à présent, j’ai été en bonne santé. Je remarque que j’ai besoin de plus de temps pour récupérer d’une longue course et que je deviens plus vulnérable. Je continue à courir jusqu’à cinq fois par semaine sur terre ou dans l’eau avec le Deep Water Running, je fais souvent du vélo, de l’aviron, de la musculation et du stretching. Je me réserve trois créneaux horaires fixes. J’ai le droit d’en supprimer un et de reporter le second à un autre jour de la même semaine, tout au plus.

Quels sont les bienfaits physiques et mentaux de la course à pied ?

Courir apporte tellement d’avantages. Cela permet notamment de rester jeune, de se sentir heureux, d’avoir un cœur en meilleure santé, de lutter contre le stress, de renforcer les os et les articulations, de libérer l’esprit et d’améliorer le sommeil. Le mieux est de dé couvrir par vous-même toutes ces grandes propriétés ! Que conseilleriez-vous aux personnes qui souhaitent débuter la course à pied ?

Les personnes qui commencent à courir à partir de 35 ans environ devraient en principe se soumettre à un contrôle médical. Il faut ensuite respecter la règle de base suivante: la fréquence avant la durée et l’intensité. Cela signifie qu’il faut par exemple courir trois fois

par semaine pendant environ 30 minutes (au début, en mélangeant course et marche). Il s’agit ensuite d’augmenter la durée en courant de 45 minutes à une heure - et seulement dans un deuxième temps, courir plus vite. Le plus important pour ne pas se blesser à long terme et pour garder le plaisir de courir est de faire du renforcement musculaire. Pour cela, il est utile de suivre la règle des 45:15: sur 60 minutes d’entraîne ment, 45 minutes sont consacrées à un sport d’endu rance comme par exemple la course ou le vélo et 15 minutes servent à effectuer des exercices de force, de mobilité et de coordination avec son propre poids. Le sport d’endurance stimule la combustion des graisses tandis que la deuxième étape favorise le développe ment musculaire pour poser les jalons d’une course à pied sans douleurs tout au long de la vie.

Avez-vous de futurs projets ?

Je souhaite pouvoir continuer à courir le plus long temps possible sans douleurs et avec beaucoup de plaisir - jusqu’à présent, j’ai déjà couru 200 000 km. Avec l’entreprise Markus Ryffel’s AG, j’aimerais continuer à inciter de nombreuses personnes à courir et ainsi transmettre et diffuser la joie de la course à pied. Nous organisons ainsi chaque année la course féminine suisse à Berne qui se tiendra le 11 juin 2023 et la Greifenseelauf dans le canton de Zurich qui aura lieu le 16 septembre 2023.

Savoir que vous faites des progrès grâce à votre traitement

Ancien coureur de haut niveau, Markus Ryffel dirige aujourd’hui la société Markus Ryffel’s AG et conseille SportXX Ryffel Running depuis 2010 en tant qu’expert en running. Toujours passionné par la course à pied, il nous parle de sa carrière et nous explique ce que représente le sport pour lui.

Markus Ryffel

Interview Léa Stocky

Photos Andreas Gonseth

Médecine complémentaire et remboursement : Tour d’horizon

En 2009, 68% de la population suisse a voté en faveur de l’initiative « oui, aux médecines complémentaires ». Ce résultat démontre un fort plébiscite de la population pour les méthodes de soins alternatifs. Depuis près de 30 ans, les assurances complémentaires offrent des couvertures pour les thérapies complémentaires. L’assurance de base (LAMal), pour sa part, couvre également certaines thérapies.

Comment trouver un prestataire qualifié et qu’en est-il du remboursement?

Prenons l’exemple de Madame Malatesta qui souffre de migraines et souhaite les traiter par l’acupuncture. Elle aimerait que son assurance participe aux coûts.

Si elle n’est couverte que par l’assurance de base:

La LAMal prend en charge cinq thérapies (la mé decine anthroposophique, l’acupuncture, la phyto thérapie chinoise, l’homéopathie et la phytothérapie occidentale) à condition qu’elles soient effectuées par un médecin qui dispose d’un titre postgrade pour la thérapie concernée.

Pour trouver un médecin avec une qualification en acupuncture dans sa région, Madame Malates ta consultera le registre des professions médicales (www.medregom.admin.ch). Les traitements seront payés par l’assurance de base sous déduction d’une éventuelle franchise et/ou quote-part.

Si elle dispose d’une assurance complémentaire :

La voisine de Madame Malatesta lui recommande de consulter Monsieur Piccand, un acupuncteur de renom. L’offre dans le domaine de l’assurance com plémentaire étant très large et diversifiée, elle vérifiera tout d’abord que sa police couvre effectivement les prestations de médecine complémentaire. Si tel est le cas, elle devra encore contrôler :

Que le thérapeute est reconnu :

Les assureurs ne remboursent pas chaque personne qui se prétend thérapeute. Au contraire, ils collaborent avec des organismes indépendants et neutres spécia lisés dans le domaine de la médecine complémentaire (registres) comme la Fondation ASCA. Ces derniers attestent notamment de la qualité de la formation du praticien pour les thérapies concernées, de l’accomplis sement régulier de formation continue et du respect de principes éthiques et professionnels.

Que la thérapie est remboursée :

Chaque assureur constitue son propre catalogue de prestations reconnues qui peut varier d’une couverture d’assurance à l’autre, même au sein de la même caisse.

Le nombre de traitements pris en charge :

Les couvertures connaissent certaines limites, comme une nombre maximal de traitements par année ou l’exigence d’une consultation médicale après un certain nombre de soins complémentaires.

Le taux de couverture : Le remboursement est généralement limité à un montant forfaitaire par consultation ou à un pourcentage du coût de la prestation. Le montant maximal de la couverture annuelle peut également représenter une restriction.

Les éventuelles réserves : Lors de la conclusion d’une assurance complémentaire, la caisse peut émettre des réserves, c’est-à-dire exclure le remboursement de certaines maladies ou traitements.

Si le thérapeute et la thérapie sont reconnus par l’assureur, si le plafond de couverture annuelle n’est pas atteint et qu’il n’existe pas de réserve pour les

Résumé

maux de tête sur sa police, alors l’assurance com plémentaire de Madame Malatesta lui remboursera un forfait ou pourcentage de sa consultation chez l’acupuncteur.

Ces démarches semblent complexes. C’est toutefois dans un souci d’exhaustivité qu’elles sont présentées de cette façon. Il faut retenir que la reconnaissance d’un thérapeute ne garantit pas automatiquement le remboursement des soins par l’assurance. En règle générale, le patient cherchera un thérapeute formé et qualifié dans sa région directement sur le site d’un registre (p. ex. www.asca.ch ). Ensuite, un simple appel à sa caisse-maladie lui permettra de s’assurer de la prise en charge des consultations.

Assurance de base (LAMal) Assurance complémentaire (LCA)

Praticiens Environ 1 000 Plus de 20 000

Qualifications Titre postgrade Reconnaissance par un registre (p. ex. ASCA)

Thérapies 5 Plus de 150 thérapies

Remboursement Franchise / quote-part Forfait ou pourcentage Restriction Efficacité, adéquation, économicité Selon contrat (plafond, nombre de consultations maximal, réserve)

ASCA – Votre label de qualité en médecines complémentaires

Depuis plus de 30 ans, la Fondation ASCA délivre des labels de qualité aux thérapeutes qui répondent à des exigences élevées en matière de formation initiale et continue et qui respectent des règles éthiques et professionnelles strictes. Près de 18 000 thérapeutes ont obtenu cette reconnaissance pour une ou plusieurs des 150 méthodes réper toriées. De nombreuses assurances complémentaires remboursent les traitements effectués par des thérapeutes reconnu(e)s par ASCA. Trouvez un(e) thérapeute près de chez vous sur www.asca.ch

Faites le bon choix, exigez ASCA!

Médecin ou thérapeute, assurance de base ou complémentaire, les combinaisons sont nombreuses dans le domaine de la médecine complémentaire.

Piccard

«Dans la vie, il faut apprendre à changer d’altitude»

Curieux, persévérant et respectueux, c’est ainsi que se décrit Bertrand Piccard. Dès son enfance, ces caractéristiques ont amené l’explorateur, environnementaliste et psychiatre suisse autant à l’exploration du monde extérieur que du monde intérieur. Dans l’interview qui suit, il nous raconte ses découvertes et nous explique comment « changer d’altitude » dans la vie peut favoriser notre bien-être et notre santé.

Bertrand Piccard, comment conjuguezvous vos différentes casquettes ?

Elles sont toutes liées par mon désir d’explorer de nouvelles manières de penser et de faire. En psycho thérapie, cela signifie travailler avec des patients pour leur permettre de se remettre en question et de vivre mieux dans leur relation à eux-mêmes et aux autres. Il faut dans ce sens apprendre à changer certaines manières de penser et sa vision du monde. En ce qui concerne l’environnement, nous voyons que notre monde doit changer ses habitudes et ses paradigmes et trouver d’autres solutions pour mieux fonctionner.

Qu’aimez-vous le plus dans l’exploration ?

J’aime le fait que nous soyons confrontés à l’inconnu, aux doutes, aux points d’interrogations et que cela stimule notre créativité et notre performance. Un des plus grands dangers de la vie est la routine qui nous enferme dans les certitudes. L’exploration nous oblige en revanche à aller chercher à l’intérieur de nous plus de performance, de créativité, de concentration, de ressources et de potentiel, d’où le rapport entre la crise et l’exploration. La première est involontaire et nous pousse à nous remettre en question et à trou ver en nous d’autres outils, capacités et manières de faire pour sortir de la crise plus forts qu’avant. L’exploration est une crise dans laquelle nous nous lançons volontairement car nous perdons nos points de repères, nos habitudes et notre zone de confort. En général, l’aventure est une crise que nous accep tons et la crise est une aventure que nous refusons.

En 1999, aux côtés du co-pilote britannique Brian Jones, vous avez fait le tour du monde en ballon et, de 2015 à 2016, vous avez piloté l’avion solaire Solar Impulse avec lequel vous avez également fait le tour du monde. Que ces expériences vous ont-elles appris ? Elles m’ont fait sortir de mes certitudes et évo luer dans mon comportement. Elles m’ont aussi rendu plus persévérant, patient, tolérant et ouvert à l’inconnu et m’ont permis de me remettre en question. J’ai aussi réalisé à quel point on peut apprendre des échecs (rires)! À présent, je sais aussi que pour réussir il faut réessayer chaque fois d’une manière différente et sans craindre l’échec.

J’ai appris par ailleurs que dans un ballon nous sommes poussés par le vent et que la seule manière de changer de direction est de changer d’altitude pour capter différents courants. Dans la vie, nous sommes souvent poussés dans des mauvaises directions par le destin, les problèmes, les guerres, les crises sanitaires et les difficultés financières ou relationnelles par exemple. Il faut changer d’altitude psychologiquement,

philosophiquement et spirituellement pour trouver d’autres influences, stratégies, solutions et réponses qui nous permettront de prendre de meilleures direc tions. Pour ce faire, il faut lâcher du lest, autrement dit les certitudes, les habitudes, les croyances, les dogmes, les paradigmes et tout ce qui nous main tient prisonniers de vieilles manières de penser.

Grâce à mon voyage en avion solaire, j’ai réalisé à quel point le reste du monde vit dans le passé car il ne se rend pas compte du caractère archaïque des moteurs thermiques qui perdent trois quarts de leur énergie par des mauvais rendements, des maisons mal isolées, des chauffages et des ampoules pas efficaces, des processus industriels démodés, des manières polluantes de brûler des énergies fossiles, de jeter les déchets au lieu de les recycler… C’est pourquoi je souhaitais montrer que les énergies renouvelables et les tech nologies propres dont nous disposons peuvent nous permettre d’atteindre des buts à priori impossibles.

Vous n’explorez pas seulement le monde extérieur, mais aussi le monde intérieur. Quelles sont les similarités entre ces deux types d’exploration ?

Toutes mes années de psychiatrie, de psychothérapie et d’hypnose m’ont appris que les êtres humains ont une peur irraisonnée de l’inconnu, des doutes et des points d’interrogations et qu’ils passent à côté de tout ce qu’ils pourraient apprendre car ils désirent rester dans ce qu’ils connaissent. Notre rigidité d’esprit, notre conviction d’avoir toujours raison, notre volonté de tout contrôler plutôt que de nous ouvrir à d’autres choses est une source de souffrance permanente.

D’où vous vient cette grande curio sité et cette soif de connaissance ?

Dans mon enfance j’ai eu la chance d’être initié à l’exploration de deux manières différentes: l’exploration du monde extérieur par la science du côté de mon père et celle du monde intérieur par la psychologie et les philosophies orientales du côté de ma mère.

Mes parents m’ont toujours permis de poser toutes sortes de questions. Je n’étais pas traité comme un enfant, mais comme un être humain responsable qui avait envie de comprendre beaucoup de choses. Je n’ai jamais entendu des phrases comme « Ce n’est pas de ton âge! Arrête de vouloir tout comprendre! Tu n’es qu’un enfant… ». En tant que parents, il faut favoriser les questionnements et être capables de dire « Je ne sais pas » lorsque c’est le cas car cela pousse l’enfant à conti nuer à chercher des réponses. Je pense d’ailleurs avoir été un cauchemar pour mes instituteurs à l’école car je refusais de faire quelque chose si je n’en comprenais pas les raisons (rires). Cette éducation parentale m’a

permis d’être curieux et de m’approcher de l’explora tion. C’est pourquoi j’ai ensuite mené en parallèle ma formation de psychothérapeute et mes explorations.

En tant que psychiatre, qu’est-ce qui vous fascine le plus dans notre monde intérieur ? L’être humain a en lui toutes les compétences et les ressources pour trouver les solutions à ses pro blèmes et se guérir. Ce qui est très intéressant avec l’hypnose est le fait d’entrer avec le patient dans son monde intérieur pour aller chercher les compétences, les ressources et les capacités qui lui permettent de guérir. Chercher quelque chose en soi et le trouver est extraordinaire et donne beaucoup de confiance! En revanche, il n’y a parfois qu’une chose à faire dans la vie: accepter de ne pas pouvoir changer la situation face à la mort, à des handicaps ou à des maladies graves par exemple. Ce n’est pas un fatalisme mais une décision consciente qui mène à la paix intérieure. Puisque l’être humain a tout en lui pour réussir, qu’en est-il de l’autohypnose  ?

Je pense qu’il faut commencer par l’hypnose avec un thérapeute mais qu’on peut ensuite apprendre peu à peu à la pratiquer soi-même. Toutefois, certains problèmes sont trop graves ou ancrés trop profondément en nous et il faut donc faire appel à un professionnel. La relation humaine est par ailleurs importante et il y a des limites à ce que nous pouvons faire seuls. L’autohyp nose permet de prendre en charge le quotidien, mais lorsqu’il y a une grande crise, avoir quelqu’un qui nous aide à nous remettre en question est très important.

Dans votre livre Changer d’altitude, vous discutez de notre besoin de contrôle, de la peur de l’inconnu et de la tendance que nous avons à nous réfugier dans notre zone de confort. Pourquoi est-il important de dépasser nos limites ?

Ce ne sont pas les limites qu’il faut dépasser mais les limitations, autrement dit les limites que nous nous infligeons à nous-mêmes. Il y a des limites physiques que nous ne pouvons pas repousser: nous ne sommes pas en mesure de voler en battant des bras ou de marcher sur l’eau – en tout cas pas tout le monde (rires). Il faut repousser ce dont nous nous croyons incapables et développer ainsi un profond état de conscience de nous-mêmes. Nous sommes capables d’être et de faire beaucoup plus que ce que nous croyons. Cela nous ouvre un vaste champ des libertés.

Quelles solutions propo sez-vous pour ce faire ?

L’introspection, la psychothérapie, la méditation, l’art, la musique et la peinture sont d’excellents

moyens de dépasser nos limitations. Tout ce qui est capable de nous remettre en question est utile. Les gens aujourd’hui sont trop rigides et figés dans des certitudes – les partis politiques en sont d’excellents exemples: à cause de leurs convictions, ils empêchent souvent le dialogue et le consensus. Dans la vie, il faut apprendre à être un explorateur et à se remettre en question. Il est important de découvrir d’autres manières de faire et de penser en s’approchant d’autres cultures, religions, fonctionnements et systèmes politiques. Considérer les personnes qui pensent autrement comme un enrichissement et non une menace contribue à notre bien-être mental.

Comment prenez-vous soin de votre corps et de votre esprit ? Je pratique du sport – du ski, du kitesurf, de la montgolfière, du parapente et de la plongée. Je voyage et je cours aussi beaucoup après les trains dans les gares (rires). Mes voyages et mes confé rences me mènent aussi à marcher énormément. À côté de cela, j’essaie de faire marcher mon esprit (rires). J’aime écouter les gens qui pensent et disent le contraire de ce que je pense. Je me demande tou jours: « Si ce qu’ils pensent est juste, que cela chan gerait-il à ma vie ? ». C’est passionnant de com prendre à quel point des gens que nous n’aimons à priori pas beaucoup peuvent nous apprendre des subtilités, des nuances, d’autres manières de faire et de penser. Par exemple, lorsque je dois voter, je réfléchis d’abord à ce que j’aimerais voter et j’écoute ensuite tous ceux qui pensent autre ment. Parfois, ces personnes me mènent à changer d’opinion et à considérer des éléments auxquels je n’avais pas pensé ou que je ne pensais pas être vrais. C’est un exercice de gymnastique de l’esprit. Où vous mènera votre curiosité à l’avenir ? Quelles aventures vous attendent encore ? Avec la Fondation Solar Impulse, nous avons beaucoup de travail au niveau politique devant nous pour faire adopter les solutions que nous avons identifiées dans le monde pour réconcilier écologie et économie. J’ai aussi lancé en France une initiative qui s’appelle « Prêt à voter ». Il s’agit de 50 recommandations législatives sous forme d’articles de loi prêts à être votés que nous avons proposées au nouveau Parlement français pour protéger l’environnement avec des solutions qui existent aujourd’hui. Puisque nous ne sommes jamais à l’abri d’un nouveau rêve, je travaille aussi à deux autres projets: un avion à hydrogène et un tour du monde avec un dirigeable solaire de 150 mètres de long, entièrement recouvert de panneaux solaires.

Interview Andrea Tarantini Photo Philipp Böhlen

Un Centre d’Urologie à la pointe de l’innovation

Boccard, spécialistes du Centre, mettent un point d’honneur à procurer à leurs patients et patientes des standards de soins élevés encadrés par les recomman dations internationales et par les nécessités d’une médecine personnalisée et innovante.

Le Centre offre des prestations diagnostiques couvrant toute l’activité urologique, de l’endoscopie à l’écho graphie en passant par la fertilité masculine, les bilans urodynamiques, les biopsies prostatiques avec fusion IRM, la chimiothérapie intravésicale, etc.

Situé à côté de la Clinique Générale-Beaulieu à Genève, le Centre d’Urologie Générale-Beau lieu réunit un groupe de médecins urologues qui couvrent l’ensemble de l’activité urologique, tant au niveau diagnostique que thérapeutique et aussi bien pour l’homme que pour la femme. Au quotidien, les Drs Charles-Henry Rochat, Grégoire Mayor, Gregory Wirth, Hester Haverdings et Georges-Antoine de

Movember: la santé masculine en premier plan

Prise en charge du cancer de la prostate: une spécialisation reconnue En collaboration avec le Swiss International Prostate Center (SIPC), référence scientifique dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer de la prostate, le Centre d’Urologie Générale - Beaulieu s’est construit une renommée pour la prise en charge du cancer de la prostate et des problèmes andrologiques et de fertilité. Dans ce cadre, depuis plus de 20 ans, les médecins urologues de l’établissement proposent également leur expertise en chirurgie mini-invasive et, depuis 2003, en chirurgie assistée par ordinateur.

À l’aube du mois de novembre qui souligne l’importance de la santé masculine, les spécialistes du Centre d’Urologie Générale-Beaulieu répondent à quelques-unes des questions les plus fréquemment posées au sujet du cancer de la prostate:

Quels sont les symptômes d’un cancer de la prostate ?

Il n’y a pas de symptôme précoce, les tumeurs prostatiques se développant dans la grande majorité des cas dans la périphérie de la glande, à distance des voies urinaires. Cela contrairement à l’hypertrophie bénigne de la prostate qui, de par sa proximité avec l’urètre et le col vésical, va occasionner précocement des troubles mictionnels.

Quels sont les facteurs de risque ?

Au vu de sa fréquence, le cancer de prostate touche un homme sur huit – des études de vaste envergure ont été entreprises afin de déceler des facteurs de risques réversibles. Conclusion: contrairement à d’autres maladies, l’émergence d’une tumeur prostatique n’est, en premier lieu, pas liée au style de vie – et donc pas à l’alimentation, au tabagisme, à l’obésité etc.

Son principal facteur de risque reste l’âge, la vaste majorité (60%) des tumeurs étant diagnostiquées au-delà des 65 ans. 15-20% des cas sont liés à une prédisposition familiale, autrement dit à la présence d’une tumeur prostatique chez le père ou le frère. Plus récemment, un lien génétique avec le cancer du sein chez la femme a été découvert via certains gènes tels que BRCA1 et BRCA2.

Aussi, il n’existe pas de moyen cliniquement prouvé pour prévenir cette maladie. Deux larges essais cliniques sur la prévention médicamenteuse menés fin des années 1990 et au début 2000 aux États-Unis ont livré des résultats décevants.

Qu’en est-il du dépistage du cancer de la prostate ?

Il se fait en dosant une protéine dans le sang, le PSA (antigène spécifique de la prostate). Celui-ci permettra de révéler diverses pathologies prostatiques, dont une partie uniquement nécessitera un traitement. Il a fallu affiner nos connaissances de l’évolution des différentes formes de tumeur afin d’identifier les hommes nécessitant par exemple une ablation chirurgicale de la prostate – et ceux qui peuvent rester sous surveil lance clinique. Cela présuppose des outils diagnostics de pointe, en particulier au niveau de l’interprétation des prélèvements prostatiques par un pathologiste sous-spécialisé, mais aussi des moyens radiologiques tels que l’IRM et l’échographie de haute résolution. Pour le bénéfice de ses patients, le CUGB a créé des liens forts avec les experts qui maîtrisent ces outils.

Ce sont ces progrès qui ont mené la Commission européenne à réévaluer en septembre 2022 sa position concer nant le dépistage du cancer prostatique, en recommandant «l’extension de programmes de dépistages au cancer de la prostate par le PSA en tenant compte des nouvelles connaissances fondées sur des données probantes». Il incombe maintenant aux états membres de l’UE d’adopter cette recommandation: La Suisse s’y alignera-t-elle ?

Un équipement médical de pointe À la pointe de la technologie, le Centre d’Urologie est équipé des dernières technologies médicales pour l’en doscopie, les biopsies prostatiques sous fusions d’images (IRM) et les bilans urodynamiques. La proximité immédiate de la Clinique Générale-Beaulieu, pionnière dans l’innovation chirurgicale à Genève, permet d’offrir à tous les patients un plateau chirurgical de pointe qui va de la chirurgie minimalement invasive à l’endoscopie robotisée, en passant par la thérapie focale du cancer de la prostate. Le Centre propose également un accès simplifié à toutes les prestations de radiologie (IRM, CT, US, radiologie standard).

Les spécialistes du Centre sont par ailleurs à l’origine de la création du premier centre romand de chirurgie laparoscopique assistée par ordinateur et sont pionniers dans l’utilisation du système da Vinci, totalisant pour l’urologie près de 2000 interventions chirurgicales.

Robot da Vinci, une révolution dans le domaine de la médecine urologique En Suisse romande, le premier robot da Vinci a été installé à la Clinique Générale-Beaulieu, Genève, en janvier 2003, principalement pour le programme d’urologie du Dr Rochat. En 2015, plus de 22 centres en Suisse ont été équipés de ce type de robot.

La chirurgie assistée par ordinateur comporte des avan tages considérables dans le cas d’interventions lapa roscopiques en urologie et de prostatectomie radicale. La vision exceptionnelle en 3D, la facilité d’accès au bas du bassin, la position ergonomique de l’opérateur, la précision du geste chirurgical par la suppression du tremblement, la réduction des mouvements et la rota tion des instruments sur six axes procurent une facilité d’opération incomparable. L’utilisation du robot da Vinci garantit par ailleurs aux patients une opération plus légère et moins de complications.

À l’origine de cette innovation qui en est aujourd’hui à sa cinquième génération, le Dr Rochat du Centre d’Urologie Générale-Beaulieu explique: «Tous les avantages que comporte le Robot da Vinci et, en général, l’utilisation de la robotique en urologie, transparaissent dans les chiffres: aujourd’hui, je compte en effet plus de 1200 cas de prostatectomie radicale dont les résultats ont été évalués». Le Dr Wirth, qui a développé son expertise aux Hôpitaux universitaires de Genève, mais aussi à Boston et à Vienne, a rejoint l’équipe robotique il y a deux ans.

Des activités au-delà d’un simple cabinet médical

Les membres du CUGB dirigent un tumor-board hebdomadaire réunissant des oncologues, radiothérapeutes, pathologues, radiologues et urologues. Ils sont par ailleurs en cours d’obten tion d’une certification formelle de leur Centre par un organisme indépendant européen.

Dans un esprit d’amélioration continue et de contrôle de qualité, les résultats des interven tions de pointe des Drs Rochat et Wirth sont inclus dans des registres et ont fait l’objet de publications scientifiques. Membres d’une communauté d’urologues suisses dynamique, ils donnent des conférences, modèrent des réunions de spécialistes, donnent des cours en faculté et font passer des examens de spécia listes au sein de la Société Suisse d’Urologie. Rien qu’en 2022, ils auront effectué plus de 100 prostatectomies radicales robot-assistées à la Clinique Générale-Beaulieu.

d’informations:

Dr Charles-Henry Rochat

Dr Gregory Wirth

Texte Andrea Tarantini

Spa en automne et en plein air, quoi de mieux?

Un spa est un bain bouillonnant à remous. Si certains ont attribué l’origine du mot à une locution latine, il viendrait en réalité de la ville de Spa en Belgique. Située en Wallonie, cette station thermale a acquis sa renommée internationale dès le XVIIIème siècle en accueillant les plus grandes familles de la noblesse européenne. Néanmoins, la Suisse, qui possède de nombreux bains thermaux, n’a pas à rougir. De multiples centres et hôtels proposent en effet de vivre l’expérience d’un spa de plein air. Ces baignades, prisées depuis des siècles, possèdent de nombreux bienfaits.

Un moment de détente Que l’on possède un spa dans son jardin ou que l’on aille se baigner dans une station thermale, plonger dans une eau chaude après une journée passée dans le froid est agréable. L’eau chaude permet de se réchauffer et cette sensation est décuplée lorsque l’air frais continue de fouetter les nez rougis. Un spa en plein air permet en effet de profiter des paysages qu’offre la Suisse. Les muscles peuvent donc se détendre, tout en faisant face aux Alpes parées de leur manteau d’automne. Le plein air procure un sentiment de liberté et aide l’esprit à se déconnec ter du quotidien. L’action des jets, combinée à la chaleur de l’eau, agit comme un véritable massage et réduit le stress, garantit un meilleur sommeil et une

accélération du métabolisme. L’esprit est ainsi apaisé et prêt à affronter une nouvelle journée.

Pour encore plus de détente, certains centres proposent des bassins spéciaux où il est possible d’immerger ses oreilles et d’entendre une musique douce et relaxante. Si l’on est chez soi, on peut aussi très bien s’installer confortablement avec un livre et un chocolat chaud. Les possibilités sont multiples et dépendent des goûts de tout un chacun.

Un esprit sain dans un corps sain Si le spa en extérieur possède de nombreuses vertus pour l’esprit, il peut s’avérer très utile dans la réduction de douleurs et la guérison de certaines maladies. Il y a 2500 ans, des médecins grecs s’in téressaient déjà aux vertus curatives des bains. Hip pocrate établit par exemple une liste de recomman dations très précises sur la meilleure façon pour un patient de prendre un bain. Les bains chauds, tièdes ou froids s’inscrivent dans la tradition médicale antique qui considère qu’ils participent à l’équilibre entre le chaud et le froid, l’humide et le sec dont le corps a besoin pour être en forme. Les différents types d’eau (salée, douce, minérale etc.), couplés à des rituels précis et à une technique maîtrisée, étaient utilisés pour guérir plusieurs types de mala dies: rhumatismes, douleurs, maladies chroniques,

problèmes de digestion etc. Aujourd’hui encore, on considère que les spas permettent d’améliorer la circulation sanguine, aident à la récupération musculaire et soulagent les courbatures, apaisent les douleurs et détoxifient.

Cette attention portée aux bienfaits physiques est toujours présente au premier siècle avant J.-C. lorsque les premiers thermes publics romains voient le jour. Ces bains comprenaient un espace pour pratiquer une activité physique et plusieurs bassins froids, chauds et tièdes qui se succédaient. Pour les Grecs et les Romains, le lien entre bien-être physique et psychique était important et les thermes étaient une parfaite illustration de la célèbre expres sion latine: «Mens sana in corpore sano».

Des instants conviviaux Au-delà de garantir un moment de détente béné fique pour le corps et l’esprit, les baignades de plein air sont avant tout des moments conviviaux. Sous l’Empire romain, les thermes possédaient des bou tiques, des restaurants, des buvettes et même des bi bliothèques. Les bains étaient un lieu de rencontre, où il était possible de converser sur tous types de sujets avec des amis. Aujourd’hui encore, les spas représentent une sortie idéale pour un couple, des amis ou les membres d’une même famille.

L’Islande possède pour sa part de nombreux «hei tur pottur», autrement dit des «pots d’eau chaude». Ces sources d’eau chaude naturelles de plein air sont utilisées depuis le Moyen Âge par les Islandais qui profitent des paysages époustouflants de leur pays tout en se détendant dans une eau chauffée naturellement.

Texte Léa Stocky

Le saviez-vous?

Quelle est la différence entre un spa et un jacuzzi?

Le spa et le jacuzzi désigne la même chose, un jacuzzi est en réalité une marque de spa. La famille Jacuzzi a inventé les premières pompes intégrées aux baignoires aux milieux du XXème siècle, dans le but de soigner un membre de la famille qui souffrait d’arthrite.

L’eau n’est pas forcément l’élément principal d’un spa.

En Italie, dans les Pouilles, il existe un spa où l’eau est mélangée à un extrait d’huile d’olive. Plus radical encore, il est possible de prendre un bain à la bière à Prague, à Bruxelles ou encore à Strasbourg. Les spas et les soins au lait sont eux aussi très prisés.

Plus besoin de présenter cette plante aux 1000 vertus! Depuis sa légalisation en Suisse en 2016, l’attention se focalise sur le principe actif star du cannabis, le cannabidiol (CBD), molécule adoptée pour ses multiples bienfaits thérapeutiques. Validée et approuvée par les retours de ses utilisa teurs, ses effets permettent de calmer et d’apaiser de nombreux troubles tels que le stress, les angoisses, les douleurs ou encore des problèmes de sommeil, pour n’en citer que quelques-uns.

Le principal intérêt du CBD réside dans son absence d’effets secondaires nocifs (pas d’effets psychoactifs comme

son cousin le THC) ainsi que dans ses multiples bienfaits.

Par exemple, une personne souhaitant remplacer ses anti-inflammatoires par du CBD ciblera non seulement ses maux, mais bénéficiera par la même occasion des vertus de la plante sur son sommeil et ses angoisses.

En juillet 2017, la Cannathèque, franchise suisse spé cialisée dans les produits à base de cannabis de qualité premium ouvrait ses portes à Nyon.

«Nous sommes ravis et très fiers de contribuer au bien-être de nos clients», se réjouit Nathalie Charrière, gérante de la boutique romande. «Grâce au CBD et à un conseil personnalisé, certains arrivent à réduire,

voire même à arrêter leur consommation de cachets leur provoquant des effets secondaires plus ou moins incommodants, alors que d’autres ont enfin trouvé LE remède au mal qui les rongeait depuis si longtemps. Crohn, fibromyalgie, sclérose en plaques, endomé triose, lyme, cancer, jambes sans repos, psoriasis, glaucome, problèmes d’addictions, migraines, douleurs de tous genres, insomnies, angoisses, règles doulou reuses, etc… la liste est bien longue… et quel plaisir que de voir nos clients revenir avec une expression du visage transformée grâce à nos produits!»

La Cannathèque dispose d’un assortiment diver sifié comprenant une sélection de gouttes de CBD ainsi que des pommades, des tisanes, des produits alimentaires et une gamme de cosmétiques produits principalement en Suisse.

«De la plantation de la graine au conditionnement final, toutes les étapes de l’élaboration de nos produits se déroulent sous le même toit. Ceci nous garantit tra çabilité, sécurité et qualité – éléments fondamentaux qui assurent non seulement l’efficacité de nos produits, mais qui, aujourd’hui plus que tout, nous permettent de continuer leur commercialisation dans la sérénité.»

L’automne est bien installé et a apporté avec

une baisse

des températures.

pourquoi ne pourrait-on

maillot

bain tout

restant bien

chaud?

plein

réchauffer

Un plongeon dans un lieu d’exception mêlant bien-être et détente

Niché au cœur des montagnes, Les Bains d’Ovronnaz proposent une expérience unique de bien-être. Surplombant la Vallée du Rhône et faisant face aux Alpes valaisannes enneigées, le lieu de cette station thermale illustre à lui seul le calme de la nature et la détente que procure un paysage impressionnant.

Un établissement ancré dans la région Cette localisation fait des Bains d’Ovronnaz un éta blissement d’exception qui enchante petits et grands. Au fil des ans, la station thermale a su s’adapter pour peu à peu devenir un centre incontournable de la région. Les travaux débutent en 1987. L’ouverture des différents bassins, restaurants et immeubles se déroule tout au long des années 1990, avec notamment l’ouver ture du bassin intérieur, du restaurant, du kiosque, des soins et de l’immeuble Acquella à Noël 1990 ou en core l’ouverture de l’immeuble des Sources à la fin de l’année 1996. En avril 2000 sont lancées les activités et les prestations des départements des soins, du wellness et du secteur médical. Le bar alpin est quant à lui ou vert à Noël 2000. Enfin, en juillet 2013, le Panoramic Alpine Spa est inauguré. Il s’agit d’un investissement de plus de 10 millions de francs pour Jean-Daniel Descartes, propriétaire du groupe Descartes dont fait partie l’entreprise des Bains d’Ovronnaz.

Loin de n’avoir que le paysage et son histoire comme meilleurs atouts, le centre thermal des Bains d’Ovronnaz se distingue par ses bassins qui offrent plus de 600m2 de plan d’eau et un spa de 550m2

Les hôtes peuvent en effet se ressourcer dans trois bassins thermaux qui leur offrent le meilleur de la montagne. Deux sont situés à l’extérieur et sont équi pés de buses, de bancs et de lits de massage, de cols de cygne ainsi que de trois whirlpools. Le troisième bassin se trouve à l’intérieur. Le système d’électrolyse par le sel, chlore naturel, traite et élimine massive ment la teneur en chlore des bassins.

Situés dans un cadre idéal, les bains bénéficient des sources de Leytron Ovronnaz qui sont riches en minéraux. L’eau thermale des Bains d’Ovronnaz est une eau sulfatée, calcique, magnésienne et fluorée composée de sulfate à 39.8%, de fluoride à 0,2%, de calcium à 36,6%, de potassium à 0,1%, de magnésium à 11,7%, de sodium à 1,4%, de bicarbonate à 9,9% et de chloride à 0,3%.

Les bienfaits des eaux thermales

Les Bains d’Ovronnaz accordent une importance toute particulière à la santé et à la remise en forme. Les eaux thermales sont en effet reconnues pour leurs vertus curatives et bienfaisantes. Que ce soit pour se reposer ou alors pour se soigner, elles répondent aux besoins de tout un chacun. Une étude médicale réalisée par le Dr M. Waldburger indique ainsi que les eaux thermales de la région Leytron Ovronnaz possèdent des vertus thérapeutiques dans le soin de plusieurs maladies qui touchent l’appareil locomoteur telles que des maladies rhumatismales, neurologiques ou encore des altérations mécaniques. Elles s’avèrent également bénéfiques pour traiter des maladies du

système cardiovasculaire, des troubles circulatoires d’origine fonctionnelle, nerveuse ou multifactorielle.

Bien plus qu’un simple accueil de vacances, Les Bains d’Ovronnaz s’inscrivent dans une véritable démarche de soin soutenue par des équipes quali fiées et à l’écoute des besoins de chaque visiteur. Les thérapeutes bien-être diplômés s’occupent de leur santé mentale en cherchant à soulager le stress, les problèmes de dos ou encore de surcharge pondérale grâce à des programmes variés et à des séances de phytothérapie. Les bains thermaux étant bénéfiques pour une grande partie de la population, une consul tation auprès d’un médecin ou du service médical des Bains d’Ovronnaz est conseillée en cas de doutes.

Une expérience unique

Les Bains d’Ovronnaz ayant vraiment à cœur de satisfaire au mieux leurs hôtes, le tout nouveau Panoramic Alpine Spa, grande fierté du centre thermal, offre des moments inoubliables grâce à des installations uniques en Suisse. Malheureusement, un incendie ravage le Panoramic Alpine Spa le 15 décembre 2017. Afin de permettre aux visiteurs de pouvoir à nouveau profiter de ce lieu privilégié des Alpes valaisannes, des travaux de reconstruction commencent à l’automne 2018. Au printemps 2019, le nouveau Spa rouvre ses portes dans un ensemble architectural équipé d’infrastructures à la pointe de la technologie et de l’innovation. Le Spa illustre à lui seul la volonté des équipes du centre qui souhaitent opérer un véritable «Retour aux Sources», mêlant tradition et modernité.

L’expérience est complète: deux hammams, un bain à glace, deux saunas finlandais, un sauna infrarouge, un mur de sel, une douche brouillard froid, une douche pluie chaude, quatre bassins Kneipp, un chemin Paradis de l’eau ainsi qu’un chemin Tunnel Sibérien.

Les hôtes peuvent également profiter d’une cascade d’eau froide et d’une cascade de glace, d’un lit de sable chaud, d’un lit de bain flottant et d’un bassin de pieds qui garantissent bien-être et sérénité pour tous.

Au-delà des équipements et des différents services proposés, la qualité des Bains d’Ovronnaz se trouve aussi dans le professionnalisme de ses équipes qui savent prendre soin des hôtes. Ainsi, grâce à une gamme de massages et de soins tout aussi variée que relaxante, les hôtes sont plongés dans une oasis de bien-être et de bonheur et peuvent laisser s’échapper tout le stress du quotidien pour se déconnecter et profiter pleinement de ce moment.

Un séjour en toute sérénité Ce qui fait la force des Bains d’Ovronnaz est le fait que l’établissement propose une offre complète de ser vices qui permettent aux hôtes de profiter d’un séjour tout en confort. S’adaptant aux besoins de tout un chacun, le centre thermal accueille couples, amis et fa milles. Il exploite et gère ainsi une structure d’environ 550 couchages pour une capacité d’accueil de 1300 à 1500 personnes. Tout a été pensé pour faciliter l’accès aux espaces détente et bien-être. C’est pourquoi plu sieurs ascenseurs ont été créés et des galeries piétonnes couvertes et chauffées relient l’ensemble des chambres et appartements à toutes les installations du complexe.

Les différents types d’hébergement proposés sur le site offrent une flexibilité aux visiteurs en fonction des types de séjour. L’Hôtel des Bains d’Ovronnaz, éta blissement principal de la station, se compose de 149 unités d’hébergement avec des studios et des apparte ments de deux ou trois pièces, d’un bar et d’un restau rant gourmet. Décoré dans un style valaisan tradition nel, l’établissement ne pourrait être davantage au cœur des Alpes avec le magnifique panorama sur la vallée du Rhône et les sommets que proposent la plupart des chambres. Autre havre de paix, l’Hôtel de l’Ardève se distingue par un service de haute qualité. Doté de 14 chambres avec lit double ou deux lits simples, les hôtes y apprécient l’accueil chaleureux et la sérénité que confère ce lieu proche de la nature. Enfin, le chalet de Kalbermatten complète cette offre d’hébergement. Cette propriété de standing quatre étoiles promet aux hôtes des chambres Deluxe dans un chalet original du 19ème siècle entièrement remis à neuf.

L’offre hôtelière est parfaitement complétée par plu sieurs restaurants mêlant plats de saison et convivialité. Le Restaurant des Bains ravit les papilles des visiteurs, tandis que le Bar des Bains propose quant à lui une variété de vins locaux et internationaux, permettant à tout un chacun de trouver son bonheur. Les palais les plus exigeants comme les plus gourmands peuvent se restaurer aux restaurants de l’Ardève, comprenant une brasserie au cadre chaleureux et un espace gastrono mique aux plats raffinés, le tout dans un cadre alpin grandiose.

Un accueil de qualité grâce à des équipes expérimentées Finalement, on ne peut souligner la plus-value des Bains d’Ovronnaz sans mentionner la qualité de l’accueil. Les visiteurs sont en effet accueillis au sein de l’établissement par une équipe qui compte depuis juin 2022 un nouveau team managérial et de nombreux nouveaux collaborateurs. En tout, ce sont plus de 140 employés qui œuvrent à faire du centre thermal, de l’hôtel et des restaurants le fleuron d’Ovronnaz. Au niveau de la direction, Madame Sylvie Michaud a été nommée au poste de Directrice Générale au mois de mai 2022. Ces changements témoignent de la volonté de la société Thermalp Les Bains d’Ovronnaz de s’adapter aux besoins des hôtes avec toujours plus de professionnalisme grâce à un accueil compétent et chaleureux. Les responsables qui se sont joints à la nouvelle direction cumulent en effet plus de 40 ans d’expérience dans le domaine du thermalisme. Une mission

anime: continuer de faire des Bains d’Ovronnaz un lieu d’exception.

Léa Stocky

Plonger dans des eaux thermales face aux Alpes valaisannes, se relaxer dans un jacuzzi, profiter de soins d’exception ou encore se restaurer dans des restaurants aux mets

au centre thermal des Bains d’Ovronnaz.

Dossier électronique du patient: l’utilité augmente avec le nombre de participants

Qu’est-ce

Une liste de médication, un certificat de vaccination, un rapport de sortie d’un hôpital ou des résultats radiologiques sont tous ras semblés en un même endroit et de manière sécurisée. Le dossier électronique du patient appartient aux patients. Ils donnent des droits d’accès aux profes sionnels de santé qui les suivent. Les patients et leurs professionnels de santé retrouvent ainsi rapidement les informations de santé quand ils en ont besoin. En cas d’urgence, les informations essentielles sont ainsi disponibles même si le patient ou la patiente est inconscient(e). Dans ce cas, les patients sont infor més de cet accès exceptionnel.

Seuls les patients et les professionnels de la santé peuvent accéder au DEP. Les autorités, les assurances maladie ou les employeurs n’y ont pas accès. L’accès au DEP se fait en effet après une inscription auprès d’un fournisseur de DEP certifié et avec une identité électronique.

Le DEP nous suit où que nous soyons Posséder un DEP représente de nombreux avantages pour les patients et les professionnels de la santé dans le suivi médical. Grâce au DEP, le médecin de famille, la pharmacienne, l’allergologue et le physiothérapeute peuvent avoir accès rapidement aux mêmes informations. Plus besoin d’attendre que le rapport de sortie de l’hôpital arrive chez son médecin de famille. Plus besoin non plus d’apporter une ordonnance indéchiffrable à la pharmacie. Avec le DEP, tout est enregistré en ligne et de manière lisible. Cela est particulièrement utile: dans le cas d’une patiente ou d’un patient suivi par plusieurs professionnels de la santé, cela permet d’éviter des erreurs médicales.

Le DEP est également utile pour les personnes en bonne santé. Il permet de rassembler ses infor mations de santé, malgré les déménagements et les changements de médecins. En voyage aussi, les informations sont toujours disponibles depuis le smartphone, c’est notamment le cas du carnet de vaccination.

Comment obtient-on un DEP?

Des fournisseurs certifiés selon les exigences de la loi fédérale sur le DEP gèrent les plateformes de DEP. Les personnes qui habitent en Suisse et possèdent un numéro AVS peuvent ouvrir leur DEP auprès de l’un de ces fournisseurs. Un aperçu des fournisseurs de DEP est disponible sur www.dossierpatient.ch/ fournisseurs. En Romandie, c’est principalement Abilis, CARA et Mon Dossier Santé qui sont actifs. Pour ouvrir un DEP, il faut obtenir une identité électronique. Celle-ci est nécessaire pour accéder de

manière sécurisée au DEP. Toutes les informations détaillées peuvent être consultées sur la page du fournisseur de DEP.

Le DEP et la numérisation de la santé

Le DEP est un premier pas important vers la numéri sation du système de santé. C’est la première fois qu’un système national est mis en place dans le secteur de la santé, permettant une communication sans faille entre les soignants. Ses fonctionnalités évolueront donc et le DEP deviendra de plus en plus pratique et efficace pour les patients comme pour les professionnels de la santé. Alors qu’à ses débuts, le DEP contiendra princi palement des documents sous format PDF, des formats

interactifs viendront bientôt s’intégrer à la plateforme. Ainsi, un médecin ou une pharmacienne par exemple pourront adapter l’aperçu des médicaments actuels des patients directement dans le DEP et le patient pourra y retrouver son carnet de vaccination. Le DEP représente dès aujourd’hui une grande avancée pour les patients et leurs professionnels de la santé. Les patients ont pour la première fois accès à leurs données de santé et peuvent discuter avec leurs professionnels de la santé en étant bien informés.

L’utilité de cet outil de santé s’améliorera au fur et à mesure qu’augmente le nombre de patients qui ouvrent un DEP et à condition que leurs médecins

soient prêts à déposer les documents les plus impor tants sur la plateforme. L’objectif est de garantir que tous les professionnels de la santé qui s’occupent d’un patient aient accès aux mêmes informations à tout moment. Cela permettra d’améliorer et de rendre plus efficace le flux d’informations pendant un traitement.

Texte Alicia Grando et Isabelle Gassmann, eHealth Suisse

«Avec le DEP, j’ai une vue d’ensemble de mes médicaments»

Monique Favre a 75 ans et souffre d’une maladie cardiaque. C’est pourquoi elle prend un médica ment que son médecin de famille lui a prescrit. La médication actuelle de Monique Favre figure dans son dossier électronique du patient, appelé le DEP. Alors qu’elle fait des courses en ville, Monique Favre ressent soudain des douleurs au genou. Elle se souvient que l’Ibuprofen l’a bien aidée quand elle a eu des douleurs aux articulations et se rend dans la pharmacie la plus proche. La pharmacienne ouvre le DEP de Madame Favre et constate que l’Ibuprofen n’est pas compatible avec sa médication actuelle. Par conséquent, la pharmacienne lui remet du pa racétamol pour traiter ses douleurs articulaires. Elle lui recommande de consulter son médecin de confiance si les rhumatismes durent plus de trois jours ou s’aggravent. Pour finir, elle saisit les informations dans le DEP de Madame Favre. Le traitement prescrit est ainsi documenté.

Grâce au DEP, tous les professionnels de la santé autorisés à accéder au dossier de Madame Favre peuvent toujours consulter les informations les plus récentes. Des interactions indésirables entre les médicaments ou une médication erro née peuvent ainsi être évitées. Le recours au DEP a été très utile: Monique Favre supporte bien les médicaments prescrits et son genou va mieux.

Ouvrir son DEP

Retrouvez tous les fournisseurs de DEP certi fiés sur www.dossierpatient.ch/fournisseurs ou ouvrez dès aujourd’hui votre DEP auprès de l’une des communautés ancrées en Suisse romande:

Pour les cantons du Jura, de Fribourg, Genève, Valais et Vaud: www.cara.ch Sur le canton de Neuchâtel: www.mondossiersante.ch Et partout en Suisse: www.abilis.ch/dep

Lors d’une maladie évolutive, quand les perspectives de guérison s’éloignent, les soins palliatifs permettent de soulager la souffrance d’un enfant, d’un adolescent, d’un adulte ou d’une personne âgée, pour lui permettre de rester « vivant » jusqu’au bout de sa vie, entouré de ses proches : c’est la raison d’être des soins palliatifs.

Assistant en soin et santé communautaire : un métier polyvalent qui ne connaît pas la routine Vous aimez être au chevet des personnes qui sont diminuées dans leur santé, vous appréciez le travail d’équipe et la pluridisciplinarité ? Vous êtes autonomes, discret, observateur, créatif et désireux de trouver un métier enrichissant qui ne connaît pas la routine ? Alors vous êtes fait pour devenir assistant en soins et santé communautaire (ASSC). Et ça tombe bien, car l’Ecole de soins et santé communautaire du canton de Vaud recherche chaque année cent apprentis (domiciliés dans le canton de Vaud) pour débuter la formation d’ASSC (en voie école plein temps) dès la rentrée d’août.

Deux chemins, le même objectif Mais pourquoi choisir de faire son apprentissage dans une école plutôt que dans une institution ou un hôpital ? « La voie école plein temps (EPT) offre aux élèves la même charge de cours théoriques que ceux qui font un apprentissage en institution. Mais en suivant l’EPT, nos apprentis font six stages pratiques dans six lieux différents pendant leur cursus, explique Marco Kocher, responsable des admissions de l’Ecole de soins et santé communautaire. Cela leur permet d’exercer le métier dans des environnements très différents, comme un hôpital, un EMS, une institution de réhabilitation, entre autres. Celles et ceux qui choisissent la voie duale (apprentissage en institution et cours pratiques chez nous) restent, en revanche, trois ans dans la même structure. »

Renseignements infoadmissions@ecoledesoins.ch +41 21 866 04 86

Un métier polyvalent

Le métier d’ASSC est un job très polyvalent qui ne connaît pas la routine. Jugez plutôt : l’ASSC est amené à faire des gestes médico-techniques (prise de sang, pansement, injections, vérification des perfusions), à s’occuper des aspects administratifs de la gestion du patient (dossier informatisé), à gérer l’intendance de son lieu de vie (tâches ménagères, courses), à lui procurer de l’aide pour sa toilette et son habillement, à l’accompagner dans ses activités du quotidien, entre autres.

Qualités requises et débouchés

« Pour ce métier, il faut aimer le contact humain et le travail d’équipe. L’ASSC travaille en étroite collaboration avec les différents soignants et son rôle est primordial. Sans oublier que la formation que nous prodiguons débouche sur un CFC, ce dernier combiné avec une maturité professionnelle, donne ensuite accès aux Hautes écoles spécialisées et les possibilités de perfectionnement sont multiples. »

Vous êtes domicilié dans le canton de Vaud et vous recherchez une formation ?

Focus sur la gemmothérapie et le pouvoir des bourgeons

L’être humain a toujours puisé des ressources dans les plantes et leurs bienfaits pour se soigner. Si l’utilisation de la phytothérapie remonte à la préhistoire, il existe des pratiques moins connues qui peuvent pourtant représenter des alliés de choix pour notre bien-être et notre santé. C’est notamment le cas de la gemmothérapie.

L’histoire de la gemmothérapie commence dans les années 1950 lorsque le Dr Paul Niehans, médecin pionnier suisse, souligne par son travail l’importance de l’utilisation des cellules fraîches embryonnaires dans le cadre de la transmission de leur énergie à des cellules en vieillissement. Les résultats obtenus par le médecin suisse mènent un de ses confrères, le Dr Pol Henry, médecin homéopathe belge, à appliquer la méthode au règne végétal, et plus particulièrement à travailler sur des bourgeons et jeunes pousses qui, après avoir macérés, relâchent leur quintessence. Plus tard, le Dr Max Tetau, médecin et chercheur renommé dans le domaine des médecines alternatives et complémentaires, reprend les travaux du Dr Pol Henry et crée une médecine qui utilise le pouvoir des bour geons. C’est ainsi que naît la gemmothérapie.

Qu’est-ce que la gemmothérapie?

Cette pratique à visée thérapeutique exploite le pouvoir des bourgeons, des jeunes pousses d’arbres et d’arbustes. Fraîchement cueillis, les bourgeons de plantes et d’arbres comme le bouleau pubescent, le châtaignier, le frêne, le genévrier, le cassis mais aussi le romarin, la ronce et le tilleul argenté contiennent des acides nucléiques qui portent l’information génétique.

Le laboratoire suisse Schmidt-Nagel lance une nouvelle gamme de gemmothérapie* : des macérats-mères glycérinés en flacon

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Un manque de sommeil ou une déstructura tion des cycles influence notre humeur, nos capacités cognitives, notre vigilance, voire notre métabolisme. Des études scientifiques ont même établi une corrélation entre le manque de sommeil, des maladies cardiovasculaires et une prise de poids.

L’importance des rythmes et de leur régulation

La structure de notre sommeil au cours de la nuit, découpée en cycles et phases du sommeil, et la régulation de notre horloge biologique interne, calée elle-même sur un cycle d’environ 24 heures, sont assurés par un neurotransmetteur, la sérotonine, et par l’hormone du sommeil, la mélatonine. Toutes

les deux sont fabriquées à partir d’un acide aminé, le L-tryptophane. Or, il arrive que l’action de la séro tonine soit perturbée, ce qui mène à un dérèglement des rythmes du sommeil, de sa durée et de sa qualité.

Les ennemis du sommeil sont nombreux Souvent, le stress altère le sommeil car il entraîne une surproduction de cortisol, l’hormone de la veille et de l’action. En temps normal, le cortisol s’élimine facilement en fin de journée pour laisser la place à la mélatonine, l’hormone du sommeil. Mais lors de grand stress, la teneur en cortisol devient trop im portante, ne s’évacue plus suffisamment et empêche alors la fabrication de mélatonine. Les personnes ont donc des difficultés à s’endormir ou se réveillent subitement pendant la nuit en état de tension.

Une perturbation de l’horloge interne et une expo sition à la lumière bleue des écrans entraînent aussi des réveils fréquents. De même, les déplacements en avion, le travail de nuit et les horaires variables sont souvent à l’origine d’une désynchronisation du rythme circadien et d’une altération de la qualité du sommeil. Les changements hormonaux, en phase de ménopause ou de puberté par exemple, peuvent aussi induire des troubles du sommeil. Toutes ces causes peuvent être dues à une diminution de la stimulation de la production de sérotonine et de mélatonine obtenues à partir du L-tryptophane.

Des solutions naturelles, rapides et efficaces La plupart des troubles du sommeil peuvent être résolus en adoptant une bonne hygiène de vie et en stimulant la production de sérotonine grâce à des compléments alimentaires. Le L-tryptophane

naturel associé aux vitamines B3 et B6 offre des avantages à bien des égards. En 2005, une étude de Craig Hudson and al, Nutritional Neuroscience a démontré une augmentation de 39 % du sommeil profond grâce à la prise d’un tel complexe associé à un apport glucidique adapté.

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Michel Wichman, dans une de vos déclara tions vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ? Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer.

N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ? Non, pas du tout. Même si parfois nous pen sons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité.

Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination. Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ? À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de nombreux hôtels de luxe.

Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situa tion qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.

Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?

Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que

Le vrai luxe plutôt que l’illusion de la grandeur

locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilé gions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».

Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie ou d’une catégorie supérieure ? Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque éta-blissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est

l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposi-tion. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur.

Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?

Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple mais très savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières.

Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ? Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environ nement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a égale ment trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art éton nante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établisse ment offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna/bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages.

À l’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients.Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs comme une hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients.

Pouvoir rester chez soi grâce aux soins et à l’assistance individuels

De nombreuses personnes dépendantes de soins et d’assistance souhaitent pouvoir vivre chez elles. Satisfaire ce souhait représente souvent un grand défi, tant pour les personnes concernées que pour les proches.

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Parce que l’état de santé des personnes qui nécessitent des soins et de l’assistance change progressivement, les habitudes et les activités quotidiennes doivent être réorganisées. Mais elles ne sont pas seules. Senevita Casa veille également à ce que ces personnes puissent vivre chez elles le plus longtemps possible. Depuis plus de 35 ans, Senevita Casa soutient et accompagne les personnes à leur domicile. De manière familière, professionnelle, compétente et axée sur les besoins – pour les soins, le ménage et l’assistance.

Bien formés, ses collaboratrices et collaborateurs discutent de la situation spécifique avec les personnes concernées, les proches et le ou la médecin. Ainsi, les personnes à prendre en charge bénéficient exacte ment des services dont elles ont réellement besoin. Avec humanité, cordialité et respect, Senevita Casa crée une proximité et une continuité. Elle contribue ainsi à ce que chacun puisse rester chez soi le plus longtemps possible.

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L’importance de l’humain dans l’accompagnement des familles endeuillées

guider les familles en leur laissant toujours prendre librement les décisions. Nous nous trouvons souvent face à des personnes désemparées par la perte d’un proche et qui, pour bon nombre d’entre elles, n’ont jamais été confrontées à pareille situation.

Qui sont vos collaborateurs?

Nos collaborateurs sont des personnes domiciliées et ayant un attachement à la région dans laquelle ils travaillent. J’aimerais souligner que nous attachons une importance toute particulière à la formation de nos col laborateurs. Cet apprentissage est long et complexe mais

il est primordial. D’ailleurs la qualité et l’humanité de nos services sont très souvent soulignées par les familles.

Pourquoi la prévoyance funéraire est-elle importante?

La personne prépare à l’avance ses propres obsèques. Ainsi, au moment du décès, la famille est déchargée de tous les choix et de tous les doutes quant aux volon tés de son cher disparu. Comme la facture a déjà été réglée par le contractant selon un plan de paiement totalement libre, la famille est également exonérée de cette charge financière.

Qui peut souscrire à un contrat obsèques et à quel moment?

Tout le monde peut souscrire à un contrat obsèques mais, généralement, c’est aux alentours de l’âge de la retraite ou lors de problèmes de santé que les per sonnes y songent. La mort et la prévoyance funéraire sont des sujets dont on n’ose pas encore beaucoup parler aujourd’hui.

Un des éléments prépondérants de notre entreprise est l’accompagnement de proximité. En effet, nous disposons actuellement de 15 bureaux répartis dans 15 localités vaudoises. Ces bureaux sont attribués à des conseillers funéraires ayant un attachement avec la région où ils travaillent, de par leur naissance, leur scolarité, leur vie sociale… Ceci dans le but de bien comprendre les nécessités spécifiques de chaque famille en deuil.

Comment accompagnez-vous les familles?

Aux Pompes funèbres Cassar, le conseiller qui accom pagne une famille en deuil est son seul interlocuteur. Cela signifie que ce conseiller se charge de toute l’or ganisation, fonctionne comme maître de cérémonie si la famille en désire une, s’occupe de la partie adminis trative, effectue la préparation, les soins et la mise en bière (mise en cercueil) du défunt.

En quoi est-ce important pour vous d’être à leur écoute?

L’écoute et l’empathie sont les bases mêmes de notre profession. Nous devons être capables de nous adapter aux demandes des familles, dans des moments qui sont compliqués pour elles. Le secret de notre métier et de

Pourquoi et comment remédier à ce tabou? Aujourd’hui, nous parlons plus facilement de la mort grâce notamment à différents articles où différentes émissions à la radio ou la télévision. Nous recevons un nombre incalculable de demandes de stages dans notre entreprise, témoignant ainsi de l’intérêt et de la curiosité grandissante relatifs à la mort. Nous sommes heureux de répondre aux questions afin de collaborer à la démocratisation de notre profession.

Comment voyez-vous l’avenir des Pompes Funèbres Cassar SA?

Il est impératif que nous continuions à miser sur l’excellence dans l’accompagnement des familles ainsi que sur notre politique de prix très attractifs.

Les Pompes Funèbres Cassar ont ainsi été désignés l’entreprise la moins chère de Suisse romande à deux reprises sur trois enquêtes par l’émission « À bon entendeur » de la RTS.

J’aimerais enfin remercier, au nom de toute notre équipe, les familles qui nous ont fait confiance et qui nous permettent d’exercer notre métier si enrichissant. cassar.ch

Léa Stocky

Souvent à la mort d’un proche, la famille se retrouve démunie face à l’organisation des obsèques. Nicolas Baumgartner, directeur des Pompes Funèbres Cassar SA, souhaite dans cette interview informer les gens sur le domaine de la prévoyance funéraire en montrant à quel point un tel contrat peut soulager les familles dans un moment difficile.

POMPES FUNÈBRES CASSAR SA

Nicolas Baumgartner, en quoi les Pompes Funèbres Cassar SA sont-elles un acteur incontournable du secteur?

Nicolas Baumgartner

Manuel Mugnier Directeur de site

Sabine Bouron Responsable des soins

Les bienfaits de l’acupuncture : entre efficacité et tradition

études et mon souhait de devenir médecin. J’ai donc d’abord étudié la médecine occidentale avant de faire un master en médecine chinoise.

Quelles sont les valeurs de Biomed  MTC?

Lingling Shi, quel est votre parcours  ?

Je viens d’une famille dans laquelle la médecine chinoise est pratiquée depuis quatre générations. J’ai passé toute mon enfance dans la pharmacie de mes grands-parents à voir comment ils soignaient les gens avec des plantes, des herbes et des aiguilles. Leur mé tier avait une dimension très locale car, à l’époque, ils étaient les seuls docteurs de la région. Pratiquer la mé decine chinoise en étant tout aussi bienveillante qu’eux était donc une vraie vocation pour moi. Ma mère, lorsqu’elle était enfant, devait aller travailler dans les champs pour récolter des plantes avant de commencer sa journée. À la maison, la tradition était de ne former que les garçons à la médecine. Ma mère n’a donc pas pu l’étudier comme elle le voulait et est devenue her boriste. C’est pourquoi, même si nous étions issus d’un milieu modeste, elle m’a toujours soutenue dans mes

Les valeurs principales sont l’efficacité, la tradi tion et l’aspect humain. J’ai souhaité fonder Bio med MTC pour honorer la Suisse qui m’a donné la chance de vivre à Genève. C’est ma façon de remercier ce pays qui m’a accueillie il y a bientôt 20 ans. J’ai d’abord travaillé pour une autre clinique avant de créer Biomed MTC il y a cinq ans. À mon compte, j’ai voulu exercer ma profession à ma façon et d’une manière plus humaine et bienveillante. Aujourd’hui, l’entreprise tourne bien et nous avons embauché 15 collaborateurs. Je ressens beaucoup de gratitude pour avoir la chance de vivre tout cela.

Quelle est la mission du cabinet ?

Nous essayons de soigner les personnes avec les méthodes les plus naturelles et les plus écologiques possibles, le tout avec beaucoup de professionnalisme. Nous souhaitons aus si réduire au maximum les interventions sur le corps et le coût social d’un suivi médical.

Quelles sont les particulari tés de la médecine chinoise ?

La médecine chinoise est très authentique. Je l’exerce de la façon la plus traditionnelle possible afin de reproduire les pratiques de mes grands-parents.

Ce que j’apprécie tout particulièrement dans mon métier est le contact humain. Il s’agit de transmettre aux patients les bonnes habitudes pour nourrir leur corps et leur esprit. Dans nos sociétés, nous avons tout. Pourtant, on ne se sent souvent pas bien. La médecine chinoise est là pour aider tout un chacun à retrouver l’équilibre et l’harmonie, que ce soit avec sa vie sociale, la nature, entre le ciel et la terre. Elle aide

les personnes à s’épanouir le plus possible. Au sein de Biomed MTC, nous travaillons beaucoup avec l’acupuncture qui sert à calmer le système nerveux central, à remettre à zéro les compteurs psycho logiques ou encore à soulager le stress, la fatigue et l’épuisement physique. Nous travaillons sur la capacité des personnes à l’auto-guérison. Souvent, quand on est malade, c’est parce qu’il y a une dishar monie entre l’esprit et le corps. Nous apprenons donc aux patients à revoir leur façon de vivre afin qu’ils trouvent plus facilement leur chemin vers la liberté.

Nous pratiquons aussi des massages afin que la personne retrouve une fluidité dans ses énergies et de la phytothérapie. Nous trouvons des équivalents locaux aux plantes chinoises afin de préparer des infusions qui peuvent aider à lutter contre un côlon irritable, des insomnies ou encore des douleurs et accompagner à la perte de poids. Nous prodiguons des conseils diététiques et physiques aux patients.

L’acupuncture est-elle efficace ?

Oui, nous l’utilisons pour soigner les troubles chro niques comme les insomnies, les troubles digestifs, les dépressions, les problèmes gynécologiques, mais aussi les troubles respiratoires, les douleurs et l’obésité.

En quoi était-il important pour vous de fonder une école ?

Je souhaite transmettre mon savoir. Mes grands-pa rents formaient des apprentis pendant dix ans. Il y a un savoir-faire et un savoir-être à apprendre. Ce que je sais, ce sont les anciennes générations qui me l’ont appris et il est important pour moi de faire la même chose afin que les techniques et les savoirs de la médecine chinoise ne soient pas perdus. J’aime aussi continuer à apprendre. J’ai passé mon brevet fédéral de naturopathe à Soleure, ce qui était pour moi une étape très importante. J’ai confiance en la vie et j’ai considéré que l’obtention de ce diplôme était sa façon de me rendre la pareille.

Comment voyez-vous l’avenir de Biomed MTC ? Nous travaillons sur plusieurs projets d’agrandissement du cabinet. Notre but est de faire profiter de la méde cine chinoise au plus grand nombre. Nous souhaitons également élargir l’offre que nous proposons en in fusions et en paramédical. Nous continuerons aussi à transmettre notre savoir-faire au plus grand nombre et à essayer de rendre notre monde bien meilleur.

Interview Léa Stocky

Biomed MTC

Passage des Lions 6 1204 Genève

Lundi – vendredi : 8h à 18h +41 22 575 68 68 info@biomed-mtc.ch www.biomed-mtc.ch

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