Focus Mon Enfant

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La

Nuit

Emilia Warskulat

Depuis 75 ans, l’UNICEF construit l’avenir des enfants. Le combat continue, plus nécessaire que jamais.

Juillet ’25

Et si le vrai luxe, c’était le collectif ?

Imaginez-vous en plein été, sur un transat, au bord d’une piscine, un bon livre ou un verre à la main…

Nous avons tous ces moments qui nous ressourcent et nous permettent de retrouver notre équilibre. Maintenant, ajoutez à cette image des enfants qui rient, qui courent, qui éclaboussent et sautent dans la piscine. La scène devient soudainement moins calme, un peu plus chaotique… mais tellement plus vivante !

Papa de deux merveilleuses filles de neuf et six ans, la deuxième version est devenue une réalité quotidienne – et la première, un doux fantasme.

Dans une société qui célèbre l’individu, le bien-être personnel et la performance, ceux qui en paient souvent le prix sont nos enfants. Combien de fois les voyons-nous isolés derrière une tablette au restaurant, ou laissés devant la télévision pour que les adultes puissent souffler un moment ? Ces scènes sont devenues la norme. Elles traduisent une tendance plus large : à force de courir après notre propre confort, nous oublions parfois de créer de vrais moments de lien, d’écoute, de complicité. Des moments simples, mais essentiels.

Nous tombons tous dans une certaine routine avec nos parents :

le classique déjeuner du dimanche. Nous arrivons, nous mangeons, nous repartons. Certes, nous nous voyons, mais sans vraiment nous retrouver, ni partager autre chose qu’un plat.

Pour répondre à ce besoin de reconnexion intergénérationnelle, nous avons décidé de voyager en famille. Trois générations réunies, hors du quotidien. Ces vacances nous ont permis de vivre des expériences communes, de rire, de nous écouter autrement. Nous avons appris à mieux nous connaître. Ces souvenirs, nous les porterons longtemps. Ils deviendront des histoires à transmettre, des repères affectifs pour nos enfants.

J’aime à penser que l’enfant que nous sommes définira l’adulte que nous deviendrons. Et c’est de cette façon que nous sommes convaincus que

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c’est en s’unissant que nous bâtirons une société plus bienveillante, plus humaine, plus ancrée.

Être parent ne s’apprend pas dans un manuel. On avance souvent à l’instinct, et on reproduit ce que l’on a connu. Mais il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. De nombreuses personnes, souvent bénévoles, sont là pour nous accompagner. Ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un acte de responsabilité.

Récemment, nous avons été témoins d’un bel exemple : une équipe, en quête d’un sacre européen depuis des décennies, a su finalement s’élever non pas par la somme de ses talents, mais grâce à sa solidarité. Quand l’objectif commun prime sur les égos, tout devient possible. Le collectif, toujours, dépasse l’addition des individualités.

Alors oui, entre le calme du transat et le tumulte des éclaboussures, il existe un équilibre possible. Il s’appelle le vivre ensemble. Et c’est peut-être le plus beau luxe de tous.

Bonne lecture !

Texte Antonio Di Florio, Président de tous unis pour l’enfance

Contenu.

04 Les indispensables

08 Qualité d’accueil 12 Méthodes educatives 14

Interview: Emilia Warskulat 16 Dépendance aux écrans 20 Partir à l’aventure !

Focus Mon Enfant

Cheffe de projet Nora Bruno

Responsable national

Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie Alix Senault

Responsable graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Léa Stocky, Maévane Mas, SMA

Image de couverture

Hispanolistic

Canal de distribution

20 Minuten

Imprimerie Tamedia AG

Smart Media Agency

Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Nora Bruno Cheffe de projet

Bonne lecture !

« La garde alternée : une institution encore mal comprise »

Séparation ou divorce ne signifient pas fin des responsabilités parentales. Maître Guillaume Choffat, avocat spécialisé en droit de la famille à Genève, rappelle les principes encadrant l’autorité parentale, la garde des enfants et le droit de visite en Suisse.

Maître Guillaume Choffat

Avocat spécialisé en droit de la famille

Maître Guillaume Choffat, qu’est-ce que l’autorité parentale et comment s’exerce-t-elle en cas de séparation ?

L’autorité parentale est un faisceau de droits, d’obligations et de responsabilités, incombant aux pères et mères juridiques de l’enfant, dans son intérêt. Chez les parents mariés, elle est automatiquement conjointe, sauf décision contraire d’un juge. Pour les parents non mariés, elle n’est conjointe que s’ils en font la déclaration commune. En cas de séparation ou de divorce, elle reste

en principe conjointe, sauf si l’intérêt de l’enfant impose l’attribution d’une autorité parentale exclusive.

Quels critères les juges prennent-ils en compte pour décider du mode de garde ?

La garde concerne la prise en charge quotidienne de l’enfant. Elle peut être exclusive ou alternée. En cas de garde exclusive, l’autre parent conserve un droit de visite. La garde alternée n’est pas un principe ancré dans la loi. Il s’agit d’une simple faculté que le juge examine si un parent ou l’enfant en fait la demande. Elle dépend de plusieurs critères : capacités éducatives, coopération entre les parents, stabilité, proximité géographique, disponibilité, âge et souhait de l’enfant, fratrie…

La garde alternée est-elle aujourd’hui favorisée par les tribunaux ?

Oui, elle est de plus en plus encouragée, car elle peut servir

l’intérêt de l’enfant. Mais ce n’est pas un droit acquis. Sa mise en place suppose une bonne coopération parentale et la capacité à préserver l’enfant du conflit de ses parents.

Dans quels cas un juge peut-il restreindre ou retirer l’autorité parentale ?

Il s’agit d’une mesure exceptionnelle, prise en dernier recours. Le retrait peut être partiel ou total, s’il existe un danger avéré pour l’enfant : maltraitances, violences, addictions, absence prolongée, manipulations idéologiques… Le juge devrait en principe appliquer strictement le principe de proportionnalité.

Quelles évolutions observez-vous dans les demandes des parents ?

La demande de garde alternée aujourd’hui augmente, mais elle ne fait de loin pas l’unanimité ni l’objet d’un consensus général. L’autorité

parentale conjointe, elle, est la règle depuis 2014. Une réforme visant à faire de la garde alternée un principe légal a été évoquée, mais rapidement écartée, révélant un débat encore très clivé dans la société civile.

Guillaume Choffat Etude d’avocats

Rue Marignac 9, 1211 Genève 12

Case postale 324

+41 22 703 51 61 guillaume@choffat-avocat.ch www.choffat-avocat.ch

ACUITIS, LA MAISON D’OPTIQUE ET D’AUDITION

DÉDIÉE AUX ENFANTS AVEC STYLE ET BIENVEILLANCE

Chez Acuitis, les enfants ne sont pas de simples clients : ce sont de véritables Invités à qui on réserve une attention experte et personnalisée. Chaque Maison est pensée comme un lieu de vie, chaleureux et professionnel, où tout est conçu pour assurer le confort et l’épanouissement des plus jeunes.

« LITTLE ACUITIS » : UNE COLLECTION EXCLUSIVE ET TECHNIQUE

• Des montures robustes et élégantes fabriquées à partir de matériaux durables et adaptées aux petites morphologies.

• Des modèles variés : “Petite bouille (2-5 ans), ”comme Maman/Papa(6-10ans)” pour grandir avec style.

• Des opticiens formés spécifiquement à l’Optique pédiatrique.

INNOVATION ET LUTTE CONTRE LA MYOPIE

• Acuitis s’engage activement dans la freination de la myopie, avec des verres de dernière génération ou lentilles de contact qui peuvent ralentir sa progression de 59% à 67% selon les études.

• Déploiement de campagnes pédagogiques, animations et distribution de jeux pour encourager les enfants à jouer à l’extérieur et limiter le temps d’écran.

AUDITION : HAUTE TECHNOLOGIE ET PRÉVENTION

• Présence dans chaque Maison d’un Biophone, observatoire acoustique de dernière génération, pour dépister précocement les troubles auditifs.

• Sensibilisation active des jeunes pour prévenir des pertes auditives.

COLLABORATIONS MÉDICALES SOLIDES

• Relation étroite avec les ophtalmologistes et ORL pédiatriques, orthophonistes et Hôpitaux, pour garantir un parcours santé coordonné.

GENÈVE - LAUSANNE - MORGES - NEUCHATEL - MARIN CENTRE NYON - SION - VEVEY - MONTHEY - CONTHEY

Les indispensables de l’été pour des vacances sans stress !

Vous voyagez en famille cet été ? Anticipez soigneusement avant le grand départ, car « on ne sait jamais » ! Préparez vos indispensables à emporter avec vous pour faire face à toute éventualité et profiter de votre séjour en toute sérénité.

Partir en vacances, surtout loin de chez soi ou à l’étranger, est un grand bouleversement, notamment pour les plus petits. Quitter sa zone de confort, explorer de nouveaux lieux, découvrir un nouvel espace de vie… Toutes ces aventures à venir nécessitent une organisation préalable lors de la préparation des bagages. Vêtements, accessoires, produits d’hygiène, soins, trousse de secours… Partez l’esprit léger !

Se protéger du soleil

Le soleil estival est une bénédiction dont il faut savoir se méfier ! Pour les enfants en particulier, les vêtements couvrants et les protections solaires sont indispensables. N’oubliez pas casquette ou bob, ainsi que les tee-shirts à manches longues anti-UV, et des lunettes de soleil, surtout si vous avez prévu d’aller à la plage. Pour les crèmes, huiles ou sticks solaires, il est recommandé d’utiliser

Brandreport • Veysonnaz Tourisme

un indice UV 50+. Prévoyez une bonne quantité de protection solaire, car il faut renouveler l’application toutes les heures. Si vous profitez de la baignade à la mer ou au bord d’un lac, préparez vos draps de bain ainsi que des gourdes pour bien vous hydrater tout au long de la journée.

Hygiène et petits bobos

Côté trousse de toilette, les produits d’hygiène sont bien sûr à prévoir : savon doux (pH neutre) tout-en-un, shampoing, déodorant, baume multi-usage et aprèssoleil à base d’aloe vera seront adaptés à toute la famille. En cas de coup de soleil, emportez un tube de Biafine ou un baume adapté aux brûlures superficielles.

À ne surtout pas oublier : un répulsif anti-moustiques pour éviter les piqûres ! Ils existent en spray, en stick ou même sous forme de bracelets pour les enfants. En prévention d’éventuelles

piqûres d’insectes, emportez un baume calmant à base de cortisone ainsi qu’un antihistaminique en cas de réaction allergique. Une trousse à pharmacie de base contenant pansements, compresses, antidouleurs et solution désinfectante est également incontournable.

S’amuser librement !

Les vacances sont faites pour s’amuser ! Pour vos enfants, prévoyez, selon leurs envies, de quoi s’occuper quel que soit l’endroit ou la météo : des baskets pour courir à l’extérieur, des méduses pour aller dans l’eau, un ballon, des jeux de société ou de cartes pour jouer en famille ! Chaque enfant est différent et aimera emporter ses jouets, ses livres, ses jeux préférés pour passer des moments rassurants, loin de chez lui. Des parents détendus et des enfants heureux, c’est la clé pour des vacances réussies !

L’été en famille ? Cap sur Veyson’Action !

Et si cet été était l’occasion parfaite pour découvrir les merveilles de Veysonnaz tout en s’amusant ? Nichée au cœur du Valais, cette station familiale propose, du 7 juillet au 22 août, Veyson’Action, un programme d’activités estivales aussi complet qu’enthousiasmant, spécialement pensé pour les familles en quête d’évasion.

Au programme : équitation au Ranch Le Caribou, randonnées oxygénantes à plus de 2000 m d’altitude, tir à l’arc, laser game en plein air, VTT, trottinette de descente, disc-golf... Chaque activité devient une porte d’entrée vers la nature, les paysages et les traditions de la région. À travers le jeu, petits et grands partent à la découverte d’un patrimoine alpin authentique, entre forêts préservées, alpages vivants et vues à couper le souffle.

Des journées spéciales sont également proposées pour vivre des moments en famille placés sous le signe de la convivialité et du grand air. Le tout encadré par une équipe de professionnels passionnés et bienveillants.

Les activités sont accessibles à la demi-journée, à la journée ou à la semaine, du lundi au vendredi. Cerise sur le gâteau : elles sont gratuites pour les vacanciers logeant chez les hébergeurs partenaires. Seuls les repas, transports et locations de matériel restent à leur charge.

Avec Veyson’Action, Veysonnaz offre une manière unique de vivre la montagne : libre, active, joyeuse… et inoubliable !

Découvrez le programme :

Image iStockphoto/naumoid

École préscolaire : une alternative éducative à la crèche dès deux ans

Dans un contexte de pénurie de places en crèche dans les cantons de Genève et Vaud, de plus en plus de parents se tournent vers des options éducatives plus structurées pour les tout-petits. Souvent perçue comme une suite logique à la crèche, l’école préscolaire constitue une alternative pertinente dès l’âge de deux ans.

Deux approches complémentaires

La crèche accueille les enfants de trois mois à quatre ans dans un environnement sécurisant, axé sur la garde, les routines quotidiennes et la socialisation. Elle offre un soutien précieux aux familles actives et répond aux besoins essentiels des tout-petits. L’école préscolaire complète cette approche en proposant un cadre pédagogique structuré, favorisant l’éveil, les apprentissages précoces et la préparation à l’école primaire, tout en répondant aux besoins affectifs et sociaux des jeunes enfants.

Un cadre pensé pour l’apprentissage en douceur À Versoix, le Collège du Léman propose

un programme préscolaire dès l’âge de deux ans. Nichée au cœur d’un campus verdoyant, l’école internationale offre un environnement bienveillant et multiculturel, où les plus jeunes peuvent s’éveiller au monde à leur rythme. Les enfants bénéficient de deux grands espaces de jeux extérieurs, dont un partiellement couvert, permettant de profiter des activités de plein air en toute saison. De vastes espaces verts complètent ce cadre propice à l’éveil et aux découvertes.

« Notre école offre un cadre sécurisé, stimulant et chaleureux, qui nourrit leur curiosité naturelle et encourage leurs premières explorations intellectuelles », explique Gabrielle Schneebeli Aubert, directrice de la section préscolaire.

Le programme, proposé en filières francophone, anglophone ou bilingue, suit l’International Early Years Curriculum (IEYC), reconnu pour son approche innovante et centrée sur le développement global de l’enfant. Les classes sont adaptées à chaque tranche d’âge, de PS0 (2–3 ans) à PS3 (5–6 ans), et encadrées par des enseignants spécialisés dans la petite enfance. L’approche pédagogique combine apprentissages académiques, activités créatives, développement moteur et accompagnement émotionnel, afin de favoriser l’épanouissement harmonieux de chaque enfant. Un service de garde et des activités extra-scolaires sont proposées jusqu’à 18h45, pour plus de flexibilité.

Répondre à un besoin croissant

Dans un contexte de forte tension sur les places en crèche, l’école préscolaire s’impose comme une option attractive, notamment pour les familles souhaitant une immersion bilingue précoce et une continuité vers le primaire.

Envie d’en savoir plus ?

Le Collège du Léman offre un parcours éducatif complet, du préscolaire au secondaire, avec des classes à effectifs réduits et un large choix de filières suisses et internationales.

+41 22 775 56 56 admissions@cdl.ch www.cdl.ch

Divorces conflictuels : protéger les enfants, préserver leur avenir

Lorsque le lien conjugal se brise, ce sont bien souvent les enfants qui en payent le plus lourd tribut. Trop vulnérables pour se défendre, trop souvent oubliés dans la tempête judiciaire, leur équilibre émotionnel et leur sécurité devraient pourtant être au cœur de toutes les préoccupations.

Dans cet entretien, Me Ghita Dinsfriend-Djedidi, avocate au Barreau de Genève et co-fondatrice de l’étude DN Avocats, partage son regard sur les mesures de protection existantes, tout en soulignant que la sauvegarde de l’enfance est une responsabilité collective.

Avocate au Barreau de Genève et co-fondatrice de l’étude

DN Avocats

«La protection de l’enfant ne devrait pas être réservée à quelques spécialistes : elle nous concerne tous. C’est l’équilibre de nos enfants qui est en jeu, donc l’avenir de notre société tout entière.»

Quelles sont les principales mesures prévues pour garantir la protection des enfants durant un divorce ?

Lorsque le conflit parental atteint une intensité telle qu’il rend impossible toute prise de décision sereine dans l’intérêt

de l’enfant, il peut être fait recours à une curatelle de représentation. Dans ce cadre, un curateur est désigné afin de représenter l’enfant au cours de la procédure judiciaire. Il est la voix de l’enfant, veillant à ce que ses droits, besoins et intérêt supérieur soient pleinement respectés. Son engagement, constant et vigilant, conditionne souvent l’efficacité des mesures de protection. Cette fonction exige rigueur, sensibilité et discernement, et ne doit jamais être prise à la légère.

En cas de violences ou de graves déséquilibres familiaux, la garde peut être retirée au parent concerné et confiée à celui qui garantit un cadre stable et sécurisant. Mais il faut le rappeler avec force : le placement d’un enfant doit toujours rester une solution d’exception.

Tant que les parents, malgré leurs conflits, offrent un cadre bienveillant, l’enfant doit pouvoir conserver ce lien essentiel. Il y puise l’amour, la stabilité et la sécurité nécessaires

à son développement. En dernier recours, un retrait total ou partiel de l’autorité parentale peut être prononcé, notamment en cas d’inaptitude manifeste, de négligence grave ou d’instabilité profonde.

Quels critères orientent la décision judiciaire concernant la garde ?

Le tribunal évalue - très souvent avec l’intervention de tiers (SEASP, SPMi, psychologues..) - la capacité éducative des parents, leur disponibilité, leur aptitude à coopérer dans l’intérêt de l’enfant, ainsi que le maintien des liens fraternels.

La garde alternée est à privilégier lorsqu’elle est réalisable : un enfant a besoin de ses deux parents pour se construire. Encore faut-il que les adultes sachent s’élever au-dessus de leurs différends pour préserver leur enfant des conflits de loyauté.

Dès 12 ans, un enfant peut théoriquement faire entendre son avis sur la garde. Celui-ci doit être recueilli dans un cadre

neutre, sans pression. En pratique, rares sont les enfants qui seront entendus.

Enfin, la garde peut être réévaluée si des circonstances durables (déménagement, recomposition familiale, etc.) modifient la situation initiale.

Quelles protections spécifiques en cas de violences intrafamiliales ?

En Suisse, la justice peut intervenir rapidement : limitation de l’autorité parentale, restriction ou retrait du droit de visite, interdiction de contact, ou placement temporaire. Ces mesures d’urgence visent à protéger l’enfant, prévenir les traumatismes et garantir son développement, dans le respect de son intérêt supérieur.

Interview Léa Stocky

Faire du sport tout en s’amusant

C’est en découvrant les parcs de trampolines aux ÉtatsUnis qu’Yvan Lapraz a eu l’idée d’importer le concept en Suisse, avec un objectif clair : faire bouger les gens sans qu’ils aient l’impression de faire du sport.

Une activité à vivre en famille

Ouvert à tous dès 7 ans, The Jump Spot et ses trampolines offrent une activité capable de faire bouger même les plus réticents. Enfants, parents, et parfois même grands-parents s’y retrouvent pour partager un moment loin du rythme effréné du quotidien.

Ici, nul besoin d’être un athlète ou de venir équipé : « Ce qui est formidable, c’est que l’activité n’a rien d’élitiste et ne nécessite aucun équipement. Tout le monde peut participer et surtout, s’amuser. » confirme le fondateur.

L’effort physique devient ainsi un jeu et le plaisir de bouger ensemble prend naturellement le dessus sur la performance.

Un vrai parcours du combattant

Le centre offre une multitude d’installations conçues pour stimuler petits et grands, dans une ambiance à la fois ludique et sportive. Les plus jeunes apprécient particulièrement les airbags géants qui leur permettent de tenter de nouvelles figures depuis une tour, un trampoline ou un trapèze, sans craindre la chute.

Le parcours Ninja Warrior connaît lui aussi un franc succès. Il combine force physique, coordination et équilibre à travers une série d’obstacles, qui exigent autant d’agilité que de persévérance. Les jeux interactifs ont également le vent en poupe auprès des jeunes.

Pédagogie Montessori

CRÈCHE

Grâce à un système de détection de mouvements, les participants contrôlent un personnage virtuel par leurs propres gestes, comme s’ils étaient plongés dans un jeu vidéo grandeur nature.

Enfin, la zone haute performance attire les adolescents et les sportifs plus expérimentés. Équipée de trampolines de compétition et accessible dès 13 ans, elle offre un cadre idéal pour perfectionner ses techniques, s’entraîner à des figures plus complexes ou simplement se dépasser dans un environnement stimulant.

La sécurité avant tout

Bien que le trampoline puisse parfois être perçu comme un sport à risque, Yvan Lapraz se veut rassurant : « À The Jump Spot, la sécurité est notre priorité. Avec plus de 3300 m², chacun dispose de l’espace nécessaire pour éviter les collisions. La visibilité est excellente, ce qui permet aux gens de se repérer facilement. » Les blessures restent rares, même si une mauvaise réception ou une entorse peuvent

survenir. « Comme dans tout sport, il faut un minimum de maîtrise de son corps. Mais les risques sont faibles et bien encadrés », ajoute-t-il.

Des anniversaires inoubliables Le centre accueille régulièrement des fêtes d’anniversaire, très prisées des enfants. Ces derniers peuvent profiter librement des installations avec leurs amis, avant de partager un plateau de donuts proposé pour le goûter. Un café-bar et une fontaine à sirops sont également à disposition pour une pause bien méritée.

Plus d’informations sur www.thejumpspot.ch

À

Étoy, une crèche Montessori qui cultive l’autonomie dès le plus jeune âge

Fondée en 2011 par Marie Littman et installée à Étoy depuis 2021, l’école Montessori Seeds of Knowledge accueille les enfants de 18 mois à 15 ans dans un cadre bienveillant, propice au développement de l’autonomie et de la confiance en soi.

La Communauté Enfantine , destinée aux enfants de 18 mois à 3 ans, offre bien plus qu’un simple mode de garde : elle constitue un véritable espace de vie et d’apprentissage, soigneusement pensé pour répondre aux besoins profonds de l’enfant. Dans un environnement calme et structuré, chaque enfant est invité à explorer, choisir librement ses activités et participer activement à la vie quotidienne.

L’adulte y tient un rôle discret mais essentiel : celui d’un guide attentif, qui observe, accompagne et favorise l’épanouissement sans intervention superflue. Ce cadre exigeant et respectueux permet à l’enfant de développer, dès son plus jeune âge, concentration, confiance et indépendance.

Un premier pas précieux dans un parcours Montessori complet, proposé jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire.

En Courta Rama 10, 1163 Etoy

Hôpital

Riviera-Chablais : l’accueil

et le bien-être des enfants avant tout

Un séjour à l’hôpital peut être une épreuve difficile pour les enfants comme pour leurs familles. L’HRC est l’hôpital central des régions de la Riviera et du Chablais. Avec ses 2000 collaborateurs, ce lieu est aux petits soins des adultes comme des enfants avec un service de pédiatrie adapté.

À l’Hôpital Riviera-Chablais (HRC), tout est mis en œuvre pour offrir aux patients un cadre rassurant, chaleureux et des soins de haute qualité.

Fondée sur l’écoute, la bienveillance et l’implication des proches, la prise en charge pédiatrique y suit une approche aussi humaine qu’experte.

Olivier Porchet

Infirmier chef d’unité de soins en pédiatrie Ambulatoire

Stéphanie Morard

Infirmière Cheffe d’unité de soins en pédiatrie

Rencontre avec deux figures clés du service pédiatrique de l’HRC, les deux cadres de proximité Stéphanie Morard et Olivier Porchet, qui nous partagent leur engagement et leur quotidien.

Une approche globale et humaine des soins

Le service de pédiatrie du Centre hospitalier de Rennaz, accueille des patients de 0 à 16 ans – voire jusqu’à 18 ans en pédopsychiatrie – provenant des cantons de Vaud et du Valais. Organisé autour de six secteurs, ce service propose une prise en charge globale et spécialisée, assurée par des médecins et chirurgiens pédiatres, ainsi qu’une équipe de soignants spécialement formée aux soins pédiatriques. Les urgences pédiatriques sont disponibles 24h/24 et 7j/7, garantissant une réponse immédiate en toute situation. En complément, le service de pédiatrie propose des consultations en policlinique pour le suivi des enfants après une hospitalisation ou un passage aux urgences, ainsi qu’un hôpital de jour permettant des interventions ambulatoires, offrant ainsi un service de soins adapté aux besoins spécifiques des jeunes patients.

Le service pédiatrique de l’HRC repose sur une dynamique tripartite : enfant, soignant et parent. Cette approche permet d’assurer une prise en charge sur mesure. « La participation active des parents est une vraie richesse », souligne Olivier Porchet. «Tous nos professionnels sont formés à la spécificité pédiatrique, et nous collaborons notamment avec l’association Théodora, qui allège l’angoisse des soins par le jeu et le rire.»

Au service de pédiatrie, il n’y a pas d’heures de visite ou de durées de visite limitées, les parents peuvent venir voir leurs enfants 24h sur 24.

Pour Stéphanie Morard, la vigilance des équipes soignantes est également capitale : « Nos infirmiers ont un rôle essentiel de veille et de sécurisation de l’environnement, avec ou sans les parents. Nous avons mis en place des processus qualité rigoureux pour garantir un cadre sûr à chacun de nos patients.»

L’implication des parents : une priorité À l’HRC, les parents sont intégrés à chaque étape du parcours de soins. « Ce sont eux qui connaissent le mieux leur enfant », rappelle Stéphanie Morard. « Même si d’autres proches comme les grands-parents peuvent être présents, ce sont les parents qui restent nos référents principaux.»

Et pour leur permettre de rester au plus près de leur enfant, l’hôpital met à disposition un lit et un petit-déjeuner pour un accompagnant. Une présence précieuse, car « les parents sont souvent les meilleurs interprètes des émotions de leur enfant », ajoute-t-elle.

Les parents ont une place centrale durant tout le processus de soin et le séjour de leur enfant à l’hôpital. Leur présence rassure, apaise, et leur avis compte pour les soignants, car les parents apportent souvent de précieux indices concernant le passé ou l’état actuel de leurs petits. « Au service de pédiatrie, il n’y a pas d’heures de visite ou de durées de visite limitées, les parents peuvent venir voir leurs enfants 24h sur 24 », explique Stéphanie Morard. C’est un point important pour assurer une certaine flexibilité aux parents qui traversent des moments stressants avec l’hospitalisation de leur enfant.

Un univers rassurant et réconfortant

Loin de l’image froide et impersonnelle que l’on peut avoir d’un hôpital, le service pédiatrique de l’HRC a été conçu pour apaiser. « La décoration, les couleurs, les espaces… tout a été pensé pour les enfants », explique Stéphanie. Livres, jeux, espaces ludiques : tout est mis en œuvre pour leur permettre de se détendre. Des couloirs colorés, des dessins aux murs, des peluches un peu partout… Tout est fait ici pour apaiser les patients, dédramatiser la situation. Des espaces d’attente, des salles de soins et chambres, en passant par les espaces de jeu, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel offrent au service de pédiatrie un air d’ailleurs.

Parmi ces espaces, la « station Sparadrap » occupe une place à part : un lieu sans soins, entièrement dédié aux activités manuelles et à la créativité, animé par des éducateurs. « C’est une vraie bulle de positivité », relate Stéphanie. « L’enfant oublie sa maladie, partage des activités et échange avec d’autres enfants, c’est son moment à lui.»

Les clowns de la Fondation Théodora viennent également deux fois par semaine égayer le quotidien des jeunes patients. « Ils sont très attendus, autant par les enfants que par les équipes ! » souligne Olivier Porchet. « Ils transforment les chambres en scènes de théâtre et accompagnent même les enfants jusqu’au bloc opératoire, en imaginant avec eux des aventures magiques. Cela change complètement la perception d’une opération et de

l’hospitalisation. » Un vrai plus dans un service de pédiatrie ! Cette équipe d’intervenants bénévoles est un allié de choix pour les soignants qui profitent de ces moments légers pour engager des soins parfois pénibles ou dédramatiser des situations, en utilisant le rire comme antidote.

L’équipe soignante a également mis en place des activités physiques encadrées, trois fois par semaine, en hospitalisation. « Ces séances sont menées par un maître de sport formé à la pédiatrie », précise Olivier. « Elles favorisent l’épanouissement, aident les jeunes à accepter les soins et renforcent leur confiance en eux. »

Une vision tournée vers l’avenir L’équipe pédiatrique de l’HRC place l’expérience patient au cœur de sa pratique. « Nous prenons en charge les enfants de 0 à 16 ans (jusqu’à 18 ans en pédopsychiatrie), avec un parcours personnalisé pour chacun », détaille Olivier Porchet. « Cela permet de renforcer l’adhésion aux soins et d’éviter les traumatismes.»

Bien sûr, les équipes médico-soignantes ont à cœur de garantir, en tout temps, une qualité de prise en charge la plus haute possible. Cette ambition est motivante.

« Un hôpital, ce n’est pas forcément un lieu lourd où l’on vient à reculons. Les moments heureux sont nombreux ! » souligne Olivier Porchet. La complicité et la bienveillance sont au cœur de l’expérience patient dispensée à l’HRC et sont inscrites dans les principes de tous les soignants.

« Les retours des familles nous sont précieux », conclut Stéphanie Morard.

« Ces échanges humains nous enrichissent et nous aident à progresser, fidèles à notre maxime : soigner avec le cœur. »

Accueil de l’enfance : alerte sur une urgence silencieuse

À

Créer des places d’accueil pour les jeunes enfants est aujourd’hui une priorité reconnue par le Conseil d’État et portée par le Service cantonal de l’accueil de jour des enfants (SCAJE). Mais cette course à la quantité ne doit pas se faire sur l’autel de la qualité, tout aussi importante. Car un accueil de jour médiocre ne se contente pas d’être inefficace, il peut devenir dangereux, à la fois pour l’enfant et pour les professionnel·le·s qui en ont la charge. « Nous devons cesser de croire qu’il suffit d’ouvrir des places pour répondre aux besoins des familles », déclare Gilles Lugrin, directeur de l’ESEDE, l’École supérieure en éducation de l’enfance. « Les vraies questions seraient plutôt : dans quelles conditions ces enfants sont-ils accueillis ? Que leur offre-t-on en termes de relations humaines, de sécurité affective, de stimulation ? Quelles conditions offre-t-on aux professionnel. le.s pour les maintenir dans la profession ? » Car derrière les chiffres, il y a des enfants ; et ils méritent mieux que des compromis au rabais.» Si les discours officiels évoquent souvent l’importance de l’accueil de l’enfance, ils sonnent parfois creux, et rares

sont ceux qui s’attardent vraiment sur ce que cela signifie concrètement. Pourtant, les premières années de vie sont déterminantes : c’est là que se tissent les fondations de la sécurité intérieure, de l’estime de soi ou encore de la capacité à entrer en relation avec autrui. En bref, l’art de se préparer à devenir un citoyen de demain.

Une qualité en berne pour des risques bien réels Les recherches académiques dans le domaine sont formelles : quand la qualité est au rendez-vous, l’accueil collectif génère des effets bénéfiques durables comme l’intégration sociale, le bien-être psychique, la réussite scolaire ou encore la réduction des inégalités. Mais lorsque cette qualité fait défaut, des risques sont présents : instabilité relationnelle, maltraitances ordinaires ou encore stress chronique chez l’enfant mais aussi pour les équipes. « Le danger serait la normalisation de conditions d’accueil dégradées par les contraintes », prévient Fabienne Pellegrini, responsable de la filière EDE. « Ce qui devrait être un lieu d’éveil et de socialisation peut

alors devenir une machine à gérer des plannings, des absences, des urgences et ce sont les enfants qui paient l’addition.»

« La qualité n’est pas un luxe, c’est une nécessité »

Le Forum 2025 qui aura lieu les 6 et 7 octobre prochains à Morges, ambitionne de replacer la qualité au centre des débats. Pas une qualité abstraite ou théorique, mais une qualité vivante, incarnée dans les pratiques quotidiennes. « Nous voulons entendre la voix des professionnel·le·s, des résistances discrètes mais tenaces qu’ils et elles opposent à ces injonctions parfois difficiles à comprendre », explique Marianne Boccard, responsable de la formation pratique. « Ce sont ces poches d’utopies concrètes qui font évoluer le système. Elles méritent d’être reconnues, partagées et consolidées.» Car au-delà de la technique ou des protocoles, ce qui fait la qualité d’un accueil, ce sont les femmes et les hommes qui l’incarnent. Or, le métier souffre : salaires insuffisants, pénurie de personnel, peu de reconnaissance... Résultat : un turnover inquiétant, des

équipes sous pression et des vocations qui peinent à éclore. Et comme le souligne un récent rapport français, la maltraitance institutionnelle se glisse souvent là où l’organisation prend le pas sur les besoins des enfants. « La qualité n’est pas un luxe, c’est une nécessité incontournable », martèle Gilles Lugrin. « Il ne s’agit pas seulement de permettre aux parents de travailler, mais de garantir à chaque enfant un environnement dans lequel il peut grandir et s’épanouir, sans négliger celui des parents et plus largement celui de la société.» Ce que les responsables de l’ESEDE appellent de leurs vœux, ce n’est pas un retour à une époque idéalisée, mais une projection vers une éducation exigeante, ancrée dans le réel, et résolument tournée vers l’humain. C’est aussi un appel à la responsabilité collective : institutions, politiques, parents, citoyens·nes. L’accueil de l’enfance n’est pas un détail organisationnel visant à maintenir une capacité de production et permettant une participation accrue des femmes au marché du travail. C’est un choix de société.

Votre expert jeux et jouets !

Daccompagne les enfants et les familles dans leurs moments de jeu, de joie et de complicité ! Spécialiste incontournable du jouet en Suisse romande, l’enseigne vous propose une offre unique qui mêle expertise, qualité et proximité, en magasin comme en ligne. En boutique, ce sont des conseillers passionnés et formés qui guident petits et grands dans le choix du jouet idéal. Plus qu’un distributeur, King Jouet est un véritable partenaire de jeu !

Des jeux pour les petits, mais pas que !

Chez King Jouet, le jeu n’a pas de limite d’âge ! L’offre est pensée pour accompagner l’enfant dès ses premiers mois, avec des jouets d’éveil adaptés au développement sensoriel et moteur, jusqu’à l’adolescence –et même au-delà ! Les « King’dultes », ces jeunes adultes de 18 à plus de 30 ans, pourront y retrouver jeux de société, jeux de plateau, mangas ou LEGO®, pour s’amuser, agrandir leurs collections fétiches et partager des moments de convivialité entre amis. Ce public très demandeur peut compter sur une riche sélection de produits qui sont renouvelés au fil des tendances et des nouveautés.

Un été sans écrans, pour jouer ! Pour les grandes vacances d’été, le King vous propose sa « Heat Liste » : une sélection de jeux de société et d’activités à pratiquer en famille ou entre amis, chez soi ou en vacances, loin des écrans. Tous les must-have du moment à emporter dans votre valise, les jeux de société multi-joueurs seront à l’honneur pour offrir des moments de partage mémorables. Tout est là pour occuper les enfants et les ados, et transformer les vacances en parenthèse ludique et créative !

C’est le moment pour les parents, les enfants et les grands-parents de faire une petite visite chez King Jouet afin de s’équiper pour des vacances inoubliables, placées sous le signe du jeu, du rire et du partage !

Des valeurs fortes : qualité, sécurité et durabilité

Parce qu’un jouet n’est pas un produit comme les autres, il est essentiel que les parents mettent des produits de qualité entre les mains de leurs enfants. Ainsi, les produits rigoureusement sélectionnés par King Jouet sont soumis à une batterie de tests, que ce soit en interne ou chez le fabricant. Le respect des normes européennes (CE) est un critère absolu pour l’enseigne, à contrario de

certaines plateformes digitales peu regardantes sur ces aspects sécuritaires. Ce niveau d’exigence est un gage de tranquillité pour les parents.

Pour les familles soucieuses de leur empreinte écologique, King Jouet a mis en place le « Jouet Score ». Une note entre 1 et 5 permettant aux familles de se repérer plus facilement dans leur choix. Sont pris en compte le lieu de fabrication, les matériaux utilisés et l’emballage. Cela permet de

plus responsable en toute transparence. Une première dans ce domaine, symbole d’une enseigne engagée !

Proximité, conseils et services personnalisés

Si King Jouet est si apprécié, c’est aussi pour la qualité de ses services pour faciliter votre quotidien : Le Click & Collect vous permet de réserver votre jouet en ligne et de le retirer en magasin en toute simplicité. La livraison à domicile ou dans le magasin King Jouet de votre choix est également possible et même gratuite à partir d’un certain montant d’achat. Un souci avec le jouet, une notice, son fonctionnement ? Le service après-vente facilite les échanges (jouet reçu en double, casse ou mauvais fonctionnement). Il vous accompagne jusqu’au bout.

Besoin d’un conseil, manque d’inspiration ? Les King experts en boutique sont là pour répondre aux questions les plus précises, notamment sur les besoins spécifiques du premier âge (0-3 ans), faire une démonstration de jeu ou répondre à des questions techniques. Ainsi quelle que soit l’occasion (un anniversaire, la période des fêtes de fin d’année, un cadeau à offrir pour une occasion, ou juste l’envie de faire plaisir) chez King Jouet vous trouverez des idées de cadeaux originales et tendances.

18 magasins en Suisse romande

Plus d’informations sur www.king-jouet.ch

Ortho’school, la transmission et l’acquisition du savoir

Découvrez la pédagogie de l’école privée Ortho’school avec un apprentissage optimisé par des pédagogies cognitives et éducatives.

Enseigner efficacement requiert des compétences académiques, mais pas seulement… Considérer l’élève dans sa globalité, lui permettre de s’épanouir tout en respectant les étapes des processus cognitifs : c’est le domaine de compétence qui offre aux élèves un suivi et une progression régulière.

Enseigner efficacement à Ortho’school

Apporter une réponse pédagogique à la diversité genevoise ainsi qu’aux particularités des enfants non francophones est avant tout notre approche pédagogique renforcée par les neurosciences éducatives et cognitives. Ortho’school apporte un support et une pédagogie adaptée à tous les élèves.

Des méthodes et des outils favorisent l’attention et la progression de l’élève, rendent les processus cognitifs efficients tout en préservant les fonctions exécutives qui sous-tendent les mécanismes liés à l’attention, la concentration et l’inhibition…

VÉSENAZ - Arrêt de bus La Bise orthoschool.ch@gmail.com • www.orthoschool.ch

Les points forts de l’école

Les méthodes d’enseignement d’Ortho’school tiennent compte de la singularité de chacun et apportent des solutions concrètes à ceux qui rencontrent des difficultés temporaires, afin qu’elles ne s’installent pas durablement.

Les outils issus de l’orthopédagogie et des sciences de l’éducation complètent

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ÉCOLE PRIVÉE

Learn Work and Progress with passion and success !

Montessori Preschool 3/6 Cycle

PÉDAGOGIES INNOVANTES et INSPIRANTES Cours attractifs pour de meilleurs résultats !

Primaire Sport Art Étude L E S P O I N TS F O RTS D E N OT R E ÉC O L E

TRANSMISSION ET ACQUISITION DES CONNAISSANCES AVEC LES SCIENCES ÉDUCATIVES ET COGNITIVES.

Une équipe enseignante impliquée Rendre les apprentissages attractifs et stimulants est notre priorité, afin que nos élèves acquièrent des habitudes de travail qui riment avec rigueur et efficacité.

notre approche pédagogique pour être au plus près des besoins des élèves. Verbaliser les étapes du raisonnement, soutenir, encourager et renforcer leurs points faibles sans délai, afin de ne pas laisser s’installer le découragement. Ortho’school adopte un regard positif afin de créer du lien avec chaque apprenant, pour que la confiance et la motivation ne déclinent jamais.

Sandrine Brun, fondatrice et directrice de l’établissement, met à profit ses 25 années d’expérience professionnelle dans les systèmes éducatifs primaires et secondaires auprès d’enfants et d’adolescents, en créant une école qui répond aux défis des troubles de l’apprentissage. Ceux-ci sont souvent la conséquence de simples difficultés qui n’ont pas été prises en charge suffisamment tôt. Ses compétences en pédagogie et en neuropsychologie des apprentissages lui permettent une expertise approfondie des obstacles, et ce sont de véritables défis quotidiens qui sont relevés avec la participation active des enfants et de leur famille. Notre équipe enseignante œuvre chaque jour pour offrir à vos enfants des conditions favorables pour rendre les apprentissages accessibles et attractifs.

Protégez l’avenir de votre famille : le cadeau du stockage des cellules souches

En tant que parents, nous faisons tout pour assurer la santé et le bien-être de nos enfants. Mais que se passerait-il si nous pouvions faire encore un pas supplémentaire pour protéger leur avenir ? La conservation de cellules souches provenant du sang et du tissu du cordon ombilical de votre bébé, ou même des dents de votre enfant, offre une possibilité unique d’assurer la santé de votre famille à long terme.

Des cellules souches prometteuses

Les cellules souches ont la capacité étonnante de se régénérer et de réparer les tissus endommagés. Elles sont déjà utilisées

pour traiter la leucémie, les pathologies immunitaires et certaines maladies génétiques. De plus, la médecine explore progressivement de nouvelles possibilités d’application dans la médecine régénérative, par exemple pour les maladies cardiaques, le diabète et les maladies neurologiques.

Il existe deux manières essentielles de conserver des cellules souches pour votre famille :

1. Le stockage du sang et du tissu du cordon ombilical : Le sang et le tissu du cordon ombilical sont prélevés directement après la naissance et contiennent de précieuses cellules souches qui peuvent être utilisées dans de futurs traitements

médicaux pour votre enfant ou même pour d’autres membres de votre famille. Ce processus est sûr, indolore et a lieu immédiatement après l’accouchement.

2. Le stockage des cellules souches provenant des dents : Les dents de lait et les dents d’adulte contiennent des cellules souches mésenchymateuses qui ont le potentiel de se développer en différents types de tissus, notamment les os, le cartilage et les cellules nerveuses. En stockant ces cellules, les familles peuvent obtenir une ressource précieuse qui pourrait être utilisée dans les années à venir pour des traitements régénératifs.

Choisir Future Health Biobank En choisissant un fournisseur sérieux pour le stockage de cellules souches, vous vous assurez que ces précieuses cellules resteront viables si jamais votre famille en a besoin. Avec les progrès de la recherche médicale, les possibilités d’application de la thérapie par cellules souches s’élargissent constamment, ce qui fait de cet investissement une décision pour le futur.

Permettre à votre famille d’accéder à ses cellules souches pourrait un jour faire la différence entre une maladie grave avec des options de traitement limitées et un outil de traitement efficace. Dans un monde incertain, le stockage de cellules souches peut contribuer à garantir la santé future de votre famille - car rien n’est plus précieux que la santé.

Plus d’informations sur la manière dont l’apport de cellules souches peut profiter à la famille, via le QR code :

Accompagner l’élève à Haut Potentiel et Hypersensible à

son rythme

La pédagogie Ecole Germaine de Staël (EGDS) place chaque enfant au cœur de son parcours en valorisant ses spécificités et son potentiel. Chaque élève suit un rythme unique, alliant apprentissages intellectuels et gestion émotionnelle. L’approche EGDS observe en continu ses forces et ses besoins pour proposer un environnement stimulant pour les enfants HPI. Les talents – qu’ils soient scientifiques, artistiques ou relationnels – se développent au rythme de l’enfant, dans un cadre sécurisé et bienveillant. L’Ecole Germaine de Staël accueille des élèves de quatre ans jusqu’au post-obligatoire (filière Maturité Suisse et filière Créativité et Arts).

Analyse permanente du rythme La méthode EGDS évalue quotidiennement le rythme intellectuel et émotionnel de l’élève. Elle repose sur l’idée qu’un apprentissage efficace conjugue savoirs et émotions, de la maternelle jusqu’à la maturité suisse. En conséquence, les activités s’articulent autour de projets adaptés au profil de chacun.

Stimuler talents et potentiel

L’école met à disposition une large palette d’apprentissages : sciences, langues, littérature, arts visuels, éducation civique et savoir-être. Les élèves sont encouragés à s’investir pleinement, tant dans la rédaction de sujets de recherche que dans la prise de parole en public ou les projets d’équipe. Cette formation aux « soft

skills » prépare les élèves aux exigences actuelles du monde professionnel.

Un quotidien respectueux du rythme

L’emploi du temps flexible permet aux élèves de participer à des activités de découverte au sein de l’école ou hors les murs : ateliers culturels, sport de haut

Depuis de nombreux mois, vous rêvez d’agrandir votre famille, mais la grossesse tarde à venir. À quel moment faut-il consulter un spécialiste ? Comment se déroule ce parcours souvent perçu comme complexe ? Nous avons rencontré le Dr Sébastien Adamski, spécialiste en médecine de la reproduction au CPMA, à Lausanne et à Sion, pour mieux comprendre les solutions aujourd’hui proposées aux couples.

Docteur Adamski, à partir de quand faut-il consulter quand la grossesse tarde à venir ?

Tout va dépendre de l’âge de la femme. Avant 35 ans, nous recommande d’essayer de concevoir naturellement pendant au moins 12 mois avant de consulter. Passé cet âge, si la grossesse ne survient pas après

niveau ou simple détente à la maison.

Aucun devoir n’est attribué avant la classe de dixième H ; les journées, denses et riches, offrent déjà des apprentissages approfondis. Cette organisation garantit un équilibre entre travail studieux et ouverture sur d’autres centres d’intérêt.

Accompagnement des besoins particuliers

Fondée il y a 17 ans pour les élèves à Haut Potentiel et Hypersensibles, l’Ecole Germaine de Staël accueille aussi les enfants neuro-atypiques à partir du moment où ils sont curieux d’apprendre et ont besoin d’être stimulés intellectuellement.

Un cadre bienveillant et créatif

L’Ecole Germaine de Staël propose un environnement confortable, conçu comme un second lieu de vie où l’enfant se sent en confiance. Grâce à des classes à petits effectifs et à âges mixtes, les échanges et la créativité se déploient dans chaque activité. La pédagogie EGDS, dynamique et flexible, convient à tous les élèves doués et curieux d’aujourd’hui et de demain.

Centre de Procréation Médicalement Assistée et d’endocrinologie gynécologique • Brandreport

6 mois d’essais naturels, il faut envisager un rendez-vous avec un spécialiste.

Chez certaines femmes, des pathologies sont déjà clairement identifiées comme l’endométriose, l’absence de règles ou des maladies ayant fragilisé le système reproductif féminin. Chez les hommes, des troubles urologiques ou sexologiques peuvent aussi exister. L’âge de la femme reste un des facteurs déterminants. Il faut pouvoir faire le point avec le couple pour identifier la cause d’une conception désirée qui n’aboutit pas de manière naturelle.

Quels traitements proposez-vous au CPMA, et avec quelles chances de réussite ?

Plusieurs options s’offrent à nous. Nous pouvons proposer la technique de la stimulation ovarienne associée à l’insémination artificielle (IAC) qui permet d’optimiser la synchronisation du processus de fécondation. La fécondation in vitro (FIV) quant à elle, est indiquée notamment en cas d’échec d’IAC ou par exemple de trompes bouchées.

Nous proposons également des tests génétiques préimplantatoires sur

les embryons (PGT) dans certaines situations. Le PGT-A est proposé après 35 ans et permet d’identifier les embryons qui ont les meilleures chances d’implantation et de grossesse.

Le bilan de fertilité initial nous permet d’orienter rapidement les couples vers la méthode la plus adaptée et de mettre en place un parcours de soins personnalisé avec les meilleures chances de succès.

On entend de plus en plus parler de vitrification ovocytaire. De quoi s’agit-il ?

C’est une technique de pointe qui permet de congeler ses ovules par un refroidissement ultrarapide à -196 °C. De plus en plus de femmes utilisent cette méthode pour préserver leur fertilité et planifier leur projet de maternité.

La fertilité baisse avec l’âge, en particulier après 35 ans, et la vitrification ovocytaire représente en quelque sorte une manière d’arrêter le temps. Par exemple, une femme de 34 ans qui congèle 20 ovocytes a environ 90 % de chances de pouvoir les utiliser avec succès si la grossesse ne survient pas naturellement.

Quel accompagnement proposez-vous aux couples ?

Le CPMA offre un accompagnement pluridisciplinaire. Centrée sur les patients, notre prise en charge globale s’appuie sur les piliers suivants : proximité, humanité, qualité, efficacité et sécurité. Il est ainsi par exemple possible de réaliser une grande partie des investigations et traitements non seulement au CPMA à Lausanne mais aussi dans nos centres régionaux de Montreux ou Sion.

Enfin, l’humain est au cœur de notre pratique : l’accompagnement émotionnel et les approches complémentaires sont des éléments essentiels de notre engagement envers les couples. Des psychologues, des sexologues, des spécialistes en hypnose, en diététique ou en acupuncture font partie intégrante du centre.

Scolarité : les nouvelles méthodes éducatives

Face aux défis du système éducatif traditionnel, de plus en plus de familles se tournent vers des établissements scolaires alternatifs.

Pédagogies innovantes, rythmes adaptés, valorisation de la créativité ou encore respect du développement de l’enfant : certaines écoles proposent une autre vision de l’éducation, centrée sur l’élève, son bien-être, le développement de ses capacités artistiques et son autonomie.

Apprendre plus librement

Les écoles alternatives se distinguent par leurs méthodes pédagogiques : Montessori, Steiner-Waldorf, Freinet, écoles démocratiques ou écoles de la forêt, autant d’approches qui ont en commun de remettre l’enfant au cœur de l’apprentissage. Ces pédagogies misent sur l’expérimentation, l’autonomie, la coopération et le respect du rythme de chacun.

« Notre approche propose l’apprentissage scolaire dans une école à petite échelle, avec un effectif d’environ 100 élèves. Par petits groupes, parfois d’âges différents, les élèves développent plus facilement leurs capacités d’entraide et leur adaptabilité », explique Sandrine Larivé, directrice de l’École Catholique du Chablais.

« Nous appliquons de nombreux principes pédagogiques de la méthode de Maria Montessori. Par exemple, celui de la mémorisation par le mouvement de la main. Il est important de conserver l’écriture comme un outil central dans notre pédagogie. Dès l’entrée à l’école, à partir de quatre ans, les principes Montessori intègrent l’apprentissage progressif de

l’autonomie, étape par étape, difficulté après difficulté », rappelle Sandrine Larivé.

« La pédagogie Montessori peut être utilisée jusque dans les classes des grands, en évoluant dans sa forme pour accompagner l’apprentissage. »

Chez Freinet, les élèves sont encouragés à produire des écrits, à participer à la vie collective de la classe et à construire leur savoir par l’expérience. Les écoles Steiner, quant à elles, valorisent les arts, la nature, en phase avec le développement affectif et intellectuel de l’enfant. « Proche des méthodes Freinet, les classes flexibles offrent des perspectives d’apprentissage singulières et efficaces. L’élève est en mouvement et va littéralement vers le savoir. Cette pédagogie dynamique, avec un espace de classe adapté, contribue à de meilleurs apprentissages – et surtout plus durables », relate Sandrine Larivé. Certaines écoles adoptent également des méthodes pédagogiques spécifiques, adaptées à tous les enfants, naturellement curieux.

Des résultats prometteurs

Même si elles restent encore minoritaires, ces écoles suscitent un intérêt croissant – y compris dans le secteur public, où certaines écoles élémentaires intègrent désormais des pratiques issues de ces pédagogies.

« Les parents viennent chez nous principalement pour la réussite globale de leurs enfants. Mais nous mettons un point d’honneur à développer une panoplie de solutions pour répondre aux besoins de chaque élève », rappelle la directrice.

La question de l’intégration dans le système classique après une scolarité alternative, ou celle du passage des examens nationaux, reste néanmoins un sujet de réflexion.

« En ce qui concerne le programme scolaire, nous suivons le programme valaisan, bien que nous soyons sur le territoire vaudois. Mais cela ne nous a jamais posé de problème, car les enfants réussissent sans difficulté l’examen permettant d’obtenir l’équivalence. »

Vers une école plus créative ? À l’heure où l’école fait face à de nombreux défis – inégalités scolaires, décrochage, pression des évaluations –ces initiatives offrent des pistes pour repenser l’enseignement. L’apprentissage du savoir-être, de l’art, de l’écoute et la prise en compte des émotions de chacun permettront sans doute de façonner les actifs de demain.

« Nous développons par exemple une comédie musicale durant l’année afin de cultiver la fibre artistique de nos élèves, tout en leur inculquant l’écoute et le travail en équipe. Des cours de sport, avec des intervenants spécifiques comme le judo, sont également proposés pour éveiller la curiosité et l’intérêt sportif dès le plus jeune âge », souligne Sandrine Larivé.

Plutôt qu’un modèle unique, il est peut-être temps d’imaginer une école plus ouverte, capable d’intégrer le meilleur de ces approches alternatives et d’inciter les élèves à avoir davantage confiance en eux et en leur avenir.

« La dimension spirituelle ainsi que les activités extrascolaires sont essentielles pour créer de la cohésion et faire naître des amitiés durables. Camps d’automne et d’hiver, nuits de la lecture, enseignement bilingue dès la première année… Autant d’alternatives et d’alliées de la pédagogie scolaire pour ancrer nos enfants dans le monde de demain ! »

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Interview de Emilia Warskulat, UNICEF Suisse et Liechtenstein

Face à la situation géopolitique compliquée et aux nombreux conflits, le soutien et les mesures de l’UNICEF sont plus nécessaires que jamais. Les enfants du monde entier aspirent à la paix et à des conditions de vie sûres et dignes. Depuis plus de 75 ans, l’UNICEF s’investit pour les enfants et leurs familles confrontés à des situations extrêmes. Chaque don peut aider à consolider l’intervention de l’UNICEF et à l’étendre.

Interview SMA Image màd

Au moment de cet entretien, les droits de l’enfant sont menacés dans de nombreux conflits armés autour du globe. Comment l’UNICEF réussit-elle à définir des priorités et à coordonner ses mesures ?

L’UNICEF exerce sa mission dans de nombreux conflits armés afin de protéger les enfants et de leur fournir de l’aide. Notre travail s’appuie sur un réseau solide : tandis que les bureaux régionaux assurent la coordination, nos équipes dans les bureaux nationaux mettent en œuvre sur place des mesures d’aide concrètes avec des organisations partenaires locales.

Nous sommes aidés par des mécanismes d’alerte en amont afin de repérer les crises humanitaires et de réagir vite. Nous fixons les priorités sur la base d’analyses collectées : nous évaluons les besoins des enfants, l’accès aux régions concernées ainsi que le degré de mise en danger de leurs droits.

Quelles sont les mesures de l’UNICEF dans les zones de conflits pour aider les enfants et leurs familles ?

Dans les situations de détresse et de crise, les enfants sont en danger d’abord à cause des maladies, de la malnutrition et de la violence. L’UNICEF se focalise donc sur cinq domaines. Nous garantissons l’accès à l’eau propre, aux installations sanitaires et aux produits d’hygiène afin de prévenir les maladies. Nous luttons également contre la malnutrition aiguë au moyen d’aliments thérapeutiques et soutenons l’allaitement maternel. Concernant la santé, nous prévenons les maladies par des campagnes de vaccinations, des cliniques mobiles et des médicaments ainsi que des soins de base. Protéger les enfants contre la violence, l’exploitation ou le recrutement armé est un autre volet central de notre travail. Il inclut des espaces sûrs adaptés aux enfants, un soutien psychosocial et le regroupement des familles. La formation scolaire est un autre axe prioritaire : par le biais d’un enseignement d’urgence, d’écoles mobiles et de matériel d’apprentissage, nous offrons de la stabilité et des perspectives aux enfants, même en plein conflit.

Comment les objectifs de l’UNICEF sont-ils définis à l’échelon national ?

Les objectifs nationaux d’UNICEF Suisse et Liechtenstein s’appuient sur la Convention des droits de l’enfant de l’ONU et les objectifs de développement durable; ils sont définis en fonction de l’évolution actuelle et des besoins en Suisse et au Liechtenstein. Nous observons l’action de l’État et signalons les lacunes de la mise en œuvre des droits de l’enfant par des publications et des projets.

Pouvez-vous me dire quelque chose des programmes actuels ?

Quels sont les pays concernés ?

L’UNICEF est active dans plus de 150 pays et territoires. En ce moment, nous fournissons une aide vitale dans la bande de Gaza, en Ukraine, au Soudan, au Yémen, en Syrie, au Myanmar et en Afghanistan. Nous procurons aux enfants et aux familles de l’eau potable de qualité, de la nourriture thérapeutique, des soins médicaux, des possibilités de formation scolaire et un soutien psychosocial. Nous mettons en place aussi des mesures de protection de l’enfant, offrons une aide en argent liquide et aidons à réunir les familles.

À côté de l’aide d’urgence aiguë, nous nous employons à améliorer à terme les conditions de vie des enfants. Par exemple, au Ghana, nous cherchons à abaisser la mortalité élevée des mères et des nouveau-nés. L’UNICEF soutient

l’aménagement de services de maternité et de néonatologie dans les régions sous-équipées, forme le personnel médical aux soins des nouveau-nés et améliore le relevé et l’analyse des données concernant la santé, de façon à ce que chaque enfant ait la chance de prendre un bon départ.

En avril dernier, le conseil des enfants et des jeunes s’est réuni pour la première fois. Résultat ?

Le baromètre des droits de l’enfant est un nouvel instrument pour analyser de manière complète et régulière la situation des droits de l’enfant en Suisse et au Liechtenstein. Le point de vue des enfants et des jeunes y occupe une place centrale. Leur avis a été inclus dans le processus. Les premiers résultats de l’enquête seront publiés sans doute encore cette année.

Comment peut-on sensibiliser le grand public à l’importance de votre travail sur place ?

Beaucoup de gens savent qu’il y a des crises dans le monde mais il leur est difficile d’imaginer ce que cela signifie pour les enfants. Il est donc essentiel de permettre de comprendre et de décrypter ces situations. L’UNICEF fait connaître l’histoire d’enfants et de leurs familles, montre des images des régions concernées et donne aussi la parole aux équipes sur place. Il est crucial que le public sache que l’UNICEF est présente avant, pendant et après une crise pour aider.

Pour donner de la visibilité à l’aide, l’UNICEF utilise tous ses canaux de communication. Le but n’est pas seulement d’attirer l’attention sur les besoins mais aussi de montrer des signes d’espoir. Lorsqu’on comprend que l’aide change quelque chose, on saisit aussi pourquoi elle est si importante et on se sent lié au travail de l’UNICEF.

Pourquoi les dons privés sont-ils si importants pour financer le travail de l’UNICEF?

Les dons privés sont essentiels pour l’UNICEF : ils servent à financer une large part de notre travail. Beaucoup de ces dons sont liés à un objectif précis, par exemple une opération d’aide d’urgence. En revanche, le don général offre une plus grande marge de manœuvre pour réagir rapidement à des crises soudaines ou soutenir des domaines moins visibles. Sans la confiance et le soutien de nos donateurs et donatrices, une part importante de notre travail pour les enfants en détresse ne serait pas possible.

Comment voyez-vous l’avenir et l’évolution des conditions de vie des enfants dans le monde ? L’avenir des enfants de la planète est à un tournant. Durant des décennies, des progrès immenses ont été réalisés : la mortalité infantile a reculé de 60 pour cent depuis 1990, de plus en plus d’enfants ont accès à de l’eau potable de qualité, à une formation scolaire et à des soins médicaux. Des maladies comme la polio sont proches de l’éradication et le nombre des enfants malnutris a nettement baissé.

Mais ces réussites se trouvent à un point de bascule. Le nombre des enfants vivant dans des régions de conflits ou obligés de fuir augmente. La crise climatique menace leurs bases existentielles. Cette année, on estime que 213 millions d’enfants ont besoin d’une aide vitale et la tendance est à la hausse. En même temps, des pays donateurs importants réduisent les fonds alloués à l’aide humanitaire.

J’ai la conviction que nous pouvons faire beaucoup si nous agissons de concert avec la société civile et la communauté internationale. Une action solidaire peut réussir à donner de l’espoir aux enfants de la planète et la chance d’un avenir meilleur.

L'Association <<Au Coeur du Niger>> sur le terrain...

• Scolariser, éduquer, soigner et nourrir les enfants avec leur bébé.

• Les former à la couture, tricot, broderie, fabrication de savons, de piment, au jardinage et à l’élevage de chèvres et de poules.

• Plus de 400 élèves et jeunes filles sont encadrés par 65 employés locaux

Possibilité de parrainer un enfant orphelin albinos, de devenir membre de l’Association, de soutenir nos projets et activités par un don.

IBAN : CH60 8080 8007 5471 6269 1

Plus d‘infos : www.AuCoeurDuNiger.ch

Merci pour votre précieux soutien aux enfants du Niger !

Quand le numérique captive les plus jeunes

Fatigue, isolement, repli sur soi… L’usage excessif des écrans chez les enfants inquiète. Une exposition excessive peut entraîner des comportements addictifs ainsi que des problèmes de développement et de santé. Mais comment et quand agir ?

Les impacts des écrans sur la santé sont multiples. Le temps d’écran prolongé favorise le surpoids, les troubles du sommeil ou encore les douleurs musculaires. Sur le plan psychologique, les enfants surexposés peuvent développer de l’anxiété, des troubles de l’attention ou une baisse de l’estime de soi. Comment repérer les signes d’un usage problématique et surtout, comment y remédier sans diaboliser les outils numériques ?

Reconnaître une utilisation abusive Avec l’usage quotidien et généralisé des écrans, il n’est pas toujours évident de distinguer une utilisation normale d’un comportement à risque. Toutefois, certains comportements peuvent alerter et plusieurs signes peuvent

Brandreport • Lulu et Nenette

indiquer qu’un jeune développe un rapport problématique aux écrans.

L’un des premiers indices est souvent la perte d’intérêt pour des activités qui procuraient auparavant du plaisir, comme le sport, les jeux en plein air ou les moments partagés en famille. Ce glissement peut aussi empiéter sur des aspects essentiels de la vie quotidienne : les études scolaires, le sommeil, les repas ou les relations sociales. Ces activités sont délaissées au profit du temps passé devant un écran.

L’écran peut également devenir un refuge pour gérer des émotions inconfortables, telles que l’ennui, la tristesse ou le stress. Ainsi, si l’accès aux appareils est restreint, l’enfant peut se montrer irritable, anxieux, voire agité. Dans certains cas, cette dépendance entraîne des tensions

à la maison, des disputes récurrentes ou un repli sur soi. Les relations en ligne peuvent finir par remplacer les liens réels avec les proches ou les camarades.

Des solutions concrètes

Les experts s’accordent sur une règle simple : plus l’enfant est jeune, plus l’exposition doit être limitée. Le modèle « 3-6-9-12 » donne des balises claires : pas d’écran avant 3 ans, pas de console avant 6, internet accompagné avant 9, réseaux sociaux à partir de 12 seulement.

Il ne s’agit cependant pas uniquement d’interdire. Le plus important reste le dialogue. Parler avec l’enfant de ce qu’il regarde, des jeux qu’il aime, de ses habitudes en ligne permet de mieux comprendre ses besoins et d’accompagner son usage numérique sans culpabilisation.

Finalement, mettre en place des règles claires, par exemple pas d’écran dans la chambre, temps limité après l’école, moments sans écrans comme les repas, peut rapidement améliorer la situation. Proposer des alternatives attractives (sorties, jeux créatifs, sport) permet en outre de rééquilibrer le quotidien.

Trouver la juste balance L’usage des écrans n’est pas mauvais en soi. Il devient problématique lorsqu’il isole, remplace les relations humaines ou empêche l’enfant de bien grandir. L’objectif est de permettre à chaque enfant d’évoluer sereinement dans un monde numérique, sans en devenir dépendant.

Texte Maévane Mas

Quand l’optique pédiatrique devient un cocon pour les enfants

Fondé en 2014, Lulu & Nenette s’est donné une mission unique en Suisse : rendre le parcours visuel des enfants aussi serein que possible. De la naissance à l’adolescence, chaque étape du développement visuel est traitée avec une attention toute particulière, car porter des lunettes, pour un enfant, n’est pas toujours une évidence !

Au fil des années, Lulu & Nenette est devenu bien plus qu’un simple opticien : un véritable partenaire du parcours visuel des enfants.

Pourquoi avoir choisi de vous consacrer exclusivement aux enfants ?

« Parce que la vision des enfants est en pleine construction. Les premières années de vie sont déterminantes, et un équipement mal adapté peut freiner le bon développement visuel. Accompagner un enfant demande une approche à la fois technique et naturellement attentive. J’aime aussi leur sincérité, leur manière directe et vraie d’entrer en relation. »

Chez Lulu & Nénette, tout a été pensé pour offrir un suivi rigoureux sans oublier la légèreté et la spontanéité de l’enfance.

Nous proposons aussi des verres freinateurs de myopie, particulièrement adaptés aux enfants chez qui la myopie apparaît de plus en plus tôt, afin d’accompagner leur vue dans les meilleures conditions.

Des montures adaptées, un suivi personnalisé.

Chez Lulu & Nenette, chaque monture est rigoureusement sélectionnée pour sa solidité, son confort et son design adapté aux enfants. L’enseigne travaille en étroite collaboration avec les professionnels de santé visuelle pour assurer un suivi personnalisé. Elle partage aussi régulièrement des conseils sur les réseaux sociaux, prolongeant ainsi son engagement bien au-delà des boutiques.

L&N Genève

Place des Augustins, 3 + 41 22 800 14 93

Rue Neuve-du-Molard, 7 +41 22 312 25 26

L&N Morges Grand-Rue, 45 +41 21 357 12 13

L&N Lausanne

Place Grand-Saint-Jean, 2 +41 21 311 87 21

L’école BeauBallet – Là où la danse fait grandir les enfants

Dans un monde saturé d’écrans, il est essentiel d’offrir aux enfants des espaces qui nourrissent leur corps, leur esprit et leur cœur. C’est la mission de BeauBallet, l’école internationale de danse numéro un en Suisse Romande, entièrement dédiée aux enfants. Suivant la célèbre méthode A.G. Vaganova, l’école de danse accueille les enfants dès 2 ans jusqu’à la formation préprofessionnelle. Chaque élève bénéficie d’un accompagnement personnalisé, favorisant un développement physique, artistique et émotionnel harmonieux.

La danse classique est bien plus qu’une activité physique : c’est un voyage intérieur. Les enfants renforcent leur posture, leur souplesse, leur concentration et leur mémoire. Ils apprennent à croire en eux, à exprimer leurs émotions, à relever des défis avec persévérance et à grandir dans un environnement où chaque progrès devient une fierté. La danse devient un espace unique où l’enfant s’épanouit en confiance, en créativité et en joie. Chaque parcours est respecté ; les élèves sont guidés par des enseignants passionnés, dans une atmosphère bienveillante et joyeuse.

Toute l’année, les spectacles, galas et cours de démonstration offrent aux familles des moments d’émotion

Activités culturelles et botaniques à Meyrin

La ville de Meyrin a le plaisir d’accueillir ses visiteurs pour une nouvelle édition de L’été au Jardin, un événement qui célèbre la nature, la culture et la communauté. Jusqu’au 14 septembre 2025, le Jardin botanique alpin se transforme en un lieu de rencontre, de découverte et d’apprentissage.

Cette année, l’événement met à l’honneur les femmes, la nature et la mémoire meyrinoise à travers une exposition unique intitulée « Herbier Résistant Rosa Luxemburg de Meyrin » de l’artiste Paula Valero Comín. Cette exposition est le fruit d’ateliers participatifs qui ont mis en lumière des femmes remarquables, connues ou anonymes, qui ont marqué la communauté par leur attention aux autres et au vivant. À découvrir également, « l’exposition Orchidées de Suisse » du photographe indépendant Dimitri Känel, qui rend honneur à ces magnifiques fleurs.

Des ateliers de dessin, des activités scientifiques et artistiques, des cours de français, de yoga et de théâtre… Il y en a pour tous les goûts ! Et ce n’est pas tout : nos ateliers et conférences

botaniques vous invitent à découvrir des sujets passionnants comme la permaculture, la cosmétique naturelle, l’aromathérapie, et bien d’autres encore !

Nous espérons que vous profiterez pleinement de cette édition de L’été au Jardin et que vous repartirez avec des souvenirs mémorables et des connaissances enrichissantes. Bienvenue à tous et bon été dans votre Jardin !

Plus d‘informations sur meyrin.ch/eteaujardin2025

et de fierté en voyant leurs enfants évoluer. Pendant les vacances, les stages thématiques plongent les enfants dans l’univers des grands ballets, entre danse classique, moderne, théâtre et ateliers créatifs.

Des cours d’essai gratuits sont proposés toute l’année, pour découvrir l’atmosphère chaleureuse et la qualité pédagogique de BeauBallet. Nous serions ravies de vous accueillir avec vos enfants.

BeauBallet

Instagram & Facebook : @beauballetch

www.beauballet.ch

Région Ouest Lausannois

Allée des Cèdres 5, 1022 Chavannes-près-Renens lausanne@beauballet.ch +41 79 548 20 00

Région Morges

Avenue de la Gottaz 30-32, 1110 Morges morges@beauballet.ch +41 79 301 19 28

Brandreport

Ville de Meyrin •

Une école ouverte sur le monde, au cœur de Champel

Depuis sa création en 2004, l’école Mosaic accueille les enfants de 3 à 12 ans dans un environnement bilingue français-anglais, chaleureux et stimulant. Située à Champel, l’école s’appuie à la fois sur le Plan d’études romand et sur le National Curriculum anglais pour proposer un parcours académique riche et équilibré. Mais Mosaic, c’est bien plus qu’un programme scolaire. C’est une communauté vivante, où plus de 50 nationalités se côtoient au quotidien.

Comment définissez-vous la vision et la pédagogie éducative de Mosaic ?

À Mosaic, nous plaçons le développement des hautes fonctions cognitives au cœur de notre pédagogie. Nous encourageons chaque élève à cultiver sa créativité, à affiner sa pensée synthétique et à apprendre à s’autoévaluer, pour devenir acteur de ses apprentissages. Mais apprendre, c’est aussi grandir avec les autres. C’est pourquoi nous accordons une place essentielle aux compétences relationnelles : communiquer avec clarté, écouter avec attention, gérer ses émotions et travailler en équipe sont des piliers de notre approche.

Quelles sont les stratégies pédagogiques mises en place pour accompagner un enfant débutant sans aucune base en français ou en anglais ?

Nous offrons un enseignement bilingue français-anglais, de la petite enfance jusqu’à la 8P. Pour les plus jeunes qui débutent en français ou en anglais, notre programme Fast Track permet une acquisition progressive des compétences linguistiques de base, dans un environnement bienveillant et encourageant. Pour les élèves plus âgés, nous proposons le programme Passerelle, un accompagnement plus soutenu comprenant six périodes hebdomadaires dans la langue à renforcer. Ce programme inclut également des séances en petits groupes, encadrées par des enseignants

natifs. Enfin, dès la 4P, nos élèves commencent également l’apprentissage de l’allemand, pour élargir encore davantage leur horizon linguistique et culturel.

Quel impact observez-vous sur le développement social et émotionnel des élèves grâce à vos méthodes d’enseignement ?

À Mosaic, l’approche pédagogique place l’élève au centre de son apprentissage. En leur donnant les moyens d’explorer, de créer et de réfléchir activement, nous voyons nos élèves s’épanouir et dépasser parfois largement nos attentes. Le travail collaboratif tient une place centrale dans notre quotidien. C’est en s’appuyant sur l’intelligence collective que les enfants développent non seulement des compétences scolaires, mais aussi des qualités humaines essentielles. Ensemble, ils vont plus loin que seuls.

Comment garantissez-vous la qualité de l’enseignement et une transition harmonieuse vers les écoles secondaires ?

À Mosaic, nous veillons à concilier exigence académique et

épanouissement personnel. Notre engagement pour une éducation de qualité se reflète aussi dans les labels que nous portons avec fierté : FrancÉducation, pour notre excellence en français, et notre démarche d’adhésion au Cambridge Curriculum, qui renforce notre ancrage dans le bilinguisme international. L’architecture de notre école elle-même incarne cette exigence, en répondant aux critères de qualité définis par Swiss School Impulse. Enfin, le multiculturalisme n’est pas un simple concept chez nous : il est vécu au quotidien. À Mosaic, nous croyons que c’est en célébrant la richesse de nos différences que nous préparons les enfants à un monde plus ouvert, plus juste et profondément humain.

Plus d’informations sur ecolemosaic.ch

Accompagner les enfants malades avec l’ARFEC

L’ARFEC – Association Romande des Familles d’Enfants atteints d’un Cancer – est un réseau fondé sur l’entraide et la solidarité. Sa mission : accompagner au mieux les enfants atteints d’un cancer, pendant et après les traitements. Grâce à un soutien financier structuré, les familles, et surtout les enfants, bénéficient de toute l’attention et de l’accompagnement nécessaires. L’ARFEC se compose aujourd’hui de 800 membres, dont 500 familles avec un enfant touché par le cancer et poursuit son action pour être présente à chaque étape de ce combat éprouvant. Ensemble, on est plus forts !

Madame Morciano, vous êtes présidente de l’ARFEC. Quels sont les objectifs prioritaires de l’association ?

Je suis moi-même touchée par cette maladie : mon fils a eu une tumeur au cerveau à 14 ans. Je suis entrée dans l’association en tant que membre. C’était il y a dix ans, aujourd’hui il a 24 ans et poursuit de brillantes études de chimie à l’EPFL. Je me suis engagée à prendre la présidence de l’ARFEC pour soutenir d’autres familles, elles aussi confrontées à ce bouleversement terrible.

Avec 37 ans d’existence, l’association a accompagné de nombreuses familles. Quels moyens avez-vous mis en place et quelles solutions proposez-vous aujourd’hui pour répondre à leurs besoins ?

Il est essentiel pour nous d’accompagner les familles pendant et surtout après les traitements. Nous offrons un soutien financier et moral via des paires accompagnantes. Ces femmes, spécialement formées, sont en contact avec les familles et les relient entre elles. Cela permet de relativiser et d’échanger avec d’autres

familles concernées. Pendant les traitements, les familles sont en mode « survie » et l’après est souvent très difficile. L’accompagnement psychosocial reste insuffisant en Suisse.

Comment pourrions-nous mieux impliquer les pouvoirs publics et l’ensemble de la population dans la lutte contre le cancer et le soutien aux enfants malades ?

Il faut sensibiliser le public au parcours de ces familles et aux nombreuses difficultés rencontrées. La cause avance : il y a quelques années, seules 3 journées par an étaient accordées pour s’occuper d’un enfant malade, aujourd’hui, ce sont 14 semaines. Les familles doivent aussi faire face à des frais importants : parking, déplacements, garde d’enfants, repas et hébergement à proximité de l’hôpital. Elles se retrouvent face à des dilemmes impossibles, surtout lorsqu’elles ont plusieurs enfants et vivent loin du lieu de traitement.

Quels sont les moyens concrets pour participer efficacement au fonctionnement de l’ARFEC et soutenir ses actions ?

En faisant des dons, bien sûr. Nous apprécions aussi les initiatives comme les

levées de fonds, les repas ou les marches de soutien. Il est important de rendre cette cause visible. Les actions sur le terrain apportent du concret, de la visibilité et permettent à chacun de s’engager.

De quelles réalisations au sein de l’association êtes-vous la plus fière ? Beaucoup de personnes ont contribué à cette association et je suis heureuse d’en assurer la continuité. Les possibilités de soutien sont infinies. Les moments partagés entre familles sont sans doute les plus précieux et je suis ravie de participer à la création de ces instants de rire, d’échanges et de reconnexion.

Colonies de vacances : mon enfant part à l’aventure !

Une expérience idéale pour sensibiliser les enfants à la vie en collectivité, à s’ouvrir aux autres et s’épanouir au gré des activités. Des colonies de vacances avec des séjours à thème proposent de nombreuses options pour tous les enfants à partir de six ans. Clubs et centres de vacances offrent également des temps forts pour que les jeunes puissent se retrouver et vivre des expériences ensemble, de manière autonome sous la surveillance des adultes.

Sans maman et papa Premières expériences sans leurs parents, les enfants peuvent partir en colonies de vacances ou en séjours encadrés à partir de l’âge de six ans, voire plus tôt selon leur maturité. Ces vacances avec d’autres enfants, loin de chez eux, sont souvent une étape clé dans la prise d’indépendance des petits. Ils vont découvrir un lieu où d’autres adultes s’occupent d’eux, leur organisent des activités, des sorties, des moments de complicité. Bien sûr, les parents ne sont jamais bien loin : ils restent en contact selon les besoins via les animateurs ou les coordinateurs du séjour.

Le moment de la séparation est souvent le plus difficile à gérer, surtout lorsqu’il s’agit d’une première fois. Les parents doivent en discuter avec leurs enfants en amont, pour les préparer avant leur départ. Rassurer l’enfant, lui expliquer le déroulement du séjour, répondre à ses questions ou ses craintes… tout cela contribue à rendre cette expérience plus positive.

Brandreport • Torgon Tourisme

S’AMUSE À TORGON

Activités gratuites 8

Des séjours à thème pour tous les goûts

Aujourd’hui, les colonies de vacances se sont diversifiées et modernisées, pour proposer un éventail d’activités ! Fini le modèle unique avec jeux de ballon, baignades et veillées : place à une multitude de séjours à thème ! Des sports, des séjours nature (camping, bivouac, randonnée…), des séjours aux thématiques artistiques (musique, théâtre, cinéma…), des séjours portés sur les sciences ou même l’astronomie : il existe des formules pour tous les centres d’intérêt de nos enfants, quelques soient leurs passions !

Ces séjours permettent non seulement de s’amuser, mais aussi de développer des compétences, de gagner en autonomie et de faire de belles rencontres, de nouvelles amitiés. Encadrés par des animateurs formés, les enfants évoluent dans un cadre structuré, où la bienveillance est de mise.

Clubs et centres de loisirs : la proximité en plus Pour les familles qui préfèrent une solution plus locale et un retour à la maison le soir même, les centres aérés et clubs de loisirs sont des alternatives intéressantes.

Généralement proposés pendant les vacances scolaires et parfois même le mercredi, ces structures permettent aux enfants de s’amuser, de pratiquer des activités variées (ateliers manuels, jeux en plein air, sorties culturelles…) tout en rentrant à la maison le soir.

C’est souvent un bon compromis entre vacances à la maison et colonie de vacances, de plus les enfants y retrouvent leurs camarades d’école ou voisins du quartier. Les jeunes y apprennent également la vie en collectivité, la gestion de petits conflits, le respect des règles communes, tout en s’amusant dans un cadre convivial de proximité.

Une organisation sur-mesure Les séjours proposés en colonie, en club ou en centre sont encadrés par des professionnels formés. Les équipes sont composées de directeurs et d’animateurs diplômés (BAFA, BAFD, etc...), ils ont tous l’habitude de travailler avec des enfants. Les structures doivent toutes répondre à des normes strictes de sécurité et de qualité, les contrôles et audits permettent de garantir la qualité des

On s’évade à Torgon !

ÀTorgon, les enfants et leurs familles vivent des expériences uniques en pleine montagne. Au Torgonland, une véritable aire de jeux pensée pour les familles, vous trouverez un château gonflable, un pumptrack, un mini-golf et bien plus encore en accès libre.

Entre tir à l’arc et escape games captivants

Les petits et grands aventuriers pourront également profiter du plus grand parcours de tir à l’arc du Valais, en pleine nature, avec 19 cibles disséminées en sous-bois ! Au cœur de la forêt, entourés par de grandioses paysages montagneux, les

petits dès 6 ans et les grands pourront se glisser dans la peau de Robin des Bois le temps d’une journée ! Découvrez également dès 4 ans un concept inédit d’escape game en pleine nature, avec deux versions à explorer : Le Trésor oublié de Torgon et La Grotte maudite de Torgon.

Bon plan Tir à l’arc ou escape game

En juillet, bénéficiez de 20 % de réduction sur le parcours de tir à l’arc ou l’escape game avec cet article 20 minutes.

centres de vacances pour enfants. Sur place, les repas sont équilibrés, les soins assurés si besoin, et des protocoles précis encadrent toutes les sorties et les déplacements.

Avant le départ, les organisateurs fournissent généralement un planning détaillé sur le déroulement du séjour, les affaires à emporter, les contacts utiles ainsi que les modalités de communication. Certaines structures proposent même des blogs ou des applications permettant aux parents de suivre, de loin, les aventures de leurs enfants au quotidien à travers des photos ou des petits récits.

S’amuser et grandir le temps d’un été Qu’il s’agisse d’une première séparation ou d’un rendez-vous attendu avec impatience, la colonie de vacances est bien plus qu’un simple divertissement. C’est un moment de socialisation, d’apprentissage et d’épanouissement personnel. Les enfants de tous les âges en reviennent souvent grandis, plus sûrs d’eux, avec des souvenirs plein la tête… et parfois même, de nouvelles amitiés qu’ils garderont pour longtemps.

Il faut veiller à bien choisir le type de séjour adapté, en concertation avec l’enfant, en tenant compte de ses envies et de sa capacité à vivre cette expérience loin du cocon familial, afin que tout se passe bien. Et une fois l’aventure lancée, c’est souvent le début d’un vrai goût pour la découverte, pour le collectif et pour l’accession progressive à l’autonomie.

Retrouvez le programme des animations estivales et infos pratiques sur :

www.torgon.ch

Image iStockphoto/Anchiy

Des culottes menstruelles bio pour un cycle plus sain

Passion, bienveillance et durabilité sont les trois éléments qui ont guidé Christelle Schubnel dans la création de sa marque de culottes menstruelles bio. Avec Sherydane, cette entrepreneuse engagée souhaite améliorer le rapport des femmes à leurs règles grâce à des produits respectueux de leur santé et de l’environnement. Elle nous en parle dans cette interview.

Christelle Schubnel, qu’est-ce qui vous a inspiré à créer une marque de culottes menstruelles ?

Les épreuves liées à ma propre santé menstruelle ont été un des éléments déclencheurs de ce projet. Les serviettes et les tampons apportent souvent leur lot

inconfortables. Je me suis rendu compte que les problématiques que je rencontrais étaient les mêmes pour beaucoup de femmes. Avec Sherydane, mon but est en effet d’offrir aux femmes une alternative saine, durable et écologique aux protections périodiques classiques, avec une attention particulière portée à l’éthique, à la qualité et au bien-être. La marque a vu le jour en mars 2023. Si la première année a constitué une phase de test, pendant laquelle nous avons recueilli les retours des clientes et adapté nos produits, l’année 2024 a été celle de la mise en route de l’entreprise.

Quelles sont les caractéristiques des produits que vous vendez ?

Nos culottes sont ultra-absorbantes mais néanmoins très fines et ergonomiques

97 % de coton certifié bio, la production est labellisée Oeko-Tex Standard 100, ce qui signifie qu’elles ne comportent pas de substances toxiques pour la santé. Les fibres sont respirantes, antibactériennes, anti-odeurs et anti-fuites. C’est pourquoi les culottes sont également idéales contre l’incontinence légère et moyenne, mais aussi pour accompagner les mamans dans la période post-partum. Disponibles pour les enfants dès les premières règles à partir de 10 ans et jusqu’à la taille 3XL, elles s’adaptent à toutes les morphologies.

Comment garantissez-vous la durabilité et le respect de l’environnement dans toutes les phases de la production ?

Nous privilégions un circuit court de production avec une grande traçabilité. Nos culottes sont en effet produites entre la Suisse et la France. Lavables en machine, elles sont réutilisables pendant au moins sept ans, et jusqu’à deux fois plus si l’on en prend bien soin. Nos packagings sont également éco-conçus, chaque étape de la production étant pensée pour minimiser l’empreinte écologique.

et trois jours. Enfin, nos culottes sont produites en petites séries selon les ventes.

Avez-vous de nouveaux projets ?

Nous sommes d’ailleurs en train de dialoguer avec les communes pour pouvoir intervenir dans les écoles. Ces initiatives permettent aux jeunes d’adopter une attitude positive face à leurs règles, de leur donner confiance en elles et en leur corps, et de vivre au mieux leur cycle. Enfin, nous recherchons des collaborations avec des professionnels de santé et des pharmacies dans le but de sensibiliser sur la santé intime, pour qu’elle soit durable, accessible et inclusive.

Un enfant grandit en expérimentant le monde avec ses cinq sens

Ce sont les aventures, les défis, les rencontres et les découvertes en plein air qui nourrissent sa curiosité, sa confiance et sa joie de vivre.

Au Kids Camp, nous offrons un immense terrain extérieur sécurisé où les enfants peuvent s’épanouir, apprendre, rire et surtout se faire des amis pour la vie.

Un camp d’été, ce sont des souvenirs que l’on garde pour toujours : premiers amis, premières aventures, parfois même les premiers amours.

À cet âge d’insouciance, le plus beau cadeau qu’on puisse leur faire, c’est de vivre intensément, guidés par des adultes bienveillants qui les accompagnent dans l’épanouissement de leur personnalité.

Vous travaillez, vos enfants grandissent et s’amusent la recette d’un été réussi pour toute la famille !

S’amuser. Se dépasser. Grandir. kidscamp.ch

La clef de la réussite !

L’École Toepffer est une école française à Genève, fondée en 1954, un établissement cosmopolite qui accueille les élèves dès l’âge de onze ans, aussi bien pour le secondaire I que pour le secondaire II. Avec près de 150 élèves accompagnés par des professeurs expérimentés et disponibles, l’École

Toepffer propose un encadrement familial et personnalisé, permettant de suivre les élèves de manière individualisée en fonction de leurs besoins et de leurs projets futurs.

Valoriser les activités extra-scolaires

À l’École Toepffer, pas de téléphone portable, mais des animations bien plus intéressantes lors des clubs du midi ! Pour une pause déjeuner agréable, les élèves ont accès à divers clubs ludiques. Des activités linguistiques en anglais, allemand, espagnol, italien ou chinois, animées de façon amusante et stimulante. Les programmes de langues sont centralisés autour de thèmes et de jeux comme des quizz, du bricolage, des recettes de cuisine ou encore du karaoké… Il existe bien des manières d’apprendre des langues vivantes de façon intuitive et

ANNONCES

efficace. Ces parenthèses durant la pause méridienne stimulent les élèves dans leur apprentissage et développent leur curiosité naturelle ainsi que leur soif d’apprendre.

Des clubs variés et encadrés

Des clubs explorent le domaine artistique tel que les arts plastiques, le théâtre ou encore la danse contemporaine… Par exemple, le club « Top’Art » permet d’explorer et de s’initier en petit groupe à des activités créatives comme la carterie, le modelage, la peinture, les origamis et bien d’autres…

Les amoureux des sciences et autres scientifiques en herbe trouveront quant à eux leur bonheur au club sciences avec des ateliers et des sujets abordés de façon ludique et pédagogique. D’autres clubs s’intéressent à l’intelligence artificielle, à l’informatique ou encore aux échecs. L’épanouissement passe aussi par la pratique sportive : football, basketball, volleyball ou ping-pong… Tous les encadrants de ces clubs sont des enseignants spécialisés dans leurs matières, pour des moments de partage collectifs et éducatifs.

200 animaux dans un cadre naturel et arborisé

Parking gratuit

Places de jeux

Restaurant

Un centre indoor réinvente le loisir en Suisse romande

Dans un monde où les écrans captivent un peu trop souvent les plus jeunes, Yazoo Family Center s’impose comme une bouffée d’air frais et d’énergie. Avec plus de 5600 m² d’activités ludiques et sportives, répartis sur deux centres à Étagnières (VD) et Thielle (NE), ce complexe unique en Suisse romande invite petits et grands à se reconnecter... au jeu, au mouvement et au plaisir d’être ensemble.

Conçu comme un véritable terrain d’aventures indoor, Yazoo Family Center propose un éventail d’activités pour tous les âges et toutes les envies. Le Trampoline Park, par exemple, offre un espace dynamique où s’enchaînent sauts, acrobaties et défis, avec notamment un parcours Ninja pour les plus téméraires. Autre expérience inédite : le Mini Golf Fluo, un parcours de 18 trous aux décors lumineux, où chaque partie devient une immersion sensorielle surprenante. Les plus jeunes ne sont pas en reste. Dans la Jungle Kids,

les enfants évoluent en toute sécurité parmi toboggans, piscines à balles et obstacles colorés. À Étagnières, le Fun Cube ajoute une dimension interactive : ce jeu stimule autant le corps que l’esprit, et séduit autant les enfants que les parents. Mais Yazoo, c’est aussi un lieu pensé pour la convivialité. Le Food Corner, au cœur du centre, propose une offre de restauration savoureuse et équilibrée, privilégiant les produits locaux. « Nous essayons de mettre en avant de la nourriture saine tout en aidant les artisans locaux », explique Thomas Keller, fondateur du centre.

Sortir les enfants des écrans Côté événements, tout est possible ou presque : anniversaires inoubliables, sorties d’entreprise, sorties scolaires, fêtes privées… Grâce à des formules sur mesure, Yazoo propose des prestations clés en main incluant accès aux jeux, restauration et encadrement. Pensé pour être accessible à tous, avec

parking gratuit, Yazoo Family Center incarne une nouvelle génération de loisirs indoor, fun, active et sécurisée. « Je me suis lancé là-dedans parce que je trouvais qu’il y avait un manque de professionnalisme dans le domaine, mais surtout parce que je voulais sortir les enfants des écrans. C’est vraiment un fléau », confie Thomas Keller. Aujourd’hui, Yazoo, c’est bien plus qu’un centre de loisirs : c’est un lieu de partage et de souvenirs durables. Une destination incontournable pour toute la famille.

Informations supplémentaires : yazoo.ch

Yazoo Thielle

Yazoo Etagnières

L’Echandole et le TBB vous donnent rendez-vous après l’été à Yverdon-les-Bains !

Nouvelles Saisons 25-26 en ligne

Pour une éducation tournée vers l’inclusion, la bienveillance et le développement personnel des enfants

« Accueillir, accompagner, faire grandir », telle est la devise de l’Institut catholique la Salésienne, situé à Veyrier. De par son histoire et sa philosophie, l’école offre aux enfants un environnement où chacun peut progressivement se découvrir, s’épanouir et tracer son propre chemin vers l’avenir. Dans cette interview, Laurent Hernicot, Directeur de l’établissement, nous explique en quoi la pédagogie de la Salésienne est un véritable projet d’éducation intégrale centré sur les élèves et le vivre-ensemble.

Laurent Hernicot, comment est né l’institut catholique la Salésienne ?

L’histoire de l’école de la Salésienne s’étend sur plus d’un siècle. Fondée par un groupe de sœurs de l’ordre des Salésiens, cette école primaire confessionnelle a vu le jour en Suisse avec pour ambition de mettre en pratique la pédagogie humaniste de Don Bosco, qui place l’enfant au cœur du projet éducatif. Portées par leur foi et leur détermination, ces pionnières ont su surmonter tous les obstacles et occupent toujours une place centrale au sein de l’école. Aujourd’hui, l’établissement s’impose comme un acteur éducatif reconnu dans toute la région, fort d’une identité claire et d’un projet pédagogique salésien toujours vivant et exemplaire.

Quelles sont les valeurs de l’établissement ?

Ouverte à tous les élèves, quelles que soient leurs convictions religieuses, la Salésienne cultive un esprit d’amitié, de bienveillance, d’ouverture et de confiance. Dès l’entrée dans l’établissement, on perçoit l’humanisme universel qui en imprègne l’atmosphère. La relation à l’élève repose sur un juste équilibre entre exigence et bienveillance, avec pour objectif de l’accompagner pleinement dans sa croissance personnelle.

L’éducation salésienne ne se limite pas à la transmission des savoir : elle entend aussi offrir à chaque élève les clés pour se construire en tant que personne libre, responsable et engagée dans la société. Éduquer, c’est avant tout croire en la jeunesse, révéler le potentiel unique de chacun et l’aimer tel qu’il est. Trois piliers fondamentaux guident cette mission éducative : la raison, l’affection et la foi. Ensemble, ils forment la trame solide d’une éducation qui vise à former des jeunes capables de faire une réelle différence dans le monde de demain.

Comment cette philosophie se reflète-t-elle dans le quotidien des élèves ?

La joie est sans doute le premier reflet visible de la pédagogie salésienne. Vivante, communicative, presque contagieuse, elle se retrouve dans chaque recoin de l’école. Elle traduit le bonheur profond que les élèves ressentent à faire partie de cette communauté éducative. Car plus qu’un simple établissement scolaire, la Salésienne se vit comme une maison, où élèves, familles et équipe éducative forment ensemble une véritable famille.

Comment définiriez-vous une « communauté éducative » et comment se matérialise-t-elle au sein de l’institut ?

Dans un monde où les repères vacillent et où le vivre-ensemble semble de plus en plus fragilisé, notre société – à l’image de l’humanité toute entière – cherche un nouveau modèle de cohésion. Face à cette réalité, il nous semble essentiel de résister à la fragmentation et de proposer des modèles communautaires dans lesquels les plus jeunes peuvent encore croire qu’il est possible de vivre ensemble, solidaires malgré nos singularités. L’école, à nos yeux, est l’un de ces modèles. Un lieu privilégié où l’on peut expérimenter, dès le plus jeune âge, une forme de vie collective harmonieuse, enrichie par la diversité.

Comment se passe la collaboration avec les Sœurs salésiennes de l’Ordre des Filles de Marie Auxiliatrice ?

La Salésienne est l’une des rares écoles privées en Suisse à accueillir en son sein une communauté active de sœurs salésiennes. Leur présence quotidienne constitue un privilège rare et précieux. Par vocation, ces religieuses se consacrent au bien-être de tous ceux qui vivent et travaillent dans l’école. Installées au cœur

du campus, elles participent pleinement à la vie de l’établissement, tant sur le plan éducatif qu’administratif. Gardiennes du charisme salésien, elles apportent leur soutien à l’équipe pédagogique, assurent des temps de formation, offrent conseils et accompagnement. En lien étroit avec la direction, elles siègent également au comité directeur et contribuent, avec une bienveillance ferme et discrète, à l’orientation de l’école. Dans un monde éducatif parfois en quête de sens, leur présence apporte stabilité, sérénité et espérance – une force tranquille qui rayonne bien au-delà de leur simple fonction.

Quelles activités parascolaires proposez-vous ?

À la Salésienne, l’éducation ne s’arrête pas aux portes de la classe. L’école propose une large palette d’activités parascolaires qui viennent enrichir le quotidien des élèves et nourrir leur curiosité : chorale, théâtre, club de langues, sports collectifs, ciné-club, musique, activités manuelles ou encore sorties en montagne. Grâce au format scolaire basé sur la semaine de quatre jours, les mercredis prennent une dimension particulière : ils deviennent un véritable temps fort dédié aux découvertes, aux loisirs et à la créativité.

Quel est le plus grand défi que vous ayez surmonté en tant que directeur, et qu’avez-vous appris de cette expérience ?

Le plus grand défi que j’ai eu à relever a sans doute été d’exercer une gouvernance capable de répondre aux exigences contemporaines de la société, tout en préservant l’identité forte de notre institution éducative. Il s’agissait non seulement de trouver un équilibre entre modernité et fidélité aux valeurs fondatrices, mais aussi d’amener les équipes à en comprendre les enjeux, à y adhérer pleinement et à rester motivées dans la durée.

Si vous pouviez changer une chose dans le système éducatif actuel, quelle serait-elle et pourquoi ?

Ce que je souhaiterais voir évoluer dans le système éducatif actuel, c’est une plus grande place accordée au savoir-être et au savoir-vivre, plutôt qu’au seul savoir académique. Aujourd’hui, les finalités de l’éducation semblent trop souvent centrées sur la réussite sociale et professionnelle. Or, même lorsque ces objectifs sont atteints, force est de constater que la société continue de traverser de profondes crises – humaines, éthiques, relationnelles.

Avez-vous reçu des retours de la part d’élèves ou de parents ?

Oui, énormément. À la Salésienne, les familles occupent une place centrale dans la vie de l’établissement. Les échanges avec les parents sont fréquents, aussi bien de manière informelle qu’à travers des rencontres organisées autour des questions éducatives. Cela dit, cette collaboration doit s’inscrire dans un cadre équilibré. Il est essentiel de préserver une juste distance, afin que notre mission éducative conserve toute son indépendance et sa cohérence. C’est cette complémentarité, fondée sur la confiance et le respect des rôles, qui permet à l’école de rester pleinement pertinente.

Comment prévoyez-vous de continuer à améliorer et à innover votre offre éducative ?

Parmi nos priorités figurent le renforcement de l’apprentissage ludique des langues, sans céder à une quête systématique du bilinguisme, ainsi que le développement de l’éducation hors les murs. Le monde qui entoure l’école devient ainsi un véritable terrain d’apprentissage, qu’il s’agisse de la nature, de la culture, du sport, du monde professionnel, ou encore d’univers aussi divers que celui des personnes âgées. Il s’agit de sortir pour mieux comprendre et s’instruire. Enfin, l’innovation passe également par une meilleure compréhension et une meilleure inclusion des différences entre enfants, afin de proposer une éducation toujours plus juste et adaptée à chacun.

Une nouvelle crèche ouvre à Épalinges : Ma crèche sous les étoiles s’installe au Biopôle

Dès le 1er octobre 2025, Ma crèche sous les étoiles, déjà reconnue pour son approche éducative bienveillante et innovante, ouvre une nouvelle structure au cœur du Biopôle à Épalinges.

Cette crèche accueillera les enfants de 4 mois à 4 ans dans un environnement pensé pour favoriser leur développement global et leur offrir un lieu de vie complémentaire à leur cadre familial. Un lieu sécurisant, où chacun pourra s’épanouir à son rythme.

Inspirée par les pédagogies de Montessori, Reggio Emilia ou encore Pikler, Ma crèche sous les étoiles place l’éveil de l’enfant au centre, en intégrant l’art, la nature et le lien parent-enfant dans son quotidien. Pour tous, la crèche devient un véritable espace de vie et d’exploration.

Pour les familles accueillies au sein de nos structures, l’établissement organise régulièrement des activités en dehors des heures classiques : ateliers de cuisine, yoga, théâtre, sorties au

musée ou au cinéma, moments de contes en forêt et explorations en pleine nature. Des conférences pour les parents sont également proposées.

La structure propose également des partenariats d’entreprise, avec des solutions d’accueil flexibles permettant de concilier vie professionnelle et familiale. Une démarche qui répond aux besoins des employeurs souhaitant soutenir le bien-être de leurs équipes tout en favorisant l’équilibre travail-famille.

Les inscriptions sont désormais ouvertes. Pour réserver une place ou en savoir plus, il suffit de scanner le QR code ou de contacter Ma crèche sous les étoiles par courriel : info@macrechesouslesetoiles.ch.

Les droits des parents de cœur 27

Une famille sur deux se sépare. Une sur deux se recompose.

Pourtant, le droit reste figé dans une vision binaire et dépassée de la parentalité. Il protège le biologique, parfois l’intentionnel, mais rarement l’affectif. Gabriela et tant d’autres « parents de cœur » s’y heurtent aujourd’hui.

Ce 26 juin 2025, à la suite d’une délibération publique historique, le Tribunal fédéral a refusé au parent non biologique de maintenir un lien avec sa mère d’intention à 3 voies contre deux.

Une inégalité de traitement entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels est ainsi réalisée, la preuve du projet parental commun devant être apporté par le parent non porteur pour pouvoir obtenir un droit de visite sur son enfant de cœur, dénoncent Mes Anaïs Brodard et Me Marina Abbas.

Pour le co-parent hétérosexuel, le droit de visite existe de lege et ne sera limité que s’il représente un danger pour l’enfant, alors que le parent d’intention à l’initiative du projet de concevoir une famille devra apporter la preuve de sa volonté initiale de fonder une famille (l’existence d’un projet parental commun) et de son implication pour l’enfant non biologique (la parenté dite « sociale »).

Avant la modification du 1er juillet 2022 de la Loi sur la procréation médicalement assistée, les couples de genre exclusivement féminin souhaitant avoir un enfant ne pouvaient pas recourir à la procréation médicalement assistée et devaient se tourner vers l’étranger afin de réaliser leur

souhait, parfois quitte à commettre des actes relevant de la désobéissance civile.

C’est dans ce cadre qu’un couple de femmes, Gabriela et O* ont décidé, dans le courant de l’année 2014, d’avoir un enfant ensemble. Pour ce faire, les deux jeunes femmes ont fait l’acquisition de six éprouvettes dans une banque de sperme située au Danemark. Le premier échantillon est arrivé dans un paquet livré en France avec tout le matériel nécessaire permettant une insémination domestique.

Après une première tentative réussie, Gabriela a donné naissance de manière prématurée à A* au mois d’avril 2015. Malgré quelques problèmes de santé ayant découlé de sa prématurité, A* s’est rapidement remis et a grandi entouré de l’amour de ses deux mamans. Il a ensuite été adopté par O* en mars 2019, laquelle est devenue sa seconde mère juridique.

Malgré leur séparation survenue en 2015, les parties ont décidé de continuer à vivre sous le même toit comme une famille. O* a souhaité devenir à son tour mère et elle et Gabriela se sont accordées pour utiliser les éprouvettes restantes, le but étant d’élever ce futur enfant ainsi qu’A* comme deux frères et sœurs au sein de la même famille.

E* est née au mois d’août 2018 entourée de sa famille, à savoir Gabriela ainsi que de son frère A*. Une demande d’adoption visant à ce que Gabriela puisse adopter E* et ainsi parfaire leur projet de famille a été déposée.

Une nouvelle difficulté

Au mois de juillet 2020, le délai de révocation du consentement de O* étant dépassé, l’adoption devait prochainement aboutir et Gabriela allait à son tour devenir la mère juridique de E*, la mettant ainsi sur un pied d’égalité avec son demi-frère.

Malheureusement, comme bien des couples et des familles, la pandémie de Covid-19 a fait voler l’entente de Gabriela et O* en éclat et, dans le même temps, leur maintien de leur cellule familiale.

A la suite de la révocation de son consentement à l’adoption d’ E*

par Gabriela, cette dernière a perdu tout accès à sa fille de cœur.

Les choses se sont très rapidement enchainées pour l’ancien couple, plusieurs procédures distinctes s’étant ouvertes, chacune souhaitant continuer de voir l’enfant biologique de l’autre, les deux enfants étant issus de leur projet initial de fonder une famille nombreuse.

Malheureusement, la procédure d’adoption de E* par Gabriela n’a jamais pu être terminée au vu du changement d’avis de O*, malgré un recours de Gabriela en ce sens.

Le résultat : deux enfants, issus d’une même famille, mais avec un statut juridique différent ! Plus encore, deux demi-frères se trouvant au milieu d’un conflit familial opposant deux visions différentes. Si Gabriela n’a jamais cessé de considérer O* comme la mère de son enfant, il n’en a pas été de même pour O* qui, elle, n’a plus autorisé son ancienne compagne à revoir son enfant depuis la séparation et s’est éloignée de plusieurs centaines de kilomètres de l’ancien foyer familial.

Si le droit de visite de A* a été réglé de manière amiable par le biais d’une convention, les deux anciennes compagnes sont en revanche opposées depuis près de 5 ans par une procédure ouverte devant les tribunaux suisses, dite procédure ayant atteint la dernière instance prévue par la loi, à savoir le Tribunal fédéral.

A l’appui de son refus, O* explique, d’une part, que la naissance de E* était un projet personnel et, d’autre part, que le lien entre sa fille et son ancienne compagne ne serait pas suffisamment fort pour justifier de le protéger.

Un lien inaliénable d’un « parent de cœur » mis à l’épreuve

Gabriela conteste cette version des faits. Elle qui a toujours considéré et considèrera toujours E* comme sa fille se bat sans relâche depuis 5 ans afin de la revoir. Pour elle, le projet de famille a toujours été commun et, quoiqu’il en soit, le fait de s’être occupée de E* comme sa propre fille durant deux ans et l’amour qu’elle lui porte suffisent pour lui accorder un droit de visite.

« Dans le cadre de la mise en place d’un droit de visite de tiers sur des enfants au sens du Code civil, deux conditions doivent être remplies. La première condition est remplie, d’une part, si des circonstances exceptionnelles existent sous la forme d’un projet parental commun et/ ou d’un lien exceptionnellement fort entre l’enfant et ce tiers, à l’instar d’une parenté dite sociale. D’autre part, la seconde condition suppose que ce droit de visite serve positivement le bien de l’enfant » explique Me Anaïs Brodard, l’une des avocates de Gabriela.

Cet article de loi permet de protéger le lien tissé entre un enfant et un tiers n’étant pas son parent. Il permet par exemple à un beau-parent, un grand-parent ou tout « parent de cœur » à continuer à voir un enfant pour lequel il a joué un rôle important.

À la suite des différentes demandes et recours déposés par Gabriela, les différentes instances de notre pays ne lui ont malheureusement pas accordé de droit de visite, au motif que E* n’était pas née dans un projet commun, respectivement qu’il n’était pas prouvé qu’elles avaient noué un lien suffisamment intense pour justifier de le conserver.

Quant à l’intérêt de E* de revoir Gabriela et de connaître ses origines ? La question peut rester ouverte selon le Tribunal cantonal vaudois.

« A la suite d’un divorce, les beaux-parents jouent désormais bien souvent un rôle important dans le cadre de familles recomposées et priver un enfant brusquement de tout contact avec un tiers s’en étant occupé comme un parent est choquant » concluent Mes Anaïs Brodard et Marina Abbas.

Le Tribunal fédéral ne confère pas au beau-parent le droit de visite À la suite d’une délibération historique, le TF n’a pas jugé primordial qu’une petite fille continue à voir l’ex-compagne de sa mère, avec qui elle a pourtant vécu pendant deux ans.

Me Anaïs Brodard - Avocate, Spécialiste FSA droit de la famille,Médiatrice FSA, Formée au droit collaboratif
Me Marina Abbas - Avocate collaboratrice senior
Villars, la montagne où les enfants lâchent les écrans… pour mieux s’amuser !

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© Olivier Fatzer
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