Smart Employer

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En lire plus sur smartemployer.ch #LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Selon vous, comment les géants de la Tech améri cains comme Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (dits GAFAM ou Big Five) ainsi que de nombreuses entreprises actives dans différents secteurs au niveau mondial dominent leur marché et parviennent à attirer, à recruter et à retenir les meilleurs talents issus de tous les horizons, de toutes les cultures et de tous les pays ? Quel est leur secret ? Qu’offrent ces entreprises à leurs employés ? Parmi les ingrédients de leur recette miracle se trouve ce qu’on appelle l’Employer Branding, autrement dit l’image de marque de l’employeur qui représente aujourd’hui un outil de recrutement puissant !

Stratégie à long terme mise en œuvre par les Res sources humaines, l’Employer Branding permet aux entreprises de gagner en attractivité et en visibilité, et d’asseoir une excellente réputation. Les entreprises qui reconnaissent les avantages de l’Employer Branding sont aptes à tout mettre en œuvre pour le bien-être de leurs salariés. Cela passe non seulement par un salaire compétitif, mais également par de nombreux avantages comme un environnement de travail dynamique et stimulant, l’organisation d’évènements variés favori sant le Team Building, une contribution partielle ou totale en matière de frais de transport, de logement, de repas mais aussi d’activités sportives et culturelles.

Ce que l’on nomme les Smart Employers s’engagent également à favoriser l’équilibre entre vie privée et professionnelle en proposant des aménagements et des conditions de travail flexibles et favorables pour les fa milles, du temps libre laissant la place à la créativité et à l’épanouissent personnel ainsi que des formations et des perspectives d’évolution de carrière intéressantes. Aujourd’hui, 96 % des employés recherchent égale ment des employeurs qui respectent et soutiennent leurs engagements, qu’il s’agisse d’actions humanitaires ou environnementales par exemple. Cela permet aux employés de se sentir considérés et estimés, crée de la

cohésion entre les équipes et installe un climat respec tueux à tous les niveaux.

Résultat de cette stratégie : les collaborateurs deviennent plus productifs, plus performants et permettent aux entreprises d’atteindre les étoiles !

Les entreprises suisses l’ont aussi bien compris ! C’est pourquoi les start-ups, les PME et les grandes entreprises investissent de plus en plus dans l’Employer Branding. De récentes études soulignent en effet que 80 % des entreprises leaders d’un secteur donné considèrent l’Employer Branding comme la clé pour recruter les meilleurs talents.

Les entreprises sont aujourd’hui très douées pour mettre en avant leurs produits et/ou services au travers de diverses stratégies marketing. En revanche, elles com muniquent encore trop peu sur la culture de l’entreprise et l’importance de leurs collaborateurs, qui participent nettement à leur succès. C’est pourquoi nous avons décidé de créer et de lancer le premier Dossier Spécial « Smart Employer », une excellente vitrine et un environ nement favorable permettant de toutes les regrouper !

Dans les pages qui suivent, nous traitons ainsi des questions de l’emploi des jeunes, des personnes en situation de handicap et des seniors, mais aussi des actions menées en faveur de l’égalité professionnelle et d’une culture managériale inclusive et respectueuse de tous. Nous discutons également de l’importance de la formation, de l’acquisition de nouvelles compé tences, de l’éducation et de la reconversion.

Envie d’en savoir plus ? Je vous invite alors à parcou rir notre premier Dossier Spécial «Smart Employer» et à découvrir différentes histoires à succès, témoi gnages et portraits.

Bonne lecture !

CONTENU.

04 Employer Branding

Métier : UX designer

Métier : Foodstyling

Soft Skills

New Work

Métier : Maître de cabine

Inclusion & diversité

RSE

Formation continue

Métier : Psychiatre légiste

SMART EMPLOYER.

CHEFFE DE PROJET

DÉBORAH NIZARD

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

HEAD OF CONTENT ROMANDIE

ANDREA TARANTINI

LAYOUT

ANJA CAVELTI

JOURNALISTES

LÉA STOCKY, ANDREA TARANTINI

IMAGE DE COUVERTURE

ISTOCKPHOTO/PIXELFIT

CANAL DE DISTRIBUTION

TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES

IMPRIMERIE

CIL CENTRE D’IMPRESSION

LAUSANNE SA

SMART MEDIA AGENCY

GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE

TÉL. +41 44 258 86 00

INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH

SWISS

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L’Employer Branding représente aujourd’hui un outil de recrutement puissant! Déborah Nizard, Senior Account Manager Employer Branding Envie de développer de nouvelles compétences pratiques en laboratoire? Pratiques en laboratoire de chimie et biologie Formation en cours d’emploi | 6 modules au choix FACULTÉ DES SCIENCES UNITÉ DE FORMATION DES APPRENTIS SESSION FORMATION CONTINUE Image iStockphoto/pixdeluxe UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA SMARTEMPLOYER.CH 08

Devenir gardien du ciel et coordonner le trafic aérien

Les contrôleurs·euses de la circulation aérienne donnent les autorisations d’atterrissage et de décollage, surveillent le départ sur le radar, guident les avions sur leur trajectoire de vol et sont responsables de l’ensemble du trafic aérien.

Pour exercer ce travail de rêve, il suffit de poser sa candidature auprès de Skyguide pour la formation de «Contrôleur·euse de la circulation aérienne diplômé·e ES». Voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées.

La formation « Contrôleur·euse de la circu lation aérienne diplômé·e ES » m’intéresse beaucoup, mais il m’est financièrement impossible d’étudier à temps complet pen dant 30 mois. Est-ce que Skyguide peut me soutenir dans ma démarche ?

Chez Skyguide, votre soutien est notre priorité! Nous tenons à aider tous ceux dont le rêve d’enfance a été de travailler un jour comme contrôleur·euse de la circu lation aérienne à réaliser leur souhait. C’est pourquoi quiconque entame sa formation chez nous perçoit une indemnité mensuelle de 4000 francs la première année. La deuxième et la troisième année, ce montant passe à 5000 francs. À cela vient s’ajouter un 13e mois de salaire. Ainsi, Skyguide entend non seulement rémunérer équitablement ses étudiants pour leur implication et leurs efforts, mais aussi veiller à l’égalité des chances car nous sommes bien conscients qu’à notre époque, il n’est pas si facile de quitter un emploi pour commencer de nouvelles études.

Votre indemnisation semble juste. Mais dois-je débourser des frais de scolarité exor bitants, comme c’est le cas dans d’autres établissements de formation ?

Au contraire. Nos étudiants ne paient rien du tout pour leur formation! Skyguide finance intégrale ment l’ensemble de leurs études. Là encore, l’égalité des chances nous tient à cœur. Personne ne doit être contraint de renoncer à faire des études en raison de sa situation financière.

Skyguide attire les jeunes diplômés en leur promettant d’excellentes conditions de tra vail et une rémunération généreuse : est-ce un simple coup de publicité ou la réalité ?

Nous vous laissons décider si les termes « excellentes » et « généreuse » sont exacts. Toutefois, les faits sont là : en tant que contrôleur·euse de la circulation aérienne ES, vos responsabilités sont énormes, et nous le valorisons. Nous versons en moyenne un salaire annuel de 180 000 francs. De plus, vous ne travaillez que 35 heures par semaine chez nous sur l’un des 14 sites en Suisse. Et votre temps de repos est important à nos yeux. Selon votre ancienneté, chez Skyguide vous aurez jusqu’à 35 jours de vacances. Comme vous le voyez, nous voulons rendre votre travail quotidien aussi agréable que possible, non seulement pendant vos études, mais aussi après.

Skyguide prend l’égalité des chances très à cœur. Alors pourquoi dois-je faire ma première année d’études à Wangen b. Dübendorf alors que je souhaite travailler par la suite en Romandie et que j’y ai déjà un logement ?

Pour ce qui est du logement, Skyguide veille égale ment à ce que le fait que la première année de for mation qui se passe en Suisse alémanique ne soit pas un obstacle. Vous pouvez garder votre appartement dans votre ville d’origine, car pendant la première année d’études, le logement ne vous coûte rien. Tous les étudiants qui ont plus d’une heure de trajet pour se rendre à leur travail bénéficient d’un logement gratuit dont la valeur du loyer est de 850 francs. Nous vous conseillons de vous décider rapidement. En effet, le nombre de logements est limité et ils sont attribués en fonction de la date d’inscription. En deuxième et troisième année, la formation se déroule sur le futur lieu de travail.

Le travail de « Contrôleur·euse de la circu lation aérienne diplômé·e ES » implique une importante responsabilité. Ne faut-il pas posséder de solides connaissances en aéro nautique avant le début des études ?

Non, il n’y a pas besoin de connaissances préalables en aéronautique. Après trois ans, nos étudiants sont parfaitement équipés pour endosser le rôle exigeant de contrôleur·euse de la circulation aérienne, quelles que soient leurs connaissances préalables.

Quelles autres conditions dois-je remplir pour pouvoir intégrer la formation ?

La condition préalable est d’avoir terminé un appren tissage ou obtenu la maturité. Vous pouvez toutefois postuler chez nous avant même d’avoir obtenu votre diplôme. Pour cela, nous vous demandons simple ment de nous fournir un certificat intermédiaire ou une confirmation de votre niveau de formation – peu importe le type de certificat fédéral de capacité ou de maturité dont vous disposez. Étant donné que les cours et la majorité du processus de sélection se déroulent en langue anglaise, les candidats doivent posséder un niveau de compétence B2 anglais. En outre, vous ne devez pas avoir atteint l’âge de 29 ans au début de la formation.

À quoi ressemble concrètement la forma tion ? Que vais-je apprendre et quand ?

La première année, les étudiants acquièrent beaucoup de connaissances théoriques et sont entraînés au moyen

de simulations en contrôle aérien et en aviation. Ils suivent ensuite une formation directement au sein de la tour ou du centre de contrôle pour obtenir leur première licence. La durée de la formation varie en fonction des performances des étudiants ou du trafic aérien. Il est ensuite possible d’obtenir une deuxième ou une troisième licence. Pendant la formation, vous serez employé·e dans la tour ou le centre de contrôle.

Existe-t-il des témoignages et retours d’ex périence de contrôleurs·euses de la circu lation aérienne ayant déjà terminé la forma tion qui pourraient m’en donner un aperçu ?

Isabelle Escoriza a achevé avec succès sa formation de contrôleuse de la circulation aérienne, travaille chez Skyguide et est responsable du contrôle aérien mili taire à Payerne. Son expérience est positive : « La for mation est spécifique et est dispensée par l’entreprise elle-même. Elle est donc axée sur les compétences réellement requises. On en apprend aussi beaucoup sur l’ensemble du secteur aéronautique. La formation dans son ensemble est courte et, en deux à trois ans, les apprentis deviennent de véritables spécialistes de leur domaine. »

Est-ce que les futur·e·s contrôleurs·euses de la circulation aérienne sont également encadré·e·s pendant leur formation ?

Bien sûr! Pour mesurer les progrès, des tests sont orga nisés régulièrement. Ceux-ci déterminent si les diffé rents objectifs ont été atteints. Cela a pour avantage de permettre d’adapter la formation et les simulations à tout moment à chaque étudiant en fonction de ses besoins.

Formation 2023 –

Inscrivez-vous dès maintenant!

Vous voulez devenir gardien du ciel? Alors inscrivez-vous dès maintenant à la for mation 2023! Scannez le code QR pour obtenir toutes les informations nécessaires. Skyguide se réjouit de vous accueillir!

SKYGUIDE
www.skyguide.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 3• BRANDREPORTSMARTEMPLOYER CH

Développer sa marque

mais comment ?

Haute école des arts de la scène manufacture.ch Atelier en art oratoire Prendre la parole en public Prendre la parole en public Informations et inscriptions manufacture.ch Atelier en art oratoire Formations pratiques de trois jours durant toute l’année 6 participant·es maximum EMPLOYER BRANDING
employeur : oui,
Saviez-vous que 50 % des chercheurs d’emploi soutiennent qu’ils ne souhaiteraient pas travailler pour une entreprise qui a une mauvaise réputation dans son secteur ? L’Employer Branding est aujourd’hui essentiel dans le processus de recrutement et de gestion des ressources d’une entreprise. Selon de nombreuses études, c’est que soulignent 72 % des spécialistes en recrutement. Mais comment développer sa marque employeur ? ATTIRER LES TALENTS - Site carrière - Stratégie de médias sociaux - Publicité pour le recrutement - Description de l’emploi - Processus d’entretien LES ENGAGER - Intégration - Lien culturel - Communication interne LEUR PERMETTRE DE SE DÉVELOPPER - Apprentissage & formation - Mentorat - Opportunités de carrière PRENDRE SOIN D’EUX - Politique & culture d’entreprise - Environnement de travail - Responsabilité sociale de l’entreprise - Santé & bien-être RETENIR LES TALENTS - Leadership - Rémunération globale - Reconnaissance - Gestion des performances FACILITER LEUR TRANSITION PROFESSIONNELLE - Processus de sortie - Feedback & insight - Alumni - Processus d’entretien SMARTEMPLOYER CH4 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Des activités exigeantes pour une bonne cause

Doris Goldschmid travaille depuis 14 ans au Siège de la Croix-Rouge suisse (CRS) à Berne. Elle a commencé dans le développement du personnel et travaille maintenant comme responsable du recrutement et du conseil. Même après toutes ces années, elle est toujours aussi convaincue par ses activités et par la CRS. Elle nous explique pourquoi dans cette interview.

et engageons des délégués à l’étranger ainsi que du personnel spécialisé pour des projets à l’étranger.

Doris Goldschmid, quelle est la devise de la CRS?

Nous effectuons un travail humanitaire en faveur des personnes défavorisées et vulnérables. Les catastrophes, le changement climatique, la mi gration, la pauvreté et les inégalités sociales en gendrent une grande misère dans le monde entier.

Quelles sont les valeurs qui soustendent ces activités?

Il existe sept Principes fondamentaux de la CroixRouge, qui sont contraignants et obligatoires pour tous les membres du Mouvement de la CroixRouge et du Croissant-Rouge: humanité, neutra lité, impartialité, unité, indépendance, universalité et volontariat. Ces valeurs donnent à toutes les personnes qui s’engagent sous l’égide de la CroixRouge une orientation pour leurs activités.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

Je trouve surtout le contact direct et l’échange en richissants. Dans mon rôle au sein des RH, j’ac compagne les personnes les plus diverses. Le Siège de la CRS réunit sous un même toit de nombreux domaines passionnants et exigeants sur le plan technique: outre des professionnels de la finance, de l’économie d’entreprise, de l’informatique et du Web, nous employons des spécialistes de la santé, de la psychologie, des sciences sociales, du marketing, de la collecte de fonds, de la communication, de la gastronomie, de l’encadrement de migrants ou de la logistique, pour n’en citer que quelques-uns. Nous réalisons en outre des projets dans le monde entier

Qu’est-ce qui, selon vous, fait du Siège de la CRS un employeur attractif?

En tant que première organisation humanitaire de Suisse, nous sommes toujours à la pointe de l’actualité.

Nous apportons notre aide là où la détresse est la plus criante. En cas de crise ou de catastrophe, nous devons réagir rapidement. Les crises sont généralement imprévisibles, comme le montre la guerre en Ukraine.

Pour y faire face, nous devons toujours évoluer.

Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons contribuer à amélio rer les conditions de vie des personnes dans le besoin, sur

le territoire national et à l’étranger. Nos collaborateurs s’identifient à cet objectif qui donne un sens particulier à leur travail. Le fait que les tâches qui leur sont confiées soient exigeantes contribue également à leur attrait.

Quel est l’environnement de travail?

Nous offrons un environnement et des conditions de travail professionnels grâce auxquels nos collaborateurs peuvent utiliser et développer leurs talents et leurs compétences. Nous entretenons une culture d’en treprise basée sur la confiance mutuelle, un échange d’opinions ouvert et le respect. Nous encourageons tous nos collaborateurs à faire part de leurs idées et de leurs propositions d’amélioration. Cela permet d’innover et de s’identifier à sa propre activité.

Comment le Siège de la CRS aide-t-il ses collaborateurs à concilier vie professionnelle et vie familiale?

Avec des horaires de travail flexibles, le travail à distance et à temps partiel ainsi que la codi rection. En raison d’obligations familiales telles que la prise en charge de proches, la naissance ou l’adoption d’un enfant, le taux d’occupation peut être réduit de 20%. À cela s’ajoute le fait que nous sommes affiliés à l’organisation à but non lucratif profawo, qui propose des placements de garde d’urgence, des conseils et d’autres soutiens.

En cas de défaillance à court terme de la solu tion de garde, nous prenons en charge les frais.

À de nombreux égards, nous allons au-delà du mi nimum légal: nous offrons aux futures mères quatre mois de congé maternité avec un salaire complet, ce qui est également valable en cas d’adoption. Le congé paternité est de 20 jours. De plus, les futurs pères ont l’option d’un congé non payé de trois mois pendant les deux premières années de vie de l’enfant.

Comment voyez-vous l’avenir de la CRS en tant qu’employeur?

La pandémie de la Covid-19 nous a donné un coup de fouet dans le domaine de la numérisation et nous poursuivons dans cette voie. Nous nous intéressons également aux nouvelles formes de travail comme le New Work. Nous tenons aussi particulièrement à engager davantage de collègues francophones.

Plus d’infos sur www.redcross.ch/fr

Qui peut faire couler cette horrible chose? VOUS! EN REJOIGNANT LE MONDE D’HELION.

Vous êtes à la recherche d’un travail sensé et porteur d’avenir? Dans ce cas, rejoignez les spécialistes du photovoltaïque, des pompes à chaleur, des accumulateurs d’électricité et de l’électromobilité. Bienvenue dans notre entreprise: possibilités de travail à temps partiel, de partage de poste, de télétravail, de formation et de perfectionnement, sécurité au travail et bien d’autres atouts supplémentaires.

Ensemble, créons de l’énergie pour un monde nouveau!

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Lucia Terrenghi

Mon travail extraordinaire : le quotidien d’une UX designer chez Google

Mon parcours est un peu hybride et oscille entre le design et la recherche utilisateur. J’ai étudié le design industriel à l’École polytechnique de Milan, d’où je suis originaire. Après avoir travaillé quelques années sur l’identité de marque pour les Jeux olympiques puis comme concepteur d’interface utilisateur dans un institut de recherche en Allemagne, j’ai décidé de faire un docto rat dans le domaine de l’interaction homme-machine à Munich, où j’ai vécu quelques années avant de déména ger à Zurich en 2010 pour travailler chez Google.

Qu’est-ce qu’un designer UX ?

Un designer UX est quelqu’un qui se soucie profondé ment de comprendre et de façonner la relation entre les gens et la technologie. De nos jours, la technologie est le substrat sous-jacent à la fois des produits (par exemple l’interface de l’application Uber) et d’un service (l’expérience globale de l’obtention d’un trajet).

Un UX designer pense de manière holistique à la fois à l’interface et au parcours global de l’utilisateur permis par le service.

En quoi consiste exactement votre travail ?

Il est question de résolution de problèmes et d’auto nomisation. Parfois, il s’agit de définir les moyens par lesquels nous pouvons résoudre un problème ou un besoin de l’utilisateur de façon réalisable d’un point de vue technologique et viable d’un point de vue commercial. Il peut s’agir aussi de constituer et de responsabiliser des équipes créatives pour s’attaquer au problème avec nos partenaires multifonctionnels en ingénierie logicielle, en gestion de produits et en développement commercial.

En tant que directeur UX, quelles sont vos responsabilités ?

Un directeur UX est un chef d’entreprise qui défend la valeur utilisateur dans les décisions techniques et de produits que nous prenons. Cela se traduit par le recrutement et l’encadrement d’équipes talentueuses de chercheurs utilisateurs, de concepteurs, de rédacteurs de contenu, de prototypistes qui aident l’organisation à comprendre le problème et à façonner la solution du point de vue de l’utilisateur.

Quelles équipes gérez-vous ?

En ce moment, je gère les équipes chargées de l’ex périence utilisateur pour Google Travel et Shopping. Elles comprennent des designers d’interaction, des designers visuels, des prototypistes, des chercheurs qualitatifs et quantitatifs sur les utilisateurs et des rédacteurs de contenu. Les différentes disciplines contribuent à façonner l’expérience utilisateur pour des produits tels que Google Flights, Hotels, Shopping, etc. L’équipe est répartie entre Zurich, Boston, New York et Mountain View.

Auparavant chez Google, j’ai travaillé sur des produits très variés pour des utilisateurs différents : l’Afrique subsaharienne et les marchés émergents d’abord, puis les paiements, les voyages, Google Assistant et Commerce on Search.

La conception de l’expérience utilisateur consiste en grande partie à comprendre les besoins des utilisa teurs et à travailler dans le respect des contraintes (techniques et commerciales) pour résoudre leurs problèmes. Cela nécessite de l’empathie en premier lieu, de la curiosité pour comprendre les gens et leur contexte en profondeur, et un QI technique et com mercial pour développer des solutions significatives. De ce fait, le travail en équipes interdisciplinaires est important, d’où la nécessité de communiquer et de collaborer. En outre, s’intéresser à l’analyse des don nées est essentiel, car elle permet d’étayer les décisions relatives aux produits.

On dit que les métiers de l’informatique requièrent beaucoup de compétences techniques. Qu’en est-il des compétences humaines ? Je pense que, de plus en plus, ils requièrent les deux, et ma profession en est un excellent exemple. Premiè rement, la technologie imprègne tous les aspects de notre vie aujourd’hui. Pour la façonner de manière à ce qu’elle ait un impact positif sur l’humanité, nous devons comprendre les humains et la manière dont ils évoluent avec elle. Deuxièmement, nous voulons que la technologie nous aide à résoudre des problèmes incroyablement complexes (par exemple, la durabilité, la mobilité, l’accès équitable...) et pour cela, toute personne travaillant dans l’informatique doit être un solide collaborateur afin de tirer le meilleur parti d’une diversité de compétences et de perspectives.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?

J’aime le travail avec l’humain, qu’il s’agisse de per sonnes, d’utilisateurs d’un produit que je co-développe ou de collègues de travail que j’aide à grandir et/ou à apprendre. L’opportunité d’apprentissage continu est aussi importante pour moi, qu’elle concerne les nouvelles technologies, les défis commerciaux ou les besoins des utilisateurs.

Pourquoi avez-vous voulu faire ce métier ?

Je n’avais pas prévu de faire ce métier, je pense même qu’il n’existait pas encore, la profession d’UX étant relativement nouvelle. J’ai obtenu mon diplôme en 2000, alors qu’internet en était encore à ses débuts, que les applications n’existaient pas vraiment, pas plus que les smartphones, et que le design web se développait à peine. Mais ce qui m’a toujours intéressée et motivée, c’est de comprendre et de façonner la relation entre les utilisateurs et la technologie, à la fois dans mes rôles de chercheur dans le milieu universitaire et de designer dans l’industrie technologique.

Comment avez-vous postulé chez Google et quelles ont été les étapes du processus ?

Pendant mon doctorat, j’ai remporté une bourse de Google récompensant les femmes universitaires de la

région EMEA dans le domaine de l’informatique, et c’est ainsi que le contact s’est établi. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai d’abord travaillé dans le domaine de la recherche et du développement chez Vodafone à Munich puis, après quelques années, j’ai eu l’occasion de travailler sur la conception de produits pour les marchés émergents chez Google à Zurich.

Google m’a d’abord contactée lorsque j’ai obtenu mon doctorat à la fin de l’année 2007. Après avoir passé une série d’entretiens, je n’ai pas eu de réponse et j’ai décidé de saisir une autre opportunité. Deux ans plus tard, le recruteur et moi avons repris contact et j’ai passé une nouvelle série d’entretiens. Je n’ai pas eu de nouvelles jusqu’à ce que je reçoive une offre au bout de six mois.

Pouvez-vous décrire une journée type chez Google ?

Je porte plusieurs casquettes et chaque jour est un peu différent. Personnellement, ma journée consiste à arriver au bureau après que mes enfants soient partis à l’école, à prendre mon café et à passer en revue tous les e-mails de la veille (comme je travaille beaucoup avec Mountain View, je reçois beaucoup d’e-mails pendant la nuit), puis à commencer une série de réunions, certaines avec mon équipe à Zurich, d’autres avec les responsables de site, d’autres encore avec les parties prenantes. J’aime dîner au bureau avec mes collègues et je reste normalement jusqu’à 15 heures environ, car je rentre ensuite chez moi pour assister aux autres réu nions par vidéoconférence. Deux jours par semaine j’ai des réunions entre 21 et 23 heures pour permettre la collaboration avec mon équipe et les parties prenantes basées aux États-Unis.

Quels avantages Google offre-t-il en tant qu’employeur ?

La liste est longue mais celui que j’apprécie le plus est la flexibilité. Nous sommes évalués pour les performances et l’impact que nous produisons : nous pouvons travailler à domicile deux jours complets

par semaine et lorsque nous sommes au bureau, nous pouvons décider quand arriver et quand partir. Par exemple, lorsque je vais au bureau, je rentre à la maison vers 14 ou 15 heures, ce qui me permet de participer aux vidéoconférences depuis chez moi et d’être là lorsque les enfants rentrent de l’école.

Les autres grands avantages sont les repas gratuits, l’utilisation de la salle de sport et les cours, les allocations de santé pour les membres de la famille, les avantages liés aux transports publics et les 24 semaines de congé de maternité.

Quelles sont les spécificités du lieu de travail ?

Il s’agit avant tout de collaboration. Il y a plusieurs espaces physiques qui favorisent cet esprit, comme des micro-cuisines avec des coins salon où les gens peuvent se retrouver autour d’un café, des espaces de tennis de table pour combiner jeu et travail ou encore de vastes tableaux blancs dans les couloirs pour esquis ser des idées avec des collègues.

Le bureau suisse présente-t-il des caracté ristiques particulières par rapport à d’autres bureaux situés dans d’autres pays ?

Le bureau suisse est bien connu chez Google pour son « excentricité ». C’est l’un des premiers bureaux de Google à s’être construit une identité autour du ludique et de la créativité, par exemple en transfor mant des gondoles en petites salles de réunion ou en intégrant un toboggan et des perches à feu comme moyens de passer d’un étage à l’autre.

Comment voyez-vous votre avenir chez Google ?

Je ne planifie pas beaucoup et, avec le recul, je pense avoir eu la chance de trouver et de créer de nombreuses opportunités de me développer et d’apprendre chez Google, et j’espère continuer à le faire.

MÉTIER • UX DESIGNER
Lucia Terrenghi, quelles études avez-vous faites et quel est votre parcours professionnel ?
Quelles sont les compétences requises pour exercer ce métier ?
Qui ne s’est jamais demandé à quoi pouvait ressembler le travail d’un UX designe r ? Qui a toujours voulu en apprendre plus sur les incroyables métiers que cache Google ? Lucia Terrenghi est directrice de l’expérience utilisateur chez Google, une des responsables du site de Zurich et la responsable EMEA du Women@Google ERG (groupe de représentation des employés). Dans cette interview, elle nous explique en quoi consiste son métier à la fois analytique et créatif.
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Foodstyling : quelques astuces

Comment vous êtes-vous lancés dans le domaine de la photographie culinaire?

P.S. En tant que photographe de formation, je me suis découverte une passion pour la photographie ali mentaire dès ma formation. Ceci surtout parce qu’en tant que personne atteinte de la maladie cœliaque, je voulais publier des recettes sans gluten – avec des images qui mettent l’eau à la bouche. Je voulais que le mot sans gluten soit associé à une nourriture déli cieuse. Cela impliquait de photographier, mais aussi de dresser et de styliser les plats.

J.M. Je suis photographe indépendant et je me suis dirigé vers la photographie alimentaire suite à un mandat dans le cadre duquel je devais photographier des glaces. Le styling m’a très rapidement fasciné.

En quoi consiste votre travail quotidien?

J.M. En général, notre journée commence par le traitement des photos du dernier shooting, puis par la préparation du studio pour le prochain. Dès que les clients arrivent chez nous, nous discutons de ce qui est prévu et de leurs attentes. Ensuite, les plats sont préparés, disposés sur la vaisselle appropriée, placés dans le set et décorés. Nous nous chargeons de cette partie, en particulier pour les petits shootings où nos clients ne peuvent ou ne veulent pas s’offrir les services d’un styliste supplémentaire. Pour les autres commandes, nous travaillons avec des stylistes culi naires vraiment formidables. La composition stylisée est ensuite photographiée, mise en page et adaptée si nécessaire. Si des cuisiniers travaillent en parallèle et préparent rapidement des plats, nous pouvons photo graphier jusqu’à douze menus par jour.

Quand le besoin de stylistes alimentaires s’est-il fait sentir dans le secteur?

J.M. Il y a 35 ans, on avait déjà recours à des stylistes alimentaires pour réaliser des photos de qualité – des cuisiniers expérimentés avec un talent pour la présen tation des plats.

P.S. Je pense qu’aujourd’hui le métier est plus connu grâce aux réseaux sociaux. Il y a donc certainement plus de personnes qui se considèrent comme des stylistes alimentaires.

Ce métier est-il répandu en Suisse?

J.M. Pas vraiment. En Suisse, les stylistes alimen taires professionnels connus pour leur style se comptent sur les doigts des deux mains.

Quelles compétences sont nécessaires dans votre métier?

P.S. L’essentiel est d’avoir l’œil pour les couleurs et les formes. De plus, les stylistes alimentaires doivent bien connaître les aliments et avoir le talent de mettre en scène les plats afin qu’ils aient un aspect appétissant. Ils doivent donc savoir comment assembler les différents éléments du plat et à quoi le résultat final doit ressembler.

J.M. Les photographes culinaires choisissent la lumière et la perspective appropriées. Si l’on pho tographie un beau plat avec une mauvaise lumière, la photo ne sera pas bonne malgré le stylisme

alimentaire. L’inverse est également vrai. C’est pour quoi il est important de pouvoir travailler en équipe en tant que food stylist.

Comment peut-on acquérir ces compétences?

P.S. En Suisse, il n’existe pas de formation dans ce domaine. En règle générale, les stylistes alimentaires accèdent à ce métier par le biais de leur travail de cuisinier. Alors qu’ils connaissent déjà les aliments, ils acquièrent d’eux-mêmes les compétences en matière de stylisme alimentaire au fil des ans.

J.M. Travailler quotidiennement avec des cuisiniers et des stylistes permet d’apprendre beaucoup de choses. De plus, la passion pour la photographie culinaire nous permet d’acquérir des compétences en matière de stylisme. L’un ne fonctionne qu’à moitié sans l’autre.

Concrètement, à quoi faites-vous attention lorsque vous disposez les aliments?

P.S. Nous utilisons toujours des produits frais et beaux. Une pomme avec une tache brune n’a pas sa place sur nos photos, même si on peut la retoucher après coup.

J.M. L’angle sous lequel la nourriture est placée est également important. Si nous photographions un morceau de viande entamé, nous le plaçons sur l’as siette de manière à ce que la coupe soit bien exposée à la lumière, afin que la structure et la couleur soient reconnaissables. La perspective joue également un rôle important. Nous ne photographierions pas un burger vu d’en haut par exemple car ses nombreuses couches ne sont bien reconnaissables que sur le côté.

Y a-t-il des astuces que vous utilisez régu lièrement pour le foodstyling?

J.M. Pour les soupes avec garniture, comme les légumes, nous plaçons une petite coupelle à l’envers dans le bol. On a ainsi besoin de moins de soupe et tous les légumes reposent sur le dessus au lieu de tomber au fond. On peut aussi utiliser de la purée de pommes de terre pour remplir le bol de soupe. En général, nous ne trichons pas. Nous misons plutôt sur l’authenticité et la fraîcheur: le décor est prêt, le plat arrive, la photo est prise et c’est tout. Il est essen tiel qu’il ne s’écoule que très peu de temps entre le dressage et l’image finale. Certains préfèrent tricher et utilisent de la colle à la place du fromage ou de l’huile de moteur à la place du sirop d’érable. Chez nous, cela n’existe pas. L’avantage de ne pas utiliser de telles substances toxiques est que les aliments sont encore comestibles après le shooting.

Quels aliments sont particulièrement diffi ciles à styliser?

J.M. La viande. La texture doit parfaitement appa raître sur la photo afin qu’on reconnaisse le point de cuisson. Cela ne peut pas être retouché après coup. Les poissons frais entiers sont également très difficiles à styliser. Premièrement, parce qu’ils sont incroyablement glissants et ne tiennent pas en place. Et deuxièmement, parce qu’ils tressaillent encore lorsqu’ils sont extrêmement frais.

Y a-t-il quelque chose que vous n’aimez pas du tout voir dans votre assiette? P.S. Sur les photos, je n’aime pas trop les épinards cuits. On peut certes les styliser, mais je trouve qu’ils

ne sont pas très photogéniques et qu’ils n’ont donc souvent pas l’air très appétissants.

J.M. Je n’aime pas les arrangements où l’on voit que l’on a joué avec la nourriture, par exemple un visage fait avec des légumes. En d’autres termes, des choses qui n’ont en fait plus rien à voir avec l’art culinaire.

Tout bien considéré, quel est selon vous le plus grand défi du stylisme alimentaire? P.S. Ce que je trouve le plus difficile, c’est que les goûts de plusieurs personnes impliquées dans un shooting peuvent être totalement différents. Il faut donc proposer un styling qui satisfasse tout le monde – même si cela signifie qu’il faut parfois mettre ses goûts personnels de côté.

Et qu’est-ce qui vous plaît le plus? P.S. C’est super excitant de voir à quel point un plat peut paraître différent dans deux assiettes différentes. C’est pourquoi j’aime composer de nouvelles com binaisons à partir de notre stock. Ainsi, un nouveau tableau se dessine à chaque fois. Mais ce que j’aime le plus, c’est quand je peux surprendre les clients.

Par exemple, lorsqu’une assiette ne leur plaît pas au départ, mais que l’on constitue ensuite un magnifique ensemble qui rend le plat exceptionnel.

Interview Akvile Arlauskaite Photos Jules Moser & Pascalle Stettler Leur travail consiste à mettre les aliments en valeur. Dans l’interview qui suit, les photographes culinaires Jules Moser et Pascalle Stettler nous parlent de leur travail quotidien et nous présentent quelques astuces en matière de foodstyling.
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Quelles sont les compétences clés pour réussir professionnellement ?

Le monde du travail connaît d’énormes change ments, caractérisés entre autres par la digitali sation, de nouvelles formes de travail ainsi que des évolutions de différents types. Il en résulte un changement fondamental des exigences posées à tous les professionnels. Ainsi, quelles sont les compé tences sur lesquelles il faut travailler aujourd’hui pour réussir demain?

Conjuguer hard et soft skills, une nécessité Par le passé, lors du recrutement de nouveaux talents, les entreprises se focalisaient sur les compétences professionnelles et techniques, autrement dit les hard skills. Néanmoins, aujourd’hui, la donne a changé et les employeurs recherchent des collaborateurs qui sachent mettre en harmonie leurs aptitudes techniques avec leurs compétences comportementales, ce qu’on nomme soft skills.

En tant qu’employé ou futur collaborateur, il ne suffit en effet plus de pouvoir démontrer son expertise en programmation, web design, gestion de bases de données, suites bureautiques, comptabilité ou langues étrangères par exemple. Il faut également mettre en avant ses compétences humaines, telles que la com munication, la créativité, le leadership, la gestion du temps, la prise de parole en public ou l’argumentation.

L’agilité, la pierre angulaire du succès professionnel

Pourquoi est-il important de posséder autant des hard que des soft skills ? Le marché du travail se trans forme rapidement, ce qui oblige les professionnels à faire preuve de flexibilité et de polyvalence. La notion d’agilité est et sera la pierre angulaire de tout succès professionnel.

S’ils doivent connaître leur métier, les employés doivent aussi être aptes à travailler avec plusieurs équipes en même temps, se focaliser sur différents projets, s’adapter aux nouveaux environnements de travail, et notamment au télétravail, en faisant preuve de bonnes capacités communicatives et relationnelles. Toutes ces aptitudes relèvent du domaine des soft skills.

La créativité : innover et réussir

La créativité s’avère nécessaire pour profiter des nouvelles opportunités créées par les changements. Dans différents secteurs, la concurrence ne cesse de se développer. Il faut donc se distinguer des autres, mais comment ? Originalité, créativité et innovation sont les mots d’ordre.

C’est pourquoi les entreprises recherchent des col laborateurs qui puissent les aider à se distinguer des concurrents en innovant et en imaginant de nouvelles opportunités. Par ailleurs, les employés créatifs sont plus enclins à travailler avec de nouveaux moyens et à s’adapter à des environnements de travail où une col laboration efficiente entre machines et êtres humains est nécessaire.

Le storytelling : communiquer efficacement et fidéliser la clientèle

L’avenir est au digital, cela ne fait aucun doute. Il s’avère donc essentiel de comprendre et d’adopter les nouvelles technologies, notamment en matière de communication. Les entreprises sont en quête de

collaborateurs qui puissent communiquer entre eux et avec les clients de manière digitale et efficace.

En effet, être capable de présenter ses idées sur différents canaux de communication, que ce soit par écrit, visuels, vidéo ou audio, est capital aujourd’hui. La

fidélisation d’anciens clients ainsi que l’acquisition de nouveaux passe par la recherche de la bonne manière de communiquer et d’exposer ses produits et services. Et pour ce faire, le storytelling s’avère une compétence clé pour l’avenir.

L’intelligence émotionnelle : prendre conscience de ses émotions et les exprimer

Une des caractéristiques qui nous distingue des ma chines est la capacité d’éprouver des émotions, de les comprendre et de les exprimer. C’est ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.

Aujourd’hui, recruter des personnes qui savent faire preuve d’intelligence émotionnelle s’avère essentiel pour comprendre ses collaborateurs, ses partenaires et ses clients, nouer avec eux, souder les équipes. Par ail leurs, ces compétences professionnelles requièrent l’in telligence culturelle car être empathique signifie aussi comprendre et s’adapter aux différences culturelles.

La flexibilité cognitive : naviguer entre différents concepts

Il y a quelques années, les entreprises recherchaient des collaborateurs spécialisés. Aujourd’hui, en revanche, les candidats qui ont des compétences professionnelles variées dans différents domaines ont le vent en poupe. Les employeurs souhaitent en effet former des équipes qui puissent traiter de nombreux problèmes sous différents angles.

Ainsi, savoir naviguer entre plusieurs concepts, réfléchir de manière créative et logique est un vé ritable avantage sur le marché du travail. En outre, être flexible cognitivement signifie également être en mesure d’analyser des situations et des choix de manière éthique, une autre compétence très recher chée par les recruteurs.

Le leadership : inspirer et motiver les équipes Si ce concept n’est pas nouveau, les changements qui pèsent sur le monde du travail nous invitent à le comprendre sous un nouvel angle. En effet, être un leader ne signifie plus seulement avoir une vision et la partager avec d’autres personnes, motiver et influencer pour obtenir des résultats et assumer les responsabili tés et les risques. Faire preuve de leadership veut dire aussi faire équipe, inspirer confiance, soutenir et être créatif même en période de crise.

Le leader doit être apte à suivre les évolutions et à instaurer ce qu’on appelle un Change Leadership pour influencer, inspirer l’action et répondre avec agilité autant aux situations de croissance que de récession.

Et la crise sanitaire nous a montré combien il est important de créer de nouvelles opportunités même lorsque des problèmes surviennent.

Envie de rejoindre une équipe d’exception?

Manipuler la viande est exigeant. C’est pourquoi la formation dans la filière viande s’adresse à des jeunes ayant un esprit pratique et nécessite une solide formation scolaire. Les multiples activités liées à la viande requièrent des personnes qui travaillent de manière respon sable et engagée avec un aliment extrêmement sensible et péris sable. Travailler dans le secteur de la viande signifie également pouvoir laisser libre cours à sa créativité et à son imagi nation, car il existe d’innom brables possibilités de préparer et de présenter cet aliment.

Toutefois, à chaque étape, des connaissances professionnelles sont nécessaires pour répondre aux souhaits et aux exigences de l’alimentation moderne.

La formation de boucher-charcutier CFC dure trois ans et mène à un certificat fédéral de capacité. Les bouchers-charcutiers créent comme par magie les produits les plus savoureux à partir de la matière pre mière qu’est la viande, tout en veillant soigneusement à l’hygiène et à la sécurité au travail. Il existe trois spécialisations au choix: production, transformation, épicerie fine et affinage. Les assistants en boucherie et charcuterie AFP suivent une formation initiale plus courte de deux ans. Elle mène à l’attestation fédérale de formation professionnelle. La formation est axée soit sur la «production et la transformation», soit sur la «préparation et la vente».

Les tâches d’un boucher-charcutier ou assis tant-charcutier comprennent entre autres: le conseil et le service à la clientèle, la production de charcu teries, de sandwichs, de petits pains garnis, d’articles en gelée et bien d’autres choses encore, la prépa ration de plateaux de viande et l’aménagement du magasin. Il s’agit également d’être en lien avec les clients et de participer au service traiteur.

Le secteur de la viande offre des emplois sûrs et les métiers qui y sont liés offrent de bonnes perspectives d’avenir. Grâce à leurs excellentes connaissances de la branche, les professionnels de l’économie carnée sont appréciés et encouragés. Ils sont tous ravis d’exercer un métier varié, créatif et diversifié!

Avons-nous éveillé ton intérêt ? Alors apprends-en plus dès maintenant sur swissmeatpeople.ch

SOFT SKILLS
Texte Andrea Tarantini Le marché du travail évolue de manière significative tout comme les compétences dont doivent faire preuve les professionnels. Quelles sont donc les aptitudes clés pour réussir demain ?
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UNION PROFESSIONNELLE SUISSE DE LA VIANDE UPSV
Si
l’on a le sens du contact, qu’on aime être actif et travailler avec
les aliments de manière créative et minutieuse,
alors il faut découvrir un des
métiers passionnants de la branche carnée.
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Le New Work est la méthode de travail de l’avenir

Dans le contexte de la pandémie de coronavirus et des changements qui l’accompagnent, les nouvelles méthodes de travail ont gagné en actualité. Dans ce débat sur les formes de travail modernes, il est difficile de ne pas évoquer le New Work. Introduit à la fin des années 70 par le philo sophe Frithjof Bergmann, ce terme décrit aujourd’hui les changements structurels du monde du travail. Le travail à distance, les horaires de travail flexibles et les hiérarchies plates ne sont que quelques-uns des nombreux thèmes abordés dans le discours sur le New Work. «Bergmann s’est penché sur la question philoso phique de la liberté de l’homme. Or, rien ne semblait rendre l’homme moins libre que le travail. Avec le projet New Work, Bergmann a finalement trouvé une réalisation pratique de ses réflexions théoriques», explique Stephanie Kaudela-Baum. Elle est profes seure de leadership et d’innovation, fait de la recherche sur les nouveaux modèles de leadership et conseille également les entreprises sur les modes d’organisation modernes. «Bergmann part du principe que le système d’emploi actuel est à bout de souffle. L’automatisation conduit de plus en plus de gens à se poser la question de savoir ce qu’il en sera de leur avenir professionnel.»

De nouveaux défis

Les thèmes de la numérisation, de la mondialisation, de la migration, de la flexibilisation, de la crise écolo gique, du changement démographique et de la mobi lité sont d’autres sujets de préoccupation. Ces derniers sont aujourd’hui les moteurs de la transformation sociale. «Ces moteurs influencent la nature structurelle et culturelle des organisations et, par conséquent, le cadre d’action des membres de l’organisation. Dans ces conditions, les formules de réussite pour une concep tion efficace de la collaboration sont constamment mises à l’épreuve. De nombreux principes de gestion qui guident actuellement nos actions ne sont pas nou veaux, mais les exigences de transformation le sont», explique Kaudela-Baum. Dans ce contexte, le New Work est un terme générique pour un travail orienté vers l’avenir et porteur de sens.

Plus de flexibilité

Le terme flexibilité englobe de nombreux domaines et il est donc difficile de mettre en avant certains aspects particuliers. Néanmoins, la flexibilité est certainement un thème essentiel de l’organisation moderne du travail: «Outre une production flexible et dynamique, les relations flexibles avec les différents partenaires qui créent de la valeur, par exemple avec les fournisseurs, les clients ou les concurrents, ainsi que les formes

de travail flexibles comptent parmi les principales formes de flexibilisation de l’organisation du travail.

Les processus sociaux et organisationnels interagissent et se soutiennent mutuellement. C’est pourquoi la flexibilité est une caractéristique essentielle du New Work», explique Kaudela-Baum. Ce processus de flexibilité s’exprime actuellement aussi dans un autre modèle: «Le modèle de crowdsourcing est une nou velle approche de la répartition et de l’exécution des tâches de l’entreprise, dans laquelle des individus non seulement internes mais aussi externes à l’entreprise peuvent participer au processus de création de valeur.

Le crowdwork, la mise à disposition de prestations de travail individuelles sur ce que l’on appelle des microtasks, des places de marché, des plateformes de design, de testing ou d’innovation sur Internet, gagne en importance», explique Kaudela-Baum.

Le changement numérique

Un autre domaine qu’il convient de souligner est certainement la transformation numérique: «Le monde du travail de demain sera largement marqué par les technologies numériques, l’automatisation et la robotisation des processus ainsi que par la mise en réseau intelligente des produits, des services et des machines (industrie 4.0)», explique Kaudela-Baum.

Cela permet également de souligner l’importance de la performance créative et entrepreneuriale de l’Homme: «Le monde du travail du futur sera déterminé par des îlots créatifs et entrepreneuriaux et des processus numériques hautement efficaces».

Qu’est-ce que le Work-Life-Blending?

Le New Work met davantage l’accent sur l’individu. La réalisation de soi et le développement du poten tiel de l’individu deviennent des valeurs importantes. Cela se traduit par le work-life blending: «La qualité de vie prend une place importante. Tout s’entremêle, le travail et la vie se confondent de plus en plus.

Grâce aux appareils mobiles, nous faisons l’expérience d’un lieu de travail totalement illimité», explique Kaudela-Baum. Cela offre de nombreuses nouvelles possibilités, mais comporte aussi des risques: «Nous succombons à l’illusion que nous pouvons profiter de notre temps libre grâce au Work-Life-Blending et effectuer simultanément des tâches plus ou moins importantes: se lever du lit et directement publier un post LinkedIn et répondre à des e-mails». Cela peut entraîner du stress, voire, dans le pire des cas, un burn-out. C’est pourquoi il est important d’apprendre à gérer consciemment ce décloisonnement et les nouvelles possibilités de communication.

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Rupture avec les structures hiérarchiques traditionnelles, numérisation, promotion de la culture d’entreprise, travail à distance: la manière de travailler a beaucoup évolué ces dernières années. «New Work» est un mot-clé qui est souvent cité dans le cadre de ces changements. Mais qu’est-ce qui se cache exactement derrière ce terme?
La qualité de vie prend une place importante. Tout s’entremêle, le travail et la vie se confondent de plus en plus.
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J’ai commencé à exercer ce métier aux Émirats Arabes Unis en 2012, lorsque les compagnies du Golfe étaient les seules à recruter. Je n’avais en vérité pas envisagé de travailler chez Swiss car il fallait impérativement parler allemand. Or, il y a neuf ans, la compagnie a décidé d’ouvrir à nouveau une base à Genève et seuls le français et l’anglais étaient requis. J’ai donc sauté sur l’occasion car je rêvais de pouvoir travailler dans cet aéroport et encore plus pour une compagnie prestigieuse comme Swiss.

Quelles sont vos tâches et responsabilités?

Je suis responsable d’un équipage de cabine com posé de deux à trois personnes. Avant chaque vol, je prépare un briefing pour mon équipage dans lequel sont mentionnés les tâches de chacun, les spécificités des aéroports où nous nous rendons, ainsi qu’un sujet sur la sécurité/sûreté à discuter avec mes collègues. Une fois à bord, je suis en charge de la cabine et coordonne le bon fonctionnement du vol avec le Commandant de bord. Je suis aussi responsable de nos passagers importants en leur proposant un accueil et un service personnalisés. Et, bien sûr, je suis égale ment là pour gérer les potentiels problèmes à bord.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

J’adore être toujours en mouvement. J’aime l’environ nement de l’avion, le travail d’équipe ainsi qu’accom pagner et former de nouveaux collègues. J’aime aussi prendre des décisions, être simplement responsable du confort de nos passagers et apporter une expé rience de qualité en accord avec l’hospitalité suisse.

En quoi votre travail est-il extraor dinaire à vos yeux?

C’est extraordinaire d’être dans le ciel et de pouvoir profiter de magnifiques vues, comme le Mont Blanc que nous voyons pratiquement à chaque atterrissage. Il faut mentionner également le côté humain. Nous changeons tous les jours de collègues et, même si nous ne nous connaissons pas, nous nous faisons tout de suite confiance. Nous suivons tous la même formation, nous avons tous les mêmes objectifs et nous représentons tous une même entité qui est Swiss, la compagnie aérienne nationale. Nous sommes une petite famille dans la base de Genève.

Quelles sont les compétences néces saires pour exercer ce métier?

Pour débuter chez Swiss, il faut avoir une forma tion de base comme la Maturité, le baccalauréat français ou une formation professionnelle. Pour ensuite devenir Maître de cabine, il faut avoir un minimum d’expérience de vol et réussir les sélec tions en interne. Je pense qu’il faut également savoir faire preuve de leadership, de patience, d’une bonne gestion du stress et de beaucoup d’empathie.

Quelle formation peut-on suivre pour devenir Maître de cabine?

Une fois recruté par l’entreprise, vous êtes formé par la compagnie en interne. Cette formation dure au total entre dix à douze mois. Ce temps est réparti entre trois blocs théoriques, des vols d’instruction à bord avec un collègue Maître de cabine instructeur sur plusieurs jours et l’examen final entre le cin quième et le sixième mois de la formation. L’examen final a lieu avec un Maître de cabine Quality Circle, un poste que j’ai la chance d’occuper depuis peu.

Pourriez-vous nous raconter comment se passe une de vos journées type de travail?

Je me présente au flight center à l’aéroport de Genève une heure avant mon vol. C’est là-bas que je prépare

Mon travail extraordinaire : Maître de cabine

ma journée et conduit le briefing avec mon équipage et les pilotes. Une quinzaine de minutes plus tard, nous passons les contrôles de sécurité et nous nous dirigeons vers l’avion qui a été assigné à notre rotation.

La première chose que nous faisons est le contrôle des équipements de sécurité à bord (bouteilles d’oxygène, extincteurs etc.). Je m’assure que toutes les tâches nécessaires avant le vol (contrôle de la nourriture à bord, préparation du chariot par exemple) sont bien réalisées avant de lancer l’embarquement avec l’accord du Commandant. Je me tiens à l’entrée de l’avion où j’accueille tous les passagers. Je dois également tous les compter pour des raisons de sécurité. Après la fer meture, l’armement des portes et sa vérification, je fais les annonces aux passagers, puis je lance la vidéo des démonstrations de sécurité sur les écrans de l’avion.

Mes collègues et moi nous occupons par la suite de sécuriser la cabine, c’est-à-dire de nous assu rer que chaque passager est bien attaché et que les sacs et valises sont correctement rangés.

Après le décollage, je suis responsable du service de la classe Swiss Business et du bon déroulement du service en classe Swiss Economy. Je m’assure que le travail soit correctement effectué selon les standards de la compagnie et, surtout, je distri bue les fameux chocolats avant la descente.

Une fois à destination, je dis au revoir à tous nos clients. Lorsque tous les passagers sont sortis, une équipe de nettoyage vient s’occuper de la cabine. Je vérifie alors que chaque personne possède une carte d’identifica tion à jour lui permettant de rentrer dans l’avion. Je coordonne le prochain embarquement avec un agent du sol et nous répétons la même chose jusqu’à notre retour à Genève. Il peut arriver que certains jours, nous devions opérer deux allers-retours au départ de Genève. Sinon, nous rentrons chez nous en passant une dernière fois au flight center pour faire notre check-out, c’est-à-dire nous connecter aux ordinateurs pour notifier à la compagnie que nous avons terminé notre journée de travail, mais aussi pour vérifier si nous avons un changement pour la journée du lendemain.

Quels sont les défis que l’on peut rencontrer au quotidien en tant que Maître de cabine?

En tant que responsable de la cabine, nous pouvons rencontrer des situations difficiles comme le non-res pect des règles de sécurité. Nous devons nous assurer que chaque personne à bord respecte les règles, les autres passagers mais aussi notre avion et nous-mêmes.

Il m’arrive également de devoir passer du temps avec un passager mécontent et mon but est que celui-ci reparte avec le sourire. Il ne faut pas oublier que nous sommes constamment dans le ciel, à environ 11 000 mètres d’altitude et que nous devons parfois gérer des cas médicaux graves. Il est important de garder son sang-froid dans ce genre de situation.

On dit souvent que le train de vie et les rythmes d’un Maître de cabine sont intenses. Qu’en pensez-vous?

Oui, c’est un métier rythmé et parfois intense. Il faut aimer les horaires irréguliers et savoir accepter les changements de dernière minute. Je pense que tout est un état d’esprit. Si l’on est heu reux dans son travail, alors on l’aime malgré ses côtés moins attrayants. En ce qui me concerne, j’aime ces aspects car ils cassent la routine.

Avez-vous vécu des moments marquants?

J’ai récemment dû appeler l’ambulance à l’aéro port de Francfort juste avant notre atterrissage car une passagère se plaignait de fortes douleurs au niveau du visage. Nous avons sorti tous les équi pements médicaux nécessaires et avons fait appel à un médecin dans la cabine. Au final, tout s’est bien déroulé pour cette dame grâce à notre réactivité et à nos connaissances fournies par la formation.

Est-ce qu’il y a une journée de tra vail que vous n’oublierez jamais?

Je fais partie de l’équipe des relations publiques au sein de Swiss. Il m’arrive de participer à des évène ments en Suisse comme le Montreux Jazz festival ou l’Escalade de Genève. Il m’arrive également d’effectuer des vols spéciaux. L’année dernière j’ai par exemple été sélectionnée pour amener l’équipe nationale junior suisse de football à Budapest.

Quels sont vos rêves et vos pro jets pour l’avenir?

Je viens d’obtenir une promotion et je suis désormais Maître de cabine Quality Circle. Je suis maintenant en charge d’un petit groupe de Maîtres de cabine et je m’occupe de leur contrôle régulier à bord afin de garantir un niveau de qualité de service irréprochable. J’agis également en tant que coach et je planifie régulièrement des vols avec eux afin de pouvoir sans cesse les aider à s’améliorer. Je maintiens un lien proche avec le management de la compagnie et nous travaillons sur des projets concrets très intéressants. Je ne pouvais pas rêver mieux après neuf ans chez Swiss. C’est une magnifique récompense après toutes ces années de travail et j’en suis très fière. Par conséquent, mon projet est pour l’instant de m’investir à 100% dans cette nouvelle fonction et d’apporter le meilleur de moi-même à mon équipe de Maîtres de cabine.

Un mot pour la fin?

Je suis heureuse et fière de travailler pour la com pagnie aérienne nationale suisse. C’est un métier fabuleux dans lequel on ne s’ennuie jamais. Je suis entourée de collègues merveilleux qui donnent le meilleur d’eux-mêmes chaque jour pour rendre heureux nos passagers. J’aime profondément mon travail et je ne peux que conseiller à ceux qui hésitent de se diriger vers ce milieu de venir essayer ce type de vie. Que ce soit pour un temps ou pour toujours, on passe forcément de bons moments chez Swiss.

Laura Gagniere, vous êtes Maître de cabine au sein de la compagnie aérienne Swiss. Quand et comment votre carrière a-t-elle commencé?
Interview Andrea
Tarantini Quelles sont les responsabilités d’un Maître de cabine et comment se passe une journée type de ce professionnel du secteur de l’aviation? Laura Gagniere (32 ans) travaille depuis neuf ans au sein de la compagnie aérienne Swiss International Air Lines, dont huit ans en tant que Maître de cabine. Dans l’interview qui suit, elle nous présente son travail extraordinaire et nous explique ce qui lui plaît le plus dans son métier.
Image Swiss International Air Lines Ltd. UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 10 SMARTEMPLOYER CHMÉTIER • MAÎTRE DE CABINE

Qui gère notre retraite ? On part à leur rencontre !

2022 : c’est l’anniversaire de Trianon ! Cela fait 25 ans que l’entreprise s’occupe de la gestion des caisses de pension, salaires et absences et sinistres des Suisses et des Suissesses. Ces tâches, ce sont ses 220 collaborateurs qui s’en chargent chaque jour avec passion. Que signifie travailler chez Trianon ? Quelques Trianautes nous le racontent.

Trianon : ce nom ne fait pas référence au célèbre théâtre parisien, mais bien à une entreprise basée en Suisse romande ! Présente également outre-Sarine, Trianon est active dans le domaine des caisses de pension et ressources humaines. Sa mission ? Décharger ses clients de ces tâches administratives afin qu’ils puissent se concentrer sur leur métier. Trianon croit en un monde dans lequel les collaborateurs sont le principal facteur de réussite d’une entreprise. Alors qui de mieux qu’eux pour parler de Trianon ?

Zoé Palard Pension Services Officer, Nyon –L’intrépide sportive de Trianon

« Il y a trois ans, j’ai commencé chez Trianon peu après avoir obtenu mon CFC d’employé de commerce. Ma journée type ? Je n’en ai pas. Tous les cas sont différents. Ce qui me plaît c’est que j’ai l’occasion d’aider les gens. Notamment dans les cas de décès. On ne se contente pas de verser les primes. Au contraire, il faut faire preuve de sensi bilité car on accompagne la famille dans le deuil. Pendant un instant, c’est comme si l’on faisait partie de leur intimité.

Il y a évidemment des moments plus drôles, comme lorsque je réponds aux questions des assurés. Cer tains me demandent s’ils peuvent retirer l’argent de leur retraite pour s’acheter la dernière Tesla. Désolée, ce n’est pas possible ! L’argent du deuxième pilier peut être retiré avant la retraite seulement si l’on achète un logement ou pour apporter une plus-value à un bien déjà existant.

Je travaille également avec les différents types d’assurances sociales. C’est pour cela que j’ai décidé de faire une formation dans ce domaine. J’ai été très motivée dès le début, sachant que mon employeur

me soutiendrait. D’une part, sur le plan financier et d’autre part, grâce à la flexibilité des horaires. Pouvoir aménager mon temps de travail comme je le veux ainsi que les possibilités de télétravail m’ont beaucoup aidée. Mes collègues aussi ont été d’un grand soutien ! Ce n’était pas un problème que je doive terminer plus tôt ou que je sois absente pour réviser. L’entraide est de mise dans notre équipe ! »

Ce que je peux dire concernant la place des femmes dans le domaine ? Je m’occupe de l’égalité des droits des femmes depuis plus de 20 ans et le constat est le même partout en Suisse : on peine à arriver à l’égalité absolue dans les postes à responsabilité. Concernant Trianon, ce que je trouve encourageant, c’est le nombre de femmes gérantes de caisses : quatre sur cinq. Nous sommes sur la bonne voie ! J’apprécie que mon employeur reconnaisse les compétences de chacun et nous donne la possibilité d’évoluer, comme ça a été le cas pour moi. »

« Ce que j’aime chez Trianon ? Mon autonomie ! J’ai diverses casquettes au sein de l’entreprise. Dès mon ar rivée, j’ai été la gérante de trois caisses de pension. Puis, j’ai rapidement pris en charge la direction de l’équipe de quatre gérants. La polyvalence est un élément clé de mon quotidien puisque je fais le pont entre les différents prestataires, l’administration de la caisse et le conseil de fondation. Pour les clients, je suis en quelque sorte le visage de Trianon car je représente la globalité des services de l’entreprise.

RESTAURANT-HÔTEL DU PARC DES EAUX-VIVES CÔTÉ PARC

Au sommet du Parc des Eaux-Vives, lieu enchanteur au milieu des séquoias centenaires et d’un massif de rhododendrons, se trouve une propriété légendaire depuis 1750.

ÉVÈNEMENTS PRIVÉS & CORPORATE

Les 4 salons privés et les 2 terrasses avec vue sur le Parc et le Lac offrent un cadre incomparable à moins d’un kilomètre du centre de Genève pour tous les évé nements. Les soirées d’entreprise prennent une autre dimension grâce à des thèmes travaillés de la décora tion à l’assiette : Speakeasy, Casino Royale, Hiver Po laire. Une équipe de professionnels est à votre écoute pour créer avec vous l’évènement dont vous rêvez.

CHAMBRES & SUITES

Les

« Je suis arrivé dans l’entreprise comme stagiaire en finance et investissement. Six mois plus tard, Trianon m’a donné l’opportunité d’évoluer et de devenir Invest ment Advisory Officer, activité que j’exerce actuelle ment. Ce qui me plaît dans mon métier, c’est d’avoir des responsabilités variées. Ce que je fais ? J’analyse et sélectionne des fonds de placements afin de créer des solutions d’investissement pour nos clients. Le but est de veiller à ce que les stratégies d’investissement choi sies génèrent suffisamment de rendement. J’effectue ce travail en respectant l’ordonnance sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (OPP2). C’est la base légale qui dispose en partie les directives en matière de placements. C’est loin d’être ennuyeux ! Ce qui est intéressant dans ce que je fais est le lien avec l’actualité économique, tant sur le plan géopolitique que financier.

À part les chiffres, j’apprécie le côté humain de mon travail ! Je suis régulièrement en contact avec mes collègues d’autres services, que ce soit pour un client ou pour un café. C’est leur énergie et compétence qui me poussent vers le haut ! »

• BRANDREPORT
Gisela Basler Head Pension Fund Management Outsourcing, Bern –La business woman de Trianon
TRIANON
J’ai été très motivée dès le début, sachant que mon employeur me soutiendrait.
7 charmantes chambres et suites offrent une vue sur le Parc, le Lac ou les courts de tennis. L’ensemble de la propriété avec l’intégralité des chambres peut être privatisé pour vos événements. Restaurant-Hôtel du Parc Des Eaux-Vives Quai Gustave-Ador 82, 1207 Genève +41 (0)22 849 75 75 reception@parcdeseauxvives.ch www.metropole.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 11SMARTEMPLOYER CH

Devenir un Smart Employer en misant sur la diversité

La diversité en milieu professionnel désigne des personnes qui travaillent ensemble mais qui sont différentes les unes des autres. Ces différences peuvent concerner l’âge, la religion, l’origine ethnique, le genre, le handicap etc. La gestion de la diversité est une notion encadrée juridiquement. La Constitution de la Confédération suisse acte en effet l’interdiction de la discrimination, et ce dans tous types de situations. Ainsi, au travail, les employeurs sont tenus de ne faire preuve d’aucune discrimination qui pourrait favoriser ou non l’embauche de telle personne plutôt qu’une autre ou qui pourrait entraîner des comportements différenciés en fonction du collaborateur.

Le cadre juridique oblige les entreprises à prendre des mesures pour favoriser la différence au point que la diversité soit peu à peu considérée comme une approche managériale. En effet, une culture d’entreprise tournée vers la reconnaissance des différences entre les employés apporte de véritables avantages.

Adopter une politique pour la gestion de la diversité

Il s’agit avant tout de reconnaître et de promouvoir les différences entre les collaborateurs au sein d’une même organisation. Cette politique de la diversité peut passer par plusieurs mesures. Premièrement, du point de vue des ressources humaines, il paraît essentiel de rappeler que tout management de la diversité implique

une tolérance zéro face aux discriminations à l’embauche et aux inégalités salariales.

Pour une politique de la diversité efficace, il faut en effet garantir une équité salariale et une égalité des chances et de traitement au sein de l’entreprise, de même qu’une certaine transparence à cet égard.

Le management peut également passer par des adaptations au sein de l’entreprise. Par exemple, la possibilité d’aménager le temps de travail avec des horaires flexibles pour permettre à une personne en situation de handicap d’adapter son emploi du temps en fonction de ses besoins. De même, avoir des horaires aménagés permet à des parents de concilier vie de famille et vie professionnelle plus facilement.

Il est également possible pour des dirigeants de mettre en place des formations afin de sensibiliser les cadres et les salariés aux thèmes de la diversité et de l’inclusion. Cette sensibilisation doit s’effectuer au niveau de tous les acteurs d’une entreprise, ce qui permet également de lutter contre les stéréotypes et les discriminations.

Ces mesures visent non seulement à promouvoir la diversité comme une richesse, mais également à inclure pleinement les personnes dans leur environnement de travail. Si l’inclusion au travail est tout aussi importante que la diversité, c’est parce qu’elle implique

de se sentir intégré au sein d’une équipe avec un but commun. C’est pourquoi il est aussi primordial, pour toute entreprise qui souhaite mener une politique pour la gestion de la diversité, d’établir au préalable ses objectifs et sa vision, afin que toute personne puisse s’y inscrire et y participer.

Favoriser la créativité, l’innovation et l’adaptabilité

De toutes ces mesures résultent de nombreux avantages pour l’entreprise. Toute politique de la diversité implique une plus grande communication au sein des entreprises entre les dirigeants, les cadres et les salariés. Cela favorise la cohésion et l’entraide entre les collabo rateurs. Si les différences entre les salariés ne sont plus effacées mais au contraire valorisées, chaque individu est intégré au sein d’une équipe avec son identité propre. Les idées partagées sont donc différentes, ce qui invite à la réflexion et à l’échange. Ainsi, une stratégie de la diversité favorise la créativité et, in fine, l’innovation.

En effet, la pluralité des profils promet des compétences variées car chaque personne possède ses propres expériences et sa propre manière de voir les choses. Plus on élargit ses horizons lors de l’embauche, plus on a de chances de

trouver une personne avec des compétences adaptées au poste. Du point de vue de la concurrence, cette culture d’entreprise saine et positive a un réel impact en attirant de nouveaux collaborateurs qui cherchent ce type d’environnement de travail.

Une stratégie pour la gestion de la diversité s’inscrit aussi dans une volonté d’adapter son entreprise aux évolutions de la société et du monde du travail. En effet, faire preuve d’adaptabilité est aujourd’hui une qualité essentielle pour une entreprise car les mutations actuelles du monde du travail montrent qu’il est essentiel d’adopter une culture d’entreprise ouverte aux transformations.

Si l’on souhaite par exemple se développer au niveau international, embaucher des personnes avec des compétences linguistiques variées ou des nationalités différentes constitue une véritable plus-value.

Enfin et surtout, adopter une stratégie axée sur la diversité ne représente pas seulement des avantages pécuniaires ou centrés sur le développement de l’en treprise. Il s’agit aussi bien évidemment de créer un environnement de travail sain, où chaque salarié doit se sentir confiant, écouté et compris. Le bien-être au travail passe par cette plus grande écoute, cette ouverture vers l’autre et cette prise en compte des situations individuelles.

Le plus grand club suisse de la mobilité : fondé sur des valeurs depuis 126 ans

Envie de faire partie d’une association engagée et reconnue, où chacune et chacun fait la différence chaque matin ? Alors le TCS est le choix idéal.

En rejoignant le TCS pour poursuivre sa carrière, on sait que son travail va impacter la vie de millions de personnes: les membres du TCS et les citoyens suisses. De l’assistance à la personne et aux véhicules, jusqu’à son engagement pour la sécurité routière, en passant par la culture du

service dans ses campings, sa protection juridique et ses cours de conduite, le TCS tient ses promesses de qualité, de professionnalisme et de passion pour ses métiers. Il a besoin de personnes diverses et talentueuses pour offrir et continuer à développer les meilleurs services.

Esprit d’équipe, innovation et engagement

Au TCS, les idées nouvelles sont encouragées et ap préciées. Au quotidien, ses collaboratrices et collabo rateurs constatent qu’elles et ils travaillent de manière collaborative à tous les niveaux et que l’intelligence collective et la prise d’initiative sont favorisées.

Que ce soit en tant que conseiller à la clientèle, en concevant de nouvelles campagnes de marketing, dans le rapatriement des membres du TCS en détresse à l’étranger ou en assurant la disponibilité des plate formes informatiques – chaque personne joue un es sentiel au succès de l’entreprise. C’est grâce à cet esprit d’équipe que le TCS fait chaque jour la différence.

L’humain au centre

Le TCS est une entreprise à taille humaine avec près de 80 métiers différents. L’humain est son fondement et il s’engage à fournir des environnements de travail sûrs, équitables et sains, ainsi que des opportunités d’apprendre, de grandir et d’être reconnus.

Le plus grand club de la mobilité de Suisse encou rage et soutient également l’équilibre de vie. C’est pourquoi il offre des modalités de travail permettant

à ses collaboratrices et collaborateurs de concilier harmonieusement vie privée et vie professionnelle, s’adaptant aux circonstances de chacune et chacun. Le TCS sait que la vie en dehors du travail est im portante et il la respecte.

Faire la différence

La culture du TCS est fondée sur la confiance, l’honnêteté, le respect, l’empathie et l’intégration, qui guident son engagement à prendre soin de ses 1.5 millions de membres, à respecter ses employé(e)s et à soutenir les communautés dans lesquelles elles et ils vivent et travaillent. Il est fier de tenir ses promesses envers les autres et envers ses membres. Le rejoindre, c’est construire ensemble la mobilité de demain!

INCLUSION & DIVERSITÉ
Au sein des entreprises, la diversité est un domaine géré par les ressources humaines. Aujourd’hui considérée comme une richesse pour les entreprises, la diversité des collaborateurs permet d’innover et favorise la créativité et la cohésion entre les équipes. Afin d’en faire une force, il est tout d’abord important d’en prendre conscience et d’en faire un véritable axe de la politique interne et du management.
Image iStockphoto/Angelina Bambina 12 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA SMARTEMPLOYER CH BRANDREPORT • TCS

« Il est important de donner de la visibilité aux secteurs traditionnellement masculins »

Madame Marie Janssen, cheffe de projet technique, et Madame Fatimatou Mboup, spécialiste RNI (Rayonnements non ionisants), nous présentent leur travail, nous expliquent ce qui leur plaît le plus dans leur métier et nous ouvrent les portes d’Axians Suisse, acteur leader des secteurs IT et télécommunications et employeur de choix.

préalable. Dans le cadre de l’engineering, je prépare le site pour la mise à l’enquête et, lorsque l’on obtient le permis de construire, je m’assure qu’on ait tout ce qu’il faut pour réaliser le site jusqu’à la remise au client.

F. M. En tant que spécialiste RNI, je suis chargée d’évaluer la charge de rayonnement qui provient des antennes de téléphonie mobile pour faire respecter les valeurs limites d’émission qui sont ordonnées par la loi.

n’arrivent pas à se projeter dans ces métiers car elles n’ont pas encore assez d’exemples à suivre. Il y a peutêtre aussi un facteur culturel: les parents orientent parfois – que ce soit volontairement ou non – leurs filles vers des métiers considérés féminins.

Aujourd’hui, quelle est la place des femmes cadres dans la société ?

M. J. Je suis cheffe de projet technique d’origine canadienne. J’ai étudié en Génie de la construction au Canada puis je me suis lancée dans le monde du travail d’abord en France, ensuite en Suisse. Cela fait maintenant bientôt un an que je travaille chez Axians.

F. M. Je suis originaire du Sénégal où j’ai fait mon cursus jusqu’au baccalauréat avant d’être diplômée des écoles supérieures ES en télécommunications en Suisse. J’ai rejoint Axians en septembre 2020 en tant que spécialiste RNI après quelques années d’expérience dans l’IT.

Marie Janssen, vous êtes cheffe de projet technique. Fatimatou Mboup, vous êtes spécialiste RNI auprès d’Axians. Quelles sont vos tâches et responsabilités ?

M. J. Je travaille dans le secteur de l’engineering et de la construction. Je m’assure que les sites soient bien construits dans les temps et les budgets fixés au

J’effectue donc des visites sur site pour faire des relevés géomatiques nécessaires au calcul RNI. Ce dernier permet de déterminer les puissances qui seront mises en service par l’opérateur pour rester dans les valeurs limites de rayonnement. Pour ce faire, j’assure aussi le contact avec les autorités et les planificateurs radio pour mettre en service les puissances et les bandes de fréquence qui seront installées. Mes collègues et moi nous tenons aussi à jour avec les réglementations en vigueur dans le cadre des rayonnements non ionisants et accompagnons l’opérateur dans l’activité RNI.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

M. J. J’aime résoudre des problèmes et voir un site qui se construit petit à petit. Ce qui me plaît aussi, c’est le fait que mes journées ne soient jamais les mêmes et que je puisse souvent passer du bureau au terrain.

F. M. Le fait d’exercer une activité qui rend service à la population et aux opérateurs tout en respectant les valeurs établies par la loi.

Selon vous, pourquoi les jeunes filles ne se lancent pas plus dans la découverte des métiers dits masculins ?

M. J. Il y a peut-être encore un manque de modèles ce qui mène à une difficulté à se comparer. C’est surtout vrai dans des positions de cadres. Les jeunes filles

F. M. Je pense aussi que l’entourage et la situation géo graphique ont un impact très important sur le choix professionnel des jeunes filles. Il faut leur montrer que tout est possible.

Comment les motiver et les encourager à postuler dans ces milieux ?

M. J. Il est important de donner de la visibilité aux secteurs traditionnellement masculins et de partager ses expériences. Les jeunes filles doivent comprendre que leurs intérêts priment. Ce n’est pas parce que tel secteur compte peu de femmes qu’il est impossible d’y faire carrière: si on le souhaite, tout est possible.

F. M. Il faut déjà motiver les filles à se former dans ces métiers. Il y a de nombreuses écoles qui organisent des campagnes qui visent à ouvrir aux jeunes les portes de ces métiers à prédominance masculine.

Que pourraient faire les entreprises dans ce cadre ?

F. M. Je pense que si plus de femmes occupent des postes de directrices ou de cheffes de projet, cela pour rait encourager plus de jeunes en formation à suivre leur voie. Valoriser ces métiers et éviter toute casquette est aussi un grand pas en avant. Pourquoi ne pas chan ger certains termes et noms de postes et passer de chef de projet à chef/fe par exemple ?

M. J. Oui, cela peut paraître banal, mais s’avère impor tant. L’équité est aussi essentielle, qu’elle concerne les postes, les responsabilités ou les salaires.

M. J. Il y a de plus en plus de femmes cadres, mais pas assez! Évoluer professionnellement permet aux femmes de gagner en crédibilité – même si elles devraient à priori avoir leur place dans des postes à responsabilité.

F. M. S’il n’y a pas assez de femmes cadres, cela si gnifie peut-être aussi que l’effectif de femmes au sein des entreprises n’est pas suffisant. Il faut donc déjà engager plus de femmes et ensuite leur permettre de faire carrière.

Qu’est-ce qui fait d’Axians un bon employeur à vos yeux ?

M. J. Axians est à l’écoute de nos besoins. Mes supé rieurs sont toujours présents, m’écoutent et prennent en compte mes idées. Il y a aussi un caractère humain très prononcé qui est nécessaire pour se sentir bien au sein d’une entreprise. J’ai par ailleurs été inscrite à une formation sur le leadership féminin. Axians nous permet donc vraiment de développer nos compétences.

F. M. Les relations humaines sont importantes, l’environnement de travail est attractif et dynamique. Les activités au sein d’Axians sont par ailleurs variées et intéressantes.

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Conseils pour l’Employer Branding

La proximité

Dans la pratique, la plupart des candidats proviennent du marché du travail local. La raison est simple: les travail leurs accordent de plus en plus d’importance à la distance entre leur domicile et l’entreprise. Les employeurs situés à proximité du lieu où ils habitent sont d’autant plus at trayants car ils n’ont pas à faire la navette en train, en tram ou en bus, ni à perdre du temps dans les embouteillages.

Des critères importants

La fiabilité et la sécurité de l’emploi sont également des critères importants dans le choix de l’employeur.

Cet aspect prendra encore plus d’importance à l’avenir. La proximité et la fiabilité sont donc des avantages évidents pour les petites entreprises enracinées localement et compensent en partie la notoriété des entreprises plus grandes disposant de budgets plus importants pour l’Employer Branding.

En d’autres termes, la taille d’une entreprise n’est pas une raison pour ne pas investir dans l’attracti vité de sa marque. Chaque entreprise a ses propres atouts spécifiques.

Par où commencer?

Trouvez comment votre entreprise peut répondre à ces attentes et soyez authentiques – utilisez ces moyens à bon escient lors du recrutement ainsi que dans la communication. Faites de vos collaborateurs les ambassadeurs de votre entreprise. En dévelop pant votre Employer Branding et votre image de marque vous serez mieux à même d’attirer les bons talents et de faire en sorte que votre personnel soit fier de travailler dans votre entreprise et d’y rester.

Considérez tous vos collaborateurs comme des ambassadeurs potentiels. Les étudiants deman deurs d’emploi et les employés temporaires, les freelances et les stagiaires contribuent également à votre image d’employeur. Ils sont en outre de futurs employés potentiels.

Nouez des contacts avec les établisse ments d’enseignement de la région qui sont pertinents pour vos activités.

Mettez en place une bonne politique de communication – loin des yeux, loin du cœur – et donnez un visage à votre entreprise. Montrez ce que votre entreprise représente.

Utilisez les réseaux sociaux pour créer un réseau de collaborateurs potentiels. Entrete nez ce réseau en permanence – et pas seulement lorsque vous recherchez de nouveaux talents.

• BRANDREPORT
AXIANS SUISSE SA
Marie Janssen, Fatimatou Mboup, pou vez-vous vous présenter en quelques mots ? Interview Andrea Tarantini Photos Laura Tirelli – LausannePhoto Studio Marie Janssen Cheffe de projet technique Fatimatou Mboup Spécialiste RNI
La proximité et la fiabilité sont des atouts pour les petites entreprises.
La fiabilité et la sécurité de l’emploi sont des critères importants dans le choix de l’employeurs.
Pour augmenter leur attractivité, les employeurs n’ont pas forcément besoin de mener de grandes campagnes nationales coûteuses, d’autres facteurs sont importants.
EMPLOYER BRANDING
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Véronique Kämpfen

La RSE, un atout pour les employeurs

La responsabilité sociale des entreprises (RSE) peut être définie comme le développement durable appliqué à l’entreprise.

Elle repose ainsi sur la volonté d’instaurer un équilibre entre trois piliers: économique, social et environnemental.

Une entreprise qui s’engage dans une démarche de RSE prend volontairement des initiatives qui vont au-delà des exigences légales à l’égard de son environnement. Elle peut ainsi mieux répondre au développement économique, social et environne mental de la communauté dans laquelle elle opère et assumer intelligemment son objectif premier: assurer sa pérennité. Les actions de RSE varient d’une entre prise à l’autre, chacune ayant son environnement et ses moyens propres.

Une stratégie RSE ne fonctionne – et c’est l’un de ses intérêts – que si elle est portée, réfléchie et intégrée à tous les niveaux: conseil d’administration, direction gé nérale, cadres intermédiaires, collaborateurs. Pour l’ini tier, chaque entreprise doit faire le bilan de ce qu’elle a déjà entrepris avant de se projeter plus en avant. Les plans de RSE s’orientent souvent en fonction d’un public cible. Que puis-je faire pour mes collaborateurs, mes fournisseurs et mes partenaires ? Pour les autorités et le voisinage ? Pour les clients ? Considérée sous cet angle holistique, la RSE a souvent pour corollaire ou pour point de départ une redéfinition de la vision stratégique d’une entreprise. La gouvernance en est la clé de voûte.

Les entreprises qui font ce pas enregistrent des retom bées positives, non seulement en termes d’image et

d’attractivité pour recruter des talents et satisfaire les attentes de leur clientèle, mais aussi économiques. Une étude réalisée l’an dernier par HEG-Genève-IREG montre que 78% des entreprises suisses romandes ont mis en place des actions RSE, de manière formelle ou informelle. Ce dernier point est crucial. Adopter une politique RSE efficace nécessite de pouvoir mesurer à long terme ses impacts sociaux et environnementaux. Il faut formaliser la démarche pour pouvoir la déve lopper à bon escient.

Le Baromètre RSE 2022, publié par la HEG Genève, montre qu’environ 80% des sondés estiment que l’ab sence d’une stratégie RSE représente un danger pour l’évolution d’une entreprise. Il semble évident que les clients, privés ou publics, imposeront toujours plus de conditions liées aux enjeux RSE lors d’appels d’offre ou lors du choix de leurs prestataires. Une entreprise n’ayant pas songé à élaborer une stratégie RSE peut donc potentiellement remettre en cause son accès à certains marchés ainsi que sa compétitivité lors de négociations d’affaires.

La RSE n’est pas réservée aux grandes entreprises, bien au contraire. Pour les PME, les bénéfices à tirer d’une démarche RSE structurée sont nombreux: création d’avantage compétitif, attractivité auprès des jeunes talents ou gestion des risques de leur chaîne

de valeur. Ces éléments permettent d’améliorer la performance économique de façon indirecte. Ce point est important, parce que l’impact direct de la RSE sur la compétitivité des entreprises suisses reste difficile à mesurer, les chiffres manquant à cet égard. Néanmoins, un point ne semble pas faire de doute: l’attractivité pour le recrutement de personnel s’en trouve renforcée.

Depuis la crise sanitaire, les travailleurs attendent des entreprises qu’elles s’engagent davantage dans la durabilité. Les défis énergétiques, actuellement sur le devant de la scène, amplifieront cette tendance, tout comme les enjeux de la transition écologique en lien avec le réchauffement climatique. Les hautes écoles, les universités et les centres de formation profes sionnelle mettent un accent accru sur le développe ment durable, y sensibilisant les jeunes générations. Celles-ci sont plus susceptibles de valoriser les entreprises ayant une stratégie RSE afin d’aligner leurs valeurs avec celles de leur futur employeur. Il devient nécessaire pour les entreprises d’adopter un réel positionnement quant au développement durable afin d’attirer de nouveaux talents et de fidéliser ceux qu’elles possèdent déjà.

Concrètement, que peuvent faire les entreprises, et surtout les PME – qui représentent plus de 98% du tissu économique suisse –, pour mettre en place des

mesures de RSE ? Commencer par des actions ciblées, même modestes, qui assurent un succès à court terme, encourageant le développement et la systématisation de la démarche. Les gestes les plus simples per mettent d’y arriver. Plans de mobilité, flexibilité dans les horaires, télétravail, engagement dans des valeurs d’inclusion, de non-discrimination et de diversité, formation professionnelle et continue, recyclage des déchets, circuits d’approvisionnement courts, recours à une gestion durable de son parc informatique… la liste est longue et diversifiée. Pour y voir plus clair, il peut s’avérer utile de s’inspirer des bonnes pratiques d’autres acteurs d’un même marché. Enfin, il est indis pensable de dédier une ou plusieurs personnes au sein de l’entreprise, même partiellement, à la question RSE. Communiquer autour de ses actions et de ses valeurs permet de créer le dialogue autour des thèmes de la RSE et de les porter toujours plus loin.

Dans ce domaine qui évolue constamment, il ne faut pas craindre de remettre l’ouvrage sur le métier. Se remettre en question est sain et permet de changer d’orientation lorsque cela s’avère nécessaire. Se réin venter et avancer, telle est la clé d’une stratégie RSE vivante et efficiente.

Un havre de paix mêlant détente, confort, découverte et tradition

Un moment gourmand, une sortie d’entreprise ou un séjour team building: quelle que soit l’occasion, Gruyères saura cerner les besoins et attentes de ses visiteurs. En amont de l’entrée du bourg réside l’Hôtel de Gruyères*** Wellness & Séminaire. Situé à la Ruelle des Chevaliers 7, l’établissement offre une vue fantastique sur la cité médiévale et le Moléson et possède un parking privé de 15 places. Chaque chambre au décor authentique et chaleureux bénéficie d’une situation particulièrement calme et reposante. Aussi, l’hôtel dispose d’un d’espace wellness doté d’un

sauna, d’un hammam et d’un fitness. Sur demande, un service de massages peut être organisé pour les clients.

Par ailleurs, l’hôtel offre la possibilité d’organiser des séminaires et évènements grâce à ses deux salles spacieuses et lumineuses donnant sur la vallée et le Château. Équipées d’installations technologiques d’excellente qualité pour des conférences en présentiel ou à distance, elles permettent de se réunir dans un cadre enchanteur tout en profitant d’un forfait pour la journée.

À la recherche d’une sortie originale après une journée de dur labeur? L’Expérience Fondue Academy est l’ac tivité idéale pour se réunir lors d’un moment privilégié entre collaborateurs. Cette animation durant laquelle les apprentis fromagers apprennent à maîtriser les secrets de la confection d’une fondue est une démonstration culinaire unique à partager entre collègues et amis.

De la même manière, le restaurant de l’hôtel invite à la dégustation de ses nombreux plats traditionnels incontournables, dans une ambiance conviviale et

chaleureuse. La plupart des plats sont préparés à base de produits élaborés dans la région de la Gruyère par des artisans voués à conserver un savoir-faire transmis de génération en génération.

De par leur complémentarité, l’Hôtel de Gruyères, son restaurant attenant et la Fondue Academy permettent à leurs clients de vivre une expérience unique entre tradi tions locales et développement du potentiel des équipes.

Texte Véronique Kämpfen, Fédération des Entreprises Romandes (FER) Genève
RSE Image iStockphoto/FredFroese 14 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA SMARTEMPLOYER CH
CHALET DE GRUYÈRES SA
Niché dans un décor idyllique aux portes des Alpes, le village de Gruyères détient son nom du célèbre fromage apparu dans ses montagnes. Élu plus beau village romand 2014, la destination touristique fribourgeoise est fière de son joyau préservé. Bien avant d’entrer dans le bourg, les visiteurs seront frappés par l’atmosphère médiévale qui émane du Château du XIIIe siècle. BRANDREPORT • Informations et réservations: events@gruyereshotels.ch +41 26 921 34 34 www.gruyereshotels.ch

Développer ses compétences tout au long de sa vie grâce à la formation continue

La formation professionnelle continue est une formation que l’on suit lorsqu’on est déjà dans la vie active. Elle est en effet destinée aux salariés en activité, aux personnes en reconversion professionnelle ou encore aux demandeurs d’emploi. L’idée au cœur du développement de telles formations est que l’appren tissage se fait tout au long de la vie et qu’il n’est pas nécessairement cantonné à la sphère professionnelle.

En effet, les personnes qui suivent une formation continue prennent de leur temps libre pour suivre les cours, qui pourront ensuite leur servir dans leur vie privée, dans leurs loisirs par exemple ou pour leur développement personnel.

Depuis le 1 janvier 2017, la formation continue est encadrée en Suisse par une loi fédérale (LFCo) et fait partie juridiquement du système de formation national. Cette loi fixe les obligations de la Confédération dans l’ensemble du domaine de la formation continue.

Développer ses compétences et en acquérir de nouvelles

La formation continue a plusieurs buts. Elle permet de développer ses compétences dans son propre métier et d’en acquérir de nouvelles, ce qui peut s’avérer utile si l’on souhaite changer de poste au sein de son entreprise ou postuler un poste avec davantage de responsabilités.

Certains cours de perfectionnement permettent même d’en apprendre plus sur son propre métier.

En fonction de son domaine d’expertise, il est ainsi possible d’assister à des conférences ou à des groupes de réflexion qui servent à élargir ses horizons dans un secteur particulier. Si l’on travaille dans le domaine de la santé par exemple, il est toujours intéressant de se ques tionner sur les modes de gouvernance au sein des centres hospitaliers ou encore sur les règles de financement.

Les apprentissages des langues ou des outils infor matiques permettent quant à eux de compléter ses connaissances. Selon la Fédération suisse pour la formation continue, 16 % du total des heures de cours suivies en Suisse pendant une année concerne les langues. Suivent ensuite, avec environ 10 % chacun, les domaines de la santé et de l’informatique. La formation continue et les cours de perfectionnement ouvrent ainsi une nouvelle fenêtre sur son secteur et permettent d’envisager pleinement les différentes dimensions de son métier.

À la fin des cours, un diplôme reconnu au niveau cantonal ou fédéral est délivré.

De nombreux avantages

Les avantages de la formation continue et des cours de perfectionnement sont nombreux. Il est par exemple possible de les adapter en fonction de ses propres besoins et disponibilités. Si certains cours ne durent que quelques heures, d’autres peuvent se dérouler sur plusieurs années. Ils sont délivrés par plusieurs institutions, des écoles

publiques et privées aux organisations du monde du travail en passant par les entreprises elles-mêmes ou encore des associations ou des syndicats.

La Fédération suisse pour la formation continue indique que les prestataires privés sont les principaux acteurs du marché de la formation continue, avec envi ron 80 % de l’ensemble des heures de cours dispensées.

Pour les organismes publics tels que les universités, le total des heures de cours est d’environ 20 %.

La formation continue représente des avantages à la fois pour l’employeur et pour l’employé. Pour le premier, elle est le moyen de former les salariés à différents domaines et donc, in fine, de développer les compétences de son en treprise. L’employeur peut aussi chercher, via la formation continue, à développer une cohésion de groupe dans son entreprise et à favoriser l’échange entre les collaborateurs.

Pour les employés, il s’agit surtout de pouvoir évoluer, de développer ses capacités, de se diversifier, d’être plus efficace dans son travail mais aussi plus épanoui. Faire partie d’un cursus de formation continue souligne également la capacité d’adaptation du salarié.

Dans un monde du travail en perpétuel changement, il apparaît essentiel de continuer à se former sur les évolutions de son secteur.

Une offre diversifiée

Les formats des cours sont généralement très variés avec des cours délivrés sous une forme plus académique, mais aussi des conférences, des séminaires ou encore des sorties. En effet, un des autres avantages de la formation continue concerne le fait que les cours s’avèrent souvent moins scolaires que ceux dispensés par les écoles supérieures. C’est ce que l’on appelle la formation non formelle, introduite dans la loi-cadre fédérale de 2017 et qui regroupe les offres de formation continue qui ne délivrent pas de certification reconnue par l’État. Visites de différents sites, voyages congrès ou encore sorties culturelles, il s’agit bien souvent d’une réelle insertion sur le terrain, à la rencontre des acteurs du métier.

Pour cette raison, s’inscrire à une formation continue peut aussi être un excellent moyen de développer son réseau professionnel, ce qui peut s’avérer utile en cas de reconversion professionnelle par exemple.

Avant de se lancer dans une formation continue ou dans des cours de perfectionnement, il est essentiel d’identifier ses besoins. Il faut ensuite veiller à choisir des cours adaptés à ce que l’on recherche car l’offre est très vaste et couvre une large palette de métiers liés par exemple aux domaines de la santé, du social, de l’économie, de la nature, de l’alimentation, de l’hôtellerie ou de la construction.

Le lifelong learning, plus qu‘une envie: une nécessité

La pratique infirmière connaît une complexification qui exige des compétences toujours plus spécifiques, actualisées en permanence et intégrant la dimension interprofessionnelle. La formation continue devient incontournable pour répondre aux besoins du système de santé.

La Source encourage le lifelong learning afin de répondre toujours mieux aux besoins des professionnels du domaine de la santé et du social et aux enjeux institutionnels. L’offre de formations conti nues postgrades (DAS, CAS et modules) propose des thématiques essentielles qui visent le perfectionnement des compétences de tout un chacun. Ces formations permettent de bâtir une expertise dans un domaine précis et de répondre à différents défis.

Grâce au dispositif de formation continue de La Source, il est possible de se former avec davantage de flexibilité, tout en personnalisant son cursus postgrade.

L’offre de formations continues s’adresse principalement aux professionnels diplômés HES (ou titre jugé équiva lent) du domaine de la santé et du social. Certaines d’entre elles sont aussi ouvertes à d’autres secteurs d’activité.

Des formations de pointe Riche de plus de 160 ans d’histoire, La Source compte parmi les Hautes Écoles les plus renommées du

canton de Vaud. Spécialisée dans les soins infirmiers, elle forme près de 1 400 étudiants en formation ini tiale et postgrade.

La Source s’attache à faire évoluer son offre de formation pour répondre toujours mieux aux besoins des professionnels ainsi que des institutions qui les emploient, en particulier dans les champs de la santé communautaire et du vieillissement. Elle contribue ainsi à l’amélioration continue de la qualité des soins et de la sécurité des patients.

Étudier à La Source, c’est profiter des compétences poin tues de son personnel d’enseignement et de recherche, ainsi que de son expérience en ingénierie de formation. L’équipe pédagogique de l’École garantit qualité et accompagnement dans tout projet de formation.

Les formations continues postgrades sont le fruit de partenariats établis avec d’autres hautes écoles spécialisées de la santé et du social, des universités et des institutions de santé.

Les conditions d’admission, les modalités d’inscrip tion, les calendriers, les règlements d’études et les prix sont spécifiques à chaque formation.

Consultez notre site internet www.ecolelasource.ch ou participez à l’une de nos séances d’information.

Avenue Vinet 30 CH – 1004 Lausanne T +41 (0)21 556 41 80s infopostgrade@ecolelasource.ch www.ecolelasource.ch

FORMATION CONTINUE
Au sein du marché du travail, les choix de carrière et les compétences peuvent évoluer. Aujourd’hui, il n’est plus rare de commencer une formation plusieurs années après avoir terminé ses études, en fonction de ses envies ou de ses besoins. En ce sens, la formation continue constitue un véritable tremplin professionnel.
Image iStockphoto/Grandfailure 16 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA SMARTEMPLOYER CH
BRANDREPORT • INSTITUT ET HAUTE ÉCOLE DE LA SANTÉ LA SOURCE

C’est encore aujourd’hui sa raison d’être : interpréter la complexité du monde et penser le sens. Apprendre à analyser, à partir de l’hy pothèse « Dieu » et de la tradition judéo-chrétienne, la quête spirituelle du passé et du présent, sans prosé lytisme et idéologie. Loin de présupposer d’avoir « la foi », les études de théologie sont ouvertes à toutes les

personnes intéressées par la recherche dans le domaine du christianisme, de ses sources et de son actualité.

La théologie protestante à l’Université de Genève est enseignée dans le cursus universitaire en bache lor, master et doctorat. Elle se déploie de manière pluri-disciplinaire dans les disciplines bibliques, historiques, systématiques, pratiques, avec des études menées à partir de problématiques actuelles, incluant l’étude d’autres religions, la sociologie, la philoso phie, l’éthique et la psychologie de la religion. Une grande place est donnée à l’apprentissage des langues bibliques : l’hébreu et le grec, avec les options pos sibles du latin et de l’araméen, qui permettent de tra vailler les textes bibliques dans les langues originales et de comprendre ces cultures très anciennes.

En alternative au cursus normal de cinq ans, des personnes déjà diplômées peuvent valider un certificat complémentaire, un certificat de spécialisation (30 crédits ECTS) ou choisir des options dans des cours d’autres matières.

Des cours à distance ou des classes de discussion

La Faculté a introduit dès 1998 un parcours de bachelor puis de master à distance, qui élargit le cercle estudiantin. Outre l’intérêt de suivre des cours en parallèle avec une vie familiale ou professionnelle loin de Genève, les étu diant-es à distance profitent d’une pédagogie progressive de cours par quinzaine, assortis de travaux de consolida tion des compétences. La période de la Covid a incité à un déploiement des modes d’enseignement : classes en direct, enregistrements, clips, cours rédigés, documents interactifs… Les cours en présence se déroulent dans des classes à échelle humaine, avec un suivi personnalisé permettant à chaque personne de trouver sa voie et de disposer de compétences et de critères pour interpréter les questions de la vie et du monde.

L’ouverture au dialogue

La Faculté a tissé des partenariats permettant des échanges et des rencontres avec des personnes de cultures les plus diverses : avec les étudiant-es de l’Institut œcuménique de Bossey sont donnés des cours en méthodologie et en œcuménisme, en anglais. Des étudiant-es du Centre orthodoxe de Chambésy suivent également divers cours. Tous les semestres, la Faculté prévoit un cours de théologie catholique donné par des spécialistes de diverses Facultés. Ce semestre, le thème du cours catholique « Judaïsme et christianisme – du conflit au dialogue » est aussi l’occasion d’une ouverture interreligieuse.

Des cours transversaux interdisciplinaires

Depuis deux ans, la Faculté invite à des cours transver saux préparés par des duos d’enseignant-es de la Faculté de théologie et du Département d’astronomie ou des

sciences. Les étudiant-es peuvent valider ces cours en mettant en écho des disciplines, sans finalité de concor disme, cette année sur le thème « Expérience(s) et vérité ».

Des cours publics interrogent des questions d’actualité ainsi que l’histoire et les enjeux de la spiritualité chré tienne et d’autres religions. Prochainement, un cursus de Master en langue anglaise sera proposé.

Où mène la théologie?

Le débouché professionnel le plus direct est le travail ecclésial, où diverses formes d’emplois sont possibles : pastorat, diaconat, aumônerie, enseignement catéché tique... Mais de nombreux étudiant-es qui ont profité de ces parcours pluridisciplinaires trouvent leur voie dans le journalisme et les médias, le monde de l’édition, l’en seignement de l’histoire, de la philosophie, de l’éthique, dans les métiers du social et du social-culturel, dans des organismes humanitaires ou en lien avec les religions.

Des passerelles vers d’autres études sont aussi facilement envisageables. La théologie est un parcours d’avenir par tout où l’on a besoin de penser et d’interpréter le monde.

Site de la Faculté

www.unige.ch/theologie

Cours «Bible et christianisme antique: une approche historique»

www.unige.ch/theologie/actualites

Cours interdisciplinaire du programme «A Ciel Ouvert – Science et Spiritualité»

www.unige.ch/theologie/a_ciel_ouvert

• BRANDREPORT
Elisabeth Parmentier Professeure et Doyenne
UNIVERSITÉ DE GENÈVE
À Genève, la théologie est l’origine de toute l’Université. En 1559, le Réformateur Jean Calvin fonda l’Académie pour former les esprits, surmonter les obscurantismes et les superstitions, éclairer les consciences et enseigner à penser.
La théologie: penser le sens et ouvrir à la diversité des
religions
et
des
valeurs
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Entretien avec un psychiatre légiste

Dr. med. Marc Graf, quand avez-vous com mencé à vous intéresser à la psychiatrie?

J’ai toujours voulu devenir psychiatre. J’ai grandi à proximité d’un hôpital psychiatrique où les patients étaient complètement enfermés – c’était dans les années 70. Cela m’a mis mal à l’aise et j’ai commencé à m’intéresser aux raisons pour lesquelles ces personnes sont ce qu’elles sont. En outre, lorsque j’étais enfant, j’avais déjà l’impression que nous, les humains, ne sommes pas très compétents les uns avec les autres et que notre misère se trouve dans les petites choses. Je voulais en savoir plus à ce sujet et j’étais donc fasciné non seulement par la psychiatrie, mais aussi par la médecine.

Vous avez donc décidé de faire des études de médecine, mais vous vous êtes ensuite dirigé vers la chirurgie avant de passer à la psychia

j’ai rapidement constaté que l’aspect humain n’était pas assez pris en compte. Peu avant d’obtenir mon titre de spécialiste, je suis donc passé à la psychiatrie médico-légale.

Que font les psychiatres forensiques dans leur travail quotidien?

Il y a différents domaines d’activité en psychiatrie médico-légale. L’un d’entre eux est l’expertise. Dans le cadre d’une infraction, on étudie de nombreux dossiers – expertises, rapports de thérapie, déclarations de témoins et de victimes – ainsi que la littérature spécialisée et on examine pendant plusieurs jours le cas d’un prisonnier. Ensuite, on présente dans un rapport écrit les éventuels diagnostics, on évalue les risques et on donne des recommandations pour les mesures à prendre. On peut ensuite être convoqué au tribunal en tant que témoin expert. Les personnes qui travaillent en plus ou exclusivement dans le domaine avec leurs patients, soit dans une clinique, soit

Les psychiatres légistes travaillent avec des personnes qui ont commis des crimes graves et répréhensibles par la société. Quels sont vos sentiments à ce sujet?

Il peut être difficile de faire face à de tels actes. Face à des personnes psychopathes ou autrement désa gréables, un malaise peut survenir. Il m’est arrivé de ne plus me sentir en sécurité et de ressentir de la peur. En revanche, je n’ai jamais ressenti de dégoût. Je ne peux pas imaginer qu’une personne me dégoûte.

Comment gérez-vous ces sensations négatives?

Il est important de bien analyser ces sentiments, d’y réfléchir, puis de les gérer. Il est essentiel de se concentrer sur le cœur de la personne: Quel genre de personne est-elle et pourquoi a-t-elle agi ainsi? On ne naît pas sadique ou pédophile. Concrètement, il faut s’efforcer de développer des hypothèses et d’identifier les facteurs personnels et situationnels qui ont conduit à l’acte, plutôt que d’essayer d’expliquer le monde de manière faustienne.

Craignez-vous le jour où une personne dont vous avez approuvé le renvoi ou, au contraire, que vous avez évaluée positive ment, commettra à nouveau un acte grave? Bien sûr, oui.

Comment gérez-vous cela?

En sachant que, de manière générale, en médecine, nous ne devons pas la guérison aux patients, mais au meilleur traitement possible selon les normes actuelles. Il en va de même pour l’expertise. Si l’on s’en tient aux directives et aux normes dans le cadre de son travail et que l’on agit en toute conscience, il n’y a pas d’erreur de la part du psychiatre, même si quelqu’un commet à nouveau un délit malgré un pronostic favorable.

Quels autres défis les personnes travaillant dans ce domaine rencontrent-elles dans leur vie quotidienne?

Il s’agit en premier lieu de l’aspect humain. Nous de vons nous mettre à la place de la personne – également sur le plan émotionnel – pour pouvoir comprendre ce qu’elle a fait et pourquoi. Cela peut nous toucher de très près. Il est donc important de fixer des limites et de se sentir bien mentalement.

Des pressions supplémentaires peuvent résulter de la menace sur sa propre intégrité, par exemple des agres sions de la part de patients, mais aussi des menaces de la part de proches ou de l’exposition dans les médias. En outre, de nombreux psychiatres médico-légaux ont fait l’expérience douloureuse de plaintes pénales répétées. Moi aussi, j’ai déjà dû répondre de mes actes devant un tribunal, car j’étais accusé d’avoir réalisé une fausse expertise.

Plusieurs facteurs sont déterminants à cet égard. Premièrement, un bon bagage professionnel. Plus on comprend quelque chose et plus on peut l’expliquer de manière professionnelle, moins cela paraît confus et menaçant. Dans ce sens, les possibilités de supervision et d’intervision sont également décisives. En outre, il est important d’avoir un bon sens de l’interdiscipli narité afin de pouvoir coopérer avec tous les groupes professionnels qui sont plus proches des patients et qui les comprennent mieux d’une certaine manière.

Deuxièmement, il faut être bien ancré dans la nor malité et le travail qui ne doit pas représenter 90% de la vie.

Troisièmement, il faut avoir certains traits de person nalité comme l’autoréflexion, la modestie, un certain équilibre et de la robustesse, mais aussi de l’empathie et un intérêt authentique pour l’autre personne.

Quels sont les aspects qui vous semblent particulièrement importants dans vos rela tions avec les patients?

Qu’une expertise soit en fin de compte une expé rience positive pour la personne. Les psychiatres légistes doivent aider les patients à mieux se comprendre eux-mêmes. Une approche sincère, authentique et intéressée plutôt que moralisatrice ou arrogante les aide à se développer personnellement, ce qui est l’objectif principal de la psychiatrie et de la psychothérapie.

Qu’est-ce qui vous fascine dans votre travail de psychiatre légiste?

Aujourd’hui, j’aime toujours extrêmement mon métier. Si l’on s’intéresse aux gens, la psychiatrie médico-lé gale est l’une des activités les plus passionnantes que l’on puisse exercer. Elle offre en effet l’opportunité unique de connaître une autre personne en profondeur et en peu de temps. On se trouve alors à l’interface entre l’être humain et les connaissances psychiatriques, psychologiques et neuroscientifiques modernes.

En outre, il s’agit d’une activité à haute responsabi lité, mais aussi efficace et pleine de sens. En réalisant des expertises, on contribue à élucider des délits et à en prévenir d’autres. Par le traitement, on aide une partie des délinquants à se réinsérer dans la société et à identifier ceux qui représentent un trop grand risque pour la société et qui devraient être internés. En ce sens, les psychiatres légistes contribuent à réduire le nombre de victimes à l’avenir.

droit, de manière à pouvoir répondre On ne vient pas au monde en tant que grand criminel, constate le professeur Marc Graf après plus de 500 expertises pénales réalisées. Le psychiatre médico-légal, professeur, directeur et responsable de la clinique de médecine légale de l’UPK Bâle, nous parle des défis et des bons côtés de son métier.
Image iStockphoto/LightFieldStudios
Prof. Dr. med. Marc Graf, psychiatre forensique, professeur, directeur et chef de la clinique de médecine légale de l'UPK Bâle Vous évoquez l’importance de l’hygiène mentale. Dans ce sens, que faut-il pour pou voir gérer la charge psychique au travail?
Interview
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Vous êtes domicilié dans le canton de Vaud et vous recherchez une formation ?

Assistant en soin et santé communautaire : un métier polyvalent qui ne connaît pas la routine

Vous aimez être au chevet des personnes qui sont diminuées dans leur santé, vous appréciez le travail d’équipe et la pluridisciplinarité ? Vous êtes autonome, discret, observateur, créatif et désireux de trouver un métier enrichissant qui ne connaît pas la routine ? Alors vous êtes fait pour devenir assistant en soins et santé communautaire (ASSC). Et ça tombe bien, car l’Ecole de soins et santé communautaire du canton de Vaud recherche chaque année cent apprentis (domiciliés dans le canton de Vaud) pour débuter la formation d’ASSC (en voie école plein temps) dès la rentrée d’août.

Deux chemins, le même objectif

Mais pourquoi choisir de faire son apprentissage dans une école plutôt que dans une institution ou un hôpital ? « La voie école plein temps (EPT) offre aux élèves la même charge de cours théoriques que ceux qui font un apprentissage en institution. Toutefois, en suivant l’EPT, nos apprentis font six stages pratiques dans six lieux différents pendant leur cursus, explique Marco Kocher, responsable des admissions de l’Ecole de soins et santé communautaire. Cela leur permet d’exercer le métier dans des environnements très différents, comme un hôpital, un EMS, une institution de réhabilitation, entre autres. Celles et ceux qui choisissent la voie duale (apprentissage en institution et cours pratiques chez nous) restent, en revanche, trois ans dans la même structure. »

Un métier polyvalent

Le métier d’ASSC est un job très polyvalent qui ne connaît pas la routine. Jugez plutôt : l’ASSC est amené à faire des gestes médico-techniques (prise de sang, pansement, injections, vérification des perfusions), à s’occuper des aspects administratifs de la gestion du patient (dossier informatisé), à gérer l’intendance de son lieu de vie (tâches ménagères, courses), à lui procurer de l’aide pour sa toilette et son habillement, à l’accompagner dans ses activités du quotidien, entre autres.

Qualités requises et débouchés

« Pour ce métier, il faut aimer le contact humain et le travail d’équipe. L’ASSC travaille en étroite collaboration avec les différents soignants et son rôle est primordial. Sans oublier que la formation que nous prodiguons débouche sur un CFC, ce dernier combiné avec une maturité professionnelle, donne ensuite accès aux Hautes écoles spécialisées et les possibilités de perfectionnement sont multiples. »

Renseignements infoadmissions@ecoledesoins.ch +41 21 866 04 86
Tentés ? Alors vous avez du 1er septembre jusqu’au 31 décembre pour vous inscrire au processus d’admission sur : www.ecoledesoins.ch/admissions/#inscription
Responsable promotion & admissions
SCANNE
MOI Pour faciliter la lecture de ce document, la forme masculine est utilisée indifféremment pour les femmes comme pour les hommes.

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