Smart Santé

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SANTÉ

La Ligue contre le cancer

Emmanuel Ricard et Katia Roguin soulignent l’importance du dépistage et de l’accompagnement des personnes malades.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
DÉC ‘22

« Une mise en commun pour un bien commun » Sandrine Broutin

importance et mettant en évidence la difficulté de prise en charge de 13 millions de Français. Enjeu majeur de santé publique et de société, désormais reconnu, le défi est immense et atteignable qu’au prix d’une alliance des savoir-faire, des compétences et des savoirs expérienciels de chacun. Une mise en commun pour un bien commun.

l’accès au soin des plus fragiles. Plus que jamais, la santé mentale nécessite solidarité mais surtout une ambition et culture nationales. Promouvoir la santé mentale n’est plus que l’affaire des « psy ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que la dépression sera la maladie la plus répandue dans le monde d’ici 2030.

Si la parole autour de la santé mentale se libère enfin grâce aux efforts de sensibilisation théoriques et pratiques déployés par les acteurs institutionnels et associatifs, rappelons l’étendue et la complexité d’un tel sujet. L’expression renvoie à la préservation d’un bien commun qui nous concerne toutes et tous. En parler est affaire sensible tant la stigmatisation est ici systémique et ses conséquences tristement dommageables.

La pandémie a aggravé la santé mentale des Français, révélant son

Ensemble (personnes concernées, acteurs de l’ESS, professionnels et institutionnels), nous pouvons développer des outils et dispositifs innovants permettant une écoute et un accompagnement ouvert, adapté aux besoins de chacun. Une personne sur cinq est touchée par un trouble psychique en France. Jeunes et enfants sont les premiers concernés : un ado sur trois est dit en suspicion d’état d’anxiété généralisé (Observatoire de la Mutualité Française, 2021, IPSOS, 2022).

Alors que le Ministre de la santé va publier le premier bilan des Assises de la psychiatrie et de la santé mentale (sept. 2021), l’état d’urgence des secteurs psychiatrique et pédiatrique reste figé et compromet

Collectivement, se préparer aux défis de santé mentale du XXIème siècle c’est être prêt à endiguer les angoisses réelles et plaintes justifiées des milieux corporatifs, éducatifs, hospitaliers et médico-sociaux. Ce qui nous asphyxie c’est l’épidémie mentale ; celle des a priori et de l’inertie. Acteurs du secteur, familles et usagers témoignent des insuffisances d’un système à bout de souffle et défaillant dans la prise en charge du malade.

Ces mêmes acteurs appellent au respect des droits et à la valorisation des expériences innovantes : décloisonner, encourager les synergies et renforcer le lien entre la ville, le milieu hospitalier et le secteur médico-social.

Cyclisme : Arnaud Démare

Interview : Emmanuel Ricard & Katia Roguin

Art thérapie

Thermalisme

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La Fondation de l’AP-HP agit aux côtés des patients, des soignants et des chercheurs des 38 hôpitaux de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, 1er centre de recherche clinique en Europe avec 384 centres de référence « maladies rares ». En la soutenant, vous contribuez à l’amélioration de la qualité de vie à l’hôpital, et vous accélérez la recherche et l’innovation pour tous les patients.

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Texte Sandrine Broutin, Directrice Générale de l’Œuvre Falret
PARCE QUE RIEN N’EST PLUS IMPORTANT QUE NOTRE SANTÉ ET CELLE DE NOS PROCHES
Pour nous écrire ou nous adresser un soutien par chèque à l’ordre de la Fondation de l’AP-HP : Fondation de l’AP-HP, 55 Bd Diderot CS 22305, 75610 Paris CEDEX 12. FLASHEZ CE CODE ou rendez-vous sur : soutenir.fondationaphp.fr © Maxime Huriez
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Bonne lecture ! Juliane Graff Executive Project Manager
Gastronomie saine
Reflet & estime de soi CONTENU. SMART SANTÉ

« La prévention est au cœur de nos engagements »

Krys Group, leader de l’optique en France, est engagé depuis plusieurs années dans des actions de prévention dans le domaine de la santé visuelle et auditive. Pour ce faire, le groupe travaille en coordination avec les professionnels de santé afin d’informer les patients et agir collectivement. Dans ces entretiens, Patrice Camacho, Secrétaire Général en charge de la Santé de Krys Group, et le Professeur Jean-Paul Renard, Professeur d’ophtalmologie au centre ophtalmologique Breteuil et Directeur du comité scientifique de la Fondation Krys Group, reviennent sur les engagements du groupe en matière de prévention pour la santé des Français.

Patrice Camacho, un des enjeux majeurs en matière de santé visuelle est celui de la myopie. Que pouvezvous nous dire sur ce sujet ?

Les données internationales montrent qu’en 2050 il y aura cinq milliards de myopes dans le monde, soit environ 50 % de la population. Et les jeunes sont de plus en plus touchés. En effet, une étude menée par le CHU de Poitiers, en collaboration avec Krys Group et dirigée par le Pr Nicolas Leveziel, portant sur plus de 136 000 enfants âgés de 4 à 17 ans, a mis en évidence que les jeunes de 16 et 17 ans sont myopes à près de 60 %. Les résultats de cette étude ont aussi démontré que c’est entre

7 et 12 ans que la progression de la myopie est la plus forte. Une prise en charge précoce est donc primordiale pour ne pas la laisser évoluer vers une myopie forte à l’âge adulte et diminuer ainsi les risques de complications associés.

Pourquoi la myopie progresse-t-elle en France ?

Trois grandes causes expliquent cette progression : tout d’abord, les enfants passent moins de temps à l’extérieur, or le lien entre lumière naturelle et développement normal de l’œil est clairement démontré. D’autre part, nous pratiquons davantage d’activités qui sollicitent la vision de près (lecture, écrans) et, de plus, ces activités en vision de près sont réalisées à des distances trop proches de l’œil.

Que peut-on faire concrètement pour freiner la myopie ?

L’éducation des enfants est très importante. Il faut essayer de limiter le temps d’écran

sans sélection, dans « les conditions de vraie vie » reconnues d’une grande utilité en médecine.

En quoi cette action de prévention visuelle est-elle importante ?

Pr Jean-Paul Renard, quelle action menez-vous avec le Bus de la Vue et de l’Audition de la Fondation Krys Group ?

Le Bus de la Vue et de l’Audition a pour but principal d’organiser et d’assurer une campagne annuelle de dépistage des affections graves à l’origine de cécité, notamment des glaucomes, avec la mise en place d’un bus qui suit le Tour de France depuis six ans. Les personnes présentes aux différentes étapes peuvent bénéficier d’un bilan visuel avec l’enregistrement d’imageries oculaires et de l’envoi en télémédecine de ces images à deux spécialistes, dont je fais partie, pour dépister d’éventuelles affections. Un message est ensuite envoyé aux personnes concernées les informant de la nécessité de consulter leur ophtalmologiste si l’on constate une pathologie sous-jacente. Le Tour de France est représentatif d’une consultation qui concerne une population

Ces pathologies cécitantes touchent de plus en plus de personnes avec environ 1,7 million de Français qui sont atteints de glaucome. Ces pathologies mal connues sont insidieuses avec la principale caractéristique d’être sans symptômes pouvant alerter le patient et le conduire à consulter son ophtalmologiste. Or il est important de savoir que 80 à 90 % des glaucomes diagnostiqués et pris en charge à un stade précoce pourront être stabilisés et bien contrôlés toute leur vie.

Quels sont les résultats de cette action ?

Cette action apporte d’importantes informations scientifiques et épidémiologiques. Elle permet de mieux définir les troubles visuels dont souffre une population non sélectionnée (fréquence croissante de la myopie, du glaucome…).Sur les quatre dernières éditions du Tour de France, une consultation ophtalmologique dans de brefs délais était recommandée pour 10 à 15 % des personnes testées. Elle apporte également des informations essentielles aux personnes ayant participé avec

des jeunes enfants, 30 minutes maximum par jour en dehors des activités scolaires, et les inciter à aller jouer dehors. On estime que 30 à 40 minutes par jour d’activités supplémentaires en extérieur permettraient de réduire d’environ 30 % les risques d’évolution de la myopie. Il faut aussi lire à des distances supérieures à 30 centimètres de l’œil et avec suffisamment de lumière.

Que fait Krys Group pour faire avancer la recherche ?

Nous avons renouvelé cette année pour cinq ans notre partenariat avec le CHU de Poitiers avec qui nous menons cette étude depuis 2016. Notre objectif est de contribuer à faire évoluer les connaissances sur la myopie et produire des données grâce à une base de patients importante. Cela nous permet de mieux comprendre sa progression pour être plus efficace dans la prévention et dans la prise en charge.

de nombreux conseils délivrés pour une bonne santé visuelle (lecture à plus de 30 cm, aménagement des temps de travail sur écran, intérêt de la lumière du jour en extérieur pour les enfants…).

En quoi la télémédecine peut-elle contribuer à la prévention ?

La télémédecine est une richesse essentielle en matière de dépistage et de prévention. La vitesse des moyens de communication actuels avec la transmission de toute une série d’imageries oculaires apporte une information de qualité. Elles pourront ainsi être transmises rapidement au spécialiste à distance, traitées, avec un retour d’information adapté à la gravité du résultat qui pourra ainsi être transmis au patient sans attendre. Ces campagnes ont montré que les personnes examinées avaient eu un contrôle chez leur ophtalmologiste, dans un délai raisonnable, pour la plupart entre un et trois ans. Ces actions de télémédecine apportent ainsi une épargne en termes de déplacement et un gain de temps important pour le spécialiste ainsi que pour le patient avec le souci constant d’assurer la meilleure qualité de santé visuelle possible à chacun.

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Pr Jean-Paul Renard Directeur du comité scientifique de la Fondation Krys Group

« Je suis toujours allé vers le goût »

Allier cuisine, plaisir et santé est le défi que s’est donné toute sa vie Michel Guérard.

Le chef triplement étoilé et précurseur de la Grande Cuisine Santé nous explique dans cette interview comment réussir ce triptyque tout en soulignant les enjeux qu’il soulève.

recevoir une étoile. Les chefs du Michelin espèrent rencontrer une sorte de bonheur du moment. Un restaurant est un peu comme un théâtre et il faut savoir changer les scénarios de temps à autre. Il faut rester vivant, faire en sorte que la carte soit souvent renouvelée et surprendre.

En 2013 est né l’Institut Michel Guérard, la première école de formation en cuisine et pâtisserie de santé. Comment cuisiner des recettes plus saines ?

Michel Guérard, d’où est née votre passion pour la cuisine ?

J’ai vécu ma jeunesse en Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. L’époque était aux restrictions, je devais donc me satisfaire de choses qui n’étaient pas toujours les plus délicieuses. J’aimais regarder ma grand-mère et ma mère cuisiner. Elles m’ont servi de modèles car elles arrivaient à nous nourrir avec très peu et cela m’interrogeait. J’en ai tiré quelques leçons plus tard.

Depuis 1977, votre restaurant

Les prés d’Eugénie possède trois étoiles au Guide Michelin. Que représente cette distinction pour vous ?

Pour un cuisinier, une étoile au Guide Michelin est un peu comme une médaille olympique. Toutefois, il faut rester mesuré car on peut nous l’enlever du jour au lendemain. Il n’y a pas de recette pour

Selon vous, que signifie manger sainement ?

Il s’agit d’abord de se faire plaisir. Ensuite, l’alimentation est bien évidemment liée à la santé. Je regrette qu’il n’y ait jamais eu de vraie dynamique nationale visant à apprendre aux gens à manger plus sainement. Mal manger peut entraîner des conséquences importantes en termes de santé comme le syndrome métabolique, l’obésité ou le diabète par exemple. Les conséquences sont également économiques car le syndrome métabolique coûte en tout une trentaine de milliards d’euros. J’ai tenté de mettre en place des changements qui n’ont malheureusement pas fonctionné. Par exemple, je m’étonne que dans l’apprentissage d’un cuisiner il n’y ait pas l’obligation de recevoir des connaissances scientifiques en matière de cuisine de santé. L’Éducation nationale a un rôle à jouer, de même que les personnes qui font vivre ce métier.

Dans les faits, en matière de cuisine et de santé, il y a des aliments et des recettes à proscrire. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut se priver. Beaucoup de conseils sont assez évidents. Par exemple, il est possible de faire des plats avec moins de beurre, de crème et de sucre. Il s’agit avant tout d’être raisonnable dans les quantités. Surtout, il n’est pas nécessaire de se lancer dans des recettes trop compliquées afin de se souvenir de ce qu’il faut faire. Dans ma cuisine, j’ai toujours fait en sorte de m’exempter des modes et je suis toujours allé vers le goût, celui qui m’allait bien.

Pouvez-vous nous proposer une recette saine et de saison ?

On peut cuisiner un plat qui ne soit pas très cher, comme un ragoût d’une viande blanche par exemple et que l’on accompagne de légumes et de fruits. Ce mélange crée tout naturellement une sauce parfumée assez spécifique et qui rend le plat à la fois bon et surprenant.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 4 GASTRONOMIE SAINE
Interview
On peut avoir 80 ans, ou décider d’avoir 4 fois 20 ans 03 26 62 02 29 RÉSIDENCES SERVICES SENIORS MAISONS DE RETRAITE MÉDICALISÉES Châtillon Levallois Meudon (92) Montgeron (94) Cormeilles (95) La Rochelle (17) Deauville (14) et bien d’autres sur www.villabeausoleil.com VB_AP_instit_LePoint_170x80.indd 1 26/10/2022 12:25
Michel Guérard
© CélineClanet

Avec plus de 100 ans d’expertise et d’innovations en cancérologie au service des patients, Gustave Roussy réunit en un même lieu les quatre dimensions de la lutte contre le cancer : la prévention, la recherche de traitements innovants, les soins de haute qualité et l’enseignement. En désignant l’Institut Gustave Roussy comme bénéficiaire d’un legs, d’une donation ou d’une assurance-vie, vous permettez à la recherche d’accélérer ses avancées majeures et offrez

En transmettant votre patrimoine à Gustave Roussy, vous donnez à nos chercheurs et soignants les moyens de guérir le cancer au 21e siècle. GUSTAVE ROUSSY, 1ER CENTRE DE LUTTE CONTRE LE CANCER EN EUROPE 1 200 soignants 36 équipes de recherche 46 000 patients soignés 2 500 étudiants Legs, donations, assurances-vie NE LAISSONS PLUS LE CANCER NOUS SÉPARER DE CEUX QUE NOUS AIMONS / L’ESPOIR DE GUÉRIR LE CANCER A UN NOM Gustave Roussy et sa Fondation sont habilités à recevoir des donations, legs et assurances-vie. Demandez votre brochure gratuite en scannant ce QR code ou en contactant directement notre chargée du développement des libéralités, Mathilde HÉRAULT : 01 42 11 57 86 mathilde.herault@gustaveroussy.fr 22L1LP
à la prochaine génération l’espoir de guérir du cancer.

Une appli qui gère nos médicaments

Connu pour son emblématique livre rouge et référence des professionnels de santé pour la sécurité des prescriptions, Vidal, désormais 100% numérique, propose aux patients Vidal Ma santé une appli gratuite conçue pour aider chacun à mieux gérer ses traitements quotidiennement.

Si l’on prend un traitement médicamenteux, il se peut que l’on soit mal informé sur ses potentielles interactions : puis-je prendre un autre médicament sans qu’il provoque des effets secondaires ? Ai-je le droit de manger tel aliment sans qu’il me mette en danger ? Des questions auxquelles répond Vidal Ma santé.

Développée par Vidal, l’application s’adresse aux patients souffrant de maladies chroniques et au nombre conséquent de risques liés aux médicaments. Avec Vidal Ma santé, l’utilisateur a accès dès qu’il en a besoin à une information fiable, pratique et utile, composée de plus de 13 000 fiches sur les médicaments, rédigées dans un langage accessible à tous. En personnalisant son profil, on peut gérer son automédication sans prendre de risque, tout en étant

alerté des potentielles interactions entre son traitement et le médicament que l’on souhaite prendre.

Scanner ses médicaments et planifier ses rendez-vous Vidal Ma santé propose une expérience complète avec d’ingénieuses fonctionnalités en plus d’une information 100% fiable.

On n’oubliera plus jamais son traitement si l’on planifie ses prises de médicaments directement sur l’appli, qui nous les rappellera via des notifications sur notre smartphone.

On peut également bénéficier d’un « scanner de médicaments » pour prendre en photo le QR Code ou le code barre de n’importe quel médicament et bénéficier de toutes les informations sur ce dernier. Enfin, il

est possible de créer plusieurs comptes afin d’être informé au mieux des traitements de son entourage.

Téléchargez VIDAL Ma santé via le QR Code en image.

Le séjour temporaire en résidence seniors avec Cogedim Club

Les patients sont confrontés à la recherche d’un établissement pouvant les accueillir avant de rentrer chez eux ; à la sortie d’une hospitalisation, pour une convalescence, dans le prolongement d’un séjour en soins de suite et de réadaptation… Le séjour temporaire en résidence services seniors offre une solution d’hébergement alternative, sécurisée et rassurante, pour les seniors et leurs familles avant leur retour à domicile ou pour soulager un aidant qui a besoin de répit.

Un environnement fonctionnel et chaleureux

Les séjours temporaires combinent le confort d’appartements équipés et une offre de services pour simplifier le quotidien, pour des personnes seules ou en couple. Pour un séjour optimal, tout est mis en place à l’arrivée dans un appartement aux normes PMR, meublé, équipé et adapté aux seniors avec la téléassistance. Les lits sont faits, le linge de maison préparé, le ménage et la blanchisserie hebdomadaires planifiés.

Il ne reste plus qu’à s’installer. En pension complète, l’accès au restaurant ou le portage des repas au domicile facilitent la vie du convalescent. A l’heure des repas, il peut rencontrer d’autres résidents et apprécier la cuisine du Chef de la résidence.

Les équipes sur place, présentes 7j/7 et joignables 24h/24, sont à l’écoute des besoins des convalescents grâce à leur bienveillance, leur attention chaleureuse.

La résidence sécurisée est par ailleurs placée sous vidéosurveillance.

Pour se distraire et ne pas rester seul, la formule du séjour temporaire permet d’accéder aux espaces communs de la résidence et de bénéficier des animations quotidiennes qui y sont proposées : teatime, jeux, conférence, projection de film, club de lecture … et remise en forme pour ceux qui le souhaitent.

Les équipes de Cogedim Club peuvent prendre en charge un patient en 24h. Avec la mise en place de la coordination médicale nécessaire en amont, pour

maintenir les soins dont la personne a besoin, elles assurent la prise de rendezvous avec les professionnels de santé.

*PMR (personne à mobilité réduite).

Informations et réservations

Alexia LIBOUBAN

06 34 25 29 81

alibouban@cogedim-club.fr

www.cogedim-club.fr

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Laboratoires de biologie médicale : la force de l’indépendance

C’est en pleine crise sanitaire que les biologistes de OuiLab ont décidé d’unir leurs compétences et expériences pour créer la plus importante alliance de laboratoires indépendants de France : le groupe OuiLab.

Fondé par la volonté de créer une entité régionale forte, le groupe OuiLab est né du rapprochement de trois acteurs historiques de la Biologie Médicale, les laboratoires EspaceBio, Bio67 et BioAllan. Animés par des valeurs communes, les biologistes de OuiLab ont choisi de partager leur savoir-faire dans une dynamique collective de développement en mutualisant les talents et les moyens.

Le pouvoir de dire « oui » !

Celui de OuiLab est un « oui » aux valeurs d’humanité et d’empathie, à la rigueur médicale, à

l’innovation permanente, à la modernité scientifique et technologique. C’est aussi un « oui » à l’enracinement dans le territoire, à l’attachement profond porté à l’indépendance financière et au lien avec le réseau national français « Les Biologistes Indépendants ».

Toujours plus de proximité

En moins de deux ans, OuiLab a ouvert plus de 30 laboratoires auxquels s’ajoutent les entreprises Dynalab, Laboratoire Central 92 et Biosmose. Aujourd’hui, OuiLab compte plus de 150 établissements répartis sur 15 départements dans trois grandes régions : Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté et Île-de-France. Sur ce territoire, les 17 plateaux techniques, tous situés à moins de 45 minutes d’un laboratoire, assurent un traitement rapide et de qualité de l’ensemble des analyses de Biologie Médicale. Chaque jour, plus de 20 000 patients et leurs médecins font confiance à 170 biologistes et à 1950 collaborateurs pour leurs diagnostics médicaux.

Le choix de l’innovation

En complément des spécialités historiques du Groupe, tel que le dépistage prénatal non invasif (DPNI) et l’aide médicale à la procréation (AMP), OuiLab a fait le choix de la technologie et de l’innovation. Le Groupe a investi dans une plateforme de séquençage haut-débit automatisée à Nancy qui lui a permis de séquencer le génome entier du SARS-CoV-2 et de mettre en évidence ses variants. Cet investissement ouvre des domaines d’analyses variés, comme celui de la cancérologie et des maladies infectieuses. OuiLab a aussi mis en place un plateau technique de génétique constitutionnelle à Strasbourg, permettant de mettre en évidence des mutations responsables de diverses pathologies comme la thrombophilie.

www.ouilab.com

S’adresser à un seul opérateur de santé : de nombreux avantages

Le Groupe Avec est désormais dans le Top Ten des groupes de santé et de prise en charge de la dépendance. Nous avons rencontré son fondateur l’économiste Bernard Bensaid qui préside aux destinées de cet ensemble de 400 établissements et de 12 000 salariés.

Le système de tarification à l’acte génère d’ailleurs une concurrence âpre : secteur public contre secteur privé, secteur privé non lucratif contre secteur privé lucratif, ville contre hôpital, domicile contre Ehpad…. Et tout cela au détriment du patient et des comptes sociaux.

Que préconisez-vous alors ?

établissement. Elle permet de faire des économies en supprimant les actes redondants et les coordinations. Elle incite enfin l’opérateur global à la mise en œuvre de vraies mesures de prévention.

Bernard Bensaid, vous êtes un acteur atypique dans le secteur de la santé et de la prise en charge de la dépendance. Qu’est-ce qui vous motive ?

Rien ne me prédestinait à construire un Groupe où se côtoient le sanitaire et le médico-social. J’ai seulement une conviction : notre modèle de prise en charge des patients, en particulier âgés, est à bout de souffle. Le besoin de santé augmente et l’argent des Français est en grande partie absorbé par le mille-feuille du modèle actuel : une médecine où la redondance des actes pèse pour au moins 10 % d’un budget total d’environ 300 milliards.

En construisant le Groupe Avec, j’ai voulu anticiper une autre voie plus efficiente et moins coûteuse à la collectivité : celle de l’opérateur global de santé et de prise en charge du patient sur un territoire. L’idée est simple. Le patient est confié à un seul opérateur agréé qui gère tout son parcours avec une obligation de résultat et une rémunération à la capitation.

Cette solution a trois avantages majeurs : elle permet au patient un parcours fluide et rationnel au sein du même opérateur qu’il s’agisse de la prise en charge en ville, à l’hôpital, à domicile ou en

Le Groupe est un opérateur de santé avec plusieurs centaines de médecins, d’infirmiers et d’aide soignants. Comment réagissez-vous face à la question de la démographie médicale ? Nous n’échappons pas à cette problématique, même si nos conditions d’embauche et de rémunération sont parmi les plus attractives du secteur. Nous avons d’ailleurs mis en place une palette de moyens comme des primes d’embauche ou de parrainage pour faciliter la cooptation entre professionnels de santé.

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Bernard Bensaid

« Le vélo a ceci d’extraordinaire qu’il permet de nous évader mentalement »

Passionné, exigeant et généreux, c’est ainsi que se décrit le coureur cycliste français Arnaud Démare,

Pour le sprinteur, le cyclisme est une histoire de famille. Aujourd’hui âgé de 31 ans, il a déjà 91 victoires à son palmarès. Dans l’interview qui suit, il nous parle de sa carrière, du vélo en tant que sport populaire et nous explique quels sont les bienfaits du vélo pour la santé mentale.

Arnaud Démare, quelle est votre devise ?

Petit, avec mon père, on avait la devise « peu importe le résultat, le principal c’est de gagner ». On a remis à notre sauce un proverbe bien connu, d’abord pour rigoler puis pour souligner notre ambition. Encore aujourd’hui, avant une course, je me dis « Allez Arnaud, amuse-toi…et si tu peux gagner, ce ne serait pas mal quand même ! (rires) ».

En septembre dernier, lors du 76ème Grand Prix d’Isbergues, vous avez remporté la première place du classement et votre quatre-vingt-dixième victoire. Qu’avez-vous ressenti à l’arrivée ?

Forcément de la fierté, car cette victoire me rapproche des cent, un nombre symbolique important à mes yeux. Cela me fait réaliser que je fais vraiment partie du cyclisme français et mondial.

Quels enseignements avez-vous tirés jusqu’ici de votre passion et de votre carrière ?

J’ai appris la patience quand on n’est pas au niveau où l’on voudrait être physiquement. Cela me fait rebondir sur le travail que l’on fait et sur le fait que les récompenses arrivent beaucoup plus tard. La patience me permet de prendre du recul et de réaliser qu’il faut continuer à être persévérant.

Le cyclisme est-il un sport national aujourd’hui ?

Il s’agit certainement d’un sport populaire. Il existe très peu de sports où l’on peut approcher les athlètes avant la course, leur demander des

photos ou des signatures. Le cyclisme est vraiment proche des gens en France.

Quels sont les bienfaits du vélo pour la santé selon vous ?

Le vélo a ceci d’extraordinaire qu’il permet de nous évader mentalement. Quand on sort son vélo, on sent tout de suite l’air frais ou chaud et on est en contact avec notre entourage. Prendre simplement son vélo et se laisser se guider par ses coups de pédales à son rythme est une véritable évasion. Le mental guidant ensuite aussi la santé physique, cette sensation de liberté et de bien-être est importante.

Physiquement, le vélo est aussi un sport doux, contrairement à la course à pied qui implique un choc au sol par exemple.

Quelle importance revêt une alimentation saine dans votre quotidien ?

On a besoin de carburant, autrement dit d’énergie pour pousser forts sur les pédales. Il faut aussi penser à manger sainement et à bien dormir pour garder la santé. Tout est question d’équilibre.

Quels conseils donneriez-vous en matière de santé ?

Notre société nous pousse à adopter des rythmes de vie rapides, mais je pense qu’il est important de prendre du temps pour soi et de ralentir, ne serait-ce que 15 ou 20 minutes par jour. On peut pratiquer du sport ou de la méditation, faire ce qui nous plaît ou même pour ne rien faire. Il faut se déconnecter et penser à soi.

Un mot pour la fin ?

J’aimerais vous remercier pour cette interview et dire à tout le monde de prendre soin d’eux et des autres!

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 8 CYCLISME
Interview Andrea Tarantini membre de l’équipe Groupama-FDJ. Image Nicolas Götz / Equipe cycliste Groupama-FDJ Image Nicolas Götz / Equipe cycliste Groupama-FDJ

Hélène

« La biologie entre en jeu dans 70 % des diagnostics médicaux »

Acteur majeur de la biologie indépendante et de proximité dans le Grand Est, comptant plus de 50 sites, les laboratoires de biologie médicale du Groupe B2A ont à cœur d’apporter un service de qualité aux patients et de fournir un cadre de travail à dimension humaine à leurs collaborateurs.

Les Dr Hélène Schwaller et Dr Nathalie Hirchy, biologistes médicales chez B2A, répondent à nos questions.

Biologiste médicale chez B2A

B2A

Quel est le rôle d’un laboratoire de biologie médicale dans le parcours de soin du patient ?

Le laboratoire de biologie médicale joue un rôle primordial car la biologie entre en jeu dans 70 % des diagnostics médicaux. Grâce à notre maillage géographique nous sommes un important acteur médical de proximité. Notre organisation et la qualité de nos équipes nous ont permis d’être réactifs lors de la pandémie Covid et de pouvoir faire face à l’ampleur de la demande en tests.

Comment les laboratoires B2A investissent-ils dans l’innovation ?

Nous avons investi dans des plateformes de biologie moléculaire qui nous permettent de rechercher le matériel génétique d’agents microbiologiques. Il s’agit de techniques très sensibles qui nous ont permis de répondre aux besoins de la population lors de la crise sanitaire liée à la Covid-19, de raccourcir les délais de rendu de résultats avec des diagnostics plus performants et de proposer des dépistages divers à nos patients.

Nous disposons également d’une plateforme de génétique et des agréments nécessaires qui nous permettent notamment de réaliser des analyses spécialisées comme le caryotype (étude des chromosomes) et de biologie moléculaire

(risque de thromboses et de surcharge en fer). Nous réalisons par ailleurs des analyses et des préparations dans le cadre de la procréation médicalement assistée afin d’aider les couples qui souhaitent devenir parents. En outre, grâce à nos informaticiens et développeurs expérimentés, nous pouvons créer divers outils digitaux afin d’améliorer la prise en charge des patients et les échanges avec nos confrères. Grâce à notre data scientist nous réalisons aussi des analyses fines de nos diverses données, optimisons ainsi la prise en charge des patients et réalisons des études scientifiques.

Quel rôle joue B2A dans la prévention et le dépistage ?

La biologie médicale est essentielle dans le diagnostic, la prévention et le dépistage précoce de multiples maladies. Dans ce cadre, nous nous impliquons et participons à de nombreux dépistages, comme le dépistage Covid depuis le début de la pandémie, celui du diabète en proposant une semaine de dépistage gratuit dans nos Laboratoires, des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ou encore de la maladie rénale chronique. Plus récemment, à la suite de l’évolution des stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus, nos laboratoires ont développé une technique de biologie moléculaire afin de pouvoir proposer le dépistage de l’HPV (papillomarivus) à nos patientes.

La sensibilisation passe aussi par la communication envers nos patients, que nous relayons dans nos laboratoires, nos réseaux, notre site internet et par l’invitation de nos équipes à participer aux courses dédiées à certaines maladies, telles que l’octobre rose.

Avez-vous d’autres activités en parallèle de la biologie médicale ?

Oui, en plus de nos biologistes spécialisés dans chaque domaine (biologie de la reproduction, hématologie, microbiologie, génétique médicale, etc.), nous disposons d’une activité d’expertise judiciaire à Épinal et à Nice. Nos experts sont

sollicités dans des procédures pénales ou civiles de toute la France y compris en outre-mer. Nous réalisons dans nos laboratoires des analyses d’empreintes génétiques, techniques permettant d’identifier une personne à partir de l’ADN contenu dans les cellules d’un échantillon humain, mais également des analyses toxicologiques médico-légales et de sécurité routière.

Comment voyez-vous la biologie médicale de demain?

Le patient est au cœur des préoccupations de nos biologistes. Nous tenons donc à rester toujours aussi présents pour nos patients et à développer des outils pour pouvoir faciliter leur parcours de soins, leur garantir une prise en charge adaptée et de qualité. Nous allons continuer à développer et à participer activement aux actions de dépistage et de prévention afin de sensibiliser nos patients et pouvoir les prendre en charge à un stade précoce d’une maladie ou avant même son apparition (médecine prédictive). Ces actions de prévention et de sensibilisation menées en partenariat avec les instances de santé représentent une grande partie de la biologie de demain.

Nos biologistes spécialisés continuent à développer des techniques innovantes et performantes afin de rester à la pointe des techniques de diagnostics, toujours dans le respect de la qualité et de la fiabilité des résultats. Nous souhaitons à l’avenir continuer à pérenniser cet état d’esprit en recrutant des collaborateurs sensibilisés et performants, de jeunes biologistes motivés et pleins d’idées qui seront les dirigeants de demain, dans l’unité et le respect de l’ADN de B2A.

www.b2a.fr

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #SMARTSANTÉ 9 LABORATOIRE B2A • BRANDREPORT
Dr

« La maladie est un voyage très intime et personnel »

La Ligue nationale contre le cancer organise des dépistages et des actions de prévention afin de permettre aux personnes atteintes d’un cancer de bénéficier d’un traitement adapté et à temps. Dans ces interviews, Emmanuel Ricard, délégué prévention et promotion des dépistages, et Katia Roguin, chargée de la mission « Action pour les personnes malades et les proches » et en rémission d’un cancer, nous expliquent dans cette interview les détails de telles actions et les défis que peuvent rencontrer les personnes malades.

Le premier facteur de protection est le sport, à la fois avant que le cancer ne se déclare mais aussi pendant les soins et après.

Emmanuel Ricard, quels sont les principaux facteurs de risques ?

Les facteurs les plus connus et les plus importants sont le tabac, l’alcool, l’obésité et la pollution. Dans le cas du cancer du col de l’utérus, il s’agit d’un virus, le HPV, contre lequel il existe un vaccin. Il est conseillé de le faire entre 9 et 14 ans pour les filles et les garçons. En effet, il peut être la cause de plusieurs cancers comme le cancer du vagin, de la vulve, de l’anus mais aussi le cancer ORL ou du pénis. Le cancer du sein est aussi favorisé par le manque de sommeil et la perturbation de l’horloge biologique. Enfin, il est important de noter qu’un antécédent personnel de cancer augmente le risque d’en avoir un à nouveau.

Comment peut-on essayer de prévenir la maladie ?

Le premier facteur de protection est le sport, à la fois avant que le cancer ne se déclare mais aussi pendant les soins et après. Il est aussi important de garder une stabilité dans le poids et de bien dormir. Pour prévenir le cancer du côlon, il est de plus recommandé d’avoir une alimentation riche en fibres et de proscrire des aliments riches en graisse ou encore la viande rouge et les charcuteries à cause des nitrates et des nitrites.

Quand et où se faire dépister du cancer ?

En ce qui concerne le cancer du sein, la campagne de dépistage est organisée pour les personnes entre 50 et 74 ans. Tous les deux ans, les femmes reçoivent une invitation qu’elles remettent au radiologue. Il est également conseillé d’apprendre les

gestes d’autopalpation que chaque femme peut répéter une fois par mois pour vérifier l’apparition ou non d’une boule, d’un écoulement ou d’une déformation. Pour le cancer du col, le dépistage est organisé de 25 à 65 ans. Le dépistage du cancer du côlon est proposé quant à lui de 50 à 74 ans tous les deux ans par l’envoi d’un kit postal. Les autres cancers sont détectés avec leurs symptômes. Une ambiguïté demeure toutefois concernant le cancer de la peau. Il n’y a pas de dépistage à proprement parler mais il faut surveiller sa peau auprès d’un dermatologue.

Comment votre maladie affectait-elle vos

journées ?

Je me suis mise en arrêt tout de suite car mon travail était très prenant. Salariée, j’ai eu la chance de conserver mes revenus, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. On parle souvent de double peine : il y a d’un côté la maladie et de l’autre tous les impacts économiques qu’elle peut avoir sur la vie des personnes malades. Ma planche de salut a été le sport qui m’a permis de continuer à garder un certain contrôle sur mon corps.

Vous êtes-vous sentie parfois marginalisée ou incomprise ?

J’ai la chance d’évoluer dans un environnement familial, amical et professionnel qui m’a permis de ne pas cacher le fait que j’étais malade. Il faut comprendre que face à une personne malade, les gens ne savent parfois pas comment réagir et se comporter, mais on a le droit de dire qu’on ne va pas bien et on doit pouvoir le partager sans crainte.

Katia Roguin, quand votre maladie a-t-elle été détectée ?

Ma maladie a été diagnostiquée à l’été 2018 alors que j’étais déjà au stade trois du cancer. Il faut comprendre que le diagnostic met du temps à être posé. J’ai eu la chance d’avoir été accompagnée par une médecin généraliste fantastique qui a été un maillon essentiel dans l’accompagnement que j’ai pu avoir.

Quel a été votre parcours depuis ?

J’ai commencé par la chimiothérapie d’août à novembre 2018 avant d’être opérée au mois de décembre. J’ai eu 30 séances de radiothérapie pour finaliser le traitement ainsi que des injections pour limiter les risques de propagation du cancer. Le protocole de traitement s’est achevé en octobre 2019 et je suis sous hormonothérapie depuis.

Chacun s’y engage avec ses propres forces et ses propres faiblesses, et on ne part pas tous avec les mêmes armes.

Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui viennent de recevoir un diagnostic ?

La maladie est un voyage très intime et très personnel. Chacun s’y engage avec ses propres forces et ses propres faiblesses, et on ne part pas tous avec les mêmes armes. Cependant, il faut accepter de lâcher prise, de se remettre entre les mains des professionnels de santé et de faire confiance.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 10 INTERVIEW • EMMANUEL RICARD & KATIA ROGUIN
Emmanuel Ricard Katia Roguin
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L’art thérapie : la création au centre du processus de guérison

Être créateur pour se libérer de ses blessures et devenir acteur de sa vie, c’est là tout l’enjeu de l’art thérapie. « L’art thérapie s’appuie sur le processus créatif et sur l’expression artistique dans l’accompagnement thérapeutique. La création fait miroir pour la personne accompagnée, quelle que soit la discipline artistique. Le soutien de l’art-thérapeute lui permet de donner du sens et de la valeur à quelque chose de sa vie dont elle n’avait pas conscience et qu’elle avait besoin de voir pour aller mieux », explique Catherine Jenny, art thérapeute et fondatrice de l’École d’art thérapie dans le Bas-Rhin. Pour ce faire, nul besoin de posséder des dons innés en peinture, en dessin ou d’être un danseur né. En effet, en art-thérapie, ce n’est ni le talent ni le résultat esthétique de la production qui compte, mais le processus de création en lui-même.

Retrouver l’équilibre

Si l’art thérapie s’est développée ces dernières années, Catherine Jenny souligne que

l’utilisation de l’art à des fins thérapeutiques n’est pas une pratique nouvelle. Les sociétés primitives utilisaient déjà des éléments artistiques pour soigner les membres de la tribu. « La création, le jeu et l’expression artistique sont les activités fondamentales et vitales des êtres humains », indique-t-elle. Aristote considérait par exemple que le théâtre favorisait le processus de catharsis. Au milieu des années 1940, l’artiste Adrian Hill est l’un des premiers à clairement démontrer le lien entre le processus créatif et l’amélioration de l’état de santé en publiant son livre Art versus Illness. A story of art therapy.

Finalement, ce qui est recherché, c’est le rétablissement d’un équilibre psychique et physique, les deux étant indissociables. Catherine Jenny explique avoir grandi au sein d’un hôpital psychiatrique en raison du travail de son père. Côtoyer des êtres souffrants l’a rendue sensible au besoin de créer pour s’apaiser : « Même si les malades internés ne pouvaient être guéris, il était essentiel qu’ils puissent se sentir en paix avec leur condition, avec euxmêmes et avec les autres. »

Guérir des blessures

« Lorsqu’une personne crée, elle est confrontée à ses blocages et ses croyances limitantes. Sa création est le miroir d’un aspect de son âme et d’une figure de son inconscient », indique

Catherine Jenny. Le rôle du thérapeute est d’accompagner la personne, de l’aider à mettre des mots sur ce qu’elle ressent et de la soutenir à œuvrer pour elle-même.

Pour ce faire, l’école d’art thérapie fondée par Catherine Jenny a une particularité : elle s’appuie sur les grands principes du courant de la psychologie humaniste, notamment initiée par l’américain Carl Rogers. C’est pourquoi l’art thérapie humaniste qu’elle pratique favorise une lecture symbolique des productions artistiques créées plutôt qu’une lecture analytique. Le symbole est un langage analogique, comme le rêve, et porteur d’une puissance et d’une activité fécondante.

La thérapie humaniste part du postulat que l’être humain a une positivité inhérente et un désir d’accomplissement. Lorsqu’un individu crée dans le cadre d’une séance d’art thérapie, il œuvre pour lui-même et non pour plaire aux autres. Au fil des séances, la personne réalise qu’elle peut faire plus librement ce qui est bon et juste pour elle-même et elle se renforce intérieurement. L’art thérapie permet à ceux qui s’y engagent de devenir artistes de leur propre vie et de la réenchanter.

www.ecole-art-therapie.fr

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 12 ART THÉRAPIE
La peinture, le dessin, le théâtre, la danse, la musique... Et si toutes ces formes d’art permettaient de se recentrer en laissant libre cours à sa créativité ? L’art thérapie permet en effet à certaines personnes de se libérer d’événements douloureux et non résolus du passé comme du présent.
Catherine Jenny Image iStockphoto/FreshSplash

Mieux entendre pour mieux vivre

Comment reconnaitre une perte d’audition ? Vers qui se tourner si l’on entend moins bien ? Quelles solutions auditives sont proposées ? Dans cette interview, Victor Saas, audioprothésiste Audika à Bordeaux, répond à ces questions.

mini contours ou des contours) ou venir se loger à l’intérieur de l’oreille avec les intra invisibles ou très discrets.

Victor Saas, comment reconnaitre une perte auditive ?

Chez l’enfant, une déficience auditive peut se manifester par des difficultés dans l’acquisition du langage, des troubles de l’élocution ou des difficultés d’apprentissage à l’école. Chez l’adulte, le fait d’éprouver des difficultés de compréhension lors de conversations téléphoniques, en réunions de famille, ou le fait de devoir augmenter le son de sa télévision sont des premiers signes.

Qui peut être concerné ?

La diminution de l’acuité auditive se manifeste par un vieillissement naturel des cellules de l’oreille interne, que l’on nomme presbyacousie et qui peut apparaitre après 50 ans. Des maladies chroniques, des accidents, des otites, des prédispositions génétiques ou des maladies telles que la méningite ou la prise de certains médicaments ototoxiques peuvent également entrainer une perte d’audition.

Comment réagir si l’on entend moins bien ?

Il faut faire tester son audition ! Audika propose des bilans auditifs gratuits, toujours réalisés par un audioprothésiste diplômé d’État, pour lesquels il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance. Après un entretien personnalisé, l’audioprothésiste réalise un examen approfondi de l’audition du patient avec une série de tests d’environ 25 minutes. À l’issue de ce bilan, si une perte d’audition et/ou une gêne ont été détectées, l’audioprothésiste invitera le patient à prendre rendez-vous chez un ORL pour réaliser un bilan médical qui pourra se traduire par une prescription d’appareillage.

Quels sont les différents types d’appareils proposés ?

Les aides auditives varient beaucoup en prix, en taille, en technologie et en forme. Elles peuvent être posées à l’arrière de l’oreille (des

Audika a à cœur de proposer les meilleurs produits et les dernières technologies, notamment des appareils intégrant de l’intelligence artificielle. C’est le cas d’AudikaFull, aide auditive de dernière génération qui utilise l’IA et la technologie du réseau neuronal profond. Cette performance technologique permet ainsi un gain de +15% de compréhension de la parole et une meilleure mémorisation.

Et après l’achat, que se passe-t-il ? Avant d’acheter l’appareil, le client bénéficie d’une période d’essai gratuite de 30 jours pour prendre sa décision.

Dès l’achat de l’équipement et pendant toute sa durée d’utilisation, un suivi sur-mesure est assuré gratuitement dans tous nos centres Audika.

La première année, ces rendez-vous personnalisés ont lieu à trois puis six et enfin douze mois pour vérifier le bon fonctionnement du

Quel est le prix moyen du reste à charge d’un appareil auditif ?

La réforme 100% santé permet aux assurés ayant une mutuelle de ne rien payer pour accéder à une aide auditive dite de Classe 1. Grâce à cette réforme, nous avons pu appareiller de nombreuses personnes qui n’auraient jamais franchi le pas auparavant. Elle constitue une véritable chance de pouvoir mener à bien notre mission, à savoir aider le plus grand nombre à entendre mieux et changer leur vie.

Les tarifs des appareils de classe 2 sont libres et le reste à charge du patient dépend du niveau de couverture de sa mutuelle.

Afin que tous les produits soient accessibles, Audika propose des solutions de financement permettant d’étaler le reste à charge dans le temps jusqu’à 48 mois sans frais.

matériel et sa bonne prise en main. Puis, en cas de besoin, grâce à l’Assistance National Audika, nos clients peuvent venir autant de fois que nécessaire dans n’importe quel centre Audika partout en France.

Nos audioprothésistes Audika, tous diplômés d’État, ont à cœur d’accompagner le client dans son choix de l’aide auditive qui lui conviendra le mieux: celle qui tient compte de ses usages et de son quotidien. C’est ainsi que, pour nombre de personnes que nous appareillons, leur permettre d’entendre mieux, c’est aussi changer leur vie car elles retrouvent alors une vie sociale bien plus riche.

Pour faire un bilan, vous pouvez prendre rendez-vous en ligne sur rendezvous.audika.fr ou contacter directement l’un des 600 centres Audika sur place ou par téléphone.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 13 #SMARTSANTÉ AUDIKA FRANCE • BRANDREPORT

Le thermalisme français: Histoire, défis, bienfaits et espoirs

Au bénéfice d’une longue tradition, les établissements thermaux français ont traversé les siècles et ont su s’inscrire en tant que composante importante du système de santé. Pourquoi le thermalisme est-il un vecteur économique et quels sont les bienfaits des eaux thermales ?

Réponses avec Thierry Dubois, Président du Conseil National des Établissements Thermaux (CNETh) qui regroupe les 113 établissements thermaux français, mais aussi Président de l’European Spa Association (ESPA) ainsi que du Conseil de Surveillance des Thermes de Saujon, un établissement thermal situé en Charente-Maritime et spécialisé dans le traitement d’affections psychosomatiques.

Thierry Dubois, les cures thermales en France sont prises en charge par les assurances-maladies. Que cela implique-t-il ?

Les soins thermaux sont remboursés à 65 %, les honoraires des médecins dans le cadre d’un forfait à 70 % et les prestations d’hébergement et de transport ne sont remboursées qu’en fonction d’un plafond de ressources assez modéré. Cela signifie

que seulement 15% des curistes français bénéficient d’une indemnité d’hébergement de 150,01 euros pour trois semaines pour se nourrir et se loger ainsi que d’un remboursement du transport sur la base du tarif seconde classe de la SNCF de la gare du domicile à la gare de la station thermale.

En quoi le thermalisme est-il un vecteur économique ?

En général, 75 % des établissements thermaux sont situés dans des communes de moins de 5000 habitants. Dans ce cas, l’établissement thermal est souvent le plus grand employeur privé de la commune, un créateur d’emplois, de ressources et de richesses. Nous comptons presque 6600 emplois ETP directs dans le thermalisme et 19 000 emplois ETP indirects. Il faut savoir en outre que lorsqu’un établissement thermal accueille 100 curistes, il crée six nouveaux emplois directs ou indirects. Quant au volume d’activité généré chaque année par l’économie liée au thermalisme, il atteint quasiment cinq milliards d’euros.

Que contiennent les eaux thermales ?

Il existe quatre grandes catégories d’eaux thermales : eaux bicarbonatées, chlorurées

sodiques, sulfatées et sulfurées. En fonction de leurs catégories, ces eaux ont une efficacité thérapeutique pour certaines pathologies regroupées dans douze grandes orientations. Parmi ces dernières, la plus importante est la rhumatologie qui regroupe 79 % des activités des cures thermales. Il faut mentionner aussi la phlébologie, les affections des voies respiratoires, la dermatologie, les problèmes de métabolisme, les problèmes cardio-vasculaires, la neurologie, les affections psychosomatiques. Par ailleurs, dans le secteur du thermalisme, nous cherchons sans cesse à développer des programmes de prévention.

Comment voyez-vous l’avenir du thermalisme en France ?

Nous œuvrons pour que le thermalisme soit mieux reconnu et espérons que son taux de prise en charge ne soit pas réduit. Nous souhaitons aussi un renforcement du statut du thermalisme et visons à développer au maximum la prévention afin d’être en mesure de prendre en charge des nouvelles pathologies. Enfin, nous aimerions pouvoir proposer de la rééducation fonctionnelle ambulatoire pour une patientèle territoriale.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 14
THERMALISME
Image iStockphoto/BraunS

Rééquilibrer sa vie et devenir acteur de sa santé grâce à l’épigénétique

Créée en France il y a 21 ans, Thalazur propose à ses clients une hôtellerie haut de gamme associée à des cures de thalassothérapie. Avec aujourd’hui neuf établissements répartis de la Manche à la Méditerranée en passant par l’océan Atlantique, la marque est devenue un acteur majeur de l’hexagone dans ce secteur. Serge Fourcade, Directeur produit de la marque Thalazur et à l’initiative de la cure Épigénétique, explique dans cette interview les bienfaits de cette prise en charge.

Serge Fourcade, quelles sont les valeurs de Thalazur ?

Nous accompagnons nos curistes dans une démarche de santé préventive. En effet, tandis que le thermalisme s’oriente davantage vers le curatif, la thalassothérapie vise à accompagner les personnes vers un mieux-être physique et mental. C’est pourquoi nous proposons un grand nombre de soins, tels que des massages sous fine pluie d’eau de mer, des enveloppements d’algues reminéralisants ou des applications de boues marines, des soins secs avec de la pressothérapie et de la cryothérapie ou encore des soins collectifs comprenant notamment de l’aquabiking et du stretching en piscine. Au-delà de cette prise en charge, les progrès de la science nous ont aussi permis de travailler sur l’épigénétique.

Qu’est-ce

que l’épigénétique ?

L’épigénétique est le fait de protéger son capital santé grâce à son style de vie (son

environnement) autour de cinq grands piliers : avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique adaptée, savoir gérer son stress, entretenir un réseau social bienveillant, le tout en cultivant le plaisir.

Notre composition génétique est acquise. Cependant, depuis une quinzaine d’années, la science a montré qu’en choisissant un style de vie sain et en équilibrant ces cinq grands piliers, une personne sera en mesure d’allumer de bons gènes ou d’en réprimer certains. Il est aujourd’hui prouvé que 75 % de notre capital santé dépend de notre épigénétique et 25% de notre génétique.

Nous avons donc créé une cure épigénétique pour permettre à nos clients de devenir acteurs de leur santé. Il faut bien comprendre que le but n’est pas de changer l’épigénétique d’une personne sur quelques jours de cure mais de lui donner les bases pour mieux vivre. En effet, surtout depuis la Covid-19, toute une tranche de la population s’est rendu compte que ce n’est pas lorsque la maladie est déclarée qu’il faut commencer à agir. Beaucoup de personnes ont donc décidé de se prendre en main et de s’occuper d’elles avant une dégradation de leur état de santé. Nos

clients quittent nos établissements en ayant un point d’encrage et les clefs pour continuer chez eux à favoriser leur environnement épigénétique et préserver leur capital santé.

Concrètement, en quoi consiste la cure épigénétique ?

La cure dure six jours et est proposée dans huit de nos établissements (Cabourg, Ouistreham, Carnac, Royan, Arcachon, Saint-Jean-de-Luz, Port-Camargue et Antibes). Au début, le client rencontre un médecin du centre afin que celui-ci lui explique les principes de l’épigénétique et lui remette un livret de suivi. Il se voit ensuite proposer un programme composé de 24 soins et de moments conviviaux qui visent à renforcer le lien social. Par exemple, à Saint-Jean de Luz, les clients partent au marché à pied avec la diététicienne. En plus d’en apprendre davantage sur l’alimentation, cette sortie est également l’opportunité pour eux de partager un moment convivial.

Dans chacun de nos établissements, nous travaillons sur tous ces piliers. La diététique est ainsi abordée dans tous les centres autour d’une alimentation méditerranéenne composée de beaucoup d’oméga 3, d’herbes aromatiques et d’épices, de vitamines, de fibres et d’antioxydants. Nous travaillons également avec des éducateurs sportifs qui proposent à nos curistes un parcours privilégié centré autour d’une activité physique adaptée aux besoins de tout un chacun. Nous menons des activités relatives à la gestion du stress grâce à la sophrologie ou à la méditation ou la relaxation aquatique. Pour ce qui est du réseau social, il est basé sur des moments forts lors desquels les curistes se retrouvent par exemple autour du bar pour partager un thé matcha ou un lait d’or. En ce qui concerne le plaisir, il est omniprésent en thalassothérapie !

www.thalazur.fr

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 15 #SMARTSANTÉ THALAZUR • BRANDREPORT

Une bonne santé générale passe aussi par une bonne santé bucco-dentaire !

Avec six Français sur dix qui ont des problèmes de gencives et deux fois de plus de caries en France par rapport à la moyenne européenne, la France fait figure de mauvais élève en matière d’hygiène bucco-dentaire. Ce constat est d’autant plus alarmant lorsqu’on sait qu’une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir un impact sérieux sur notre état de santé général.

Pourtant, il semblerait que les Français aient encore besoin d’accompagnement, avec seulement 50% des Français qui se brossent les dents deux fois par jour et 80% d’entre eux qui n’utilisent pas de produits adaptés.

Il est donc important de développer de bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire dès le plus jeune âge, avec la mise en place d’une routine dentaire simple et efficace à la maison pour mieux prendre soin de ses dents et de ses gencives : se brosser les dents deux fois par jour pendant deux minutes, passer le fil dentaire une fois par jour, utiliser un bain de bouche ou

encore utiliser une brosse à dents électrique pour un meilleur retrait de la plaque dentaire. À ce jour, seulement un quart des Français se brossent les dents à l’électrique, alors que l’efficacité du brossage électrique oscillo-rotatif sur l’élimination de la plaque dentaire bactérienne a été démontrée comme largement supérieure à celui du brossage manuel. En évitant l’accumulation de plaque dentaire, les mauvaises bactéries buccales responsables d’une mauvaise santé bucco-dentaire ne peuvent pas se développer.

Des études cliniques ont montré que la technologie révolutionnaire de micro-vibrations de la gamme Oral-B iO permet un nettoyage plus en profondeur des dents et des gencives, permettant aux utilisateurs de préserver leur santé bucco-dentaire facilement et efficacement. Par rapport aux brosses à dents manuelles, les utilisateurs d’Oral-B iO ont constaté :

• Une élimination de 100% de plaque dentaire bactérienne en plus et six fois plus importante le long de la ligne gingivale ;

• Des gencives 100 % plus saines et des dents plus blanches en une semaine.

En outre, la brosse à dents électrique Oral-B iO offre une expérience de brossage personnalisée plus efficace. Alimentée par l’intelligence artificielle, elle guide l’utilisateur dans son geste

et offre une expérience de brossage personnalisée. Les utilisateurs sont désormais en mesure de suivre la façon dont ils se brossent les dents, tout en apprenant comment améliorer chaque brossage via l’application Oral-B.

La brosse à dents électrique Oral-B iO Series 10, dotée du chargeur intelligent iOsense, propose une véritable expérience sensorielle et transforme l’acte de brossage en un vrai moment de bien-être. Dotée d’un capteur de pression intelligent, l’iO Series 10 guide les utilisateurs sur leur pression de nettoyage pour appliquer une pression de nettoyage optimale, maximisant ainsi l’efficacité de la tête de brosse ronde, emblématique d’Oral-B.

Vous travaillez dans la santé bucco-dentaire ? Visitez le nouveau site Oral-B Professional www.oralbprofessional.fr dédié aux professionnels de santé bucco-dentaire. Accédez à des webinars gratuits exclusifs, disponibles en live et en replay sur inscription, afin d’accompagner votre formation continue.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 16 #SMARTSANTÉ BRANDREPORT • PROCTER & GAMBLE
Source Kantar Conjoncture HB 2020/Etude Toluna Avril 2020, Goyal CR, Adam R, Timm H, Grender J, Qaqish J. Am J Dent – Février 2021.
Image iStockphoto/Moyo Studio

Premier traitement de fond contre l’arthrose

L’ambition 2030 de la Fondation Arthritis est définitivement tournée vers l’impact auprès du patient grâce à une stratégie scientifique de financement de l’excellence. Son association avec 4moving Biotech donne du sens à cette ambition 2030.

La Fondation Arthritis est la principale initiative privée en France de financement de la recherche sur les rhumatismes et maladies musculosquelettiques (RMS). Ses missions sont la prévention, la sensibilisation, la communication et le financement de la recherche médicale dans le domaine des RMS.

La Fondation soutient tous les aspects de la recherche et elle porte un effort tout particulier pour favoriser la recherche dite « translationnelle ». Cette recherche vise à accélérer le passage des données fondamentales acquises vers la preuve clinique.

À ce titre, la Fondation Arthritis propose d’aider les équipes mixtes de chercheurs et de cliniciens à promouvoir des projets innovants, à la fois pour développer de nouveaux outils diagnostiques, mais également pour découvrir de nouveaux traitements pour les rhumatismes.

Historiquement associée aux travaux du Professeur Francis Berenbaum par le biais de subventions de recherche, et dans son ambition de pouvoir proposer une solution thérapeutique efficace aux patients souffrant d’arthrose, la Fondation Arthritis poursuit son engagement au travers d’un accompagnement dans le programme clinique ainsi qu’une entrée au capital de 4Moving Biotech qui bénéficiera de l’ancrage institutionnel de la Fondation auprès des chercheurs, médecins et associations de patients.

Les travaux de recherche du Pr Berenbaum ont permis d’identifier une nouvelle classe de molécules contre l’arthrose. En particulier, 4P004 co-développée par 4P-Pharma et portée au stade clinique par 4Moving Biotech, combine des propriétés anti-inflammatoires, anti-cataboliques et pro-anaboliques. Son potentiel clinique vise à la fois à améliorer la qualité de vie des patients et à freiner la progression de la maladie.

Les résultats positifs de ces travaux ont ouvert les portes à un premier essai clinique en cours chez les patients ayant une arthrose du genou avec un analogue du GLP1 dénommé liraglutide, dont l’équipe attend les résultats pour juin 2023.

La Fondation va jouer un rôle considérable, que ce soit en termes d’information sur les avancées du projet auprès des patients ou d’aide au recrutement dans les études à venir.

En

savoir plus : fondation-arthritis.org

Faire un don à la Fondation Arthritis, c’est être acteur des succès qui apporteront des soins innovants aux millions de personnes atteintes de RMS et des découvertes qui changeront leur vie.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 #SMARTSANTÉ FONDATION ARTHRITIS • BRANDREPORT
Vous souhaitez paraître dans un de nos suppléments thématiques ? contactez-nous à info@smartmediaagency.ch smart content solutions www.smartmediaagency.com

« Le regard que l’on porte sur soi est aussi le résultat d’une construction sociale »

Directrice de recherche à l’université, docteure en philosophie et en psychologie, Elsa Godart est l’auteure d’au moins une vingtaine de livres. Un de ses thèmes de prédilection ? La question du selfie et de ce que ce nouveau mode de représentation dit du sujet humain. Dans cette interview, elle nous parle des enjeux sociaux et personnels liés au regard que nous portons sur nous-mêmes au travers d’une glace ou d’un écran.

Elsa Godart, l’histoire du miroir comme objet montre une démocratisation de l’image de soi. Le selfie en est-il le paroxysme ?

Depuis le développement des smartphones, du web et des applications, on assiste à une montée en puissance de la représentation de soi. L’image de soi est devenue un objet de communication par essence, ce qui est très nouveau.

Que dit cette omniprésence de l’image de soi de notre rapport au corps ?

On distingue deux mouvements. Tout d’abord, les diktats continuent de s’imposer et l’on cherche à ressembler aux personnes que l’on voit sur les réseaux sociaux. Dans le même temps et grâce à la facilité de diffusion des images permise par la virtualité, d’autres discours émergent et poussent à

casser les codes. Le meilleur et le pire sont possibles, tout dépend de l’usage qu’on en fait. Avec le confinement et l’utilisation de logiciels de visioconférence, nous étions confrontés en permanence à notre propre image à l’écran. Pour une personne qui n’est pas bien dans sa peau, cela peut vite devenir anxiogène. Ce n’est pas l’usage du virtuel qui engendre un mal-être mais plutôt le fait que nos complexes sont accentués car nous y sommes confrontés beaucoup plus souvent.

En quoi un écran peut-il transformer l’image que nous avons de nous-mêmes ?

Il y a toujours un décalage entre l’image de soi telle qu’elle est représentée dans un miroir et la réalité car quand on se voit on s’éprouve soi-même de l’intérieur. Par exemple, selon son humeur du matin, on se voit différemment. Il y a une impossible objectivité dans la saisie de soi.

En quoi se regarder dans une glace peut-il être bénéfique pour l’estime que nous avons de nous-mêmes ?

Le regard que l’on porte sur soi est aussi le résultat d’une construction sociale d’où la

nécessité de pouvoir faire évoluer la société. Les miroirs ne peuvent pas nous aider à renarcissiser une image défaite de soi car il s’agit de quelque chose qui est purement affectif et intérieur. Si l’on ne se sent pas bien, il est nécessaire d’effectuer un travail psychothérapeutique. Dans certains cas, l’image peut toutefois être réparatrice. Par exemple, quand une personne a perdu énormément de poids, elle ne se reconnaît plus et a besoin de se voir pour essayer de se réapproprier une image qui lui échappe.

Comment notre relation aux miroirs et aux selfies va-t-elle évoluer ?

Le rapport à l’image va se décupler. Pour moi, il y a deux grandes révolutions aujourd’hui : la révolution écologique et la révolution de la sociabilité qui va passer par le métavers et le sacre de l’idéal du moi. On existera dans une pluralité d’identités qu’on modifiera constamment, ce qui est déjà le cas avec l’avatar. C’est pour cela que je pense qu’il y a aussi des aspects positifs qui se développeront car la technique nous donne la possibilité d’être l’inventeur de soi à tout moment.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 18 REFLET & ESTIME DE SOI
Interview Léa Stocky Elsa Godart Image iStockphoto/Lisa Vlasenko

POUR QUE VOTRE PEAU SÈCHE NE SOIT PLUS UNE FATALITÉ

Avec le retour de l’hiver, des températures froides et du vent, votre peau subit en permanence des agressions. La sécheresse s’installe alors, bientôt suivie de sensations d’inconfort : grattage, tiraillements, démangeaisons. La Roche-Posay vous propose sa solution pour la réconforter et l’apaiser.

LUTTER CONTRE DES CONSÉQUENCES PHYSIQUES ET ÉMOTIONNELLES

"Mal dans sa peau" au sens propre comme figuré. Quand on souffre de peau sèche, ou très sèche à tendance à l’eczéma atopique, l’impact sur la vie quotidienne est à la fois physique et émotionnel. Un épiderme irrité et fragilisé est parfois synonyme de nuits perturbées et de perte de confiance en soi. Pour vous permettre de retrouver rapidement apaisement et confort, et pour préserver votre qualité de vie, les soins dermo-cosmétiques apportent une solution efficace.

UN BAUME RÉCONFORTANT POUR TOUTE LA FAMILLE, PRESCRIT PAR LES DERMATOLOGUES

L’EXPERTISE LA ROCHE-POSAY ENGAGÉE DEPUIS PLUS DE DIX ANS POUR LA RECHERCHE SUR LE MICROBIOME.

Pour soulager durablement la peau sèche, il faut avant tout restaurer la barrière qui protège l’épiderme des agressions et rééquilibrer le microbiome cutané, l’écosystème vivant invisible de la peau qui participe à son bon fonctionnement. C’est la mission de Lipikar Baume AP+m, qui combine des actions relipidantes, anti-irritantes et apaisantes. Recommandé par les dermatologues, il permet de diminuer rapidement les sensations de démangeaisons pour améliorer durablement le confort, le bien-être et la qualité de vie.

PRENDRE SOIN DES PEAUX FRAGILES ET S’ENGAGER POUR RÉDUIRE L’IMPACT SUR LA PLANÈTE

Dans une démarche d’amélioration constante, Lipikar Baume AP+m utilise du beurre de karité du Burkina Faso issu de filières solidaires, et s’engage à réduire son utilisation de plastique vierge, en proposant son Baume AP+m en flacon 100% recyclé* ou dans un tube éco-conçu, fabriqué avec -60% de plastique (versus un tube plastique classique).

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* À
l’exception de la pompe, des colorants et additifs.

Pour que demain les plus fragiles aient toujours leurs médecins

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