Focus Énergies & Développement Durable

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Corina Milz Head of Corporate Communications and CSR & Sustainability chez Lidl Suisse, nous explique ce que les marques de la grande distribution peuvent faire pour promouvoir le développement durable.

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GREEN BONDS

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ÉDITORIAL

FOCUS.SWIS

Eric Nanchen

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Immobilier Durable Interview : Corina Milz Transition énergétique Mobilité durable Énergies renouvelables Gaspillage alimentaire

FOCUS ÉNERGIES & DÉVELOPPEMENT DURABLE. CHEF DE PROJET

Du désir de changer au changement de désirs

VALENTIN LUDWIG COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK ÉDITRICE

Le climat se dérègle et se réchauffe, la biodiversité s’effondre, les tensions et conflits entre territoires grandissent au fur et à mesure que les ressources s’amenuisent. On nous le martèle à coups de discours et de rapports. On le sait, et pourtant on ne change pas, ou si peu. Pourquoi ?

ANTHONY PITTET & ANJA CAVELTI TEXT

L

a jeune génération est bien sûr sensible aux enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux qui en découlent, mais elle reste, comme nous, pétrie de paradoxes. Certes, les consciences s’éveillent, mais la frilosité et une léthargie rampante enveloppent les actions de tout poil émanant de nos territoires. L’ambition, quand il y en a, se limite souvent au verbe. Le désir de changer est déclamé avec conviction et les promesses fusent. D’ailleurs, les villes brandissent leurs plans climat, les campagnes promeuvent la biodiversité… mais les montagnes accouchent de souris. Plutôt que nous autoflageller avec un énième pamphlet moralisateur, essayons de comprendre. Que nous disent nos sens et comment percevons-nous la situation ? Sous nos latitudes, le sentiment de danger imminent est encore peu tangible et le passé nous renvoie des succès économiques et sociaux sans précédents. Il est difficile de motiver un changement quand on ne sent pas la nécessité de le faire. Nous avons produit, consommé et profité à satiété du miracle technologique et économique. Nous ne comprenons malheureusement pas que nos systèmes sont arrivés dans des culs-de-sac. La persévérance nous a permis un développement inégalé, elle s’est transformée aujourd’hui en un entêtement. Nous sommes d’accord de changer, mais voulons continuer à faire les mêmes choses, juste un peu autrement. Bien sûr, la technique peut nous apporter un soutien inestimable, mais elle n’est que le bras du projet de société que nous rêvons. Elle pourra réellement nous aider seulement si nous changeons d’imaginaire.

ANDREA TARANTINI LAYOUT

Les fraises en janvier, le dernier modèle de téléphone portable et le week-end en avion à l’autre bout de l’Europe nous manquent ? Uniquement si nous en avons envie ! Or, d’autres modes de vie sont possibles et s’offrent à nous. Des pans entiers d’une économie circulaire et positive sont à explorer. Le nombre d’entrepreneurs qui s’y intéressent est en constante augmentation. Les circuits courts, le marché de l’occasion font de plus en plus d’adeptes. La volonté d’offrir une alimentation locale, saine et de qualité est grandissante. De grandes marques font le pari de la réparation et les destinations plus proches cherchent à nous séduire.

Les fraises en janvier, le dernier modèle de téléphone portable et le week-end en avion à l’autre bout de l’Europe nous manquent ? Tant que nous trouverons notre accomplissement dans ce qui a fait le succès et le bonheur de ces dernières décennies, nous percevrons le changement imposé par les limites intrinsèques de notre système terrestre comme une contrainte et une privation. Nous subirons les changements dictés par des crises, des pénuries ou de nouvelles normes législatives.

Ce mouvement de fond vers de nouveaux possibles, moins gourmands en ressources, plus respectueux de l’autre, est le vecteur de changements profonds consentis et souhaités. Les acteurs de cette économie accompagnent l’émergence de nouveaux modèles sociétaux plus justes. Une relation apaisée à la nature nous permet de vivre en plus grande harmonie avec elle. Nous nous adapterons ainsi plus facilement au changement climatique et le réduirons. De grandes crises pourront être évitées ou atténuées. Il ne s’agit plus d’être les meilleurs du monde, mais meilleurs pour le monde.

ANDREA TARANTINI & LÉA STOCKY IMAGE DE COUVERTURE

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FOCUS.SWISS

Osons un monde où l’objet gadget devient ringard. Arrêtons de nous entêter et de perpétrer des comportements ne nous offrant aucun lendemain. Arrêtons de clamer dans la douleur que nous désirons changer. Changeons de désirs, le reste suivra. Texte Eric Nanchen Directeur de la Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM)

Bonne lecture ! Valentin Ludwig Chef de projet

Chauffage | Ventilation | Climatisation | Réseau de Chaleur | Pompe à chaleur Installation | Maintenance | Facilities Management | Concept Energétique Solutions énergétiques respectueuses de l’environnement Exploitation et maintenance d’installations de chaleur ou de froid intégrant 50 à 100% d’énergies renouvelables Réseaux de chaleur, contracting Création d’écoquartiers Exploitation et manufacture industrielle

CGC Energie sa Chemin du Foron 14 Case postale 216 CH 1226 Thônex (GE)

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GROUPE E SA • BRANDREPORT

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« Le kilowattheure le plus intéressant, c’est celui qui n’est pas consommé » Expert en solutions énergétiques globales, Groupe E se positionne en tant que partenaire de confiance pour les entreprises, les collectivités et l’industrie. Dans l’interview qui suit, Jean-Claude Barras, Directeur Solutions Énergies chez Groupe E, nous présente le nouveau contrat de performance énergétique (CPE) et ses avantages.

Le contrat prévoit un engagement sur les économies et une garantie sur les investissements.

Jean-Claude Barras Directeur Solutions Énergies Groupe E

Jean-Claude Barras, qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? J’aime le fait d’être un acteur de la transition énergétique et de répondre de manière optimale aux défis actuels et futurs qui nous attendent. Il me plaît de penser que je contribue à un monde énergétique meilleur. Quelles sont les missions de Groupe E ? Groupe E, avec les sociétés du groupe, est un énergéticien de référence et de confiance et joue un rôle moteur dans la mise en œuvre des nouvelles politiques énergétiques et climatiques. Nous apportons différents types d’énergie et de services au cœur de la vie de notre clientèle. Quelles valeurs soutiennent les activités de Groupe E ? Nous avons trois valeurs principales : l’ouverture, la durabilité et le respect. À présent, vous proposez également un nouveau contrat de performance énergétique. De quoi s’agit-il ? En Suisse, près de la moitié de la consommation d’énergie peut être attribuée aux bâtiments et une partie importante de cette consommation est consacrée au chauffage et à la préparation d’eau chaude.

Le contrat de performance énergétique (CPE) est une solution qui permet, d’une part, de financer ses projets de rénovation et, d’autre part, de réduire sa consommation d’énergie et ses émissions de CO2, tout en augmentant l’efficacité énergétique des bâtiments. Grâce à ce nouveau contrat, les propriétaires immobiliers, les fonds d’investissement, les industries et les entreprises peuvent en outre participer à atteindre les objectifs de la Confédération en lien avec la protection du climat et à améliorer l’efficacité énergétique. Que comporte cette offre ? Tout d’abord, nous fixons un objectif d’efficacité énergétique à réaliser. Pour l’atteindre, il y a un certain nombre de prestations à effectuer. Celles-ci sont déterminées en amont lors d’une analyse du site du client, puis intégrées dans un contrat unique, le CPE. Le potentiel d’économies est ainsi maximisé, ce qui n’est généralement pas le cas si les mesures sont prises de manière isolée. Le contrat prévoit également un engagement sur les économies réalisées et une garantie sur les investissements. Si à la fin du contrat aucune économie concrète n’est constatée, c’est nous, Groupe E, qui assumons le risque pour notre clientèle. Et si au contraire des économies supplémentaires sont engendrées, elles sont partagées

entre le client et Groupe E. En d’autres termes, nous garantissons au client un prix et une économie d’énergie, et prenons nous-mêmes le risque de réussir ce défi ! Pourquoi avez-vous décidé de proposer cette nouvelle offre ? Le domaine de l’énergie devient de plus en plus complexe et exigeant, notamment au niveau législatif. La Confédération et les cantons ont mis en place beaucoup de lois que le propriétaire immobilier doit respecter. Avec ce type de produit, nous déchargeons le client de sa responsabilité en prenant les risques chez nous. Cette demande est croissante sur le marché. Par ailleurs, de nombreux propriétaires ne se rendent pas compte du réel potentiel d’économies énergétiques possibles grâce aux rénovations de leurs bâtiments. Quels sont les avantages du CPE ? Les économies effectuées sont bien évidemment le principal avantage. On confie en outre ces économies à un seul prestataire énergétique qui s’occupe de tout du début à la fin du projet, assure la bonne gestion des fonds investis et peut financer les rénovations. Ce qui est important, c’est aussi le fait que le coût des rénovations soit connu au départ. On a une garantie des économies et de l’efficacité des mesures mises en place.

Qu’en est-il des options de financement ? Elles sont très intéressantes et souples. Nous pouvons apporter un financement global assuré sur la durée et, à la fin du contrat, l’objet est amorti et revient au client. Si le propriétaire immobilier veut mettre une somme d’argent suffisante à disposition mais craint de ne pas réussir à garantir ses économies, il peut financer partiellement ou entièrement l’investissement de départ. Quelles autres nouveautés avezvous mises en place pour optimiser la consommation énergétique ? Pour nous, le kilowattheure le plus intéressant, c’est celui qui n’est pas consommé. Il faut donc absolument viser l’efficience énergétique et l’optimisation des installations. C’est pourquoi nous travaillons sur des concepts énergétiques globaux, à l’échelle d’un quartier ou d’un site industriel. Nous proposons également aux propriétaires différentes solutions innovantes pour monitorer et piloter la consommation et la production d’énergie. Comment voyez-vous l’avenir de Groupe E ? De manière très positive! Aujourd’hui, le contexte énergétique est très tendu et compliqué. Groupe E a un rôle central à jouer dans la transition énergétique, afin de répondre aux exigences climatiques et politiques que nous nous sommes fixées. Nous souhaitons continuer à accompagner nos partenaires pour les aider à moins et mieux consommer l’énergie, et accroître la production d’énergies renouvelables. Eau, soleil, vent : nous avons tout pour bien faire ! Interview Andrea Tarantini et Léa Stocky

NOS ÉTAPES Priorisation des bâtiments du parc immobilier

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Étude de détail

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3 Analyse énergétique des bâtiments

Réalisation des travaux

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5 Options de financement des rénovations

6 Monitoring maintenance et optimisation des bâtiments


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BRANDREPORT • AEROCLIMAT

#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

Participer à un projet d’envergure pour une utilisation plus durable des ressources D’ici 2035, l’infrastructure «GeniLac» s’apprête à devenir le plus grand réseau thermique écologique de Genève. Yamine Berbagui, Directeur d’AeroClimat, explique dans cette interview en quoi consiste l’activité de sa société ainsi que son important rôle dans le projet GeniLac. les bâtiments industriels et tertiaires et pour les logements collectifs.

Yamine Berbagui

Directeur d’AeroClimat

Yamine Berbagui, dans quels domaines d’activité et quels marchés l’entreprise AeroClimat travaille-t-elle ? AeroClimat est un distributeur de matériel dans les métiers du CVC : du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. Nous commercialisons du matériel de robinetterie, d’armature, de tuyauterie et de tout ce qui concerne les équipements de chauffage pour

Nous sommes une entreprise genevoise, indépendante et locale, forte de ses dix ans d'expérience avec une solide équipe de dix personnes. Nos clients sont les installateurs romands, en grande partie de la ville de Genève et du bassin lémanique, avec qui nous avons su tisser de forts partenariats tels qu’Alvazzi, CGC Energie, Hälg, Equans, Tech Building etc... En quoi est-elle leader dans son domaine ? Nous ne sommes pas une entreprise leader en termes de taille car nous sommes une petite structure. En revanche, nous sommes leader sur le service. Nous arrivons en effet à ajuster nos services à la demande des clients. Nous travaillons sur un système de

« on-demand logistics » car nous nous adaptons aux exigences du chantier, de la géographie et de tous les paramètres qui concernent nos clients pour les aider à mener à bien leurs projets. Nous sommes également précurseurs car, si nos concurrents sont souvent liés à un métier, nous sommes hybrides. Nous vendons en effet aussi bien du matériel pour la ventilation que pour le chauffage, l’ADN d’AeroClimat ayant plutôt été créée autour des projets de nos clients plutôt qu’autour d’un métier.

permis à la fois à la ville de Genève et aux SIG de faire des économies tout en gardant un niveau de technicité très haut.

Vous participez au grand projet de la ville de Genève et des SIG (Services industriels de Genève) « GeniLac » qui vise d’ici 2035 à réduire les émissions de CO2 de 70 000 tonnes par an sur le canton genevois. Quel est votre rôle ? Le projet consiste à puiser de l’eau dans le lac à une certaine profondeur et à une certaine température. Cette eau froide permet ensuite d’alimenter des pompes à chaleur pour chauffer ou climatiser des bâtiments.

En quoi est-ce un projet innovant ? Avec ce projet, on fait économiser à la planète des tonnes de CO2 grâce à l’énergie naturelle du lac de Genève, une ressource intarissable qui peut éviter toutes les pertes d’énergies liées au chauffage et à la climatisation des bâtiments.

Nous avons débuté le projet un peu comme des prescripteurs. Au vu de la grande demande de la ville de Genève pour ce projet, nous avons fait des propositions sur des produits qui n’étaient pas forcément utilisés par les SIG mais qui peuvent apporter un plus à la fois économique, technique et logistique. Nous avons par exemple introduit un tube nouvelle génération (ORYX ELEVEN) pour les quais Turrentini et du Seujet. Il est moins lourd, plus économique, plus facile à transporter et aussi plus facile à travailler pour les installateurs qui procèdent au soudage et à la mise en terre de ces tubes. Cette partie du projet a été terminée en début d’année et permettra d’ici 2025 de chauffer et refroidir 90 bâtiments. Nous avons aussi apporté une nouvelle marque de vanne en Suisse (VEXVE) qui a amené une concurrence dans un marché assez fermé. Cela a

Mettre à jour tout le réseau d’eau chaude et d’eau froide de Genève nécessite encore 20 ans de travaux. C’est pour cela que nous souhaitons encore accompagner la ville en continuant à aider les installateurs qui seront mandatés par les SIG et la ville à mener à bien ce chantier.

Existe-t-il des projets de ce type dans d’autres villes ? En Suisse, beaucoup de villes décident de s’engager dans cette direction, comme Lausanne, Neuchâtel, Yverdon, ainsi que d’autres villes dans les Cantons de Vaud et du Valais. Comment voyez-vous l’avenir d’AeroClimat ? Nous sommes petit à petit devenus un élément clé sur la ville de Genève dans les métiers du chauffage et de la ventilation. Nous sommes fiers de la confiance accordée par nos clients et nos partenaires. Au vu du contexte climatique, ils sont de plus en plus nombreux à plébisciter les énergies renouvelables. Aeroclimat souhaite donc à l'avenir les accompagner dans leur démarche écologique en leur offrant des solutions concrètes pour l'intérêt de tous. Interview Léa Stocky

AeroClimat Route du Nant-d’Avril 101, 1217 Meyrin (GE) +41 22 321 51 41 / +41 22 300 18 41 aeroclimat.ch

BRANDREPORT • POM+CONSULTING SA

Numérisation de la transition énergétique : mesurer intelligemment, la clé du succès Les compteurs intelligents jouent un rôle important dans l'amélioration de l'efficacité énergétique. Ils offrent de nombreux avantages vers un portefeuille de bâtiments respectueux du climat. Leur installation ne suffit toutefois pas : une stratégie de durabilité intégrale, un concept de mesure global et une gestion des données de bout en bout sont des conditions préalables à une optimisation énergétique réussie des bâtiments.

Stéphane Maye

Partenaire pom+Consulting SA

Gaëlle Christory

Senior Consultante Sustainability

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’époque est résolument intelligente. Les concepts de smart city et de smart home sont entrés dans le jargon populaire et c’est maintenant au tour des compteurs intelligents. L’idée est que seul celui qui connaît sa consommation d'énergie peut l'influencer. Les compteurs intelligents sont intégrés au réseau de communication d'approvisionnement en énergie. Ainsi, ils mettent les données de consommation à disposition des utilisateurs, des exploitants de réseau, des fournisseurs d'énergie et des exploitants d’installation et sont relevés à distance. Les systèmes de smart metering fournissent des informations au réseau de distribution intelligent. Grâce à l'agrégation, au traitement et à la transmission automatiques des données, on obtient des informations en temps réel sur la consommation locale d'électricité. Les systèmes de mesure intelligents deviennent ainsi le composant central d'un réseau électrique stable et durable. La smart watch du portefeuille immobilier Les propriétaires peuvent également tirer avantage des compteurs intelligents, notamment par l'amélioration

de la neutralité climatique des bâtiments. Comparons-les à une smart watch: elle mesure plus que le temps. Elle fournit des informations sur le rythme cardiaque, la consommation de calories ou le nombre de pas effectués. Elle sert donc l'objectif général d'optimiser notre santé. De même, un compteur intelligent mesure et transmet les données de consommation en temps réel. Il identifie les appareils gourmands en électricité et encourage l'utilisation de tarifs d'électricité variables dans le temps. Les locataires peuvent analyser leur

consommation d'énergie et identifier les économies potentielles, ce qui améliore l'efficacité énergétique de l'immeuble. Les propriétaires peuvent prendre des décisions immédiates sur la base de données actualisées et exploiter leur propre marge de manœuvre. Ainsi, les systèmes de mesure intelligents aident à contrôler et respecter les objectifs supérieurs de durabilité dans le portefeuille immobilier. Les propriétaires et gestionnaires de portefeuille ont donc intérêt à utiliser les compteurs intelligents à des fins stratégiques supérieures comme la

smart watch. Utilisés à bon escient, ils contribuent à réduire consommation d'énergie et émissions de CO2. Pour cela, il faut une stratégie de durabilité individuelle, une collecte ciblée et une saisie standardisée des valeurs stratégiques. Une fois la stratégie, le concept de mesure et la gestion des données harmonisés, il devient possible de vérifier les objectifs et valeurs d'émission et faire des comparaisons pluriannuelles. Texte Stéphane Maye et Gaëlle Christory

pom+ soutient les propriétaires immobiliers et maîtres d'ouvrage dans la mise en œuvre ciblée de valeurs cibles durables et de prescriptions légales, de sorte qu'une valeur ajoutée puisse être obtenue à long terme. • La première étape consiste en l’élaboration d’une stratégie globale de durabilité, la fixation d’objectifs concrets en matière d'émissions et de consommation et la définition des données nécessaires à cet effet. • Ensuite, pom+ analyse les données de ses clients à partir de sources existantes et les enrichit avec des données statistiques du marché. • L’entreprise analyse les immeubles pertinents pour les équiper de compteurs intelligents et ainsi optimiser les coûts et bénéfices. • Grâce aux informations obtenues par les compteurs intelligents, pom+ cible les lacunes dans les données. • Elle représente les résultats dans un cockpit de durabilité interactif basé sur le web afin de garantir un suivi actualisé. • Le cockpit indique les immeubles présentant les plus grandes économies de CO2 possibles, affiche les valeurs limites et les objectifs de durabilité par bâtiment et peut en outre calculer le potentiel et les coûts d'une remise en état ou d'une optimisation de l'exploitation.


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FOCUS.SWISS

IMMOBILIER DURABLE

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Le monde rétrécit : combien de surface nous reste-t-il pour bien (sur)vivre ? La pression sur nos écosystèmes ne cesse d’augmenter et nous sommes de plus en plus souvent exposés aux conséquences directes du changement climatique qui affectent notre vie quotidienne. Qu’il s’agisse de journées de chaleur insupportables en ville, du manque de précipitations entraînant des pertes de récoltes ou de goulots d’étranglement dans les livraisons en raison de la pénurie croissante de matières premières. Chaque domaine de notre vie quotidienne est mis à l’épreuve et plus vite nous nous adapterons au changement, mieux nous pourrons le gérer à long terme.

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’industrie de la construction, en particulier, est devenue un problème écologique, car elle consomme plus de ressources que n’importe quel autre secteur économique. Ainsi, l’énergie nécessaire au secteur de la construction et de l’immobilier est responsable de 38 % des gaz à effet de serre dans le monde. La tendance est à la hausse. De plus, nous gaspillons les ressources dont nous disposons. La part des déchets produits chaque année en Suisse par les projets de construction s’élève à 84 %. Dans les deux cas, le potentiel est grand pour contribuer à la réduction des émissions et à la préservation de nos ressources, en intégrant le principe de l’économie circulaire dans le processus de construction et de rénovation et en laissant suffisamment de place aux solutions naturelles dans les projets de construction, comme le renforcement de la biodiversité et une bonne gestion de l’eau afin d’améliorer le confort dans les aménagements extérieurs. Décarboner notre immobilier et utiliser nos ressources à bon escient est donc un enjeu crucial pour adapter nos modes de vie au changement climatique et il est nécessaire de réagir rapidement afin de réduire l’impact possible sur notre bien-être dans un futur proche et lointain.

Mais qu’est-ce qui fait une construction durable? Au cours des 20 dernières années, l’accent a été mis sur l’enveloppe du bâtiment, qui devait être

suffisamment isolée pour que l’énergie nécessaire pour le chauffage et le refroidissement soit la plus faible possible. Dans ce but, les exigences en matière d’isolation et de performance des systèmes de chauffage n’ont cessé de croître. Les nouveaux bâtiments ont été conçus en fonction d’exigences énergétiques très élevées et certains bâtiments anciens ont été dotés d’une isolation supplémentaire afin de réduire les besoins en énergie. Ces interventions se sont également traduites par une baisse des frais de chauffage.

déterminante. Plus un bâtiment dure longtemps, mieux c’est. Nos bâtiments existants jouent donc un rôle important dans la réduction des émissions et les nouveaux bâtiments doivent être construits de manière la plus durable possible, non seulement en termes d’énergie, mais aussi en termes de ressources utilisées, devenues également rares.

Aujourd’hui, encore invisible sur la note des frais, l’énergie grise est au centre des préoccupations. Il s’agit de l’énergie cachée nécessaire à la fabrication, au transport, à l’installation, à l’entretien et au démantèlement d’un bâtiment ou recyclage d’un élément de construction. Ainsi, ce n’est plus seulement le besoin en énergie d’un bâtiment en fonction qui est pris en compte, mais l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, de sa construction à sa démolition. Il s’avère ici que la réutilisation de structures de bâtiments et d’éléments de construction existants permet d’économiser de l’énergie grise. Une nouvelle construction génère donc des émissions bien plus élevées, notamment si d’autres bâtiments doivent être démolis à cet effet.

Dans la plupart des cas, il est préférable de rénover et de transformer une structure existante, surtout si l’on utilise des matériaux écologiques et respectueux des ressources, plutôt que de construire un nouveau bâtiment ou de le remplacer. En cas de densification de structures existantes, la nouvelle construction doit être particulièrement performante et les installations de production énergétique doivent, dans le meilleur des cas, également alimenter les bâtiments existants environnants en énergie renouvelable.

Étant donné que la majeure partie de l’énergie grise est induite lors de la construction et démolition, la durée de vie d’un bien immobilier est donc

La question se pose donc de savoir quel est le rôle des biens immobiliers existants et celui des constructions neuves.

Mais non seulement la manière dont nous construisons et rénovons importe, la manière dont nous utilisons les surfaces construites permet aussi de réduire les émissions et la consommation de ressources précieuses. Chaque construction produit des émissions, donc même si l’on construit des bâtiments de plus en

« Nous construisons et 2 rénovons des m pour donner plus de souffle à votre vie. » 022 839 09 00 | moservernet.ch

plus performants, toute nouvelle surface construite produit davantage des émissions. La surface devient alors une ressource rare si l’on doit atteindre les objectifs climatiques. Pour réduire la consommation d’espace, nous devons reconquérir les espaces déjà construits, les adapter à nos besoins, optimiser la mutualisation des fonctions et préserver les écosystèmes qui contribuent à notre bien-être à une échelle pertinente. Habiter de manière durable et mener un style de vie résilient permettant de réduire l’empreinte écologique nécessite l’accès à des modes de transports doux et des services de proximité afin de limiter les déplacements quotidiens. Un bâtiment seul ne sera pas capable d’offrir tous ces services, mais l’échelle du quartier doit permettre d’offrir des fonctions variées aux usagers pour répondre aux effets du changement climatique sur notre bien-être et réserver une vie désirable pour les générations futures. Une société résiliente est une société préparée au changement. Résister au changement entraînerait des conséquences plus graves sur le style de vie que nous menons actuellement. Texte Sarah Kristin Schalles Directrice opérationnelle auprès de l’Association suisse pour des quartiers durables


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BRANDREPORT • ID WATCH

#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

Quand l’innovation et la durabilité rencontrent le luxe Fondée à Genève en 2020, ID propose une vision avant-gardiste de l'horlogerie, une approche où la durabilité, la transparence et l'innovation sont au cœur de son ADN et de ses processus de fabrication. Cette nouvelle marque produit des montres qui reflètent les valeurs des personnes qui s'engagent en faveur du climat.

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assionnée par l’horlogerie et le développement durable, l’équipe ID est composée d’un horloger, d’un designer et d’un entrepreneur qui introduisent un nouvel acteur dans l’horlogerie suisse, ID Genève.

surplus qui est ensuite fondu à moins de 200 kilomètres du Jura. Le marquage « 4441 », appellation d’une qualité premium d’acier, est apposé au dos de la carrure et certifie sa provenance. Ce nouvel « or du Jura » n’a jamais été utilisé dans l’horlogerie jusqu’à présent.

Une première mondiale - Acier inox recyclé à 100 % L’utilisation d’un acier provenant des déchets des entreprises horlogères du Jura représente une première mondiale dans le secteur. Local, traçable et avec une empreinte carbone 10 x plus faible que de l’acier standard neuf (certifié par Quantis, une entreprise basée dans le parc d’innovation de l’EPFL, expert indépendant en matière de performance environnementale et reconnu dans le monde entier), l’acier inox utilisé pour le boîtier des montres ID vient des déchets des entreprises horlogères du Jura et environs. La déchetterie récupère ce

Prochaine étape 2022 : four solaire – une empreinte carbone 165 fois plus faible ID Genève est la première marque dans l’industrie à produire des montres avec un acier produit dans une aciérie solaire. L’impact carbone se trouve diminué par un coefficient de 165 par rapport à un acier standard. Mouvements upcyclés Ce qui distingue également ID est le fait que les mouvements soient « upcyclés » et entièrement reconditionnés en Suisse. Les masses oscillantes sont récupérées et squelettisées pour les remettre en circulation.

Bracelets recyclés et recyclables Les montres ID Genève veulent s’éloigner d’une approche linéaire où « l’on achète, consomme et jette » et se basent exclusivement sur une approche circulaire où les déchets sont revalorisés. Ainsi, fabriqués avec 80 % de marc de raisin ou 100 % de déchets végétaux, les bracelets ID représentent une belle manière d’utiliser les restes de végétaux, avec un rendu haut de gamme « made in Italy/UK ». Transparence totale En ce qui concerne les fournisseurs, les montres sont fabriquées en Suisse de manière totalement transparente, ce qui est de loin toujours le cas du label Swiss made standard. Les critères de choix des fournisseurs ID sont les circuits courts, l’impact carbone des matières et le prix des composants horlogers. Un design simple, élégant et durable Le design des montres ID s’inspire de la queue d’aronde, forme typique des assemblages de menuiserie. Cette queue d’aronde a été déclinée sur l’attache du bracelet, sur les appliques, les aiguilles et le logo. Il s’agit d’une forme iconique qui rend hommage au travail extraordinaire des ébénistes depuis des siècles. Par ailleurs, elle dynamise le modèle. Le profil de la carrure a été dessiné en strates pour un effet allégé et délicat. Les ajouts latéraux sont amovibles et permettent de jouer avec d’autres formes/matières. Les cadrans sont disponibles en noir, bleu, gris et avec textures minérales. Cycle de vie du produit La vie de la montre et son entretien sont importants pour ID. Ainsi, à l’achat d’une montre, chaque client reçoit des tokens digitaux, les « Circular Coins », grâce auxquels il aura accès à un portail digital avec différents services, tels que la révision du mouvement, le changement de bracelet ou de lunette. Ces « Circular Coins » donnent droit à des réductions sur les services et encouragent le client à prendre soin de sa montre.

Lauréats de trois concours suisses L’entreprise ID Genève a été sélectionnée parmi 27 startups qui visent à rendre la Suisse plus circulaire. Son concept a gagné le « Circular Economy Award 2020 » dans la catégorie des biens de consommation. En outre, le projet ID a aussi été nominé dans la nouvelle catégorie « Going Circular Economy » du Prix du Design Suisse. ID Genève a par ailleurs gagné le Luxury Innovation Award en octobre 2021 à Genève dans la catégorie montres et joaillerie. Accélérer la transition écologique Engagée en faveur du développement durable, ID Genève participe régulièrement à de multiples évènements axés sur la transition vers une économie circulaire. Entre autres, elle est intervenue dans le groupe interparlementaire « Économie circulaire, où en sommesnous ? » organisé par Sanu Durabilitas à Berne. ID souhaite que l’industrie du luxe s’engage plus activement dans la transition, et ainsi démontrer qu’en 2022, le vrai luxe est celui du moindre impact. ID Watch SA Chemin des Merles Genève

Montres ID Bijouterie Chania pour Emily Rue de rive 46, Nyon

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BRANDREPORT • CENTRE DE FORMATION ESG

«Il est urgent que les métiers de l’énergie mutent» Serge Behar est Directeur de l’ESG, École Supérieure pour la technologie et le management. Dans cette interview, il nous explique pourquoi une transition énergétique n’est possible que si une formation adéquate des acteurs du terrain est assurée.

Serge Behar

Directeur de l’ESG, École Supérieure pour la technologie et le management Serge Behar, quel est le principal défi de la politique énergétique suisse ? En Suisse romande, la politique énergétique est clairement définie. La difficulté est la mise en œuvre de cette politique dans des plans d’action qui peuvent se traduire concrètement sur le terrain. Par manque de moyens investis et de talents formés, notre pays a pris un certain retard que l’ESG tente de combler par une formation au niveau des principaux enjeux.

Y-a-il un manque de main d’œuvre dans le secteur de l’énergie ? Oui et non. Le problème n’est pas le manque de main d’œuvre, mais plutôt le fait que les acteurs du secteur n’ont pas été sensibilisés et formés à la réduction de consommation énergétique. Nos ingénieurs y travaillent, mais nous ne disposons pas forcément du personnel pour la mise en place des solutions sur le terrain. Les personnes travaillant dans la maintenance comme les électriciens, les mécaniciens ou les chauffagistes doivent ainsi acquérir de nouvelles compétences dans le secteur du génie de procédés, dans les fondements de la production énergétique, en chimie appliquée et notamment dans l’efficacité énergétique. Comment l’ESG essaie-t-elle de pallier ce problème ? Nous proposons la formation en cours d’emploi de Technicien ES en énergie et environnement depuis

2012. L’ESG forme des techniciens professionnels qui vont consolider la conception faite par des ingénieurs en opération de terrain. Ce que nous voulons avant tout faire comprendre est qu’il est urgent que les métiers de l’énergie mutent. Il y a une prise de conscience politique et citoyenne de la nécessité de la transition énergétique, mais il faut aujourd’hui que tous les acteurs des entreprises privées (industrie, services, hôpitaux) et collectivités publiques (cantons, communes) se rendent compte qu’il faut former des personnes de terrain. L’idée est de réaliser des projets locaux et de proximité, rapides et pertinents sur l’économie énergétique qui pourront être révélateurs de cette prise de conscience citoyenne. On ne pourra pas changer notre consommation énergétique sans intégrer des projets concrets qui impactent le citoyen au plus proche de sa consommation. Interview Léa Stocky

Diplôme Technicien ES en Énergie et Environnement 6 semestres + travail de diplôme Formation en cours d’emploi, 3 soirs par semaine Début des cours : 22 août 2022 (1 seule volée par année) www.esg.ch Votre conseiller à Prilly M. Jorge Lopez jlopez@esg.ch +41 21 654 01 57


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LA FONCIÈRE • BRANDREPORT

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L’ESG, un challenge incontournable de l’immobilier Le fonds de placements immobiliers La Foncière est un des pionniers dans la gestion durable de ses actifs immobiliers. À découvrir dans cet article : sa stratégie pour atteindre des buts énergétiques ambitieux grâce à des techniques, des outils et des partenariats adéquats et globalement bénéfiques, par exemple avec Signa-Terre, entreprise fournissant depuis plus d’une décennie des solutions sur mesure pour réussir la transition énergétique dans le domaine de l’immobilier.

Roxane Fabre

Investissements Fonciers SA Responsable ESG

L’ambition de La Foncière est d’être aussi le fonds immobilier de référence en matière environnementale. - Roxane Fabre

Joachim Fuchs Signa-Terre Responsable surveillance énergétique

Appliquer les critères ESG Soucieuse des enjeux environnementaux et sociauxéconomiques de notre époque ainsi que de l’impact des actions entreprises aujourd’hui sur la qualité de vie des générations futures, La Foncière s’engage depuis plus de dix ans à pratiquer une gestion du patrimoine bâti respectueuse de ses objectifs de développement durable. Cette adhésion depuis 2009 aux critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) comprend aussi la participation au Swiss Sustainable Real Estate Index (SSREI) qui est en cours de certification. D’un point de vue opérationnel, La Foncière a mis en place deux supports de bonnes pratiques pour atteindre les objectifs de la Stratégie énergétique 2030-2050 de la Confédération, à savoir : • Une charte ESG interne pour le fonds et la direction de fonds Investissements Fonciers SA • Une directive sensibilisant plus de 100 partenaires externes et sous-traitants aux aspects ESG Signa-Terre appuie ces efforts par la fourniture d’indicateurs normés et réels relatifs aux critères

clés de cette stratégie ESG. Leurs calculs se basent sur une méthodologie reconnue pour quantifier les économies planifiées et surtout effectives.

• Fournir des prestations efficaces au moyen de systèmes de chauffage et de gestion électrique performants et bien régulés.

Adopter une approche « systématique » Ne se satisfaisant pas des nouvelles constructions en cours qui intègrent dès le départ les solutions constructibles adéquates pour satisfaire aux exigences énergétiques à venir, comme les projets MRPS et Lyon 77 à Genève, La Foncière investit dans l’entretien et la rénovation de l’entier de son parc, par étape, au moyen d’une planification pluriannuelle et d’une approche logique et séquencée visant à le décarboner.

• Alimenter les systèmes avec des énergies renouvelables sur place lorsque cela est possible et pertinent ou via des énergies certifiées renouvelables produites localement.

Concrètement, cela consiste à prioriser trois aspects principaux : • Diminuer les besoins pour atteindre des hauts standards de performance énergétique et environnementale des bâtiments (isolation périphérique).

Dans cette approche, Signa-Terre apporte à La Foncière son expertise en concepts énergétiques et ses outils d’aide à la décision multicritère. Des rénovations savamment orchestrées Dans le but de prioriser et d’échelonner les travaux nécessaires à l’atteinte des objectifs énergétiques et environnementaux, La Foncière continue d’expérimenter et d’implémenter des solutions innovantes. Elle a présenté son plan d’assainissement à l’OCEN (Office cantonal genevois de l’énergie) en vue de

La réduction d’émissions de gaz à effets de serre est l’affaire et à la portée de tous. Il est important que chacun s’implique et agisse à son niveau.

CHÊNE-BOUGERIES

- Joachim Fuchs

suivre son calendrier cantonal serré. En s’appuyant sur les algorithmes et données issues des applications informatiques de Signa-Terre faisant état en temps réel des consommations actuelles et projetées des immeubles, elle peut modéliser le séquençage des travaux nécessaires pour atteindre les objectifs 2030/2050 fixés par le Plan directeur et la loi sur l’énergie. En travaillant sur l’engagement à ce que la moyenne du parc immobilier atteigne les objectifs cantonaux, certains bâtiments vont être rénovés immédiatement et d’autres suivront une planification différée en fonction des autres contraintes administratives. Les ressources pour atteindre ces objectifs Le plan d’investissements de la Foncière pour atteindre les objectifs 2030/2050 est clair, défini et précis. Oui, mais encore faut-il avoir « toutes » les ressources pour pouvoir le réaliser. Au vu des capacités des entreprises partenaires ou de la pénurie de matériaux, il est clair que le marché de la transition énergétique et environnemental du domaine bâti sera une course d’obstacles nécessitant une gestion innovante. La Foncière est prête à relever les défis tout en préservant les intérêts des investisseurs institutionnels et privés.    La Foncière – À l’avant-garde de la transition énergétique Depuis 2009, La Foncière a implémenté la solution ImmoLabel de Signa-Terre visant à surveiller et corriger les consommations énergétiques de son parc immobilier. Ce monitoring a déjà permis: • 31% d’économies des émissions de CO2 par m2 • 30 % d’économies des consommations électriques par m2 • 16 % d’économies des consommations thermiques par m2 • 11 % d’économies des consommations d’eau par m2

ONEX

Promotion « David-Munier » - Autorisation en force. Maison contemporaine HPE - 4 chambres, 3 salles de Promotion « Barbolet » - Projet de 4 villas THPE de 182 m2 SBP et véranda + grand sous-sol. bains, cuisine ouverte et living ouvert sur une terrasse vitrée + une terrasse. Jardin privatif, grand sous-sol. Cuisine ouverte sur salon, terrasse et jardin, 4 chambres, 3 salles de bains. 2 places de parking.

THÔNEX Promotion « CLEOMES 24 » - Projet de 4 villas HPE de 140 m2 sbp + sous-sol avec une cuisine équipée semi-fermée, séjour, terrasse et jardin privatif, 3 chambres, 2 salles de bains. 2 places de parking.

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INTERVIEW • CORINA MILZ

FOCUS.SWISS

Corina Milz

« Les défis globaux touchent fortement les grandes enseignes de supermarchés » Les marques de la grande distribution ont un rôle actif à jouer dans la recherche de solutions pour promouvoir le développement durable. Dans cette interview, Corina Milz, Head of Corporate Communications and CSR & Sustainability chez Lidl Suisse, nous explique quelles mesures peuvent être mises en place dans ce cadre.

Corina Milz

Head of Corporate Communications and CSR & Sustainability chez Lidl Suisse Corina Milz, quelles sont les valeurs défendues par Lidl Suisse ? Pour nous, la durabilité est fondamentale. Nous sommes convaincus que la durabilité et notre modèle d’entreprise de smart-discount vont de pair, c’est pourquoi nous la plaçons au cœur de notre système de valeurs d’entreprise. C’est ce que nous poursuivons avec notre vision « Acheter durablement en toute simplicité pour tous ». Quelle est la responsabilité des grands distributeurs en matière de développement durable ? Le commerce de denrées alimentaires repose sur un environnement intact, seul moyen de garantir à long terme la qualité et la disponibilité des produits. Il s’agit de la condition pour tenir la promesse de qualité envers les clients - aujourd’hui et à l’avenir. En même temps, nous le savons : les produits vendus dans les magasins laissent des traces sur notre planète - de l’extraction des matières premières à leur transformation, en passant par le transport, la consommation et l’élimination des marchandises. D’où notre responsabilité : nous voulons faire davantage pour la planète car ce n’est qu’ainsi que nous assurerons notre pérennité. Quelles sont les mesures prises dans ce contexte depuis des années ? Nous comprenons notre responsabilité vis-à-vis de l’environnement et de nos clientes et clients. Nous prenons donc des mesures pour protéger le climat, préserver les ressources, respecter la biodiversité, agir de manière équitable, promouvoir la santé et favoriser le dialogue. Lidl Suisse travaille notamment avec un système de gestion du CO2 qui, entre autres, enregistre chaque année notre empreinte carbone, met en œuvre des mesures de réduction et compense les émissions de gaz à effet de serre restantes de l’entreprise. Depuis 2014, Lidl Suisse gère son entreprise de manière neutre en termes de CO2 et est ainsi certifiée chaque année par le Swiss Climate Label CO2 neutral.

Comment les grandes entreprises de commerce de détail peuvent-elles promouvoir les courtes distances de transport ? En étant locales et régionales. En ce qui nous concerne, nous réalisons plus de 50 % de notre chiffre d’affaires avec des produits de producteurs suisses. Nous voulons encore augmenter cette part. De plus, nous poursuivons un objectif logistique ambitieux en misant sur des carburants alternatifs et en optimisant constamment nos itinéraires. Quel est le rôle des grands distributeurs dans la réduction du plastique ? Un aspect central de la stratégie plastique est l’utilisation de matériaux recyclés afin de réduire toujours plus l’utilisation des ressources. Ainsi, nous utilisons jusqu’à 50 % de PET recyclé pour une grande partie de nos bouteilles. De plus, notre objectif est de réduire de 20 % l’utilisation de plastique dans les produits de nos marques d’ici 2025. La réduction du plastique et du gaspillage alimentaire sont des thèmes importants. C’est pourquoi, dans le laboratoire Cellulose & Wood Materials de l’Empa, des chercheurs développent à notre demande une couche de protection spéciale en cellulose qui peut être appliquée sur les fruits et légumes qui restent ainsi frais beaucoup plus longtemps. Des tests ont ainsi permis de prolonger la durée de conservation des bananes de plus d’une semaine. Qu’en est-il du recyclage ? Tout comme la réduction de la consommation de plastique, la fermeture des circuits aide également à préserver les ressources et le climat. Comme il n’existe actuellement pas encore en Suisse de système de recyclage uniforme pour les matières plastiques à l’échelle nationale, Lidl Suisse s’oriente vers les directives de la Ellen MacArthure Foundation pour l’optimisation des emballages en termes de recyclabilité. Parallèlement, Lidl Suisse s’engage en faveur d’une solution sectorielle commercialisable à l’échelle nationale dans le domaine du recyclage des plastiques. Comment promouvoir les marques du commerce équitable ? Des relations fiables, équitables et à long terme ainsi que le paiement de prix raisonnables sont d’une importance capitale. En collaboration avec nos fournisseurs, nous relevons les défis tout au long de la chaîne de création de valeur. En collaborant avec des parties prenantes telles que les fournisseurs, les organisations non gouvernementales, les labels de durabilité et les initiatives sectorielles, il est possible de contribuer à améliorer le niveau de vie des producteurs

et des travailleurs. Par exemple, Lidl est l’un des plus gros acheteurs européens de cacao certifiés Fairtrade dans le commerce alimentaire de détail. En 2019 et 2020, nous avons pu augmenter la part de cacao issu du programme de cacao Fairtrade dans nos produits. De quelle manière peut-on réduire les surstocks et ainsi diminuer le gaspillage alimentaire ? En tant que distributeur alimentaire, nous sommes conscients de la problématique du gaspillage alimentaire et assumons notre responsabilité dans le cadre de divers projets et processus. Premièrement, en tant que smart discounter, l’efficacité et la simplicité font partie de nos compétences clés, c’est pourquoi nous mettons en place des processus de commande rationalisés dans les magasins. Cela signifie que les différents magasins commandent très peu d’articles et de produits frais afin de jeter le moins possible. Nous réduisons aussi de manière ciblée les prix des denrées alimentaires lorsque la date limite de consommation est atteinte. Nous travaillons également depuis toujours avec diverses organisations telles que Table Suisse, Table couvre-toi ou Caritas. Nous remettons à ces organisations les denrées alimentaires encore en bon état que nous ne pouvons plus vendre et qui ne doivent pas être réfrigérées, soit directement via le magasin, soit via notre centre de distribution. Les aliments qui ne peuvent plus être consommés ou qui, pour des raisons légales, ne peuvent pas être remis aux organisations de banques alimentaires, ne sont pas jetés à la poubelle mais utilisés dans l’installation de biogaz. Depuis octobre 2019, les clients peuvent réserver des « paquets surprise » dans la région de Zurich via l’application Too Good To Go et les retirer en magasin. Les paquets contiennent des surplus de nourriture tels que des fruits, des légumes et des produits de boulangerie qui n’ont pas pu être vendus, mais qui peuvent être consommés sans crainte. Enfin, nous sommes le premier détaillant de Suisse à compléter l’inscription de la date limite de consommation sur certains emballages. Comme la plupart des produits peuvent être consommés au-delà de cette date s’ils sont stockés correctement, nous apposons à l’inscription « À consommer de préférence avant le...» la mention « souvent bon après ». Comment améliorer l’environnement de travail des collaborateurs ? Conformément à la devise « Les collaborateurs font Lidl », nous nous engageons pour nos employés et considérons que des collaborateurs satisfaits sont

la base de notre succès. C’est pourquoi Lidl Suisse met tout en œuvre pour offrir à ses collaborateurs des conditions optimales afin qu’ils se sentent bien sur leur lieu de travail et qu’ils puissent développer leur potentiel. Nous offrons par exemple le salaire minimum garanti par la CCT le plus élevé de toute la branche. Nous avons une semaine de 41 heures et nous offrons 5 à 7 semaines de vacances, 18 semaines de congé de maternité et 4 semaines de congé de paternité. Lidl Suisse renonce en outre complètement à la déduction de coordination. De plus, chaque franc de salaire, y compris les allocations, les heures supplémentaires, etc. est assuré par la LPP, ce qui profite surtout aux collaborateurs à temps partiel. Nous avons déjà été récompensés à de nombreuses reprises pour cet engagement fort. Nous avons reçu les distinctions « Friendly Workspace », « Great Place to Work » et « Top Employer ». De plus, nous avons obtenu pour la deuxième fois le certificat « Good Practice in Fair Compensation » pour l’égalité salariale. Quels sont les défis à venir pour les grandes chaînes de supermarchés en matière de durabilité ? Les défis globaux tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la pénurie de ressources, les inégalités sociales et les conditions de travail critiques dans la chaîne d’approvisionnement touchent fortement les grandes enseignes de supermarchés. Parallèlement, en tant que détaillant jouant un rôle clé entre l’industrie alimentaire et celle des biens de consommation d’une part, et les consommateurs d’autre part, nous avons une influence importante sur ces thèmes. Quelles sont, selon vous, les solutions possibles ? Il s’agit d’une question très vaste et il existe bien entendu différentes solutions. Il faut certainement saluer le fait que le thème de la durabilité gagne en importance dans de nombreuses entreprises. De plus, nous pensons que les regroupements de branches et les initiatives interentreprises sont un pas dans la bonne direction, car certains problèmes ne peuvent pas être résolus par une seule entreprise. Nous venons par exemple de signer un accord intersectoriel visant à réduire de moitié le gaspillage alimentaire. Nous avons également signé le pacte « Collecte 2025 ». Nous contribuons ainsi à la mise en place d’un système national de collecte des emballages plastiques. Interview Léa Stocky


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TECH-ELEC & TECH SUN • BRANDREPORT

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Énergies renouvelables : il faut bien conseiller pour bien réaliser Notre planète nous offre de nombreuses ressources qui, lorsqu’elles sont utilisées de manière consciencieuse et respectueuse, nous assurent un haut niveau de qualité et de confort de vie. Les entreprises Tech-elec et Tech Sun l’ont bien compris. Spécialistes en énergies renouvelables, les deux sociétés mettent en effet un point d’honneur à conseiller et à accompagner leurs clients, qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers, dans leurs projets d’installation de panneaux solaires photovoltaïques, de bornes de charge électrique et de pompes à chaleur.

Gilles Diserens

Directeur de Tech Sun

Pierre-Olivier Martin Directeur de Tech-elec

D

ans l’interview qui suit, Gilles Diserens, Directeur de Tech Sun, et Pierre-Olivier Martin, Directeur de Tech-elec, nous invitent à découvrir le présent et le futur radieux du secteur de l’énergie solaire.

Quelles sont les missions de Tech-elec et Tech Sun ? P.-O.M. Nous fournissons des conseils énergétiques au niveau de l’habitat afin de permettre à nos clients d’autoconsommer et de gérer l’énergie correctement. Par autoconsommation, nous entendons le fait que, dès qu’une installation photovoltaïque a été posée sur une habitation, l’électricité produite est directement consommée sur place, ce qui évite au client de devoir consommer celle du réseau électrique et en fait ainsi un consommateur en partie autonome. Cette autonomie n’est en effet pas totale, car cela demanderait l’utilisation de batteries surdimensionnées

pour l'atteindre. Nous ne proposons pas seulement des installations photovoltaïques clés en main qui permettent aux clients de n’avoir qu’un seul interlocuteur. Nous réfléchissons aux besoins individuels de nos clients et les amenons aussi à réfléchir à la manière dont, à l’intérieur, l'énergie renouvelable va pouvoir être consommée, par exemple avec une pompe à chaleur qui s’enclenche à un moment donné. G.D. L’autoconsommation est très recherchée aujourd’hui. Les clients souhaitent en effet de plus en plus vivre en « autarcie énérgétique ». Ils ne veulent plus être dépendants du réseau, notamment en cas de coupure du courant par exemple. Beaucoup d’entre eux se demandent si le réseau va tenir et combien de temps il va tenir. Nous répondons donc à ces craintes. Si vous deviez utiliser trois mots pour décrire les deux entreprises, lesquels choisiriez-vous ? G.D. Qualité, fidélité et expertise ! Comment leur histoire a-t-elle commencé ? P.-O.M. L’histoire de Tech-elec a commencé il y a dix ans déjà. Nous n’étions pas satisfaits au sein des entreprises dans lesquelles nous travaillions au niveau des services que l’on fournissait aux clients. Nous avons donc décidé de fonder Tech-elec pour pouvoir offrir aux clients un service sur mesure. Nous avons toujours visé la qualité et la proximité avec la clientèle et c’est ce que la création de notre entreprise nous a permis de faire. On voit à présent que nos clients travaillent avec nous pour ces qualités. G.D. En ce qui concerne Tech Sun, nous avons décidé de créer l’entreprise afin de fournir un service complet en matière d’électricité, d’énergie

photovoltaïque, de pompes à chaleur, etc. Nous étions quatre copains experts dans ces domaines avec une vision globale et complète et des connaissances fines. Quelles sont les valeurs qui soutiennent les activités de Tech-elec et Tech Sun ? P.-O.M. Nous tenons au respect de l’environnement et donc aux valeurs écologiques qui caractérisent notre secteur. Il est toutefois important de souligner que nous restons réalistes en ce qui concerne l’économie. On ne peut pas être utopistes et penser par exemple que nous n’aurons plus besoin de centrales nucléaires d’ici demain. Notre but est d’être un maillon de la chaîne qui permet de faire évoluer petit à petit notre société. Quels avantages comporte la collaboration entre les deux entreprises ? P.-O.M. Le principal avantage de notre collaboration est la simplicité. Notre travail s’avère plus simple car nous nous entraidons, partageons nos connaissances et facilitons donc le travail des uns et des autres. Notre domaine comporte une grande partie technique et évolue rapidement. Plus nous partageons nos connaissances, plus cela permet aux entreprises de rester à la pointe. En tant que PME, nous sommes en outre obligés de concurrencer les grandes entreprises, ce qui nous mène à réinventer les solutions. Cela convient donc de pouvoir bénéficier de différentes expertises. L’expérience du client est également simplifiée puisqu’il n’est confronté qu’à un seul et unique interlocuteur qui agit en tant qu’intermédiaire entre les installateurs, les communes et les autres partenaires.

G.D. Nos deux entreprises sont par ailleurs proches – à une vingtaine de minutes l’une de l’autre en voiture - mais situées dans des régions géographiques différentes, ce qui nous permet d’avoir un rayon d’activité plus grand. Comment voyez-vous l’avenir de Tech-elec et Tech Sun ? G.D. Ensoleillé (rires) ! Plus sérieusement, en ce qui concerne Tech Sun, nous voyons l’avenir sereinement. Il y a beaucoup de demandes et le marché est en pleine expansion. Toutefois, les directives fédérales définiront en partie l’avenir de l’entreprise, car nous sommes tout de même soumis aux subventions et aux lois dans le secteur. P.-O.M. Nous sommes également dépendants des fournitures matérielles. C’est un grand problème à présent car une partie des composants des installations photovoltaïques nous viennent de Chine et cela augmente les délais de nos fournisseurs pour la livraison. Autrement, nous mettons un point d’honneur à contribuer à faire évoluer le secteur en matière de formation. Un des futurs défis sera de motiver les jeunes à s’intéresser aux secteurs techniques comme le nôtre. Il s’agit de métiers intéressants qui proposent de belles perspectives de carrière. Que diriez-vous donc aux jeunes pour les motiver ? G.D. Je leur montrerais ce qu’est le métier, je ne leur dirais rien (rires). Leur montrer qu’il y a toute une partie de programmation, d’informatique et d’électronique derrière notre activité pourrait les motiver. Et quels sont vos projets et rêves pour l’avenir ? G.D. En ce qui concerne Tech Sun, je rêve de créer un container autonome pour recharger les vélos électriques en centre-ville par exemple. Autrement, j’aimerais que les choses continuent d’avancer pour le mieux et que les propriétaires se rendent de plus en plus compte par euxmêmes de l’importance des énergies renouvelables. Ils sont déjà de plus en plus intéressés, notamment à cause du prix croissant du kilowattheure, mais ce serait génial de voir encore plus d’engagement et de volonté d’investir car c’est un domaine rentable. Il faudrait par ailleurs que les personnes qui investissent dans ce secteur le fassent en pensant à la qualité de l’installation et pas seulement au prix. Interview Andrea Tarantini

Tech-Elec Route de Bercher 7, 1045 Ogens 021 881 14 14 – info@tech-elec.ch www.tech-elec.ch

Tech Sun Route de Lausanne 4, 1610 Châtillens 079 933 12 34 – info@tech-sun.ch www.tech-sun.ch


BRANDREPORT • YOUNERGY

Contracting photovoltaïque, c’est le moment d’investir Plus grand opérateur photovoltaïque de Suisse, Younergy s’étend en Europe et émet des obligations vertes. L’entreprise lausannoise, spécialisée dans le contracting solaire, accompagne ses clients dans leur transition énergétique.

P

eu de gens savent que Younergy, une entreprise solaire basée à Lausanne, est, par le nombre de sites, le plus grand propriétaire de centrales solaires photovoltaïques de Suisse. « Nous avons plus de 480 projets solaires en exploitation répartis dans toute la Suisse. Des maisons individuelles aux toits de grandes entreprises, nous nous attaquons à des projets que les entreprises énergétiques établies préfèrent ignorer. Nous voulons rendre le solaire accessible, facile à mettre en œuvre et abordable », déclare Rainer Isenrich, président du conseil d'administration de la société. Rendre l’énergie solaire abordable Fondée en 2015 sur le site de l’EPFL, Younergy Solar est une société qui fournit de l’électricité verte décentralisée. Sa mission est ainsi de démocratiser l’énergie solaire pour la rendre accessible à tous, aux

particuliers comme aux entreprises. Fiable, performante et de proximité, Younergy se veut en effet une solution facile, économique et efficace pour toutes celles et ceux qui souhaitent se doter de panneaux solaires mais qui n’ont pas forcément les moyens financiers pour investir. Younergy déploie un modèle de croissance basé sur le principe de l'énergie en tant que service, par lequel elle investit dans l'installation de systèmes solaires pour fournir de l'énergie renouvelable localement. L’énergie est ensuite vendue au propriétaire du bâtiment ainsi qu’au gestionnaire de réseau afin de récupérer l'investissement initial. Ce modèle tout à fait unique dans le secteur a été le facteur clé de la croissance rapide de l’entreprise. Younergy continue d’accompagner ses clients tout au long de leur utilisation, en assurant

notamment la maintenance, l’assurance et la réparation des panneaux solaires. Un marché en plein essor Avec 40 employés, Younergy a une feuille de route ambitieuse afin de croître en Suisse et à l'international. Après son lancement en 2015, Younergy a été lancé avec succès en Espagne et au Portugal où elle a établi des partenariats avec des installateurs locaux afin d’acquérir des projets. En mai de cette année, Younergy a également démarré ses activités en Allemagne. Les temps sont palpitants pour les entreprises du secteur des énergies renouvelables. La montée en flèche des prix de l'énergie et l'instabilité de l’approvisionnement en énergie liée à la situation géopolitique rendent les acteurs les plus récents du secteur de l'énergie confiants dans leurs perspectives de croissance. Younergy ne fait pas exception. Alors que les prix de l'électricité en Suisse devraient augmenter de plus de 20 % en 2023, la solution de Younergy permet de proposer des prix nettement plus abordables pour les particuliers et les entreprises. La demande est donc en plein essor. La révolution énergétique se fait au niveau local Cependant, tout n'est pas rose et aucune histoire de croissance n'est réalisée sans défis. L'accès à des capitaux abordables en est un, mentionne Pedro Miranda, PDG et cofondateur de Younergy. « Il est fascinant pour nous d'observer la passivité des groupes énergétiques historiques en Suisse et le manque d'innovation substantielle qu'ils parrainent. Nous avons parlé avec la plupart d'entre eux au cours de notre voyage, en cherchant à établir des partenariats et à obtenir des capitaux pour nos projets mais, jusqu'à présent, nous n'avons pas réussi à obtenir leur engagement. Nos projets sont tout simplement trop petits pour eux, ils restent concentrés sur les grands projets alors que nous pensons que la révolution énergétique se produira principalement au niveau local ». Younergy estime que chaque toit devrait être mis à contribution avec des projets comportant un minimum de douze panneaux. La société a été soutenue par des

investisseurs locaux et même par l‘Office fédéral de l’énergie (OFEN) afin d'accélérer le développement par Younergy de services cloud pour les systèmes énergétiques décentralisés. Toutefois, la demande ne cessant d'augmenter, Younergy cherche à renforcer sa puissance de feu. C'est pourquoi l'entreprise tend la main aux investisseurs locaux et émet actuellement une obligation qu'elle commercialise directement et qui offre un taux d'intérêt de 3,0 %, garanti par l'investissement dans des projets solaires. «D'une certaine manière, notre approche de la levée de fonds est tout à fait logique et complète notre histoire», poursuit Pedro Miranda. La vision de Younergy est que l'avenir de notre paysage énergétique est ancré dans une profonde décentralisation. Par nature, le solaire est une technologie modulaire avec un fort potentiel de mise en œuvre distribuée. En la combinant avec des processus peer to peer (via l'autonomisation des installateurs locaux et des prosommateurs) et financée sans intermédiaires, Younergy contribue à construire un système plus abordable et potentiellement plus résilient.

Bâtiment C EPFL Innovation Park Rte Cantonale, 1015 Lausanne 0800 800 850 info@younergy.ch younergy.ch


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FOCUS.SWISS

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE 11

Les enjeux du financement de la production décentralisée La Suisse est une référence dans le monde des services financiers. Il est cependant intéressant de noter que le pays n'a pas encore trouvé un moyen efficace d'allouer des capitaux tiers au solaire à petite échelle de manière significative. En 2022 en Europe, il n'y a toujours pas assez de capitaux abordables pour les petits projets solaires photovoltaïques

S

olar Power Europe prévoit que jusqu'à 50 % du volume de l'énergie solaire photovoltaïque en Europe proviendra de systèmes de production d'énergie décentralisée. Décrypter le code du financement du solaire à petite échelle est une opportunité exceptionnelle pour les industries de l'énergie et de la finance, car il apportera une contribution très significative à la transition énergétique mondiale. La production solaire décentralisée L'énergie solaire décentralisée se compose de technologies de production d'énergie à petite échelle qui produisent de l'électricité à proximité des consommateurs finaux. Un système solaire installé dans une maison ou une entreprise suisse est considéré comme de l'énergie décentralisée. Ces systèmes produisent de l'énergie directement là où elle est consommée, répondent aux pics de consommation locaux et réduisent la taille et la quantité des lignes électriques à construire. Comme les systèmes sont installés dans des bâtiments existants, ils réduisent également la nécessité de construire des infrastructures dédiées, ce qui est bénéfique du point de vue de l'utilisation des ressources. En Suisse, la plupart des installations de production solaire sont décentralisées car le pays ne permet pas l'installation de grandes centrales solaires au sol. C'est pourquoi il est primordial d'allouer des capitaux à ce segment pour atteindre nos objectifs énergétiques de 2050.

Qui investit dans le solaire décentralisé ? En général, les investissements dans l'énergie solaire décentralisée sont réalisés par les propriétaires du bien immobilier sous-jacent. On estime que 5 à 10 % des foyers suisses sont déjà équipés de systèmes solaires, le capital étant fourni principalement par les propriétaires. Le pourcentage de pénétration de l'énergie solaire dans d'autres types de bâtiments, tels que les bâtiments commerciaux et industriels, est nettement inférieur. Pour que la société utilise tous les toits disponibles, il faut compter sur l'intérêt et la disponibilité du financement des propriétaires de bâtiments. Il en résulte que de nombreuses toitures de qualité ne sont pas utilisées en raison de contraintes budgétaires ou autres. Ce décalage entre les besoins et les investissements explique pourquoi la grande majorité des bâtiments publics ne sont pas équipés de panneaux solaires en Suisse... Le rôle des investisseurs tiers - contracting Les particuliers, les entreprises et les institutions qui souhaitent passer aux énergies renouvelables et réduire leur consommation d'énergie peuvent par exemple faire appel aux services de contracting énergétique proposés par des entreprises. Ces entreprises, comme Younergy, financent la conception, l'installation et la maintenance de panneaux photovoltaïques. L'utilisateur de cette énergie ne paie alors que l'énergie

consommée à des tarifs inférieurs à ceux du réseau. Ce modèle économique permet d'accélérer la transition énergétique en Suisse. Toutefois, même s’il a de grandes perspectives de croissance, les producteurs d'énergie indépendants ont du mal à trouver des capitaux à des taux suffisamment bas et intéressants. Pourquoi l'énergie décentralisée est-elle difficile à financer par des tiers ? Le développement de nombreuses petites centrales électriques augmentent le risque de défaillance technique. Assurer la performance à long terme des centrales est donc techniquement difficile. Le modèle économique sous-jacent du solaire décentralisé repose sur l'autoconsommation locale, ce qui ajoute à la complexité (un producteur d'énergie devient également un commerçant d'énergie). Les projets d'investissement sont donc plus complexes à gérer que ceux qui reposent sur la rémunération du tarif de rachat. De plus, les centrales solaires ne peuvent pas être déplacées facilement si un client cesse de payer ses factures d'électricité. L'évaluation du risque est donc fondamentale avant de prendre une décision d'investissement. Cela entraîne des coûts de transaction élevés lorsque les prêteurs doivent analyser chaque transaction individuellement. Les banques, les compagnies d'assurance et les fonds d'investissement, acteurs importants dans la lutte contre le changement climatique et pour une finance mondiale plus durable, ont donc du mal à trouver des opportunités d'investissement dans le domaine de l'énergie décentralisée.

La solution peut être trouvée grâce à la technologie Les entreprises qui investissent dans l'énergie solaire à petite échelle doivent être capables de développer une technologie permettant de créer et d'exploiter efficacement de nombreuses petites centrales électriques. Le savoir-faire et les processus automatisés pour évaluer un client et déterminer la faisabilité d'un projet sont également essentiels. Surmonter l’obstacle financier grâce aux obligations vertes En ce sens, les obligations vertes sont une solution pour financer la transition énergétique. Ces obligations vertes permettent aux entreprises ou aux entités publiques de contracter un prêt auprès d'investisseurs qui leur permettra ensuite d'investir dans des projets ayant un impact positif sur l'environnement. En Suisse, des pionniers de l’énergie décentralisée tels que Younergy ou Prime Energy Cleantech commencent à utiliser la commercialisation directe d'obligations auprès des clients de détail comme moyen de trouver des fonds pour leurs projets. La vente directe de ces solutions financières permet de rendre la transaction moins chère et d'éviter l'intermédiation des grandes institutions financières. D'une certaine manière, l'énergie décentralisée et la finance décentralisée semblent aller de pair.

HESTERA SA • BRANDREPORT

Soutenir la transition énergétique du parc immobilier suisse, une mission Fondée en 2021 par Raphaël Elio, Hestera est active dans le conseil en valorisation durable et la pérennisation du patrimoine immobilier. Engagée à contribuer fortement aux réductions d’émission de CO2, la société genevoise accompagne les propriétaires d’actifs immobiliers dans la transition de leur parc en Suisse.

Raphaël Elio

Fondateur de Hestera

A

ujourd’hui, le parc immobilier en Suisse ne consomme pas moins de 100Twh, autrement dit près de 45 % de la consommation énergétique suisse, et génère environ un tiers des émissions de CO2 à l’échelle nationale. La Stratégie énergétique 2050 souligne que l’on doit passer à zéro émission nette et que la consommation du parc immobilier devrait atteindre 55Twh. Dans ce cadre, pour le canton de Genève, l’un des principaux défis concerne la sortie du chauffage fossile. En effet, les bâtiments sont à 90 % chauffés par des systèmes à énergies fossiles et génèrent des quantités considérables de CO2. Ainsi, le nouveau règlement d’application de la loi sur l’énergie (REn),

qui sera mis en application dès le 1er septembre 2022, vise à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables lors du changement des installations de production de chaleur et à abaisser le seuil de l’indice de dépense de chaleur à 450 MJ par m2 par an.

D’autre part, Hestera réalise des rénovations énergétiques en qualité d’Assistant à Maître d’Ouvrage et étudie de manière approfondie les consommations des bâtiments pour identifier les surconsommations et agir efficacement.

Ces modifications mettront en marche un processus d’optimisation et de rénovation énergétiques de la majorité du parc immobilier genevois et accéléreront sa transition énergétique. Ces évolutions soulèvent toutefois des questionnements de la part des propriétaires immobiliers.

Enfin, les conseils prodigués par les experts d’Hestera concernent également la mise en place d’une stratégie ESG, la gestion des subventions cantonales et fédérales, l’analyse des étiquettes énergétiques, la réalisation de plans financiers et l’optimisation des états locatifs après travaux. Texte Andrea Tarantini

Afin d’aider ses clients dans la transition énergétique de leur parc et garantir le succès d’une stratégie énergétique, Hestera propose un accompagnement complet, pragmatique et de qualité qui passe d’un service de conseil à l’optimisation, la rénovation et le suivi énergétique d’un parc immobilier. Ainsi, au travers de rapports de valorisation énergétique, Hestera fournit, d’une part, des recommandations portant sur les améliorations énergétiques d’un immeuble ou d’un portefeuille d’immeubles. Ces

rapports succincts soulignent le potentiel d’amélioration des bâtiments, les priorités en matière d’interventions, une estimation du chiffrage des travaux et des recommandations techniques, économiques et fiscales.

Hestera SA Boulevard des Tranchées 8, 1206 Genève +41 (0) 22 512 62 00 info@hestera.ch www.hestera.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

12 BRANDREPORT • STO SA

#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

Conseils pour la rénovation énergétique des façades Rénover la façade d'un bien immobilier est avantageux et judicieux d'un point de vue écologique. Outre la préservation de sa valeur, l’économie d’énergie et des frais de chauffage, on apporte une contribution essentielle à la protection du climat. En effet, pendant sa durée d'utilisation, chaque matériau isolant permet d'économiser plusieurs fois le CO2 généré lors de sa fabrication.

Lena Windler

MSc ETH Sciences de l'Environnement ; experte en développement durable et en rénovation énergétique des bâtiments

L

es bâtiments recèlent un grand potentiel d'économie d'énergie et de CO2. Cela aura un impact croissant sur les législations et les réglementations applicables aux propriétaires immobiliers. Ces derniers devraient se préparer suffisamment tôt à de telles conditions-cadres et définir une stratégie pour la rénovation énergétique de leur bien immobilier. Pour ce faire, il est conseillé de ne pas se concentrer uniquement sur le remplacement du chauffage, mais également sur l'enveloppe du bâtiment. Voici quelques conseils utiles concernant l'efficacité énergétique, la protection du climat et la préservation de la valeur d’un bien immobilier. 1. Remplacer d'abord l'enveloppe du bâtiment, puis le chauffage Il est souvent judicieux de commencer par améliorer l'efficacité énergétique de l'enveloppe du bâtiment, puis de remplacer le chauffage dans un second temps. Un bâtiment dont l'enveloppe est bien isolée a des besoins énergétiques nettement plus faibles. Il est donc possible de choisir un nouveau chauffage moins puissant. Les propriétaires immobiliers bénéficient de fait d'une baisse des coûts de chauffage année après année.

2. Utiliser le grand potentiel d'économie d'énergie de la façade Dans un immeuble non isolé, environ 25 % de l'énergie thermique est perdue par la façade, 13 % par les fenêtres et 17 % par le toit et le grenier (Source : Suisse énergie 2022). La rénovation énergétique de la façade permet donc d'économiser particulièrement beaucoup d'énergie.

3. Tenir compte des subventions financières et des déductions fiscales Le Programme Bâtiments offre des aides financières intéressantes, comme dans le canton de Genève pour l'isolation thermique de la façade. Les propriétaires devraient donc s'informer suffisamment tôt et vérifier les éventuelles économies d'impôts et les avantages en termes de taux d'intérêt auprès des banques. 4. Toute isolation de façade est rentable, quel que soit le matériau isolant choisi. Il existe sur le marché différents matériaux isolants qui peuvent être utilisés dans les systèmes d'isolation thermique par l’extérieur. La production des matériaux isolants nécessite différentes quantités d'énergie. Mais pour tous, la règle est la suivante: la quantité de CO2 et d'énergie nécessaire ou générée pour la fabrication est compensée en peu de temps

par les économies de CO2 et d'énergie réalisées grâce à l'effet d'isolation thermique (pour le CO2, voir graphique). Dans le cas de l'isolant PSE (polystyrène expansé), les émissions de CO2 liées à la fabrication sont compensées très rapidement, de même que pour le PIR (polyisocyanurate) et la laine de roche. Le bois absorbant dès sa phase de croissance plus de CO2 que celui produit lors de la fabrication de l'isolant, les panneaux de fibres de bois tendre (FBT) sont particulièrement respectueux du climat.

produit façades chez Sto : « Les FBT sont avantageux en termes d'écologie alors que le PIR est particulièrement adapté aux espaces restreints. Si la protection incendie est au centre des préoccupations, la laine de roche est l'isolant de premier choix ; et si la rentabilité joue un rôle prépondérant, il vaut mieux opter pour le PSE classique ».

5. Choisir l'isolant en fonction des exigences techniques Comme tous les matériaux isolants permettent la réduction de CO2 et l’économie d’énergie, les maîtres d'ouvrage peuvent choisir le matériau isolant en fonction des exigences techniques et des souhaits individuels, souligne Oliver Hartmann, chef de

Si la protection du climat est au cœur de vos priorités, la ligne de produits AimS, par exemple, est basée en grande partie sur une matière première renouvelable, l'huile de pin, qui est disponible en abondance et permet également d'économiser beaucoup de CO2 grâce au remplacement partiel de liants synthétiques.

CO2 [kg/m2 de façade isolée] 0

100

200

300

400

500

600

Panneau PSE

700

800 Emissions de CO2 dues à la fabrication de l‘isolant comparé à la réduction des émissions sur une période de 40 ans

Panneau PIR

6. Miser sur des matériaux innovants Il existe également des différences entre les autres matériaux qui constituent le système d’isolation.

En résumé, cela signifie qu'en plus de l'économie d'énergie, de frais de chauffage et de CO2, l'isolation de la façade est une mesure d'anticipation durable qui contribue au maintien voir à l’amélioration de la valeur de l'immeuble et qui s'avère payante au fil du temps. Texte Lena Windler

Réduction d‘émission de CO2 Réduction d‘émission de CO2 lors de la fabrication Stockage supplémentaire de CO2 dans le bois

Panneau en laine aine de roche

Réduction de CO2 Isolation de la façade d'un cas de rénovation, calcul avec un potentiel d'économie de la façade de 25 % (jusqu'à 6 blocs d'habitation ; pour plus de 7 blocs d'habitation, le potentiel d'économie peut atteindre 40 %), amélioration de la valeur U de la façade de 1,4 à 0,2 W/m2K. Émissions de CO2 lors de la fabrication : valeurs des déclarations environnementales de produits reconnues (Cradle to Gate).

Panneau en fibres de bois tendre endre

Vous trouverez de plus amples informations sur le thème de la rénovation de façades sur +41 (0) 44 851 53 53 sto.ch@sto.com www.stoag.ch

Après peu de temps déjà, le CO2 généré lors de la fabrication du matériau isolant est compensé par les économies réalisées sur la consommation d'énergie thermique et les sources d'énergies fossiles.

BRANDREPORT • UTILITA

Durable signifie à la fois écologique et social Les notions de durabilité et d'ESG sont aujourd'hui des critères importants dans les décisions d'investissement. Cependant, la plupart des solutions d'investissement immobilier tournent autour du thème de l’écologie. L'aspect social, le « S » de l'ESG, est souvent laissé de côté. La fondation de placement Utilita rend le segment « logement à prix modéré et d'utilité publique » intéressant en termes d’investissement pour les caisses de pension et ouvre ainsi de nouvelles perspectives de rendement et de diversification.

A

ujourd'hui, les investissements immobiliers veulent et doivent être durables. La plupart des investisseurs font appel à cet effet au cadre ESG et accordent une grande importance à l'écologie, en plus de la durabilité économique. Il existe à cet effet une large offre de labels et de certificats.

Il en va tout autrement du « S », c'est-à-dire des aspects sociaux ou sociétaux. La discussion à ce sujet dans le cadre des investissements immobiliers ne fait que commencer. Il est souvent difficile de savoir quels critères doivent être pris en compte et comment la performance doit être mesurée. En général, on associe plutôt le social aux coûts, à la réduction des revenus, aux réglementations étatiques et aux subventions, et on ne pense pas aux investissements générant des rendements. Toutefois, des rendements réduits vont souvent de pair avec des coûts de placement réduits et les logements échappent dans une certaine mesure à la concurrence du marché. Un placement qui prend le « S » de ESG au sérieux favorise l'accès à un logement de qualité pour le plus grand nombre de personnes possible, c'est-àdire à un logement qui offre sécurité, communauté, diversité, intégration et aussi en partie autodétermination. Ce sont tous des critères d'utilité publique qui conduisent à une stabilité des revenus et à une réduction à long terme de certains frais d'exploitation et d'entretien, ainsi qu'à une augmentation potentielle de la valeur des immeubles. Jusqu'à présent, les coopératives dominaient le segment des logements d'utilité publique et des loyers abordables. La fondation de placement Utilita permet désormais aux institutions de prévoyance d'y investir. Ce qui est intéressant ici, c'est non seulement que les caisses de pension peuvent ainsi contribuer à l'approvisionnement en logements à prix modérés, mais aussi que ce segment remplit une importante fonction de diversification. La focalisation sur le « logement en

Jusqu'à présent, les coopératives dominaient le segment des logements d'utilité publique et des loyers abordables. La fondation de placement Utilita permet désormais aux institutions de prévoyance d'y investir. tant que besoin fondamental » conduit à un autre profil de rendement/risque et est donc intéressante en tant que diversification stabilisant le bilan au sein d'un portefeuille immobilier. À l'heure où les prix de l'immobilier sont élevés, les logements à loyer modéré devraient être moins touchés par une éventuelle baisse des prix et apporter de la stabilité dans un environnement de

placement incertain. La fondation de placement Utilita pour l'immobilier d'utilité publique a fait du « E » et du « S » son thème de placement immobilier et se distingue ainsi des autres moyens de placement. Depuis cinq ans, elle investit avec succès les fonds des caisses de pension dans le segment de marché de l'immobilier résidentiel

à loyer abordable et d'utilité publique. La croissance constante du groupe de placement et de la performance indique que ce segment de marché est tout à fait valable, voire stable, et qu'il remplit parfaitement les critères ESG. Depuis le lundi 13 juin 2022, la fondation Utilita est à nouveau ouverte aux capitaux frais et aux nouveaux investisseurs sur la base du « premier arrivé, premier servi », afin de pouvoir répondre à la croissance et à la demande. Les investisseurs intéressés par la prévoyance professionnelle trouveront les informations et documents correspondants sur l'augmentation de capital et la fondation de placement directement sur le site Internet www.utilita.ch.

ESG - Critères d'évaluation des placements immobiliers ENVIRONNEMENTAL § § § § § § §

Normes de construction et de durabilité Efficacité énergétique Énergie renouvelable Objectif de réduction des émissions de CO2 Gestion de l'eau Biodiversité Stratégie de mobilité

SOCIAL § § § § § § §

Dialogue avec les locataires Diversité, intégration Formation de communautés, identification Conditions de logement Santé Loyers abordables Informations, transparence

GOUVERNANCE § § § §

Stratégie de durabilité Rapports Séparation des fonctions Respect de la législation

Source: Utilita


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#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

ÉTUDE MLL LEGAL • BRANDREPORT 13

Droit des énergies renouvelables : la refonte du cadre légal est en cours Avocats au sein du département immobilier de l'Étude MLL Legal, Me Cosima Trabichet-Castan et Me Jacques Johner se penchent quotidiennement sur des problématiques ayant trait aux énergies renouvelables, que ce soit dans le cadre d'investissements ou de projets de construction et de rénovation. Ils présentent ici les récentes évolutions liées au domaine du droit de l'énergie. Le 1er juillet 2022, l'Ordonnance fédérale sur l'aménagement du territoire révisée entrera également en vigueur. Il sera désormais plus facile de mettre en place des installations solaires sur un lac de barrage en milieu alpin ou sur une partie du territoire peu sensible (toits plats en zone d'activité, façades, barrages ou encore murs antibruit). Plusieurs obstacles administratifs ont en effet été supprimés.

Cosima Trabichet-Castan Dipl. IEI, MRICS, Associée, Genève

Jacques Johner

Collaborateur senior, Genève/Lausanne

Quelles sont les grandes lignes de la refonte actuelle? Depuis juin 2021, le Conseil fédéral s'attelle à une véritable refonte du régime légal concernant les énergies renouvelables, visant à améliorer les instruments d’encouragement de la production d’électricité de source renouvelable. Cette démarche législative répond aux objectifs de la Stratégie énergétique 2050 approuvée lors de la votation populaire de 2017. Plusieurs lois et ordonnances fédérales sont touchées par les révisions et adaptations envisagées, dont certaines sont déjà entrées en vigueur le 1er janvier 2022. Tel est notamment le cas des modifications de l'Ordonnance fédérale sur l'énergie, apportant essentiellement des précisions juridiques sur la planification directrice et sur l'intérêt national que peut revêtir une installation hydroélectrique, ainsi que celles apportées à l'Ordonnance fédérale sur l'encouragement de la production d'électricité issue d'énergies renouvelables, lesquelles concernent le système de rétribution allouée aux installations photovoltaïques.

Le Conseil fédéral propose en outre de réviser la Loi fédérale sur l'énergie ainsi que la Loi fédérale sur l'approvisionnement en électricité. L’objectif de ce projet de révision est d’une part d’accélérer les procédures de planification et d’autorisation concernant les installations hydroélectriques et éoliennes les plus importantes. D’autre part, il vise à promouvoir le développement des installations solaires par des incitations fiscales et par l’extension de la procédure d’annonce. La procédure de consultation s'est achevée le 23 mai 2022, mais aucune communication officielle concernant son résultat n'a à ce jour été publiée. D'autres révisions sont en cours de consultation, lesquelles visent à renforcer les instruments d'encouragement de la production d'électricité issue des énergies renouvelables. Il est prévu que ces ordonnances révisées entrent en vigueur début 2023. Qu'en est-il de la mise en œuvre de ces règles au niveau cantonal ? Depuis 2019, de nombreux parlements cantonaux (notamment ceux de Genève, Fribourg, Vaud, Berne, Zurich et Bâle) ont déclaré l'urgence climatique, ce qui a engendré une forte accélération dans l’adoption de nouvelles réglementations visant à réduire l’empreinte carbone des constructions existantes et futures. Il s’agit-là d’un enjeu environnemental majeur, dès lors que le parc immobilier suisse est aujourd’hui à l’origine de plus de 50 % des émissions de CO2. Des objectifs ambitieux ont été fixés afin de réduire drastiquement cette proportion. En vue de les atteindre, des

mécanismes de subventionnement ont été introduits en collaboration entre la Confédération et les cantons. Tant la dotation que les types d'aides financières s'élargiront progressivement au fil des ans. À Genève, par exemple, le nouveau Règlement sur l’énergie, adopté par le Conseil d’État genevois en date du 13 avril 2022 et dont les principales modifications entreront en vigueur le 1er septembre 2022, vise à réduire l’indice de dépense de chaleur (IDC) des bâtiments de 800 MJ/m2/an à 450 MJ/m2/an d’ici 2030, en imposant aux propriétaires d'effectuer les travaux d'amélioration ou de rénovation énergétique nécessaires, en remplaçant les installations productrices de chaleur fossiles à la fin de leur durée de vie par des installations 100 % renouvelables (pompes à chaleur, chauffage à distance ou chauffage à bois), ainsi qu'en encourageant les constructions neuves de qualité. Alors que des subventionnements et allégements fiscaux sont prévus pour accompagner ces mesures, il faudra néanmoins voir si les autres législations en place, par exemple la LDTR, n’auront pas pour effet d'entraver la mise en œuvre de cette transition énergétique. Pour leur part, les cantons de Vaud et de Zurich ont également procédé récemment à une révision de leur

loi cantonale sur l'énergie, toujours dans le but de promouvoir un approvisionnement respectueux de l'environnement : les mesures visent principalement le développement et l'encouragement du recours à des sources d'énergies renouvelables et la limitation, voire la suppression, des solutions faisant appel aux énergies fossiles. Dans un contexte d'incertitude sur l'approvisionnement futur lié à la situation géopolitique actuelle, ces modifications vont certainement connaître une impulsion encore plus grande que prévu. Existe-t-il donc beaucoup de règles différentes à connaître et à observer ? Effectivement. De plus en plus de réglementations tant fédérales que cantonales sont adoptées en matière d'énergies renouvelables. Ce domaine étant en constante évolution, il est important de se tenir à jour ! Texte Cosima Trabichet-Castan et Jacques Johner

www.mll-legal.com www.mll-news.com

JAN SA • BRANDREPORT

Sublimer l’espace, une mission Au bénéfice de plus de 40 ans d’expérience dans les travaux de plâtrerie-peinture et traitement de surface, l’entreprise Jan SA allie compétences techniques, maîtrise des matériaux, esprit innovant et respect pour l’environnement. Artisan dans l’âme, Jan SA crée ainsi pour ses clients des lieux de plus en plus luxueux où leurs biens d’exception sont valorisés tels qu’ils le doivent.

S

iégeant à Montherod dans le Canton de Vaud, depuis sa création en 1979, l’entreprise familiale Jan SA a toujours eu à cœur la satisfaction de ses clients et le respect pour la planète. C’est pourquoi, forte de l’expertise de deux générations, membre de la Fédération Vaudoise des Entrepreneurs et titulaire de la maîtrise fédérale, elle accompagne ses clients dans la valorisation de lieux et biens d’exception en déployant inventivité et exigence technique. Ses experts proposent ainsi des services de plâtrerie et revêtements à sec, de peinture et revêtements muraux, d’isolation périphérique ainsi que des systèmes coupefeu à la pointe de la technologie. Harmoniser esthétique et fonctionnalité Les constructions de Jan SA conjuguent savamment les aspects esthétiques et fonctionnels pour répondre à tous les besoins. Ainsi, par exemple, les différents types de cloisons et plafonds proposés par l’entreprise

garantissent une bonne isolation phonique et thermique, assurent une protection efficace contre le feu, mais ils permettent aussi de modifier l’intérieur de son chez-soi. Des cloisons à ossature métallique standard ou acoustique aux cloisons de sécurité anti-effraction, en passant par les plafonds à ossature métallique standard, autoportants, design, acoustiques et les accessoires techniques, les prestations sur-mesure de Jan SA répondent à toutes les demandes et satisfont tous les goûts. Qu’il s’agisse de papiers peints, d’enduits décoratifs, de peinture sur supports minéraux, de laque sur support bois, de béton ciré ou de peinture et crépi extérieur, le choix de la couleur est essentiel. C’est pourquoi Jan SA propose des conseils avisés qui ne permettent pas seulement aux clients d’embellir leurs intérieurs, mais aussi de donner à leurs murs une ambiance particulière tout en optant pour la meilleure protection possible.

Rénovation utilisant uniquement des matériaux naturels avec une CECB A - B intérieur en chaux 100% naturelle hydraulique. Isolation extérieure en laine de roche de 200 mm recouverts d’un enduit à base de chaux hydraulique 100% naturelle.

Le choix des matériaux ainsi que la maîtrise d’exécution dans le secteur de la restauration est un art et une passion que la société Jan SA maîtrise parfaitement en matière de plâtrerie et peinture. L’entreprise vaudoise est en effet consultée dans le cadre de travaux de restauration de bâtiments historiques ou à l’ancienne. Dans ce cadre, elle œuvre également dans le secteur de la décoration par des procédés tels que la dorure à la feuille, les fresques ou les patines. Respecter l’environnement Soucieuse de l’environnement, l’entreprise Jan SA recycle depuis des années les matériaux de construction et les revalorise dans la chaîne du recyclage. Elle s’efforce par ailleurs d’acheter uniquement des matériaux provenant de Suisse, autant dans le domaine de la plâtrerie que dans le secteur de l’isolation. Dans le domaine des revêtements de façades ou muraux, Jan SA travaille avec des produits à base de chaux hydraulique naturelle. Respectueuse de l’environnement et du bien-être de ses clients, elle a également

supprimé depuis longtemps les solvants aromatiques et chlorés afin de promouvoir des peintures et enduits à phases aqueuses. Jan SA Chemin de l’Ancien Battoir 4 1174 Montherod +41 21 808 66 13 info@jansa.ch contact@fireshield.swiss www.jansa.ch www.fireshield.swiss


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

14 MOBILITÉ DURABLE

FOCUS.SWISS

La mobilité de l’avenir : une mise en réseau numérique

C

Aux heures de pointe, les transports routiers et publics des agglomérations suisses sont au bord de l’effondrement. La numérisation de la mobilité garantit une meilleure distribution, mais aussi plus d’efficacité et de durabilité.

réé en 1886 suite à l’invention du moteur à combustion de Carl Benz, la voiture est aujourd’hui un moyen de transport en pleine mutation, notamment grâce à la numérisation. Son évolution atteindra son point culminant lorsque les véhicules seront capables de se déplacer en toute sécurité de manière autonome.

Néanmoins, le nombre de véhicules a augmenté bien plus que la capacité des routes ne peut le supporter. Chaque année, le nombre d’embouteillages en Suisse augmente de 30 000 - et la tendance est à la hausse. Lorsqu’on entend à la radio ou à la télévision des reportages sur les embouteillages, on se rend compte que le trafic suisse est toujours encombré aux mêmes heures : le matin dès sept heures et le soir à cinq heures. Nonante pourcent de ces embouteillages sont le résultat de la surcharge des routes. Selon l’Office fédéral des routes, le réseau atteint de plus en plus ses limites de capacité. Cependant, si tous les automobilistes passaient aux transports publics pour résoudre ce problème, la mobilité s’effondrerait aussi, car les transports en commun sont déjà remplis aux heures de pointe. Gestion numérique de la mobilité Il devient donc nécessaire de réfléchir à une meilleure répartition du trafic, que ce soit sur les routes ou dans les transports publics. Avant tout, il faut que tous les participants à la conception de la mobilité du pays repensent leur comportement et soient prêts à changer leurs habitudes. La clé de cette évolution est la numérisation de la mobilité qui favorisera l’efficacité, la durabilité et le respect de l’environnement. Des systèmes intelligents et en réseau permettront de planifier les déplacements de manière optimale en incluant tous les moyens de transport qui seront

surveillés en permanence. Cela permettra de notifier immédiatement et automatiquement les perturbations et de repenser les itinéraires en conséquence. L’avenir de la mobilité réside donc dans une offre de transport économe en énergie et en espace, dans laquelle tous les moyens de transport sont combinés de manière optimale en fonction de leurs atouts. Ainsi, le contrôle de la mobilité permettra par exemple d’éviter les embouteillages et la pollution.

d’organisation afin que les nombreuses données existantes sur le système de transport suisse puissent être utilisées, échangées et reliées plus facilement et efficacement à l’avenir. La Confédération veut ainsi promouvoir la mise à disposition de l’infrastructure de données pour la mobilité multimodale. De cette manière, la Suisse encourage l’échange de données sur la mobilité et crée les structures nécessaires à la simplification des échanges. L’étape suivante

L’avenir de la mobilité réside dans une offre de transport économe en énergie et en espace, dans laquelle tous les moyens de transport sont combinés de manière optimale en fonction de leurs atouts. Une mobilité plus multimodale Le système de transport suisse doit aussi devenir plus flexible, plus intelligent et plus durable. À l’avenir, il devrait être plus facile de combiner différents modes de transport. La planification des infrastructures et des transports devrait également être de plus en plus orientée vers la multimodalité et la mise en réseau. L’Office fédéral de topographie prévoit de cartographier de manière uniforme et numérique l’ensemble du système de transport multimodal sous le titre Réseau de transport CH. L’objectif est de créer une base de géodonnées commune et de définir des règles, des processus et des formes

consiste à relier les données, dont certaines ne sont disponibles que de manière isolée, afin qu’elles puissent être utilisées de manière optimale pour la mobilité modale. Afin de sonder les besoins du réseau de transport CH, différents cas d’utilisation sont testés dans le cadre de projets pilotes. C’est notamment le cas de l’acheminement par feux bleus, qui vise à permettre aux forces d’urgence d’atteindre leur destination le plus rapidement possible, ou de la planification de transports exceptionnels, pour lesquels un itinéraire optimal doit être calculé

en raison de leur taille ou de leur poids. De cette façon, les obstacles ou les travaux routiers en cours peuvent être pris en compte lors de la planification de l’itinéraire. Gestion de la mobilité opérationnelle Si l’on additionne la perte de temps et les coûts environnementaux, climatiques et énergétiques, les embouteillages sur les routes coûtent des milliards à l’économie nationale. Cela n’inclut pas encore les coûts liés aux retards dans les transports publics ou aux temps d’attente dans les aéroports. Dans ce cadre, la mobilité d’entreprise devient un enjeu de plus en plus important, notamment dans les grandes entreprises et les multinationales, lorsqu’il s’agit d’optimiser les voyages d’affaires ou les trajets domicile-travail des employés en fonction de différents critères. Par exemple, des entreprises proposent déjà des solutions qui calculent l’intégralité du trajet de porte à porte. Outre le temps de trajet, des critères tels que le prix et les émissions de CO2 sont également pris en compte. À cette fin, les entreprises peuvent choisir, par exemple, le taxi, le scooter, le vélo ou l’e-bike en plus des modes et moyens de transport classiques tels que la voiture, le bus et le train ou l’avion. Ainsi, ce type de technologies trouve et évalue les meilleurs itinéraires possibles en fonction des critères souhaités. Contrôler les flux de visiteurs Afin de réguler le flux des visiteurs et la rendre plus agréable, de plus en plus de possibilités numériques s’offrent aussi aux organisateurs d’événements. En tant que fournisseur de service, un planificateur d’itinéraire multimodal peut déjà suggérer le meilleur itinéraire et le moins cher lors de la vente des billets. De cette façon, on peut éviter les embouteillages ou les places de parking surchargées, tout en étant avertis des options alternatives de déplacement.

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16 ÉNERGIES RENOUVELABLES

FOCUS.SWISS

Miser sur les énergies renouvelables, une solution d’avenir Le secteur de l’énergie est l’une des clés de voûte du développement durable. La préservation des ressources et leur utilisation durable est en effet une condition sine qua non pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre voulus par de nombreux pays.

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a Suisse a clairement affiché sa volonté de promouvoir les énergies renouvelables avec la loi révisée sur l’énergie, approuvée par le peuple suisse le 21 mai 2017. Cette loi tend en effet à améliorer l’efficacité énergétique du pays. Pour ce faire, la Suisse entend notamment interdire toute nouvelle installation de centrales nucléaires et arrêter l’activité de celles déjà existantes à la fin de leur durée d’exploitation. Cette décision fait écho et naît à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue le 11 mars 2011. Une meilleure efficacité énergétique passe en effet par la réduction de l’utilisation des énergies fossiles. En 2020, 32,9% de l’électricité suisse provenait encore de l’énergie nucléaire. Ces objectifs sont synthétisés dans la Stratégie énergétique 2050 qui comprend plusieurs mesures en plus de la sortie du nucléaire, telles que le développement, la transformation et la rénovation des réseaux de lignes électriques. Les énergies renouvelables, ou l’embarras du choix La loi sur l’énergie vise également à encourager les particuliers comme les entreprises à se tourner vers des solutions plus durables. Pour ce faire, de nombreuses solutions existent en matière d’énergies renouvelables. L’énergie hydraulique reste une ressource considérable au sein de la Confédération. L’énergie éolienne, solaire, le bois, la biomasse, la chaleur géothermique ou encore la chaleur à distance sont elles aussi des ressources d’avenir. Chacune d’elle présente ses avantages et ses inconvénients. La biomasse par exemple a un rôle important à jouer dans la production d’électricité, de chaleur et de carburant. Il s’agit d’utiliser les déchets de matières

GenıLac°

organiques ou de matières premières pour produire de l’énergie. La géothermie pour sa part concerne l’utilisation de la chaleur souterraine pour chauffer des bâtiments grâce à une pompe à chaleur géothermique. De la même manière, la technique de la chaleur à distance est une solution qui permet d’utiliser le surplus de chaleur produite par les installations de production d’énergie, de combustion de bois, les centrales thermiques ou encore les usines d’incinération. Cette

ou les façades. Le principal avantage des panneaux solaires est l’économie à la fois d’énergie et d’argent. S’ils nécessitent un important investissement lors de leur installation, ils permettent ensuite de réduire le coût de la facture d’électricité tout en utilisant une ressource durable, le soleil. Cependant, en fonction de l’ensoleillement, une deuxième source d’énergie peut être nécessaire.

L’entreprise établie à Genève, PrimeEnergy Cleantech SA, experte dans le domaine des énergies renouvelables et du solaire photovoltaïque, propose des solutions de contracting solaire pour de nombreux clients, industriels, agriculteurs, communes... Forte

Investir dans les énergies renouvelables, en particulier dans le solaire photovoltaïque, permet non seulement d’avoir un impact concret sur la transition énergétique, mais également de stabiliser son portefeuille avec des rendements fixes et durables. Anna Zambeaux, responsable communication de PrimeEnergy Group chaleur est ensuite transportée vers le client grâce à un réseau de conduites sous forme d’eau chaude servant ensuite pour le chauffage de bâtiments ou d’eau. Selon l’Office fédéral de l’énergie, 76% de la consommation finale d’électricité en Suisse en 2020 provenait des énergies renouvelables, avec 66% issu de la grande hydraulique et 10,3% issu du photovoltaïque. Concernant l’éolien, une quarantaine d’installations en Suisse ont produit 140 gigawattheures d’électricité en 2020. Les éoliennes générant les deux tiers de leur électricité en hiver, cette source d’énergie complète l’énergie solaire. Cette dernière est en effet l’une des plus prisées, car tout un chacun peut en profiter grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits

Le contracting solaire, solution abordable et efficace Un des plus grands désavantages des panneaux solaires est leur prix d’installation qui peut s’avérer être un frein. Dans ce cas, le contracting représente une bonne solution pour les personnes qui souhaitent se tourner vers les énergies renouvelables. Ce système de plus en plus prisé est très simple. Il s’agit d’un modèle économique qui permet à des entreprises par exemple de s’équiper de panneaux photovoltaïques, d’un chauffage à distance ou d’un microgrid sans payer l’installation qui est prise en charge par un énergéticien, de la conception de l’installation à sa mise en service en passant par la maintenance. L’entreprise peut ensuite profiter de l’énergie produite qu’elle paie à un prix fixe

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de son engagement dans la révolution énergétique, l’entreprise met également à disposition des «Green bonds» (obligations vertes), qui permettent de combiner investissements durables et contracting. Ces outils de financement durables subventionnent des centrales solaires d’envergure en Suisse. L’électricité produite est revendue à l’exploitant du bâtiment à un tarif préférentiel et génère un rendement fixe et annuel de 3,25% aux investisseurs obligataires. À moindre coût et durable, le contracting solaire s’avère donc être une solution efficace pour celles et ceux qui souhaitent se tourner vers les énergies renouvelables et être autonomes et indépendants dans leur consommation. Texte Léa Stocky


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18 GASPILLAGE ALIMENTAIRE

FOCUS.SWISS

« Tout le monde peut et doit faire la différence » Dans un monde en proie au dérèglement climatique, les énergies renouvelables et le développement durable sont en même temps les barrières qu’il nous faut dépasser et les moyens dont nous disposons pour protéger les ressources de notre planète et les générations futures. Dans l’interview qui suit, Mette Lykke, CEO de Too Good To Go, et Alina Swirski, Responsable suisse, nous présentent les enjeux liés à l’alimentation et au gaspillage alimentaire, axe essentiel du développement durable.

Mette Lykke

CEO de Too Good To Go

Alina Swirski

Responsable de Too Good To Go Suisse

L’année 2030 se rapproche. Pensez-vous qu’on pourra atteindre tous les objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 ? M.L. Il est vrai que 2030 arrive à grands pas. C’est pourquoi il est à présent important que les dirigeants du monde entier prennent des mesures. Discuter c’est bien, mais il faut aussi qu’ils s’engagent concrètement. Au niveau des entreprises, beaucoup de choses sont déjà en cours. Néanmoins, cette évolution doit se poursuivre et même s’accélérer. Nous, les consommateurs, avons été quelque peu distraits par la pandémie, mais nous devons nous remettre en selle et faire face au changement climatique en identifiant les comportements que nous pouvons changer tout en gardant au mieux notre qualité de vie. Pour que nous ayons une chance face au changement climatique, il faut que les politiciens, les entreprises et les consommateurs s’unissent.

Quelle est l’importance de l’alimentation et du gaspillage alimentaire dans le cadre de la crise climatique ? A.S. Lutter contre le gaspillage alimentaire est indispensable pour faire face aux trois plus grands challenges de notre époque : le changement climatique, la raréfaction des ressources naturelles et la croissance démographique. Des aliments sont perdus ou gaspillés tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de la ferme à l’assiette. Lorsque nous gaspillons de la nourriture, nous gaspillons le produit que nous avons devant les yeux mais aussi les ressources utilisées en amont, ce qui a un effet colossal sur l’environnement. C’est ce qui fait que le gaspillage alimentaire est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ! Pour chaque kilo de nourriture sauvé, il est possible d’épargner en moyenne 2,5 kilos d’équivalents CO2. Quelle est la quantité d’aliments perdus chaque année en Suisse ? A.S. On a souvent l’impression que la Suisse est en avance sur la question du gaspillage alimentaire. Mais la réalité est tout autre: en Suisse, nous gaspillons plus de 30 % de nourriture, autrement dit environ 330 kg par habitant. C’est beaucoup plus que dans la plupart des autres pays. On considère ainsi qu’un ménage de quatre personnes jette annuellement environ 2000 francs d’aliments. C’est énorme d’un point de vue économique, mais aussi écologique et éthique.

Le gaspillage des denrées alimentaires concerne également beaucoup de ménages suisses. Quelle est la principale raison qui mène les consommateurs à gaspiller des aliments ? M.L. Environ 10 % des déchets produits par les ménages en Europe sont dus au fait que les consommateurs ne comprennent pas correctement l’étiquetage des dates sur les aliments. De nombreuses personnes pensent en effet que les mentions « à consommer de préférence avant le » et « à consommer jusqu’au » signifient la même chose ou ne comprennent pas la différence et, par conséquent, ils jettent le produit lorsque la date est atteinte. Alors que la Date Limite de Consommation (DLC) informe de la qualité sanitaire et est utilisée dans le cas de produits considérés comme très périssables, la Date de Durée Minimale (DDM) indique jusqu’à quand le produit garantit de garder toutes ses propriétés. Consommer des aliments qui ont dépassé cette date ne constitue pas forcément un risque pour la santé. Nous devons faire plus confiance à nos sens, regarder l’aliment, le sentir et le goûter avant de décider si on peut le manger. Existe-t-il d’autres raisons qui expliquent le gaspillage alimentaire au sein des ménages ? M.L. Oui, la planification des achats joue aussi un rôle essentiel. Par exemple, si nous savons que nous n’allons pas manger tous les jours à la maison, nous devrions faire moins de courses pour la semaine. Il y a aussi un problème dans la façon dont nous stockons les aliments dans le réfrigérateur. Sinon, lorsque nous cuisinons trop pour le dîner par exemple, on peut congeler les restes, les manger le lendemain ou se

tourner vers de nombreuses recettes anti-gaspillage. Nous pouvons toutes et tous changer nos habitudes et notre comportement par de simples astuces, réduisant ainsi drastiquement le gaspillage alimentaire. Que devrait entreprendre la Suisse pour lutter contre le gaspillage alimentaire ? A.S. Le Conseil fédéral vient d’annoncer un nouveau plan d’action qui vise à réduire de moitié le gaspillage alimentaire en Suisse d’ici 2030, par rapport à 2017. Il engage activement les entreprises du secteur alimentaire et Too Good To Go en fait partie, notamment avec notre initiative « Souvent bon après » pour les produits avec une date de durée minimale (DDM). C’est encourageant car il est temps d’agir avec des mesures concrètes. Chaque segment de la chaîne alimentaire a des défis qui lui sont propres. C’est pourquoi, tout le monde peut et doit faire la différence. Les technologies, et notamment l’intelligence artificielle, peuvent-elles contribuer à la lutte contre le gaspillage alimentaire ? M.L. Grâce à l’IA, nous pouvons mieux prévenir le gaspillage alimentaire. La technologie nous permet en effet de garantir des chaînes d’approvisionnement plus optimisées ainsi qu’un meilleur approvisionnement. Cependant, je ne pense pas que nous puissions prédire avec précision combien de personnes achèteront une certaine miche de pain un jour donné par exemple. Le gaspillage peut ainsi être réduit grâce aux nouvelles technologies, mais il ne va pas disparaître du jour au lendemain. Interview Andrea Tarantini

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SOLPAC • BRANDREPORT 19

#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

Bâtir durablement et réaliser une transition énergétique à son échelle Spécialiste dans le domaine des énergies renouvelables, Solpac accompagne ses clients dans toutes les étapes de leurs projets énergétiques. Qu’il s’agisse d’installer des panneaux solaires, de remplacer son système de chauffage, de réaliser son bilan énergétique ou d’autres interventions, l’entreprise mobilise son expertise pour réaliser les projets de ses clients, garantissant ainsi l’optimisation énergétique de leur logement.

A

lexandre Girel, Directeur général de Solpac, nous présente la société et souligne l’importance que revêt la satisfaction client dans son activité.

Si vous deviez utiliser cinq adjectifs pour décrire Solpac, lesquels choisiriez-vous ? Dynamique, transparente, innovante, polyvalente et expérimentée.

Alexandre Girel, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Solpac SA est une entreprise à échelle humaine située à Denges dans le canton de Vaud. Il s’agit d’un acteur majeur dans la transition énergétique des bâtiments en Suisse romande. Nous réalisons des audits gratuits et personnalisés pour cerner au mieux les attentes et les besoins de nos clients.

Quels services fournissez-vous ? Qu’il s’agisse de panneaux photovoltaïques, de pompes à chaleur, de boilers thermodynamiques ou de bornes de recharge, nous proposons à nos clients des solutions sur-mesure et complètes.

Quelle est la mission de Solpac ? Soucieux de l’environnement, nous avons pour mission d’améliorer l’efficacité et la classe énergétique des bâtiments en Suisse romande tout en garantissant un coût fixe de l’énergie à nos clients. L’énergie renouvelable est primordiale pour nous!

Quelles sont les valeurs qui soutiennent les activités de Solpac ? Une de nos valeurs fondamentales est la durabilité. Nous avons en effet à cœur de nous engager au

quotidien dans la mise en place de solutions efficaces en matière d’énergies renouvelables. Dans cette logique, Solpac travaille principalement avec des produits suisses dans l’objectif de réduire son empreinte carbone. Solpac s’engage pour le futur! Que signifie s’adresser à Solpac pour vos clients ? Il est primordial pour nous d’accompagner nos clients dans leur transition énergétique et d’installer une relation de totale confiance. Notre clientèle s’adresse à une équipe dynamique et de proximité qui non seulement maîtrise toutes les compétences nécessaires mais pour qui la satisfaction de ses clients est primordiale. Nous nous engageons ainsi aux côtés de nos clients afin de

L’énergie renouvelable est primordiale pour nous!

garantir la réussite de leur projet et leur simplifions au maximum les contraintes par une prise en charge efficiente des étapes de la mise en œuvre de leurs projets. La satisfaction de nos clients est notre réussite! Comment voyez-vous l’avenir de Solpac ? Nous souhaitons développer des agences locales dans chaque canton de Suisse romande afin de répondre toujours mieux aux attentes et aux besoins de nos clients.

Solpac Route de la pale 3, 1026 Denges +41 (0) 21 802 47 82 contact@solpac.ch www.solpac.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

20 BRANDREPORT • TÉTRIS

#FOCUSÉNERGIE&DÉVELOPPEMENTDURABLE

Une approche innovante de la conception et de la construction durables En 2021, l’une des principales réalisations de l’entreprise Tétris a été le lancement du Tétris Sustainability Code, une nouvelle approche innovante pour inciter les concepteurs à transformer les espaces de travail des clients de manière plus durable. Le but : inspirer la réflexion et ouvrir des conversations avec les clients autour de la création d’espaces qui améliorent la santé et la performance des utilisateurs.

L

es designers de Tétris ont créé des lignes directrices accessibles pour aider leurs équipes et leurs clients à concevoir et créer des espaces de travail professionnels, durables et responsables. Ce nouvel outil, disponible pour tous les collaborateurs de Tétris, a été lancé en juillet 2021 lors d’un webinaire et bénéficie d’une démarche globale de développement durable construite autour de huit composantes essentielles. Les huit composantes essentielles du code de développement durable de Tétris sont les suivantes : • Matériaux : des matériaux sains avec une chaîne d’approvisionnement durable incluant des matériaux certifiés et respectueux de l’environnement. • Mobilier, accessoires et équipements : une approche de sélection qui prend en compte l’origine, la composition, la circularité avec un focus sur la façon dont l’ergonomie affecte le stress physique et mental. • Air : la recherche d’une qualité optimale de l’air intérieur pour favoriser la santé et le bien-être des utilisateurs de l’espace. • Lumière : minimiser les perturbations du système circadien, améliorer la productivité et assurer une bonne acuité visuelle. • Eau : promotion d’une eau propre et saine, y compris un traitement de qualité et la promotion de l’hydratation dans les espaces. • Confort : un environnement intérieur où le confort est privilégié sous toutes ses formes et considéré à travers des considérations acoustiques et thermiques. • Nature : des bureaux avec des éléments naturels qui améliorent le bien-être personnel, la productivité et la créativité afin de promouvoir un mode de vie sain et actif. • Innovation : c’est le fil conducteur de tout ce que fait Tétris. L’entreprise encourage les projets à se nourrir d’idées nouvelles qui abordent la durabilité sous un angle nouveau.

Un système de notation intégré et des tableaux de bord permettent de mesurer les performances des projets en matière d’environnement et de durabilité.

en aidant les clients à prendre des décisions simples et pratiques pour améliorer leurs projets de conception et de construction et les rendre plus responsables.

En fixant des objectifs et en mesurant l’impact sur la durabilité dans toutes ses composantes, le Tétris Sustainability Code attribue une note globale de durabilité à chaque projet. Ces scores ou notations permettront un suivi global des initiatives de conception et de construction durables au sein des équipes Tétris, tout

L’analyse du projet se fait en trois étapes différentes: initiale (évaluation de l’espace par rapport à ses conditions existantes), cible (définition de nouvelles ambitions liées au projet de développement) et finale (confirmation de la réalisation des objectifs et évaluation des réalisations finales).

Le tableau de bord fournit à chaque projet un score global et détaillé. Ce score évalue les caractéristiques de conception et de construction durables du projet et est présenté comme un indicateur de performance. Le tableau de bord donne un aperçu des sept composantes clés du Tétris Sustainability Code (matériaux, mobilier, air, lumière, eau, confort et nature), ainsi qu’une vue spécifique du potentiel d’innovation du projet.

BRANDREPORT • CROIX-ROUGE GENEVOISE

Devenir un catalyseur socio et écoresponsable à 360 degrés La Croix-Rouge genevoise est une institution humanitaire de plus de 150 ans d’existence. Ses actions, concrètes et évolutives, sont destinées à toutes les catégories de la population : enfants, jeunes, adultes, personnes âgées. Son expérience, sa proximité avec les bénéficiaires et sa capacité d’agir avec souplesse et rapidité font de l’association un acteur incontournable du paysage humanitaire genevois.

D

errière la réussite de toute organisation se cache l’investissement sans faille de ses employés. Pour la Croix-Rouge genevoise, il s’agit d’un vivier humain constitué de 360 collaborateurs et 1 200 bénévoles actifs par année. Des hommes et des femmes dont le métier est de prendre soin des personnes en difficulté. Une mission exigeante, nécessitant beaucoup de dévouement et rendue d’autant plus complexe dans un monde aux nombreux défis socio-économiques, sanitaires et environnementaux.

de l’association, de maintenir et de renforcer les compétences des équipes, d’encourager la responsabilisation et l’esprit d’entraide, de garantir l’égalité entre femmes et hommes et de favoriser la qualité de vie des collaborateurs et collaboratrices. De nombreux avantages sociaux sont proposés comme la flexibilité du temps de travail, le télétravail selon le cadre légal suisse, une très bonne protection sociale, des congés spéciaux au-delà des obligations légales, etc.

Un ADN profondément humain Aussi, depuis le 1er janvier 2021, la CroixRouge genevoise a mis en place une nouvelle politique ressources humaines qui promeut des conditions de travail dignes et transparentes et qui repose sur les sept Principes fondamentaux de la Croix-Rouge : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité. Elle a été établie après plusieurs consultations avec l’ensemble des collaborateurs qui sont aussi invités à participer aux réflexions de son évolution. Cette politique a pour but de soutenir la pérennité

D’ailleurs, l’association peut compter également sur le fidèle soutien de ses quelque 1 200 bénévoles actifs. Pour les remercier de leur investissement et valoriser leur expérience, la Croix-Rouge genevoise a mis en place, en janvier 2022, un programme de fidélité avec de nombreux avantages réservés jusque-là aux membres. En plus, au même titre que les collaborateurs, les bénévoles peuvent suivre différentes formations qui les aident à développer leurs compétences, comme la formation jeunes leaders, la formation à la diversité ou la formation de futurs formateurs de volontaires à la Croix-Rouge Jeunesse.

de vie. Les bénéficiaires peuvent ainsi s’épanouir et contribuer à la construction d’une société plus sereine, plus efficiente mais aussi plus écologique. Penser global, agir local L’association participe à la préservation et au développement de la biodiversité par le biais de deux de ses programmes d’insertion professionnelle. Ainsi, à la ferme de la Croix-Rouge genevoise, les bénéficiaires réalisent des paniers de légumes vendus par la suite chez des commerces de proximité. Le bénéfice est double : • encadrer et accompagner ces jeunes citoyens dans l’élaboration et l’accomplissement d’un projet en leur offrant les structures et la dynamique d’une entreprise sociale ouverte au public afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle ; • faire bénéficier la population genevoise de produits de la ferme de la Croix-Rouge genevoise portant le label bio « Le Bourgeon » depuis 2014 et le label « Genève Région Terre d’Avenir » (GRTA) depuis 2009, garanties de produits bios, frais, locaux et diversifiés.

Un levier de l’épanouissement professionnel Le centre de formation Croix-Rouge propose à toute personne intéressée des cours variés autour de la santé, de l’intégration et de la sensibilisation aux valeurs citoyennes et humanitaires. La qualité des prestations fournies est garantie par la certification eduQua, délivrée à la CroixRouge genevoise pour la première fois en novembre 2003.

Qu’il s’agisse de dispositifs de formation ou d’insertion, l’association fournit un accompagnement de qualité sur mesure qui vise la concrétisation d’un projet

Dans toutes ses démarches, la Croix-Rouge genevoise est toujours guidée par son ADN qui met indéniablement au cœur de son action le respect de la dignité et l’aspiration au bien-être de l’être humain.

Toujours désireuse d’agir d’une manière écoresponsable, l’association a rejoint en 2021 le projet innovant Tourbillon.

L’association est également très active auprès des personnes avec des besoins spécifiques pour accéder au marché du travail ou aux offres de formation de même qu’à l’intégration sociale. La Croix-Rouge genevoise détient à ce titre le certificat pour les organismes d’insertion socioprofessionnelle IN-Qualis. Dans toutes ses actions, la Croix-Rouge genevoise aspire au respect de la dignité et au bien-être de chaque personne.

En outre, toujours désireuse d’agir d’une manière écoresponsable, l’association a adopté une logique d’économie circulaire en faisant partie du projet innovant Tourbillon. Celui-ci a réuni en 2021 dix organisations sociales du canton de Genève dans deux bâtiments qui leur sont exclusivement dédiés sur la commune de Plan-les-Ouates. Cette nouvelle réalité de travail permet d’effectuer des économies de consommation et d’énergie grâce à la mutualisation et au partage des infrastructures.

À la ferme de la Croix-Rouge genevoise, les bénéficiaires réalisent des paniers de légumes vendus par la suite chez des commerces de proximité.

Croix-Rouge genevoise Route des Acacias 9 Case postale 288 CH - 1211 Genève 4 tél.: +41 22 304 04 04 info@croix-rouge-ge.ch www.croix-rouge-ge.ch


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#FOCUSÉNERGIES&DÉVELOPPEMENTDURABLE

ANDRÉ KOCH SA • BRANDREPORT 21

Des réseaux forts font évoluer le secteur de la réparation automobile Avec les marques Standox, Lesonal et DeBeer, André Koch SA est le premier fournisseur de peintures de réparation automobile certifiées OEM en Suisse. Mais l'entreprise, active depuis 1948 et basée à Urdorf, ne propose pas seulement des produits de haute qualité et une large gamme d'accessoires, elle soutient également ses entreprises clientes. Dans l'interview, le CEO Enzo Santarsiero raconte les formes que prend cet engagement.

Enzo Santarsiero André Koch SA

Enzo Santarsiero, comment décririez-vous le champ d'activité d'André Koch SA? Nous proposons aux carrossiers et aux ateliers de peinture tout ce dont ils ont besoin pour la peinture de réparation professionnelle. Il s'agit d'une réussite à long terme, c'est pourquoi André Koch SA est un partenaire de services complets avec des prestations supplémentaires. Nous proposons par exemple un réseau étroit de conseillers spécialisés dans la branche, un service clientèle et de livraison de pointe, des offres complètes de formation et de perfectionnement, des conseils de gestion de haut niveau ainsi qu'une assistance coloristique facilement accessible via la hotline. En 2014, André Koch SA a créé un réseau de compétences suisse pour le secteur de la carrosserie. Quels sont les objectifs de ce réseau? L'objectif du réseau de compétences Repanet Suisse est de soutenir et d'accompagner les entreprises partenaires sur la voie d'un avenir prospère en améliorant leur taux d'occupation et leur rentabilité et en mettant à leur disposition des outils efficaces pour s'adapter aux nouvelles conditions du marché. Quelles sont les convictions fondamentales qui caractérisent Repanet Suisse? Le réseau s'appuie sur trois piliers: la défense des intérêts, l'échange d'expériences et le conseil individuel. Depuis de nombreuses années, des contacts sont entretenus avec les gestionnaires de flottes,

les sociétés de leasing et les assurances afin de faire connaître Repanet Suisse et d'intégrer les entreprises dans les réseaux d'ateliers partenaires des agents de sinistres. De plus, les entreprises partenaires sont reliées entre elles pour échanger et profiter de nos conseils personnalisés et pragmatiques. De cette manière, le réseau permet un développement constant. Dans quelle mesure la durabilité est-elle un sujet de préoccupation pour Repanet Suisse? Outre des normes de qualité contrôlées et certifiées, Repanet Suisse s'engage également pour la protection active de l'environnement dans le secteur de la carrosserie et de la peinture. À l'avenir, les entreprises qui justifieront de méthodes de travail et de réparation durables et respectueuses des ressources pourront se voir attribuer le label «green car repair» après un contrôle. Le client final pourra ainsi confier sa voiture à des professionnels en toute bonne conscience. En outre, les réparations de qualité sont plus judicieuses que le remplacement immédiat par des pièces de rechange, car les ressources sont préservées en évitant l'usure inutile des matériaux. Quels changements percevez-vous dans le secteur automobile? Le marché automobile évolue rapidement. L'autopartage et le leasing font désormais partie intégrante du quotidien, non seulement pour les professionnels, mais

aussi pour les particuliers. Parallèlement, les statistiques montrent que plus de 40% des voitures de tourisme en circulation présentent un petit dommage qui pourrait être réparé sans problème avec des méthodes de réparation intelligentes. Les réparations de petits dommages ne sont souvent pas entreprises pour des raisons de coûts, mais des problèmes en découlent au plus tard lors de la restitution du véhicule. Dès le milieu de l'année, nous nous attaquerons davantage à cette dynamique avec un nouveau concept B2C. Avec la marque de réseau «car4rep», la réparation de petits dommages sera possible dans toute la Suisse à un prix fixe. Comment fonctionne «car4rep»? Grâce à des processus optimisés et standardisés, nous pouvons offrir aux entreprises participantes des réparations plus rapides et néanmoins de qualité. Avec le nouveau partenaire André Koch «HBC System», il y aura bientôt des outils efficaces et des méthodes efficientes pour la réparation simple de petits dommages et de dommages esthétiques. Ce sont surtout les domaines de la peinture, du bris de glace, des phares cassés ainsi que des dommages dans le plastique, les rembourrages ou le cuir qui sont couverts. Tous les véhicules peuvent-ils être réparés de cette manière? Certains ont besoin d'une autre infrastructure en raison de leur taille, des matériaux utilisés ou d'une construction différente. Par exemple, encouragés

Le client final pourra ainsi confier sa voiture à des professionnels en toute bonne conscience.

par la pandémie, des milliers de caravanes et de camping-cars sont immatriculés chaque année, et la tendance est à la hausse. Plus de véhicules signifie plus de trajets et donc plus de dommages nécessitant des réparations. Les camping-cars de tous types exigent toutefois un savoir-faire spécifique. Nous y répondons avec le réseau «caravan4rep». Son lancement a eu lieu début juin et, dans ce cadre, nous sommes à présent prêts à nous engager en faveur d'un personnel spécifiquement formé et d'une présentation compétente et homogène vers l'extérieur pour les partenaires certifiés. Dans son travail quotidien, l'équipe d'André Koch SA se considère comme un intermédiaire motivé entre les parties impliquées dans le secteur de la réparation automobile, avec pour objectif de générer une valeur ajoutée reconnaissable pour ses clients et leur clientèle finale. Cela, que ce soit au niveau technique avec des formations spéciales pour les carrossiers ou les peintres ou avec la mise en place et l'entretien de réseaux de branches. Plus d'informations sur andrekoch.ch et repanetsuisse.ch

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Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch La sécurité dans le cyberespace (cybersécurité) gagne aussi en importance en Suisse. Les entreprises et les organisations développent leurs prestations numériques et la communication et la collaboration sont de plus en plus numérisées dans les entreprises. Cette tendance n’a pas non plus échappé à ceux qui veulent en tirer profit illégalement. La cybercriminalité enregistre une augmentation exponentielle et ne cesse de prendre de nouvelles proportions. Les agresseurs font preuve d’inventivité et s’adaptent rapidement aux changements des thèmes et circonstances en présence.



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