U N SU P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
MARS ‘22
FUTUR DIGITAL
Catrin Hinkel Quels sont les enjeux actuels en termes de digitalisation ? La nouvelle directrice générale de Microsoft Suisse, répond à nos questions.
#LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS
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2 ÉDITORIAL
FOCUS.SWISS
La durabilité à l’ère du numérique
L
a numérisation progresse à grands pas. La technologie et la numérisation nous accompagnent vers l’avenir et peuvent fortement contribuer à la résolution de problèmes urgents. Ainsi, il convient d’établir un lien entre la numérisation et les aspects économiques, sociaux et environnementaux de la durabilité. Une étude de gesi.org montre que les technologies de l’information et de la communication peuvent réduire les émissions mondiales de CO2 de 20 % d’ici 2030, tout en maintenant les émissions au niveau de 2015. Les technologies utilisées en vue d’un impact sociétal positif peuvent donc contribuer à accélérer l’atteinte des objectifs de durabilité de 22 % et à atténuer les tendances négatives de 23 % en moyenne.
ont des effets directs et indirects sur l’environnement. Selon une étude commandée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les plus grandes opportunités de la numérisation pour l’environnement se situent dans le domaine de l’énergie ; les plus grands risques, dans la consommation des ressources et dans l’élimination des appareils numériques.
La numérisation comporte des risques en matière de durabilité, auxquels les entreprises doivent faire face. Stefan Metzger, directeur général de digitalswitzerland
positif sur leurs objectifs de durabilité. Toutefois, la numérisation comporte des risques en matière de durabilité, auxquels les entreprises doivent faire face. La protection des données, la confiance, l’éthique de l’IA et l’impact de l’automatisation sont en premier plan.
La conscience sociale des entreprises a aussi connu un essor. Les entreprises sont responsables de leurs bénéfices, mais aussi de la société dans laquelle elles opèrent. Dans une récente enquête menée par Bain & Company et le Forum Économique Mondial, 40 % d’entre elles ont déclaré que les technologies Les technologies numériques ne 1 04.02.22 14:21 sont pas bonnes ou mauvaises. Elles numériquesai16439808885_Futur_digital_22.pdf exerçaient un impact
Depuis 1994, Swico Recycling est responsable du recyclage des appareils de bureautique et électroniques grand public à l’échelle suisse. Il estime que le recyclage a permis d’économiser près de 40 millions de tonnes d’émissions de CO2 au cours des dix dernières années. L’OFEV conclut qu’en raison des effets de rétroaction, la numérisation a eu jusqu’à présent un impact négatif sur l’environnement. Pour inverser cette tendance, des mesures ciblées telles que la promotion de l’économie circulaire, l’échange de données environnementales ou l’utilisation accrue d’applications numériques améliorant l’efficacité sont nécessaires, ce qui implique des acteurs publics et privés.
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CONTENU. 04
Télétravail
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Formation digitale
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Transformation numérique
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Interview Catrin Hinkel
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E-Santé
FUTUR DIGITAL. CHEFFE DE PROJET
CAMILLE-LÉONOR DARTHOUT
COUNTRY MANAGER
PASCAL BUCK
ÉDITORIAT
ANDREA TARANTINI
TEXTE
ANDREA TARANTINI & LÉA STOCKY
IMAGE DE COUVERTURE
MICROSOFT SUISSE
LAYOUT
ANJA CAVELTI & ANTHONY PITTET
IMPRESSION
SWISSPRINTERS
SMART MEDIA AGENCY SA
GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDAKTION@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS
Texte Stefan Metzger
Bonne lecture !
Camille-Léonor Darthout Cheffe de Projet
ANNONCE
Votre autonomie, notre réussite. C
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les artisans du digital
socraft.ch
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#FOCUSFUTURDIGITAL
HEPIA • BRANDREPORT 3
Vers une approche multidimensionnelle pour des villes digitalisées et durables Au travers de différents projets, la Haute École du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève (HEPIA) de l’université des sciences appliquées de Suisse occidentale (HES-SO) travaille sur la digitalisation des villes selon une approche multidimensionnelle.
Nabil Abdennadher Professeur
Fabien Vannel Professeur
55
% de la population mondiale vit dans des espaces urbains. D’après les Nations Unies, ce chiffre sera de 68 % en 2050. Dans ce contexte, plusieurs défis sont à relever : aménagement des territoires, optimisation de la mobilité et mise en place d’équipements performants tout en garantissant aux citoyens un cadre de vie agréable qui respecte l’environnement.
Ces défis sont ciblés par des projets multidisciplinaires menés à l’HEPIA dans le cadre de la digitalisation des villes. Ces projets visent à résoudre des problématiques liées à la mobilité, la pollution, le traitement des déchets, l’optimisation des consommations et des productions d’énergies à travers la mise en place de plateformes digitales inclusives, intelligentes et auto-adaptatives. Ainsi, au travers des projets OPTIBUS* et Energitram*, l’HEPIA collecte et analyse des données relatives aux transports publics en ville afin de souligner l’impact écologique, énergétique et financier de la circulation des véhicules en ville. Une start-up issue de ces projets commercialisera cette technologie. Grâce aux deux projets Innosuisse MEDInA** et NORA**, menés avec les entreprises SixSq et Securaxis, les chercheurs de l’HEPIA développent des plateformes digitales pour la gestion du bruit lié au trafic routier. NORA vise par exemple à développer des capteurs sonores sans caméra qui cataloguent les véhicules à partir de leur bruit.
La pollution de l’air est aussi une préoccupation. En collaboration avec les TPG, HEPIA participe à la réalisation d’un arrêt connecté qui intègre des capteurs permettant de mesurer la qualité de l’air et de prévenir les conducteurs sur le nombre de personnes attendant à l’arrêt. En prévision de la future libéralisation du marché de l’énergie électrique, l’HEPIA a initié deux projets européens, LASAGNE** et SWARM**, visant à concevoir et mettre en place une plateforme digitale qui servira de base pour le développement de nouveaux services digitaux auto-adaptatifs. Ces derniers permettront aux citoyens, et par extension aux villes, de jouer un rôle actif dans un marché en pleine restructuration.
www.hesge.ch/hepia *www.hesge.ch/hepia/groupe/communicating-reconfigurable-embedded-systems **www.lsds.hesge.ch/projects
Texte Andrea Tarantini
POSITIVE THINKING COMPANY • BRANDREPORT
L’automatisation révolutionne le quotidien des organisations L’automatisation permet aux entreprises de collecter de l’information, de la classer, de l’enrichir et de la traiter, notamment avec le support de la RPA (Robotic Process Automation). Ces nouveaux assistants virtuels ont pris de plus en plus d’importance au sein des équipes afin de les soulager dans leurs tâches répétitives et fastidieuses. Une nouvelle ère arrive avec l’optimisation des processus.
Denis Tumson
CEO de Positive Thinking Company Suisse
Denis, pouvez-vous nous présenter la Positive Thinking Company ? Nous sommes un groupe mondial de conseil en technologie présent en Suisse depuis plus de 35 ans et spécialisé dans les domaines du développement d’applications, de la cybersécurité, du traitement et de l'analyse de données, de l’automatisation, et des nouvelles formes de travail numériques. Comment expliquez-vous que les activités liées à l’automatisation soient en plein essor ? La transformation digitale des organisations s’est accélérée ces deux dernières années. Aujourd’hui, les entreprises veulent concentrer leurs efforts sur l’optimisation de leur productivité et de leurs coûts.
La RPA est la parfaite réponse à ces besoins puisqu’elle permet d’automatiser des processus sous la supervision d’experts.
Avez-vous des exemples de projets récents d’automatisation ? Que ce soit pour la copie de données d’un système à un autre, la commande de cartes bancaires, le ciblage de profils de candidats lors d’un recrutement ou le rapprochement de factures, nous avons œuvré dans des domaines divers et variés. Pour chacun de ces projets, l’objectif était de faire gagner du temps aux équipes en charge de tâches chronophages et cycliques pour leur permettre de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Nous avons analysé, robotisé et sécurisé de nombreux processus en intégrant des systèmes tels que SAP, SalesForce, Sage, Siebel, AS 400, Citrix sans oublier Excel ! Quelles sont les dernières tendances liées aux technologies d'automatisation ? Nous remarquons que les robots sont
progressivement dotés de nouvelles fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle telles que leur capacité à s’adapter aux évolutions des applications. D’autre part, en amont de l’automatisation, le Process Mining émerge comme une solution innovante pour analyser et suivre en temps réel les processus clés des entreprises, comme le « Procure-to-Pay ».
Positive Thinking Company Genève – Lausanne - Zurich +41 22 721 07 77 ch_info@positivethinking.tech www.positivethinking.tech
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4 TÉLÉTRAVAIL
FOCUS.SWISS
L’importance des solutions digitales Puisque le Home Office peut entraîner des problèmes comme ceux liés à la sécurité des données par exemple, les PME nécessitent des solutions digitales adéquates.
À
cause de la pandémie de la Covid-19, le passage au Home Office s'est fait de manière précipitée et certaines entreprises n’y étaient pas préparées. Pourtant, pour favoriser le télétravail et le rendre efficace et non problématique, les PME ont dû rapidement mettre en place une stratégie digitale qui passe par plusieurs solutions.
Adapter l’infrastructure informatique Pour que le télétravail soit possible, il faut adapter l'infrastructure informatique de l'entreprise. Au travers d’un compte personnel, il s’agit de permettre aux collaborateurs d’accéder à leurs données en passant par un poste de travail virtuel, de travailler à distance et de ne plus dépendre d'un seul appareil. Les avantages qui en résultent sont évidents : travail flexible, réduction des coûts de matériel informatique et sécurité élevée des données. Garantir la communication à distance En télétravail, la communication à distance est essentielle. Aujourd’hui, de nombreux outils en ligne garantissent des réunions virtuelles à peine différentes de celles sur place et les vidéoconférences ne représentent plus un problème. Par ailleurs, les niveaux de confidentialité et de sécurité sont plus élevés : souvent, une URL personnalisée et un mot de passe sont nécessaires pour participer à la réunion virtuelle. Prendre sa place dans le monde virtuel La présence numérique d’une entreprise sur Internet est essentielle et rares sont les entreprises qui ne se fient pas à des outils tels que les boutiques en ligne, les réseaux sociaux, les blogs et les pages web pour augmenter leur visibilité et celle de leurs ANNONCE
canaux de distribution. Ainsi, grâce à la digitalisation par exemple, les restaurateurs peuvent proposer leurs offres sur diverses plateformes en ligne et continuer ainsi à générer leur chiffre d'affaires.
Répondre aux exigences des clients Dans le cadre de la digitalisation, les exigences des clients ont aussi évolué : ils s’attendent désormais à un contact rapide, direct et 24 heures sur 24 avec les entreprises, que ce soit par e-mail ou par téléphone, et prétendent une prise en charge immédiate de leurs demandes. Cela exige de la part des PME une coordination efficace. Dans ce cadre aussi, les solutions numériques jouent un rôle important.
Les applications pour l'hébergement des e-mails assurent par exemple un traitement sûr et fluide des échanges de courriels professionnels. Par ailleurs, des filtres de messagerie empêchent le phishing et le spam et garantissent plus de sécurité et d’efficacité. Certes, le recours à des solutions numériques est souvent payant. Néanmoins, grâce à la digitalisation, les entreprises augmentent aussi bien leur chiffre d'affaires que la loyauté et la fidélité de leurs clients. Texte Andrea Tarantini
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EYETEK • BRANDREPORT 5
Une Start-Up qui a la vingtaine C'est en l'an 2000 que la société EyeTeK ouvre son « œil sur la technologie » et s'oriente vers le développement d'applications informatiques. Elle crée ainsi son premier logiciel de gestion et de facturation dédié aux Études d’avocats et notaires ainsi qu’aux professions libérales.
C
'est donc dans cette dynamique du boom informatique de ce début de siècle que ForenSys fait son apparition dans diverses Études romandes dans sa version 1.0. Rapidement, sa simplicité d'utilisation, son ergonomie ludique et son prix extrêmement concurrentiel contribuent à sa notoriété grandissante qui s'étend au-delà des frontières suisses, et cela via la meilleure des publicités : le bouche-à-oreille.
Avec l'arrivée du smartphone dans les mains du grand public et les débuts de l'ère de la mobilité, les créateurs de la maison EyeTeK décident de prendre le train en marche et établissent une « roadmap » ambitieuse afin de faire évoluer leur logiciel phare vers une version en ligne et mobile. Ainsi, en 2015 naît le projet ForenSys Online consistant à recoder entièrement le logiciel ForenSys pour le basculer en application en ligne, disponible depuis n'importe quel ordinateur et n’importe quel
L’application ForenSys Online est hébergée sur des serveurs suisses dont le standard de sécurité est identique à celui des banques. endroit du monde. Après un travail titanesque de deux ans, l'application ForenSys Online est enfin à disposition du public en janvier 2017. L'accueil réservé à cette application confirme le bien-fondé de cette nouvelle direction stratégique prise par la société EyeTeK. La mise à disposition rapide et automatique des nouvelles fonctionnalités et des mises à jour sont un atout indéniable pour le confort d'utilisation des utilisateurs. En outre, grâce à sa compatibilité multiplateforme, ForenSys Online s'ouvre au marché des utilisateurs « Mac », jusqu'ici écartés. De plus, ForenSys Online réduit considérablement les frais de fonctionnement de ses utilisateurs, puisqu'aucune infrastructure
« ForenSys s’est rapidement rendu indispensable dans notre travail quotidien » Me Charles Poupon, Avocat, Étude Indemnis, Delémont
« L’entreprise EyeTeK est particulièrement réactive aux sollicitations des utilisateurs de l’application ForenSys » Me Marcel Eggler, Avocat, Étude KGG, Neuchâtel
« Cliente depuis 2006 et très satisfaite du programme ForenSys qui est un excellent outil de management et permet d’avoir un suivi des clients efficace » Me Patricia Michellod, Avocate, Étude MSV Avocates, Nyon
informatique n'est requise (aucun serveur dédié, aucun VPN, aucun logiciel à installer ou à mettre à jour). L’application ForenSys Online est hébergée sur des serveurs suisses dont le standard de sécurité est identique à celui des banques. Aujourd'hui, les créateurs d'EyeTeK sont fiers de l’évolution et de la notoriété de leur application ForenSys Online entièrement Swiss made à laquelle se connectent quotidiennement plus de 3 000 utilisateurs pour gérer notamment carnet d’adresses, affaires, timesheet (gestion du temps et frais), facturation et encaissements via les codes QR, comptabilité, ressources humaines, appels téléphoniques et dictées.
« Flexible et évolue positivement par rapport à nos besoins. Très bon rapport qualité/prix » Me Sandra Schaffter Schaer, Avocate, Étude Schaer Partners, Berne
« Une interface conviviale ! Cette application est personnalisable à souhait, facile d’utilisation et permet un traitement rapide des données clients » Me Anne-Laure Wicht, Notaire, Étude de notaires Andrey, Fribourg
« ForenSys permet une gestion professionnelle et entièrement mobile que ce soit depuis mon étude ou en déplacement, cet outil est à la fois performant et intuitif » Me Christelle Bonvin, Avocate et Notaire, Étude Bonvin, Sierre
Une solution en ligne développée par :
« ForenSys répond bien à nos besoins et leur service support est très réactif » Me Frédéric Serra, Avocat, Étude House Attorneys, Genève
www.eyetek.ch
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#FOCUSFUTURDIGITAL
6 BRANDREPORT • BS-TEAM
« La clé du succès de tout projet réside dans la complicité entre les intervenants » Société suisse spécialisée dans l’intégration de solutions informatiques, le développement sur mesure et le consulting IT, BS-Team SA accompagne ses clients dans leur transformation digitale. Elle fournit son expertise digitale afin de mettre en place des solutions informatiques de pointe pour dynamiser la croissance et le succès de ses clients. et partenaires. La clé du succès de tout projet réside dans la complicité entre tous les intervenants.
Jean-François Morand
Fondateur et directeur de BS-Team
Jean-François Morand, pourquoi avez-vous fondé BS-Team ? Après dix ans dans des sociétés de services, le moment était venu d’apporter ma contribution à ce métier avec l’approche et les valeurs qui me caractérisent. Un positionnement plus clair de l’offre de service, quasi-exclusivement orienté vers des solutions Cloud et innovantes, me tenait à cœur. Quelles sont les valeurs qui soutiennent vos activités ? La transparence, l’engagement, la confiance, le respect et les valeurs humaines qui garantissent la proximité avec nos clients, collaborateurs
Quels sont vos domaines d’expertise ? La réalisation de projets métiers sur des technologies de pointe. Nos activités sont réparties en quatre pôles : Business Applications, Digital Workplace, Data/Integration/ BI et Cloud Infrastructure. Nous sommes présents sur l’ensemble de l’écosystème Cloud Microsoft. Pourquoi choisir BS-Team ? Depuis le début, notre positionnement quasi-exclusif Cloud Microsoft s’est avéré gagnant. Nos forces résident dans nos collaborateurs, leurs expertises et leur agilité. Notre proximité, à la fois géographique et dans nos relations, garantit le succès de nos projets.
Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté votre travail ? Elle a souligné les points d’améliorations sur lesquels il a fallu travailler et nous adapter. Au niveau des affaires, notre positionnement Cloud et la mise en place d’outils collaboratifs ont été boostés par la crise. Comment voyez-vous l’avenir de votre entreprise ? Il est difficile de se positionner sur des solutions à la pointe en constante évolution et de voir l’avenir comme un fleuve tranquille. Le secret de notre succès est l’apprentissage permanent et notre volonté de ne pas nous arrêter. L’avenir sera plein de défis, de changements et de succès ! Plus d'informations sur www.bs-team.ch Interview Andrea Tarantini
BRANDREPORT • ABACUS RESEARCH AG
Digitalisation de la gestion administrative des entreprises : les avantages Plus grand éditeur indépendant d’Enterprise Resource Planning (ERP) en Suisse, Abacus facilite la gestion administrative des entreprises grâce à des logiciels accessibles à tous les employés.es.
Laurent Gfeller
Responsable pour la Suisse romande Abacus
A
bacus s’attache depuis plusieurs années à favoriser la démocratisation du digital. Ses logiciels de gestion d’entreprise offrent en effet un accès aux tâches informatiques à des personnes qui en étaient auparavant exclues : par exemple les concierges, les ouvriers.ères de chantier, les professionnels.les de la construction et bien d’autres encore.
Une plus grande facilité et ouverture De nombreuses activités quotidiennes sont ainsi facilitées. Par exemple, il n’est plus nécessaire de passer par une personne intermédiaire pour soumettre une demande de vacances. Il suffit d’un smartphone pour saisir la raison de son absence au travail. La saisie manuelle par une tierce personne
n’est donc plus nécessaire. Il en est de même pour les notes de frais car le logiciel dématérialise la note prise en photo, permettant ainsi à tout.e salarié.e d’envoyer directement le document souhaité à la personne qui valide les frais. Laurent Gfeller, responsable pour la Suisse romande d’Abacus, indique : « Les entreprises doivent s’ouvrir à l’idée que la majorité des personnes aujourd’hui sont capables de saisir les données informatiques ».
Il cherche en effet à donner une nouvelle définition de la digitalisation : loin de l’image du robot qui ramène des sandwichs, la numérisation de la prise de rendez-vous des clients.es pour un salon de coiffure par exemple est déjà d’une grande aide pour les employés.es. Ces outils qui facilitent la gestion administrative garantissent donc une meilleure efficacité dans les tâches quotidiennes liées à l’activité des entreprises.
Efficacité et accessibilité Laurent Gfeller souhaite avant tout faire passer un message : « Nous aimerions sensibiliser les PME au fait qu’elles ne sont pas obligées d’investir une fortune pour commencer leur digitalisation ».
Avoir de tels avantages résulte avant tout d’un choix de l’entreprise et de la direction. « Si le/ la directeur.rice veut encore qu’on imprime ses mails, cela va être très difficile de motiver ses collaborateurs.rices à passer au digital », indique Laurent Gfeller. Si les jeunes aujourd’hui sont sensibilisés aux outils numériques, la direction doit accepter de sauter le pas.
www.abacus.ch/fr Texte Léa Stocky
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SMILE SA • BRANDREPORT 7
UX-Design : quand l’expérience utilisateur commence par les collaborateurs Les méthodologies d’UX-Design ont le vent en poupe. Entreprises, administrations et organisations ont vite perçu les bénéfices de ce processus de conception d’un produit digital dont l’objectif est d’offrir la meilleure expérience possible à ses utilisateurs. En gagnant leur satisfaction, elles les engagent durablement (avantage concurrentiel, chiffre d'affaires, renommée, fidélisation, etc.). Nathalie Lambert
directrice de l’agence UX-Republic chez Smile Suisse
Les collaborateurs, premiers concernés par l’expérience utilisateur Toutes ou presque ont recours à des applications métier et/ou à des applications B2E (Business to Employee) : ces solutions logicielles utilisées quotidiennement par leurs collaborateurs. Habitués à diverses expériences digitales dans leur vie personnelle, ils se montrent cependant de plus en plus exigeants vis-àvis de ces outils professionnels, lesquels sont rarement à la hauteur de leurs attentes et standards en termes de parcours, de navigation et d’ergonomie. Un enjeu stratégique majeur Améliorer leur expérience est primordial !
En optimisant leurs interactions avec ces applications, c’est tout un mécanisme de création de valeur ajoutée qui s’enclenche. Elles ont un impact notable sur l'efficacité des collaborateurs, leur motivation et leur engagement avec l’entreprise. Elles répondent aussi aux enjeux actuels de datavisualisation et de performance : en réduisant les erreurs de traitement des données, elles augmentent la productivité de leurs utilisateurs. Enfin, l’effet se mesure aussi sur l’image de marque ; recrutement, rétention des talents et notoriété !
de premières hypothèses d’optimisation ergonomiques et d'utilisabilité. Créer une expérience utilisateur fluide et pertinente revient à offrir une réponse adaptée à ces besoins, lesquels sont hiérarchisés avant d’être confrontés aux contraintes techniques. L’interface nouvellement conçue devra enfin être testée par un panel d'utilisateurs pour aboutir à un prototype finalisé à développer puis déployer au plus grand nombre. Les collaborateurs satisfaits sont les premiers vecteurs d’une image de marque positive !
Lancer une démarche UX en entreprise, c’est impliquer les employés à chaque étape du processus de création Les collaborateurs doivent être placés au centre du dispositif de design. Interviews, analyses quantitatives et qualitatives sont menées en amont pour identifier les besoins et usages en interne. En cartographiant le périmètre fonctionnel existant, on identifie les points de friction et on dégage
www.smile-suisse.com Texte Nathalie Lambert, directrice de l’agence UX-Republic chez Smile Suisse
SYRMA • BRANDREPORT
Quelle vision pour la santé digitale à l’ère « Post Covid-19 » ? La pandémie a accéléré l'adoption des nouvelles technologies par la population et nous ne reviendrons pas en arrière. L'humanité s'est engagée dans un processus long de transformation et la digitalisation de la santé en fait partie.
Aurélie Rosemberg
Fondatrice de Syrma
S
yrma, cabinet de conseils stratégiques spécialisé dans la santé et le digital, propose un portrait de la santé digitale du futur.
Développement des services digitaux Aujourd'hui, chacun peut gérer en ligne de grands aspects de sa vie, comme les finances, le commerce ou le business. Alors pourquoi pas sa santé ! Le système de santé devra s'accorder de plus en plus avec la gestion de demandes individuelles en considérant les patients.es comme des clients.es. Le parcours en santé digitale inclura de l'éducation, de la prévention, du diagnostic et des services dont la télémédecine qui a fait un bond en avant considérable avec la pandémie.
Le développement du futur en matière de santé digitale doit pivoter clairement au niveau du modèle pour rencontrer les besoins de la nouvelle génération.
Montée en puissance de l'IA et percée médicale Les outils utilisant l'intelligence artificielle (IA) pour la biologie permettront une percée médicale : le rôle de l'IA et de la super puissance de calcul offerte par les ordinateurs sera un facteur important pour identifier de nouveaux médicaments. La médecine préventive sera renforcée en prenant en charge au plus tôt certaines pathologies, avant même leur déclaration. Exploitation des données de santé personnelles Lorsqu’un.e patient.e est identifié.e à risque, en combinant ses données, son histoire familiale et ses symptômes, les financeurs publics réfléchissent à l'avenir du remboursement d'examens. L’exploitation juste des données médicales au niveau collectif ou individuel constituera une grande quête.
Confiance au cœur des enjeux Pendant la pandémie, les réseaux sociaux ont permis de propager des informations fausses, ce qui a eu des impacts néfastes considérables. Il est temps de reconnecter la science et la population car les nouvelles percées technologiques n'échapperont pas à ce phénomène. D’où l’importance d’aligner avancées scientifiques, communication et confiance de la population tout en gérant de manière de plus en plus professionnelle les projets pour lesquels la cybersécurité est essentielle. Enjeux auxquels s’attèle Syrma auprès de ses clients.es. www.syrma.ch info@syrma.ch Texte Aurélie Rosemberg
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8 FORMATION DIGITALE
FOCUS.SWISS
« Nous assisterons à une demande croissante de professionnels des TIC en Suisse » En Suisse, où en est-on en matière de formation digitale ? Kathrin Theurillat, directrice du programme d’éducation et main-d’œuvre qualifiée chez digitalswitzerland, est particulièrement motivée par la création d’une participation inclusive et égalitaire à la transformation numérique. Elle répond à nos questions.
Kathrin Theurillat
Directrice du programme d’éducation et main-d’œuvre qualifiée chez digitalswitzerland
Kathrin Theurillat, comment voyezvous l’avenir de la formation digitale en Suisse ? L’avenir dépendra de la manière dont nous le façonnons. Pour co-créer le monde numérique de manière proactive, nous devons investir dans les connaissances numériques de notre société et dans l’éducation de la prochaine génération. Aujourd’hui, plus de la moitié de la main-d’œuvre suisse présente un besoin important de reconversion professionnelle.
Où se situe la Suisse en matière de digitalisation ? Dans le classement 2021 de l’IMD World Digital Competitiveness, la Suisse a défendu une belle sixième place. Toutefois, sur le plan de l’éducation, nous sommes confrontés à des défis majeurs : les compétences numériques n’ont pas la même force, il existe des écarts importants entre les écoles en matière de culture, de connaissances et de processus numériques. En Suisse, la croissance du besoin de main-d'oeuvre qualifiée sera spectaculaire, qui ne pourra pas être satisfaite sans une intervention massive de toutes les parties prenantes. Quelles sont les perspectives d’emploi dans le secteur du digital ? Nous assisterons à une demande croissante de professionnels des TIC en Suisse. Dans ce secteur, nous prévoyons une pénurie de 35 800 spécialistes d’ici 2028 et de nombreuses professions traditionnellement moins numériques
nécessiteront de nouvelles compétences. Par conséquent, un état d’esprit numérique et certaines compétences deviendront de plus en plus pertinents et auront un impact sur l’employabilité.
Les formations continues répondent-elles aux besoins professionnels ? Pas encore. La formation continue est bien établie en Suisse, mais la question à poser est : « qui y participe ? ». En raison de la tendance selon laquelle les personnes hautement qualifiées sont plus actives dans l’apprentissage tout au long de leur vie que les moins qualifiées, les écarts se creusent. Pour résoudre la pénurie de compétences, nous devons introduire de la flexibilité dans les structures éducatives et augmenter les possibilités de changements de carrière et faciliter leur accès. Comment la Suisse peut-elle s’améliorer en termes de formation digitale ? Grâce à la diversité et à de nouvelles voies d’apprentissage. Il est impératif de remettre en question les stéréotypes liés aux professions plus techniques et de casser la discrimination fondée sur le sexe. Avec seulement 12 % de femmes dans les STEM, cela doit être une priorité. À un niveau systémique, nous devons augmenter les investissements dans les apprentissages et établir une stratégie solide ciblant les personnes en réorientation professionnelle. Interview Andrea Tarantini
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Investissez dès maintenant dans votre carrière L’excellence par l’expertise financière. Modulaire. Compact. Flexible. ➢ Chartered Financial Data Scientist ➢ Certificats ESG ➢ Analyse financière CIIA ➢ Gestion de patrimoine AWM / CIWM ➢ Opérations financières FMT / FMO Inscription et informations complémentaires: AZEK – formations financières T +41 (0)44 872 35 35 | info@azek.ch ǀ www.azek.ch
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ASFL SVBL • BRANDREPORT 9
Présentiel – virtuel… savoir doser ? L’Association suisse pour la formation professionnelle en logistique (ASFL SVBL) a choisi de transformer les difficultés en opportunités. Active dans le cadre de la formation en logistique, l’association a mis le turbo pour s’engager résolument dans les formations numériques et la mise à disposition des supports digitaux. Tout est dans l’équilibre : le meilleur dosage entre présentiel et virtuel. Le meilleur exemple ? Le nouveau brevet hybride, disponible dès mai 2022. Un mode hybride à la sauce ASFL SVBL Les participants ont le choix : soit l’intégralité de la formation en présentiel, soit plus de la moitié en distanciel, dans trois salles décentralisées en Suisse Romande et le reste en présentiel. La numérisation permet à l’association d’avoir une formation « sur-mesure » et adaptée aux désirs de chacun. Cela sans perdre le travail d’équipe et les liens essentiels pour la réussite d’une formation supérieure. La réussite passe également par la motivation collective. Digitalisation Supports numériques avec QR codes, plateforme numérique (Compass) permettant de disposer de l’ensemble des supports en ligne, cours « blended learning », Web-Based-Training et Windows 365 : l’association a pris le virage du numérique, tout en garantissant l’enseignement traditionnel.
Nous projeter vers l’avenir, sans oublier le passé – You’re Next ! La logistique fait bouger le monde – alors bougez avec nous !
Ses collaborateurs ont dû très vite s’adapter, comme ses élèves et participants. L’ASFL SVBL n’a pas attendu la pandémie pour digitaliser son métier, mais le virus a boosté ses projets. Il faut être attentif : les émotions, la communication non-verbale et le contact personnel sont des éléments essentiels dans la vie professionnelle. La digitalisation doit être utilisée comme moyen et non comme but. Savoir utiliser à la fois les moyens traditionnels et les nouvelles technologies : voilà notre défi commun.
Schweizerische Vereinigung für die Berufsbildung in der Logistik Association Suisse pour la formation professionnelle en logistique Associazione Svizzera per la formazione professionale in logistica
En tant qu’organisation du monde du travail (OdA), l’ASFL SVBL s’engage depuis plus de 33 ans dans les métiers de logisticien. Elle offre aussi des formations continues professionnelles dans différents domaines de perfectionnements jusqu’au diplôme fédéral. ANNONCE
Bachelor en science des données Une nouvelle formation transversale pour comprendre le monde à travers les données Inscriptions jusqu’au 30 avril 2021 www.unine.ch/sciences
Université de Neuchâtel Faculté des sciences
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10 BRANDREPORT • UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL
#FOCUSFUTURDIGITAL
Un bachelor pour comprendre le monde à travers les données Dès le semestre d’automne 2022, un nouveau bachelor transdisciplinaire en science des données viendra enrichir les formations de base de l’Université de Neuchâtel (UniNE). Il inaugure ainsi un cursus innovant par son interdisciplinarité et se démarque des offres des autres Hautes écoles du pays. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril.
L
a nouvelle formation répond à l’omniprésence de la digitalisation dans notre société, à l’heure des réseaux sociaux et des nombreuses traces que l’on laisse sur internet. Depuis des années, l’Université de Neuchâtel a fait de la science des données une de ses priorités en matière de recherche. Cette thématique devient aussi désormais une matière d’enseignement.
Porté par l’Institut d’informatique et l’Institut de management de l’information, le nouveau cursus interfacultaire répondra à une demande croissante de nombreux secteurs professionnels. Il suffit de penser par exemple à la prise de décisions médicales ou à la modification des habitudes de travail induites par la digitalisation de la société. Le programme s’inscrit dans le développement de l’offre de cours en compétences numériques à l’UniNE, caractérisé par des enseignements transversaux en informatique (à l’intention de plusieurs filières) et par la mise en place d’une
formation de base destinée aux futurs.es enseignants.es de lycées. À cela s’ajoute un atout considérable : la convention de collaboration existant depuis une vingtaine d’années entre l’Office fédéral de la statistique (OFS) et l’Université. Le programme sur six semestres s’articulera autour d’un tronc principal en informatique, statistique et mathématiques, avec des cours essentiels dispensés par la Faculté des sciences et la Faculté des sciences économiques auxquels s’ajoutent des enseignements complémentaires donnés par la Faculté de droit et par la Faculté de lettres et sciences humaines.
Le bachelor en science des données entend former des spécialistes dans le domaine du numérique, avec une forte composante d’informatique et de statistique (traitement et analyse de données), mais comprenant également des aspects humains, sociétaux et juridiques. Une fois ce sésame en poche, les étudiants.es pourront poursuivre leur formation via de nombreux masters, que ce soit en sciences, en sciences économiques ou même en journalisme. www.unine.ch/sciences
BRANDREPORT • LIIP
Le futur du digital est humain Lorsque l'on pense au futur et à l'innovation dans le monde du numérique, on imagine souvent de nouvelles technologies à la pointe et on pense à des mots clés à la mode comme intelligence artificielle, blockchain, réalité virtuelle et IoT. En travaillant dans le digital on peut alors facilement tomber dans le piège bien résumé par Maslow : « Toute chose ressemble à un clou, pour celui qui ne possède qu’un marteau. » Autrement dit, trouver une solution utile en ne mobilisant que l'angle technologique revient à regarder un problème avec une loupe, sans prendre en compte son environnement.
E
n tant qu’agence suisse de développement web app, new work et expérience utilisateur, Liip place plutôt l'humain au cœur de toutes ses préoccupations. Ainsi, le premier réflexe à avoir lorsqu'un.e client.e soumet un projet n'est pas de chercher quelle interface concevoir ou quelle nouvelle technologie de codage adopter. Liip préfère prendre du recul et commencer par rencontrer les personnes qui vont utiliser le produit de son travail.
L'approche Lean est une méthodologie très adaptée pour relever ce défi, que ce soit avec le Lean Startup pour explorer les viabilités d'idées business ou le Lean UX afin de répondre aux besoins des personnes pour qui l’entreprise travaille. Par exemple, l’équipe de Liip a été mandatée pour un projet dans le secteur de l'industrie. Elle n’a pas directement commencé à travailler sur le design
d'interface et à développer des fonctionnalités basées sur le cahier des charges de son client. Elle a plutôt proposé d'appliquer sa méthodologie et de conduire une série d’interviews avec des ingénieurs et des ouvriers. L’équipe les a suivis dans leurs activités, afin d'observer leurs habitudes de
travail. Elle a ainsi pu recueillir leurs besoins réels, leurs points de frictions et découvrir les astuces qu'ils avaient mises en place pour faciliter leurs tâches. Tout ceci n'était pas forcément aligné avec le cahier des charges du client. Néanmoins, ce dernier a été ravi de participer à cette recherche. Cette approche a permis d'économiser beaucoup de temps et d'argent, car Liip a ensuite pu concevoir et tester avec ces mêmes personnes une solution répondant pleinement aux besoins des personnes qui allaient l’utiliser. Ces derniers sont même devenus des ambassadeur.rices du changement lorsqu'il a fallu déployer ces nouveaux outils. Il s’agit là d’un exemple de technologie qui fait sens car elle accompagne le progrès humain. Plus d'informations : www.liip.ch
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FOCUS.SWISS
TRANSFORMATION NUMÉRIQUE 11
Quelles technologies accélèrent la transformation numérique ?
Intelligence artificielle (IA)
Intégration des systèmes
Elle se réfère à des systèmes ou des machines qui ont la
Connection de données, applications, API et appareils au
capacité d'imiter l'intelligence humaine. Elles collectent
des informations qui, grâce à l'itération, leur permettent de s'améliorer dans l'exécution de tâches diverses.
sein du même service informatique, visant à augmenter
l’efficacité, la productivité ainsi que l’agilité d’une entreprise.
Internet des objets Connexion d’un objet physique à son identité numérique.
Permet d’améliorer la qualité de production en offrant un
suivi clair et complet de l’ensemble de la chaîne de production.
Jumeau numérique
Informatique en nuage (cloud computing)
Informatique quantique
Réplique numérique d’un objet, d’un processus ou
Solution qui offre la possibilité de conserver des fichiers,
Nouvelle manière d’effectuer des calculs complexes en utilisant
et de la conformité de la conception de produits et des
Ainsi, les utilisateurs.rices peuvent y accéder n’importe quand,
collectives des états quantiques. Appliquée au Big Data,
Mégadonnées (big data)
Cybersécurité
Réalité augmentée
Ensemble de données générées par les nouvelles technologies
Protection d’ordinateurs, serveurs, appareils mobiles, systèmes
Technologie qui permet d’intégrer des éléments virtuels
d’un système qui garantit l’amélioration de la qualité processus de production.
logiciels et serveurs sur Internet, plutôt que sur un disque dur.
par l’intermédiaire de leurs appareils connectés à Internet.
et caractérisées par leur volume énorme. Leur analyse permet
électroniques, réseaux et données contre les attaques mal-
l’efficacité de ses opérations, rehaussant l’expérience clientèle,
entreprise ne doit plus se préoccuper des utilisateurs.rices
améliorant les contenus – notamment publicitaires.
ainsi se protéger en même temps que les clients.es.
de stimuler la croissance d’une entreprise en augmentant comprenant le comportement des acheteurs.rices et
veillantes. Avec une bonne stratégie de cybersécurité, une
non autorisés à accéder à ses réseaux et ses données et peut
les lois de la mécanique quantique, autrement dit les propriétés
elle permet d’accélérer et de simplifier l’analyse de données.
en 3D et en temps réel au sein d’un environnement réel. Elle permet par exemple de créer des expériences
immersives pour enrichir les contenus d’une entreprise,
d’améliorer les performances et d’augmenter les ventes.
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12 INTERVIEW • CATRIN HINKEL
FOCUS.SWISS
Catrin Hinkel
« Le cloud deviendra la norme pour toutes les entreprises suisses » Quels sont les enjeux actuels en termes de digitalisation ? Qu’en est-il des défis que rencontrent les entreprises suisses ? Catrin Hinkel, la nouvelle directrice générale de Microsoft Suisse, répond à nos questions. Interview Andrea Tarantini Catrin Hinkel, qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre poste ? Tout d’abord, j’aime les gens extraordinaires avec lesquels je travaille et la culture de Microsoft. Je suis le témoin direct du voyage culturel que l'entreprise a entrepris ces dernières années et des réalisations incroyables qui ont eu lieu. Cela me rend fière d'en faire partie. Bien sûr, rien de tout cela n'aurait été possible sans le partenariat avec nos dizaines de milliers de clients et nos 4 600 partenaires qui continuent de m'inspirer chaque jour. Vous avez pris vos nouvelles fonctions en pleine pandémie. Quels problèmes avez-vous rencontrés ? Je pense que nous avons tous dû nous habituer aux conditions changeantes et nous adapter à la méthode de travail hybride. Grâce au soutien de mes collègues et à notre technologie, je me suis sentie tout de suite très à l'aise et j'ai pu m'impliquer immédiatement dans des projets clients. Microsoft est un leader en matière de culture et d'outils pour le travail hybride, ce qui a facilité les choses. Nous avons mis l'accent sur le bien-être des employés pour qu'ils s'adaptent à cette nouvelle façon de travailler et nous passons beaucoup de temps à travailler pour aider nos clients. Avec le passage au travail à distance, la cybercriminalité a fait un bond en avant. Comment pouvons-nous y faire face ? La complexité de l'environnement de sécurité augmente de jour en jour. Les organisations ont donc besoin d'un nouveau modèle de sécurité qui s'y adapte plus efficacement, embrasse le lieu de travail hybride et protège les personnes,
les appareils, les applications et les données. C'est pourquoi nous constatons qu'un nombre croissant d'organisations se tournent vers le cloud. Aujourd'hui, la sécurité est en effet mentionnée comme l'un des principaux arguments pour adopter le cloud. Il faut donc investir dans la cybersécurité afin d’assurer que les produits et services de sécurité deviennent encore meilleurs.
de nouveaux médicaments, la gestion plus durable de la chaîne de valeur de Planted, qui produit des alternatives de viande végétalienne, ou la manière dont UBS a assuré sa place de leader numérique dans le secteur des services financiers grâce à notre cloud – pour n'en citer que quelques-uns. J'espère que ces organisations en inspireront et encourageront d’autres.
Et quelles opportunités la pandémie a-t-elle apportées ? L'expérience de ces deux dernières années a encouragé de nombreuses entreprises à accélérer leur transformation numérique. Par là, je n'entends pas seulement l'optimisation et l'augmentation de l'efficacité, mais la réimagination complète de leur propre activité. Ceci est pertinent, car nous sommes convaincus que la transformation numérique ne signifie pas seulement numériser ce qui existe déjà, mais repenser les expériences que les employés, les clients, les partenaires, les fournisseurs et les autres parties prenantes peuvent avoir avec l'entreprise ou l'organisation. Pour y parvenir, il faut remettre en question le statu quo, élargir les horizons, explorer de nouveaux modèles commerciaux, développer de nouveaux marchés et expérimenter de nouveaux produits et services au profit des clients.
Quel est le rôle de la numérisation pour l'industrie et les PME suisses ? Pour suivre la voie de l’innovation, il est d’abord crucial que les PME suisses soient en mesure d'exploiter le cloud à leur avantage. Selon moi, ce qui compte le plus dans ce contexte est le fait que le cloud démocratise la technologie. Avec le cloud, les clients suisses ne peuvent pas simplement stocker des données, mais aussi exploiter l'intelligence artificielle, optimiser les opérations et changer la nature même des produits, des services et des modèles commerciaux de l'entreprise.
Regardons la Suisse de plus près : comment voyez-vous son avenir numérique ? La Suisse possède toutes les conditions nécessaires pour continuer à être de classe mondiale en termes d'innovation et de qualité. D'excellents exemples sont les projets de Novartis avec l'intelligence artificielle dans le développement
Comment voyez-vous l'importance de l'éducation et de la formation dans ce contexte ? L'éducation et la formation sont le facteur numéro un pour que la Suisse soit à l'épreuve du futur. La Suisse fait déjà un excellent travail en ce qui concerne les apprentissages en informatique et les universités suisses qui attirent les meilleurs talents. Cependant, nous devons agir plus collectivement pour répondre à cet énorme besoin de personnes qualifiées en rendant l'éducation et la formation encore plus accessibles et diversifiées, en créant plus d'opportunités et en vivant une culture de l'apprentissage tout au long de la vie.
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#FOCUSFUTURDIGITAL
PLAY DIGITAL • BRANDREPORT 13
« Notre mission est de rendre le quotidien des TPE/PME plus serein » Se positionnant comme le guichet de référence pour les TPE et PME en matière de digitalisation, l’agence Play Digital sélectionne des profils polyvalents, nommés co-pilotes digitaux, pour accompagner les entreprises romandes dans leur projet de digitalisation. Entourés par des spécialistes, ces co-pilotes soutiennent et conseillent leurs clients.es à toutes les étapes du déploiement d’une solution digitale innovante.
Erik Bergström
Fondateur et directeur de Play Digital
D
ans l’interview qui suit, Erik Bergström, fondateur et directeur de Play Digital, nous explique comment la mise en place d’une stratégie digitale en entreprise apporte plus d’efficacité et de sérénité au travail.
Erik Bergström, qu’est-ce qui caractérise votre parcours professionnel ? À tort ou à raison, je me suis toujours identifié à une certaine définition de la liberté qui peut parfois se montrer subversive ou disruptive. Du rêve d’une carrière de chanteur à la concrétisation d’une entreprise digitale, je dirais que ce qui caractérise mon parcours professionnel est l’empathie. À l’écoute, dans une constante remise en question, j’ai su tisser des liens de confiance avec des personnalités d’univers très différents. Aussi, mon envie spontanée de rendre service m’a transporté d’opportunité en opportunité. En proposant des solutions cohérentes et adaptées, j’ai inspiré la confiance de quelques clients.es qui nous sont fidèles depuis le début. Aujourd’hui, les demandes grandissantes des clients.es m’animent chaque jour de nouveaux challenges. Positif, mon moteur est le fait de toujours voir le verre à moitié plein.
Depuis 2017, vous mettez votre créativité et votre passion au profit de votre entreprise. Quelle est sa mission ? Le digital et l’informatique sont anxiogènes pour
la majorité de nos clients.es. En mêlant stratégie, design et technologie, nous répondons globalement aux besoins de digitalisation des TPE/PME en leur apportant un service de qualité qui les rassure. Nous mêlons les compétences polyvalentes d’une équipe de front pour assurer un service de proximité tout en intégrant les avantages d’un groupe grâce à un réseau de spécialistes en arrière-plan. Notre mission est de rendre le quotidien des TPE/PME plus serein en leur fournissant des connaissances et des outils performants qui optimisent leurs processus et leur visibilité.
Quels services proposez-vous ? De la création d’un site internet au développement d’une plateforme autonome et de sa promotion, notre force réside dans une offre 360° comprenant des services industrialisés et des prestations sur mesure. Nous agissons en tant que guichet unique des PME sur l’ensemble de leurs besoins digitaux. Cela tant au niveau stratégique qu’au niveau créatif et technique. Vous vous positionnez en tant que partenaire de vos clients.es plutôt qu’en fournisseur de services. Comment y parvenez-vous ? En nous intéressant en profondeur à leurs problématiques, en privilégiant leurs intérêts et en y répondant par des solutions durables tout simplement. Quelles sont les valeurs qui soutiennent les activités de Play Digital ? Nos principales valeurs sont le respect d’un juste équilibre entre l’automatisation et l’intervention humaine, l’engagement et le plaisir, le plus important à mon sens. Pourquoi est-il important de penser à la transformation digitale
de sa TPE ou de sa PME ? C’est important pour perdurer auprès des futures générations et rester compétitif. L’innovation n’est pas toujours nécessaire, le stylo BIC par exemple est le même depuis plus de 50 ans mais les usages évoluent et une entreprise qui ne s’adapte pas risque de perdre du terrain sur les prochaines années. Qu’est-ce qui distingue l’entreprise de ses concurrents du secteur du digital ? La mixité des parcours de chacun, la proximité avec nos clients.es, la rapidité d’intervention et avant tout la flexibilité et la proactivité qu’offre notre modèle. Vous développez également la plateforme pharmonline.ch. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une plateforme qui vise à promouvoir les services proposés en pharmacie indépendante et à en faciliter la gestion. Comment voyez-vous l’avenir de cette plateforme et de Play Digital ? Je l’imagine devenir la plateforme de référence nationale pour des services de soins qui seront de plus en plus prodigués aussi par des pharmaciens.nes. Ma vision d’avenir de Play Digital est de poursuivre le développement d’autres plateformes. Convaincus que c’est la PME qui changera le monde, nous nous engageons avec elle pour faire face à ses challenges. Envie de simplifier, dynamiser et optimiser vos affaires en digitalisant votre entreprise ? Contactez donc l’équipe de Play Digital ! Plus d'informations : www.playdigital.ch Interview Andrea Tarantini
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14 FINANCE
FOCUS.SWISS
C’est la stratégie qui fait la différence
L
Dans un rapport, le Conseil fédéral vient de définir douze champs d’action en matière de finance numérique. De nombreux thèmes importants sont abordés, mais pas tous.
a place financière suisse se développe : le rapport « Finance numérique : champs d’action 2022+ », publié début février par le Conseil fédéral, en témoigne. Ce rapport indique comment poursuivre l’optimisation des conditions-cadres et des facteurs d’implantation sur la place financière au vu des évolutions technologiques. Selon le rapport, le cadre légal devra continuer à intégrer les principes qui ont fait leurs preuves en matière de réglementation des marchés financiers, en particulier la neutralité sur les plans de la technologie et de la concurrence, afin de permettre de nouvelles innovations dans le domaine de la finance numérique. Voici les trois thèmes à retenir.
Cybersécurité Le Conseil fédéral entend renforcer la cyberrésilience du marché financier et étoffer le dispositif de lutte contre la cybercriminalité dans le secteur financier. Il s’agit là d’un axe de travail essentiel. Une forte capacité de résistance aux cyberattaques est un facteur clé pour une place financière tournée vers l’avenir et digne de confiance.
Utilisation des données dans le secteur financier Le potentiel économique lié à l’utilisation des données dans le secteur financier est loin d’être pleinement exploité. Le Conseil fédéral encourage dès lors une approche différenciée de la protection et de l’utilisation des données, à la fois dans le droit de la protection des données et dans celui des marchés financiers – ceci afin de réduire les incertitudes juridiques en matière d’utilisation des données. Pour développer les modèles d’affaires numériques et renforcer la confiance des clients.es dans les processus et les services numériques, une gestion fiable des données est essentielle. Finance ouverte Selon le Conseil fédéral, il y a lieu d’examiner, en étroite concertation avec la branche, les mesures à prendre pour encourager et étendre la finance ouverte. Cette dernière recèle un fort potentiel pour la place financière suisse. D’ores et déjà, des progrès notables ont été réalisés. Les priorités consistent à développer la standardisation des interfaces de programmation et à clarifier les
questions en suspens concernant les obligations de diligence et la responsabilité en cas de collaboration avec des acteurs non réglementés.
Monnaies numériques Ce qui manque dans le rapport: la Suisse, championne, ne peut faire l’impasse sur les monnaies numériques. Si les banques centrales internationales sont tentées de les rendre disponibles pour le grand public, la Banque nationale suisse considère que les innovations dans ce domaine relèvent de l’économie privée. Toutefois, les modèles d’affaires innovants en matière de trafic des paiements et d’opérations impliquant des actifs numériques requièrent des moyens de paiement stables (en valeur) et dotés de fonctionnalités spécifiques, comme la programmabilité. Les monnaies numériques sont appelées à se développer en Suisse, ce qui impose une discussion sur le partage des rôles entre acteurs publics et privés. Texte Richard Hess, Responsable numérisation de l’Association suisse des banquiers
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SWISSBORG • BRANDREPORT 15
Faciliter l’accès aux cryptomonnaies grâce à un programme innovant et durable Démocratiser la finance en la rendant fun, juste et centrée sur la communauté, tel est le pari de l’application SwissBorg, un des leaders suisse dans le secteur des cryptomonnaies. Cyrus Fazel, CEO et cofondateur de SwissBorg, explique dans cette interview l’utilité du token CHSB (la cryptomonnaie native de SwissBorg) et les nombreux avantages qu’il offre.
Cyrus Fazel
CEO et cofondateur de SwissBorg
Cyrus Fazel, en quoi SwissBorg révolutionne-t-il le monde de la cryptomonnaie ? Nous permettons à tous nos utilisateurs.rices d'accéder aux cryptomonnaies et de s’exposer à la finance décentralisée de manière simple et sécurisée, le tout dans une seule application mobile à travers 16 devises dont le franc suisse. Notre technologie, le « Smart Engine », permet d’acquérir, vendre et échanger plus de 30 cryptomonnaies directement en francs suisses ou entre elles, soit plus de 1000 paires dont la plupart uniques au monde, en un seul échange, au meilleur prix, à un instant « T ». Aujourd’hui, l’application compte plus 600 000 utilisateurs.rices qui possèdent l’équivalent de plus de 1,2 milliards de francs suisses en cryptomonnaies dans l’application. Comment peut-on évaluer la valeur d’une cryptomonnaie ? Il y a différentes approches pour évaluer la valeur d’une cryptomonnaie. Si on fait la comparaison avec un actif financier traditionnel et notre cryptomonnaie, le CHSB, il y a des critères spécifiques comme par exemple l’utilité du token ainsi que l’importance de la communauté qui supporte le projet. L’utilité du token va avoir un impact direct sur la demande, ce qui créera une pression
acheteuse qui, in fine, aura un impact positif sur le prix. Enfin, l’importance de l’engagement de la communauté est à prendre en considération : cet engagement est devenu un indicateur clé permettant de porter le projet et d’accélérer son adoption de manière exponentielle. Aujourd’hui, nous comptons plus de 120 000 détenteurs.rices de CHSB, un chiffre qui a augmenté de 400 % en un an entre janvier 2021 et 2022 : c’est un indicateur de la bonne santé de l’écosystème SwissBorg.
Quels sont les avantages du token CHSB ? Dans un premier temps, les détenteurs.rices de tokens CHSB peuvent bénéficier de récompenses en CHSB en contrepartie de leur contribution à l’écosystème, peu importe leur capital de départ, grâce au CHSB Yield Program 2.0. Le CHSB permet également d’augmenter les « yield » sur certaines autres cryptomonnaies détenues dans l’application. Il permet aussi de diminuer les frais d’échange grâce à un compte Premium et de bénéficier d’avantages exclusifs comme des distributions de NFT ou encore de contribuer au développement de l’application via la participation à des référendums. Le CHSB est au cœur de tout l'écosystème SwissBorg avec une offre en circulation de plus en plus limitée. Le fait que la quantité de CHSB en circulation soit fixe réduit l’offre et fait donc augmenter la demande. Grâce à plusieurs mécanismes, notamment le Protect & Burn, les tokens sont détruits et donc retirés du marché lorsqu’il est en baisse. Ceci permet d’accentuer la force acheteuse, tout comme le nouveau mécanisme de « Buy Back » qui est un rachat périodique de CHSB par SwissBorg pour
soutenir le développement de ses activités. Ces derniers seront ensuite réutilisés pour développer l’écosystème SwissBorg. Ainsi, le CHSB possède de nombreux mécanismes et utilités qui ont un impact positif sur sa valorisation.
Comment le CHSB Yield 2.0 va-t-il favoriser l’adoption du CHSB ? Il s’agit d’un programme innovant et unique dont l’objectif est d’optimiser la distribution/concentration parmi les détenteurs.rices de CHSB afin de réduire les inégalités. La particularité du CHSB Yield Program 2.0 réside dans le fait que les récompenses en CHSB sont distribuées de façon à rémunérer les petits tout comme les grands détenteurs de tokens CHSB. Ce programme, qui offre des récompenses en CHSB importantes, constitue une réelle opportunité pour les nouveaux investisseurs.ses de rejoindre le CHSB Yield Program 2.0. Ils/elles peuvent ainsi accéder à un compte Premium plus rapidement ce qui est bénéfique pour la croissance de l’écosystème SwissBorg dans son ensemble. Interview Léa Stocky
Retrouvez toutes les informations sur la cryptomonnaie CHSB et l’application mobile SwissBorg sur : www.swissborg.com
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#FOCUSFUTURDIGITAL
16 BRANDREPORT • ARCPLACE AG
Traiter ses notes de frais comme un dieu Aujourd’hui, les mots digitalisation et automatisation sont partout. Cependant, il n’est pas toujours aisé d’en voir les bénéfices concrets. Avec notre nouvelle solution suisse, Arcplace automatise la gestion des notes de frais et le traitement des factures de manière concrète.
O
dans le ERP, sans que personne de la comptabilité n’ait eu à saisir quoi que ce soit.
La solution détecte les cas aberrants, les infractions aux règles et les cas potentiellement frauduleux et les envoie en interne pour validation et pour un contrôle manuel. Le reste est entièrement automatisé. La dépense se retrouve directement
Un traitement ultra rapide, 100 % sans papier et intégré avec l’écosystème. Les avantages : une transparence totale sur les dépenses et presque plus aucun temps consacré à traiter les notes de frais, pour les collaborateurs comme pour le management. Plus de 700 clients utilisent déjà cette solution. Il suffit de demander une démo !
n a un ticket dans la main et le smartphone dans l’autre. En utilisant l’application dédiée, on prend une photo et le ticket est directement analysé par une intelligence artificielle. Plus on utilise l’application, plus cette dernière s’améliore. Aucune saisie n’est nécessaire, même l’écriture manuscrite est reconnue.
On créé soi-même son flux de processus sans avoir besoin d'ingénieurs qui programment et maintiennent le code. Cela garantit une flexibilité totale.
L’objectif d’Arcplace consiste à numériser et à automatiser tous les processus relatifs aux documents de ses clients. Les solutions actuelles dans les domaines de la gestion automatisée des documents entrants (Input Management), de la gestion de contenu
d’entreprise (ou ECM, Enterprise Content Management) et du traitement des factures (P2P) permettaient de satisfaire la plupart des besoins jusqu’à présent. Désormais, la solution suisse Yokoy vient combler une lacune en matière de gestion des notes de frais et complète parfaitement l’offre d’Arcplace.
En tant que prestataire de services informatiques spécialisé dans le domaine de la gestion et l'archivage de l'information, la société suisse Arcplace AG exploite ses services avec des centres de données en Suisse et est certifiée selon la norme ISO 27001 pour la sécurité des informations. info@arcplace.ch / +41 22 329 80 00 www.arcplace.ch
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YOKOY • BRANDREPORT 17
Les départements financiers, créateurs de l’expérience employé dans les entreprises D'un équipement technique moderne au travail mobile - ce n'est pas seulement depuis la pandémie que les exigences des jeunes talents en matière de lieu de travail moderne augmentent. Comment les départements financiers peuvent-ils participer à ce changement et augmenter la satisfaction des collaborateurs ? Thomas Inhelder, cofondateur et directeur financier de Yokoy, répond à nos questions.
Thomas Inhelder
Cofondateur et directeur financier de Yokoy
L
es exigences des collaborateurs vis-à-vis de leur poste de travail sont en forte évolution. Un équipement moderne est désormais une condition sine qua non et la crise sanitaire a encouragé les modèles de travail flexibles et mobiles. Pour attirer les jeunes talents et les fidéliser sur le long terme, les entreprises doivent offrir une expérience de travail attrayante. Le mot-clé est « Employee Experience ». Ce thème ne concerne pas uniquement les services RH. Il s'agit plutôt de rendre tous les processus d'une entreprise aussi conviviaux que possible pour les collaborateurs. Ainsi, le regard se porte sur les dépenses de l'entreprise, un domaine qui concerne chaque collaborateur.
« Les processus de dépenses complexes et fastidieux sont une grande source d'irritation pour les collaborateurs », déclare Thomas Inhelder, cofondateur et directeur financier de Yokoy. Spécialisée dans la gestion des dépenses, l’entreprise suisse propose une solution tout-en-un qui permet de regrouper toutes les dépenses sur une seule plateforme et qui assure leur traitement grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle. Thomas Inhelder soutient : « Au sein de toute entreprise, en poursuivant la numérisation et l’automatisation de leurs processus, les départements financiers peuvent apporter une contribution significative à l'expérience de l'employé ».
Du service financier à l'entreprise Il suffit de jeter un coup d'œil aux notes de frais pour se rendre compte de la plus-value concrète que représente leur bonne gestion pour les collaborateurs. « Tous ceux qui sont déjà partis en voyage d’affaire savent à quel point c'est dérangeant de rassembler des justificatifs, de documenter les frais et de les présenter ensuite », explique Thomas Inhelder. Ces préoccupations administratives qui n’apportent que peu de valeur ajoutée font perdre un temps considérable. C’est pourquoi des entreprises comme Yokoy s'adressent à ce problème avec une solution numérique. « Nous permettons aux collaborateurs de photographier leurs justificatifs et de les télécharger directement dans notre outil en quelques secondes », explique Thomas Inhelder. « Grâce à l'IA, le système lit ensuite les montants pertinents et le travail manuel diminue considérablement ». Il s’agit donc de faciliter le travail quotidien et d'encourager les collaborateurs dans leurs démarches administratives. C'est là que les cartes d'entreprise intelligentes entrent en jeu : elles permettent aux entreprises de fixer des limites individuelles et de définir des seuils à partir desquels les supérieurs doivent contrôler les dépenses. « Les collaborateurs sont ainsi en mesure d'effectuer des dépenses rapidement et facilement, tandis que le service financier garde le contrôle sur les réglementations », explique Thomas Inhelder.
Allègement de la charge de travail du service financier L'Employee Experience est aussi un sujet de préoccupation pour les départements financiers qui perdent un temps précieux à cause des documents
imprimés et des processus manuels. C’est là que l'automatisation est utile selon Thomas Inhelder : « L'intelligence artificielle vérifie désormais l'exactitude des frais ou des factures et libère les collaborateurs des tâches administratives répétitives. Ce n'est que lorsque des anomalies apparaissent – par exemple lorsque des frais ont été présentés deux fois - que l'employé se penche sur la question ». Par ailleurs, les entreprises obtiennent des aperçus plus précis ou nouveaux de leurs dépenses : « Nous ne créons pas seulement une base de données complète en numérisant les processus, nous centralisons aussi les informations sur notre plateforme ». Le service financier et surtout les directeurs financiers peuvent ainsi analyser plus précisément les dépenses, identifier les tendances et découvrir des solutions d'optimisation. En conséquence, la perception du rôle des directeurs financiers évolue : on passe du rôle de comptable ou fiduciaire classique à celui de trésorier, un rôle plus stratégique.
Moteur de la transformation numérique « Un coup d'œil sur l'expérience de l'employé montre que si les départements financiers s’engagent dans des solutions intelligentes, ils peuvent créer une valeur ajoutée considérable », estime Thomas Inhelder. Toutefois, pour le directeur financier de Yokoy, l'influence du département financier va plus loin : « Il est le moteur de la transformation numérique des entreprises ». Une question d'état d'esprit Comparis est l'un des plus de 500 clients qui automatisent leurs processus de dépenses avec Yokoy. Si, auparavant, les frais étaient encore saisis avec des tableaux Excel, du papier et un bâton de colle, aujourd’hui, un processus numérique intervient. Pour Vivian Mohr, directeur financier Yokoy, il s'agit avant tout d'une question d'état d'esprit, qui permet aux directeurs financiers de faire avancer les innovations : « Personnellement, je tiens à regarder vers l'avenir, à envisager aussi les opportunités et pas seulement les risques et les exigences de conformité ».
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18 CYBERSÉCURITÉ
FOCUS.SWISS
Cybersécurité : comment savoir si l’on est bien protégé ? Avec la montée croissante des cyber-attaques, toutes les organisations cherchent à se protéger le plus efficacement possible contre les hackeurs. Ainsi, de nouvelles lignes de défense sont créées pour l’achat de solutions, de nouveaux postes sont créés pour avoir des experts qualifiés et de nouvelles formations internes sont mises en place afin de sensibiliser les employés.es.
M
ais est-ce vraiment efficace ? Comment savoir si l’énergie et les ressources mises en place permettront de survire à une cyber-attaque ?
Lors de l’externalisation des services conventionnels tels que le nettoyage de bureaux, le contrôle de la qualité du travail rendu est aisé. Néanmoins, pour ce qui a trait à la cybersécurité, il n’est possible d’évaluer son efficacité qu’en cas d’incident. Dans ce contexte, de nombreuses organisations pensent être correctement protégées jusqu’au jour de la catastrophe. Le but de la cybersécurité est de diminuer ce risque, qui provient généralement d’un adversaire qu’il faut pouvoir identifier correctement. Qui souhaiterait nous attaquer ? Un gouvernement ? Des hacktivistes ? Des concurrents ? Des cyber-criminels ? Il est évident que dans le monde physique, il faut se protéger différemment contre un voleur de
rue que contre une unité des forces spéciales ; il en va de même dans le monde cyber. L’identification des adversaires potentiels permet ensuite de déterminer leurs techniques, leurs moyens et leur détermination. C’est en appliquant ce raisonnement qu’il est possible de mettre en place des outils et processus adéquats et proportionnés. Toutefois, il ne s’agit là que d’une partie de la solution. Il faut aussi correctement définir ce qu’on cherche à protéger (l’accès à nos données, la réputation de l’organisation, l’intégrité de certains échanges, la capacité de production ou la confidentialité des données) et établir la tolérance au risque. Cette tolérance au risque est probablement la part de réflexion la plus compliquée à trouver, et celle qui aura la conséquence financière la plus importante. Pendant combien de temps sommes-nous disposés à ne plus avoir accès à nos données ? Si la réponse
s’articule en minutes ou heures, il sera probablement nécessaire d’acheter tout le matériel en double et de déployer des solutions de réplication en temps réel. Si l’on a une tolérance zéro concernant le vol et la fuite de données, on devra utiliser des cryptages très contraignants, limiter les accès de chaque employé.e et contrôler systématiquement toutes leurs activités. La gestion du cyber-risque est identique à la gestion de n’importe quel autre risque, mais le côté abstrait des outils de protection à mettre en place, le manque de recul sur les conséquences et les changements rapides des menaces rendent leur gestion bien moins intuitive et demandent souvent une expertise spécifique.
Plus d'informations : www.zendata.ch Texte Steven Meyer, ZenData
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DIGIVOLUTION • BRANDREPORT 19
Maîtriser les multiples défis de la mutation numérique Le cyberespace est une réalité incontournable. La mutation numérique de la société est inexorablement en marche. Comme le navigateur soumis aux forces et caprices du vent et des courants, il faut apprendre à maîtriser cette dimension complexe et dynamique. La sécurité et la réussite de la société et des entreprises en dépendent étroitement, parfois même de manière vitale.
N
e rien faire face à ces défis multiples n'est pas une option et l’on est déjà bien en retard par rapport aux risques connus, sans compter ceux – plus violents peut-être – que la résurgence de la guerre en Europe va immanquablement ajouter. L'association Bitkom a estimé que les actions malveillantes dans le cyberespace ont entraîné en 2020 pour l'économie allemande des pertes à hauteur de 220 milliards d'Euros, soit 6,6 % du PIB! Par analogie, cela ferait pour la Suisse une facture théorique de plus de six fois le budget de l'armée. Et le nombre d'incidents augmente sans cesse; les 24 400 annoncés en 2020 aux autorités de poursuite pénale suisse ont d'ailleurs progressé de 65 % en 2021. Pour une entreprise, cela peut signifier des coûts insupportables, une réputation détruite, voire la faillite. Il est donc urgent d'agir.
Identifier à temps les risques et les opportunités Force est de constater que les chances pour éviter, repousser ou réduire l'impact des cyberattaques sont souvent manquées par la simple méconnaissance qu'ont nombre de décideurs des multiples paramètres de l'écosystème numérique. Au niveau des décisions stratégiques, que ce soit au sein de l'entreprise, de la commune ou du canton, il est donc plus crucial que jamais d'identifier à temps ces facteurs ainsi que les risques consécutifs. La cybersécurité est comme la santé, cela va de la simple hygiène personnelle jusqu'aux moyens les plus lourds. Chacun doit comprendre l'ensemble des variables qui constituent l'équation complexe de la cybersécurité et cela va bien au-delà des seuls aspects technologiques et des activités malveillantes. Chaque acteur, de l'État à l'entreprise en passant par l'individu, est un élément important de cette équation. Mais si la Confédération est relativement bien équipée, ce n'est malheureusement pas le cas de nombreux cantons, de la grande majorité des communes, des entreprises et des citoyens.
digiVolution en tant qu'architecte cybersécurité du futur digiVolution a été créée en 2020 pour contribuer à la sécurité de la société numérique en mutation. Avec une profondeur, un engagement, une expertise et un pragmatisme stratégiques, elle ambitionne d'être l’architecte cybersécurité du futur, de devenir une CyberHelpLine des décideurs confrontés aux défis de la mutation numérique. Pour cela, digiVolution mobilise l'intelligence collective et des compétences au-delà des clivages sociaux, générationnels et politiques.
digiVolution s'est donnée pour mission d'identifier tous les domaines qui façonnent et influencent la mutation numérique ou qui sont impactés par celle-ci. Elle cartographie et analyse les défis pertinents de cette évolution afin d'anticiper les problèmes et les conséquences indésirables. À cette fin, une approche holistique, systémique et en réseau est impérative. Certes encore jeune, digiVolution repose néanmoins sur des dizaines d'années d'expertise pratique. Elle veut apporter sa contribution afin que la Suisse soit aux avant-postes de la mutation numérique, aussi sûre que possible, où la technologie soit utilisée intelligemment, pour faire le bien et dans le respect des ressources de la planète. La Suisse est un pays fantastique avec des universités de premier ordre, une industrie innovante, mais pas d'objectifs communs clairs, une connaissance de la mutation numérique lacunaire, en silo, statique et sans prise en compte suffisante des transversalités. Un grand nombre d'acteurs est ainsi dans l'incapacité de prendre à temps les bonnes décisions. digiVolution est d'abord un observatoire qui recense les thèmes pertinents de la mutation digitale afin de les mettre à disposition de tous. Dès ce printemps, d'abord avec des
bénéficiaires-tests, puis dès cet automne pour tout le monde, digiVolution offrira sur abonnement un service unique baptisé dV-Net qui permettra aux cantons, communes, entreprises et particuliers, de disposer d'une information utile, transposable pratiquement au quotidien, un plus indéniable pour répondre à leurs obligations de due diligence. Cette offre sera renforcée par la mise en place d'une plateforme d'échange permettant l’établissement d’une communauté qui pourra partager et interroger. Pour en savoir plus, il suffira de suivre le site internet www.digivolution.swiss dès le 6 avril 2022.
La fondation digiVolution est au service de toute la Suisse. Elle est présente à Lausanne-Prilly, Berne et Zoug. Tél. 0800 042220 info@digivolution.swiss www.digivolution.swiss
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20 BRANDREPORT • GLOBAZ
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Cybersécurité : comment aider les entreprises à gérer les risques ? L’année 2021 a été critique pour la Suisse. Un très grand nombre d’attaques contre des entreprises et des communes ont effet défrayé la chronique. Cette année ne devrait pas échapper à ce phénomène qui n’a rien de passager. Pourtant, les risques liés à la cybersécurité sont en plein essor mais sous-évalués par les entreprises. d’exposition aux menaces. Le contexte sanitaire actuel constitue un autre facteur conjoncturel : il a engendré un recours massif au télétravail, avec les défis et risques spécifiques qui l’accompagnent.
L
’Office Fédéral de la Statistique (OFS) a publié pour la première fois en 2021 les données relatives aux infractions numériques dans le cadre de la statistique policière de la criminalité (SPC). Il en résulte que, en 2020, la police a enregistré 24 398 cas de cyber-attaques, dont la grande majorité (16 395) concerne la cyber-escroquerie.
Dans un ensemble d’études publiées par l’institut GFS-Zürich, il apparaît que plus d’un tiers (36 %) des PME ont déjà été victimes d’une cyberattaque ayant nécessité « un travail considérable pour réparer les dommages » (+44 % en un an). On assiste depuis plusieurs années à une meilleure prise en compte des risques liés aux cybermenaces. En 2017, seuls 4 % des dirigeants de PME considéraient le risque de cyber-attaque comme « significatif » ou « très significatif », contre 65 % en 2021. Malgré cela, le risque reste sous-évalué car seulement près de la moitié des PME suisses disposent d’un service de sécurité informatique et 40 % d’entre elles forment leurs collaborateurs ou mènent des audits de sécurité informatique.
Un contexte favorable aux cybermenaces Il existe plusieurs facteurs sous-jacents au développement des menaces numériques. On distingue une tendance liée à l’augmentation des enjeux de la digitalisation. Une part croissante des services et processus de gestion des entreprises est traitée de manière numérique, ce qui accroît la surface
• Mécanismes d’identification sûrs (politique de gestion et renouvellement des mots de passe, authentification multi-facteurs, etc.) • Chiffrement des échanges (VPN, messagerie, etc.) • Mise à disposition de matériel informatique géré par l’entreprise pour les collaborateurs • Sécurisation LAN et WLAN
Évolution des types d’attaques entre 2020 et 2021 Les études publiées par l’institut GFS-Zürich sur les attaques réussies soulignent leur progression indifféremment de leur type, avec une préponMesures organisationnelles : dérance des attaques par logiciel malveillant. Le • Mise en place d’un service de sécurité tableau ci-dessous présente le pourcentage des informatique offrant aux utilisateurs réponses positives pour 2020 et 2021 à la question un support technique et un suivi sur « votre entreprise a-t-elle déjà été une fois attales problématiques de sécurité quée avec succès par l’une des techniques suivantes, • Formation et sensibilisation régulière ce qui a nécessité un travail considérable des utilisateurs • Réalisation d’audits de sécurité pour réparer les dommages ? ». • Plan de Continuité / Reprise d’Activité Souvent, les attaques réussies exploitent à la (PCA / PRA) pour minimiser l’arrêt fois des vulnérabilités techniques et humaines. d’activité de l’entreprise en cas de sinistre ou incident grave (« disaster recovery ») Évaluer la vulnérabilité Comment Globaz peut-il aider de son entreprise Au vu du nombre d’entreprises qui sous-estiment les entreprises à gérer ces risques ? les risques liés à ces menaces ou sont insuffisamment Globaz apporte une attention particulière protégées, une initiative commune initiée entre à la cybersécurité via : autres par l’Office fédéral pour l’approvisionnement • Des infrastructures sécurisées et un système économique (OFAE) et la commission d’experts de la Confédération chargée du traitement et de management de la sécurité de l’information de la sécurité des données (ICTSwitzerland) certifié ISO27001 a mis en place un test en ligne simple et rapide qui, • Une veille technologique permanente sur les menaces en cours et les évolutions des bien qu’il ne remplace pas un audit de sécurité, bonnes pratiques liées à la cybersécurité permet à toute entreprise d’identifier les faiblesses • La centralisation et supervision des et les points d’amélioration : événements liés à la sécurité sur ses www.cybersecurity-check.ch. réseaux et ceux de ses clients • Une approche « security by design » dès la Aperçu des mesures préventives conception de ses projets et ceux de ses clients et correctives à mettre en œuvre • Des prestations de sensibilisation à la sécurité par les entreprises Les entreprises doivent mettre en œuvre des de l’information, de durée et niveaux variés, mesures de gestion de la sécurité claires qui doivent incluant des démonstrations de sécurité offensive faire l’objet d’évolutions et audits réguliers. et fournissant aux collaborateurs les connaissances pour appréhender et anticiper les menaces • Des audits de sécurité des infrastructures Mesures techniques : • Politique de mise à jour régulière des systèmes, et applications • Un accompagnement personnalisé dans la mise logiciels et infrastructures • Dispositifs logiciels et matériels spécifiques en place de la stratégie de sécurité et le processus à la sécurité (pare-feu, antivirus, etc.) d’obtention d’une certification ISO9001 / ISO27001
Évolution des types d’attaques Maliciel / ransomware / virus / cheval de Troie Fraude en ligne (par ex. l’arnaque au CEO) Vol de données / perte de données Chantage Déni de service
2021 23 % 15 % 7% 6% 5%
2020 18 % 6% 5% 4% 5%
Plus d'informations : www.globaz.ch/fr
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E-SANTÉ 21
E-santé : améliorer le confort et la vie des patients.es Le développement du numérique et l’utilisation quotidienne d’appareils numériques changent notre quotidien mais aussi notre rapport à la santé. Dans ce secteur, les appareils électroniques peuvent en effet aider en permettant un meilleur suivi des personnes malades et une plus grande proximité entre patients.es et personnel de santé.
L
’e-santé désigne l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les traitements de santé. Il s’agit d’utiliser les objets connectés tels que les smartphones, les montres ou encore les applications pour améliorer les soins et traitements des personnes qui en ont besoin.
La télémédecine La télémédecine regroupe plusieurs secteurs, comme la téléconsultation qui est le fait qu’un.e patient.e consulte à distance son/sa médecin. La téléassistance permet à un.e professionnel.le de santé d’assister à l’effectuation d’un acte à distance réalisé par un.e autre professionnel.le. Ainsi, un.e chirurgien.ne spécialisé.e peut assister ses confrères/ soeurs lors d’une opération délicate, le tout à plusieurs milliers de kilomètres. La télésurveillance permet au/à la médecin de garder un œil sur son/sa patient.e en recueillant ses données de santé. La régulation médicale réalisée par des centres médicaux et des services d’aide médicale d’urgence, de même que la prévention et les soins réalisés via des portails, des sites de promotion, des alertes téléphoniques et des prescriptions électroniques assurent aussi au/à la patient.e d’être aiguillé.e dans ses soins à distance. Ainsi, la télémédecine assure au/à la patient.e une meilleure prise en charge et un suivi plus efficace et personnalisé. L’optimisation des traitements qui en découle et la réduction du nombre de consultations réduisent également les coûts des traitements. Enfin, la télémédecine permet un accès aux soins à des personnes qui vivent loin des centres médicaux ou qui n’ont pas les moyens de se déplacer.
Les outils de soins à distance Les objets connectés permettent de surveiller la santé en récoltant de nombreuses informations sur le/la patient.e et en améliorant le confort de patients.es atteints.es de tous types de maladies. Par exemple, les bracelets connectés alertent les professionnels.les médicaux en cas de chute à domicile. Ces dispositifs rassurent aussi le/la patient.e et sa famille, en lui donnant plus d’autonomie (il/elle est chez soi) et en assurant son suivi. Les montres connectées n’indiquent plus uni-
quement l’heure mais aussi le nombre de pas effectués dans une journée, le rythme cardiaque durant une activité ou encore la qualité du sommeil. Certaines montres vérifient le volume d’oxygène absorbé, la saturation de l’oxygène dans le sang ou proposent un électrocardiogramme pour visualiser ses battements du cœur en temps réel. Toutefois, ces outils ne se substituent en rien à un avis médical pour des maladies ou de graves problèmes de santé. De plus, ils posent la question de la protection des informations personnelles. Texte Léa Stocky
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MITC • PREMIUM PARTNER 23
Le portage salarial, un atout pour les entreprises et les employés Dans un monde du travail où la souplesse et la flexibilité sont devenues des maîtres mots, le portage salarial se positionne comme la solution la plus accessible auprès des consultants et des entreprises pour mener à bien des missions de manière pérenne ou ponctuelle. sociaux qu’un salarié. En contrepartie, les entreprises n’augmentent pas leur masse salariale en externalisant leurs ressources à travers une société de portage qui met à disposition un cadre contractuel légal bien défini et simplifie leur gestion administrative.
Hervé Grosfilley
Directeur général de MITC
Stéphanie George
Partenaire RH Payroll & Gestionnaire de comptes clients de MITC
H
ervé Grosfilley, Directeur Général de MITC, société suisse spécialisée dans le portage salarial depuis plus de 20 ans, indique : « Le portage salarial ne concerne pas uniquement les indépendants. Des créateurs ou repreneurs d’entreprise, des jeunes diplômés, des consultants, mais également des cadres et des employés à la recherche d’un emploi plus flexible ou des préretraités peuvent trouver ce système intéressant ».
Concrètement, le futur consultant porté et l’entreprise se consultent mutuellement pour négocier tous les termes de la mission, puis l’entreprise de portage se charge de la partie administrative et contractualise cette relation tripartite avec simplicité et sécurité. Au quotidien, le porté travaille comme un indépendant et bénéficie des mêmes avantages
Une grande souplesse Il est de plus en plus fréquent pour les entreprises de faire appel à des consultants et des prestataires de services. Comme le remarque Stéphanie George, Partenaire RH Payroll et Gestionnaire de comptes clients de la société de portage MITC : « De plus en plus d’entreprises nous contactent pour mettre en place des contrats en CDI à travers nos services. La facilité administrative que cela implique et les conditions salariales proposées à nos consultants sont de réels atouts pour aboutir à leur recrutement et développer leurs projets internes ». Que ce soit pour déléguer la partie administrative liée à l’embauche d’un salarié ou prévenir ses finances dans le lancement d’un nouveau projet, faire appel à une société de portage comme MITC permet de collaborer de manière fluide et flexible, à des honoraires très attractifs.
de gain et accidents. MITC permet à ses salariés portés de choisir parmi trois options LPP et de « donner la liberté aux consultants de construire leur prévoyance retraite comme ils l’entendent ». Le salarié a également droit à des congés payés et est employé dans la majorité des cas sur la base d’un contrat à durée indéterminée qui comprend la garantie du versement du salaire en temps et en heure, pendant toute la durée du contrat. Ces avantages sont une preuve supplémentaire de la sérénité et de la stabilité qu’offre le cadre contractuel de la société de portage à chacune des parties. Définition et réalisation de la mission Entreprise de misson
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