Bien-être mental et méditation
Tous les secrets pour se recentrer, se ressourcer et retrouver sa paix intérieure.
Retour aux sources : utiliser l’eau
de mer pour se soigner
Été rime souvent avec plage et cocotiers. On s’imagine aisément profiter du soleil, se rafraîchir dans l’océan et déguster des fruits de mer attablé à un restaurant, avec pour seul mot d’ordre la détente. Mais, au-delà d’être une destination de vacances et de pause privilégiée, le bord de mer présente de nombreux avantages pour le corps, dont on peut bénéficier lors d’une thalassothérapie.
Pour commencer, qu’est-ce que la thalassothérapie ? Il s’agit d’une méthode de soins qui utilise l’environnement marin, que ce soit l’eau de mer, le climat, les algues ou encore la boue, à des fins de bien-être ou de rétablissement physique ou mental. Grâce aux soins régénérants, la thalassothérapie permet de se détendre tout en retrouvant énergie et vitalité.
Les bienfaits de l’eau de mer L’eau de mer est riche en minéraux tels que le phosphore, le magnésium, le sodium, le calcium, le potassium et le soufre, et également en oligo-éléments tels que le fer, le zinc, l’iode ou le cuivre, pour n’en citer que quelques-uns. Ces oligo-éléments sont des substances minérales qui, bien que présents en très petites quantités dans le corps, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
En effet, les ions présents dans l’eau de mer traversent la barrière cutanée pour ensuite se répandre dans les différents tissus, vivifiant et régénérant l’organisme. Plus concrètement, cette absorption a pour conséquence l’amélioration de la circulation sanguine et de la respiration, la réduction du stress et le renforcement du système immunitaire.
La naissance de la thalassothérapie
Les bienfaits de l’eau de mer sont compris depuis longtemps. Dès l’Antiquité, les Égyptiens, les Grecs ou encore les Romains utilisaient des bains d’eau de mer pour soigner plusieurs types de maux, tels que les douleurs musculaires ou les problèmes de peau. Ainsi, Hippocrate, né au Ve av. J.-C., préconisait l’usage de l’eau de mer pour traiter les sciatiques, les rhumatismes et la goutte. Les Romains utilisaient déjà les sédiments des fonds marins sous forme de boue à des fins thérapeutiques, une technique aujourd’hui appelée pélothérapie.
Brandreport • LILI CARE
Bien plus tard, à partir du XIVe siècle, notamment en France, l’eau de mer est principalement utilisée comme traitement contre la rage, une pratique qui perdure jusqu’au XIX siècle.
Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que les aristocrates anglais créent les premières stations balnéaires sur leurs côtes, avant qu’ils n’exportent la pratique en France au XIXe siècle. Dans l’hexagone, la ville de Dieppe fait office de pionnière dans le développement des bains de mer à des fins médicales. En plus de la haute société anglaise, de nombreuses personnalités françaises y vont se baigner, telles que Hortense de Beauharnais, la fille de l’impératrice Joséphine, et Napoléon III, encore jeune garçon. En s’inspirant du succès des stations anglaises, notamment de la ville de Brighton, le premier établissement des bains de mer de France est créé à Dieppe en 1822.
C’est en 1865 que le mot thalassothérapie fait son apparition. Inventé par le Dr Joseph La Bonnardière, le terme combine deux mots grecs, thalassa qui veut dire mer, et therapeia qui signifie le soin. Depuis, les centres qui pratiquent ces traitements se sont développés, en parallèle de l’évolution de la médecine qui a permis de prouver scientifiquement leur efficacité.
Une pratique encadrée
Aujourd’hui, la pratique est encadrée et se déroule sous forme de cures. Ces dernières peuvent durer de plusieurs jours à une semaine, voire plus si besoin. Elles sont généralement conseillées et prescrites par un médecin.
Lors de ces cures, il ne s’agit plus seulement de se baigner dans de l’eau de mer, mais de bénéficier d’un accompagnement complet mené par des
professionnels. Ce suivi inclut de nombreux soins, qui vont des enveloppements de boue marine et d’algues au drainage lymphatique, en passant par des massages exfoliants, des bains bouillonnants, des douches à jets ou encore des inhalations marines.
Les programmes de thalassothérapie veillent, la plupart du temps, à appréhender le corps de façon holistique.
C’est pourquoi, en plus des soins corporels, les cures accordent une place essentielle à l’exercice physique.
On peut ainsi y pratiquer des activités douces telles que l’aquagym et le yoga, ou encore y faire du fitness, de la marche nordique, du golf ou des randonnées.
L’alimentation joue également un rôle primordial dans le rééquilibrage du corps. En cure de thalassothérapie, on profite souvent de repas riches et variés qui agissent en véritables compléments aux soins détoxifiants.
Entre fruits et légumes frais, poissons gras et de saison, céréales complètes, fromage blanc et yaourts, sans oublier l’hydratation, l’alimentation a pour but de prolonger les effets positifs de la cure.
De nombreux bienfaits physiques et psychiques
La thalassothérapie s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent améliorer leur forme physique et mentale, ces principaux bienfaits étant la régénération de l’organisme et le renforcement du système immunitaire.
Les cures visent, dans un premier temps, à soulager les douleurs telles que les maux de dos, les douleurs articulaires comme l’arthrite ou l’arthrose, et la fibromyalgie. Elles favorisent la récupération et la détente musculaire, ce qui participe à la relaxation du corps.
Les soins à l’eau de mer permettent également de traiter les troubles de la circulation sanguine, l’insuffisance cardiaque et les problèmes respiratoires tels que l’asthme ou les allergies. Ils améliorent aussi la qualité du sommeil, réduisant ainsi la fatigue chronique.
En ce qui concerne les maladies de peau, la thalassothérapie peut soulager les problèmes d’acné, de psoriasis et d’eczéma. De plus, le sel, qui agit comme un exfoliant, gomme les cellules mortes de la peau, la laissant ainsi plus lisse et plus douce.
Enfin, la dimension psychologique n’est pas en reste, car la thalassothérapie aide à la gestion du stress, de l’anxiété et peut même s’avérer bénéfique dans les cas de dépression. Le cadre naturel dans lequel se trouvent les centres de cure invite à la détente, un phénomène amplifié par l’air marin. Le corps retrouve ainsi un équilibre, tant du point de vue physique que psychique. Où profiter d’une thalassothérapie ?
La thalassothérapie se pratique généralement en bord de mer et dans des centres spécialisés. Les cures les plus proches de la Suisse se situent en France, tout au long du littoral. De la Normandie à Biarritz, en passant par Deauville, Dinard, Pornic et l’Île de Ré, ou encore en Méditerranée, de Barcarès à Antibes, il y en a pour tous les goûts. Les côtes espagnoles et italiennes, ou un peu plus loin les littoraux tunisiens et marocains, sont également très prisés. Que ce soit en Galice, en Toscane, en Sardaigne, à Hammamet ou à Agadir, les centres proposent des soins de qualité en fonction des envies et des besoins de chacun.
Texte Léa Stocky
Les avantages des soins à domicile, ou comment concilier santé et qualité de vie
Les personnes âgées ont souvent besoin de soins quotidiens. Si cette nouvelle étape de vie peut s’avérer difficile à vivre, elle le serait probablement encore plus si elles devaient systématiquement quitter leur maison pour se rendre à l’hôpital ou en établissement spécialisé. LILI CARE, une Organisation d’aide et de soins médicaux à domicile (OASD), a bien compris l’importance du maintien à domicile le plus longtemps possible.
Agréée par le département de la santé du canton de Genève et reconnue par les caisses maladie, LILI CARE accompagne au quotidien les personnes qui ont besoin d’aide, et ce directement chez elles. Ces dernières peuvent ainsi garder leurs habitudes, tout en bénéficiant d’un suivi personnalisé et effectué par des professionnels. Une aide médicale complète à domicile
Grâce aux services de LILI CARE, les patients nécessitant des soins réguliers peuvent bénéficier de l’accompagnement des infirmier ère s et des aides-soignant e s tout en profitant du confort rassurant de leur chez-soi. LILI CARE propose en effet des prestations qui permettent de couvrir tous les besoins de ses patients depuis leur lieu d’habitation. L’organisation propose des soins infirmiers de haute qualité, allant de l’évaluation et des conseils à la coordination, en passant par les soins techniques et les soins de base. Les équipes de LILI CARE sont ainsi à même d’évaluer les besoins du patient et de son environnement, de planifier les mesures nécessaires en lien étroit avec le médecin ainsi
qu’avec les différents acteurs du réseau de soins et de mettre en place un encadrement personnalisé et sécurisé. En plus des soins de base, les infirmier ère s de LILI CARE assurent aussi des soins préventifs, éducatifs, curatifs et palliatifs. Ils sont qualifiés pour réaliser des perfusions, des transfusions, des soins de plaies ou préparer les médicaments au domicile.
Un réel accompagnement quotidien En plus des soins infirmiers, les équipes de LILI CARE proposent des soins de base, un accompagnement en journée – comprenant la préparation des repas, les
promenades, les rendez-vous médicaux ou chez le coiffeur, ou tout simplement une présence rassurante – des veilles de nuit, ainsi que des prestations d’aide-ménagère.
Leur objectif : offrir un soutien global, personnalisé selon les besoins, pour faciliter la vie à domicile.
Lorsque des problèmes de santé limitent la mobilité, il devient souvent difficile pour une personne âgée de faire sa toilette, de s’habiller, de se doucher ou de préparer ses repas.
LILI CARE prend ces besoins en compte avec attention, afin de permettre à chacun de continuer à vivre chez soi, dans un cadre familier, sécurisant et digne de confiance.
Une approche centrée sur l’humain
Au-delà des soins médicaux, les équipes de LILI CARE accompagnent leurs patients au quotidien dans le respect de leur dignité, en favorisant leur autonomie et en maintenant un lien social précieux. L’organisation garantit un personnel régulier et une équipe adaptée aux besoins spécifiques de chaque personne.
Au-delà des gestes de soin, les équipes de LILI
CARE apportent également un soutien émotionnel, relationnel et spirituel à toute personne qui en ressent le besoin. Cet accompagnement global s’inscrit dans une approche holistique de la santé, portée par LILI CARE, qui considère chaque patient dans la plénitude de son être, avec bienveillance, écoute et respect.
Texte Léa Stocky
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Créez vos propres histoires, un cigare à la fois
Il y a un peu plus d’un an, Francis Francis reprenait Histoires de Cigares, une boutique emblématique située au cœur de la ville de Morges. Ce lieu est spécialisé dans l’univers raffiné et artisanal du cigare. Forte de plus de 20 ans d’histoire, cette boutique offre bien plus qu’une simple sélection de cigares ; elle propose une véritable expérience épicurienne, où chaque visite devient un moment d’échange et de découverte. Avec son parcours dans de grandes entreprises et une passion pour les produits authentiques, Francis a repris les rênes de cette institution avec pour ambition de moderniser l’offre tout en préservant l’âme unique de cet espace dédié aux amateurs de cigares. Il a été rejoint en début d’année par Vincent Houssin, anciennement gérant d’un magasin de cigares à Lausanne pendant quatre ans. Francis Francis, vous avez un parcours riche et varié. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet avant de nous parler d’Histoires de Cigares ?
Je viens effectivement d’un parcours assez classique dans le monde des grandes entreprises. J’ai commencé ma carrière dans les spiritueux, notamment dans le whisky et le gin, avant de travailler dans le domaine des arômes. Les dix dernières années, je les ai passées dans la pharma, où j’étais directeur marketing et commercial pour les produits en vente libre. Ensuite, j’ai fait un passage dans une petite structure spécialisée dans les compléments alimentaires.
Ces différentes expériences m’ont permis de développer des compétences en gestion, tout en cultivant ma créativité et ma passion pour les produits authentiques.
C’est ce cheminement qui m’a naturellement conduit à Histoires de Cigares.
Pour quelles raisons avez-vous quitté le monde des grandes entreprises pour reprendre une boutique de cigares ?
Y a-t-il eu un moment décisif ? Depuis mes 30 ans, j’avais ce désir d’indépendance et d’entrepreneuriat. À l’époque, avec une hypothèque et deux jeunes enfants, il était difficile de franchir le pas. Mais l’envie de monter un projet plus personnel, ne m’a jamais quitté. Je cherchais une entreprise avec un produit qui me passionne et un potentiel de développement. Quand j’ai appris qu’Histoire de Cigares était à vendre, j’ai su que c’était le moment que j’attendais depuis longtemps. Les propriétaires partaient à la retraite après avoir monté une belle affaire. C’était le bon moment et je suis devenu le capitaine de ce petit vaisseau. Pourquoi le cigare ? D’où vient votre fascination pour ce produit ?
Le cigare, c’est un univers complexe et passionnant. D’abord, il y a l’histoire, celle des navires qui ramenaient le tabac des Amériques. Puis, il y a la production elle-même, entièrement manuelle. Comme pour le vin, le cigare demande du temps : on plante, on récolte, on fait fermenter, on fait vieillir et, finalement, on assemble avant de rouler. Ce processus lent se retrouve dans l’expérience de fumer un cigare. C’est ce que j’appelle de
Prendre le temps et se concentrer sur le choix d’un cigare, sur sa dégustation et les sensations qu’il procure est un luxe qu’il faut prendre le temps de s’offrir. C’est avec cette philosophie que je souhaite continuer à développer Histoires de Cigares.
– Francis Francis, Gérant d’Histoires de Cigares
essentiels. Ce ne sont pas juste des mots, c’est une philosophie que j’applique au quotidien. Quand quelqu’un entre dans la boutique, nous allons ensemble dans l’Humidor : on discute, on partage des conseils. À la base, je suis un épicurien et je veux que cette expérience soit authentique et chaleureuse.
Quelle expérience souhaitezvous offrir à vos clients lorsqu’ils viennent dans votre boutique ?
la relaxation active : on allume un cigare pour se relaxer ou partager un moment convivial. C’est un luxe accessible qui permet à chacun de vivre une expérience unique et de ralentir dans un monde qui va toujours plus vite.
Le cigare est un produit artisanal qui, comme les spiritueux que j’ai connus au début de ma carrière, raconte une histoire riche et complexe. Mais ce qui m’a vraiment séduit, c’est la manière dont il change selon ses arômes complexes selon des origines qui lui sont propres. Parlez-nous du concept de la boutique et de ce qui la rend unique.
La boutique Histoires de Cigares se déploie sur deux
étages. En bas, nous avons tous les accessoires et un Humidor et, à l’étage, un fumoir avec un deuxième Humidor. Nous maintenons un taux d’humidité d’environ 72 % pour garantir la conservation optimale des cigares. Chaque visite est un moment d’échange et de découverte. Je veux que les clients, qu’ils soient amateurs ou néophytes, se sentent bien et qu’ils puissent découvrir des cigares exclusifs tout en bénéficiant de conseils personnalisés.
Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cœur dans la gestion de votre boutique ?
Pour moi, c’est avant tout l’engagement envers le client. Avec mon expérience en marketing et vente, la transparence, l’écoute et le respect du client sont
Je souhaite offrir une parenthèse de plaisir, où chaque client peut s’évader le temps d’un cigare. Que ce soit des amateurs locaux ou des clients internationaux, mon parcours multiculturel et la maîtrise de plusieurs langues m’aident à offrir un service personnalisé et à m’adapter à différentes cultures.. Quand un client achète un cigare, le voyage commence bien avant, dans les plantations de tabac à Cuba, au Nicaragua ou en République Dominicaine, où des dizaines de mains ont préparé ce cigare. Ensuite, ici, à la boutique, c’est une question de service et de conseil professionnel. J’ai envie de développer des moments en convivialité à partager autour des cigares en créant un environnement détendu et propice aux échanges. Partager le rituel singulier autour de la coupe du cigare et de l’allumage est un déclencheur de rencontre et d’interactions. L’idée est que, lorsqu’un client allume son cigare, il s’offre une pause, une parenthèse dans sa journée. Quels sont vos projets pour l’avenir de « Histoires de Cigares » ?
J’ai deux axes principaux de développement. Le premier est la modernisation : les anciens propriétaires ont effectué un travail fantastique, mais il y a un besoin de moderniser certains outils comme la caisse, la gestion du stock et l’e-commerce. Le second axe concerne l’expérience client. Un nouveau site web est en phase finale de développement avec également un nouveau système de gestion en boutique. J’aimerais organiser davantage d’événements et adapter ma sélection de cigares pour répondre à l’évolution des goûts des clients.
Pour finir, quel est votre mantra ?
Faisons les choses avec cœur et passion. Cette devise, que j’applique aussi bien à ma vie personnelle qu’à la gestion d’Histoires de Cigares, est essentielle pour transmettre à mes clients une expérience unique et mémorable à chaque visite. J’ai envie d’intégrer avec force cette idée de « détente active », car il est devenu de plus en plus rare de s’accorder du temps pour soi, loin du rythme effréné du quotidien. Prendre le temps et se concentrer sur le choix d’un cigare, sur sa dégustation et les sensations qu’il procure est un luxe qu’il faut prendre le temps de s’offrir. C’est avec cette philosophie que je souhaite continuer à développer Histoires de Cigares, pour que chaque client reparte non seulement avec un produit d’exception, mais aussi avec une expérience unique, marquée par l’authenticité et la passion.
www.histoiresdecigares.com
www.lescigares.com
Francis Francis Gérant d’Histoires de Cigares
Bienvenue à Thyon !
Niché à 2000 mètres d'altitude, le Ranch Le Caribou accueille les petits cavaliers en herbe et les plus aguerris pour une aventure équestre à laquelle prend part le charme intemporel de la montagne. Pour une expérience inoubliable, admirez les sommets des 4000 à perte de vue lors de votre balade à cheval.
Quand ? Tous les jours en juillet et août
A ne pas manquer !
23.07 : fête du ranch Le Caribou
Evénement gratuit
Musique, tours à cheval et activités
Tarifs des balades
1h : 50.-
2h : 80.-
2h30 : 95.(dès 12 ans)
Pour les enfants
Tour à poney de 30 minutes : 20.Monde du cheval (initiation) : 35.(de 4 à 12 ans)
Visite de l’alpage
Le mercredi soir, laissez-vous séduire par une visite guidée de l’alpage, qui vous dévoilera tout sur la vie des vaches d’Hérens, mais aussi les secrets de la fabrication du fromage local. Le tout suivi d’une dégustation au coucher du soleil.
De quoi créer des souvenirs précieux au cœur des Alpes à Thyon !
Quand ? Les mercredis de 18h à 20h jusqu’au 3 septembre
Tarifs avec dégustation
Enfants moins de 6 ans : gratuit
Enfant : 15.-
Adulte : 25.-
Informations et réservation sur thyon.ch et au +41 27 281 27 27
Balades gourmandes
Balade avec assiette du terroir : 65.-
Goûter équestre à l’alpage : 65.-
Balade avec dîner aux chottes : 80.(repas non compris)
Le viager : la solution pour sécuriser sa retraite
Portée par l’inflation et le vieillissement de la population, la vente en viager est en plein essor. Souvent méconnue en Suisse, elle présente pourtant de nombreux avantages pour l’acquéreur comme pour le vendeur : explications avec Geoffrey Pascal, fondateur et gérant de Bien en viager.
Le viager, qu’est-ce que c’est ?
La vente en viager est une opération immobilière idéale pour les propriétaires seniors souhaitant optimiser leur bien et leurs revenus. S’il existe différentes solutions et bien que la procédure soit complexe, le principe, lui, est simple. À la signature du contrat, le vendeur perçoit un capital, appelé bouquet ; il reçoit ensuite chaque mois une rente viagère et ce pour le reste de sa vie. « Le viager est la plus ancienne forme de retraite du monde, explique Geoffrey Pascal. Il répond parfaitement aux enjeux économiques actuels et aux besoins des seniors. Il s’adresse tout particulièrement aux propriétaires à la recherche
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De son vivant, le vendeur peut verser tout ou une partie de son capital à ses enfants.
d’une forme d’épargne plus efficace et surtout plus humaine ». Créée en 2017, Bien en viager est aujourd’hui le leader suisse du secteur grâce à son expertise, son implication et sa bienveillance.
Quid des avantages ?
Le viager est une option financière pertinente pour les seniors désireux de profiter sereinement de leur logement et de leur retraite. « Alors que leurs revenus diminuent, ils doivent faire face à une augmentation des frais hypothécaires et des coûts de l’énergie et de la santé, souligne Geoffrey Pascal. Grâce au viager, ils sont assurés de rester chez eux jusqu’à la fin de leur vie ». Le vendeur
conserve en effet un droit d’usage et d’habitation de son logement. Il perçoit un capital à la signature du contrat puis une rente mensuelle, indexée sur le coût de la vie chaque année ou tous les deux ans. La donation est un autre avantage du viager. « De son vivant, le vendeur peut verser tout ou une partie de son capital à ses enfants pour les aider à concrétiser leurs projets. »
Concrètement, comment ça marche ?
La vente en viager peut prendre différentes formes en fonction du type de bien, de l’âge des propriétaires, de leur canton de résidence, de leur besoin, de leur situation familiale et hypothécaire. Estimation
gratuite, montage et suivi du dossier, recherche et mise en relation avec des acquéreurs potentiels, mise à disposition d’un conseiller fiscal, rédaction des actes, Bien en viager accompagne ses clients de A à Z avec une approche sur mesure. Intervenant dans toute la Suisse romande, l’entreprise indépendante place l’humain et la satisfaction client au cœur de ses préoccupations. Les équipes de Bien en viager écoutent, expliquent, rassurent, et réalisent des estimations gratuites pour aider chacun à tirer le meilleur parti de son bien. L’avenir s’annonce plein de promesses…
Bien en viager Chemin des Recluses 8 1213 Petit-Lancy 022 575 66 66
Bien en viager by Free concept Avenue des Sciences 3 1400 Yverdon-les-Bains 024 524 33 33 viagers.ch info@viagers.ch www.viagers.ch
Geoffrey Pascal Fondateur et gérant, Bien en viager
Le vrai luxe plutôt que l’illusion de la grandeur
Àl’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs telles que l’hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients. Michel Wichman, dans une de vos déclarations vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?
Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer.
N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ?
Non, pas du tout. Même si parfois nous pensons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité.
En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ».
Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination. Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ?
À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de
nombreux hôtels de luxe. Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situation qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.
Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?
Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilégions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».
Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie ou d’une catégorie supérieure ?
Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque établissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposition. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur. Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?
Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple mais très savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières.
Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ? Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environnement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a également trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art étonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna / bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages. Plus d’informations sur : www.spitzhorn.ch
Ouvrez vos sens à la Marina Lachen !
Hôtel, plaisirs culinaires et moments au bord du lac…
Il n’est pas toujours nécessaire de partir loin pour se sentir en vacances. Parfois, un simple changement de décor suffit pour se sentir dépaysé –à condition de trouver un endroit où plaisir, détente et hospitalité sont au cœur de l’expérience ! La Marina Lachen, située au bord du lac de Zurich, est de ces lieux. Un havre pour les épicuriens, les couples, les amateurs de tranquillité et pour tous ceux qui souhaitent célébrer la vie sous ses plus belles facettes.
Marina Lachen est bien plus qu’un hôtel. C’est un véritable havre de paix et d’expériences à la croisée de différents mondes : un hôtel lifestyle 4* élégant avec des chambres au charme contemporain et soigné, deux restaurants aux styles bien distincts avec de grandes terrasses pour profiter de l’extérieur, ainsi qu’un bar-lounge convivial avec vue sur l’eau. Un ensemble harmonieux qui fait naître ici une véritable ambiance de vacances – à seulement 30 minutes de Zurich.
Des chambres avec vue L’hôtel dispose de 21 chambres, dont 14 chambres « Design », six Junior Suites et une Sunset Suite luxueuse avec une vue imprenable sur le lac. Deux chambres sont également équipées d’un jacuzzi privé, parfait pour partager des moments à deux. Le design est épuré et va à l’essentiel. La literie de qualité garantit un excellent confort de sommeil, une belle luminosité et une décoration sobre et élégante confèrent une atmosphère chaleureuse et reposante.
L’offre « Eat and Sleep »
Il y a des soirées que l’on aimerait ne jamais voir se terminer… Avec notre offre « Eat and Sleep », nous combinons des plaisirs culinaires raffinés à une parenthèse suspendue au bord de l’eau –parfait pour les épicuriens qui apprécient ce qui sort de l’ordinaire !
Profitez d’un délicieux dîner dans l’un de nos deux restaurants. Ensuite, place à la détente : une nuit paisible vous attend dans une chambre élégante, loin du tumulte quotidien – et au réveil, un petit-déjeuner copieux avec une vue imprenable sur le lac. Pour toute arrivée un vendredi, samedi ou dimanche, nous vous proposons nos chambres à un tarif préférentiel – en combinaison avec un dîner (non inclus dans le prix) dans l’un de nos restaurants.
À partir de CHF 190.– (au lieu de 240.–) pour 2 personnes et 1 nuitée, petit-déjeuner continental inclus.
Taxe de séjour et dîner individuel non compris.
Environ la moitié des chambres offrent une vue dégagée sur la marina et le lac de Zurich – un spectacle apaisant qui rend chaque séjour unique… Les amateurs d’activités de plein air pourront également explorer les environs en VTT ou en trottinette électrique mis à disposition gratuitement – le long des rives du lac, à travers la nature ou jusqu’à la charmante ville typique de Rapperswil.
Des plaisirs gustatifs variés Trois concepts culinaires singuliers permettent à chaque visiteur de satisfaire ses envies. Ceux qui apprécient la « dolce vita » italienne trouveront leur bonheur à l’Osteria Vista. Ici, les pizzas croustillantes cuites au four en pierre se mêlent aux pâtes fraîches et aux arômes d’herbes méditerranéennes. L’ambiance y est conviviale et décontractée – idéale pour un dîner entre amis ou un déjeuner avec vue sur le lac.
Les amateurs de viande et de poisson vivront une véritable expérience au restaurant The Steakhouse : les grillades au charbon de bois y révèlent des saveurs intenses et authentiques. Le concept est simple et efficace : les clients choisissent leur pièce de viande ou de poisson frais à la boucherie de la maison et assistent ensuite à la cuisson réalisée avec maîtrise sur le grill. Tomahawk, entrecôte ou poisson fraîchement pêché – ici, le savoir-faire artisanal est mis à l’honneur.
Pour une pause détente autour d’un verre, le Lago Lounge, situé directement sur la promenade, est l’endroit idéal. On y savoure boissons, snacks et « stuzzichini », l’apéritif italien, et surtout on profite d’une vue exceptionnelle sur le lac, en particulier au coucher de soleil. On peut s’y retrouver pour un café, un apéritif ou un dernier verre à la tombée de la nuit.
Nature, culture et découvertes à proximité directe À Lachen, dans le canton de Schwytz, les attractions sont nombreuses et la nature omniprésente. C’est
L’offre « Time Out »
Chez nous, vous trouverez le calme que vous cherchez, le confort dont vous avez besoin et le plaisir indispensable pour qu’une pause soit profitable. 24 heures de repos peuvent suffire pour retrouver de l’énergie pour des semaines !
Services compris :
– Hébergement dans la chambre de votre choix avec vue sur le port de Lachen
– Verre de bienvenue
– Menu 4 plats au restaurant « The Steakhouse » (à la discrétion du chef, sans boissons)
– Demi-bouteille de champagne dans la chambre
– Petit-déjeuner continental : buffet avec des produits frais de la région
À partir de CHF 444.– pour 2 personnes et 1 nuitée, petit-déjeuner continental inclus. Taxe de séjour non comprise.
un point de départ idéal pour une grande variété d’excursions. Que ce soit à pied, à vélo ou en bateau, les possibilités sont nombreuses. Les balades le long des rives du lac, les randonnées jusqu’au Stöcklichrüz ou encore les tours en e-bike par le col de Saint-Meinrad sont particulièrement prisés. Les amateurs de culture seront également comblés : l’abbaye d’Einsiedeln, la vieille ville pittoresque de Rapperswil ou la riche offre culturelle de Zurich sont facilement accessibles.
Et pour ceux qui arrivent en bateau, il est possible d’accoster directement devant l’établissement, à la marina de Lachen – l’un des plus beaux ports de la région, avec une location de bateaux, des jeux d’eau, un éclairage raffiné et un embarcadère de la compagnie de navigation du lac de Zurich.
Hospitalité et authenticité
Ce qui rend la Marina Lachen si spéciale, au-delà de son emplacement et de son offre, c’est surtout l’engagement des personnes qui y travaillent. L’équipe sait créer une atmosphère dans laquelle chaque client se sent accueilli et parfaitement pris en charge – avec chaleur, simplicité et une attention sincère. Cette hospitalité authentique est la raison pour laquelle de nombreux visiteurs fidèles choisissent de revenir régulièrement.
L’endroit idéal pour les épicuriens Que ce soit pour une escapade improvisée, un long week-end ou un court séjour placé sous le signe de la détente, la Marina Lachen est l’adresse parfaite pour s’évader. Au bord de l’eau, avec une attention portée aux moindres détails et une offre complète. Ceux qui y viennent une fois y reviennent souvent et avec grand plaisir. Car parfois, ce qui est proche est aussi ce qu’il y a de plus beau !
L’offre « Mini Break »
Profitez de l’ambiance estivale au bord du lac de Zurich ! La magnifique et longue promenade le long des berges du lac située directement devant l’hôtel vous permettra de flâner, de profiter de la journée et sans aucun doute d’oublier le stress du quotidien…
Services compris :
– Hébergement dans la chambre de votre choix avec vue sur le port de Lachen
– Verre de bienvenue
– Un souper 3 plats (au choix du chef, sans boissons) au restaurant de votre choix, le 1er ou le 2e soir
– Petit-déjeuner continental : buffet avec des produits frais de la région
À partir de CHF 570.– pour 2 personnes et 2 nuitées, petit-déjeuner continental inclus. Taxe de séjour non comprise.
4
CH–8853 Lachen SZ +41 55 451 73 73 www.marinalachen.ch
Marina Lachen Hafenstrasse
Proche du centre de Genève
Maison de maître avec dépendance, 10 pièces, Environ 700m2 habitables
Proche de Genève
Penthouse rénové avec vue panoramique sur le lac, Terrasse de 210m2 sur deux étages, 225m2 habitables
Lausanne, maison contemporaine de 11 pièces 5 chambres à coucher, 440m2 habitables, piscine
Lausanne, Maison de maître de 11 pièces, 6 chambres à coucher, 494 m2
Exemple rénové
Exemple de décoration
Azur Prévoyance Funéraire : la diversité culturelle et religieuse au cœur de nos contrats
de prévoyance funéraire
La Suisse est un pays où la diversité culturelle et religieuse occupe une place importante, en raison de ses diverses communautés et traditions. Dans ce contexte, la prévoyance funéraire prend une dimension particulière, car les besoins et les rites funéraires varient en fonction de ses croyances, de ses pratiques culturelles et de ses traditions religieuses. Azur Prévoyance Funéraire se distingue par sa capacité à s’adapter à cette pluralité, en offrant des contrats de prévoyance sur mesure qui prennent en compte les spécificités culturelles et religieuses de chacun.
Sophie Bédoïan, pourquoi cette dimension culturelle et religieuse occupe-t-elle une telle place ?
La Suisse est un carrefour de cultures, où cohabitent plusieurs communautés linguistiques et religieuses. Si cette diversité est le reflet d’une société moderne et ouverte, elle implique aussi des défis en matière de services adaptés aux besoins des différentes communautés et les rites funéraires sont l’une des expressions les plus marquées de cette diversité. En effet, chaque religion et culture a ses propres règles et rites concernant la préparation et l’enterrement ou la crémation des défunts.
Face à cette pluralité, il est essentiel que les entreprises de prévoyance funéraire soient en mesure de répondre à ces besoins particuliers, ce que maîtrise parfaitement Azur Prévoyance Funéraire et les Pompes Funèbres Générales Genève SA. Notre rôle ne se limite pas simplement à garantir une couverture financière en cas de décès mais également à garantir le respect des coutumes et croyances propres à chaque individu.
Jusqu’à quel point les contrats proposés chez Azur Prévoyance Funéraire sont-ils flexibles ?
Tout d’abord il n’y a aucun « contrat type ».
C’est impossible. Chaque contrat est différent puisque chacun d’entre nous est différent !
Par contre, nous pouvons proposer un panel de solutions qui respectent les différentes pratiques culturelles et religieuses. Les prestations sont personnalisables (dans la mesure du possible) et peuvent intégrer des services spécifiques en fonction des besoins individuels.
Selon la confession du souscripteur, nous ajoutons des services adaptés. Par exemple, pour les personnes de confession musulmane, le contrat peut inclure le transfert du corps vers la Mosquée pour la toilette rituelle, l’acheminement du cercueil vers le lieu de sépulture avec la présence d’un Imam pour les prières funéraires et dans la mesure du possible selon la commune, l’enterrement dans un cimetière permettant l’orientation du cercueil. Pour les personnes de confession juive, il est aussi possible de transférer le cercueil dans un lieu adapté au lavage rituel du corps et de prévoir la cérémonie avec un rabbin et l’inhumation dans le cimetière dédié.
Au-delà de l’aspect religieux il y a aussi l’adaptation culturelle. Le défunt peut être habillé en tenue traditionnelle par exemple. Une cérémonie africaine peut être, selon le souhait du défunt et de la famille, très colorée et festive, avec de la musique et des danses traditionnelles ! Nous savons nous adapter à toutes ces spécificités.
Nous privilégions un accompagnement humain, avec un grand respect des coutumes de chaque communauté, ce qui est en plus très enrichissant pour nous.
Et si les contractants ne sont rattachés à aucune religion ? Ou ne veulent tout simplement rien pour leurs obsèques ?
Si le contractant n’est rattaché à aucune religion, nous avons la possibilité d’organiser des cérémonies dites laïques ou civiles (sans connotation religieuse), grâce aux officiant-e-s laïques avec lesquels nous travaillons depuis très longtemps. Cette cérémonie met l’accent sur l’hommage à la personne défunte à travers des discours, des textes, de la musique, d’autres formes de célébration de la vie et surtout des rituels pour dire au revoir et apaiser la famille.
Et si le contractant ne souhaite rien, c’est aussi une option possible. Bien qu’elle ne soit pas toujours bien comprise par la famille et que ce soit difficile pour cette dernière, cette décision se doit d’être acceptée et respectée, parce que cela peut être une vraie demande, mûrement réfléchie.
Est-ce que ces choix augmentent les prix des contrats ?
Absolument pas ! Les contrats s’adaptent à vos croyances et besoins, mais aussi à votre budget. Nous savons orienter nos contractants vers des choix qui peuvent allier les deux.
Il n’est pas nécessaire de choisir le cercueil le plus cher pour faire une belle cérémonie et respecter les volontés du défunt. Tout peut être très simple et très beau à la fois !
Les contrats sont absolument adaptables à chacun, comme le mode de versement. Nous pouvons échelonner le paiement jusqu’à 24 mois.
Le but est de rendre ces contrats de prévoyance accessibles à tous, peu importe les croyances et les traditions culturelles.
Un conseil pour nos lecteurs qui pensent à souscrire une prévoyance funéraire ?
Lorsque vous venez souscrire un contrat de prévoyance, réfléchissez à ce que vous voulez vraiment, à ce qui vous parle ! Ne le faites pas pour faire plaisir… si votre culture et votre religion sont importantes et font parties de vous, alors il faut le dire, l’écrire et partir le plus sereinement possible. Vous en avez le droit !
Azur Prévoyance Funéraire est expert dans son domaine depuis 2002, tout comme les Pompes Funèbres Générales Genève SA qui accompagnent les familles en deuil depuis 1925 avec toute l’humanité et la bienveillance qui les caractérisent.
Nous nous assurons que, dans les moments les plus douloureux, les volontés du défunt soient respectées et que les familles puissent vivre le deuil dans le respect de leurs traditions et croyances. Ce respect de la diversité culturelle et religieuse dans le cadre de la prévoyance funéraire permet non seulement de soulager les proches, mais aussi de célébrer la richesse des traditions qui composent notre belle Suisse !
Gardien de vos volontés depuis 2002 Et vous ? Vous l’imaginez comment votre dernier voyage ?
Sophie Bédoïan
Directrice des Pompes Funèbres Générales Genève SA à Carouge et au Petit-Lancy
Reconnaître la richesse de la vieillesse
Vieillir, c’est être confronté à de nouvelles opportunités dont les autres âges sont souvent dépourvus. Seulement, il n’est pas toujours facile de s’en rendre compte, et l’on peut vite se laisser submerger par la peur de prendre de l’âge, si présente dans nos sociétés. Pour y remédier, la méditation de pleine conscience est un bon moyen de prendre du recul et de réussir à appréhender les défis qu’apportent cette nouvelle étape de la vie.
Laurence Bovay est instructrice mindfulness, thérapeute corporelle et réflexologue à la retraite. Forte de son expérience en conduite de groupes de méditation de pleine conscience, elle accompagne depuis quelques années des seniors qui souhaitent apprendre à méditer. Dans cette interview, elle nous explique en quoi la méditation est un rendez-vous avec l’écoute de soi-même et le respect de ses limites.
Laurence Bovay, pourquoi pratiquer la méditation de pleine conscience ?
Dans nos sociétés rapides et agitées, la méditation nous invite à ralentir, à faire des pauses et à prendre du recul sur ce que l’on vit. Elle nous fournit des outils pour approfondir la connaissance et la conscience de soi, améliorer notre qualité d’être et cultiver notre relation avec les autres et avec le monde. Se soucier de son propre bien-être permet en effet de mieux prendre soin des autres.
Lorsque l’on médite, il n’y a aucune performance à atteindre. Il s’agit simplement d’être avec soi-même et de s’accepter tel que l’on est. La pratique est en effet l’occasion d’arriver, de manière régulière, à faire le point. Il s’agit de ressentir où l’on est, ce qu’il se passe dans notre corps, ce que l’on ressent, quelles émotions nous traversent et quelles pensées occupent notre tête. On ressent ainsi ce qu’il se passe en profondeur, avec l’invitation d’accepter ce qui nous traverse et toute la richesse de nos sentiments. Au lieu d’être dans l’action ou dans l’anticipation, la méditation nous permet donc, le temps de quelques minutes, de ralentir et de prendre conscience de ce qu’il se passe pour nous au moment-même. On réduit ainsi l’agitation qui peut parfois nous habiter et nous amener à faire les choses à la hâte. Finalement, il s’agit de passer du faire à l’être.
La pleine conscience m’a appris à ralentir, à faire une chose après l’autre, à savoir faire des choix plus éclairés en prenant en compte mes émotions, à pouvoir appréhender les situations difficiles, et surtout à commencer chaque jour dans un état d’ouverture.
Concrètement, comment une séance se déroule-t-elle ?
La rencontre avec soi peut s’effectuer de différentes façons. Certaines méditations se font en positions assise ou bien allongée. D’autres se font en mouvement, ou bien sous forme de marche méditative. Au début, il est important de s’appuyer sur des audios qui guident le pratiquant tout au long de sa méditation.
Quelles problématiques rencontrent les personnes âgées qui choisissent la méditation ?
Si toutes les générations ont leurs propres préoccupations, les seniors font face à de nombreux changements qui peuvent les affecter. L’arrivée de la retraite, souvent accompagnée d’une remise en cause du mode de vie, est un moment difficile à vivre pour nombre d’entre eux. L’évolution de la famille et le départ des enfants représente aussi un défi.
Les personnes que je rencontre sont souvent touchées par des soucis de santé ou affectées par les problèmes de santé de leurs proches. La maladie et les limitations physiques, comme le fait de ne plus pouvoir faire tel ou tel geste, sont en effet des préoccupations courantes pour les seniors. Je pense également au deuil, à la perte d’amis, aux problèmes
de mémoire, à la solitude ou encore à l’évolution du couple dans la vieillesse, notamment lorsque l’un des deux devient proche-aidant de l’autre.
Quels sont les principaux bienfaits de la méditation pour les seniors ?
Les exercices de méditation peuvent apporter du calme et de la tranquillité. Ils permettent de prendre de la distance et de relativiser certains soucis. Souvent, nous ne nous écoutons pas assez. Les générations précédentes ne parlaient pas tellement de leurs émotions, qui étaient bien souvent tassées au fond du ventre. La méditation, au contraire, constitue un véritable rendez-vous avec soi-même. C’est pourquoi il est possible qu’à certains moments, la pratique d’un exercice devienne inconfortable, car une émotion déstabilisante fait tout à coup surface.
Comment la méditation peut-elle permettre de vivre mieux sa vieillesse ?
Notre société valorise la jeunesse, le lisse, la performance et l’individualisme. Elle est complètement imbibée de la peur de vieillir et de la peur de la mort. Méditer permet de regarder le fait de vieillir en face, plutôt que de répondre à des injonctions quotidiennes qui nous poussent vers quelque chose d’inatteignable. Quoi que l’on fasse, on ne restera pas jeune ! Chaque
jour, on évolue. A travers la méditation, on porte un regard curieux sur le processus de vieillissement : De quoi est-il fait ? Qu’apporte-t-il ? Comment la peur de vieillir se manifeste-t-elle en nous ? Finalement, la vieillesse est avant tout une métamorphose qui ouvre d’autres espaces de sensibilité et qui ne se réduit pas à une liste de pertes et de renoncements. En quoi la méditation est-elle utile dans la vie de tous les jours ?
La pratique de la méditation invite à cultiver plusieurs qualités, telles que le non-jugement, la patience, la confiance, la gratitude, l’acceptation et le lâcher prise. L’acceptation ne signifie pas se résigner, mais plutôt avoir une meilleure compréhension de la situation actuelle et de l’identification de ce à quoi nous sommes confrontés. J’aimerais également mettre l’accent sur les qualités que sont la bienveillance, la compassion et l’autocompassion. Méditer cultive ces compétences, qui nous permettent de mieux vivre des passages moins confortables de nos vies. Chez les seniors, je remarque d’ailleurs souvent un manque d’autocompassion. S’ils éprouvent plus facilement de la compassion pour les autres, ils ont tendance à porter un regard très sévère sur eux-mêmes. La méditation, en leur donnant du recul, leur fait prendre conscience de la richesse de leur parcours et des étapes qu’ils ont traversées, et leur évitent ainsi de rester dans des blessures anciennes.
Quels conseils donneriez-vous à un débutant ou une débutante qui souhaite commencer la méditation ? Mon principal conseil est de ne pas commencer à méditer seul, mais de pratiquer avec d’autres. La stimulation et le soutien du groupe sont en effet précieux. Petit à petit, l’environnement de confiance créé par le groupe invite au partage. L’alternance entre la pratique de la méditation en groupe puis seul à domicile – avec le support d’audios – met en confiance. Par la suite, si une personne souhaite expérimenter les exercices, de manière régulière et sans guidage, rien ne l’empêche de continuer seule.
Interview Léa Stocky
Envie d’en savoir plus : www.ressource-mindfulness.ch/seniors
Jacqueline (prénom modifié), senior qui pratique la méditation.
Laurence Bovay
Instructrice mindfulness, thérapeute corporelle et réflexologue à la retraite
La Fondation Burkhardt-Felder : de l’art aborigène et des voitures de collection
Créée en 2002 dans le canton de Neuchâtel, la Fondation Burkhardt-Felder invite ses visiteurs à découvrir deux univers originaux : les automobiles anciennes et l’art aborigène australien contemporain. Des œuvres d’art au graphisme coloré, et des voitures historiques, rares et prestigieuses, à venir admirer dans les deux musées situés dans le domaine historique du Château d’Ivernois, à Môtiers, dans le Val-de-Travers.
et été, offrez-vous une escapade culturelle dans un environnement verdoyant en découvrant les musées de la Fondation Burkhardt-Felder. Un voyage contemplatif à travers les continents, l’art et la technologie, la tradition et la modernité, dans un lieu unique en Suisse.
L’art aborigène : une passion partagée Dans le charmant village de Môtiers, au cœur du Val-de-Travers, il est pour le moins insolite de trouver un musée dédié à l’art aborigène australien. Sa présence est le fruit d’une initiative de deux passionnés: celle d’un couple de collectionneurs fascinés par la culture et l’art des peuples autochtones d’Australie. Ayant vécu pendant 25 ans au pays des kangourous, Gérard et Theresa Burkhardt-Felder sont tombés sous le charme d’une expression artistique issue de l’une des plus anciennes cultures du monde, dont les origines remontent à près de 60 000 ans. La peinture aborigène contemporaine, en effet, avec ses motifs sacrés et ses couleurs vibrantes, étonnant mélange d’une tradition graphique et spirituelle multimillénaire, a de quoi captiver par son étonnante modernité. En inaugurant en 2008 le Musée d’art aborigène australien, entre les murs d’une intimiste grange centenaire, les Burkhardt ont souhaité partager leur passion avec le public et mettre en lumière un art encore méconnu en Europe.
Beyond Inspiration :
entre les ocres, les couleurs et les sons
Pour sa neuvième exposition temporaire, la Fondation Burkhardt-Felder confie les cimaises de son Musée d’art aborigène australien à une collection privée rarement exposée, celle du musicien suisse Jürg Dähler. Violoniste et altiste accompli, compositeur et directeur artistique, Jürg Dähler se passionne pour l’art aborigène contemporain depuis plus de trente ans. Sa collection rassemble notamment de remarquables peintures à l’ocre – ce pigment naturel qui confère aux peintures une texture si particulière –réalisées par les plus éminents artistes du Kimberley Oriental, parmi lesquels figure Rover Thomas, ainsi que de magnifiques tableaux à l’acrylique des artistes majeurs du Désert Central et Occidental, comme la célèbre Emily Kame Kngwarreye.
Une exposition carte blanche, à l’occasion de laquelle la Fondation a invité Jürg Dähler à interroger les correspondances possibles entre ses tableaux et son medium artistique, la musique. S’inspirant des formes, des couleurs, des récits, puisant dans le répertoire musical qu’il a interprété ces trente dernières années, il propose un dialogue subtil, intime et intuitif entre peintures aborigènes et extraits choisis d’œuvres musicales de compositeurs occidentaux tels J.S. Bach ou A. Schönberg, en passant par W. A. Mozart et le jazz.
Beyond Inspiration. Music and Paintings from the Jürg Dähler Collection dévoile ainsi, jusqu’au 26 octobre 2025, un envoûtant parcours entre couleurs et sons, explorant la diversité des émotions et des sensibilités.
Un conseil : si possible, visitez l’exposition en amenant vos écouteurs et votre smartphone. Immersion musicale garantie !
Le manège, un écrin pour les véhicules anciens
Outre leur passion pour l’art aborigène australien, les époux Burkhardt sont également de grands collectionneurs de voitures historiques. La collection d’automobiles de la Fondation, constituée par le couple au fil du temps, a trouvé sa place dans l’ancien manège à chevaux du domaine du Château d’Ivernois. L’espace intégralement restauré accueille aujourd’hui une trentaine de voitures exceptionnelles, dont certains modèles uniques au monde, illustrant l’histoire captivante de l’automobile de 1897 à 1980. L’âge d’or de ces berlines y est représenté, avec ses modèles somptueux, comme le véhicule le plus onéreux de l’année 1916, la Crane Simplex, ou encore les luxueuses Rolls-Royce Silver Ghost et Phantom ainsi que les flamboyantes Auburn, Cord et Lagonda - héritage de l’exubérance des années 1930. Situé dans un parc entouré d’arbres centenaires, le Musée de l’automobile – Le manège peut être visité sur rendez-vous uniquement, et accompagné d’un guide, pour découvrir et contempler en privé cette sublime collection de voitures anciennes.
Fondation Burkhardt-Felder Grande Rue 7 2112 Môtiers, Val-de-Travers (NE) 032 - 861 35 10 info@fondation-bf.ch www.fondation-bf.ch
Musée d’art aborigène australien - La grange Beyond Inspiration. Music and Paintings from the Jürg Dähler Collection Du 25 mai au 26 octobre 2025, ouvert ve–sa–di, 14h–18h
Musée de l’automobile – Le manège Ouvert sur rdv de mi–mai à mi–novembre
Vue de l’exposition Beyond Inspiration ©Fondation Burkhardt-Felder. Photo : Stella Sager
© Fondation Burkhardt-Felder. Photo :Villars Graphic SA
© Fondation Burkhardt-Felder
Habitat : bien vieillir chez soi !
De plus en plus de cinquantenaires et plus adaptent leur logement pour leurs vieux jours. Il s’agit d’une planification incontournable : anticiper l’avancée en âge et préparer son habitat en conséquence. De nombreuses solutions existent pour sécuriser, rendre plus accessibles et plus ergonomiques nos logements afin qu’ils s’adaptent à tous les âges de la vie.
Quand on parle de bien-vieillir, on imagine souvent un couple – ou une personne seule – d’un certain âge, autonome, dans un appartement qu’il ou elle occupe depuis toujours. Or la réalité est quelque peu différente : en 2021, en Suisse, près de 19 % de la population a plus de 65 ans, et 95 % d’entre elles vivent en parfaite autonomie à leur domicile. Cette envie de rester le plus longtemps possible chez soi se confirme dans l’Enquête suisse sur la vieillesse (SAS). Avec le vieillissement de la population, les seniors – âgés de 50 ans et plus – s’engagent de plus en plus tôt dans une démarche d’autonomie maîtrisée et planifiée. Plus qu’une envie, c’est un besoin de rester actifs et autonomes le plus longtemps possible, dans un environnement adapté et sécurisant.
Ergonomie et domotique
Que l’on vive en maison ou en appartement, la question de l’accessibilité est un point clé pour adapter son espace de vie. Lorsqu’on avance en âge, gravir des escaliers peut devenir difficile : il faut donc prévoir, si nécessaire, une barre de soutien, un monte escalier ou un ascenseur.
Pour la salle d’eau, des installations spécifiques sont recommandées : barres de maintien, douche ou baignoire ergonomique à ouverture latérale, revêtements antidérapants… Tout l’espace de vie peut être adapté aux difficultés rencontrées : plain pied, hauteur des plans de travail, rangements facilement accessibles, volets motorisés, interrupteurs abaissés, etc.
Les outils de domotique offrent une solution globale : réglage des sources lumineuses ou du chauffage, alarmes d’urgence paramétrables, pilotage des volets électriques… tout peut être géré depuis une application unique ou un panneau de commande.
Se simplifier la vie au quotidien
Pour faciliter le quotidien de nos aînés, les solutions ne manquent pas ! Adapter son intérieur avec des équipements ergonomiques préserve l’autonomie et le confort, mais il est tout aussi essentiel de veiller au bien-être mental et émotionnel.
Les solutions de divertissement à domicile jouent ici un rôle majeur : abonnements à des plateformes culturelles ou musicales (Netflix, Spotify, etc.), tablettes dotées d’applications intuitives pour écouter des podcasts, lire la presse, jouer, ou passer des appels vidéo avec les proches. Des chaînes TV dédiées, des clubs de lecture en ligne ou des ateliers créatifs à distance stimulent la curiosité et luttent, dans certains cas, contre l’isolement.
Certaines structures proposent même des interventions à domicile d’animateurs spécialisés, de coachs sportifs ou d’artistes : séances de yoga doux, activités manuelles, petits concerts privés… Des moments de partage sur mesure qui renforcent le lien social et la joie de vivre.
une vie active et épanouie
Continuer de recevoir à domicile ne s’improvise pas.
Des architectes d’intérieur et ergothérapeutes peuvent rendre les espaces modulables : passages plus larges, sanitaires accessibles, assises basses – et non des tabourets hauts, parfois instables. Les spécialistes de l’ergonomie établissent un diagnostic et formulent leurs préconisations.
Parallèlement, pour continuer à sortir hors de chez soi, en cas de difficultés de les aides à domicile ne se limitent pas aux soins ou à la logistique : elles accompagnent également les loisirs, l’utilisation du numérique, ou l’organisation de sorties. Leur présence est un soutien clé pour apporter confort et plaisir à la vie à domicile. Un extérieur toujours accessible Disposer d’un espace extérieur est un véritable atout pour bien vieillir chez soi, à condition de l’aménager intelligemment afin qu’il reste accessible et agréable en toutes circonstances. Le simple fait de pouvoir profiter d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin permet de maintenir un lien précieux avec la nature, de prendre l’air, de s’exposer au soleil – essentiel pour la vitamine D – et d’échapper à l’isolement. Pour ce faire, plusieurs aménagements peuvent être anticipés : une rampe d’accès bien intégrée pour pallier les différences de niveau, une terrasse de plain-pied pour éviter les risques de chute, des protections solaires comme des stores ou des pare-soleil pour se prémunir des fortes chaleurs estivales, ou encore des fauteuils et chaises longues
+55 ans et une chambre libre ?
ergonomiques, confortables et stables. Ajouter des plantes vertes, des jardinières ou un petit potager peut aussi stimuler l’activité physique légère et entretenir le plaisir de jardiner, même avec une mobilité plus réduite.
Et pour les plus chanceux qui disposent d’une piscine ou envisagent d’en installer une, des solutions existent également pour continuer à en profiter sereinement avec l’âge. Marches larges à pente douce, mains courantes immergées, plages immergées facilitant l’entrée progressive dans l’eau ou encore sièges élévateurs automatisés : autant de dispositifs pensés pour garantir une baignade sécurisée et accessible à tous. Ainsi, l’extérieur devient non seulement un lieu de détente, mais aussi un véritable espace de bien-être, propice à l’activité douce, à la socialisation et à la relaxation, quelles que soient les capacités physiques.
Bien vieillir à domicile est donc non seulement possible, mais parfaitement envisageable à condition de s’y préparer avec anticipation. En adaptant son environnement, en mettant en place les aides appropriées et en préservant un lien social et culturel actif, chacun peut aborder cette étape de la vie avec confiance : créer un cadre rassurant, confortable et stimulant où l’autonomie est préservée et le bien-être quotidien valorisé. Se projeter, s’informer, s’entourer des bons accompagnements : autant de démarches qui permettent de préparer l’avenir avec sérénité et de continuer à vivre pleinement, chez soi, à son rythme.
Texte SMA
Et si votre chambre libre devenait une source de revenu et de partage ?
Voici comment Elderli révolutionne la colocation intergénérationnelle. Découvrez le pari audacieux de cette initiative portée par des travailleurs sociaux
Et si le jeune présenté ne convient pas ? Madame Marques, vous êtes référente sociale chez Elderli. Quelle est la première étape pour accueillir un étudiant ?
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L’hôte a toujours le dernier mot ! Si le profil ne correspond pas, nous poursuivons la recherche jusqu’à trouver la bonne personne. Nous rencontrons d’abord la personne qui souhaite accueillir un jeune, afin d’évaluer sa situation et définir ensemble les conditions de la cohabitation Nous sélectionnons ensuite des profils adaptés parmi les jeunes que nous rencontrons chaque jour et revenons avec un candidat correspondant à ses attentes
On s’occupe de tout ! Nous rédigeons un contrat sur mesure, gérons la facturation et restons à vos côtés tout au long de la colocation Je vous accompagnerai pour m’assurer que tout se passe bien et que la cohabitation reste harmonieuse
Estimez votre sous-location
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« En 2025, personne ne devrait se priver de bien entendre »
Audioprothésiste depuis dix ans, Fily Diallo a fondé ECO Audition en 2020 à Genève. Ancienne athlète de haut niveau, c’est dans le secteur de la santé qu’elle rayonne désormais. Elle incarne une nouvelle génération de professionnelles qui souhaitent dépoussiérer l’image du métier tout en le rendant plus accessible. Rencontre avec une entrepreneuse engagée, aussi passionnée que déterminée.
Fily Diallo, vous êtes audioprothésiste depuis dix ans et avez fondé en 2020 ECO Audition, un cabinet indépendant situé en centre-ville de Genève. Qu’est-ce qui vous a conduit à vous lancer dans cette aventure entrepreneuriale après avoir exercé dans de grands groupes ?
Le besoin de me sentir libre, le goût du challenge et l’envie de laisser mon empreinte. J’avais de plus en plus de mal à me reconnaître dans les objectifs et les attentes imposés par les grands groupes. Jeune et dynamique, j’avais à cœur d’apporter un regard nouveau sur notre métier. J’ai donc voulu incarner mes valeurs et mes principes à travers ma pratique professionnelle.
Votre parcours est marqué par le sport de haut niveau. En quoi votre passé de championne du 100 m haies a-t-il influencé votre manière d’aborder votre métier aujourd’hui ?
Le sport m’a beaucoup apporté. Il m’a donné de la force, de la persévérance et de la confiance. Atteindre mes objectifs, me surpasser, tout cela faisait partie de mon quotidien d’athlète. Je m’entraînais avec rigueur pour être techniquement solide, afin de pouvoir laisser place à la magie le jour J. C’est exactement de cette manière que j’aborde mes consultations aujourd’hui. Mes mesures audiométriques sont toujours précises et approfondies. Et je dois l’admettre, mon approche a aussi une part d’intuition. C’est ce qui fait ma différence. Chaque adaptation est unique avec moi.
Vous décrivez ECO Audition comme un lieu qui vous ressemble. Vous avez aujourd’hui 82 avis Google, tous positifs, et une note parfaite de 5/5. Quelles valeurs personnelles avez-vous voulu insuffler à votre cabinet ?
Certainement un héritage familial : j’ai le sens de l’accueil. J’aime recevoir, offrir, et c’est un vrai bonheur de pouvoir exprimer cette facette de ma personnalité dans mon cabinet. Je me décrirais comme une philanthrope. J’aime créer de l’harmonie dans les lieux, via la décoration, l’aménagement, mais aussi dans les relations, et bien sûr dans les perceptions : combiner les sons pour les rendre agréables à l’oreille.
Aujourd’hui, en Suisse, seule une personne sur trois confrontée à ce type de trouble est équipée.
Vous dites vouloir apporter un regard neuf sur le métier d’audioprothésiste car l’univers de l’audition souffre encore d’une image vieillissante… Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
Durant mes études et au début de ma carrière (titulaire du Brevet fédéral suisse), j’ai côtoyé des audioprothésistes en blouse blanche, parfois appelés « Docteur ». Leurs cabines étaient aseptisées, froides… Un environnement qui, selon moi, ne faisait que renforcer les préjugés liés à la perte d’audition et entretenir la mauvaise réputation des appareils, trop longtemps considérés comme honteux et à dissimuler. Aujourd’hui, en Suisse, seule une personne sur trois confrontée à ce type de trouble est équipée. Les raisons sont multiples, mais pour ma part, je souhaite contribuer à banaliser l’appareillage, le rendre plus accessible et attrayant. Cela passe à mon sens par un accueil chaleureux, un cadre soigné, des solutions adaptées à tous les budgets et un accompagnement individualisé. Fini les dispositifs disgracieux, inconfortables ou inabordables : chez ECO Audition, je propose des équipements performants, agréables à porter et pensés pour chaque profil.
Vous insistez sur l’accessibilité : comment rendre l’appareillage auditif plus abordable sans compromis sur la qualité ?
Ne pas faire de compromis sur la qualité est tout à fait possible grâce à mes partenaires et à des produits certifiés. J’ai conçu une offre ECO (économique) sur toutes les catégories d’appareils : rechargeables, intra-auriculaires, etc. Cette offre ECO est également valable pour nos services et nos protections auditives. Aujourd’hui, il est possible d’avoir des appareils auditifs de la marque Phonak 100 % pris en charge chez ECO Audition.
Votre approche semble globale : bilan auditif, appareillage, protections sur mesure, accompagnement… Quelle importance
accordez-vous à la personnalisation du suivi ?
Il faut l’avouer, les aides auditives sont de plus en plus sophistiquées et performantes. L’intelligence artificielle s’invite aussi dans notre domaine. Mais ce qui reste irremplaçable, c’est mon expertise, mon écoute et mes réglages. Un suivi régulier est également indispensable : chaque trimestre pour l’entretien des aides auditives, et chaque année pour le bilan. C’est le cœur de mon métier, la clé d’une satisfaction durable.
Comment se déroule un premier rendez-vous chez ECO Audition ?
À quoi le patient peut-il s’attendre ?
Lors du premier rendez-vous, je procède à une anamnèse, une otoscopie, puis un bilan auditif complet. Je prends ensuite le temps d’analyser les résultats avec la personne. Selon les cas, je présente des solutions auditives, et/ou j’accompagne le patient dans les démarches administratives pour une prise en charge forfaitaire AI/AVS. Bien souvent, la personne a déjà vu un ORL ; sinon, je la réfère systématiquement pour un examen médical complet. Cette personne repart ensuite avec une mine d’informations, que ce soit sur comment préserver son capital auditif, comment bien se protéger ou comment nettoyer ses oreilles, tout en l’aidant à comprendre le vieillissement naturel de l’oreille, les acouphènes ou encore les solutions disponibles. Je pense vraiment qu’un dépistage tous les deux ans serait une excellente habitude à prendre pour les plus de 50 ans.
Vous avez choisi de devenir Premium Reseller de Phonak, une marque suisse reconnue. Pourquoi ce partenariat vous tenait-il à cœur ?
J’ai à cœur de collaborer avec des entreprises locales. C’est une démarche gagnant-gagnant. En tant qu’indépendante, je soutiens les artisans et consomme local dès que possible dans ma vie de tous les jours. Être membre de la corporation Premium Reseller Phonak, c’est aussi mettre en avant le savoir-faire suisse. Sonova, entreprise basée à Stäfa dans le canton de Zurich, est
leader mondial de l’audioprothèse depuis plus de 20 ans avec sa marque Phonak. Petit clin d’œil : Phonak s’est aussi fait connaître mondialement en sponsorisant, entre 2000 et 2006, une équipe de cyclisme professionnel. Aujourd’hui, Sonova est devenue une multinationale. Quels sont vos projets ou défis à venir pour ECO Audition ?
ECO Audition est désormais une entreprise formatrice. Ivan, apprenti CFC, m’a rejoint en août dernier. Il a brillamment validé sa première année, et terminera son apprentissage en 2027. C’est formidable de pouvoir transmettre mes connaissances et contribuer à rendre notre métier plus attractif. Nous sommes également partenaires de l’association suisse Ecoute-Moi.ch, qui soutient les enfants malentendants en Afrique. Toute personne peut contribuer en faisant don de ses anciennes aides auditives. J’espère participer à la prochaine mission prévue au Tchad à N’Djamena à l’automne 2025. Et à moyen ou long terme, pourquoi ne pas rêver d’ouvrir un second centre ECO Audition sur la rive gauche ?
Si vous deviez résumer en une phrase l’esprit d’ECO Audition, que diriez-vous ? Ma philosophie est de rendre l’appareillage auditif accessible à tous. En 2025, personne ne devrait se priver de bien entendre. Chez ECO Audition, il y a des solutions pour tous les besoins et tous les budgets.
ECO Audition Rue de Lyon 89, 1203 Genève Suisse
info@eco-audition.ch +41 22 547 42 14
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Fily Diallo
Fondatrice & audioprothésiste, ECO Audition
