Focus Qualité Suisse

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Juin ’25

Alex Glanzmann

Entre tradition et modernité, La Poste Suisse accélère sa transformation pour mieux servir les générations futures.

Qualité Suisse

AS LE PASS – NOUS, LA MAGIE

ÉTONNAMMENT PROCHE, D‘UNE BEAUTÉ IMPRESSIONNANTE

Prendre de la hauteur en Suisse centrale. Des chemins panoramiques ensoleillés, l‘air frais des montagnes et des lacs scintillants t‘attendent à Melchsee-Frutt. Jouer, s‘émerveiller et respirer à pleins poumons: activités cool, vues imbattables et coins tranquilles rendent chaque excursion magique.

Gratuit pour les enfants accompagnés d‘adultes.

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Swiss label, la qualité suisse

Un timbre rouge et blanc imprimé sur l’emballage d’un produit : chocolat, vin, produit manufacturé, entreprise de communication, de traduction, de services…, vous l’avez certainement déjà vu ou croisé, tellement il est entré dans la vie des suisses. Connu du grand public, le label à l’arbalète est apprécié comme un gage de qualité. Plus de mille entreprises suisses se sont engagées par contrat et se déclarent satisfaites de la visibilité donnée par ce label. Comme le stipule l’article deux de ses statuts, Swiss label a pour but de désigner l’origine des produits et services suisses à l’intérieur du pays comme à l’étranger au moyen du signe de l’arbalète tout en sensibilisant les consommateurs et acheteurs à l’origine et à la qualité des produits et services. Swiss label promeut ainsi la production indigène en Suisse. Un contrôle est effectué dans les entreprises affiliées concernant la qualité.

Notre association, en plus de porter haut la valeur des produits suisses, a la prétention de réunir de façon collective ses membres afin de leur donner l’occasion de réseauter et de travailler ensemble dans la mesure de leurs besoins et possibilités. À cette fin, des rencontres sont organisées, la première a eu lieu avec succès en 2024 en Suisse romande, à Lausanne. Cette année l’Emmental sera le décor de choix de la journée de septembre.

Son site web swisslabel.ch, renseigne volontiers toute personne ou entreprise intéressée. Choisissez les produits labellisés à l’arbalète, la satisfaction est garantie !

Texte Alice Glauser-Zufferey, Vice-présidente de Swiss label

08 Interview : Alex Glanzmann 10 Sknife

Focus Qualité Suisse.

Chef de projet

Félix Minla

Responsable national

Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie

Alix Senault

Responsable graphique

En collaboration avec Swiss Label pour plus de qualité suisse !

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Swiss Label est l‘association pour la promotion des produits et services suisses. Le label de l‘arbalète, qui existe depuis 1917, est protégé en Suisse ainsi que dans les principaux pays d‘exportation. Les produits et services de nos membres représentent la Suisse : qualité, tradition, fiabilité et sécurité.

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Léa Stocky, SMA

Image de couverture

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Canal de distribution

Visitez nos magasins à Lostallo (GR) et Erstfeld (UR).

Tribune de Genève et 24Heures

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Smart Media Agency. Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss Contenu. 04 L’excellence suisse

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Bonne lecture ! Félix Minla Chef de projet
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Avani Apparel : la mode responsable et intemporelle

Fini la fast fashion et ses conséquences désastreuses sur l’environnement ! La marque suisse Avani Apparel propose une alternative durable : des collections éthiques, des pièces intemporelles et des matières naturelles de qualité, pensées pour durer. Bienvenue dans l’univers d’Avani, où la mode rime avec conscience et élégance !

Delphine Haccius-Viard, vous êtes la fondatrice d’Avani Apparel. Quel a été le point de départ de cette belle aventure ? J’ai grandi avec la fast fashion, sans vraiment me poser de questions sur l’origine des vêtements. Un jour, j’ai suivi un cours sur l’effondrement du Rana Plaza et cela a été un véritable électrochoc. On y parlait des conditions de production des grandes enseignes de mode. À partir de là, j’ai commencé à me renseigner, mais je ne trouvais pas grand-chose. J’ai découvert Freitag, une marque suisse pionnière dans la durabilité, qui m’a beaucoup inspirée.

En 2014, l’offre en vêtements éthiques était encore très limitée. Puis, en 2017, un accident de ski m’a forcée à l’immobilité, ce qui m’a donné le temps de faire des recherches approfondies sur les matières premières biosourcées et naturelles, j’ai alors découvert le Tencel. C’est une matière exceptionnelle, mais à l’époque encore peu utilisée. J’ai voulu créer une marque éco-conçue, qui réponde à ces enjeux. Avani est ainsi née en mai 2019.

Depuis, nous avons beaucoup développé la vente en ligne, tout en travaillant avec des revendeurs à travers toute l’Europe : en Allemagne, aux Pays-Bas, dans les pays scandinaves... Nous sommes également présents dans quelques concept stores en Suisse, dont Cassette concept store, un point de vente où l’on peut retrouver toute la collection Avani.

Quelles sont les valeurs éthiques et environnementales qui guident votre marque ?

Avani repose sur trois piliers : durabilité, transparence et circularité. Nous voulons créer une mode respectueuse de l’environnement et des personnes, avec des pièces de qualité qui durent, fabriquées dans de bonnes conditions. Nous accordons beaucoup d’importance à la traçabilité, à la gestion raisonnée des stocks, à l’absence de gaspillage. L’idée, c’est de consommer moins mais beaucoup mieux.

Quelles matières naturelles privilégiez-vous dans la conception de vos collections ?

Notre matière principale, c’est le Tencel™, développé par une entreprise autrichienne à partir de fibres de bois d’eucalyptus, issues de forêts gérées durablement. Le processus de transformation utilise des solvants non toxiques et recyclables, dans un circuit fermé. Ce matériau a d’ailleurs reçu un prix européen pour sa durabilité.

Aujourd’hui, 70 % de notre collection est fabriquée en Tencel™. Nous travaillons exclusivement des matières naturelles, à l’exception de certains pantalons et les bodys qui contiennent entre 2 et 5 % d’élasthanne – une proportion minime et réfléchie, ajoutée uniquement pour améliorer le confort, la durabilité et la tenue, sans remettre en cause notre engagement à exclure les matières synthétiques.

Nous utilisons aussi de la laine, du lin, du Lenzing Modal™ (fabriqué à partir de pulpe de bois de hêtre) ou encore de la viscose Ecovero™, très vertueuse également. Depuis un an, nous avons introduit des dead stocks de maisons de haute couture : il s’agit de fins de rouleaux de tissus inutilisés, que nous pouvons récupérer pour créer des collections limitées. Cela nous permet d’innover avec des collection capsules originales, tout en respectant notre engagement circulaire. Enfin, nous travaillons avec des matières synthétiques uniquement à la marge, et toujours avec une réflexion sur leur fin de vie et leur potentiel de recyclage.

L’effondrement du Rana Plaza en 2013 a marqué un tournant dans l’histoire de la mode. En quoi cet événement a-t-il été un déclic pour vous ?

Avant ça, je ne m’étais jamais demandé d’où venaient mes vêtements. Cet événement m’a bouleversée.

J’avais mené, dans le cadre d’un cours qui abordait ce dramatique accident, un projet sur Ralph Lauren, une des marques qui avait refusé de signer l’accord

sur les conditions de travail post-Rana Plaza. J’ai été choquée par leur décision de prioriser leur image plutôt que la sécurité de leurs ouvriers sur place.

C’est à ce moment-là que j’ai compris que je ne voulais plus continuer à contribuer à ce système.

Où et comment sont fabriquées les pièces Avani ?

La fabrication est au cœur de notre démarche. Nous travaillons exclusivement avec de petits ateliers, à taille humaine, pour garantir qualité, proximité et conditions équitables.

En France, près de Lyon, une micro-entreprise composée de deux couturières talentueuses développent nos modèles. Notre relation est basée sur la confiance et la transparence et c’est toujours un plaisir pour moi d’aller leur rendre visite à l’atelier !

Nous produisons également au Portugal, un pays de savoir-faire textile, dans un petit atelier à Lisbonne. Nous travaillons avec une petite équipe de six personnes depuis deux ans et demi qui produisent toutes nos blouses et chemises, environ 30 % de notre collection, ainsi que les pulls en laine de très bonne qualité.

Les deux tiers de notre production sont réalisés en France, et tous nos partenaires partagent les valeurs d’Avani : durabilité, responsabilité, qualité. Nous mettons un point d’honneur à travailler des coupes féminines, flatteuses, qui permettent de multiples combinaisons avec des pièces déjà existantes. La versatilité est essentielle, tout comme les finitions premium, pour garantir une vraie longévité aux vêtements.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la mode éthique en Suisse ?

En 2015, les débuts étaient timides, mais aujourd’hui le marché est en pleine évolution. Il y a une vraie prise de conscience, un désir de consommer différemment, de revenir à des marques locales, engagées, qui redonnent du sens au vêtement. Autour de moi, j’entends de plus en plus de personnes qui se lancent dans la recherche sur la provenance, qui rejettent le synthétique et qui développent leur intérêt pour la traçabilité.

Bien sûr, les menaces restent nombreuses, mais je crois à la force de l’éducation et de la vulgarisation. Faire un achat responsable, c’est déjà amorcer un changement.

Quels projets ou nouveautés préparez-vous pour les prochaines saisons ?

Nous allons continuer à intégrer des dead stocks dans nos collections. Nous préparons aussi un système de revalorisation des anciens vêtements Avani : un dispositif d’apport volontaire couplé à une plateforme de revente en seconde main.

Nous aimerions également développer une ligne d’accessoires de petite maroquinerie en cuir végétal, toujours dans cette logique de durabilité et de matériaux alternatifs.

Enfin, si vous deviez choisir une pièce coup de cœur parmi vos créations, laquelle serait-ce ? Sans hésiter, la jupe Iris de notre nouvelle collection. Elle est longue, fluide, en viscose Ecovero™, avec un imprimé fleuri rouge. Elle est très facile à porter, aussi bien en été qu’en hiver. Elle peut être habillée ou décontractée selon les associations, et son tombé est magnifique. C’est une pièce versatile, élégante et essentielle, comme j’aime les concevoir.

École Médica • Brandreport

Un avenir dans le secteur médical

Depuis 1991, l’École Médica, située à Lausanne, forme des assistant·e·s médicaux·ales et des secrétaire·s médicaux·ales H+. Reconnue par les instances médicales, elle garantit un enseignement de qualité assuré par des formateur·rice·s expérimenté·e·s. Fondée par la famille Santschi, elle accueille aujourd’hui une centaine d’élèves sous la direction de Christophe Santschi, accompagné de Pedro Carreira, directeur adjoint et doyen depuis plus de 30 ans. La formation d’assistant·e médical·e (CFC) est accessible après l’école obligatoire ou en reconversion. Elle dure trois ans avec un stage immersif d’un an, offrant un large éventail de compétences cliniques et administratives. Au vu de la qualité de son enseignement, l’École Médica est également mandatée par la SVM et l’ARAM pour dispenser les cours interentreprises des assistant·e·s médicaux·ales en formation duale. La formation de secrétaire médical·e H+ est adaptée aux professionnel·le·s en reconversion ou perfectionnement, avec deux formats : cours le samedi sur un an ou quatre matinées par semaine pendant six mois. Les

diplômé·e·s maîtrisent la relation patient·e, l’organisation du cabinet et la rédaction de rapports médicaux, avec des connaissances approfondies en anatomie, pathologie et terminologie médicale.

L’École Médica propose aussi des modules complémentaires très prisés. La formation « Prises de sang et injections » sur quatre demi-journées aborde les prélèvements, la gestion du diabète et des anticoagulants. La formation « Pansements et bandages » sur trois demi-journées permet de perfectionner les soins de plaies. Enfin, la formation

« Radioprotection » sur 18 mois s’adresse aux assistant·e·s médicaux·ales diplômé·e·s avant 1999 et autres professionnel·le·s de santé, avec une expertise conforme aux normes de l’OFSP. Depuis plus de 30 ans, l’École Médica accompagne celles et ceux qui souhaitent se former, évoluer ou se spécialiser dans le domaine médical. Donner le meilleur à chacun·e et l’accompagner dans ses apprentissages fait partie intégrante de la philosophie de l’établissement, qui met tout en œuvre pour former des personnes compétentes et qualifiées, des professionnel·le·s qui feront la différence sur un poste de travail.

Elle garantit un enseignement de qualité assuré par des formateur ·rice·s expérimenté·e·s.

Avenue de la Gare 44

CH-1003 Lausanne

Tél. +41 21 312 25 80

info@ecole-medica.ch www.ecole-medica.ch

École Médica
Image iStockphoto/dusanpetkovic

ALe goût d’hier à l’épreuve des exigences d’aujourd’hui

Dans l’Emmental, l’entreprise familiale Kambly incarne depuis plus d’un siècle l’excellence suisse en matière de biscuits. Entre fidélité à ses racines et adaptation aux exigences contemporaines, la marque navigue à l’intersection de la mémoire collective et des attentes des consommateurs.

u bord de la rivière Ilfis, à Trubschachen, les façades bleues de l’usine Kambly tranchent avec le vert profond des collines de l’Emmental. C’est ici, dans ce village de 1500 habitants, que sont produits chaque jour des millions de Bretzeli, Florentins et autres biscuits fins qui ont conquis les tables suisses et les rayons d’exportation. Une entreprise familiale fondée en 1910, aujourd’hui dirigée par la quatrième génération, et qui continue d’incarner une certaine idée de la qualité helvétique : précise et discrète. Loin de se figer dans la tradition, Kambly ajuste son cap face aux évolutions structurelles de l’agroalimentaire : exigences accrues de transparence, recherche de naturalité, impératifs environnementaux et transformations des attentes des consommateurs. De ce fait, comment faire alors cohabiter les recettes d’hier avec les exigences d’aujourd’hui ? C’est tout l’enjeu d’un modèle qui trouve son équilibre entre héritage et modernité.

Fidèle à ses origines

L’histoire commence à Trubschachen, où il a appris le métier de boulanger pâtissier au début du XXe siècle. Inspiré par une recette de sa grand-mère, il lance une petite production locale de biscuits au beurre. Le succès est immédiat. Rapidement, la petite fabrique artisanale s’agrandit pour d’abord devenir une entreprise, puis une marque. Plus de 110 ans plus tard, le Bretzeli

Original est toujours au cœur du catalogue. Si la gamme s’est étoffée, l’esprit fondateur lui, est resté. Kambly n’a en effet jamais délocalisé sa production principale et continue aujourd’hui encore à fabriquer tous les biscuits destinés à la Suisse à Trubschachen.

Des matières premières sous contrôle

La vision du fondateur était de créer et produire les meilleurs biscuits. Cette vision continue de vivre. Dans un contexte où les consommateurs exigent de plus en plus de transparence sur ce qu’ils mangent, cette attitude de qualité sans compromis regagne en importance. Blé, œufs, beurre, crème… les produits de base sont majoritairement suisses, issus de filières courtes et identifiées. L’entreprise affirme ainsi pouvoir retracer l’origine de chaque matière première utilisée dans ses recettes. Un souci de cohérence qui fait écho à une approche typiquement suisse : rigoureuse et attachée au local. De plus, les ingrédients sont sélectionnés selon des critères stricts, sans colorants ni conservateurs artificiels. C’est aussi un choix stratégique. Dans un marché saturé, la confiance passe par la simplicité et la constance.

Modernité maîtrisée

Pour répondre à une demande croissante, nationale et internationale, Kambly a progressivement automatisé ses lignes de production. Loin d’une rupture avec

l’artisanat, cette évolution est pensée comme une continuité. Kambly utilise en effet des équipements de production modernes permettant de reproduire de manière constante les étapes traditionnelles de la fabrication des biscuits. Une innovation qui se manifeste aussi dans le développement de nouveaux produits : biscuits bio & végétaliens, des sablés avec des ingrédients de l’Emmental ou encore des formats individuels… Si la maison reste attachée à ses classiques, elle n’hésite pas à tester des adaptations plus contemporaines, sans jamais renier son identité. Car peu de marques bénéficient aujourd’hui d’un ancrage aussi fort dans l’imaginaire collectif. Présents dans les trains de la CFF, les salons des grands-parents, les colis de Noël ou les apéritifs entre amis, les biscuits Kambly font partie du quotidien et offrir une boîte de biscuits élégante est aujourd’hui devenu un réflexe, presque un geste culturel et surtout un moment de plaisir. Il faut dire que le biscuit Kambly est souvent perçu comme un objet rassurant, intemporel, presque patrimonial. Il évoque des souvenirs, des gestes partagés, une forme de discrète élégance à la suisse. Cette proximité se cultive aussi à Trubschachen, où « l’Espace découverte » attire chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs. Dégustation libre de tous les biscuits de la marque, une petite partie musée expliquant histoire et vision, une boutique... le lieu

joue la carte de la transparence et du lien direct avec le consommateur. Plus qu’un outil marketing, c’est un véritable pont entre le passé et le présent.

Des défis à relever

Si la marque bénéficie aujourd’hui d’une image solide, elle n’échappe pas aux mutations du secteur. Le rapport à l’emballage hermétique, souvent en plastique recyclé pour préserver la fraîcheur, fait l’objet de réflexions. Si Kambly a entrepris une série d’optimisations logistiques et énergétiques sur ses sites, elle doit, comme tout acteur industriel, composer avec des arbitrages complexes entre durabilité, hygiène, conservation et transport. Autre enjeu : la diversification des habitudes alimentaires. Intolérances, régimes spécifiques, végétalisme, exigences nutritionnelles... la variété des profils consommateurs oblige aujourd’hui à innover. Kambly ne fait pas de grand bruit, mais avance à sa manière. Pas de campagnes publicitaires tonitruantes ni de slogans tapageurs. L’entreprise cultive une discrétion toute suisse, fondée sur la fiabilité et une certaine élégance dans la continuité. Dans un monde où les marques cherchent à se réinventer en permanence, Kambly fait figure d’exception. Elle ne change pas pour suivre une mode, mais s’adapte quand cela fait sens. Fidèle à ses racines, connectée à son territoire, mais attentive à ce qui vient.

Texte SMA

Publireportage

Textile et cuir d’intérieur, pourquoi ne pas leur offrir une nouvelle jeunesse ?

Àl’arrivée des beaux jours, l’envie de renouveau s’invite dans nos intérieurs. Si le grand ménage de printemps est une tradition bien ancrée, certains gestes méritent l’expertise de professionnels. C’est le cas des traitements et du nettoyage des textiles d’ameublement : rideaux, tapis, moquettes ou tentures murales. Leur entretien requiert un savoir-faire technique et des soins sur mesure. À Genève, l’entreprise Procare Systems s’est imposée comme une référence en la matière, conjuguant innovation technologique, performance écologique et qualité de service.

Un nettoyage de haute précision Contrairement aux idées reçues, un nettoyage efficace ne se limite pas à un coup d’aspirateur ou à un passage en machine. Les textiles d’intérieur sont de véritables nids à poussière, pollens et acariens, particulièrement en fin d’hiver. Procare Systems propose des traitements high-tech capables d’éliminer jusqu’à 95 % des taches

incrustées, tout en respectant la structure des fibres. Que vos textiles soient en laine, soie, velours ou matières synthétiques, chaque intervention est adaptée à la nature du tissu et à son usage.

Des fibres préservées, des couleurs ravivées

Le nettoyage est souvent redouté pour ses effets secondaires : tissus ternis, décolorés ou endommagés. Procare Systems a développé des protocoles de traitement qui préservent l’éclat des fibres tout en leur assurant une protection durable. Grâce à une fine expertise et à des méthodes de pointe (traitement à sec, à l’eau ou à la vapeur), les fibres naturelles ou synthétiques conservent leur souplesse et leur aspect d’origine, même après plusieurs interventions.

Un geste pour la santé… et pour la planète

Au-delà de l’esthétique, un textile propre est aussi un textile sain. En éliminant les allergènes,

bactéries et particules fines accumulés dans les fibres, les traitements contribuent à améliorer la qualité de l’air intérieur. Une aubaine pour les personnes sensibles, notamment les enfants ou les personnes allergiques. Procare Systems intègre également une dimension environnementale forte dans ses produits : ils sont certifiés Woolsafe et formulés pour être à la fois efficaces et respectueux de la planète. Un choix qui s’inscrit dans une démarche éthique et responsable !

Des solutions sur mesure, pour tous les besoins

Procare Systems propose des prestations sur mesure, basées sur une analyse personnalisée des besoins des professionnels comme des particuliers. L’entreprise intervient aussi bien dans des appartements privés que dans des hôtels, bureaux ou institutions publiques.

Le tout avec une promesse claire : un devis gratuit sous 48 heures, sans engagement, pour une solution adaptée à chaque situation.

Une expertise au service de votre confort Faire appel à Procare Systems, c’est confier ses textiles à des spécialistes capables d’allier efficacité, douceur et exigence. C’est aussi faire le choix d’un intérieur plus propre, plus sain et plus agréable à vivre. Un geste simple pour accueillir le printemps dans un environnement rafraîchi, jusque dans les moindres fibres.

Plus d’informations sur www.procare-systems.ch

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LLa maroquinerie artisanale et Swissmade en plein cœur de Bâle

Format brigitte hürzeler est une petite entreprise qui possède sa propre manufacture de cuir à Schönenwerd, en Suisse, ainsi qu’une boutique gérée par la créatrice, au centre de Bâle. Depuis 30 ans, la fondatrice mise sur le « Swissmade » garantissant un artisanat et un savoirfaire unique. Toutes les pièces sont soigneusement fabriquées à la main et traduisent toute la qualité et le soin apporté aux détails.

a collection de sacs et pièces de maroquinerie en cuir que Brigitte Hürzeler développe et enrichit chaque saison est reconnue dans toute la Suisse pour son design épuré, la qualité de ses matériaux et sa grande fonctionnalité. Les clientes et clients y trouvent un large choix de sacs, ceintures, sacs à dos et petite maroquinerie, déclinés en plusieurs couleurs et finitions, proposés dans la boutique du 27 Schneidergasse, en plein coeur de la vieille ville de Bâle. Du sur-mesure pour tous Outre le savoir-faire et la grande qualité des produits de la marque format brigitte hürzeler, des possibilités de personnalisation de chaque modèle sont possible. Toutes les pièces de la collection existante peuvent être réalisées dans des cuirs de coloris particuliers selon les envies des clients. En faisant le choix d’une création sur-mesure, vous obtiendrez une pièce unique, créée spécialement pour vous dans l’atelier de Schönenwerd. Il se peut d’ailleurs que vous rencontriez Brigitte Hürzeler, la créatrice, lors de votre visite dans la boutique bâloise et que vous puissiez même bénéficier directement de ses précieux conseils.

La manufacture de cuir dans l’ancien site Bally à Schönenwerd Brigitte Hürzeler a fondé sa marque de créateur en 1995 et n’a cessé de la développer. Elle s’investit personnellement dans toutes les étapes : de la production à la vente, en passant par la promotion. Sa manufacture est installée à Schönenwerd, dans le canton de Soleure, dans l’ancien site industriel de Bally. C’est là-bas que sont imaginés, découpés, collés et cousus tous ses produits. On y fabrique pour la boutique de Bâle et pour l’atelier : des ceintures réversibles, des trousses de maquillage, des sacs et des sacs à dos, tous reconnaissables par leur style unique.

Des pièces iconiques à découvrir

Le Backside Shopper, chic, pratique et flexible : Ce sac haut de gamme est une combinaison surprenante entre un sac shopper et un sac à dos ! Une pièce originale qui, en un instant, se transforme en un sac à dos confortable, parfait pour la vie urbaine. En vélo, il se porte en sac à dos et, pour une réunion, il se convertit en un élégant sac shopper. Pour une petite escapade du week-end, il offre suffisamment de place pour ranger tout le nécessaire, et reste parfaitement présentable, même dans les hôtels les plus chics.

Le sac Bison Plié

Avec ce sac, vous affirmez votre style. Le sac Bison Plié accroche le regard ! Le grain naturel du cuir de bison est d’une beauté saisissante et s’exprime pleinement sur ce grand sac très pratique. Les clientes peuvent choisir une texture fine et discrète ou au contraire une texture plus marquée et robuste. Le sac peut se porter rapidement et facilement plusieurs manières différentes.

Le sac à dos Grid

Ce sac à dos sportif est né d’une collaboration avec un studio de design bâlois et est également fabriqué à la main avec grand soin dans la manufacture de cuir de Schönenwerd. Un accessoire pratique et unique pour les personnes qui souhaitent se démarquer et affirmer leur look.

Le Köchertasche ou sac carquois

Ce sac culte de format brigitte hürzeler est plus actuel que jamais – bien sûr, il est ici revisité avec une conception astucieuse puisqu’il peut être agrandi pour y glisser des documents format A4. Il peut se porter en bandoulière ou à la taille pour un look trendy et tendance.

Alex Glanzmann

La Poste Suisse : un service performant et un avenir innovant

La Poste est une institution connue de tous les Suisses pour ses services et son efficacité. Élue huit fois consécutivement meilleure poste du monde par l’Union postale universelle (UPU), elle conjugue résilience, innovation et excellence de service pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Interview SMA Image màd

Selon vous, que représente La Poste pour la population suisse ?

« La Poste n’est pas une entreprise comme les autres. Elle incarne une mission de service public essentielle, ancrée depuis plus de 175 ans dans le quotidien des citoyens. Elle représente un lien de confiance, de fiabilité et d’accessibilité sur l’ensemble du territoire. »

« Mais cette identité forte ne nous empêche pas de regarder vers l’avenir. Nous devons sans cesse évoluer pour réconcilier notre rôle de service public avec les exigences de nos clientes et clients. Cela implique d’adapter nos prestations aux besoins émergents, notamment par la digitalisation, tout en assurant la continuité du service physique. Les lettres hybrides sont, à ce titre, un bel exemple de cette transition progressive vers des usages mixtes, combinant à la fois le numérique et le papier. Grâce à une stratégie forte, la Poste relève activement les défis et se développe de manière conséquente en fonction des besoins des clientes et clients.»

Comment l’entreprise a-t-elle évolué ces dix dernières années ?

« Le volume des lettres et les opérations aux guichets ont fortement baissé. L’évolution a été marquée par une transformation rapide et une volonté affirmée d’autofinancement. Être élue meilleure poste du monde huit années d’affilée n’est pas un hasard : c’est le fruit d’un engagement constant de toutes nos collaboratrices et collaborateurs pour la performance et l’innovation et je les remercie de tout cœur. Aujourd’hui, nous devons anticiper les mutations économiques et géopolitiques, afin de proposer des produits et services qui nous permettent de rester compétitifs. Cette capacité d’adaptation est essentielle pour garantir notre modèle économique à long terme. Pour cela, il est crucial que nous définissions collectivement les grandes orientations à venir. Des discussions avec la Confédération et nos partenaires seront nécessaires. Il s’agira de définir quelle mission la Poste devra remplir dans 10 ou 20 ans. La Poste a besoin d’une législation moderne pour pouvoir continuer à assurer un service universel fiable et autofinancé. »

Comment intégrer l’innovation dans des activités aussi traditionnelles que la logistique ou la distribution ?

« L’innovation a toujours été une condition de survie dans un environnement logistique ultra-concurrentiel. Elle nous permet d’être plus efficaces, plus durables, et plus proches de nos clients. Par exemple, notre application « Mes envois » permet de gérer la réception des colis en temps réel, tout en permettant de choisir facilement un point de dépôt ou de réception. En outre, nos systèmes permettent à nos facteurs d’optimiser leurs tournées. » Quels sont les projets phares en matière de transformation digitale en cours ?

« Un de nos projets majeurs concerne le développement de la lettre hybride, qui permet d’envoyer un courrier physique ou digital à partir d’une même plateforme. La décision du Conseil fédéral d’ancrer la lettre hybride dans le mandat de la Poste constitue un pas important vers un service universel postal moderne en phase avec son temps et avec les besoins actuels de la clientèle. Nous travaillons à la création d’un espace centralisé pour nos clients, permettant de gérer l’archivage, les paiements et les communications en toute sécurité. La cybersécurité, évidemment, fait partie intégrante de cette stratégie, car la confiance numérique est primordiale. »

La Poste investit-elle déjà dans l’intelligence artificielle et l’automatisation ?

« Oui, et de manière significative. L’intelligence artificielle a déjà amélioré certains de nos processus, notamment dans le tri des colis, où elle permet une précision accrue et un taux d’erreur réduit. Elle est également utilisée dans le dédouanement numérique et déjà opérationnel pour la majorité des colis en provenance de l’étranger. En interne, l’IA assiste nos collaborateurs dans leurs tâches quotidiennes, contribuant à simplifier les processus et améliorer leur confort de travail. Nous veillons cependant à encadrer rigoureusement son déploiement, afin de conserver une maîtrise humaine sur l’ensemble des opérations. Dans tous les cas, c’est l’expérience du collaborateur qui prime.»

Quels sont les engagements de La Poste en matière de durabilité environnementale ?

« Nos objectifs climatiques et énergétiques sont ambitieux, mais indispensables. Nous visons la neutralité carbone dans notre exploitation d’ici 2030 et l’objectif zéro émission nette sur l’ensemble de notre chaîne de valeur d’ici 2040. Cela passe notamment par l’électrification complète de notre flotte de véhicules de distribution de lettres et de colis, la rénovation de nos bâtiments pour en faire des infrastructures à faible impact carbone, et une transition vers des énergies renouvelables. Nous voulons non seulement réduire notre empreinte, mais aussi être un acteur exemplaire de la transition écologique. »

Vos opérations de livraison sont-elles déjà neutres en carbone ?

« Actuellement, la majorité de nos livraisons de colis et de lettres sont effectuées par des véhicules électriques propulsés au courant vert. Nous disposons du plus grand parc de véhicules électriques en Suisse. Nous prévoyons d’atteindre les 100 % d’ici à 2030 grâce à l’électrification complète de notre flotte de livraison. C’est une étape clé pour assurer des services durables et responsables. »

La Poste développe-t-elle une stratégie d’économie circulaire ?

« Absolument. Nous avons identifié trois axes prioritaires, premièrement la construction, avec des matériaux durables pour nos bâtiments. Deuxièmement l’approvisionnement, en favorisant des circuits courts et responsables et troisièmement, le développement de produits et de services circulaires, tels que les emballages, avec des solutions comme les « Kickbag », pochettes réutilisables plus de 30 fois, ou les « PostPac », également conçus pour une utilisation multiple. Nous collaborons aussi avec des partenaires locaux pour recycler jusqu’à 90 % des batteries de nos scooters électriques. »

Quelles actions menez-vous pour améliorer l’inclusion et l’impact social au sein de l’entreprise ?

L’innovation a toujours été une condition de survie dans un environnement logistique ultra-concurrentiel. Elle nous permet d’être plus efficaces, plus durables, et plus proches de nos clients.

– Alex Glanzmann, CEO ad interim La Poste

« Nous avons à cœur de représenter la diversité de la société suisse, car nous souhaitons fournir des services pertinents pour toute la Suisse. Avec nos quelques 45 000 collaboratrices et collaborateurs qui exercent plus de 100 métiers dans toutes les régions linguistiques du pays, nous sommes un reflet de toute la population. Mais ce n’est pas encore le cas au niveau de notre direction, où la représentation des langues nationales (autres que l’allemand) et la proportion de femmes est encore trop faible. C’est pourquoi nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux : d’ici 2030, nous visons au moins 30 % de femmes dans nos instances dirigeantes et 24 % de cadres parlant une autre langue nationale que l’allemand. Un autre thème qui est ancré dans notre politique du personnel est la réintégration de collaborateurs accidentés et/ou malades : nous mettons en place des dispositifs concrets de réinsertion professionnelle après un accident ou une maladie, adaptons les postes de travail. Nous proposons des emplois à des personnes en situation de handicap dans le marché de l’emploi principal et secondaire. »

Comment intégrez-vous les enjeux environnementaux dans la stratégie globale de La Poste ? « Nous disposons d’un système intégré de gestion des risques, dans lequel le changement climatique est désormais un axe prioritaire. Les attentes de nos clients évoluent : ils veulent des services logistiques toujours plus responsables, et nous devons y répondre. Cette transition ne repose pas seulement sur notre position sur un marché concurrentiel, mais également sur une conviction profonde partagée par nos équipes. Notre ambition environnementale est portée par tous les collaborateurs, et nous la considérons comme une responsabilité collective envers la société et les générations futures. »

PVoyage musical au cœur

des Alpes

Du 18 juillet au 6 septembre, le célèbre festival fondé par le « violon du siècle » Yehudi Menuhin vivra une 69e édition placée sous le signe de la « Migration ». La 24e et dernière du directeur artistique Christoph Müller, qui passera ensuite le flambeau à Daniel Hope.

our la troisième et dernière année de son cycle dédié au changement, Gstaad Menuhin Festival & Academy s’intéresse aux relations entre musique, migration et appartenance. « Avec le changement climatique, les guerres mondiales et leurs conséquences, la migration constitue l’un des plus grands défis de notre société, explique le directeur artistique Christoph Müller. Quitter sa patrie, de façon volontaire ou forcée, et démarrer une nouvelle vie en exil, est toujours synonyme de cassure. En 2022, près de 40 % de la population suisse avait connu à un moment ou à un autre la migration. Plonger dans l’inconnu, l’inhabituel, la nouveauté, commence chez l’Italien du coin de la rue ou au stand à kebab de la gare. Mettre en résonance – en musique ! – les composantes de ce processus est l’objectif de notre Festival 2025. »

Peu de formes d’expression artistique cristallisent avec autant de force que la musique cette tension entre souffrance, désir et espoir. Des notions centrales comme la mémoire, l’identité et l’appartenance deviennent, en l’intégrant, de puissants catalyseurs d’expression. La musique est le véhicule d’un désir insatiable et irrésistible de ce qui est familier, perdu ou abandonné. Mais c’est aussi une sorte de « stockage de données » pour les réfugiés ou les personnes issues de l’immigration : dans une perspective interdisciplinaire, la musique, en tant que lieu de mémoire, est capable, au travers d’échanges interculturels, de faire circuler des connaissances et des compétences entre les musicien·nes et les compositeurs/trices.

Le phénomène de la migration est ici abordé sous quatre angles. « Origin » : musique de la patrie, des racines ; « Escape to Exile » : musique de fuite et d’exil ; « Inner Emigration » : musique composée au sein de systèmes d’oppression totalitaires ou par des personnes qui, forcées ou volontaires, décident de se replier sur leur « moi intérieur » et trouvent ainsi le chemin de l’autolibération ; « Nostalgie » : aspiration vers une patrie quittée, volontairement ou pas, expression d’une forme de « mal du pays ».

La série de concerts « Origin » met en valeur dans ses programmes des thématiques très diverses, qui s’enrichissent mutuellement, dans lesquelles des formes de danse ou de chant populaires, folkloriques mais aussi séculaires, constituent souvent la base de nouvelles créations d’œuvres classique s: Fazıl Say et son tout nouveau trio Immigrants (présenté en création mondiale le 24 juillet à Saanen en compagnie du célèbre Quintette « La Truite » de Franz Schubert), le projet « Nouveau Monde » des King’s Singers et les trésors musicaux des conquérants portugais et

espagnols d’Amérique centrale et du Sud (dévoilé le 28 juillet sur les hauteurs de l’Eggli), ou encore le voyage d’Avi Avital autour de la Méditerranée avec comme point de départ la musique traditionnelle des Pouilles, montrent à quel point les racines sonores traditionnelles sont puissantes (5 août).

La série « Music for the Planet » met en lumière, de son côté, deux concerts porteurs de messages puissants sur l’état de la nature, de la société et de l’humanité. Le 3 août, la violoniste Patricia Kopatchinskaja transporte le public dans un univers de mots et de musique avec un programme où des textes de Franz Hohler, lus par Meret Matter, dialoguent intensément avec la musique de chambre de Chostakovitch, interprétée avec le concours de Sol Gabetta et de Francesco Piemontesi. Le 8 août, le photographe Marco Borggreve propose quant à lui un dialogue sensoriel entre nature et mémoire : main dans la main avec Patricia Kopatchinskaja, la Camerata Bern y interprète des œuvres, entre autres, de Panufnik et de Schubert.

Et le voyage ne s’arrête pas là… Le 23 juillet, la soprano lucernoise Regula Mühlemann consacre son programme « Chants du pays » à la région alpine et redonne vie à des compositeurs et compositrices injustement oubliés. Le 27 août, la saxophoniste germano-ukrainienne Asya Fateyeva met en lumière une musique d’exil rarement entendue, avec des œuvres de Heiden, Gershwin, Schulhoff et Hindemith. Et le 6 août, Christina Pluhar nous entraîne avec son ensemble L’Arpeggiata dans un voyage sonore à travers les Balkans – une soirée riche en rencontres musicales, en improvisations subtiles et en voix envoûtantes venues du sud de l’Europe.

Le Festival accueille plusieurs débuts remarqués : le dernier Beethoven par le lauréat islandais des Grammy Awards et pianiste Víkingur Ólafsson le 31 juillet, l’ensemble baroque « Le Consort » emmené par la nouvelle étoile du violon Théotime Langlois de Swarte le 4 septembre, et le contre-ténor (et breakdancer !) Jakub Józef Orliński avec Il Pomo d’Oro le 5 septembre.

La Tente du Festival de Gstaad a également droit à son lot de temps forts avec la venue de nombreux artistes internationaux. Le 9 août, la pianiste vénézuélienne Gabriela Montero interprète son propre Concerto « Latin » aux côtés du Gstaad Festival Orchestra et de Mirga Gražinytė-Tyla. Le 16 août, les frères Lucas et Arthur Jussen donnent vie à une œuvre de jeunesse à deux pianos de Felix Mendelssohn en compagnie du même GFO, dirigé par Jaap van Zweden. Enfin, le 22 août, la soprano Sonya Yoncheva incarne la Norma de Bellini au milieu d’une distribution prestigieuse dirigée par Domingo Hindoyan.

Au programme: plus de 60 concerts dans toutes les nuances du classique, au milieu de l’un des plus beaux panoramas de montagnes.

Festival Highlights

Fazıl Say en résidence

Hôte de longue date du Festival, le pianiste turc Fazıl Say y dépose cette année ses valises pour une résidence de trois concerts, dans une belle gradation d’intensité : solo, duo et quintette. « Appassionata » de Beethoven et Rondo « alla turca » de Mozart pour le récital d’« ouverture » le 20 juillet. Sonate de Franck revisitée et « Bosphorus Fantasies » de sa propre composition le 22 juillet sur les hauteurs de l’Eggli en compagnie de la flûte élégante d’Aslıhan And. Et enfin création mondiale de son trio « Immigrants » et « Truite » de Schubert le 24 juillet de retour à Saanen, avec le concours de la violoniste Bomsori Kim, de la violoncelliste Anastasia Kobekina et de la nouvelle star de la contrebasse Uxía Martinez Botana.

Toute la Tente pour Khatia Buniatishvili

C’est l’une des enfants chéries du Festival, présente à Gstaad depuis ses tout débuts et qui se déplace le 10 août en « voisine », puisqu’elle vit désormais en famille sur les hauteurs de Montreux. Khatia Buniatishvili se voit offrir une nouvelle Tente pour elle toute seule. Après ses récitals monumentaux de 2019 et 2023, on ne peut que se réjouir de cette promesse… frémissante ! Au menu, un festin dont elle a le secret : Impromptus de Schubert, Sonates de Mozart et de Chopin, Méphisto-Valse de Liszt…

L’adieu des Hagen

Les frères et sœur Hagen et leur complice Rainer Schmidt ont annoncé qu’ils remiseraient définitivement leurs archets en 2026, au

Last but not least, on ne saurait que trop recommander la soirée finale de cette 69e édition, le 6 septembre à l’église de Saanen. « A Farewell and a New Beginning » (c’est son titre) : quel joli symbole que ce concert confié par le directeur artistique Christoph Müller à celui qui, quelques semaines plus tard, reprendra de ses mains le flambeau de la manifestation! En compagnie d’une poignée de complices, Daniel Hope y retrouve l’église Saint-Maurice qui l’a vu « naître à la musique » quelques décennies plus tôt dans le sillage du fondateur Yehudi Menuhin, à la faveur d’un de ces programmes dont il a le secret: une évocation de la migration en musique, du classique jusqu’au jazz, avec le concours de l’instrument «migratoire» par excellence – le bandonéon.

terme d’un incroyable voyage musical de 45 ans. Raison de plus de ne pas manquer leur concert du jeudi 21 août à l’église de Saanen! Au programme: Troisième Quatuor de Chostakovitch et Quintette avec piano de Brahms, avec le concours du lauréat 2017 du Concours Clara Haskil de Vevey, le Japonais Mao Fujita.

Marina Viotti chante Bizet avec Marc Minkowski Victoires de la musique classique, cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Grammy Award : la mezzo-soprano née à Lausanne crève l’écran… sans pour autant prendre la grosse tête! Pour ses débuts à Gstaad le 23 août en compagnie du ténor Cyrille Dubois, de Marc Minkowski et de ses Musiciens du Louvre, elle a choisi un programme 100 % Bizet. L’occasion de s’enivrer des plus grands airs et duos de Carmen, mais également de goûter à des pages plus rares comme La Jolie Fille de Perth, Djamileh, Les Pêcheurs de perles ou L’Arlésienne – dont Minkowski à choisi de faire résonner l’entier des deux suites symphoniques.

Garanča, Buratto, Calleja : pluie d’étoiles pour le Requiem de Verdi Véritable cri du cœur – requiem « humain » et proche en cela de celui de Brahms –, la Messa da requiem de Giuseppe Verdi déploie ses splendeurs le 30 août sous la conduite des troupes de l’Opéra de Zurich et de leur Generalmusikdirektor italien Gianandrea Noseda, avec le concours d’un quatuor de solistes supersonique composé d’Eleonora Buratto, Elina Garanča, Joseph Calleja et Roberto Tagliavini… Frissons garantis !

Alors, envie de vous « perdre » à votre tour entre violons, pianos, cimes et sapins ? Rendez-vous à Gstaad du 18 juillet au 6 septembre 2025.

Plus d’informations sur gstaadmenuhinfestival.ch

Bienne, 2024 – sknife fête ses 10 ans jouant un rôle pionnier dans l’artisanat de la coutellerie suisse ! Depuis une décennie, la manufacture biennoise est synonyme de précision et de perfection. Avec une pluie de récompenses de 4 prix design internationaux, les couteaux sknife ornent les tables des hôtels & restaurants les plus renommés du monde avec plus de 300 étoiles Michelin. Éditions limitées et spéciales

Pour célébrer cette étape importante, sknife présente des éditions limitées et spéciales exclusives. L’édition limitée du couteau de poche en damas séduit par son

manche en bois flotté sélectionné à la main et sa lame inoxydable en acier damas torsion en 800 couches –chaque pièce souligne le caractère unique du matériau.

L’harmonie parfaite entre le damas de torsion et les veines exceptionnelles du bois flotté. L’édition spéciale du set de couteaux à steak avec lame en acier chirurgical séduit également par son manche en bois flotté – une magnifique œuvre d’art façonnée par l’eau pendant des années.

Synonyme de qualité & d’innovation

Le design du couteau à steak – développé en collaboration avec des grands chefs suisses renommés – se caractérise par une arête de coupe sans contact, une répartition parfaite du poids et une forme élégante. Basé sur des dessins, le premier prototype a été réalisé en acier brut par Hansjörg Kilchenmann, un ami coutelier à Bâle.

L’artisanat de la coutellerie suisse et le bois stabilisé pour un succès mondial Outre le design sophistiqué et la précision artisanale, la percée internationale repose également sur deux nouveaux procédés technologiques : sknife a été le pionnier du forgeage industriel de couteaux en acier chirurgical et damassé en Suisse, ainsi que de la stabilisation du bois suisse, afin de le rendre apte à la gastronomie. Ainsi, les couteaux et les couverts sont également bien établis dans les hôtels en bord de mer et sur les yachts, dans des couleurs assorties à l’intérieur.

Du forgeage de l’acier chaud dans l’Emmental et du travail du bois local à Neuenegg jusqu’au dernier affûtage de la lame, les couteaux sont fabriqués à la main en Suisse. La finition et l’affilage à la main sont effectués dans la manufacture de couteaux sknife à Bienne par le coutelier Timo Müller et son équipe. La précision de ville horlogère

Michael Bach : « On nous demande souvent pourquoi nous fabriquons des couteaux à Bienne. Tout simplement parce que nous produisons des couteaux avec la précision d une montre et un haut niveau d’artisanat ». Le couteau de poche avec palier lisse en céramique high-tech et composants issus de l’industrie horlogère allie cette précision à la fonctionnalité. Le point culminant de la collection se manifeste dans la version exclusive damas entier avec un dos de lame serti de 51 diamants.

Nous offrons une netteté de lame durable d’une qualité exceptionnelle De la manufacture complexe des couteaux à la personnalisation de gravures, à l’appareil d’aiguisage de précision et du kit d’entretien, sknife propose tout ce qu’il faut pour l’utilisation quotidienne des couteaux. Upgrade: le cuir de polissage infiltré de diamants de 5 microns permet d’obtenir une netteté de rasoir pour les couteaux de poche et les couteaux de cuisine de haute qualité.

Visites de la Manufacture

La manufacture sknife aspire à devenir un lieu dédié à l’art de la coutellerie ; de plus en plus de collectionneurs de couteaux se rendent à Bienne, notamment pour participer aux visites mensuelles de la « Manufacture ouverte ».

sknife sa Rue Neuve 5, 2502 Bienne +41 32 322 97 55 info@sknife.com www.sknife.com

Eden-Roc Riviera Collection
L’hôtel du Cap-Eden-Roc à Antibes, l’un des meilleurs hôtels du monde, fait même réaliser une collection exclusive de couverts avec manche bleu nuit par sknife.
Texte SMA
« Nous invitons nos visiteurs à franchir le pas de la porte »

Cédric Schiess est biennois d’origine. Passionné, créatif, rêveur mais surtout déterminé, il a voulu montrer que sa ville avait le potentiel de ses idées. S’il étudie d’abord l’horlogerie, il comprend très vite qu’il préfère être au contact des gens et non pas derrière un établi. Il le sait, un jour, il ouvrira sa propre boutique. Après plus d’un an à convaincre les marques de le suivre et trois ans de travaux, il fonde Art du Temps, une boutique de montres et de bijoux qui s’apprête à fêter son premier anniversaire. Dans cette interview, il nous explique, le regard empreint d’enthousiasme, ce que son magasin a de différent.

Cédric Schiess, quelle est la volonté derrière votre projet de boutique devenu réalité ?

Forte de ses huit employés, la boutique est avant tout un lieu dans lequel nous souhaitons mettre l’humain au centre de l’expérience de vente. Proches de nos clients, nous les encourageons à se présenter à nous en toute authenticité, afin qu’ils prennent conscience que tout leur est possible. Nous les recevons tels qu’ils sont, même s’ils sortent d’une séance de sport ou reviennent d’une randonnée. Le monde du luxe peut sembler très artificiel, c’est pourquoi de nombreuses personnes n’osent pas entrer dans les boutiques. Ils se disent qu’ils ne sont pas assez bien habillés, ou que, de toute façon, ils n’achèteront rien. En tant qu’acheteur, je n’ai pas toujours eu des expériences positives. Il m’est par exemple arrivé de ne pas me sentir le bienvenu dans un magasin. C’est précisément ce que nous souhaitons éviter pour nos clients.

Au sein d’Art du Temps, nous essayons donc de casser cette barrière et invitons nos visiteurs à franchir le pas de la porte. Il arrive que nous discutions avec eux pendant une heure autour d’un café avant même de parler de nos articles. Ce qui compte le plus pour nous, c’est de créer une véritable connexion humaine – car c’est elle qui rend chaque expérience inoubliable, bien plus qu’un simple acte d’achat.

Quelles sont les valeurs qui animent vos équipes ?

La base de chaque connexion humaine est le respect, une valeur très importante pour nous. Au-delà des personnes, nous respectons également les matériaux que nous utilisons et le lieu dans lequel nous évoluons. Ensuite, je mentionnerai également la fierté de travailler dans un environnement qui nous permet d’être nousmêmes et qui nous offre une mission qui nous inspire.

Comment votre passion pour les montres se matérialise-t-elle au sein d’Art du Temps ?

Notre passion de l’excellence et de faire les choses comme il faut s’observe dans tous les détails du bâtiment, que ce soit au niveau des matériaux utilisés ou des meubles choisis, mais aussi en ce qui concerne l’accueil que nous offrons à nos clients. Nous n’avons pas choisi la facilité. Au contraire, nous voulions nous donner les moyens de faire ce que beaucoup considéraient comme impossible au début. Nous voulions faire davantage que le nécessaire et trouver ce petit plus qui fait de nous des hôtes plus que de simples vendeurs. En effet, les produits que nous commercialisons peuvent s’acheter dans le monde entier. Nous nous distinguons donc des autres boutiques par le service que nous proposons.

Justement, quels autres éléments font de votre boutique un magasin pas comme les autres ?

Nous vendons des montres et des bijoux dont la création reflète le savoir-faire des marques suisses avec lesquelles nous travaillons. Nous sommes conscients de l’énergie et du temps consacrés aux produits et respectons le travail fourni par les artisans pour arriver à de tels résultats. Les gens ne se rendent souvent pas compte de tout le chemin parcouru par une montre avant qu’elle n’arrive à leur poignet. C’est pourquoi nous cherchons aussi, à travers notre boutique, à sensibiliser nos clients à ce travail et à leur faire prendre conscience de la valeur de l’objet qu’ils achètent.

Nous possédons notamment un atelier, situé au deuxième étage de la boutique, dans lequel nous effectuons des réparations de montres. Celui-ci est complètement vitré, ce qui permet aux clients de voir l’horloger travailler. Nous leur faisons même parfois visiter les lieux, car rencontrer l’artisan derrière la fabrication ou la rénovation d’une montre enrichit l’expérience et renforce le lien avec l’objet.

Dans ce même but de découvrir ce savoir-faire à nos clients, nous avons déjà organisé des visites de manufactures.

Ensuite, au-delà des montres et des bijoux que nous vendons, ce sont surtout des émotions que nous cherchons à transmettre. Beaucoup des produits qui quittent notre boutique sont liés à des événements forts de la vie, tels qu’une bague de fiançailles, des alliances de mariage, une montre pour un cadeau d’anniversaire de la part d’un être cher, etc. Nos montres et nos bijoux ont donc une valeur émotionnelle qui va bien au-delà du simple bien matériel. C’est pourquoi l’expérience client au sein de la boutique doit être à la hauteur de ces moments.

Comment vos montres et bijoux reflètent-ils leur ancrage dans leur territoire de fabrication, tant en Suisse qu’au sein de la ville de Bienne ?

Tous nos produits, à l’exception d’une marque de bijoux, sont fabriqués en Suisse. Nous remarquons d’ailleurs que les clients sont fiers que leur pays ait un tel savoir-faire en termes de précision et d’excellence. Dans la région, l’industrie horlogère crée de nombreux emplois, que ce soit de manière directe ou indirecte. L’ancrage est si fort qu’une grande partie de nos clients travaillent dans le secteur. Il était important pour nous de montrer que, si la région est connue pour sa production horlogère, elle peut aussi proposer une expérience de vente de qualité, à l’instar de villes comme Genève ou Zurich.

Quelle place donnez-vous à l’innovation au sein d’Art du Temps ?

Aujourd’hui, innovation rime souvent avec nouvelles technologies. Je suis pourtant convaincu que nous travaillons dans un secteur où les clients recherchent avant tout des relations humaines. Il est rare de dépenser autant d’argent pour une montre ou un bijou sans vivre une véritable expérience en boutique. L’innovation consiste donc pour moi à créer des expériences authentiques autour des bijoux tout en mettant l’humain au centre. D’une boutique à une autre, le produit reste le même. Innover revient donc à faire ressentir aux clients des émotions qu’ils n’auront peut-être pas ressentis ailleurs.

Nous utilisons les solutions numériques avant tout pour créer une relation durable avec notre clientèle, tout en renforçant notre visibilité et notre singularité – notamment grâce aux réseaux sociaux qui nous permettent de nourrir un lien régulier et authentique.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les travaux de la boutique ?

Les rénovations ont duré trois ans. Nous avons préféré prendre le temps de faire les choses bien pour arriver à la hauteur des produits que nous commercialisons. Art du Temps se situe dans un bâtiment qui date de 1880. Nous avons décidé de le restaurer entièrement, à l’intérieur comme à l’extérieur. Nous avons ainsi refait la façade telle qu’elle apparaît sur une photo de 1920, et ce avec l’aide d’artisans qualifiés dans ce type de rénovations.

À l’intérieur, il était important pour nous d’utiliser des matériaux naturels et des produits purs, tels que le bois massif, l’argile naturelle ou le crépi à la chaux. Nous avons essayé de travailler avec du mobilier le moins transformé possible. Le principal défi a été de trouver un équilibre entre l’ancien et le moderne, sans tomber dans une décoration clinquante qui ne correspond pas à l’univers de la ville de Bienne. Finalement, ce qui nous a guidés

tout au long des travaux, c’est notre volonté de créer un espace où le client perçoive, en un coup d’œil, la qualité de nos produits et de notre service. Avez-vous de futurs projets ? Notre but est de pouvoir former, d’ici un ou deux ans, des jeunes passionnés et fiers de leur travail. Nous aimerions également ajouter une ou deux marques à notre catalogue, voire nous agrandir. Un autre de nos projets est de proposer, à terme, des montres de seconde main. Enfin, nous souhaitons continuer d’investir dans des événements qui font sens et dans des expériences personnalisées qui donnent envie aux clients de revenir chez nous.

Interview Léa Stocky

Art du Temps

Unionsgasse 9

2502 Biel-Bienne

+41 32 322 77 99 boutique@artdutemps.ch artdutemps.ch

Cédric Schiess
Directeur et fondateur, Art du Temps

Depuis 1980 - Le goût de l’authenticité

Fromagerie Fleurette Rougemont

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Depuis 1980 - Le goût de l’authenticité

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«Nos fromages saveurs uniques reflètent la richesse de la nature au des saisons.»

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fromages aux saveurs uniques reflètent la richesse de la nature au gré des saisons.»

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Cinq générations au service du luxe et de l’expertise

« Depuis que je suis petit, j’ai le nez dans la poussière et les mains dans l’horlogerie ». Kilian Birchler a toujours su qu’il s’épanouirait dans l’entreprise familiale. Dès son plus jeune âge, il passe déjà toutes ses vacances scolaires dans le magasin fondé par ses arrière-arrière-grands-parents, Or du Temps & Fils SA. Aujourd’hui véritable couteau suisse au sein de l’entreprise, il se prépare à reprendre le flambeau. Il souligne, dans cette interview, l’expertise de sa boutique.

Kilian Birchler, Or du Temps possède une longue histoire, ancrée en Suisse depuis des générations.

Pouvez-vousnous en dire un peu plus ?

Tout a commencé avec mes arrière-arrière-grands-parents qui ont fondé le magasin il y a plus de cent ans, en 1921. Aujourd’hui, nous sommes la cinquième génération à y travailler, la boutique se transmettant de père en fils. L’entreprise compte six personnes, pères, fils et cousins. Notre travail et notre détermination ont fait de nous le numéro un sur le marché suisse de la seconde main.

Nous sommes donc avant tout une entreprise familiale qui promeut la convivialité, l’écoute, l’entraide, le respect et la bienveillance. Nous garantissons à nos clients une expertise pointilleuse, un suivi complet et au plus près de leurs besoins, ainsi qu’un service bien fait.

Bien que nous ayons plusieurs locaux et bureaux privés en Suisse, notre adresse principale se situe à Lausanne.

Que peut-on découvrir dans votre boutique ?

Nous commercialisons tous les produits de seconde main qui touchent à l’horlogerie, à la joaillerie et à la pendulerie, des bracelets aux montres de poche, et particulièrement dans le domaine du luxe. Nous travaillons en effet avec des montres d’occasion de nombreuses grandes marques, telles que Rolex, Patek Philippe, Cartier, Jaeger-LeCoultre, ou encore Audemars Piguet, entre autres. Nous disposons d’une solide expertise dans l’achat de pièces, notamment en bijoux, montres, or et argent.

Notre but est de pouvoir proposer à nos clients des montres de haute qualité, rares, exclusives et parmi les plus recherchées au monde. Notre sélection vise à répondre à tous les besoins et à toutes les préférences, pour tout type de style et de budget.

Nous assurons également un service après-vente, qui comprend la réparation de montres et de bijoux et la remise à neuf de pièces anciennes. Enfin, nous réalisons de nombreuses créations de pièces de haute joaillerie uniques, exclusives et sur mesure, que nous mettons ensuite en vente.

Nous garantissons à nos clients une expertise pointilleuse, un suivi complet et au plus près de leurs besoins.

Qu’en est-il des œuvres d’art et de la maroquinerie ?

Initialement, nous étions spécialisés dans la vente d’objets anciens. Cependant, au fil des années, les jeunes générations impliquées dans la reprise du magasin se montraient de moins en moins attirées par ce domaine. Nous avons également dû nous adapter à la demande des clients qui, dans le luxe, préfèrent aujourd’hui acheter des montres que des objets de décoration, les premières se vendant beaucoup plus facilement que les seconds.

Nous n’avons toutefois jamais cessé cette activité, mais la dédions à des pièces qui sortent de l’ordinaire. Nous travaillons avec de nombreux clients privés recherchant des objets particuliers et qui sont prêts à mettre le prix pour des pièces introuvables ailleurs.

Il y a plusieurs années, dans notre souhait de nous adapter et de nous diversifier, nous avons décidé de proposer des pièces de maroquinerie. Nous mettons ainsi en vente de nombreux accessoires. En effet, il arrive souvent que les clients, après avoir acheté une montre, se laissent tenter par un sac de luxe pour compléter leur achat.

Vous êtes également actifs dans le domaine des métaux précieux.

Exactement. Nous sommes grossistes de métaux précieux, notamment l’or et l’argent. Nous achetons ces métaux et les faisons fondre pour créer de nouvellaux bijoux et pièces horlogères. Nous revendons ensuite ces pièces uniques à des taux qui défient toute concurrence. Actuellement, les cours de l’or atteignent des niveaux historiques. Nos clients qui ont acheté des bijoux il y a une dizaine d’années réussissent à les revendre en doublant le prix de départ. En tant que particulier, il est donc très avantageux de céder ses bijoux aujourd’hui.

À quel type de clientèle s’adressent vos produits ? Il s’agit en majorité de particuliers qui font appel à nous afin d’estimer leurs objets, car ils souhaitent les mettre en vente. Au niveau des acheteurs, nous travaillons surtout avec des passionnés et des collectionneurs à la recherche de pièces d’exception. Nous accueillons et conseillons également des entreprises, notamment des sociétés de courtage qui stockent de l’or et de l’argent et qui cherchent ensuite à les vendre. Par ailleurs, nous collaborons étroitement avec des maisons de vente aux enchères qui sollicitent notre expertise pour l’évaluation de leurs objets. Nous jouons aussi un rôle d’intermédiaire entre ces sociétés et des clients privés. Lorsque nous identifions, au sein de notre portefeuille, un acheteur potentiel correspondant à un objet spécifique, nous facilitons la mise en relation entre les deux parties.

Un des grands avantages de passer par nos services est le fait que, lorsqu’une personne souhaite se séparer d’un objet, elle n’a pas besoin d’attendre qu’il soit vendu au client final pour recevoir l’argent. Nous lui achetons la pièce, parfois à un prix plus cher que celui auquel elle s’attendait, puis nous nous occupons de la revente.

Nous sommes avant tout des acheteurs. C’est pourquoi nous cherchons aujourd’hui à attirer de plus en plus de vendeurs qui sont prêts à nous faire confiance et à nous confier leurs biens. Augmenter notre nombre de vendeurs nous permet, in fine, de renouveler nos stocks. Il est vrai que nous bénéficions déjà d’une forte visibilité auprès d’acheteurs qui nous connaissent bien et savent qu’ils trouveront chez nous ce qu’ils recherchent.

Quelles sont les prochaines étapes pour votre entreprise ?

Mon projet est d’ouvrir une deuxième boutique à Genève, qui sera plus spacieuse et proposera davantage de mobilier et d’œuvres d’art anciennes. Je souhaite surtout perpétuer la tradition familiale et transmettre ce nouveau magasin à mes enfants.

& Fils

Kilian Birchler
Or du Temps & Fils SA

Formulations complètes pour la formation de collagène, la peau, les cheveux, les ongles et le bien-être

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Avec 30+ nutriments, la formule complète d’ExtraCellWoman contribue au maintien de fonctions corporelles normales: les systèmes immunitaire et nerveux, le métabolisme des graisses, le taux de cholestérol, la glycémie, la fonction hépatique, les os, les muscles, l’énergie, la peau, le tissu conjonctif, les cheveux et les ongles. Arôme fruits rouges.

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Ces compléments alimentaires sont disponibles chez Amavita, Sun Store, Coop Vitality et auprès de nombreuses pharmacies indépendantes.

d’informations

Hyalo

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