Focus Business Guide

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Christian Keller Le CEO d’IBM Suisse explicite les nouveaux enjeux des entreprises tout en expliquant pourquoi la Suisse est le lieu idéal pour y répondre. BUSINESS GUIDE DÉC ‘22 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA En lire plus sur focus.swiss PREMIUM PARTNER PLUSD’INFORMATIONSPAGE5 #LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch

Jean-Luc Vincent

L’écologie sera économique ou ne sera pas

Il y a les problèmes conjoncturels, comme la guerre lancée par le jovial Vladimir ou la Covid-19 qui nous a tous affectés. Il y a surtout des problèmes structurels, finalement plus graves, qui sont la crise économique et les défis environnementaux.

C’est à ce double domaine que je m’intéresse aujourd’hui.

Certains souhaitent une récession, ce à quoi peu de Suisses sont prêts car ils ne veulent pas sacrifier leur confort. Les sabots de bois et la paille pour tenir chaud aux pieds ont disparu depuis longtemps. C’est l’énergie imaginative – en clair les inventeurs – qui dessinera notre futur.

Impossible n’est pas inventeur. Je pars du principe que tout ce que l’on peut imaginer sera un jour réalisable. Qui aurait dit, avant que Kennedy l’annonce, qu’un homme serait sur la Lune moins de dix ans plus tard alors que rien n’existait ? Qui aurait parié qu’un avion ferait le tour du monde sans le moindre gramme d’énergie fossile ? Les exemples sont légion, même s’ils sont moins spectaculaires qu’Apollo 11 ou Solar Impulse. Mais ils existent et vivent.

Nos startups suisses, à l’avant-garde dans de nombreux domaines, ont tous les atouts techniques et humains pour prendre une part prépondérante dans la transformation du monde.

à prix abordable. Couvertes par des panneaux photovoltaïques, ces maisons, essentiellement pensées pour les pays du sud, deviendront de véritables petites centrales électriques dont toute l’énergie nécessaire sera auto-produite.

Insouciants à cause du coût insignifiant du pétrole, nous nous sommes endormis pendant des décennies. Aujourd’hui, l’urgence nous presse. Et à part quelques irréductibles qui pensent que la Terre est plate et qu’il n’y a pas de réchauffement climatique, l’immense majorité de la population se rend compte qu’il est grand temps d’agir.

Exemple frappant du mariage entre économie et écologie, Igor Ustinov développe depuis quelques années avec André Hoffman un système de construction (UHCS) qui permet à la fois de récupérer le plastique qui inonde les sols et les océans, de le valoriser et d’en faire des bâtiments

Nos startups suisses, à l’avantgarde dans de nombreux domaines, ont tous les atouts techniques et humains pour prendre une part prépondérante dans la transformation du monde. Reste à traduire ces compétences en volonté politique, susceptible de donner les moyens… de gagner de l’argent à très moyen terme en améliorant la vie de chacun.

Texte Jean-Luc Vincent, Président-fondateur du Salon International des Inventions de Genève
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FOCUS SWISS 04 Le travail moderne 08 Cyberattaque 10 Interview : Christian Keller 12 Conseils business 16 Entreprises et durabilité 18 Distressed M&A Bonne lecture ! Hugo Pillet Chef de projet exécutif CONTENU. FOCUS BUSINESS GUIDE . ÉDITORIAL UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS 2
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Le portage salarial, une opportunité et une souplesse pour l’avenir

De nombreux changements ont un impact sur le monde du travail. Dans ce cadre, le portage salarial avec MITC représente une opportunité et une souplesse pour l’avenir.

Il s’agit d’une relation tripartite entre une société de portage comme MITC, le salarié porté et l’entreprise cliente où tout est à l’initiative du travailleur porté et/ou de la société qui veut maîtriser ses coûts avec une personne de confiance.

Le travailleur effectue des recherches et se voit confier une mission par une entreprise où celle-ci détermine son projet et connaît le bon intervenant. MITC est alors l’intermédiaire qui effectue le contrat de prestation de services avec l’entreprise cliente en embauchant le consultant comme salarié.

Le portage salarial s’avère une excellente opportunité pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise, les jeunes diplômés, les cadres en recherche d’activité, les pré-retraités, les multi-employés et les travailleurs qui doivent quitter leur compagnie suite aux conséquences économiques qui nous touchent depuis les trois dernières années.

Sécurité du salariat et liberté du statut d’indépendant

Le portage salarial concilie le statut de salarié d’entreprise et celui de travailleur temporaire et associe donc la protection sociale liée au salariat avec la liberté du travailleur indépendant. Le portage salarial permet en effet au travailleur d’entreprendre sans prise de risques financiers ou personnels puisqu’il ne doit pas créer de

Le portage salarial concilie le statut de salarié d’entreprise et celui de travailleur temporaire et associe donc la protection sociale liée au salariat avec la liberté du travailleur indépendant.

structure juridique: sa mission démarre dès la signature du contrat. En cas de rupture de cet accord, il peut bénéficier d’une rupture conventionnelle et des avantages associés au statut de salarié et aux cotisations payées. Le salarié en portage est en outre autonome car il peut choisir ses missions, négocier de sa rémunération avec le client, opter pour un emploi du temps flexible et interrompre son activité.

De plus, sa gestion administrative est simplifiée: MITC s’occupe de la facturation, de la comptabilité, du salaire, des charges et du recouvrement auprès du client, si nécessaire.

Avantages du portage pour l’entreprise cliente

À cause de la crise sanitaire, plusieurs entreprises doivent (ou devront) licencier des employés. Le portage salarial permet une optimisation des coûts pour l’entreprise, mais il garantit aussi une certaine souplesse, notamment par rapport aux employés licenciés. Si les entreprises ne pourront assurer un emploi fixe à 100% à leurs travailleurs, elles pourront les engager à 50 ou 60% par exemple.

À l’heure actuelle, le portage salarial représente donc une voie garante de sécurité, de stabilité mais aussi une opportunité et une souplesse pour l’avenir.

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Hervé
M E T H O D E I N N O VA T I O N S T E C H N O L O G I E S C O N S E I L
Tiffany Streuli Responsable des ventes
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Le travail moderne : l’individu au cœur des changements

Rupture avec les structures hiérarchiques traditionnelles, numérisation, promotion de la culture d’entreprise, travail à distance : la manière de travailler a beaucoup évolué ces dernières années. Les changements sociétaux et philosophiques ont entraîné une évolution dans notre rapport au travail. Mais à quel niveau ? Quel rôle y joue l’individu ?

Dans le contexte de la pandémie de coronavirus et des changements qui l’accompagnent, les nouvelles méthodes de travail ont gagné en actualité. Dans ce débat sur les formes de travail modernes, il est difficile de ne pas évoquer le New Work. Introduit à la fin des années 70 par le philosophe Frithjof Bergmann, ce terme décrit aujourd’hui les changements structurels du monde du travail. Le travail à distance, les horaires flexibles et les hiérarchies plates ne sont que quelques-uns des nombreux thèmes abordés dans le discours sur le New Work. Les thèmes de la numérisation, de la mondialisation, de la migration, de la flexibilisation, de la crise écologique, du changement démographique et de la mobilité sont d’autres sujets de préoccupation et des moteurs de la transformation sociale. Dans ce contexte, le New Work est un terme générique pour un travail orienté vers l’avenir et porteur de sens.

Qu’est-ce que le Work-Life-Blending ?

Le New Work met davantage l’accent sur l’individu. La réalisation de soi et le développement du potentiel de l’individu deviennent alors des valeurs importantes. Cela se traduit par le worklife blending qui souligne l’importance de la qualité de vie. « Tout s’entremêle, le travail et la vie se confondent de plus en plus. Grâce aux appareils mobiles, nous faisons l’expérience d’un lieu de travail totalement illimité », explique Stephanie Kaudela-Baum. Elle est professeure de leadership et d’innovation, fait de la recherche sur les nouveaux modèles de leadership et conseille les entreprises sur les modes d’organisation modernes.

La réduction du temps de travail, l’aménagement des horaires ou, de manière plus générale, la mise en place de mesures qui touchent au temps ou au lieu augmentent la satisfaction de l’employé, qui s’épanouit davantage dans sa vie professionnelle et personnelle, mais aussi sa productivité. Ces mesures ne sont, cela dit, pas pour tout le monde car certaines personnes aimeront passer une part très importante de leur temps au travail. D’autres, au contraire, apprécient cette flexibilité moderne qui leur permet de créer leur propre business à côté de leur profession principale, de consacrer leur temps à la création d’œuvres d’art, d’investir dans les cryptomonnaies ou encore de restaurer une villa au bord d’un lac dans le Tessin. Les possibilités

sont illimitées et permettent

à tout un chacun de se développer sur le plan personnel en dehors du monde du travail.

En fin de compte, si les changements sociétaux ont modifié nos modes de travail, c’est tout simplement parce que l’Homme lui-même a évolué, tout comme ses besoins. Aujourd’hui, nous jouons tous un rôle de plus en plus important dans l’évolution du monde professionnel. Autrement dit, l’être humain est au cœur même du changement. Par conséquent, ce qui fera peut-être la différence à l’avenir sera la connaissance de soi-même et de ses besoins – le « Connais-toi toi-même » socratique ne pourrait donc pas être plus actuel !

LE TRAVAIL MODERNE
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La Suisse – un pays où il fait bon vivre

Une récente étude publiée par Gallup indique que la Suisse est le quatrième pays le plus heureux du monde en 2022. Les critères retenus ? Des sondages auprès de population croisés avec des indicateurs sociaux, économiques et politiques, qui aboutissent à une note globale.

Mais où la force de travail se désengage progressivement…

En revanche, l’image de la Suisse est moins attrayante lorsqu’il s’agit du monde du travail. Toujours selon le même institut de sondage, le niveau d’engagement en Suisse est au plus bas en 2022. Seulement 11% des travailleurs suisses indiquent être pleinement engagés dans leur travail. Ce chiffre est inférieur de trois points à celui de à l’Europe (14%) et de dix points par rapport à la moyenne mondiale (21%).

Un tel niveau de désengagement n’est pas sans conséquences pour les employeurs suisses: plus d’un tiers des travailleurs suisses recherchent activement de nouvelles opportunités professionnelles.

Pourquoi un tel niveau de désengagement ?

Si 11% des travailleurs suisses démontrent un réel niveau d’engagement au travail, qu’en est-il des 89% restants ? Des collaborateurs partiellement engagés… voire complètement désengagés.

Les événements sociétaux – et les enjeux qui en découlent – ont accéléré l’émergence de la force de travail 4.0. Un mouvement qui transcende les secteurs, les générations et les frontières géographiques.

La force de travail 4.0 est composée de collaborateurs ayant une plus grande conscience de leurs attentes, de leurs besoins et de leurs priorités à l’égard de leur travail et des organisations pour lesquelles ils travaillent. Pour certains, se manifeste un décalage croissant entre les attentes et la réalité vécue au sein de leur entreprise.

De la grande démission à la démission silencieuse… Face à cette prise de conscience, certains travailleurs font le choix de quitter leur employeur et contribuent ainsi à la « grande démission » (« Great Resignation » en anglais). Un phénomène qui touche peu la Suisse.

En revanche, la Suisse est bien plus concernée par la «démission silencieuse» («Quiet Quitting» en anglais), autrement dit lorsque les collaborateurs diminuent volontairement leurs contributions envers l’entreprise tout en faisant le choix d’y rester.

La solution ? Recentrer les réflexions RH autour des collaborateurs

Recentrer les réflexions RH autour des collaborateurs et de leur expérience au sein de l’entreprise permet d’attirer des talents, leur épanouissement, mais également leur implication, trois sujets RH clés qui permettent de renforcer la performance de l’entreprise.

S’esquisse alors une approche en trois étapes.

Engager le dialogue avec les collaborateurs et comprendre leurs attentes

Pour beaucoup de collaborateurs, les attentes sur l’importance et le sens de la relation de travail ont évolué. Certains souhaitent une relation de travail davantage transactionnelle afin de se recentrer sur la sphère personnelle. D’autres recherchent une expérience transformationnelle au travers du travail ; en recherchant davantage de sens ou d’impact lié au monde du travail.

Les leviers d’action pour adresser cet enjeu: dialoguer avec ses collaborateurs pour comprendre leurs attentes et repenser la proposition de valeur liée au travail. Une redéfinition pertinente de la proposition de valeur permettra d’attirer les nouveaux talents et réengagera ceux qui souffrent du syndrome de la démission silencieuse.

Les leviers d’action pour adresser cet enjeu sont les suivants : identifier les difficultés qui empêchent l’entreprise de délivrer des expériences satisfaisantes et repenser l’expérience quotidienne de ses collaborateurs.

Repenser la notion du succès au travail Enfin, il s’agit de repenser la notion du succès des collaborateurs. Alors que la plupart des entreprises restent focalisées sur leur performance, ces derniers sont davantage intéressés par la possibilité d’exprimer pleinement leur potentiel dans le cadre de leur travail.

Repenser la notion et la mesure de succès des collaborateurs et de l’entreprise – via l’écoute et l’analyse RH - favorisera la définition et la prise en charge globale du succès.

Conclusion

Se recentrer sur le collaborateur est un sujet brûlant pour les directions des ressources humaines, notamment car il permet d’activer des leviers stratégiques pour soutenir les politiques RH.

En revanche, cette approche implique des changements profonds au sein d’une entreprise : se recentrer sur les attentes et les expériences des collaborateurs nécessite du temps et l’implication de nombreux acteurs, dépassant ici la sphère RH, en impliquant le management, qu’il soit de proximité ou stratégique.

PeopleCentriX est une société de conseil spécialisée dans l’attraction, le développement et l’engagement des collaborateurs.

Les événements sociétaux –et les enjeux qui en découlent – ont accéléré l’émergence de la force de travail 4.0.

Façonner une expérience de travail propice à l’épanouissement

L’expérience employé correspond au parcours d’un collaborateur tout au long de son évolution au sein d’une entreprise. Cette expérience est bien sûr teintée des perceptions mais tout autant, sinon plus, des émotions ressenties dans l’organisation. Ces expériences sont déterminantes dans son engagement et sa performance.

Plus d’informations: www.peoplecentrix.eu

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Se recentrer sur le collaborateur est un sujet brûlant pour les directions des ressources humaines, notamment car il permet d’activer des leviers stratégiques pour soutenir les politiques RH.
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Traiter le courrier numériquement : un gain de temps et d’argent

Les experts d’Arcplace proposent des solutions numériques standardisées pour une gestion facile et rapide du courrier entrant.

Le défi en entreprise est de pouvoir gérer le courrier de manière efficace tout en évitant les tâches manuelles répétitives et lentes. Aujourd’hui, de nombreux employés travaillent à distance et la distribution du courrier représente un nouveau challenge. Pour simplifier cela, une réception électronique du courrier simplifie les choses.

La solution Digital Mailroom

Avec la boîte de réception numérique d’Arcplace, les entreprises bénéficient d’un point central où le courrier entrant est enregistré et facile à traiter. La distribution électronique, automatique et traçable est assurée au sein de l’entreprise, avec un archivage des données conforme à la législation.

Le service «Light» facilite le travail

Afin de recevoir le courrier physique par voie électronique, il suffit d’adresser une demande à la Poste suisse. Le courrier est acheminé vers le centre Arcplace Scan & BPO (Business Process Outsourcing) où les opérateurs numérisent le contenu des enveloppes. Un fichier PDF/A est créé puis rapidement envoyé au client via un serveur sécurisé ou par courrier électronique.

Le service «Smart» accélère les tâches

Ce service automatisé comprend deux paramètres: «Smart Blacklist» et «Smart Reporting». Alors que le premier permet un tri intelligent du courrier entrant (selon des filtres développés par Arcplace et personnalisables), le second garantit un classement automatique des documents grâce à de l’intelligence artificielle et une extraction automatique des données du courrier.

Une offre globale et économique

En plus des services standardisés «Light» et «Smart», Arcplace propose aussi des solutions

sur mesure. Une boîte de réception numérique offre des avantages comme un temps de réponse accéléré et une marge d’erreurs réduite. Soutenues par une technologie de pointe, ces mesures assurent de précieuses économies. Pour tout renseignement, contactez les experts d’Arcplace.

À propos d’Arcplace

En tant que prestataire de services informatiques spécialisé dans le domaine de la gestion et l’archivage de l’information, la société suisse Arcplace AG exploite ses services avec des centres de données en Suisse et est certifiée selon la norme ISO 27001 pour la sécurité des informations.

www.arcplace.ch info@arcplace.ch +41 22 329 80 00 (Lausanne)

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Quand l’innovation rencontre la sécurité

La mission de l’entreprise basée à Lausanne est de créer une gamme de produits financiers 100% crypto et durables et d’offrir à quiconque l’accès à la plus grande transition de richesse de l’histoire.

SwissBorg croit en l’approche d’investissement à long terme pour les cryptomonnaies et poursuit l’objectif de permettre à tous de contribuer à construire l’avenir de la finance, basé sur un Internet décentralisé, le Web3.

Les Thématiques, la dernière innovation technologique proposée par SwissBorg via son application mobile, permet à chacun d’investir dans le futur d’internet de manière simple et efficace tout en gagnant un temps précieux.

Pourquoi investir dans une Thématique?

La jungle des cryptomonnaies, quel projet choisir?

95% des projets de cryptomonnaies échouent après moins de six mois, ce qui rend extrêmement difficile pour quiconque d’investir à long terme. De plus, il y a des milliers de projets à analyser. Le choix est difficile.

L’expertise et l’automatisation!

Pour contrer ce risque, les experts de chez SwissBorg sélectionnent et regroupent les meilleurs projets en fonction d’un ou de plusieurs thèmes et proposent des paniers constitués de cryptomonnaies appartenant à ces thèmes: les Thématiques.

Les Thématiques permettent ainsi aux utilisateurs de l’application SwissBorg (qu’ils soient nouveaux ou vétérans de la crypto) de diversifier leur portefeuille en fonction de leurs principaux intérêts personnels en quelques secondes. De plus, grâce au rééquilibrage automatique des Thématiques, la répartition initiale entre les cryptomonnaies composant la Thématique est automatiquement et périodiquement réajustée afin d’optimiser la performance de ce panier.

SwissBorg passe en revue les projets contenus dans une Thématique tous les 70 jours, en identifiant les nouvelles opportunités de marché et les actifs peu performants, pour réallouer au besoin les

cryptomonnaies constituant la Thématique. Cette réallocation, combinée au rééquilibrage automatique, garantit que la Thématique reste fidèle à son thème et performe à son niveau optimal.

Un ADN suisse

Les valeurs suisses sont au cœur de la mission de SwissBorg: démocratiser la gestion de patrimoine. Basée à Lausanne, SwissBorg applique des mesures de gestion des risques très strictes et met en œuvre une politique budgétaire prudente.

L’histoire de la création de SwissBorg est un conte vieux comme le monde: deux jeunes trentenaires, épuisés par les barrières de la finance traditionnelle, ont tenté leur chance avec une idée et se sont lancés dans une mission visant à rendre la gestion de patrimoine en crypto accessible à tous.

Près de cinq ans plus tard, plus de 250 personnes se consacrent à donner vie à cette idée pour satisfaire au mieux les attentes des plus de 700 000 utilisateurs de l’application SwissBorg.

Une conformité rigoureuse

SwissBorg a obtenu sa première licence en 2019 et a depuis élargi son portefeuille dans plusieurs pays. Les licences dont jouit SwissBorg aujourd’hui signifient que SwissBorg répond à des exigences strictes en termes d’honorabilité et de compétence des dirigeants et propriétaires de SwissBorg, ainsi que d’une infrastructure technologique sécurisée. En outre, pour conserver ces licences, SwissBorg se conforme à des exigences strictes en matière de connaissance du client et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, afin de garantir que l’application n’est pas utilisée pour des activités illicites.

Les fonds des utilisateurs sont à tout moment 100% séparés des fonds propres de SwissBorg, ce qui les protège en cas d’hypothétique faillite. Cela signifie également que SwissBorg est en contact avec plusieurs régulateurs et que son modèle économique, son infrastructure technologique et ses politiques internes sont solides et respectent les réglementations en vigueur.

Un leader européen du marché crypto en 2025?

SwissBorg est bien positionnée pour affronter l’avenir. L’entreprise se considère comme l’application de gestion de patrimoine du Web3. Surnommé le futur de l’Internet, le Web3 avait une valeur marchande de 1,36 milliard de dollars en 2021 et est en pleine expansion. Un marché de 13 milliards de dollars pour les actifs tokenisés est prévu pour 2030. En tant que pionnier de la cryptomonnaie, SwissBorg veut donner à sa communauté les moyens de tirer pleinement parti de cette nouvelle frontière.

Investissez dans le futur d’internet via l’application SwissBorg ou visitez le site swissborg.com/fr pour en savoir plus.

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Les conséquences désastreuses d’une cyberattaque

15h30, lundi 15 novembre. Stéphane est confortablement installé derrière son bureau. Il reçoit un mail de son patron comportant un document PDF avec des informations au sujet d’un nouveau client. Cela fait maintenant quatre ans qu’il évolue au sein d’une grande société de gestion de portefeuille. Il connaît bien ses supérieurs et leur fait entièrement confiance.

Cependant, Stéphane n’a pas prêté attention à l’exactitude de l’adresse mail. Il n’a pas non plus réalisé que son patron ne lui envoie jamais ce genre d’information par courrier électronique. Quelques minutes plus tard, un message apparaît sur son ordinateur: « Vous vous êtes fait hacker », suivi de quelques lignes indiquant le montant de la rançon et le compte en bitcoin sur lequel verser l’argent. Pensant à une blague ou à un simple problème informatique, Stéphane essaie alors de cliquer sur toutes les touches de son ordinateur. Il l’éteint puis l’allume à nouveau, mais rien n’y fait. Impossible d’ouvrir ses fichiers, qui ont été chiffrés. Il comprend vite que son problème touche toute l’entreprise.

En cliquant sur le PDF, le browser web a eu accès à un site malveillant et a récupéré un programme qui a chiffré l’ordinateur pour ensuite se propager sur le réseau interne de l’entreprise. Tout est chiffré et personne ne peut plus rien faire.

Les patrons sont vite alertés. Tout le monde essaie de comprendre ce qu’il se passe. Stéphane se rend compte de son erreur, mais il n’en parle à personne car il se sent honteux.

N’ayant pas de responsable informatique, la société fait appel à une entreprise externe pour tenter de trouver l’origine du problème. Plusieurs heures passent avant qu’on comprenne que l’ordinateur de Stéphane a été infecté par un virus (Ransomware). Pendant ce temps, le ransomware a eu le temps de chiffrer les données présentes non seulement sur l’ordinateur mais aussi sur les répertoires partagés de l’entreprise. Un problème n’arrivant jamais seul, on se rend compte qu’aucune sauvegarde de données n’a été faite depuis plusieurs mois. Il est donc impossible de les restaurer.

Les patrons préfèrent attendre avant de prévenir les clients car ils ne veulent pas les alarmer. Ceux-ci ont en effet confié beaucoup d’argent à la société de gestion de portefeuille, leader de la région dans

ce secteur. Ils pensent que la situation va vite se résoudre. Ce n’est qu’au bout d’une semaine que les clients sont informés, sans savoir pour autant précisément les données qui ont pu être exfiltrées.

N’ayant plus d’autres solutions, la société a fini par payer la rançon au bout de trois semaines. En mai, la société a dû fermer, faute de clients. Ces derniers n’avaient en effet plus aucune confiance et ont décidé de retirer leur argent. L’affaire étant devenue assez connue, il était également impossible pour la société d’attirer de nouveaux clients. Celle-ci s’est aussi vue dans l’obligation de payer une amende pour négligence car elle n’a pas respecté les règles de protection des données.

Scénario ctif

CYBERATTAQUE
Texte Léa Stocky En collaboration avec Nelson Reis, Chief Operating O�icer chez E-Secure
Competence.
développement
vos
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« Nous devons évoluer avec notre temps, ce qui permettra aux opportunités de l’emporter »

L’informatique quantique et l’intelligence artificielle remplaceront-elles l’informatique traditionnelle ?

Dans notre interview, Christian Keller répond à cette question, tout en expliquant pourquoi la Suisse est un site idéal pour les entreprises technologiques, mais aussi ce qui lui permet de se développer dans sa position de CEO d’IBM Suisse.

Christian Keller, IBM est active dans notre pays depuis 1927 et y possède également un laboratoire de recherche. Pourquoi la Suisse est-elle le bon endroit pour les entreprises informatiques ?

La Suisse est un marché très intéressant. C’est une économie compétitive et ouverte, qui dispose de grandes entreprises internationales tout comme de PME solides et innovantes. De plus, le système de formation duale est unique et offre aux entreprises technologiques un pool de compétences attrayant. Ce n’est pas un hasard si quatre prix Nobel sont issus de notre laboratoire de recherche. Nous en sommes aussi fiers que de notre histoire presque centenaire en Suisse.

En quoi votre position de CEO d’IBM Suisse est-elle enrichissante pour vous ?

En tant que CEO, j’ai la possibilité de contribuer activement au succès de la Suisse. C’est passionnant et enrichissant de soutenir les entreprises dans leur transformation numérique et de relever les défis de la sécurité et du cloud. Je m’implique aussi dans les débats sociopolitiques, afin d’encourager la confiance dans les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ou l’informatique quantique.

Parlons de l’informatique quantique. IBM a récemment annoncé des progrès révolutionnaires, esquissant sa vision de supercalcul centré sur les quanta. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Lors du Quantum Summit d’IBM à New York il y a quelques semaines, nous avons présenté au public le tout dernier processeur quantique. Avec 433 bits quantiques, il s’agit du plus grand processeur de ce type au monde. Il a le potentiel d’exécuter des circuits quantiques complexes, bien au-delà de ce que les ordinateurs sont capables de faire aujourd’hui. Au cours des deux ou trois prochaines années, les systèmes IBM Quantum passeront à plus de 4000 qubits et dépasseront les performances de l’électronique physique actuelle. Selon nous, dans quelques années, les ordinateurs quantiques seront en mesure de résoudre des problèmes qui sont aujourd’hui insolubles, même avec les superordinateurs traditionnels les plus puissants. Pour ce faire, nous travaillons avec plus de 200 organisations dans le monde entier, dont des entreprises du Fortune 500, des start-up, des universités et des instituts de recherche. « Uptownbasel », une organisation suisse, fait d’ailleurs partie du réseau global

Quantum d’IBM. Tous nos partenaires contribuent à explorer le potentiel de la technologie et à développer leur propre savoir-faire en la matière.

On entend de plus en plus fréquemment que la technologie contribuera de manière significative à rendre notre monde plus durable. Quel est le rôle de votre entreprise dans le domaine ESG ?

IBM agit ici à différents niveaux. La première étape consistait déjà à nous fixer des objectifs très élevés concernant notre propre empreinte carbone, que nous cherchons à réduire à zéro au niveau mondial d’ici 2030. Nous demandons à nos fournisseurs d’en faire de même. Ensuite, nous aidons nos clients à atteindre leurs propres objectifs ESG et nous les soutenons aussi dans le développement d’innovations durables. Par exemple, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique jouent un rôle central dans le développement de nouveaux médicaments et de matériaux respectueux de l’environnement, pour ne citer que deux points forts de la recherche d’IBM. Récemment, Bosch a rejoint le réseau Quantum d’IBM. Avec ses activités dans le domaine de l’électromobilité, Bosch développe des cas concrets d’application, dans lesquels les calculateurs quantiques auront bientôt un avantage décisif sur les calculateurs conventionnels en ce qui concerne la découverte et le développement de nouveaux matériaux. Ces derniers sont indispensables si l’on souhaite atteindre

une meilleure efficacité énergétique et réduire l’utilisation des ressources naturelles. La plupart des matériaux utilisés dans les piles à combustible, les batteries, les entraînements électriques et les capteurs avancés ont des électrons fortement corrélés. Or, les ordinateurs classiques ne sont pas en mesure de calculer les propriétés de ces matériaux avec une précision suffisante. IBM et Bosch vont développer ensemble des algorithmes quantiques robustes et puissants qui seront utilisés dans les applications industrielles dans ce domaine.

La technologie évolue rapidement : quelles sont les opportunités et les risques qui peuvent en résulter dans un cadre professionnel ?

Nous faisons face à un champ d’apprentissage infini, ce qui implique la prise de mesures adaptées dans la formation initiale et la formation continue. Pour les enfants, les disciplines STEM gagnent déjà en importance, mais la formation duale, avec son orientation pratique et académique, est également concernée, tout comme le développement des collaborateurs dans les entreprises. Nous devons évoluer avec notre temps, ce qui permettra aux opportunités de l’emporter en ce qui concerne la population et les travailleurs en Suisse.

INTERVIEW • CHRISTIAN KELLER
Interview Andrina Brodbeck & Andrea Tarantini Photo Markus Bertsch
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Créer son entreprise : cinq conseils

Tout entrepreneur aux premières armes s’est déjà posé la question : « À quoi faut-il penser avant de créer un business ? ». Les réponses à cette question abondent sur internet. Bien qu’il n’existe pas de formule magique pour devenir un entrepreneur à succès, certains principes s’avèrent utiles. Lesquels? Nous vous en présentons quelques-uns!

1. Ne

pas réfléchir à un produit, mais à une solution

Quels sont les besoins du marché aujourd’hui ? Que puis-je offrir à mes clients ? Quels problèmes pourrais-je les aider à résoudre ? Quelles solutions puis-je proposer ? Voici les questions auxquelles il faut répondre avant de se lancer dans un projet business.

2. Penser à assurer ses arrières

C’est bien de croire en ses rêves, en ses capacités et en sa solution business, mais c’est encore mieux de le faire tout en assurant ses arrières, surtout financièrement. Pourquoi se précipiter si l’on a déjà un emploi par exemple ? S’assurer un revenu fixe et construire son business peu à peu est tout à fait envisageable - et même recommandé. Le développement d’une entreprise comporte par exemple des frais cachés qui doivent être pris en compte.

3. Apprendre

à écouter autrui mais aussi à suivre ses instincts

S’il est important d’écouter les conseils que l’on nous fournit, il est d’autant plus essentiel d’apprendre à suivre ses instincts. Au fond, nous sommes les seuls

à savoir avec précision les objectifs que nous voulons atteindre et les raisons pour lesquelles

C’est bien de croire en ses rêves, en ses capacités et en sa solution business, mais c’est encore mieux de le faire tout en assurant ses arrières, surtout financièrement.

nous souhaitons le faire. Nous avons tout en nous pour réussir, il suffit de nous écouter.

4. Développer une passion pour les aventures

Lancer sa propre entreprise est une aventure sous tous points de vue. Si l’on n’est ni un grand fan de l’inconnu, des surprises, des hauts et des bas, ni un expert en résolution de problèmes avec un penchant pour les casse-têtes, il vaut mieux apprendre à le devenir. Être convaincu par son idée et passionné par son entreprise comme on peut l’être par les aventures est un premier pas vers la réussite.

5. Se former, se former et encore se former

Créer sa propre entreprise demande des connaissances approfondies non seulement dans le secteur en question, mais aussi dans différents domaines, tels que celui du droit. Qu’en est-il par exemple en termes d’assurances sociales, de comptabilité, de droit du travail, etc. ? Que faut-il offrir aux collaborateurs pour créer un bon espace de travail ? Quelles solutions existent aujourd’hui en matière de responsabilité sociétale ?

CONSEILS BUSINESS
Image iStockphoto/Visual Generation Repérez les adresses .swiss sur Internet Chaque attribution est contrôlée par la Confédération : l‘extension internet .swiss atteste l‘origine suisse du site. Le portail en ligne pour les entreprises www.easygov swiss www.dot. swiss «Origin Approved» of Switzerland UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS 12

Des avocats pour la sécurité et l’innovation

La période actuelle est troublée, et ce dans tous les domaines. Au niveau international, cela est dû à la guerre en Ukraine et au risque d’autres conflits. La situation est la même dans le domaine énergétique, dans celui de l’environnement et pour l’économie.

La fiscalité, en faire un atout Dans le domaine fiscal, qui est primordial, assurer la sécurité, c’est conclure des accords, avant ou après contrôle, avec les administrations fiscales ou concevoir des mécanismes avantageux, mais qui ne seront pas contestés.

une nouvelle monnaie, l’utiliser à des fins précises, notamment de protection du patrimoine.

Aujourd’hui, tout est interconnecté et des problèmes qui se présentent sur un autre continent ont une implication parfois mondiale, et ce même en Suisse, qui n’est pas une île et qui est très impliquée dans les échanges économiques mondiaux. La neutralité, de plus en plus difficile à définir, n’est pas une protection absolue sur le plan économique.

Notre pays a toutefois des atouts. L’un d’entre eux est le souci permanent de la sécurité avec la capacité d’y faire face. La sécurité est un enjeu majeur dans tous les domaines : face à la cybercriminalité, mais aussi dans les relations internationales, dans l’économie et sur le plan juridique.

Assurer la sécurité juridique

Afschrift Tax & Legal, association d’avocats présente à Fribourg et à Genève, mais aussi à l’étranger (Belgique, Luxembourg, Espagne, Israël, Hong Kong), considère qu’être avocat signifie exercer une profession libérale dans l’intérêt du client. Ce n’est pas du commerce, mais les avocats sont quand même des « marchands de sécurité ». Leur rôle est souvent de garantir la sécurité juridique, en négociant et en rédigeant des contrats pour éviter les litiges.

La compliance, une nécessité

Un avocat se doit aussi d’aider ses clients à s’organiser pour éviter des risques, à respecter les réglementations sans accepter des charges excessives … c’est là toute la question essentielle de la compliance, à la fois source de coûts et de risques.

Défendre en cas de litige est important, et Afschrift Tax & Legal le fait avec détermination quand cela est nécessaire.

Mais l’étude préfère, comme tous ceux qui font appel à elle, éviter les conflits, surtout avec ceux qui détiennent le Pouvoir. Cela implique d’assurer la sécurité, y compris dans les relations avec les autorités. L’étude sait ce qui importe, c’est son rôle primordial.

Être innovants, une nécessité

La sécurité n’est pas antinomique avec l’innovation. C’est aussi une tradition suisse que de favoriser la nouveauté dans la technique, l’entreprise et les affaires en général.

C’est pourquoi l’étude Afschrift Tax & Legal tient non seulement à se tenir à jour dans son domaine, celui du droit et de la fiscalité, mais elle a développé aussi une expertise particulière dans des domaines novateurs, comme le monde « crypto ».

La crypto, un domaine d’avenir

Nous savons que ce domaine n’est pas seulement celui des spéculateurs, mais aussi de ceux qui tiennent à protéger leurs réalisations et à construire le monde économique de demain.

Ce n’est pas seulement une question de cryptomonnaies à acheter et à vendre au bon moment. Le rôle des avocats de Afschrift Tax & Legal est aussi aussi d’assister ceux qui veulent créer

C’est encore créer des « Non Fungible Token » (NFT) et investir dans le métaverse. Cela en bénéficiant le plus souvent du régime fiscal plutôt avantageux que l’on peut trouver dans ce domaine en Suisse.

L’étude souligne sans cesse que ce domaine n’a rien d’effrayant s’il est bien compris et que tant les entreprises que certains cantons ont parfaitement bien compris l’importance du développement que l’on peut en faire malgré les crises conjoncturelles et dans le respect de l’impératif essentiel de sécurité.

Afschrift Tax and Legal

Genève:

Quai de l’Ile, 13 CH-1204 Genève Tél +41 22 596 22 35

Fribourg:

Rue de Lausanne, 29 Case postale 280, CH-1701 Fribourg Tél +41 79 544 80 78 etude@afschrift.ch www.afschrift.ch

AFSCHRIFT TAX AND LEGAL • BRANDREPORT
Me Typhanie Afschrift Avocate Fribourg, Genève, Bruxelles, Luxembourg, Madrid, Hong Kong
Law
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Firm

Quand pourrons-nous connaître notre revenu à la retraite en deux clics ?

La prévoyance vieillesse est l’une des préoccupations principales des Suisses et pourtant, à l’heure actuelle, il est complexe de connaître son revenu à la retraite avec précision, et encore moins par le biais d’une plateforme digitale.

En effet, le système de prévoyance sociale suisse, basé sur trois piliers, propose une offre digitale plutôt inégale si l’on considère chaque pilier de manière individuelle. S’il est relativement aisé d’accéder à un portefeuille de services digitaux que nous proposent les assurances privées ou les organismes financiers pour le 3ème pilier, il en va tout autrement pour les 1er et 2ème piliers. En effet, dans le cadre de la prévoyance obligatoire, il reste un effort important à réaliser pour bénéficier d’une transparence et d’une accessibilité à nos propres données.

Pourrons-nous bénéficier à court terme d’un service digital homogène et facilement accessible pour une gestion de la prévoyance sociale? Certaines initiatives en cours nous permettent d’être optimiste.

Citons, par exemple, le projet Innosuisse DIBS (https://dibs.hesge.ch), auquel participe Globaz, qui propose de réaliser un prototype de plateforme de

simulation de ses avoirs de vieillesse. Ce dernier démontrera la faisabilité technique de réunir des informations distribuées, issues des différents piliers, et de les présenter de manière cohérente et homogène pour chaque citoyenne et citoyen.

En tant qu’éditeur logiciel dans le domaine de la prévoyance sociale, Globaz s’efforce de faire bouger les lignes. Afin de pouvoir développer des solutions convergentes 1er et 2ème piliers novatrices et ainsi de répondre au mieux aux besoins des caisses, des employeurs et des assurés, l’entreprise a conclu un partenariat stratégique avec Aon Suisse.

Ce dernier lui confie sa solution 2ème pilier, pour en assurer les développements à venir. Globaz et Aon vont mettre en commun leurs compétences respectives afin de développer une palette complète de services en matière de prévoyance sociale intégrée.

Afin de pouvoir offrir des services digitaux de qualité, simples et transparents, il est également primordial de bénéficier de bases légales nécessaires à la transmission des informations requises et d’assurer que les organes d’exécution respectent et implémentent les standards d’échanges nécessaires.

Le mouvement est lancé et Globaz y participe activement pour tous les citoyennes et citoyens.

GLOBAZ SA

Sous-la-Velle 6, CH-2340 Le Noirmont Avenue de Rasude 2, 1006 Lausanne +41 32 957 60 00, www.globaz.ch

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Agir sur le stock d’immeubles existants

Nous vivons dans un monde où les bâtiments contribuent à environ 30% des émissions de gaz à effet de serre, et ce principalement en raison de leurs systèmes de chauffage, d’éclairage et de refroidissement. Le monde de l’immobilier en général, et celui de la construction en particulier, ont donc un rôle critique à jouer pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de CO2. Ceci représente une magnifique opportunité mais aussi une immense responsabilité.

Le premier réflexe consiste à imaginer des nouveaux bâtiments très peu énergétivores, dotés des dernières technologies, neutres en CO2 et même producteurs nets d’énergie. Pris indépendamment, ces objets sont un vrai progrès car il est désormais possible d’offrir des surfaces résidentielles ou administratives qui ne détériorent pas nos ressources naturelles et notre environnement.

Néanmoins, ce raisonnement a trois limites. Tout d’abord, la construction neuve consomme de l’énergie dite « grise » dans la production et la mise en œuvre des matériaux de construction dont le ciment, l’aluminium et les composants d’isolation issus de la filière pétrolière. De plus, une nouvelle construction consomme notre ressource la plus chère et limitée: le terrain naturel. Enfin, les nouveaux développements n’ont pas d’impact sur le patrimoine bâti existant de plus de 20 ans, qui a souvent de piètres performances énergétiques.

Ainsi, la construction de nouveaux bâtiments à faibles émissions ne suffira pas à elle seule à réduire les gaz à effet de serre.

Rénover plutôt que construire

Dans ce cadre, afin d’avoir un impact à l’échelle d’une ville et non plus juste à l’échelle d’une parcelle, nous envisageons notre mission à deux niveaux: d’une part, investir dans des objets respectant les standards techniques et de

confort les plus récents, mais aussi, et peutêtre de façon plus importante encore, faire en sorte que nous ayons un impact positif sur le stock actuel de bâtiments obsolètes, qui constitue l’héritage de la génération précédente.

En agissant sur le plan technique, les bâtiments plus anciens peuvent être rendus plus efficaces grâce à la pose de fenêtres à double ou triple vitrage, à l’amélioration de l’isolation, à la pose de lumières LED et surtout de par l’installation de chaudières plus efficaces avec des technologies et des combustibles renouvelables. Sans oublier la rationalisation et la limitation des installations de rafraichissement et de climatisation qui sont des très gros consommateurs d’énergie dans un contexte de «cercle vicieux» du réchauffement climatique.

Des défis à relever

La mise en œuvre de ces optimisations s’avère souvent complexe car il faut faire face à de multiples contraintes. Tout d’abord, il peut exister des nuisances vis-à-vis des occupants de l’immeuble, voire leur éviction durant les travaux, qui entraînent des pertes de revenus.

Il faut aussi prendre en compte la faisabilité technique et financière des projets parfois difficile à assurer sur le court terme, raison pour laquelle des programmes de subventions ont été mis en place dans de nombreux pays.

Néanmoins, nous sommes convaincus que c’est la seule manière de limiter de manière significative l’empreinte carbone du parc immobilier. En termes quantitatifs, pour atteindre un objectif de réduction de 50% des émissions d’ici 2030, il faudrait pouvoir conduire prioritairement la rénovation énergétique de tous les bâtiments de plus de 2000 mètres carrés.

La tâche est immense mais les secteurs de l’immobilier et de la construction ont ici une formidable opportunité d’avoir un impact significatif sur la transition énergétique.

Au-delà des aspects purement quantitatifs, nous aimons l’idée que notre intervention de propriétaire ou gestionnaire immobilier renforce l’attractivité d’un lieu et contribue à construire et reconstruire la ville sur elle-même. Ces transformations sont autant de chances de convertir des immeubles de bureaux en logements, de dépolluer des anciens sites industriels ou de revitaliser des quartiers, générant ainsi un double cercle vertueux.

AVERTISSEMENT: Le présent support est émis par le groupe Edmond de Rothschild. Il n’a pas de valeur contractuelle, il est conçu exclusivement à des fins d’information. Ce support ne peut être communiqué aux personnes situées dans les juridictions dans lesquelles il serait constitutif d’une recommandation, d’une offre de produits ou de services ou d’une sollicitation et dont la communication pourrait, de ce fait, contrevenir aux dispositions légales et réglementaires applicables. Ce support n’a pas été revu ou approuvé par un régulateur d’une quelconque juridiction. Les données chiffrées, commentaires, opinions et/ou analyses figurant dans ce support reflètent le sentiment du groupe Edmond de Rothschild quant à l’évolution des marchés compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations en sa possession à la date d’élaboration de ce support et sont susceptibles d’évoluer à tout moment sans préavis. Ils peuvent ne plus être exacts ou pertinents au moment où il en est pris connaissance, notamment eu égard à la date d’élaboration de ce support ou encore en raison de l’évolution des marchés. Ce support a vocation uniquement à fournir des informations générales et préliminaires aux personnes qui le consultent et ne saurait notamment servir de base à une quelconque décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation. En aucun cas, la responsabilité du groupe Edmond de Rothschild ne saurait être engagée par une décision d’investissement, de désinvestissement ou de conservation prise sur la base desdits commentaires et analyses. Le groupe Edmond de Rothschild recommande dès lors à chaque investisseur de se procurer les différents descriptifs réglementaires de chaque produit financier avant tout investissement, pour analyser les risques qui sont associés et forger sa propre opinion indépendamment du groupe Edmond de Rothschild. Il est recommandé d’obtenir des conseils indépendants de professionnels spécialisés avant de conclure une éventuelle transaction basée sur des informations mentionnées dans ce support cela afin de s’assurer notamment de l’adéquation de cet investissement à sa situation financière et fiscale.Les performances et les volatilités passées ne préjugent pas des performances et des volatilités futures et ne sont pas constantes dans le temps et peuvent être indépendamment affectées par l’évolution des taux de change. Source d’informations : à défaut d’indication contraire, les sources utilisées dans le présent support sont celles du groupe Edmond de Rothschild. Le présent support ainsi que son contenu ne peuvent être reproduits ni utilisés en tout ou partie sans l’autorisation du groupe Edmond de Rothschild. Copyright © groupe Edmond de Rothschild – Tous droits réservés

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contexte actuel est en train d’évoluer rapidement »

place de mesures pour réduire les besoins en énergies ou en matières premières ou par une optimisation de la mobilité et de la logistique.

Dans ce cadre, comment procéder ?

Werner Halter, aujourd’hui, où en sont les entreprises suisses en matière de durabilité ?

Il y a une prise de conscience générale, mais encore très peu d’engagements. Les entreprises peinent à sortir de la routine pour se projeter dans un contexte d’économie durable, circulaire et bas carbone. Elles ne sont donc que très peu nombreuses à anticiper les changements à venir ou à évaluer correctement les investissements nécessaires.

Comment peuvent-elles réduire leurs émissions carbone ?

Les sources principales d’émissions sont généralement la consommation d’énergies fossiles pour la production de chaleur, la mobilité, la consommation d’électricité, la production de déchets ou l’achat de biens et services. La réduction du CO2 passe donc par la mise en

La manière la plus effi cace de gérer la question du CO 2 est d’établir l’état des lieux (bilan carbone) puis de définir des objectifs. Finalement, il faut défi nir des mesures et quantifi er leur eff et sur le bilan. Cette étape permettra de vérifier si les mesures et les objectifs sont en adéquation ou s’ils doivent être adaptés. Finalement, les mesures retenues doivent être chiffrées pour défi nir un plan d’investissements.

Quels sont les défis actuels dans ce cadre ?

Le contexte actuel est en train d’évoluer rapidement. De plus en plus de grandes entreprises cherchent à optimiser la chaîne de valeur et imposent donc aux fournisseurs des contraintes liées à la durabilité. Ceux-ci doivent donc adapter leur mode de fonctionnement. L’exigence ne concerne donc plus seulement la qualité et le prix du produit, mais également la manière de le fabriquer. Cette dernière n’a jusqu’à présent eu que peu d’importance et l’intégration

de cette contrainte oblige de nombreuses entreprises à modifi er leurs priorités.

Quels conseils et astuces leur proposez-vous ?

Il faut évaluer sa propre situation en termes d’impact CO2 ou de développement durable. Ce type d’analyse est simple, rapide et permet de prioriser les actions à mener. Il existe de nombreuses solutions pour améliorer la durabilité d’une entreprise, mais les entreprises engagées sont encore peu nombreuses. Celles qui font le pas rapidement peuvent donc développer un avantage concurrentiel et profiter des aides disponibles.

Comment voyez-vous l’avenir des entreprises suisses en matière de durabilité ?

Il est certain qu’il n’y aura pas de retour en arrière. La seule question est la rapidité du développement de l’économie vers une économie bas carbone. Les changements seront donc nécessaires. Mais il y aura aussi de très nombreuses opportunités. Les entreprises les plus créatives pourront profiter largement de cette transition.

ENTREPRISES ET DURABILITÉ
Interview
Quels sont les défis actuels auxquels sont confrontées les entreprises suisses ?
peuvent-elles s’améliorer en matière de durabilité ? Werner Halter,
de
Services
partenaire de choix des entreprises pour la gestion des
climatiques,
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« Le
Par quels moyens
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SA,
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Werner Halter Directeur de Climate Services SA

Les clés pour réussir sa rénovation énergétique

La régie immobilière Moser Vernet & Cie a fait appel à un prestataire externe pour l’accompagner dans la gestion et l’analyse énergétique des immeubles de ses clients propriétaires tant privés qu’institutionnels. Cette collaboration a déjà permis la rénovation de plusieurs d’entre eux et l’analyse des travaux de rénovation énergétique à prévoir dans le futur, pour d’autres. Hestera est spécialisée dans le conseil en matière de valorisation durable. Ainsi, les prestations portent sur l’analyse de l’état du parc immobilier, l’estimation des coûts des travaux de rénovation et la mise en place d’une stratégie à travers une planification intentionnelle.

ÀGenève, la consommation des bâtiments représente 50% de la consommation énergétique de base du canton et la production de chauffage et d’eau chaude est à 90% obtenue à partir d’énergie d’origine fossile. À cela s’ajoute le taux de rénovation énergétique particulièrement faible, inférieur à 1% par an – le plus bas de Suisse. Aujourd’hui, si des efforts sont déjà entrepris s’agissant des nouvelles constructions pour réduire la consommation énergétique du canton, il s’avère aussi nécessaire de rénover le patrimoine bâti.

Normes énergétiques en vigueur À travers le Plan directeur d’énergie cantonal 2020 (PDE) et les directives de la Confédération avec le programme 2000 Watts, le canton s’est fixé des objectifs ambitieux afin d’accélérer la transition énergétique en imposant une réduction de 60% des émissions de CO2 d’ici 2030 et de 90% d’ici 2050.

Par ailleurs, avec la modification du règlement d’application de la Loi sur l’énergie, le seuil d’indice de dépense de chaleur (IDC) à ne pas dépasser est aussi revu à la baisse, passant de 600 à 450 MJ/m2/an pour la moyenne des trois dernières années.

Raphaël Elio, Fondateur et directeur d’Hestera SA, société genevoise de conseils en valorisation durable d’actifs immobiliers, explique : « Pour atteindre ces normes, il faut diviser par 3,5 la consommation énergétique et multiplier par 3 la part des énergies renouvelables. Des aides supplémentaires devront être fournies aux propriétaires immobiliers pour atteindre ces objectifs ».

Des avantages financiers motivants

Si la rénovation énergétique est bonne pour la planète, elle peut aussi l’être pour le

porte-monnaie des locataires et des propriétaires ! Raphaël Elio souligne en effet : « Une mise aux normes énergétiques peut se révéler gagnante à long terme puisque le bien rénové se voit valorisé sur le marché, la sobriété en énergie est un atout appréciable pour un éventuel acquéreur et les investisseurs chercheront de plus en plus à se positionner sur des immeubles écoresponsables. »

Il faut mentionner que le Canton, la Confédération et les Services industriels genevois (SIG) offrent un vaste programme de subventions et de mesures fiscales qui, en 2021, s’élevaient à 35 millions de francs et qui pourraient être revues à la hausse en 2022.

Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2022, l’administration fiscale cantonale accorde des aides supplémentaires aux propriétaires engagés en faveur de l’environnement : si leurs dépenses constituent des frais d’entretien, elles n’ont pas d’impact sur la valeur fiscale de l’immeuble. Un avantage de poids pour se lancer dans la rénovation !

L’accompagnement de professionnels

« Chaque bâtiment est unique et il n’existe pas de solution clé en main - constate Raphaël Elio. Heureusement, des structures comme Hestera SA voient le jour pour accompagner les propriétaires dans leurs démarches de transition énergétique. » L’encadrement est particulièrement important en cas d’intervention sur un bâtiment classé, mis à l’inventaire ou situé dans une zone protégée. « Il faut alors trouver des solutions adaptées pour réaliser les travaux sans dénaturer le bâti. » C’est pourquoi Raphaël Elio suggère que tout projet de rénovation énergétique soit précédé d’un audit énergétique. « Une rénovation nécessite d’être évaluée dans son ensemble, car tout est lié. Il faut tenir compte de l’impact de tels ou tels travaux sur les autres parties du bâtiment et savoir prioriser les interventions ».

Rénover et après ?

Les travaux de rénovation nécessitent aussi l’implication des usagers de l’immeuble rénové. À cet effet, les SIG proposent aux propriétaires d’immeubles de faire appel à un service d’Assistance de Maîtrise d’Usage (AMU). Lors de séances sur place, un expert anime des ateliers participatifs avec les locataires ou copropriétaires afin de les sensibiliser au rôle qu’ils ont à jouer dans le succès de la rénovation.

Contactez Hestera au +41 (0)22 512 62 00, par courriel : info@hestera.ch ou en vous rendant sur www.hestera.ch

Quels standards de rénovation choisir ?

Certificats cantonaux

• Haute Performance Énergétique (HPE)

• Gratuit

• Bâtiments neufs ou rénovés

• Minimum 30% des besoins de chaleur pour l’eau chaude sanitaire doivent provenir de capteurs solaires thermiques

• L’alimentation principale en chaleur doit provenir d’énergies non fossiles et locales ou d’un réseau thermique à distance à hauteur d’au moins 50%

Très Haute Performance Énergétique (THPE)

• Gratuit

• Bâtiments neufs ou rénovés

• Minimum 50% des besoins de chaleur pour l’eau chaude sanitaire doivent provenir de capteurs solaires thermiques

• L’alimentation principale en chaleur doit provenir d’énergies non fossiles et locales ou d’un réseau thermique à distance à hauteur d’au moins 80%

Labels fédéraux

Minergie

• Payant

• Bâtiments neufs ou rénovés

• Trois certificats pour les rénovations Minergie : Minergie, Minergie-P ou Minergie-A avec une possibilité de compléter ECO www.minergie.ch/fr/certifier/eco/

SNBS

• Payant

• Bâtiments neufs ou rénovés

• Trois types de certificats : Platine, or ou argent www.snbs-batiment.ch

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X UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 #FOCUSBUSINESSGUIDE

Distressed M&A : une aubaine en temps de crise ?

Les crises sont porteuses d’opportunités. Cette phrase a menacé de devenir un lieu commun au cours des deux dernières années. Et pourtant, elle vise un noyau de vérité, surtout dans son sens économique. Les Distressed M&A ne sont pas seulement des histoires d’entreprises en di�iculté, mais des situations complexes avec des avantages et des inconvénients pour toutes les parties.

Les fusions et acquisitions traditionnelles sont monnaie courante dans le monde des entreprises. En raison des temps incertains de ces dernières années, les Distressed M&A attirent de plus en plus l’attention. Pour simplifier, il s’agit de fusions et d’acquisitions d’entreprises ou de leurs actifs en difficulté financière.

La nature des difficultés peut varier : des entreprises ayant des problèmes de liquidités inattendus à celles qui génèrent des pertes depuis des années. De manière plus générale, on parle également de « special situations » lorsque des organisations en principe saines se retrouvent - par leur propre faute ou non - dans une situation problématique, par exemple à la suite d’une mauvaise acquisition.

L’impact de la pandémie

La pandémie de coronavirus a apporté une incertitude considérable sur le marché et la guerre en Ukraine a également laissé des traces. Avant cela déjà, la numérisation, la hausse des prix des matières premières et les exigences croissantes en matière de durabilité ont augmenté les contraintes et la pression de transformation sur les entreprises.

Pendant la crise de la Covid-19, les cas d’insolvabilité ont toutefois diminué en raison des aides de l’État. On peut toutefois s’attendre à une normalisation de la dynamique : en Europe occidentale, le nombre de cas de redressement, de faillites et d’entreprises en difficulté va continuer d’augmenter. Deloitte fait ainsi état d’une nette augmentation des fusions-acquisitions en difficulté sur le marché allemand.

Des secteurs entiers en di�iculté La pandémie continuera à déployer ses effets sur le marché pendant un certain temps. On peut ainsi s’attendre à ce que les transactions Distressed M&A augmentent surtout dans les branches qui ont été particulièrement touchées par les mesures, comme le secteur du tourisme.

Marius Fuchs, chargé de cours à la Haute école de Lucerne et responsable du programme CAS Turnaround-Management, cite l’exemple des centres de fitness. Les petits studios manquent souvent - malgré les aides financières - de la puissance marketing nécessaire pour se remettre sur pied par eux-mêmes. « On observe ici d’une part un processus de consolidation dans lequel les grandes chaînes s’emparent des opportunités. Parallèlement, de nouvelles entreprises font leur entrée sur le marché avec des offres avantageuses ». Par conséquent, il devient difficile pour les entreprises en difficulté de se maintenir à long terme.

De nombreuses opportunités

Les entreprises en difficulté financière peuvent éviter les inconvénients les plus divers grâce aux Distressed M&A. Du côté de la vente, cela permet d’éviter les faillites, les dissolutions et les dommages à l’image de marque ainsi que de préserver les emplois. De telles transactions peuvent en outre créer une base solide pour des réorientations stratégiques ou des mesures de restructuration en profondeur.

Ces dernières peuvent représenter un avantage pour les deux parties, comme l’explique Tomi Laamanen, titulaire de la chaire et professeur de management stratégique à l’université de Saint-Gall : « En raison de la situation difficile, les entreprises cibles sont plus enclines à entreprendre des changements. Même si des décisions difficiles doivent être prises, il y a davantage de compréhension quant à leur nécessité ».

Du côté des achats, les opportunités sont de nature monétaire et stratégique. Les acheteurs profitent ainsi de prix plus avantageux, d’un accès rapide à un nouveau marché, d’une première entrée dans un nouveau segment ou d’une croissance externe. Selon Marius Fuchs, la notion de concurrence peut jouer un rôle important : « Les entreprises disposant de liquidités et d’un bilan solide peuvent racheter des concurrents sur le marché. Parfois, les entreprises ne sont mises en vente qu’en raison de la crise ».

Jouer la montre peut détruire

afin de renforcer leur position de négociation et de faire encore baisser le prix. « Mais pendant ce temps, des valeurs sont détruites », avertit Tomi Laamanen, « il y a une corrélation entre les valeurs de l’entreprise et des actifs et le prix d’achat ». Marius Fuchs est d’accord et explique : « De plus, il y a une pression du côté des vendeurs pour que la situation ne soit pas rendue publique sur le marché. C’est pourquoi le marché des Distressed M&A se déroule en coulisses dans l’intérêt de toutes les parties concernées ».

Due diligence in Extremis

Comme dans toutes les transactions, la due diligence porte une grande importance. La pression du temps entrave toutefois un examen complet. Selon Marius Fuchs, ces cas sont différents des fusions et acquisitions habituelles : «Dans ces situations, la transparence des informations est fortement limitée. Le temps et souvent aussi les ressources font défaut. Des erreurs peuvent alors se glisser lors de la due diligence». Les parties acheteuses étrangères au secteur ont une difficulté supplémentaire : elles peuvent moins évaluer la nature de la crise que les acteurs du secteur situés en amont ou en aval. Cela peut signifier un risque accru pour l’intégration ou le redressement après la fusion-acquisition en difficulté.

Dans le monde d’aujourd’hui, Tomi Laamanen attire également l’attention sur une certaine due diligence politique : « Des actifs non déclarés pourraient encore exister dans l’entreprise cible, en particulier dans les petites banques privées. Les liens avec les oligarques et la Russie devraient également être connus afin de pouvoir évaluer les risques politiques et réglementaires ».

Complexités dans les Distressed M&A

Le facteur temps et les situations de crise rendent les Distressed M&A plus complexes. «Les acquisitions sont moins coûteuses, mais plus exigeantes en termes de dépenses, d’aspects juridiques à prendre en compte et de différentes parties prenantes impliquées, qui peuvent inclure des tribunaux», explique Tomi Laamanen.

des valeurs

C’est justement dans le cas des Distressed M&A que le facteur temps est décisif. En effet, les entreprises en difficulté financière doivent aller vite. Les acheteurs peuvent certes jouer la montre

Surtout, les processus de Distressed M&A sont marqués par le droit, comme l’explique Marius Fuchs : « En raison de l’urgence, on ne peut pas se permettre de former encore quelqu’un dans ce domaine. Il faut donc du personnel professionnel et expérimenté - en particulier sur le plan juridique ».

DISTRESSED M&A
Texte Kevin Meier
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Image iStockphoto/jacoblund

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