VIE MODERNE
UNE ORGANISATION DE VOLONTAIRES MODERNE Le développement de l’organisation ne peut se faire qu’ensemble. C’est pourquoi les participantes et les participants au troisième forum de dialogue qui s’est tenu à Nottwil ont planché sur l’avenir de Samaritains Suisse. La démarche et les échanges ont été largement appréciés par les personnes présentes. TEXTE : Philipp Binaghi | cli PHOTOS : Flavia Nicolai
d’attribuer de façon définitive les missions, les compétences et les responsabilités. Pour Ingrid Oehen, une étape incontournable pour « atteindre notre objectif commun, soit devenir une organisation suisse d’utilité publique moderne, reposant sur l’engagement volontaire ». La présidente pense que d’une part, Samaritains Suisse doit affiner son profil et que d’autre part, il convient de consolider l’assise communale. Le second élément est évidemment du ressort des sections qui sont sur le terrain.
Structure de l’organisation Le 17 septembre s’est tenu le troisième forum de dialogue à Nottwil. « Ensemble, nous sommes Samaritains Suisse », a souligné Ingrid Oehen, la présidente centrale en guise d’introduction. Elle souhaitait rappeler que le développement de l’organisation est une œuvre commune qui exige la participation de toutes et de tous. En jetant un coup d’œil sur le calendrier du projet stratégique 1, il apparaît que depuis le coup d’envoi en novembre 2020, plusieurs jalons ont été posés. « Nous devons maintenant nous atteler à l’adaptation des structures de l’association », a expliqué la présidente. Car ce n’est qu’une fois que les nouvelles structures seront en place qu’il sera possible 22 nous, samaritains 4/2022
Avec pour devise « nous optimisons la structure actuelle de l’organisation », Ingrid Oehen et la modératrice Ruth Aregger ont introduit les travaux pratiques qui se sont d’abord déroulés par petits groupes avant de faire l’objet de débats ouverts. Deux questionnements étaient soumis à l’assemblée. Quelles sont les tâches et procédures qui doivent être réorganisées à l’échelle de l’organisation dans son ensemble ? Comment promouvoir les collaborations régionales et quelles assistances sont-elles requises ? Cette manière de faire a permis de confronter en direct les recommandations de la direction du projet et les besoins exprimés par la base. Le passage en revue de l’ensemble des propositions a débouché sur des échanges constructifs et des retours critiques dont s’est réjouie Ingrid Oehen.