Webzine L'Adresse du RQRA du 31 mai 2016

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ÉDITION DU 31 MAI 2016

LE WEBZINE DU REGROUPEMENT QUÉBECOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

Services aux membres du RQRA UN NOUVEAU VOLET FORMATION ET PERFECTIONNEMENT PREND FORME

LA POPULATION VIEILLIT… ET LE PARC IMMOBILIER AUSSI !

TÉMOIGNAGES Les résidences pour aînés sont-elles des ghettos ou des milieux où il fait bon vivre ?


L’ADRESSE MAI 2016 ÉDITO 3

Exercices d’évacuation incendie : et si on se recentrait sur l’objectif  ?

PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ 4 6

Formation et perfectionnement en résidences pour aînés Vieillissement de la population certes... mais aussi du parc immobilier !

QUAR TIER BIEN - Ê TRE 8

L’homophobie et la transphobie affectent tous les âges

ZONE GE S TION La médiation, un atout précieux pour la résolution de conflits entre employeurs et travailleurs ! Le marché des résidences privées pour aînés au Québec

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VOISIN AGE Journée portes ouvertes 2016 du RQRA Objectif valorisation Le programme de reconnaissance les Prix distinction du RQRA récompensera d’autres résidences en 2016 Les résidences pour aînés ne sont pas des ghettos ! L’auteur Biz parle de littérature à la Résidence Piero-Corti Projet d’insertion en milieu de travail à la Résidence Le Saint-Jude

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C A RREFOUR CER TIFIC ATION Le CQA propose une nouvelle offre de service afin de soutenir les organisations dans une gestion intégrée des risques

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ÉDITEUR REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

L’ÉQUIPE DE RÉDACTION YVES DESJARDINS Président-directeur général, RQRA

ydesjardins@rqra.qc.ca

AUDREY DESJARDINS Responsable de la formation et du perfectionnement, RQRA adesjardins@rqra.qc.ca MARIE-CLAUDE DION Responsable des communications /rédactrice en chef, RQRA mcdion@rqra.qc.ca DANIÈLE MARCHAND Responsable des dossiers gouvernementaux, RQRA dmarchand@rqra.qc.ca Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2 L’ADRESSE Bibliothèque nationale du Québec MAI 2016 ISSN : 2369-5765

GRAPHISME

ABONNEMENT

UZIN3 COMMUNICATEURS GRAPHIQUES www.uzin3.com

WWW.RQRA.QC.CA OU 514 526-3777

RÉVISION FRÉDÉRIC DESJARDINS

COLLABORATEURS LAURENT BREAULT, STÉPHANE DUFRESNE, BRIGITTE MORAIS, ANDRÉ PRÉVOST

PUBLICITÉ WAHIBA DJANATI 514 526-3777, poste 222 ou wdjanati@rqra.qc.ca

COORDONNÉES REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

10794, rue Lajeunesse, bureau 100, Montréal (Québec) H3L 2E8 Téléphone : 514 526-3777 Sans frais : 1 888 440-3777


ÉDITO ÉDITORIA L

Exercices d’évacuation incendie : ET SI ON SE RECENTRAIT SUR L’OBJECTIF ?

PAR YVES DESJARDINS, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL, RQRA

Il y a quelques semaines, les exercices d’évacuation incendie dans les résidences privées pour aînés (RPA) ont une fois de plus fait les manchettes. Il a même été mentionné que des associations de propriétaires inci­ taient leurs membres à ne pas faire d’exercices d’évacuation. Ce n’est, bien entendu, pas le cas du RQRA. Voici pourquoi. D’abord, il faut savoir que les exercices d’évacuation sont obligatoires pour obtenir la certification du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et qu’on ne saurait inciter nos membres à ne pas respecter la loi. Puis, le RQRA insiste auprès de ses membres pour que la sécurité incendie soit considérée comme une priorité. Ce que nous disons toutefois, c’est que les exercices, dans leur prestation actuelle, sont trop périlleux pour les aînés et qu’il faut revoir la manière de les faire. Les exercices d’évacuation incendie devraient être obligatoires pour le personnel, mais facultatifs pour les résidents. Trop souvent, des aînés se blessent en plus de vivre un stress inimaginable. Mais pourquoi au juste faut-il faire des exercices d’évacuation ? Tout simplement parce que c’est exigé par la loi. Le Code national de prévention des incendies du Canada (CNPI) précise que les résidences privées pour aînés doivent posséder un plan de sécurité incendie et que des exercices doivent être tenus. Il est également formulé que le responsable du bâtiment doit en déterminer la marche à suivre et qu’il doit tenir compte du degré souhaitable de participation des autres occupants que le

personnel de surveillance. Le CNPI spécifie aussi que les occupants qui ne peuvent évacuer le bâtiment sans assistance ou qui ont des problèmes de santé ne sont pas tenus de participer à l’évacuation, mais qu’ils doivent être préparés comme s’ils devaient évacuer. À titre d’exemple, les patients d’un hôpital ou les bénéficiaires d’un CHSLD ne participent jamais aux exercices d’incendie et c’est bien ainsi. C’est ce que le RQRA voudrait voir appliqué pour les RPA. L’autre controverse concerne le fait de chronométrer un exercice d’évacuation. Selon le plus grand organisme en sécurité incendie au monde, la National Fire Protection Association (NFPA), la priorité, lors d’un exercice d’évacuation incendie, est qu’il soit réalisé de manière ordonnée et non la vitesse à laquelle les occupants quittent le bâtiment. De cette manière, il permet de se concentrer sur ce qu’il faut faire en cas d’incendie. La vitesse viendra avec la motivation comme dans le cas d’une situation réelle. Pour cette raison, la NFPA n’établit pas de temps pour un exercice d’évacuation. On peut bien sûr minuter un exercice si l’on souhaite comparer les exercices d’une fois à l’autre, mais certainement pas pour en faire une course contre la montre ou un examen à réussir. De la manière dont on procède actuellement, on passe à côté de l’objectif en plus de rendre cet exercice extrêmement dangereux pour les résidents. Appliquons d’autres moyens moins risqués pour apprendre aux aînés comment agir en cas d’évacuation d’urgence.

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PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ

Formation et perfectionnement en résidences pour aînés LE RQRA AJOUTE UNE NOUVELLE CORDE À SON ARC

PAR MARIE-CLAUDE DION, EN COLLABORATION AVEC AUDREY DESJARDINS, RESPONSABLE DE LA FORMATION ET DU PERFECTIONNEMENT, RQRA

LES BESOINS DE FORMATION DES GESTIONNAIRES ET DES EMPLOYÉS TRAVAILLANT DANS LES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS SONT TOUJOURS EN CROISSANCE. LEURS CONNAISSANCES ET LEURS COMPÉTENCES DOIVENT CONSTAMMENT, ET CELA VA DE SOI, ÊTRE MISES À JOUR AFIN D’OFFRIR LA PLUS GRANDE QUALITÉ DE SERVICES QUI SOIT AUX RÉSIDENTS, ET CE, CONFORMÉMENT AUX EXIGENCES GOUVERNEMENTALES EN VIGUEUR. LE REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS EST BIEN AU COURANT DE CETTE RÉALITÉ, ET C’EST POURQUOI IL OFFRIRA TRÈS BIENTÔT À SES MEMBRES UN SERVICE GRATUIT ET EXCLUSIF DE FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT. COUP D’OEIL SUR LES GRANDES LIGNES D’UN PROJET FORT ATTENDU. « Le volet formation et perfectionnement permettra aux membres du RQRA d’acquérir des outils nécessaires au bon fonctionnement et au développement des résidences privées pour aînés. Il donnera l’opportunité aux professionnels du milieu de participer à des activités structurées et accessibles en tout temps », explique d’entrée de jeu Audrey Desjardins, responsable de la formation et du perfectionnement au RQRA. Intégrée à la permanence du regroupement depuis avril 2016, Mme Desjardins a justement pour mandat de recueillir les besoins de perfectionnement des membres du RQRA, d’organiser les activités de formation appropriées, d’assurer le suivi et la coordination de l’ensemble des dossiers de formation ainsi que de répondre aux demandes des membres concernant les différents services et programmes qu’offre le regroupement.

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UN BESOIN PROPULSÉ PAR LE DYNAMISME DU MARCHÉ C’est un fait bien réel : le secteur des résidences privées pour aînés (RPA) connaît une croissance sans précédent, soutenue par l’accélération du vieillissement de la population observé au Québec. Et, qui dit augmentation de l’offre d’unités locatives en RPA dit augmentation des effectifs requis. Ces facteurs ont bien sûr une forte incidence sur les besoins de formation si on ajoute, de surcroît, les nombreuses exigences auxquelles les RPA doivent se conformer. D’autres enjeux, tels que la rétention des employés, la variation des offres de services et l’étendue du territoire québécois viennent compliquer la donne. « La formation et le perfectionnement sont des éléments clés sur lesquels nous voulons miser pour assurer


NOTRE ENGAGEMENT être à l’écoute et comprendre vos besoins la qualité des services à dispenser dans les RPA, soutient Audrey Desjardins. Nous considérons, au RQRA, que tout doit être mis en œuvre pour favoriser cette qualité dans toutes les régions du Québec », poursuit-elle, insistant sur l’importance de proposer un support de formation capable d’atteindre les gens facilement, peu importe où ils se trouvent. De plus, gestionnaires comme employés sauront y trouver leur compte en matière d’acquisition ou de perfectionnement des connaissances, des compétences et des méthodes de travail propres à leur secteur d’activité. « L’éventail de formations proposé intéressera autant les propriétaires, les directeurs généraux, les directrices de soins infirmiers, que les cuisiniers, les concierges, les préposés, les infirmières auxiliaires, les agents de location, les réceptionnistes et autres », précise Audrey Desjardins. Les modes de prestation des formations restent cependant encore à définir. La gratuité est bien entendu le modèle préconisé et les formations tendront à être courtes, concises et à porter sur des besoins précis et actuels. Un comité de formation réfléchit actuellement à des stratégies susceptibles de répondre adéquatement à ces préoccupations. Le but ultime de cet exercice : permettre aux professionnels du secteur des résidences pour aînés de devenir des agents d’amélioration de leurs propres organisations. À suivre !

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MIEUX

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PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ

Vieillissement de la population certes... mais aussi du parc immobilier ! PAR STÉPHANE DUFRESNE, GÉRANT DE PROJETS, CONSTRUCTIONS DEVLOR, ET GÉRANT DU PROGRAMME ASSISTANCE BÂTIMENT DU RQRA

LES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS VIENNENT DE BELLE FAÇON RÉPONDRE À UN BESOIN QUI SUIT LA COURBE ASCENDANTE DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION. IL S’AVÈRE CEPENDANT QUE LE PARC IMMOBILIER CONCERNÉ EST LUI AUSSI VIEILLISSANT, ET QU’IL NÉCESSITERA DAVANTAGE, À SA FAÇON, D’ATTENTIONS ET DE SOINS. Les similitudes entre le cycle de la vie humaine et celui d’un bâtiment sont très nombreuses. Le tout commence, souhaitons-le, par une bonne conception, puis il y a l’enfance, période pendant laquelle tout se développe, et que l’on peut comparer, en matière d’énergie et d’efforts à déployer, au chantier de construction d’un bâtiment. Vient ensuite une phase adulte durant laquelle normalement on peut espérer quelques bonnes années de pleine autonomie, sans mauvaise surprise, mais durant laquelle peut toujours survenir une panne ou un malaise à l’occasion. Et, tel l’humain qui est à la base un être de relations vivant en société, le bâtiment peut lui aussi, parfois, vivre les répercussions de certaines décisions collectives imprévues comme une obligation d’ajouter un système de gicleurs automatiques, pour ne citer que celle-ci...

En réaction à ce vieillissement normal des bâtiments, le RQRA a mis en place, en février 2016, le Programme assistance bâtiment qui est en train de devenir le système de santé du parc immobilier de ses membres participants. Le principe est simple : le tout commence par la consultation du médecin généraliste qui, avec sa formation d’architecte, prend connaissance de l’état du « patient » puis, au besoin, redirige vers les spécialistes requis. À ce jour, plus d’une centaine de membres du RQRA ont déjà été visités pour divers dossiers concernant le bâtiment et une cinquantaine d’autres ont déjà un rendez-vous à venir. Nous le savons bien : le vieillissement est loin de signifier la fin et il est possible de s’y préparer et d’aspirer à une belle qualité de vie même quand un bon bout de chemin a déjà été fait. Il en va de même pour le bâtiment !

POUR EN SAVOIR PLUS

LE PROGRAMME ASSISTANCE BÂTIMENT DU RQRA

514 437-RQRA (7772) Sans frais : 1 844 437-RQRA (7772) Courriel : batiment.rqra@devlor.com Site Web : devlor.com/batiment.rqra Facebook : facebook.com/batiment.rqra 6

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Région métropolitaine :


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QUAR TIER BIEN - Ê TRE

L’homophobie et la transphobie affectent tous les âges PAR LAURENT BREAULT, CHARGÉ DE PROGRAMME, FONDATION ÉMERGENCE

LES PERSONNES AÎNÉES LESBIENNES, GAIES, BISEXUELLES ET TRANSSEXUELLES (LGBT) FORMENT L’UNE DES PLUS GRANDES MINORITÉS DU QUÉBEC, SOIT ENVIRON 125 000 PERSONNES DE 65 ANS ET PLUS D’ICI 2018. POURTANT, CES PERSONNES SONT INVISIBLES DANS LEURS MILIEUX DE VIE ET DANS LA SOCIÉTÉ EN GÉNÉRAL. LA GRANDE MAJORITÉ DES QUÉBÉCOIS N’A PAS CONSCIENCE QUE LA DIVERSITÉ SEXUELLE SE TROUVE AUSSI CHEZ LES AÎNÉS ET, PAR CONSÉQUENT, QUE L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE NE SE LIMITENT PAS QU’AUX GÉNÉRATIONS PLUS JEUNES. Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, dont la date est fixée au 17 mai, la Fondation Émergence diffuse annuellement une campagne de sensibilisation qui aborde une réalité particulière des personnes LGBT. La thématique de 2016 aborde les réalités et les enjeux particuliers du vieillissement pour ces personnes. Bien qu’au Québec et au Canada les personnes homosexuelles et bisexuelles aient atteint l’égalité juridique – ce qui n’est pas le cas pour les personnes transsexuelles –, les personnes aînées de ce groupe ont eu un parcours souvent ardu, marqué par diverses formes de discriminations, de préjugés et de stigmatisations. Les personnes aînées LGBT ont vécu à une époque où l’homosexualité était considérée comme une maladie par le milieu de la santé et des services sociaux, comme un péché par les religions et comme un acte criminel punissable par la loi.

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L’ADRESSE MAI 2016

Malgré la reconnaissance juridique des dernières décennies, les personnes aînées LGBT ne s’en sont pas toutes sorties indemnes. En plus de vivre les mêmes enjeux par rapport au vieillissement que les autres aînés, elles sont également confrontées à d’autres problèmes et situations particulières. Parmi ceux-ci figurent un soutien du réseau familial moins important que celui des hétérosexuels; l’appréhension d’être victime de l’homophobie et la transphobie de la part de leurs pairs; une tendance plus élevée que la moyenne à vivre dans la solitude, à souffrir de dépression et à développer des dépendances. S’ajoutent à cela le désir de pouvoir divulguer ou de taire leur orientation sexuelle et que cela soit respecté; le souhait qu’en l’absence de la famille biologique (père, mère, sœur, etc.), la famille choisie (amis les plus proches) soit prise en considération ainsi que le besoin d’être entendues et reconnues aussi bien par les acteurs du réseau des aînés LGBT que par les aînés hétérosexuels.


QUELQUES STATISTIQUES SUR LES PERSONNES LGBT DE 50 ANS ET PLUS :

39 %

ont déjà sérieusement pensé à s’enlever la vie;

31 %

connaissent des symptômes de dépression;

21 %

n’ont pas divulgué leur orientation sexuelle ou leur identité de genre à leur médecin généraliste;

53 %

vivent en état d’isolement.

POURQUOI LE 17 MAI ? C’est le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale. La Fondation Émergence est la créatrice de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie au Québec.

DES PISTES DE SOLUTIONS À la lumière de cette situation, il est important de reconnaître que l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des spécificités iden­ titaires au même titre que l’âge, le sexe, la langue et la religion. Plusieurs actions pouvant être menées au quotidien ne passent pas inaperçues auprès des personnes aînées LGBT faisant appel à des services de santé. Manifester des signes d’ouverture à leur égard afin qu’elles se sentent plus à l’aise de dévoiler leur orientation sexuelle ou leur identité de genre en est un bon exemple. S’abstenir de présumer de l’orientation sexuelle d’une personne en utilisant une terminologie plus neutre comme « partenaire de vie » plutôt qu’« époux » ou « épouse » fait souvent la différence. Respecter le choix d’une personne aînée de dévoiler

ou non son orientation homosexuelle ou son identité sexuelle constitue une belle marque de respect. Être conscient de l’importance de la famille choisie pour les personnes aînées LGBT et soutenir dans leurs démarches les gens victimes d’homophobie ou de transphobie, tant de la part des intervenants que des autres résidents, est un pas dans la bonne direction. Et, ultimement, adhérer à la Charte de la bien­ traitance envers les personnes aînées LGBT constitue une belle marque de reconnaissance. Pour en savoir plus sur la Fondation Émergence et sa campagne de sensibilisation, consultez le site Web de l’organisme au www.fondationemergence.org.

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ZONE GE S TION

La médiation, un atout précieux pour la résolution de conflits entre employeurs et travailleurs ! PAR BRIGITTE MORAIS, RESPONSABLE DES PARTENARIATS ET DES COMMANDITES, CNESST

VOUS ÊTES UN EMPLOYEUR ET VOUS AVEZ ÉTÉ CONFRONTÉ À UNE SITUATION DE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU À UNE SITUATION DE CONGÉDIEMENT ? VOUS ÊTES UN TRAVAILLEUR ET VOUS CROYEZ AVOIR ÉTÉ CONGÉDIÉ INJUSTEMENT OU VOUS AVEZ VÉCU UNE SITUATION DE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE ? VOUS SONGEZ PROBABLEMENT À ENTREPRENDRE UN RECOURS JUDICIAIRE POUR ESSAYER D’OBTENIR RÉPARATION. CE RÉFLEXE EST HABITUELLEMENT LE PREMIER QUE L’ON A QUAND ON EST CONFRONTÉ À UN TEL PROBLÈME. CEPENDANT, BIEN QUE CETTE POSSIBILITÉ EXISTE, IL EST ÉGALEMENT POSSIBLE D’ENVISAGER UNE AUTRE SOLUTION SANS NÉCESSAIREMENT ENTREPRENDRE DES DÉMARCHES JURIDIQUES SOUVENT LONGUES ET COÛTEUSES. AVEZ-VOUS PENSÉ À LA MÉDIATION ? LA CNESST VOUS OFFRE CETTE POSSIBILITÉ.

QU’EST-CE QUE LA MÉDIATION ?

QUAND PUIS-JE UTILISER CE SERVICE ?

La médiation est un service offert aux salariés et aux employeurs pour les aider à trouver une solution satisfaisante au litige qui les oppose. Proposée par un personnel qualifié, impartial et respectueux de vos besoins, la participation à la médiation est volontaire et vous êtes libre de vous en retirer en tout temps. Votre seul engagement est d’avoir la volonté de trouver une solution équitable.

Le service de médiation est gratuit et offert pour trois types de plaintes : •

Pratique interdite;

Harcèlement psychologique;

Congédiement sans cause juste et suffisante.

AVANTAGES DE LA MÉDIATION La médiation permet de rétablir la communication entre les deux parties qui vivent une situation conflictuelle pour favoriser une entente où chacun est satisfait. La médiation permet également de gagner du temps, ­d’économiser de l’argent et d’éviter des ­procédures juridiques complexes.

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L’ADRESSE MAI 2016


LA MÉDIATION PERMET DE RÉTABLIR LA COMMUNICATION ENTRE LES DEUX PARTIES QUI VIVENT UNE SITUATION CONFLICTUELLE POUR FAVORISER UNE ENTENTE OÙ CHACUN EST SATISFAIT.

COMMENT ÇA FONCTIONNE ? Dès qu’une plainte est déposée à la CNESST, une personne qualifiée vous appelle pour vous offrir ses services de médiation. Dans un climat propice aux échanges, cette personne vous aidera à établir le dialogue avec l’autre partie. Votre disposition à écouter les propositions de l’autre partie favorisera des échanges positifs. En présence l’une de l’autre, les parties pourront exprimer leurs points de vue particuliers, examiner des possibilités de solutions et négocier les modalités d’une entente à laquelle vous aurez librement consenti. La médiation basée sur une bonne communication, équitable, confidentielle et respectueuse, permet de parvenir à des solutions plus harmonieuses.

RÔLE DU MÉDIATEUR Il est important de noter que le médiateur agit de manière objective et impartiale. Son rôle est de déterminer les besoins des parties, d’explorer des pistes de solutions possibles et de trouver des points d’entente. Le médiateur est là pour vous informer, mais il n’est pas là pour donner son opinion sur le fond du litige.

SAVOIR SE PRÉPARER ! Pour obtenir les meilleurs résultats possible lors de la médiation, il est important de bien se préparer. Pour ce faire, vous pouvez consulter notre site Web, où une multitude de renseignements est accessible. Pour être plus efficace, essayez d’envisager des pistes de solutions et, au besoin, préparez-vous un aide-mémoire.

COMMENT SE PASSE UNE SÉANCE DE MÉDIATION ? Vous voulez savoir comment se déroule une séance de médiation ? La CNESST vous invite à consulter la capsule vidéo La médiation. Savoir comment la médiation s’exerce permet de faire un choix éclairé avant de s’y engager.

UN SERVICE RAPIDE ET EFFICACE ! La médiation est un service simple qui favorise la résolution rapide et harmonieuse d’un conflit. Pensez-y ! Cela pourrait vous éviter bien des tracas. N’hésitez pas à l’utiliser ! Pour toute demande ou pour obtenir des renseignements : Un seul numéro de téléphone : 1 844 838-0808 Un seul site Web : cnesst.gouv.qc.ca

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ZONE GE S TION

Le marché des résidences privées pour aînés au Québec UN SECTEUR DYNAMIQUE, MAIS QUI COMPORTE SON LOT DE DÉFIS

PAR DANIÈLE MARCHAND, RESPONSABLE DES DOSSIERS GOUVERNEMENTAUX, RQRA EN COLLABORATION AVEC MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

ENCORE JEUNE, PUISQUE LES DÉBUTS DE SON EXPANSION DATENT À PEINE DES ANNÉES 1980 ET 1990, LE SECTEUR DES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS (RPA) A CONNU UNE CROISSANCE EXTRÊMEMENT RAPIDE. PARTOUT AU QUÉBEC, DE GRANDS PROJETS DE CONSTRUCTION VIENNENT MODIFIER LE PAYSAGE URBAIN. QU’EN EST-IL EXACTEMENT ?

Selon André Côté, directeur au département de l’expertise du Groupe Altus, une firme-conseil spécialisée dans l’immobilier commercial, on peut sommairement départager les résidences privées pour aînés en deux groupes. Le premier est celui des grandes résidences généralement assez luxueuses, situées en milieu urbain et comptant plusieurs centaines d’unités locatives ainsi que de nombreux espaces communs, services et loisirs. Ces résidences sont fréquemment qualifiées d’« évolutives ». Plusieurs comportent à la fois des condos et des unités locatives et sont conçues pour accueillir des personnes autonomes auxquelles la résidence peut offrir des services adaptés à leur état de santé lorsque celle-ci décline. Certaines d’entre elles comportent aussi des unités de soins. Le deuxième groupe est celui des résidences de moins de 100 unités locatives qui ont commencé à apparaître dans tout le Québec il y a plus de trente ans. Elles constituent le plus gros contingent de RPA et sont implantées aussi bien en milieu urbain qu’en région.

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André Côté rappelle que ces résidences ont été confrontées au cours des dernières années à de plus grandes difficultés liées à la certification et à la mise aux normes : installation de gicleurs, de systèmes d’alarme, etc. Certaines ont carrément dû fermer leurs portes ou se sont transformées en immeubles locatifs depuis quelques années, mais la majorité d’entre elles continuent à opérer malgré les difficultés de financement que plusieurs rencontrent.

À SOCIÉTÉ DISTINCTE, MARCHÉ DISTINCT C’est sur la loi de l’offre et de la demande que repose essentiellement le marché des résidences privées pour aînés. Après une relative stabilité découlant d’une faible croissance de la demande et de l’offre dans des proportions à peu près semblables, ces dernières années, promoteurs et propriétaires fourbissent maintenant leurs armes en vue d’une augmentation considérable de la demande. C’est dans tout


Ce phénomène explique pourquoi, même si le Québec compte déjà plus de 1 800 RPA, on y observe une aussi forte augmentation du nombre et du rythme des mises en chantier de nouvelles résidences. Chartwell, Cogir, Réseau Sélection, Groupe Maurice et Groupe Savoie, pour ne nommer que ceux-là, y investissent des milliards, et ce mouvement est parti pour durer : « Le Québec est, en quelque sorte, condamné à construire au minimum 5 000 unités par année jusqu’en 2025 environ », selon Luc Maurice, président du Groupe Maurice, qui traverse actuellement la période la plus active qu’il ait jamais connue.

UNE PLURALITÉ DE SERVICES POUR UNE CLIENTÈLE PLURIELLE Le Jardin des Pionniers, RPA du Groupe Résidences du patrimoine située à l’Ancienne-Lorette (courtoisie)

le Canada, en fait, que se produira bientôt un énorme boom de la construction des RPA pour satisfaire à la demande de plus en plus grande des baby-boomers vieillissants. « Nous, on prévoit que la vraie montée va être perceptible dans environ quatre ans », prédit Maxime Camerlain, vice-président au marketing du Groupe Chartwell, qui est présent et qui développe des projets au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Mais déjà, au Québec, on observe une très grande effervescence de la construction des RPA. Pourquoi cette longueur d’avance ? Certes, la société québécoise est la 2e où la population vieillit le plus rapidement après le Japon. Mais le taux d’attraction des résidences pour aînés est aussi beaucoup plus élevé au Québec que partout ailleurs au pays. En somme, le Québec est une société distincte jusque dans le choix d’habitation de ses aînés de 75 ans et plus, puisque pas moins de 18,5 % d’entre eux choisissent de vivre en résidence, alors que dans les autres provinces canadiennes, ce taux ne dépasse pas 8,5 %.

LE QUÉBEC EST UNE SOCIÉTÉ DISTINCTE JUSQUE DANS LE CHOIX D’HABITATION DE SES AÎNÉS DE 75 ANS ET PLUS, PUISQUE PAS MOINS DE 18,5 % D’ENTRE EUX CHOISISSENT DE VIVRE EN RÉSIDENCE, ALORS QUE DANS LES AUTRES PROVINCES CANADIENNES, CE TAUX NE DÉPASSE PAS 8,5 %

À quoi ressembleront donc les clients de ces futures résidences et quels services rechercheront-ils ? « Le premier raccourci que les gens prennent, c’est de classer toutes les personnes de 65-70 ans dans la même catégorie, ce qui, à notre sens, est une erreur monumentale. Je pense que les baby-boomers qui s’en viennent vont demeurer tout aussi uniques qu’ils l’ont été toute leur vie. Je ne pense pas qu’il y aura un seul produit qui va faire l’affaire de tout le monde », croit Maxime Camerlain, une opinion que partage Luc Maurice. « Il y a autant de différents types de personnes à quatre-vingts ans qu’à trente-cinq. Ça n’est pas tout le monde qui veut vivre dans un condo de luxe, ni dans une maison de campagne, ni sur le bord de l’eau, ni en plein centre-ville. Et comme le style de vie est encore plus important pour la personne un peu plus âgée qui va sortir moins, elle doit pouvoir se reconnaître dans celui qu’on lui offre », affirme le PDG du Groupe Maurice.

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ZONE GE S TION

« IL Y A AUTANT DE DIFFÉRENTS TYPES DE PERSONNES À QUATREVINGTS ANS QU’À TRENTE-CINQ. ET COMME LE STYLE DE VIE EST ENCORE PLUS IMPORTANT POUR LA PERSONNE UN PEU PLUS ÂGÉE QUI VA SORTIR MOINS, ELLE DOIT POUVOIR SE RECONNAÎTRE DANS CELUI QU’ON LUI OFFRE », AFFIRME LUC MAURICE, PDG DU GROUPE MAURICE. Les Jardins Millen, RPA du Groupe Maurice, située à Montréal (courtoisie)

Nathalie Paré, PDG des Résidences du patri­ moine qui compte six RPA de différentes tailles, le rejoint sur ce point. « Dans le cadre de nos études de marché, on regarde aussi l’environnement, la proximité de services tels que l’épicerie, la pharmacie, l’accès aux transports en commun, les espaces verts. Et, si ce n’est pas présent, on se demande si on peut offrir ces services de façon différente. »

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Pour André Côté d’Altus, l’âge d’entrée en résidence déterminera en grande partie les services offerts. « Je pense que plus les années vont passer, plus l’âge d’entrée en résidence va reculer. Et les gens vont probablement entrer en résidence de moins en moins autonomes de sorte que les prochains projets devront offrir davantage de services ». De fait, le nombre de places « avec soins assidus » qui représentait 7 % de l’ensemble des unités locatives en 2014

est passé à 12 % en 2015. « On a des unités de soins en pertes cognitives dans toutes nos résidences », dit Nathalie Paré, dont l’objectif est que les couples puissent ainsi demeurer au même endroit et n’aient pas à vivre un deuil supplémentaire. Tant au Groupe Maurice que chez Chartwell, on privilégie aussi ce modèle du continuum de soins, qui ajoute au sentiment de sécurité des résidents.


PERSPECTIVES D’AVENIR ET ENJEUX Pour André Côté, de la firme-conseil Altus, comme pour Nathalie Paré, plusieurs RPA devront trouver leur niche et se spécialiser auprès d’une clientèle particulière. Mais selon Mme Paré, le principal enjeu auquel seront confrontées, notamment, les RPA de 100 unités et moins sera la capacité de payer des résidents. « Le gouvernement doit réaménager les sommes déjà allouées aux aînés si on veut y arriver », croit-elle.

SELON NATHALIE PARÉ, PDG DES RÉSIDENCES DU PATRIMOINE, LE PRINCIPAL ENJEU AUQUEL SERONT CONFRONTÉES, NOTAMMENT, LES RPA DE 100 UNITÉS ET MOINS SERA LA CAPA­CITÉ DE PAYER DES RÉSIDENTS. « LE GOUVER­NEMENT DOIT RÉAMÉNAGER LES SOMMES DÉJÀ ALLOUÉES AUX AÎNÉS SI ON VEUT Y ARRIVER. »

Chartwell Seigneuries du Carrefour, RPA de Chartwell située à Sherbrooke (courtoisie)

Et que fera-t-on de toutes ces résidences pour aînés une fois passée la « déferlante » des baby-boomers ? « C’est sûr que dans 30 ans, il va y avoir beaucoup trop d’offres par rapport aux besoins. Et c’est là que l’épuration va se faire, une espèce d’élimination naturelle des résidences pas conformes, peu fonctionnelles, désuètes, qui profiteront de l’abondance tant que la demande sera plus forte que l’offre,

mais qui ne passeront pas à travers quand le marché sera inversé », croit André Côté. Ce dernier y voit un paradoxe, car bien que le facteur démographique favorise ce marché, le financement demeure très difficile à obtenir même pour des propriétaires qui ont fait leurs preuves.

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VOISIN AGE

Des nouvelles du RQRA PAR MARIE-CLAUDE DION

Journée portes ouvertes 2016 du RQRA UNE ÉDITION RÉUSSIE !

Visite de la résidence Le Cherbourg 2, à Brossard

Visite de la résidence Jardins Héritage, Saint-Lambert

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Le dimanche 24 avril, plus de 350 résidences membres du RQRA ont ouvert leurs portes aux visiteurs à travers le Québec. Même Dame Nature a contribué au succès de cette belle journée, car il faisait bon et le soleil était au rendez-vous. À quelques heures de l’évènement, le grand public a pu voir le porteparole de la journée, M. Jean-Pierre Coallier, en entrevue sur les ondes de LCN, à l’émission Québec matin et, un peu plus tard, à l’émission RDI matin week-end. En après-midi, M. Coallier a salué les résidents et les visiteurs de la rési­ dence Jardins Héritage de Saint-Lambert, de même que ceux du Cherbourg 2 de Brossard. Yves Desjardins, président-directeur général du RQRA, est pour sa part allé du côté de la ­Résidence des Trembles à Montréal et du Manoir Fontainebleau à Blainville.


SÉRÉNITÉ OR LE PROGRAMME D’ASSURANCE EXCLUSIF AUX MEMBRES DU RQRA

JEAN-PIERRE COALLIER

Porte-parole de la Journée portes ouvertes du RQRA

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Quelques semaines avant la journée portes ouvertes, une vaste campagne médiatique avait été mise en place afin de promouvoir l’activité. Des publicités pouvaient être entendues sur les ondes de 20 stations de radio de partout en province, des espaces publicitaires avaient été réservés dans pas moins de 89 hebdos régionaux et d’autres l’avaient été dans les sites Web de TVA, du Bel Âge et de TC Médias. De plus, une publicité télé mettant en vedette Jean-Pierre Coallier ainsi que des résidents du Manoir des Pionniers et des Jardins des Pionniers a pu être vue plus de 150 fois à l’antenne du Réseau TVA, de LCN et de Prise 2. Vous pouvez toujours retrouver les outils de la campagne dans le site Web du RQRA. Rappelons que les objectifs de cette journée portes ouvertes consistent à modifier positivement la perception du grand public quant à la vie en résidence pour aînés, à donner de la visibilité aux membres du RQRA et à sensibiliser la population à l’importance de planifier son milieu de vie dans un contexte de vieillissement. Nous remercions toutes les résidences qui ont contribué au succès de cette journée spéciale. Nous vous disons à l’an prochain : le 30 avril 2017 !

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VOISIN AGE

Objectif valorisation DEUX PUBLICITÉS TÉLÉVISÉES POUR LE RQRA

LE RQRA A ENTAMÉ CE PRINTEMPS UNE GRANDE OFFENSIVE PUBLICITAIRE TÉLÉVISUELLE. PAS MOINS DE DEUX MESSAGES ONT ÉTÉ CRÉÉS PUIS DIFFUSÉS SUR PLUSIEURS CHAÎNES. OBJECTIF DE L’OPÉRATION : VALORISER LE SECTEUR DES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS EN METTANT EN VALEUR LES GENS QUI Y HABITENT, MAIS AUSSI CEUX ET CELLES QUI Y TRAVAILLENT AVEC COEUR TOUS LES JOURS.

La campagne de la journée portes ouvertes 2016 a été la première à bénéficier de cette belle visibilité. Le message mettait en vedette le porte-parole de l’évènement, M. Jean-Pierre Coallier, de même que des résidents du Manoir des Pionniers et du Jardin des Pionniers. Elle a été diffusée à plus de 150 reprises entre les 16 et 24 avril sur les ondes du réseau TVA ainsi que sur LCN et Prise 2. De grande qualité, le message a contribué à l’affluence des visiteurs dans les résidences ayant participé à l’activité. Il est toujours possible de la visionner dans le site Web du RQRA.

Depuis le 9 mai dernier, c’est au tour d’une autre publicité du RQRA, ayant cette fois pour objectif la valorisation du secteur des résidences pour aînés au Québec, d’être diffusée. Dans un style rythmé, lumineux et contemporain, on suit une résidente dans ses activités quotidiennes, ponctuées de riches interactions avec des membres du personnel de sa résidence. Tout au long de ce message de 30 secondes, on l’entend commenter en voix hors champ à quel point elle apprécie sa vie en résidence et comment elle se sent bien entourée. Vous reconnaîtrez aussi en finale la voix de M. Jean-Pierre Coallier, qui a généreusement accepté de participer à cet autre projet.

1-877-838-2221 ►Portail d’Informations et de Divertissements ►Affichage Dynamique ►Immotique 18

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La publicité, qui réunit une distribution de neuf comédiens, aura été diffusée plus de 1300 fois entre le 9 mai et le 6 juin, soit pendant l’équivalent de 4 semaines. Elle pouvait être vue à l’antenne des chaînes suivantes : TVA, incluant des présentations de l’émission Chicago Fire, CASA, LCN, Moi & cie, Prise 2, Addik TV, ART TV, Série +, Canal Vie, Historia, Canal D. La publicité a été réalisée avec l’agence Über ainsi que ALT Productions. Rappelons que cette offensive publicitaire est menée dans l’objectif de valoriser notre secteur d’activité en misant sur sa force première : les gens qui y travaillent tous les jours !


Le programme de reconnaissance les Prix distinction du RQRA récompensera d’autres résidences en 2016

Partenaire

Économisez avec notre mutuelle de prévention RQRA

Dans cette même veine de valorisation de notre secteur d’activités, le RQRA est fier d’inviter, pour une quatrième année consécutive, tous ses membres à participer à son programme de reconnaissance « les Prix distinction ». Ces prix rendront hommage à des résidences pour leur contribution exceptionnelle à l’amélioration de la qualité de vie des résidents. Ils seront décernés à quatre résidences lauréates, lors de la soirée de gala du congrès annuel du RQRA. Cette soirée spéciale aura lieu le 17 novembre 2016, au Fairmont Le Château Frontenac. Les résidences membres peuvent poser leur candidature dès maintenant dans le site Web du RQRA. Pour tous les détails concernant les Prix distinction 2016

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RQRA et Morneau Shepell : un partenariat gagnant !

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Pour information Téléphone : 514.848.9899 ou sans frais au 1.800.565.4343 infoSST@morneaushepell.com morneaushepell.com

Partenaire des Prix distinction :

Santé et sécurité au travail

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VOISIN AGE

Les résidences pour aînés ne sont pas des ghettos ! DEUX RÉSIDENTS HEUREUX DE LEUR STYLE DE VIE TÉMOIGNENT

EN MARS 2016, LE DR RÉJEAN HÉBERT, GÉRIATRE, GÉRONTOLOGUE ET EX-MINISTRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, PUBLIAIT UNE LETTRE D’OPINION DANS LES QUOTIDIENS, DONT LA PRESSE ET LE SOLEIL, DANS LAQUELLE IL QUALIFIAIT LA VIE EN RÉSIDENCES POUR AÎNÉS « [DE] MORT SOCIALE DANS DES GHETTOS DORÉS BIEN À L’ABRI DES REGARDS D’UNE SOCIÉTÉ INDIFFÉRENTE ET COMPLICE. » PEU DE TEMPS APRÈS, JANETTE BERTRAND, DANS LA FOULÉE DU LANCEMENT DE SON LIVRE LA VIEILLESSE PAR UNE VRAIE VIEILLE, ABONDAIT DANS CE SENS. LEURS PROPOS ONT SUSCITÉ BEAUCOUP DE RÉACTIONS. VOICI LES TÉMOIGNAGES DE DEUX RÉSIDENTS QUI SONT TRÈS LOIN DE SE SENTIR « GHETTOÏSÉS ».

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LETTRE OUVERTE À MME JANETTE BERTRAND Vous qui avez influencé des générations, éveillé une société, souvent à l’encontre du mode de pensée judéo-chrétien de l’époque, aujourd’hui, j’aimerais vous faire part de mes commentaires à la suite de vos propos sur la ghettoïsation concernant les résidences pour aînés. Le bénévolat que vous avez fait pour Tel-Aide aurait dû vous sensibiliser aux problèmes des personnes qui vivent seules, à cette détresse incommensurable qu’elles subissent, considérant souvent le suicide comme la seule alternative possible. Est-ce pour être tendance ou avez-vous voulu suivre le mouvement de dénigrement à l’égard du choix de vivre en résidence ? Vous inspirez encore les gens, Madame Bertrand. Pourquoi ne pas le faire en toute connaissance de cause, lorsque l’on considère les nombreux avantages qui se greffent au choix de vivre en résidence ? Il est certain que ce mode de vie ne vous convient pas puisque vous êtes en couple. Mais si vous étiez seule, malade, que le déambulateur ou la chaise roulante était votre véhicule de locomotion, que le téléphone était votre mode d’écoute et de transmission verbale, que l’écran du téléviseur était votre distraction quotidienne, il y aurait toujours vos livres… et vos enfants, occasionnellement, n’est-ce pas ? Les bénéfices sont pour l’ensemble tellement évidents : la sécurité, les activités, les services de soutien, le personnel médical, l’option des repas et surtout le fait de se créer de nouvelles amitiés. Le bagage de connaissances partagé avec des gens, les relations amicales avec les enfants des résidents qui se développent, l’entraide, la participation aux jeux de société, la diversité des cours offerts gratuitement; comment pouvez-vous sérieusement discréditer cette façon de vivre ? Avez-vous songé au nombre de personnes que vous avez découragées à se prévaloir d’une vie meilleure, et, par conséquent, de les inciter à demeurer dans leur solitude et, quelquefois, dans leur détresse ou pire encore ? Une bonne réflexion sur le sujet s’impose. Vous m’avez dit que ce n’était pas des résidences comme celle du Groupe Maurice que vous visiez, mais les résidences isolées de la campagne. Les gens qui ont vécu toute leur vie à la campagne veulent demeurer dans leur secteur, même isolé. En souhaitant que cette missive ne vous offusque pas et que les termes « ostraciser » et « ghettoïser », lorsque vous vous exprimez sur les gens vivant en résidence, soient à jamais bannis de votre vocabulaire. Respectueusement vôtre, Thérèse C. Leblanc, résidente du Notre-Dame

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BIEN SATISFAIRE LES BESOINS DES AÎNÉS J’ai été fort étonné des propos de l’ancien ministre de la Santé du Québec, le Dr Réjean Hébert. J’avoue en connaître peu sur la nature et sur l’efficacité des services de maintien à domicile pour personnes âgées auxquels fait allusion le Dr Hébert dont la pratique, d’autre part, l’a éloigné de l’hôpital pour l’amener « sur le terrain » de ces personnes. Voilà peutêtre une nouvelle approche à généraliser. Par contre, depuis quelques mois, je vis dans un « confort et une sécurité » exceptionnels, bénéficiant de services d’excellente qualité, dans une grande résidence pour personnes âgées. Ici, c’est loin d’être la « mort sociale ». Au contraire, je n’ai jamais eu autant de contacts avec des personnes aussi sympathiques les unes que les autres, tant du côté des résidents

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que de la part du personnel de l’édifice. Nous partageons sur place de multiples activités dont je ne pouvais bénéficier dans l’environnement immédiat de notre récente résidence. Nous ne nous « cachons pas pour mourir », ni pour nous « isoler de la société et de la famille ». Nous vivons dans une collectivité avec les capacités et les habiletés adaptées à notre âge. Nous ne sommes pas dans un ghetto, mais dans un village où l’on se côtoie quotidiennement et où nos enfants, parents et amis sont toujours attendus avec grande joie. Alors, est-ce que les services de maintien à domicile des aînés pourraient être semblables, en quantité et en qualité à ceux que nous recevons ici ? J’en doute. Au Dr Hébert d’y répondre. Si les municipalités amies des aînés n’ont pas su s’adapter à un programme proposé, eh bien il est peut-être trop tard, je

crois. Entre temps, d’autres organisations ont su s’adapter à NOS besoins et je ne comprends pas les critiques d’un tel système qui permet, selon leurs moyens, à bien des personnes incapables « de se faire à manger et d’accomplir des tâches ménagères fastidieuses » de vivre beaucoup mieux que dans la résidence dont ils se sont départis. Lorsqu’il aura atteint notre âge avancé, je souhaite au Dr Hébert de recevoir à sa résidence privée tous les excellents services que nous recevons ici, en grande résidence pour personnes âgées. Gilles Côté, résident du Quartier Sud Pour en savoir plus : Lire la lettre d’opinion du Dr Réjean Hébert et la réponse du RQRA


LE RENDEZ-VOUS

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VOISIN AGE

Vos histoires

L’auteur Biz parle de littérature à la Résidence Piero-Corti Depuis le début de l’année, des libraires visitent des résidences pour aînés pour leur présenter un auteur et parler de littérature. Les résidents de la Résidence Piero-Corti ont pu rencontrer le rappeur et auteur Biz dans le cadre d’une telle visite, organisée par l’Association des libraires du Québec (ALQ). Cette rencontre a fait l’objet d’un reportage télé diffusé sur les ondes de Radio-Canada le 1er mars dernier. Il est à noter que le RQRA est fier d’appuyer le projet Les libraires à domicile de l’ALQ, qui favorise de belle façon l’accès des aînés à la lecture. Consultez le site Internet de la Résidence Piero-Corti

VOS NOUVELLES NOUS INTÉRESSENT Vous œuvrez dans une résidence membre du RQRA et aimeriez partager vos réalisations ou vos expériences avec les lecteurs de L’Adresse ? Faites parvenir votre nouvelle à l’attention de Marie-Claude Dion, responsable des communications, à l’adresse mcdion@rqra.qc.ca.

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Projet d’insertion en milieu de travail à la Résidence Le Saint-Jude La résidence Le Saint-Jude, située à Alma, accueille tous les mercredis l’élève stagiaire William Lavoie-Lalancette, qui est inscrit au programme « Défis » de l’école secondaire Camille-Lavoie. Le programme « Défis » s’inscrit dans une démarche d’insertion professionnelle où l’objectif poursuivi est le développement d’habiletés et de comportements conformes aux attentes d’un milieu de travail. Grâce à cette belle collaboration, la résidence Le Saint-Jude permet à des jeunes de s’épanouir socialement et professionnellement. Merci à toute l’équipe pour sa belle collaboration, bravo à William pour sa persévérance, sans oublier un merci spécial à monsieur Bernard Ouellet, enseignant responsable et instigateur du projet. Consultez le site Internet de la résidence Le Saint-Jude

P HOTOS TIRÉES DE FACEBOOK

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C A RREFOUR CER TIFIC ATION

Le CQA propose une nouvelle offre de service afin de soutenir les organisations dans une gestion intégrée des risques PAR ANDRÉ PRÉVOST, CONSEILLER AUX AFFAIRES CORPORATIVES, CQA

LE CONSEIL QUÉBÉCOIS D’AGRÉMENT (CQA) PROPOSE UNE NOUVELLE OFFRE DE SERVICE AFIN DE SOUTENIR LES ORGANISATIONS DANS UNE GESTION INTÉGRÉE ET PRÉVISIONNELLE DES RISQUES. SON OFFRE DE SERVICE DANS CE DOMAINE SE DÉCLINE EN PLUS D’UNE CENTAINE D’ÉLÉMENTS D’OBSERVATION SUR LA SÉCURITÉ ET LA SALUBRITÉ, D’UN AUDIT COMMENTÉ SUR LES PROBLÉMATIQUES DE SÉCURITÉ ET DE SALUBRITÉ OBSERVÉES ET D’UN OUTIL DE GESTION DES RISQUES. CHACUNE DE CES COMPOSANTES PEUT ÊTRE RETENUE SEULE OU DE FAÇON COMBINÉE EN FONCTION DES BESOINS DES ORGANISATIONS.

Dans un contexte en pleine évolution, le CQA a bonifié son programme de gestion intégrée et prévisionnelle des risques en fonction des besoins des différents milieux afin de soutenir les organisations dans l’identification des dysfonctionnements à risque et dans la mise en place d’actions préventives/correctives efficaces. Comme on le sait, la maîtrise des risques constitue une responsabilité qui incombe aux organisations publiques et privées. La sécurité et la prévention des infections dans les lieux physiques où séjournent les personnes vulnérables représentent un élément important de leur qualité de vie. De telles conditions sont recherchées sur une base permanente puisqu’elles favorisent la prévention des situations à risques telles que les chutes, les accidents, la transmission possible d’infections, etc. Dans le but de répondre aux obligations légales et règlementaires applicables et de se référer aux bonnes pratiques reconnues, le CQA réalise, à la demande des organisations, des

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audits afin de s’assurer que les milieux d’hébergement sont à la fois sécuritaires, fonctionnels et sains. Ces visites peuvent être planifiées en tout temps et ne se limitent pas aux visites d’agrément.

AUDIT SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ DANS LES MILIEUX D’HÉBERGEMENT Réalisée par un auditeur du CQA, indépendant et neutre, une visite d’observation dans les milieux d’hébergement évalue le degré de conformité des lieux physiques, des installations et des équipements. Elle repose sur 126 éléments d’observation dont 85 en lien avec les lois, règlements et normes, et 41 en en relation avec les bonnes pratiques reconnues. La visite d’observation du CQA dans les établissements et organismes est une démarche proactive qui leur permet de se donner les moyens d’identifier et minimiser les risques potentiels pour leur clientèle et leur personnel.


À la suite de cette visite, l’organisation dispose d’un diagnostic approfondi sur la sécurité, l’hygiène et la salubrité dans ses installations, donnant lieu à un rapport complet.

GESTION PRÉVISIONNELLE DES RISQUES Conscient que le nombre d’incidents et d’accidents fait l’objet d’une attention particulière de la part des établissements et des organismes publics et privés, le CQA a développé un outil de gestion des risques. Cet outil vient compléter les audits/diagnostics de salubrité et de sécurité et favorise la mise en place d’actions correctives permettant de sécuriser les milieux de vie et ainsi diminuer les risques potentiels. Le tout nouvel outil d’analyse des risques permet aux organisations d’évaluer les criticités et les impacts potentiels des éléments identifiés non conformes ou non satisfaisants au cours de la visite. Après avoir analysé les criticités des risques, un module de l’outil de gestion prévisionnelle des risques permet d’évaluer l’efficacité des actions préventives/ correctives mises en place à l’aide d’un tableau de bord (méthodologie AMDEC). Pour en savoir davantage sur le sujet, il suffit de consulter le site internet du CQA ou de visionner la vidéo de présentation de l’offre de service audits/diagnostics sécurité et salubrité. Vous pouvez aussi contacter directement monsieur Arnaud Guibert du CQA au 1 866 499-6996, poste 220.

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