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LOKIA, une offre de services complète - décembre 2022
from L'Adresse - décembre 2022
by RQRA
FONDÉ EN 2002 À ALMA AU LAC ST-JEAN, PAR DR GUY TREMBLAY, ORIGINAIRE DE CETTE RÉGION, LE GROUPE LOKIA FÊTE CETTE ANNÉE SON 20 E ANNIVERSAIRE. DEPUIS 2006, CE GROUPE OCCUPE UNE PLACE IMPORTANTE DANS LE SECTEUR DES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES (RPA) AVEC 14 RÉSIDENCES AU QUÉBEC ET AU NOUVEAU-BRUNSWICK. MALGRÉ LE CONTEXTE ACTUEL DE FERMETURES DE RPA, LOKIA VIT ACTUELLEMENT UNE PÉRIODE DE CROISSANCE ET PLUSIEURS PROJETS D’EXPANSION SONT EN ANALYSE.
Une approche personnalisée qui rejoint la clientèle
En vieillissant, les gens désirent habiter dans un endroit sécuritaire qui répond à l’ensemble de leurs besoins. Lorsqu’une personne vieillissante prend la décision d’aller vivre dans une RPA, elle souhaite généralement maintenir son autonomie et avoir la possibilité d’y finir ses jours. Dans certaines des résidences LOKIA, l’offre de service inclut des soins pouvant aller jusqu’à la fin de vie. Tout comme ce type de soins, l’aide médicale à mourir peut également y être dispensée, lorsque celle-ci est conforme à la réglementation. du MSSS et que les protocoles soient appliqués.
```Présentement, la majorité des résidences réduisent ou ferment leurs unités de soins, ce qui place le résident face à un éventuel déménagement. Il n’est ainsi pas rare qu’une personne en perte d’autonomie se retrouve à l’hôpital, soit ensuite prise en charge par le système de santé et se retrouve en ressource intermédiaire ou encore en CHSLD. « Le milieu de la santé est en rattrapage. Les familles sont souvent démunies face à des situations de perte d’autonomie de leurs aînés », affirme le Dr Tremblay.
L’approche de soins évolutifs prônée par LOKIA permet à la personne âgée d’intégrer la résidence et d’y demeurer selon l’évolution de ses besoins. Ceux-ci peuvent être comblés dans son appartement par des soins individualisés tant que sa condition cognitive le permet. Selon l’évolution, le résident sera éventuellement accueilli au sein d’unités de soins, et ceci toujours dans le même complexe. « Ce ne sont malheureusement pas toutes les résidences qui peuvent offrir ces services. Elles doivent être suffisamment grandes et être divisées en plusieurs zones établies respectant leur condition de santé », souligne Dr Guy Tremblay.
L’IMPORTANCE DE BIEN ÉVALUER LA CHARGE DE SOINS
Afin d’offrir des soins adéquats et de répondre aux besoins des résidents, une évaluation des besoins est primordiale, dans un premier temps, afin de bien planifier ses soins et dans un deuxième temps, de localiser le résident dans le secteur répondant à ses besoins. « Chez LOKIA, dans les unités de soins OASIS, il existe différents niveaux de soins, ainsi, un résident aura accès à l’unité de soins intermédiaire, puis sera éventuellement déplacé selon sa condition vers une unité de soins moyens ou avancés, selon l’atteinte cognitive ou physique. La perte des capacités peut être rapide, ce qui nécessite une réévaluation fréquente et une relocalisation occasionnelle dans l’unité adaptée au sein d’une même résidence. Chaque unité est définie et évolue de manière à ce que les soins soient administrés à un résident par le même personnel autant que possible, afin de garder le lien de confiance déjà établi », précise le Dr Tremblay.

INSTAURER UNE UNITÉ DE SOINS DE FIN DE VIE EN RPA
La gestion d’une unité de soins requiert du personnel qualifié, 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. Une unité de soins, notamment pour les soins de fin de vie en résidence doit être équipée comme celle d’un hôpital, puisque les usagers n’ont souvent plus de mobilité. Le séjour y est d’une durée variable et la priorité est mise sur la qualité de cette période de vie, soutenue par un personnel formé en accompagnement.
CE QU’IL EN COÛTE
Le coût des soins administrés aux personnes aînées au secteur public est élevé, mais payable par les autorités gouvernementales. Malgré un coût moindre en privé, l’ensemble des soins au sein de ces établissements ne sont pas accessibles à tous.
Voilà pourquoi Dr Tremblay soutient que tous les soins et services administrés aux personnes aînées en résidence privée devraient être mieux supportés par le gouvernement, permettant ainsi des facilités pour un meilleur accompagnement notamment ceux jusqu’à la fin de vie.