Webzine L'Adresse du RQRA du 22 décembre 2017

ÉDITION DU 22 DÉCEMBRE 2017

LE WEBZINE DU REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

SPÉCIAL NOËL

Célébrer les fêtes en résidence

MAIN-D'ŒUVRE EN RPA D’importants enjeux démographiques à considérer

PROJET INTERGÉNÉRATIONNEL Deux étudiantes s’installent chez les aînés

L’ADRESSE DÉCEMBRE 2017

ÉDITO Le temps des Fêtes : un moment privilégié pour briser l’isolement

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PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ Recrutement et rétention de la main-d'œuvre D’importants enjeux démographiques touchent les résidences privées pour aînés

QUA R TIER BIEN - Ê TRE

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SPÉCIA L NOËL

Les fêtes en résidence pour aînés Propager la joie pour faire contrepoids à la mélancolie Témoignages – Les Noëls d’hier et d’aujourd’hui Souvenirs – Noël au Château Pierrefonds

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ZONE GES TION Pourquoi ai-je quitté l'entreprise la plus cool au Québec ?

Projet intergénérationnel Quand deux étudiantes s’installent en résidence pour aînés Votre milieu de travail est-il vraiment sécuritaire ?

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C A RREFOUR CER TIFIC ATION Certification des résidences pour aînés Un nouveau joueur fait son entrée

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POR TR A IT Vidéotron devient un partenaire majeur pour le RQRA

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VOISIN AGE Congrès annuel du RQRA – Une 25e édition couronnée de succès !

Prix reconnaissance employés ambassadeurs Prix distinction 2017 Le Conseil québécois d’agrément remet son premier Prix Reconnaissance qualité

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ÉDITEUR REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

L’ÉQUIPE DE RÉDACTION GRAPHISME

ABONNEMENT

UZIN3 | COMMUNICATEURS GRAPHIQUES uzin3.com

RQRA.QC.CA ou 514 526-3777

Responsable des communications / rédactrice en chef, RQRA mcdion@rqra.qc.ca

ARCHIPEL SYNERGIE CRÉATIVE agencearchipel.com

WAHIBA DJANATI

MATHIEU DIVAY

RÉVISION

COORDONNÉES

FRÉDÉRIC DESJARDINS

REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

COLLABORATEURS

10794, rue Lajeunesse, bureau 100, Montréal (Québec) H3L 2E8 Téléphone : 514 526-3777 Sans frais : 1 888 440-3777

YVES DESJARDINS

Président-directeur général, RQRA

ydesjardins@rqra.qc.ca

MARIE-CLAUDE DION, réd. a.

Directeur des services administratifs RQRA mdivay@rqra.qc.ca WAHIBA DJANATI

Responsable du développement des affaires RQRA wdjanati@rqra.qc.ca Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada DÉCEMBRE 2017 2 L’ADRESSE Bibliothèque nationale du Québec ISSN : 2369-5765

ALEXANDRE BÉLANGER PIERRE LAPLANTE BRIGITTE MORAIS

PUBLICITÉ 514 526-3777, poste 222 ou wdjanati@rqra.qc.ca

ÉDITO ÉDITORIA L

Le temps des Fêtes : un moment privilégié pour briser l’isolement PAR YVES DESJARDINS, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RQRA

D’après un rapport de 2012 de la Fédération internationale du vieillissement, le principal problème émergent auquel les aînés sont confrontés au Canada réside dans le maintien de leurs contacts sociaux et de leurs activités.

L’isolement social est communément défini comme le fait d'avoir des contacts rares et de piètre qualité avec autrui. L’isolement social suppose peu de relations sociales et peu de rôles sociaux ainsi que l’absence de rapports mutuels gratifiants.

Selon le rapport sur l’isolement social des aînés du Conseil national des aînés, de nombreux aînés sont isolés socialement ou risquent de le devenir. Statistique Canada rapporte, dans une enquête de 2008, que 19 % des individus âgés de 65 ans ou plus manquent de compagnie ou se sentent délaissés ou isolés. C’est donc dire qu’une littérature abondante couvre le sujet. Et si l’on considère la longévité grandissante et le vieillissement accéléré de la population, le phénomène n’est pas près de s’essouffler !

Également dans ce numéro, nous proposons le témoignage intéressant d’un jeune gestionnaire de résidence pour aînés ainsi qu’un texte sur les enjeux démographiques qui ont un impact sur le recrutement de la main-d’œuvre dans notre secteur d’activité. Vous pourrez aussi vous instruire sur un projet intergénérationnel novateur : deux étudiantes qui s’installent gratuitement dans une résidence pour aînés de Trois-Rivières contre dix heures de bénévolat hebdomadaire auprès des résidents. Finalement, nous faisons un retour

sur le congrès annuel du RQRA et, à la section certification, nous vous présentons une rencontre avec Agrément Canada, l’organisme de vérification récemment sélectionné par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans le cadre du processus de certification des résidences privées pour aînés de la province.

Toute l’équipe de la permanence se joint à moi pour vous souhaiter un temps des Fêtes des plus joyeux et un Nouvel An merveilleux.

Le temps des Fêtes est une occasion de réjouissances et de rassemblements. C’est un moment fort, qui oblige à sortir de soi-même pour donner aux autres. Personne ne devrait être seul à la période des Fêtes. Et, comme vous pourrez le constater dans les prochaines pages, les résidences pour aînés proposent une pléiade d’activités pour fêter Noël et le Nouvel An. En résidence pour aînés, les gens ne sont pas seuls.

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PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ

Recrutement et rétention de la main-d'œuvre D’IMPORTANTS ENJEUX DÉMOGRAPHIQUES TOUCHENT LES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS

PAR YVES DESJARDINS, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RQRA

LES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS DU QUÉBEC SONT CONFRONTÉES À UN PROBLÈME MAJEUR DE RECRUTEMENT ET DE RÉTENTION DE LEUR MAIN-D’ŒUVRE. LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION, COUPLÉ À LA COMPÉTITION AVEC LE RÉSEAU PUBLIC DE SANTÉ POUR L’EMBAUCHE DES TRAVAILLEURS SERAIENT EN CAUSE. DEVANT CES OBSERVATIONS, LE RQRA A SOUHAITÉ Y VOIR PLUS CLAIR.

DES CONSTATS ALARMANTS D’une part, le vieillissement de la population se traduit par un raffermissement des conditions sur le marché du travail. Dans certains domaines d’activités et dans certaines régions, on assiste d’ailleurs déjà à des pénuries de travailleurs. Si rien n’est fait, ces pénuries devraient s’accentuer au cours des prochaines années, alors que la demande de logements pour aînés est appelée à croître de façon importante suivant le vieillissement de la population, et que le bassin de travailleurs affiche une légère décroissance au Québec.

D’autre part, le réseau public offre une rémunération globale souvent plus attractive que les résidences privées, ce qui accentue les enjeux liés au recrutement et à la rétention de travailleurs. Au-delà des difficultés de gestion qui peuvent être engendrées par un manque de personnel, ces situations se traduisent notamment par de longs délais d’embauche ainsi que

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des taux de roulement élevés. C’est particulièrement le cas pour certains postes-clés, dont les préposés aux résidents, le personnel de cuisine et le personnel infirmier. Pour certaines RPA, ces difficultés se répercutent déjà sur leur capacité à maintenir leur offre de services aux résidents.

DE GRANDS ENJEUX DÉMOGRAPHIQUES IDENTIFIÉS Afin d’avoir l’heure juste, le RQRA a mandaté la firme KPMG pour qu’elle réalise une analyse du marché du travail au Québec et des enjeux de disponibilité de la main-d’œuvre au sein des résidences privées pour aînés. Le premier enjeu observé est certes le vieillissement de la population. Le Québec vieillit plus rapidement que le reste du Canada ainsi que la moyenne des pays de l’OCDE. Entre 1980 et 2016, la part de la population québécoise âgée de 65 ans

ENTRE 1980 ET 2016, LA PART DE LA POPULATION QUÉBÉCOISE ÂGÉE DE 65 ANS ET PLUS A PLUS QUE DOUBLÉ, PASSANT DE 8,4 % À 18,1 %. À L'HORIZON 2025, ELLE DEVRAIT ATTEINDRE 22,6 %.

et plus a plus que doublé, passant de 8,4 % à 18,1 %. À l'horizon 2025, elle devrait atteindre 22,6 %. Cet aspect entraîne bien sûr un grand nombre de départs à la retraite, ce qui a un impact direct sur le bassin de travailleurs qui diminue depuis 2014. Cette situation pourrait d’ailleurs perdurer jusqu’en 2030, après quoi le nombre de travailleurs devrait recommencer à croître, bien qu’à des rythmes inférieurs à ceux des années 1980, 1990 et même 2000. Manifestement, les régions éloignées de Montréal seront les plus touchées par ce déclin.

Un autre aspect à considérer est le taux de chômage. À 7,1 % en 2016, le taux de chômage du Québec se rapproche du niveau de plein emploi. Au cours des dernières décennies, l’intégration des femmes et des travailleurs âgés de 55 à 64 ans au marché du travail a contribué à augmenter le bassin de travailleurs. Or, leur taux de participation semble aujourd’hui avoir atteint un sommet.

Une meilleure intégration des immigrants contribuerait évidemment à diminuer la pression sur le marché du travail, en particulier dans un contexte où l’immigration représentera la principale source de croissance de la population au cours des prochaines années. Alors que la part de la croissance de la population provenant de l’immigration était de 66 % sur la période 1997-2017, cette part augmentera à 72 % en 2022, puis à 84 % en 2027. C’est toutefois la grande région de Montréal qui bénéficiera le plus de ce nouvel apport de travailleurs. De fait, entre 2006 et 2016, 87 % des immigrants se sont installés à Montréal et dans les régions de Laval, Lanaudière, Laurentides et Montérégie.

Les résidences pour aînés feront également face à un autre défi, soit celui de composer avec une main-d’œuvre issue de plusieurs générations ayant des compétences et des attentes particulières. En 2025, la génération des milléniaux représentera 42 % de la population en âge de travailler au Québec.

ALORS QUE LA PART DE LA CROISSANCE DE LA POPULATION PROVENANT DE L’IMMIGRATION ÉTAIT DE 66 % SUR LA PÉRIODE 1997-2017, CETTE PART AUGMENTERA À 72 % EN 2022, PUIS À 84 % EN 2027.

Il importe ainsi de commencer à penser différemment l’organisation des ressources humaines, et d’identifier des stratégies permettant de relever les défis actuels. Si rien n’est fait, les difficultés de recrutement et de rétention pourraient s’amplifier au cours des prochaines années.

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE

SPÉCIA L NOËL

Les fêtes en résidence pour aînés PROPAGER LA JOIE POUR FAIRE CONTREPOIDS À LA MÉLANCOLIE

PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

EN DÉCEMBRE, ALORS QUE LE PAYSAGE CHANGE ET QUE LA LUMINOSITÉ DIMINUE, ANNONÇANT LE TOURNANT DE L’HIVER, C’EST TOUTE UNE PROGRAMMATION D’ACTIVITÉS VARIÉES QUI SE MET EN PLACE DANS LES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS, AU GRAND BONHEUR DES GENS QUI Y HABITENT. FIN D’ANNÉE RIME BIEN SÛR AVEC FESTIVITÉS, MAIS AUSSI SOUVENT AVEC SOLITUDE, PARTICULIÈREMENT LORSQUE L’ON AVANCE EN ÂGE. REGARD SUR DES IDÉES QUI ÉGAIENT LE TEMPS DES FÊTES DE MILLIERS D’AÎNÉS PARTOUT AU QUÉBEC. Dès le hall d’entrée, on remarque les belles décorations de Noël qui ornent les aires communes des Jardins Millen, une résidence du Groupe Maurice située à Montréal et comptant 336 unités locatives. Un peu plus loin, on aperçoit un sapin joliment paré. Là, comme ailleurs, beaucoup d’activités thématiques sont offertes aux résidents, et ce, pendant tout le mois de décembre. Chorales, concerts, soirées cinéma spéciales, repas traditionnels, brunch de Noël, soirée canadienne et chants du jour de l’An en font partie. « Quelques résidents fêtent seuls et d’autres ne sont pas en mesure de sortir de la résidence. Quand on est seul, ça paraît encore plus à ce moment de l’année. Il y a des souvenirs qui reviennent, on pense à la famille. Il est donc important de souligner Noël à la résidence », observe Rosalie Lebel, chef de service – loisirs, aux Jardins Millen.

Photos gracieuseté de la résidence Le Grand Manoir

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La Villa Notre-Dame, située à Sainte-Agathedes-Monts, vit également sa période la plus occupée de l’année en décembre, et ce, jusqu’à la fête des Rois, le 6 janvier. Les visites de groupes scolaires, garderies et organismes communautaires se succèdent alors, lorsqu’il ne s’agit pas de familles de résidents qui viennent chanter et jouer de la musique pour égayer le quotidien des aînés. Le 24 décembre, un grand souper traditionnel avec messe et un spectacle de Noël sont proposés. D’autres activités sont également prévues pour célébrer le jour de l’An. « C’est une période de joie, mais ça peut aussi être une période de grande tristesse, souligne Richard Mongeau, propriétaire de la résidence. La réminiscence des bons souvenirs peut être pénible et c’est un phénomène normal. Les gens se disent "pour moi, c’est fini". Certains ont vécu des deuils; des dames qui ont perdu leur mari au cours de l’année, par exemple. » Ce feu roulant d’activités est donc le bienvenu, car il contribue à distraire les résidents et, surtout, à garder la magie de Noël bien vivante en eux. De plus, les propriétaires

Photos gracieuseté du Manoir Louis Jolliet

de la Villa Notre-Dame s’efforcent d’offrir à leur centaine de résidents une ambiance très familiale. Ils n’ont pas manqué un seul réveillon de Noël. « C’est une façon de rappeler toute la chaleur et la sécurité familiale que nos résidents ont vécues dans leur passé et cela se continue aujourd’hui avec notre présence, incluant les employés de la résidence », précise M. Mongeau.

DES PETITS BONHEURS POUR TOUS Photo gracieuseté de la Villa Notre-Dame

« LA RÉMINISCENCE DES BONS SOUVENIRS PEUT ÊTRE PÉNIBLE ET C’EST UN PHÉNOMÈNE NORMAL. LES GENS SE DISENT "POUR MOI, C’EST FINI". » — RICHARD MONGEAU, propriétaire de la Villa Notre-Dame

Au Manoir Louis Jolliet, une résidence du Groupe Magistral située à Joliette, une douzaine d’évènements spéciaux ponctuent les semaines précédant les fêtes de fin d’année.

On pense à des chorales, à un grand souper de Noël destiné aux résidents pouvant accueillir jusqu’à 250 convives, à la visite d’élèves du secondaire qui viennent réciter un conte de Noël, etc. « C’est une grande période de solitude pour les gens qui n’ont pas beaucoup de famille. On essaie donc de faire en sorte que décembre soit un mois festif pour eux.

Même s’ils ne sortent pas à l’extérieur pour aller en famille, on essaie de leur créer cette magie de Noël », soutient Joanne Chaput, directrice générale de la résidence. Selon elle, être bien entourés pendant les fêtes fait toute la différence pour les personnes esseulées. « On a un comité de bénévoles à l’interne. Les 24 et 25 décembre, ces derniers vont visiter des résidents qui sont seuls », explique Mme Chaput, précisant que c’est notamment le cas de

« ON ESSAIE DE FAIRE EN SORTE QUE DÉCEMBRE SOIT UN MOIS FESTIF. MÊME SI LES GENS NE SORTENT PAS À L’EXTÉRIEUR POUR ALLER EN FAMILLE, ON ESSAIE DE LEUR CRÉER CETTE MAGIE DE NOËL. » — JOANNE CHAPUT, directrice générale du Manoir Louis Jolliet

religieuses hébergées à la résidence. Ces visites apportent de la couleur et font en sorte que ces journées soient festives pour tous.

Jean Robitaille, propriétaire de la résidence Le Grand Manoir, située à Saint-Jean-de-Matha, se fait toujours un réel plaisir de célébrer Noël avec ses 130 résidents. Les activités intergénérationnelles, que ce soit avec des enfants de la garderie ou des écoliers sont toujours très prisées durant le mois de décembre. Un orchestre de la région vient également mettre de l’ambiance à l’aide de chansons traditionnelles. Il y a remise de cadeaux aux résidents, le père Noël étant personnifié depuis peu par la relève, en l’occurrence le fils de M. Robitaille. « On propose une ambiance rurale et on y tient même si notre résidence est de grande taille. On forme une grande famille, explique M. R­ obitaille. Ce n’est pas tout le monde qui reçoit de la visite, on supplée la famille, c’est important pour nous d’être présents pour nos résidents », précise-t-il. À tous, nous leur souhaitons de belles célébrations !

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE SPÉCIA L NOËL

Témoignages

Les Noëls d’hier et d’aujourd’hui PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

LISE BOISSONNEAULT ET LORETTE LÉONARD HABITENT TOUTES DEUX LES JARDINS MILLEN, RÉSIDENCE DU GROUPE MAURICE AYANT PIGNON SUR RUE DANS L’ARRONDISSEMENT AHUNTSIC-CARTIERVILLE À MONTRÉAL, ET CELA DEPUIS CINQ ANS. CITADINES, ELLES ONT GRANDI EN VILLE DANS LES ANNÉES 1930 ET 1940. LEUR ENFANCE HEUREUSE EST PONCTUÉE DE DOUX SOUVENIRS DES FÊTES QU’ELLES ONT GÉNÉREUSEMENT ACCEPTÉ DE PARTAGER AVEC NOUS, COMME AUTANT DE FRAGMENTS DE PETITS BONHEURS. Fille unique, Lise Boissonneault garde d’excel­ lents souvenirs des fêtes de famille célébrées chez sa grand-mère paternelle, elle-même née un 25 décembre. C’était donc doublement la fête et les convives étaient nombreux à table ! « C’était très beau, relate d’ailleurs Mme ­Boissonneault. Il y avait de bons repas traditionnels. J’allais à la messe de minuit le 24 décembre, puis c’était le réveillon avec mes parents. Nous étions en famille le jour de Noël. Du côté maternel, la famille était moins nombreuse, mais la fête était tout aussi importante ». Il en a été ainsi pendant de nombreuses années puis, après, avec ses parents, et, ensuite, avec son mari et leurs trois enfants.

Deux grandes amies : Lise Boissonneault et Lorette Léonard

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« Mes plus beaux souvenirs remontent à quand j’étais toute petite. Je n’ai pas eu de grandspères, ils sont décédés soit avant ou peu après ma naissance, explique Mme Lorette Léonard.

Mes parents allaient à la messe de minuit, ma grand-mère nous gardait et je dormais dans sa

chambre sur un petit sofa. Quand mes parents revenaient de la messe, ils nous réveillaient et on fêtait. On avait des cadeaux, on priait devant la crèche de mon père. Au jour de l’An, cela se passait chez ma grand-mère Léonard, le temps d’un dîner en famille », explique la cadette d’une famille de cinq enfants. Les années ont passé, la petite Lorette a grandi, puis s’est mariée à Ahuntsic, en 1959. N’ayant pas eu d’enfant, elle a gâté ses neveux et nièces qui le lui rendent bien aujourd’hui. « On a eu de beaux jours de Noël. On a été vraiment choyés, souligne Mme Léonard. C’est encore aussi beau maintenant, avec des arrière-petits-neveux.

C’est une autre génération qui pousse », ajoute la dame qui a déjà deux sorties familiales au programme pour les fêtes.

Veuve depuis huit ans, Mme Lise Boissonneault célébrera Noël avec ses enfants. Pour le jour de l’An, si rien ne se dessine, elle pourra compter sur l’offre d’activités proposées à la

résidence. « Ma grande chance, c’est d’être entrée ici. Je me suis fait de grandes amies. Ça vaut beaucoup, explique-t-elle d’ailleurs.

Quand il y a une fête et que tu restes dans ton appartement, le cœur fait mal. » Originaire de Montréal, Mme Boissonneault connaît très bien le quartier pour y avoir déjà eu un commerce.

La sœur de Lorette Léonard habite elle aussi à la résidence. Les deux dames peuvent de plus compter sur un solide groupe d’amis pour passer du bon temps. Étant bien entourées par les membres de leurs familles, elles s'accordent encore des petites douceurs. « Les nouvelles générations vont-elles garder certaines traditions pour les fêtes ? » se demandent-elles cependant. On a envie de leur répondre que l’on tend tous à perpétuer les bons moments que l’on a vécus.

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE SPÉCIA L NOËL

Souvenirs

Noël au Château Pierrefonds TÉMOIGNAGE DE PIERRE LAPLANTE, COPROPRIÉTAIRE DE LA RÉSIDENCE CHÂTEAU PIERREFONDS

Avant que ma sœur et moi n’en soyons propriétaires, le Château Pierrefonds appartenait à notre père, Alfred Laplante. Mon plus beau souvenir de Noël, ici, au Château Pierrefonds, est lorsque mes grands-parents étaient résidents et que mon père invitait toute la parenté pour célébrer le souper de Noël.

Chaque Noël, « Les Lafami » (la chorale familiale) se réunissaient au Château pour un gros party des fêtes. Mon oncle et ma tante jouaient au piano et toute la famille, accompagnée de tous les résidents, chantait dans la salle à manger.

Les jeunes enfants s’amusaient avec leurs nouveaux jouets ou faisaient des parties de cachette dans les petits coins du Château. Les décorations et les mets traditionnels du temps des fêtes contribuaient à faire régner une atmosphère féérique. Mon père, les employés, les résidents et toute la parenté semblaient tous faire partie de la même grande famille.

Ces Noëls, je ne les oublierai jamais.

UN MOT SUR « LES LAFAMI »

Photos gracieuseté de la résidence Château Pierrefonds

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Mon père, mes oncles et mes tantes faisaient partie d’une chorale que nous appelions « Les Lafami ». Chaque année, tous les cousins et cousines s’installaient dans les jubés d’églises pour écouter « Les Lafami » chanter des cantiques de Noël.

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ZONE GES TION

Pourquoi ai-je quitté l'entreprise la plus cool au Québec ?

PROPOS D’ALEXANDRE BÉLANGER, GESTIONNAIRE DE LA RÉSIDENCE POUR AÎNÉS VILLA STE-ROSE

IL Y A QUELQUE TEMPS, J'AI REMIS MA DÉMISSION À L'ENTREPRISE LA PLUS COOL AU QUÉBEC, GSOFT. LÀ-BAS, LES EMPLOYÉS SE PROMÈNENT EN SKATE, LES LUNCHS SONT FOURNIS ET LES PARTYS DE NOËL PRENNENT PLACE DANS UN TOUT INCLUS DANS LE SUD. Plusieurs qualifient l’entreprise de « Google montréalais » mais, pour moi, GSOFT ne se résume pas qu’à de beaux bureaux équipés d’une rampe de skate et comptant sur la présence d’un barista qui prépare les meilleurs cappuccinos en ville. C'est une grande famille de 250 personnes motivées, intelligentes et toutes alignées sur la même mission : le bonheur au travail.

Lorsque j'ai annoncé à mes amis et collègues que je quittais GSOFT, la réaction fut assez unanime... « Attends… Quoi ?! » Et, quand j'ai ajouté que c'était pour aller travailler à la Villa Ste-Rose, une résidence pour aînés en perte d'autonomie, je les ai vraiment perdus… D'une part, pourquoi quitter l'entreprise la plus cool du Québec ? Mais surtout, pourquoi aller travailler dans une résidence pour aînés ?

Photo gracieuseté d'Alexandre Bélanger

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Voici mon explication. D’abord parce qu'aller travailler dans l'entreprise familiale aux côtés de mon père et de mon frère représente une opportunité inimaginable. C'est aussi l'occasion d'aller bâtir un milieu de vie incroyable pour nos 120 résidents, de mettre sur pied de nouvelles unités d'affaires qui amélioreront

la vie d'encore plus d'aînés et de familles d'ici et d'amener un vent de fraîcheur dans cette industrie.

Pour mon frère et moi, notre vision a toujours été claire : devenons les meilleurs pour gérer ce type d'établissements dans le but d'avoir un impact aussi grand et aussi positif que possible, tant sur nos résidents que sur leurs familles.

Cela fait déjà un an que mon frère a quitté son poste en ingénierie manufacturière chez Pratt & Whitney Canada pour se joindre à la Villa Ste-Rose et il n'a jamais regretté sa décision, loin de là. Notre vision est assez ambitieuse, mais avec l'équipe que nous avons, je ne suis pas inquiet. Je vous en redonne des nouvelles !

>> Consultez le site Web de la Villa Ste-Rose Photo gracieuseté d'Alexandre Bélanger

>> Suivez Alexandre Bélanger sur Linkedin

Un forfait complet pour la gestion de toutes vos absences De la prévention jusqu’au contrôle des coûts Le forfait en gestion des absences de Morneau Shepell couvre le spectre entier du processus de gestion des absences, soit de la prévention jusqu’au contrôle des coûts. Morneau Shepell offre aux membres du RQRA tous ces services sous un même toit.

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ZONE GES TION

Projet intergénérationnel QUAND DEUX ÉTUDIANTES S’INSTALLENT EN RÉSIDENCE POUR AÎNÉS

PAR MATHIEU DIVAY, DIRECTEUR DES SERVICES ADMINISTRATIFS, RQRA

LA RÉSIDENCE LES MARRONNIERS DE TROIS-RIVIÈRES A DÉCIDÉ DE LANCER UNE BELLE INITIATIVE POUR BRISER L’ISOLEMENT DES RÉSIDENTS. EN EFFET, LA RÉSIDENCE A DÉCIDÉ D’OFFRIR UN LOYER, INCLUANT LES REPAS, À DEUX ÉTUDIANTES CONTRE 10 HEURES DE BÉNÉVOLAT PAR SEMAINE AUPRÈS DE SA CLIENTÈLE. LES JEUNES SÉLECTIONNÉES DOIVENT ORGANISER DES ACTIVITÉS DE LOISIR OU DONNER UN COUP DE MAIN À LA SALLE À MANGER. VOICI LA PRÉSENTATION DE CE PROJET NOVATEUR QUI VA LIER LE QUOTIDIEN DES AÎNÉS À CELUI D’ÉTUDIANTES BÉNÉVOLES.

« JE SOUHAITE FAIRE UNE DIFFÉRENCE DANS LEUR QUOTIDIEN. » — JOLIANE PLANTE, étudiante et résidente bénévole

L’idée est venue à l’esprit de la directrice générale de la résidence, Nancy Comtois, alors qu’elle naviguait sur les réseaux sociaux. Elle y a vu des exemples d’initiatives semblables en cours dans d’autres pays et provinces canadiennes. Puis, un jour, apprenant que son prédécesseur à la résidence avait lui aussi pensé à un tel projet, le tout s’est finalement concrétisé.

Des annonces ont d’abord été affichées sur les babillards de l’Université du Québec à Trois-­ Rivières (UQTR). Ce premier pas n’a toutefois pas connu beaucoup de succès. Il y a donc eu prise de contact avec l’association des étudiants de l’UQTR, puis publication d’une annonce sur les médias sociaux qui est rapidement devenue virale, suscitant plus de 20 000 partages ! Les étudiants avaient jusqu'au 20 octobre 2017 pour présenter leur candidature et ils ont été très nombreux à le faire. Plusieurs médias sont également venus à la résidence pour couvrir ce nouveau projet et sont en attente de présenter les suites que celui-ci aura.

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« L’objectif consiste à trouver des étudiants qui auront un impact porteur pour nos résidents.

Il doit se créer une collaboration intergénérationnelle entre eux », explique Mme Comtois.

Et pour cela, une simple présence, comme le partage d’un repas en salle à manger avec un résident, est un exemple de geste qui pourra être posé.

Avec ses 31 ans d’existence, la résidence Les Marronniers est la plus ancienne de Trois-­ Rivières. Selon Mme Comtois, il lui serait plus difficile de compétitionner avec les nouvelles constructions. « On a envie de se démarquer par un mode de vie chaleureux et tourné vers les relations intergénérationnelles. Les résidents vont sortir gagnants de cette expérience », souligne la directrice générale, ajoutant que la résidence serait probablement la première au Québec à se doter d’un tel projet.

« ON A ENVIE DE SE DÉMARQUER PAR UN MODE DE VIE CHALEUREUX ET TOURNÉ VERS LES RELATIONS INTERGÉNÉRATIONNELLES. LES RÉSIDENTS VONT SORTIR GAGNANTS DE CETTE EXPÉRIENCE. »

De gauche à droite : Joliane Plante, étudiante et résidente bénévole, Nancy Comtois, directrice générale de la Résidence Les Marronniers, Sylvia Deslandes, étudiante et résidente bénévole et Anne Larose, animatrice des loisirs de la Résidence Les Marronniers.

— NANCY COMTOIS, directrice générale de la Résidence Les Marronniers

JOLIANE ET SYLVIA, RÉSIDENTES BÉNÉVOLES Joliane Plante, étudiante en intervention psychosociale, et Sylvia Deslandes, étudiante en éducation spécialisée, commenceront leur mandat en janvier 2018. Elles travailleront en collaboration avec Mme Anne Larose, animatrice des loisirs de la résidence. Une belle complicité s’est d’ailleurs déjà créée entre les deux jeunes femmes. Dans le cadre d’un emploi précédent, Joliane a côtoyé des aînés qui venaient prendre leur café. Elle partageait leur quotidien et discutait de leur vie et de leur expérience. « Je veux prendre le temps de connaître les aînés.

Je vais les questionner sur ce qu’ils aimeraient faire comme activité. Je vais m’adapter à chacun. Je souhaite faire une différence dans leur quotidien », explique l’étudiante, qui a bien hâte de s’installer à la résidence. « Les aînés n’ont pas toujours une famille, des petits-enfants, alors de nous côtoyer, nous, c’est comme de les intégrer à notre monde. C’est grâce à eux qu’on a tout ce qu’on a aujourd’hui, ils nous ont fait grandir alors c’est à notre tour de leur redonner maintenant, souligne pour sa part Sylvia, qui a auparavant travaillé dans le secteur des garderies. Je veux vraiment les aider à se sentir valorisés, à développer un sentiment d’appartenance et je veux qu’ils soient fiers de ce qu’ils ont accompli. J’ai le goût de les inclure dans ma vie », ajoute-t-elle.

Région métropolitaine : (514) 437-RQRA (7772) 1 (844) 437-RQRA (7772) Sans frais : Courriel : Site web : Facebook :

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L’ADRESSE DÉCEMBRE 2017

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ZONE GES TION

LE POINT DE VUE DE DEUX RÉSIDENTES À L’ÉGARD DU PROJET Mesdames Yolande Lemay et Thérèse Côté voient d’un très bon œil la présence des deux étudiantes dans la résidence. « Cela apportera un vent de jeunesse. On en a besoin ! C’est une bonne idée de permettre à des étudiantes de venir travailler auprès de nous. Elles pourront amener des nouvelles idées dans les activités quotidiennes. Ce sera rafraîchissant ! »

« JE VEUX AIDER LES RÉSIDENTS À SE SENTIR VALORISÉS ET QU’ILS SOIENT FIERS DE CE QU’ILS ONT ACCOMPLI DANS LA VIE. » — SYLVIA DESLANDES, étudiante et résidente bénévole

Le RQRA souhaite un bon succès au projet de la résidence et espère que cela inspirera d’autres initiatives semblables.

Liens vers les articles de certains médias au lancement du projet :

De gauche à droite : M me Thérèse Côté, Sylvia Deslandes et M me Yolande Lemay

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Logement gratuit pour étudiants dans une résidence pour aînés (un article du 28 septembre 2017) Radio-Canada Un loyer contre 10 heures de bénévolat par semaine (un article du 27 septembre 2017) Journal de Montréal

DEUX JEUNES CHEZ LES AÎNÉS BIENTÔT SUR VOS ÉCRANS

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ZONE GES TION

Votre milieu de travail est-il vraiment sécuritaire ?

PAR BRIGITTE MORAIS, RESPONSABLE DES COMMANDITES, DIRECTION DES COMMUNICATIONS ET DES RELATIONS PUBLIQUES, CNESST

LA NOUVELLE CAMPAGNE PUBLICITAIRE DE LA COMMISSION DES NORMES, DE L’ÉQUITÉ, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL (CNESST) EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU TRAVAIL (SST) VISE À FAIRE PRENDRE CONSCIENCE QUE PERSONNE N’EST À L’ABRI D’UN ACCIDENT DU TRAVAIL ET QUE LE DANGER NOUS GUETTE TOUS, SANS EXCEPTION.

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL : ÇA CONCERNE TOUT LE MONDE Chaque jour, 225 travailleurs se blessent, ce qui représente plus de 82 000 accidents du travail par année au Québec. Et cela, c’est sans compter les personnes de leur entourage qui sont aussi concernées. Conjoints, enfants, parents, amis, collègues, patrons, etc. Tout le monde en subit les conséquences ! Les accidents du travail surviennent dans tous les milieux, peu importe leur taille.

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PARLER – FORMER – AGIR Il y a, au minimum, trois actions que chaque employeur ou chaque travailleur devrait poser pour diminuer le nombre d’accidents du travail.

Il est important de parler des dangers avec ses travailleurs, son employeur ou ses collègues.

C’est la première action que chacun peut poser afin de prendre les moyens pour éliminer les risques. Il est aussi important d’en parler avec ses proches pour qu’ils discutent, eux aussi, de la SST dans leur milieu et pour qu’ils puissent travailler en toute sécurité.

La seconde action est la formation. Il est important que chaque travailleur reçoive une formation en commençant un nouvel emploi ou lorsqu’une nouvelle tâche lui est attribuée.

La formation lui permet d’acquérir les habiletés et les connaissances nécessaires pour savoir comment faire son travail de façon sécuritaire.

Et, pour un employeur, ça va bien au-delà de fournir un équipement de protection aux travailleurs ou de les obliger à le porter. Il est important que chacun soit informé des dangers

et supervisé pour assurer sa sécurité. Les travailleurs doivent également respecter les consignes de sécurité reçues.

La troisième action consiste à identifier les dangers et à mettre en place des moyens de prévention ou de correction pour les éliminer ou réduire les risques. Ces actions permettent d’agir en SST, et c’est la responsabilité tant des employeurs que des travailleurs, qui ont tous des droits et des obligations.

EN SAVOIR PLUS Pour découvrir le profil de votre milieu en matière de santé et de sécurité du travail ou pour en savoir plus sur les gestes que vous pouvez poser pour le rendre plus sécuritaire, visitez le site parlerSST.com.

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C A RREFOUR CER TIFIC ATION

Certification des résidences pour aînés UN NOUVEAU JOUEUR FAIT SON ENTRÉE

PAR YVES DESJARDINS, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RQRA

EN OCTOBRE 2017, UN CHANGEMENT DE GARDE IMPORTANT S’EST CONCRÉTISÉ EN MATIÈRE DE VISITES DE VÉRIFICATION NÉCESSAIRES À L’OBTENTION D’UN CERTIFICAT DE CONFORMITÉ POUR LES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS. À LA SUITE D’UN PROCESSUS D’APPEL D’OFFRES, LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX A CHOISI UN NOUVEL ORGANISME QUI EN SERA RESPONSABLE AU COURS DES DIX PROCHAINES ANNÉES. IL S’AGIT D’AGRÉMENT CANADA, DONT LE MANDAT DÉBUTE LE 1ER JANVIER 2018. LE RQRA EST ALLÉ À LA RENCONTRE DE SES INTERVENANTS. Au cours de la dernière décennie, soit depuis l’entrée en vigueur du premier règlement sur la certification, en février 2007, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confié les visites de certification au Conseil québécois d’agrément (CQA). Le CQA en a effectué plus de 6 000 durant cette période. Cet organisme à but non lucratif, constitué en 1995, a d’abord développé des normes d’agrément pour évaluer la qualité des CLSC qui acceptaient volontairement de s’y soumettre. Puis, il s’est attaqué à l’élaboration de nouveaux programmes d’agrément pour les missions de réadaptation, jeunesse et CHSLD. Le CQA ne fera dorénavant plus de visites de certification de résidences privées pour aînés, mais il a obtenu du MSSS le mandat d’agrément pour les établissements du réseau de la santé. Ce nouveau contrat est applicable pour dix ans.

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UN SIÈCLE D’AGRÉMENT Sur le site Web d’Agrément Canada, on apprend que le Canada a participé à l’élaboration d’un programme de normalisation pour les hôpitaux il y a 100 ans, soit en 1917. C’est toutefois en 1958 que le Conseil canadien d’agrément des hôpitaux (CCAH) a été constitué en société. Le siège social d’Agrément Canada est maintenant situé à Ottawa, mais la présence de l’organisme sans but lucratif rayonne ailleurs au pays grâce à des bureaux satellites situés à Toronto et à Montréal, ainsi qu’à l’international, ayant des bureaux à Bruxelles (Belgique) et à Quito (Équateur). Agrément Canada est mené par une équipe dépassant les 700 employés, visiteurs et partenaires. Sa clientèle est composée de plus de 1 100 organismes de santé et de services sociaux et de 7 000 établissements au Canada et dans le monde. Les soins aux personnes âgées représentent 25 % de cette clientèle.

« TOUTE L’ÉQUIPE D’AGRÉMENT CANADA A LE SOUCI DE BIEN SERVIR LES RPA, D’ASSURER UNE PRÉSENCE FORTE AU QUÉBEC ET DE DÉMONTRER UNE VOLONTÉ DE TRAVAILLER AVEC LES GENS. » — GENEVIÈVE MARTIN, directrice du service à la clientèle, Agrément Canada

AGRÉMENT CANADA COMPTE SUR L’EXPERTISE DE 700 EMPLOYÉS, VISITEURS ET PARTENAIRES. SA CLIENTÈLE EST COMPOSÉE DE PLUS DE 1 100 ORGANISMES DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX ET DE 7 000 ÉTA-­ BLISSEMENTS AU CANADA ET À L’INTERNATIONAL.

Le nouveau mandat que lui confie le MSSS constitue une première expérience de certification au Québec etson équipe est prête à investir tous les efforts nécessaires à son accomplissement. Elle veut mettre en place des moyens de communication, dont des webinaires pour bien expliquer le processus, notamment pour les résidences qui doivent renouveler leur certification au début de 2018. « Nous voulons assurer une bonne transition », assure Geneviève Martin, directrice du service à

Faites connaître votre démarche d’agrément Trousse de communication

la clientèle chez Agrément Canada. L’organisme a le souci d’améliorer le processus de visite et de le rendre plus convivial en ayant recours notamment aux technologies. Un portail informatique sera accessible à toutes les résidences

privées pour aînés (RPA), incluant le support du téléphone intelligent. Cet outil comportera une auto-évaluation détaillant la liste de tous les éléments mesurables. « Les gestionnaires n’auront qu’à cocher si l’élément est conforme.

Si c’est visuel, ils pourront fournir une photo ou joindre un document et ces éléments ne seront pas revérifiés lors de la visite, précise Mme Martin. Toute l’équipe d’Agrément Canada a le souci de bien servir les RPA, d’assurer une présence forte au Québec et de démontrer une volonté de travailler avec les gens. Notre présidente-directrice générale, Mme Leslee Thompson, croit beaucoup aux partenariats », conclut-elle.

Le RQRA voit de façon très positive l’arrivée de ce nouveau joueur dans le processus de certification. Au-delà de l’enthousiasme et du dynamisme de l’équipe d’Agrément Canada, la volonté d’améliorer le processus et de le rendre plus sympathique laisse croire que la certification sera, pour tous les membres du Regroupement, une expérience toujours aussi rigoureuse, mais probablement moins douloureuse. Comme le dit l’expression populaire : « Pas de changement, pas d’agrément ! »

>> Consultez le site Web d’Agrément Canada

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POR TR A IT

Vidéotron devient un partenaire majeur pour le RQRA PAR WAHIBA DJANATI, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES, RQRA

L’ENTREPRISE VIDÉOTRON ACCOMPAGNE DES CLIENTS DU SECTEUR DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. IL S’AGIT D’UN MARCHÉ AUQUEL ELLE CROIT RÉELLEMENT ET DANS LEQUEL ELLE A INVESTI ÉNORMÉMENT, CAR ELLE EST CONVAINCUE QUE LES AÎNÉS MÉRITENT CE QU’IL Y A DE MIEUX EN MATIÈRE D’EXPÉRIENCE CLIENT. LE RQRA EST FIER D’ACCUEILLIR CE NOUVEAU PARTENAIRE DE CHOIX. Présente aux événements du RQRA depuis près de dix ans, à titre de fournisseur, l’entreprise Vidéotron entend devenir plus visible auprès des membres du RQRA, particulièrement lors des activités annuelles que sont le Rendez-vous vélogolf et le congrès annuel. Elle sera d’ailleurs le fier commanditaire des Prix distinction du RQRA pour les deux prochaines années. « Nous sommes très honorés de contribuer à récompenser les initiatives qui améliorent de façon exceptionnelle la qualité de vie des résidents », souligne d’ailleurs M. Érick Muñoz, directeur des ventes – Marché immobilier et hôtelier chez Vidéotron.

Il est bien sûr important que les membres du RQRA bénéficient de ce partenariat. Vidéotron a ainsi proposé des offres avantageuses et exclusives pour répondre à leurs besoins d’affaires.

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Ces offres prennent notamment la forme de rabais réservés aux nouveaux clients. Les résidents auront également accès à de nombreux privilèges sur les services de l’entreprise. « La technologie prend et continuera de prendre une place de plus en plus grande, tant dans les opérations que dans l’offre de services aux résidents. Nous tenons à y apporter notre contribution par notre approche-conseil auprès des membres du RQRA », a expliqué M. Muñoz. À titre d’exemple, Vidéotron est l’instigateur du Laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente qui prend place dans le quartier de l’innovation à Montréal. Les retombées concrètes de ces travaux commencent à peine à se faire sentir, et il est déjà possible de constater que l’un des secteurs importants d’intégration de nouvelles technologies sera l’immobilier

résidentiel et, particulièrement, le segment des résidences pour aînés. « Au cours des prochaines années, nous poursuivrons ce virage technologique et redéfinirons l’expérience du divertissement. Notre objectif est que ce parte-

nariat avec le RQRA donne lieu à des échanges sur nos réflexions touchant les orientations communes liées à l’offre technologique et de divertissement », a conclu Érick Muñoz.

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VOISIN AGE

Des nouvelles du RQRA PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

Congrès annuel du RQRA UNE 25E ÉDITION COURONNÉE DE SUCCÈS !

C’est dans le décor complètement réinventé du Fairmont Le Reine Elizabeth que s’est déroulée la 25e édition du congrès annuel du RQRA. Ce grand rassemblement de propriétaires, de gestionnaires de résidences pour aînés, de même que d’entreprises partenaires a eu lieu les 15, 16 et 17 novembre derniers et a rassemblé 470 congressistes pour les trois jours, 75 exposants et 620 convives pour la soirée de gala du 16 novembre.

Se déroulant sous le thème « Miser sur la force de l’équipe », cette édition a permis à l’assistance d’entendre la conférence fort bien documentée d’Alain Dubuc, économiste et chroniqueur en politique publique au quotidien La Presse, qui a abordé les grands défis qui frappent de plein fouet l’univers des résidences privées pour aînés : le vieillissement accéléré de la population, l’impasse des finances publiques, les réformes de la santé, les enjeux de la retraite, les défis de la prospérité économique et la transformation des valeurs.

Le Dr Gérard Ouimet, professeur titulaire de psychologie organisationnelle à HEC-­Montréal, était de retour cette année, présentant les moyens de recruter et de conserver les membres des générations Y et Z qui sont

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désireux de travailler dans le secteur. Le congrès a également été l’occasion de dévoiler les grands chantiers qu’entreprendra le RQRA dans le cadre de sa planification stratégique 2017-2020.

Des ateliers variés étaient à la portée des congressistes qui ont également pu, le 16 novembre, voir l’humoriste Olivier Martineau et l’orchestre hommage aux Beatles Day Tripper en spectacle, dans une soirée animée par Jici Lauzon. Tous ont également eu la chance de visiter le salon des exposants qui regroupait des entreprises offrant des produits et des services adaptés à leurs besoins. Le prochain congrès annuel du RQRA aura lieu les 14, 15 et 16 novembre 2018, au Fairmont Le Manoir Richelieu. C’est un rendez-vous !

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VOISIN AGE

ET LES LAURÉATES SONT… L’engagement et le dévouement de six employées travaillant en résidence pour aînés ont été mis en lumière le 15 novembre dernier, dans le cadre de la conférence d’ouverture du congrès annuel du Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA). L’hommage a été rendu à l’aide d’une vidéo touchante et de grande qualité, présentée en primeur aux près de 500 congressistes réunis au Fairmont Le Reine Elizabeth.

Il s’agissait de la première édition des Prix reconnaissance employés ambassadeurs du RQRA. Les récompenses ont été remises en octobre dernier, sur les lieux de travail des six lauréates.

Ange-Marie Gagné, infirmière auxiliaire au Manoir les Générations, Prix esprit d'équipe et leadership, résidence de 100 unités et plus

Catherine Nadeau, responsable des loisirs aux Résidences Distinction, Prix esprit d'équipe et leadership, résidence de 99 unités et moins

Catherine Tremblay et Sabrina Langlois, récréologues à la Résidence Les Jardins Lebourgneuf, Prix engagement social et communautaire, résidence de 100 unités et plus

Tania Prévost, préposée à l'accueil et soutien logistique à la Résidence Saint-Raphaël, Prix engagement exceptionnel, résidence de 99 unités et moins

Pas moins de 52 dossiers de candidatures ont été présentés pour cette première édition, qui sera reconduite l’an prochain.

Félicitations aux lauréates !

Vous pouvez en savoir plus sur leurs réalisations sur le site du RQRA. >> Lien pour visionner la vidéo des remises de prix

Solange Duguay, préposée à la Résidence La Roseraie, Prix engagement exceptionnel, résidence de 100 unités et plus 26

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ET LES LAURÉATS SONT… Trois résidences pour aînés et deux personnes à la contribution remarquable ont reçu la reconnaissance de leurs pairs au cours d’une soirée de gala tenue dans le cadre du congrès annuel du RQRA. Les noms des lauréats ont été dévoilés le 16 novembre dernier devant plus de 600 convives au Fairmont Le Reine Elizabeth.

Il s’agissait de la 5e édition des Prix distinction du RQRA, récompenses qui soulignent la contribution exceptionnelle de résidences pour aînés à l’amélioration de la qualité de vie de leurs résidents. Les lauréats se sont illustrés parmi les 47 dossiers de candidatures reçus.

Consultez le site Internet du RQRA pour tout connaître sur leurs réalisations.

Résidence Jazz Drummondville (catégorie 100 unités et plus)

Nous saluons toutes ces belles initiatives et nous vous encourageons à présenter vos projets novateurs l’an prochain.

>> Lire le communiqué officiel Félicitations aux lauréats !

Résidences Soleil Manoir St-Laurent (Prix coup de cœur)

Renée Chumak et Robert Chagnon, Mention spéciale du C.A.

Résidence Murray (catégorie 99 unités et moins) L’ADRESSE DÉCEMBRE 2017

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VOISIN AGE

MOTS DE REMERCIEMENTS DE RENÉE CHUMAK ET DE ROBERT CHAGNON, COFONDATEURS DU RQRA ET LAURÉATS DE LA MENTION SPÉCIALE DU C.A. 2017 Merci aux gens qui m’ont appuyée au tout début de cette aventure. Merci à Robert Chagnon qui a été le premier directeur de l’association et qui a su diriger avec rigueur et dévouement ce projet.

Merci à Raymond Chouinard qui, au tout début, a parcouru le Québec et a su intéresser plus de 500 résidences privées pour aînés qui ont par la suite adhéré à notre projet embryonnaire.

Merci à l’équipe actuelle, jeune, dynamique et dévouée du RQRA, soutenue par deux incontournables : Yves Desjardins, président-directeur général et Mathieu Divay, directeur des services administratifs.

Bravo et continuez votre excellent travail !

Toutes nos résidences pour aînés en bénéficient. À ceux et celles qui ont intégré le Regroupement à travers les années, continuez de vous investir et d’apporter de nouvelles idées et dimensions afin que notre association progresse « en âge et en sagesse ».

Sincèrement,

RENÉE CHUMAK Cofondatrice du RQRA

Je joins mes remerciements à l’égard des membres du conseil d’administration du RQRA, de même qu’à tous les artisans qui ont fait du RQRA ce qu’il est aujourd’hui, à ceux de madame Renée Chumak, pour l’hommage qui nous a été rendu.

Rappelons qu’entre 1989 et 1992, il fallait démontrer ce à quoi nous aspirions, soit devenir une force de représentation, incarner un gage de qualité et constituer un pouvoir d’achat.

La chose n’a pas été aisée et c’est dans ce contexte que les premières équipes ont fait confiance au projet. Je pense à des membres actifs comme, bien entendu, Renée Chumak, ainsi que Claude Paré, Paul Cadieux, Ghislain Aubin, Claude Aubry, Robert Laplante, Maryse Plante, Denis Gauthier, Jean-Rock Tardif, Eddy et Nataly Savoie, Luc Maurice et les regrettés Marcel Savoie et Alfred Laplante. Cela sans oublier la permanence de l’association à l’époque, soit Ginette Allaire et Raymond Chouinard.

En matière de qualité, un travail impressionnant a été fait, prenant la forme d’un « guide d’auto-évaluation » qui avait pour objectif d’équiper le Regroupement de normes et de critères servant à apprécier les services et les aménagements de ses résidences membres.

Cette approche s’inspirait de celle de l’Ontario Residential Care Association (ORCA), mais en y ajoutant un volet de représentation des aînés. La suite des choses a toutefois été différente.

Le Groupe Cyr et Lyras, aujourd’hui La Turquoise, cabinet en assurance de dommages et services financiers, a le premier pris le risque de constituer un groupe et a permis d’offrir aux membres des produits adaptés à un taux de primes qui couvrait les frais de cotisation.

La réalisation dont je suis le plus fier touche l’implantation du crédit d’impôt pour le maintien à domicile des aînés. Pour y arriver, il a fallu sillonner les régions du Québec afin de rallier les propriétaires de résidences pour aînés à la cause. Des passages à des émissions telles que La facture ou JE ont aussi été requis afin de défendre la position du Regroupement à cet égard. Aujourd’hui, ce dossier reste encore à suivre.

Il est agréable de constater la place que les enfants des propriétaires de l’époque prennent et aussi l’arrivée de jeunes entrepreneurs dynamiques dans le secteur en développement des résidences pour retraités. Lorsque le RQRA m’a invité à siéger au jury des Prix distinction, j’ai été heureux de rencontrer un président-directeur général, Yves Desjardins, dynamique, et une équipe très engagée de même que de jeunes présidents du conseil d’administration, en l’occurrence Mathieu Duguay et Frédéric Soucy, ayant tous beaucoup de considération pour les membres fondateurs, Renée Chumak et moi-même.

En ce dernier tour de piste, je fais miens les mots de Janine Sutto qui, avec son sens de l’humour et de la répartie avait dit, au moment de recevoir un prix lors d‘un gala, « C’est bien mieux avant qu’après ».

Merci,

ROBERT CHAGNON Cofondateur du RQRA

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Le Conseil québécois d’agrément remet son premier Prix Reconnaissance qualité Cette mention d’excellence revient à la résidence pour aînés (RPA) Les résidences Le jour et la nuit – Pavillon Sainte-Marie de Mascouche. Le directeur général du Conseil québécois d’agrément (CQA), monsieur Mario Deslongchamps, a procédé à la remise du Prix le 16 novembre 2017 au Fairmont Le Reine Elizabeth, dans le cadre de la soirée de gala du congrès annuel du RQRA. Membre du RQRA, la RPA lauréate s’est démarquée parmi les résidences privées pour aînés visitées par le CQA en 2016-2017 grâce à un taux élevé de conformité aux critères

et aux normes de certification en vigueur au Québec. Ce prix reconnaît ainsi l’excellent travail de la direction et du personnel de la RPA et, plus largement, contribue à promouvoir la qualité des services offerts aux aînés dans les résidences privées pour aînés.

>> Consultez le communiqué complet du CQA >> Consultez le site Web des Résidences le jour et la nuit Félicitations à la résidence lauréate !

De gauche à droite : M. Kendall Negro, propriétaire et responsable de la résidence, M me Michèle Jaurgoyhen propriétaire, M me Frédérique Gorak Savard, adjointe à la direction et M. Mario Deslongchamps, directeur général du CQA.

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