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CHOULEX

L’HISTOIRE DE CHOULEX

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Quelques découvertes archéologiques faites dans la région nous permettent de tracer l’histoire de Choulex dès l´époque celtique. Plusieurs peuples d’origine celtique occupèrent successivement la contrée. Les Romains colonisèrent le sol d’une façon assez intense. Ils introduisirent dans nos régions des maisons construites en pierres recouvertes de tuiles rondes. Les bâtiments étaient souvent épaulés les uns aux autres. Choulex était le fief d’un gentilice romain. On présume qu’un nommé Caulius, de la Colonia Equestris, avait une villa dans cette contrée et qu’il donna son nom à celle-ci. Une villa c´était d’abord une maison rurale, une ferme, puis ce fut le centre d’un domaine agricole. Par déformation Caulius devint Cholay et ensuite Choulex. Les Choulésiens, habitants de Choulex, ont encore la grande chance de tous se connaître ou presque, compte tenu de leur nombre restreint et en résulte de solides amitiés.

Il faut ajouter que la commune de Choulex a été durant très longtemps ignorée de la plupart des habitants du canton, du fait qu’elle est à l´écart des grands axes de circulation, discrètement blottie dans son paysage verdoyant. Depuis une vingtaine d´années, avec l’arrivée de nouveaux habitants, la mentalité villageoise tend à évoluer lentement, allant vers une ouverture plus large sur l´extérieur. Commune restée longtemps agricole, Choulex est devenue résidentielle.

Choulex mesure 3,91 km2 . 15,1 % de cette superficie correspond à des surfaces d’habitat ou d’infrastructure, 73,8 % à des surfaces agricoles, 9,5 % à des surfaces boisées et 1,5 % à des surfaces improductives.

ARMOIRIES

Ces armes sont celles de la famille Cholex ou Cholay, qui s’éteignit vers 1620. Les seigneurs de Cholay possédaient le château de Choulex, actuellement campagne de la Rive. Son cachet qui se trouve sur une lettre de 1567, conservé aux archives d´état, montre un griffon dans l’écu et sur le cimier. Aux dires des anciens hérauts d’armes, le griffon est le symbole de la vaillance et du sacrifice, et aussi celui de l’obstination et de la résignation. La commune adopta cette armoirie en 1921.

Des traitements phyto à la lutte bio dans nos jardins

La lutte contre les parasites des plantes dans nos jardins est devenue incontournable. Petit à petit les produits respectueux de l’environnement remplacent les produits chimiques, mais ce n’est pas forcément une panacée ; certains produits phytosanitaires même biologiques sont destructeurs non seulement du parasite visé mais aussi de la faune environnante dont les insectes « auxiliaires », profitable au jardin. Nous vous proposons alors la lutte biologique.

Le ravageur,

pas si inutile…

Notre jardin est un écosystème à lui seul et chaque espèce a son utilité. Un exemple qui nous parle à tous ; la coccinelle si fréquente il y a encore quelques décennies. La coccinelle se nourrit de pucerons abhorrés. Les pucerons erradiqués par les traitements, les coccinelles disparaissent… Et ce cas se reproduit pour tous les « indésirables » du jardin. La conséquence en est un appauvrissement de notre éco-système. Apprenons à les tolérer. Laissons des petits coins sauvages, un pré non fauché dans la pelouse, 2 - 3 m2 ont déjà leur utilité, un tas de pierres à côté du potager, un petit tas de bois ou un fagot de déchets de taille caché derrière un arbuste dense seront autant de refuges hivernaux ou de lieux de ponte pour nos amis auxiliaires.

Afin d’aider la faune de notre jardin, préférons le nettoyage de printemps à celui d’automne. Les tas de feuilles serviront de refuge pour les hérissons, de nombreuses abeilles et guêpes sauvages passeront l’hiver dans des tiges creuses d’adventices. Quelques fruits pourrissants abandonnés au pied d’une haie feront un gardemanger pour les demoiselles aux yeux d’or (les chrysopes). De même un lierre taillé au printemps laissera aux butineurs une réserve tardive de pollen et un abri pour le troglodyte, la grive ou d’autres petits oiseaux. Certaines plantes ont des ravageurs qui leurs sont inféodés. Elles permettent de conserver une population de déprédateurs comme subsistance pour les auxiliaires, sans prendre le risque qu’ils ne se déplacent vers d’autres plantes. Ils en existe pléthore, cantonnons-nous à ne citer que le hêtre ou le sureau.

Le fait de conserver un maximum de biodiversité végétale, limiter le travail du sol au strict minimum ou composter ses déchets participent substantiellement à la biodiversité faunistique de notre jardin et permet une régulation des ravageurs par leurs prédateurs naturels, sans apport de produits phytosanitaires dans notre petit bout de planète.

Source photo : www.osny.fr