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ANIÈRES

L’HISTOIRE D’ANIÈRES

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Au Moyen Âge, Anières constitue une paroisse indépendante, avec son église Notre-Dame relevant du prieuré genevois de Saint-Victor, dont dépend aussi Chevrens. La famille d’Anières, qui s’éteint au début du xve siècle, était vassale des Faucigny et possédait le fief ainsi que le château de Bassy. Elle appartenait à la ligne de forteresses défendant les terres des Faucigny exposées au lac. Lors de la Révolution française, le village d’Anières est rattaché aux départements du Mont-Blanc en 1793, puis à celui du Léman en 1798.

À la suite de la défaite de la France de Napoléon Ier et de l’organisation du congrès de Vienne, les villages d’Anières et de Corsier sont réunis au nouveau canton suisse de Genève par le traité de Turin de 1816. Ils s’agrandissent d’une partie de Veigy-Foncenex. Le 10 novembre 1858 la commune est divisée en deux entités : Anières et Corsier. Les habitants d’Anières se dénomment les Aniérois Anières s’étend sur une superficie de 3,86 km2 selon l’Office fédéral de la statistique. 31,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d’habitat ou d’infrastructure, 62,8 % à des surfaces agricoles, 5,0 % à des surfaces boisées et 0,3 % à des surfaces improductives.

ARMOIRIES

Pallé d’argent et de gueule de huit pièces à la bordure composée de sable et d’or. Évoquant son ancienne dépendance de Corsier, il a repris les armes des seigneurs d’Hauteville, qui forment le centre des armoiries municipales et pour marquer l’autonomie d’Anières, ces armes sont entourées d’une bordure de composition noire et or, tirées des armoiries de la famille des Saint Michel.