Une factrice à Ars-en-Ré contrainte d’exercer son droit de retrait de distribution du fait d’agressions répétées par des cyclistes quand elle roule sur la voie riveraine de maisons inaccessibles autrement. Une jeune conductrice qui a décidé de ne pas s’arrêter quoi qu’il advienne et manque de renverser un enfant à vélo. Un Eddy Merckx local n’ayant pas envie d’emprunter comme le commun des cyclistes la piste qui lui est dédiée et pédale allégrement sur la RD, nonobstant les panneaux d’interdiction bien visibles. Un pauvre chien que son maître attache à son vélo, contraint de courir des kms sur le bitume brûlant, frôlant les vélos et autres carioles...
fabriqué à Loix
horaires d’été magasin et m C m
Du lundi au dimanche de 8h30 à 20h le samedi de 8h30 à 20h30
Ouvert le 15 août de 8h30 à 20h
horaires du drive
Du lundi au samedi de 8h30 à 20h (fermé le dimanche)
atelier
Bref, il suffit de se déplacer un tant soit peu, en voiture, à vélo ou à pied sur l’île de Ré durant l’été pour être témoin de situations ahurissantes.
Il ne s’agit pas d’être pour ou contre les vélos, de décréter que les voitures sont systématiquement prioritaires et que donc tous ceux qui s’arrêtent pour les laisser passer sont des « abrutis ! », ni encore d’être un va-t’en guerre de la protection animale.
Il s’agit jute de bon sens, de civisme et de responsabilité...
Nathalie Vauchez
nos produits élaborés dans nos ateliers portant fièrement le
Savon au lait d’ânesse frais
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La sécurité à vélo sur l’île,
un sujet sensible !
Sur la volonté de la CdC, une action de pédagogie a été menée par la brigade de Gendarmerie de SaintMartin de Ré et la Police municipale, mercredi 16 juillet 202 5 au matin, à La Couarde, au niveau du carrefour entre la D 735 et la piste cyclable venant du Goisil, à hauteur de la chicane (face rue de la Parée).
La Communauté de Communes de l’île de Ré a la volonté de mener des actions de terrain pour promouvoir la sécurité à vélo. Après cette première opération menée en présence de Lina Besnier, VP de la CdC et Denis Giraudeau adjoint au maire de La Couarde, une nouvelle opération est prévue début août au rond-point du Batardeau à Saint Clément des Baleines. Coup d’épée dans l’eau ? Opération de communication ? L’avantage est que les médias relaient ce type d’opération pour sensibiliser et appeler à plus de responsabilité et de civisme. L’occasion donc de rappeler aux cyclistes quelques règles élémentaires issues du code de la route, comme celle de s’arrêter aux intersections entre piste cyclable et route départementale. Évidemment sur la route départementale les voitures sont prioritaires par rapport aux vélos, qui ont d’ailleurs des panneaux Stop aux intersections et
i nformation et sensibilisation
il est dangereux que les voitures freinent brusquement pour laisser passer des cyclistes. C’est la cause de beaucoup d’accidents, comme celui de l’été dernier, survenu justement à cet endroit précis de la chicane de La Couarde. Un enfant à vélo avait été grièvement blessé ; en cause une voiture qui avait freiné brusquement ne permettant pas à la voiture suivante d’anticiper et dont la carriole avait été déportée, fauchant le jeune cycliste.
Mais les voitures peuvent et doivent
aussi ralentir quand elles voient un cycliste s’engager, et freiner en douceur. Il faut aussi bien laisser passer parfois les vélos. Tout est question de civisme et de bons sens (contrairement à ce que l’on lit trop souvent sur les réseaux sociaux) !
Ainsi ce matin-là, dès que les gendarmes arrêtaient les files de voitures des deux côtés de la RD pour laisser passer les vélos, ces files s’allongeaient très vite. A contrario, dès que le flux des voitures reprenait, la queue des cyclistes s’allongeait à son tour de façon impressionnante. Et l’on n’est pas encore au plus fort de fréquentation de l’été...
Petit rappel martelé par les forces de l’ordre : téléphone, écouteurs et oreillettes à vélo sont passibles de 135 € d’amende, les enfants de moins de 12 ans doivent porter un casque, un gilet réfléchissant doit être porté la nuit, les priorités doivent être respectées et l’alcool à vélo ce n’est pas plus autorisé que l’alcool au volant !
En gros, le code de la route concerne autant les vélos que les voitures (et viceversa !). Il suffit toutefois de circuler sur l’île cet été pour se rendre compte qu’on est loin encore de l’application systématique de ces règles et que les relations entre les différents usagers de la route sont très tendues.
Nathalie Vauchez *Chicane face rue de la Parée.
Trois points info-cyclistes et un crieur... de piste
En juillet et août, trois points info-cyclistes sont installés le long des pistes cyclables à Sablanceaux (entrée de l’île), au rond-point du Gros Jonc (Le Bois-Plage) et près du phare des Baleines (SaintClément). Patrouilleurs à vélo et crieur de rue informent aussi les cyclistes.
Sous la supervision d’Emeline Chiorozas, responsable de service mobilité à la Communauté de Communes de l’île de Ré, les sept travailleurs saisonniers, qui alternativement animent les points info et arpentent les pistes, ont pour mission de renseigner les cyclistes sur les itinéraires de pistes cyclables, répondre à leurs questions, leur mettre à disposition du matériel en cas d’incident (pompe, pansements...) et leur rappeler les règles de sécurité. Après une expérimentation à l’été 2024, jugée concluante par la CdC, un crieur de rue, le comédien Sébastien Blanc, alias Cap’tain sécu, déambulera sur l’ensemble du réseau cyclable afin d’interpeller les cyclistes sur les bons comportements à adopter. Il interviendra notamment à proximité de secteurs accidentogènes. Spontanée ou via des saynètes théâtralisées, son approche ludique et joyeuse, qui fait rimer sécurité et bonne humeur, a un impact intéressant
L’humour est plus fort que l’agressivité !
La CdC mise sur ces interactions originales pour faire assimiler joyeusement et durablement aux cyclistes les règles de sécurité à vélo.
Ces actions de sensibilisation ont lieu sur les pistes cyclables de compétence communautaire uniquement (45 % des 138 km de pistes sur l’île), et non sur les pistes cyclables communales, notamment aux entrées de village et dans les villages. Un travail coordonné entre CdC et communes doit encore être fait, car ce sont souvent les intersections qui posent souci, tant en termes de sécurité que d’orientation.
Par ailleurs, à travers trois flyers aux visuels humoristiques, au contenu ludique mais exhaustif, largement distribués sur l’île, les élus rétais rappellent toutes les règles de base du cycliste responsable.
Nathalie Vauchez
*Chicane face rue de la Parée
Nathalie
Vauchez
Cap’tain sécu, l’atout ludique et joyeux du président et de l’équipe mobilité/pistes cyclables de la CdC, ici au point info-cyclistes de Sablanceaux.
Lors de l’opération de sensibilisation à hauteur de la chicane de La Couarde, files de vélos et de voitures s’allongeaient alternativement, la densité de circulation étant dense tant sur la RD que depuis et vers la piste cyclable.
Deux chevaux de trait pour des travaux agricoles
L’un des lots du marché d’entretien des espaces naturels lancé par la CdC de l’île de Ré concernait le recours à la traction animale. Éole et Kézac, « employés » équins de la société Trézence TP, l’ont emporté haut la main ! Ils sont financés par l’écotaxe...
La première est une jument de trait boulonnaise de 11 ans (650 naissances par an dans le monde), le second est un cheval de trait poitevin de 5 ans (60 naissances par an dans le monde). Ils sont coachés par Caroline Bouty, chargée de projet Traction animale au sein de Trézence TP, qui vante leur robustesse, leur bravoure et leur tempérament calme.
Préserver des races rustiques et des savoir-faire anciens
maintenir l’ouverture du milieu et la diversité des habitats Les travaux menés ce 16 juillet au BoisPlage au lieu-dit La Pierre qui Vire, sous l’œil attentif du président de la CdC de l’île de Ré, Lionel Quillet, du maire du Bois-Plage en Ré, Gérard Juin et de la directrice du service Environnement, Anaïs Barbarin, visent à lutter contre le développement de la fougère aigle sur une parcelle de pelouse sableuse, afin de garantir l’ouverture du milieu et le maintien d’espèces typiques de ces habitats. Immortelle des dunes, mousses et lichens côté flore, Pipit rousseline côté faune en font partie. Il s’agit du premier chantier avec des chevaux sur l’île de Ré pour Trézence TP, un chantier-test.
*Lire nos articles : www.realahune.fr/les-biettes-un-site-a-fortenjeu-environnemental/ www.realahune.fr/un-plan-de-gestionambitieux-pour-restaurer-et-valoriser-lesevieres/ e nvironnement - CdC de l’île de
Dans le cadre du plan de gestion des Biettes* (site de 168 ha à cheval sur Le Bois et Sainte-Marie), la CdC a sollicité
leur intervention pour le cassage des fougères. Recourir à la traction animale plutôt qu’à des engins motorisés permet de réaliser un travail plus précis et de réduire l’impact sur la biodiversité, de diminuer l’émission des gaz à effet de serre, tout en contribuant à la préservation de races rustiques de chevaux et de savoir-faire anciens. Lors de leurs interventions sur l’île de Ré, Éole et Kézac sont hébergés au haras des Évières et se déplacent à pied avec Caroline jusqu’aux lieux de leurs interventions, ce qui permet aussi de les échauffer avant de se mettre au travail.
Sur l’île de Ré les paysages ont naturellement tendance à se fermer, en étant colonisés par les arbres et la végétation haute. Aussi, contrairement aux idées reçues, l’extraction de plantes ou d’arbres n’est pas anti-écologique, bien au contraire, puisqu’elle permet le maintien d’une plus grande diversité des paysages et habitats, et donc d’espèces animales et végétales qui s’y développent. Le cassage des fougères amène la plante à puiser dans ses ressources d’énergie et à s’affaiblir progressivement, alors que leur coupe entraîne une accélération de leur repousse. L’efficacité de cette
approche par traction animale serait 60 % supérieure à un travail mécanique. Ecrasement de fougères, débardage, fauchage, transport de matériel pour la protection dunaire, les chevaux sont affectés à différentes tâches et ont l’avantage d’une bonne acceptation des populations, qui viennent au contact. D’autres travaux en traction animale ont lieu sur l’île. Cet été, Éole et Kézac sont mobilisés pour de l’arrachage d’arbustes chênes verts aux Hauts de Turpine (La Flotte, plan de gestion des Évières)*, pour déplacer des troncs à Rivedoux-Plage afin d’empêcher le stationnement de véhicules sur une parcelle du Conservatoire du littoral, ou encore pour faucher une prairie sur le site du Défend, à Rivedoux. La CdC de l’île de Ré et Trézence TP testent là où les actions sont les plus efficaces. L’équipe des écogardes du service Environnement de la CdC réalise ellemême, toute l’année, un gros travail de terrain, notamment dans le cadre des plans de gestion environnementaux.
Nathalie Vauchez
ESTOCKAGE
UR TOUT LE MOBILIER DE JARDIN
Éole et Kézac en pleine action de cassage des fougères au lieu-dit La Pierre qui vire, au Bois-Plage en Ré.
Les Rendez-Vous de l’île de Ré, un Site en Scène côté mer !
Chaque année au cœur de l’été, Les Rendez-vous de l’île de Ré est l’occasion d’une rencontre avec des bateaux du patrimoine à gréements traditionnels tout au long de la journée dans la baie et le port de La Flotte ainsi que de moments festifs, avec pour clou de la soirée le bal et le grand spectacle pyrotechnique musical et l’illumination des vieux gréements.
S’inscrivant dans un calendrier de manifestations à l’échelle de la façade atlantique, cet évènement - estampillé Sites en Scène par le Département - voit la présence de bateaux venus de toute l’île de Ré, des pertuis Breton, d’Antioche, de Maumusson et au-delà. Pendant toute la journée le public peut les voir évoluer, les visiter et mieux connaître le patrimoine maritime de l’île de Ré.
Pour 2025, parmi une flottille de bateaux du patrimoine, le public pourra admirer le drakkar « Olaf d’Olonne », qui viendra s’amarrer à La Flotte pour l’occasion. Il n’y a que deux bateaux de ce type en France.
Une flottille de bateaux traditionnels se posera au petit matin sur l’estran à la plage de la Clavette, le temps d’une marée basse, pour que le public puisse aller à la rencontre de ces bateaux du patrimoine dont plusieurs sont protégés au titre des Monuments historiques. Les personnes intéressées
Organisateurs et partenaires
peuvent échanger avec leurs capitaines, en faire le tour, les visiter et passer un moment fait de rencontres maritimes autour d’un pique-nique convivial.
A marée montante, les bateaux offriront le spectacle de leurs voiles qui se hissent devant les spectateurs puis d’une navigation sous voiles commentée en baie de La Flotte, pour venir ensuite s’amarrer au port où ils seront pavoisés puis éclairés la nuit tombée.
Pour terminer la journée, une fois les équipages rentrés au port, ce bel endroit où se refont les souvenirs de la journée, un grand bal populaire sera organisé en soirée sur le port de La Flotte suivi d’un feu d’artifice qui clôturera cette mémorable journée.
une célébration
maritime et festive
10h00 - 13h30 : Échouage des navires patrimoniaux sur la plage de La Clavette, une occasion exceptionnelle
Organisation : Mairie de la Flotte - www.laflotte.fr
« Flottille en Pertuis » partenaire en charge de l’accueil maritime et des bateaux du patrimoine - https://museeduplatin.fr/
« la Flotte en fête » partenaire de l’organisation L’équipe du musée du Platin avec l’aide de nombreux bénévoles
Partenaires institutionnels : Conseil départemental de la Charente-Maritime, DRAC - Ministère de la Culture - CRMH antenne de Poitiers.
Associations et bateaux de propriétaires invités : Patrimoine Navigant en Charente-Maritime, Le vieux tape cul/ Le boucholeur, Patrimoine Maritime Oléronnais/Chantier Robert Léglise, Seudre et Mer/La Flêche, association du baliseur le Clapotis, Les lasses marennaises, les vieux gréements du port du Plomb, BTLG section rétaise, Yacht Club de Saint Martin avec bien d’autres bateaux de toutes tailles de propriétaires particuliers et d’associations.
de découvrir les coques de ces bateaux emblématiques de notre territoire et d’échanger avec les marins autour d’un verre et d’une dégustation d’huîtres.
15h30 - 17h30 : Grande parade maritime en baie de La Flotte, où voiliers et navires du patrimoine offriront un spectacle majestueux sur les eaux atlantiques.
âges. Cela promet un spectacle fascinant, alliant héritage et aventures maritimes.
18h30 - 21h30 : Sur le port, ambiance festive avec des chants de marins et « La guinguette de Peggy », pour un moment musical au cœur de l’île.
17h30 : Rassemblement des navires du patrimoine avant leur entrée dans le port, créant un moment de partage et d’émotion entre passionnés de la mer.
Les Rendez-vous de l’Ile de Ré aura l’honneur d’accueillir un invité exceptionnel : Olaf d’Olonne, réplique d’un drakkar de 24 mètres, qui viendra voguer jusqu’à nos côtes pour célébrer le patrimoine maritime à travers les
18h00 - 22h30 : Bar à huîtres, en partenariat avec l’Association des producteurs d’huîtres de l’Île de Ré, pour savourer nos trésors gastronomiques rétais.
22h30 : Grand spectacle pyrotechnique musical, tiré en baie de La Flotte, offrant une façade de 800 mètres de feux d’artifice synchronisés avec une musique immersive.
Les navires patrimoniaux viendront s’échouer le matin sur la plage de La Clavette.
Un grand et beau spectacle pyrotechnique musical visible depuis les 800 mètres de façade maritime de La Flotte.
Olaf d’Olonne, réplique d’un drakkar de 24 mètres, un bateau unique.
(Lire
Illumination féérique des navires patrimoniaux dans le port de La Flotte.
22h50 - 1h00 : Illumination féérique des navires patrimoniaux, qui transformera les eaux en un véritable spectacle de lumière.
22h50 – 00h15 : Clôture de l’événement avec l’orchestre LoveBoat, qui vous embarquera en croisière musicale sur les mers du monde entier, de 22h50
jusqu’à 00h15, pour danser sous les étoiles et prolonger la fête.
Une journée magique en perspective, entre patrimoine maritime, festivités musicales et saveurs iodées !
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Vente d’un bien communal à La Flotte
Maison à usage d’habi tation de type 4, d’une surface habitable de 95 m2, construite en 2011, comprenant :
- Au rez-de-chaussée : une pièce de vie avec cheminée, un WC et un débarras.
- À l’étage : trois chambres, une salle de bain et un WC.
- À l’extérieur : une cour.
- Le prix de vente est fixé à 236 845,00 € TTC frais accessoires inclus pour l’ensemble du bien.
Le règlement d’attribution et le dossier de candidature, validés par la délibération n° 2025-046 en date du 3 juillet 2025, sont disponibles, à partir du 1er août, uniquement :
A l’accueil de la mairie, sis 25 cours Félix Faure 17630 La Flotte :
• Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à 16h30
• Le vendredi de 10h à 17h en continu
• Le samedi de 10h à 12h
Ou sur le site de la commune www.laflotte.fr à la rubrique Vivre – Logement.
Aucun envoi ne sera fait par mail, ni par courrier.
Les dossiers de candidature devront être adressés complets et obligatoirement par courrier recommandé avec accusé de réception à l’adresse suivante :
Maître Nicolas PIRS, commissaire de justice - 61 av. Denfert-Rochereau 17000 La Rochelle
Dépôt des candidatures entre le 1er août 2025 et jusqu’au 30 novembre 2025 inclus (cachet de la poste faisant foi).
Tout dossier incomplet ou transmis en dehors du délai de candidature susvisé ne sera pas pris en compte.
Communiqué de la mairie de La Flotte
Flottille en Pertuis est une association loi 1901 de bateaux de propriétaires reconnue d’intérêt général, dont le siège social est au Musée du Platin à La Flotte. Sa vocation est de préserver, restaurer et faire naviguer les bateaux du patrimoine des Pertuis charentais. Les bateaux sont à voir toute l’année au ponton patrimoine du port de La Flotte dont 8 bateaux sont protégés au titre des Monuments historiques.
Musée du Platin à l a Flotte est le musée de la Vie rétaise : mémoires insulaires, ethnologie terrestre et maritime. Il propose découverte et visites guidées insulaires, activités familiales, animations jeunes publics avec des ateliers pour s’approprier les histoires de l’île de Ré.
https://museeduplatin.fr/
L’orchestre LoveBoat vous fera danser sur le port de La Flotte et sous les étoiles ! les Rendez-vous de l’ile de Ré Dimanche 10 août 2025 - De 10h00 à 01h00 - Baie et port de La Flotte
La Flotte « maritime » sera mise en valeur lors des Rendez-vous de l’île de Ré !
Pro D uits D e la Mer / Qualité et fraîcheur
Ile de Ré Galop, une fierté rétaise
Dimanche 6 juillet, l’écurie de territoire rassemble comme tous les ans ses fidèles soutiens…
Et il pleut ! Après des jours harassants de chaleur, c’est sous des parapluies que débutent les discours. Un grain, du soleil, un grain… mais il faudrait bien plus que la pluie, par ailleurs bienvenue, pour ternir un rendez-vous annuel où se laisse toujours percevoir un peu de l’âme rétaise qui nous est chère…
neuf ans déjà
Une écurie de course, une association et l’espoir toujours vif de voir un jour l’avènement d’un championnat des écuries de territoires… « On est encore les seuls à porter les couleurs de l’Ile de Ré sur tout l’hexagone alors vous allez dire, ça fait neuf ans… mais le PSG a mis quatorze ans pour gagner la Champions League ! », sourit Véronique Vigouroux, inaltérable positive. Et si certains sommets semblent durs à atteindre, Ile de Ré Galop a su, en neuf ans, conquérir l’Ile de Ré, ses habitants, ses élus et des partenaires plus nombreux chaque année.
sur les hippodromes…
À Bordeaux, Toulouse, La Teste-Bassin d’Arcachon, Vichy, Chantilly, Fontainebleau et le prestigieux Longchamp… les ambassadeurs de l’écurie portent fièrement les couleurs de l’Ile de Ré. Avec des déceptions parfois mais aussi de belles victoires, et comme le veut la coutume, ils font leur tour de piste en ce dimanche, présentés un à un par leur entraîneur Capucine Nicot. Albertinelli ?
l amotte- b euvron
Un sprinter en ligne droite, allant jusqu’à 70km/h, Jasmin Doré ? Il aime le terrain lourd et il a fallu un an pour l’apprivoiser. Lady Pink ? Très sensible à monter et « compliquée dans sa tête » mais son jockey croit en elle. Quant au champion Royal Vati, il n’aime pas la chaleur estivale, adore les pistes en sablé fibré et… ne lésine pas sur les démonstrations d’affection à l’égard de Capucine.
et ici
Enfin n’oublions pas Popeye. Certes le poney du jeune Jules est loin du gabarit de quatre ci-dessus évoqués et il ne sillonne pas la France avec la casaque rétaise. Mais il n’en porte pas moins les couleurs de l’écurie et ses valeurs : proximité, partage, respect, inclusion… C’est Popeye qui par sa douceur, donne le sourire aux anciens de la maison de retraite d’Ars, Popeye encore qui avec patience, a attendu que chaque élève de l’école de Saint-Clément se présente, lors d’une première rencontre ayant pour thème le consentement. Son propriétaire Jules, « s’est mis au service de ses petits camarades, un vrai chevalier ! », souligne Véronique. Soutenue par la CdC, cette belle initiative devrait mener Popeye dans toutes les écoles de l’île. « Avec Capucine, nous sommes très fières », conclut-elle.
des soutiens indéfectibles
Autre coutume, les remerciements et Véronique n’est jamais avare en la matière, citant toujours un par un les
partenaires de l’écurie, historiques, récents ou nouveaux entrants. « C’est simple, sans eux, il n’y aurait pas d’écurie », insiste-t-elle. Qu’ils nous excusent, impossible de les citer ici, car trop nombreux, ils signent par leur engagement, la fierté d’associer leur nom à l’écurie.
Fierté encore pour Patrick Bouraine, élu représentant Les Portes mais aussi premier président de la partie associative d’Ile de Ré Galop, fierté réaffirmée pour l’actuel président et soutien historique Thierry Bertrand, fierté enfin d’Olivier Falorni, toujours fidèle au poste. « Ce
n’est pas une écurie qui vit trois mois par an », se réjouit-il, évoquant le travail accompli sur un territoire qui « doit vivre de janvier à décembre ». « Votre objectif ? Il est déjà atteint par la notoriété à l’échelle nationale et par l’attachement existant ici » poursuit le député, remerciant Capucine et Véronique pour « l’esprit d’entreprise et l’esprit chevaleresque » d’une écurie « accessible à tous et allant aussi à la rencontre des autres ». « Vous faites beaucoup » conclut-il.
Pauline Leriche Rouard
Le Poney Club Équipassion aux Championnats de France
Le Poney Club Équipassion de La Flotte a encore cette année obtenu des résultats intéressants aux Championnats de France de Lamotte-Beuvron du 0 5 au 1 3 juillet 202 5 .
La coache Emmanuelle Chaussat a emmené « huit cavaliers qui se sont entraînés dans les pires conditions possibles. L’absence d’accès au
bâtiment ainsi que des propos diffamatoires ont largement déstabilisé les cavaliers. Malgré tout, nous avons pu être présent en CCE, Pony games et Hunter avec des poneys en bonne santé. »
Les résuLtats
Pony games
Poussin A2 : Romane et Octave faisaient équipe avec Saumur Équipassion et terminent vicechampions de France (lire en page 22).
Benjamin 1 : Ysaline, également en équipe avec Saumur Équipassion, termine 4ème
Cadet 1 : Gabin termine 6ème avec son équipe des PPG (Passion Pony games 38) et Maëllou 8ème avec l’équipe de l’UCPA St Médard en Jalles (33).
Junior 1 : Les Crash Pony (Gabin, Méline, Ilana, Coraline et Maëllou), auteurs d’une très bonne première manche, s’effondrent le deuxième jour. Ils terminent 13ème après
avoir gagné la finale C avec 10 points d’avance.
Junior élite : Méline et Ilana associées aux Zabeilles des Alluets ont pris de l’expérience à ce niveau, l’équipe termine 9ème
Concours complet d’équitation (CCE)
Poney élite : Gabin et Mars sont éliminés après avoir passé la ligne d’arrivée.
Gabin a présenté deux fois l’option rapide, c’est éliminatoire... dommage.
Poney 1D Junior : après un joli dressage, une incompréhension élimine le couple Méline/ Honey Blue du Rif.
Poney 2D Cadet 1 : Maëllou et Banbou terminent 6ème. Remise des prix et tour d’honneur.
Poney 2D Minime 1 et moins : Gabin et Joebarteam d’Emery sont 34ème, premier championnat pour ce jeune poney.
Poney 2C Minime 2 et + : Coraline et Banbou terminent 9ème
Poney 2C Minime 1 et - : Ysaline et Badgerhill terminent 27ème
Poney 3B Benjamin : Ysaline et Fantasia terminent 28ème
Hunter Poney 3 équipes 9ème place pour Coraline et son équipe de Jardy équitation (92)
16 ème place pour l’équipe des plus jeunes, composée de Romane, Octave et Ysaline qui réalise deux beaux parcours notés 16,75 et 18. Les trois copains étaient accompagnés de Kelya, une copine des Landes.
Nous espérons pour l’année 2025/2026 accueillir tous nos cavaliers dans des locaux adéquats.
Résultats communiqués par Emmanuelle Chaussat
Si toi aussi tu es intéressé par la pratique de l’équitation (en loisir ou en compétition), toutes disciplines (CCE, Pony games, hunter, CSO, balades, Equifun, tir à l’arc...), n’hésite pas à contacter Manue au Poney club Équipassion , 3 chemin des Essarts - 17630 La Flotte 06 31 52 44 24 (SMS, WhatsApp)
Romane sur Iakary et Octave sur Gypse, qui faisaient équipe avec Saumur Équipassion, sont vicechampions de France en Pony games poussin A2.
Visiblement ravi d’être là, Royal Vati se fait démonstratif avec Capucine Nicot.
À Saint-Martin, la Poudrière sous les projecteurs
Après une journée de fête en son honneur le 1 er juillet dernier, La Poudrière Saint-Louis a reçu l’hommage des Officiels le lundi 7 juillet.
Devant un petit comité d’élus et de Martinais, le maire, Patrice Déchelette, n’a pas caché son plaisir de couper le ruban inaugurant officiellement le bâtiment.
un chantier d’ampleur « C’est un moment important car l’aboutissement de longues années », reconnaît-il, évoquant les premières démarches entreprises avec Lucette
a nimations estivales
Noviel (alors présidente de l’association Vauban Fortifications et aujourd’hui disparue) et l’Architecte des Bâtiments de France, sans oublier de remercier au passage l’Architecte en chef des Monuments Historiques Philippe Villeneuve, rencontré plusieurs fois. Lancé en novembre 2023, le chantier de réhabilitation de La Poudrière aura nécessité deux ans et un budget de 877 K € abondé par 347 K € de sub-
Marché nocturne des Créateurs à Saint-Martin
Tous les mercredis soirs de juillet et août, de 19h à 23h, le marché nocturne des créateurs est présent sur l’Îlot du port à Saint-Martin de Ré.
Ainsi que le vendredi 15 août, à l’occasion de la Fête de la Mer.
Parmi les créateurs du marché nocturne, citons : personnalisation textile et acces-
soires, fabrication de bijoux fantaisie, vêtements, objets en céramique, fabrication de sacs, créations au crochet, tatouages éphémères, gourmandises...
Une bonne raison (de plus) d’aller flâner du côté de Saint-Martin en soirée...
ventions apportées par la DRAC* (187K € ), la Région (60K € ), le Département (92K € ) sans oublier 8 K € de dons sous la férule de la Fondation du Patrimoine.
340 ans d’histoire Symbole, parmi d’autres de la richesse du patrimoine de SaintMartin, La Poudrière est une vieille dame « décidée en 1685 par Vauban dans le cadre des fortifications », rappelle la conseillère départementale, Véronique RichezLerouge. Abritant, comme son nom l’indique, les stocks de poudre à canon, le bâtiment d’architecture militaire a été conçu pour contenir les explosions.
Hommage au patrimoine « Si l’Ile de Ré est aujourd’hui la destination touristique préférée des Français, c’est aussi pour la richesse de son patrimoine », souligne le député Olivier Falorni, estimant « toujours précieux de ne pas oublier que nous sommes dans un joyau ». Le président de la CdC,Lionel Quillet, saluera quant à lui le travail de la municipalité pour « maintenir à niveau le plus
gros patrimoine de l’île et donc le plus cher ». Même hommage du représentant de la Fondation de France, Yves de La Poize, honoré de remettre à Patrice Déchelette un panneau dédié. Enfin et au nom de l’Etat, le secrétaire général de la préfecture, Emmanuel Cayron, exprime son admiration pour les élus de l’Ile de Ré, cumulant tout en matière de réglementation. « C’est bien normal de vous accompagner », assure-t-il à l’adresse de Patrice Déchelette, lui annonçant pour l’occasion une aide à hauteur de 200 K € pour les travaux de réhabilitation nécessaires… du côté de la mairie cette fois.
Pauline Leriche Rouard
*DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles.
9 mai au 31 octobre
Matériaux d’exception pour vos projets de rénovation et de construction
Teintée de blond sous la lumière de fin de journée, la pierre de Crazannes de La Poudrière a retrouvé tout son éclat.
Un été sans presse à Ars-en-Ré
Début juillet la boutique Octopus a stoppé la distribution des titres de presse au sein de sa boutique. En cause : un conflit avec le dépôt de presse de La Rochelle.
Après de longs mois de travaux destinés à rénover l’ancienne presse d’Ars, Juliette Mesnial et son compagnon Jonathan Ripoche avaient finalement ouvert leur nouvelle boutique Octopus le 1er mai. « Quand nous avons décidé d’acheter le local qui abritait la presse d’Ars pour y déménager notre boutique Octopus, il était très clair dès le départ que nous ne proposerions que quelques titres de presse, loin de ce que faisait Pascale Gaudin », explique Juliette Mesnial. « Et quand nous avons signé notre contrat avec le dépôt de presse de La Rochelle et la Commission du Réseau de la Diffusion de la Presse, nous avions bien précisé que nous ne disposions que de cinq mètres de linéaire pour cela ». Néanmoins, dès le mois de juin, le couple a commencé à recevoir d’importantes quantités de magazines. « C’étaient des quantités astronomiques, à savoir huit cents à mille titres par jour ! On s’est retrouvés débordés, dans l’incapacité totale de tous les stocker. Notre réserve fait 7 m2 ! En plus, il faut renvoyer tous les invendus. En mai et juin, 80 % des magazines a dû repartir au dépôt. Je passais toutes mes journées à gérer ces stocks au lieu de m’occuper de ma boutique. » Juliette Mesnial dit s’être alors retrouvée face à un mur. « Au dépôt de La Rochelle, on m’a dit que je n’avais pas le choix. Que tous les
éditeurs veulent être présents sur Arsen-Ré. Voyant la haute saison arriver, je leur ai dit que je ne voulais plus aucun magazine, mais que je voulais continuer à recevoir la presse quotidienne et la presse régionale. Conséquence : ils ont tout arrêté, notre compte a été suspendu ! Notre dossier est repassé devant la commission nationale le 9 juillet, et ils ont décidé de reporter leur décision au mois de septembre. »
solution temporaire
Juliette Mesnial remet en cause tout le système de diffusion de la presse. « En France, les éditeurs sont subventionnés pour tirer et imprimer des magazines. Plus ils impriment, plus ils sont subventionnés. Peu importe que leurs magazines soient achetés. Même la destruction des invendus est subventionnée ! En plus, chaque titre qui arrive dans un point de vente est automatiquement facturé, et ils ne nous sont remboursés qu’une fois qu’ils ont fini leur vie de validité en presse, ce qui peut aller sur plusieurs mois. Ce surplus de magazine qui m’était imposé et qui était ingérable logistiquement m’a en plus pris toute ma trésorerie ! »
« C’est moi la victime dans cette histoire », conclut Juliette Mesnial, « et ce n’est pas moi qui n’ai pas respecté le contrat. Ce n’est pas moi qui prive
On se souvient du tollé qu’avait provoqué en août 2024 la découverte (par Ré à la Hune qui avait alerté les élus et informé largement les Rétais) de la suppression de l’arrêt place de Verdun de la ligne 150 reliant l’île de Ré à La Rochelle.
le village de journaux et de magazines, c’est le système de la presse. Et moi je ne peux pas cautionner un tel système, qui en plus menaçait de faire couler mon entreprise. »
Lors du conseil municipal du 16 juillet, la maire d’Ars-en-Ré Daniel PétiniaudGros a constaté l’arrêt de l’activité presse par la boutique Octopus. « Nous prévoyons de mettre tout en œuvre pour trouver une solution », a-t-elle annoncé le 17 juillet pour répondre aux mécontentements qui s’élèvent dans la commune. « Nous sommes prêts à prêter gratuitement pendant un an au moins un local de la mairie pour quelqu’un qui ferait la presse, à
côté d’une autre activité bien sûr. » Elle a également expliqué qu’au moment de la fermeture d’Ars Presse, la mairie avait pensé à préempter la boutique afin d’assurer le maintien de cette activité essentielle à la vie du village. « Mais comme c’était le projet d’Octopus, nous ne l’avons pas fait. Finalement ils ont arrêté il y a quinze jours. Nous sommes mis devant le fait accompli. » Une solution temporaire a été mise en place par le bureau de tabac qui propose à la vente la presse locale et régionale jusqu’au mois de septembre. Espérons que d’ici là, la tempête entre le dépôt de presse de La Rochelle et Octopus se sera calmée.
Aurélie Bérard
D’autant plus que cet arrêt est très fréquenté par les collégiens et lycéens scolarisés dans le quartier alentour.
L’intervention des élus de la CdC de l’île de Ré avait permis de rétablir cet arrêt à partir du mois d’octobre 2024, sur 4 horaires d’arrivée et 4 horaires de départ à et depuis la place de Verdun. Interrogé par nos soins, le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré nous confirme que cet arrêt sera maintenu en cette année 2025/2026, sur les mêmes horaires, cela a été négocié avec les élus rochelais et la Région Nouvelle-Aquitaine.
BRADERIE D’ÉTE
De quoi soulager les nombreuses familles concernées mais aussi tous les Rétais et Rochelais qui empruntent la ligne 150 depuis et jusqu’à cet arrêt central au centre-ville de La Rochelle.
Par ailleurs, le changement de prestataire de la Région NA concernant les transports scolaires intervenu à la rentrée 2024/2025 avait entraîné de très nombreux couacs : retards, itinéraires pas respectés, arrêts oubliés, etc. En cette rentrée 2025/2026 on peut supposer que le nouveau prestataire sera désormais bien rôdé.
Nathalie Vauchez
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La boutique Octopus, située place Carnot, est à la fois un café et un concept store.
La suppression à la rentrée 2024/2025 de l’arrêt de la place de Verdun, dans le centre de La Rochelle, avait provoqué un tollé auprès des Rétais.
Des « tickets de locaux » pour dynamiser le marché
Les commerçants de Saint-Clément s’unissent et lancent un jeu à gratter appelé « le ticket de locaux ».
Objectif : mettre en valeur leur marché et leurs produits. Une tombola sera tirée chaque vendredi.
Cette initiative originale est née dans l’esprit d’Antoine Richard, saunier sur la commune de
Saint-Clément et présent deux fois par semaine sur le marché villageois pour vendre ses produits. « L’idée a
germé l’année dernière, afin d’attirer plus de monde sur notre marché et de faire découvrir nos produits locaux », explique-t-il. Il est vrai qu’entre les marchés d’Ars et des Portes, celui de Saint-Clément souffre d’un petit déficit de notoriété. Mais son petit plus, et qui fait la différence pour Antoine, c’est la bonne ambiance qui y règne. « La mise en place de ces tickets de locaux a été possible grâce à ça. C’est assez rare sur un marché que les commerçants s’entendent aussi bien ! Et quand j’ai soumis l’idée de ce jeu pour attirer plus de monde, tout le monde a répondu présent. » Ainsi une dizaine de commerçants du marché, mais aussi des établissements du village comme La Java des Baleines, le Relais des mousquetaires et l’épicerie Envie, ont répondu à l’appel
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Dd’Antoine. Du sel, du fromage, de la charcuterie… chacun a mis en jeu un de ses produits. En tout, chaque commerçant a rassemblé quarante lots, qui seront dispatchés sur les 960 tickets diffusés. Les tickets à gratter pourront être obtenus chez chaque commerçant ou partenaire, à partir d’un certain montant dépensé. Et une grande tombola sera organisée chaque vendredi à 11h, avec en jeu un panier du marché rassemblant plusieurs produits. Pour participer, il suffira d’indiquer son nom derrière chaque ticket gratté, gagnant ou non, et de le remettre aux commerçants partenaires. Attention : il faudra être présent le vendredi pour récupérer son lot ! La première tombola aura lieu fin juillet.
Aurélie Bérard
Biscuiterie de Ré : tout simplement irrésistible !
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Antoine Richard (à gauche) a su rassembler les commerçants de Saint-Clément autour de son projet de jeu à gratter.
La nouvelle caserne d’Ars lancée en 2028 ?
Le tribunal administratif de Poitiers a rejeté au fond les deux requêtes du Collectif d’habitants du nord de l’île*, estimant que le permis de construire délivré par la commune d’Ars-en-Ré est légal. La CdC et la mairie d’Ars ont immédiatement réagi, le Département évoque 202 7 -2028 pour lancer les travaux. Cette nouvelle caserne est vitale, l’actuel bâtiment des pompiers étant en zone submersible, et ayant été submergée lors du vimer Xynthia**.
Le village d’Ars-en-Ré, après La Couarde avec la Maline, après Sainte-Marie avec sa caserne, et avant Saint-Martin et la sienne, va ainsi être à son tour atteint par le virus de la France moche. Nous regrettons cette décision, sans surprise, mais au moins aurons-nous tenté d’éviter à l’un des plus beaux Villages de France, depuis deux ans et demi, d’ouvrir la porte à la triste banalité des constructions de zones industrielles dont notre territoire a le secret. », ainsi s’exprime le Collectif* d’opposants au projet de caserne actuel.
post Facebook vers midi ce 11 juillet - NDLR) que le Tribunal administratif de Poitiers avait rejeté, depuis le 8 juillet, les requêtes des opposants au projet de nouvelle caserne de pompiers à Ars-en-Ré.
CLOCHER, ANTENNE… NE PINAILLONS PAS. (QUID DE LA CHEMINÉE QUI N’APPARAÎT PAS SUR LES PLANS ?)
Les opposants dénonçaient l’esthétique du bâtiment et son site d’implantation « Nous regrettons en particulier que Mairie et Département n’aient pas saisi la main tendue pour à la fois éviter une perte de temps pour l’édification d’une nouvelle caserne nécessaire à nos pompiers et améliorer une des entrées du village les plus fréquentées. Nous souhaitons que cette bataille serve au moins d’exemple à l’avenir, pour que nos élus prennent des décisions conformes à l’esprit de nos réglementations… qui ne sont donc imposées qu’aux seuls particuliers contribuables !
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision de justice même si nous nous attendions à cette issue puisque le permis de construire délivré en décembre 2022 est légal depuis le début comme nous ne cessons de le répéter depuis plus de deux ans.
Un temps considérable a malheureusement été perdu et nos pompiers devraient déjà être installés dans cette nouvelle caserne parce que ce contentieux n’empêchait nullement de procéder à son édification.
Lors de la réunion publique du 9 mars 2023 organisée par la CdC et la mairie d’Ars, Le collectif de riverains avait exprimé ses craintes devant environ 300 Rétais et la plupart des Maires de l’île, venus soutenir la future caserne d’Ars-en-Ré.
rappelle encore une fois à quel point nos pompiers sont indispensables et tout ce que nous leur devons. Au-delà de les remercier et de les féliciter, nous leur devons des actes. »
Vue de la route de Saint Clément à Saint Martin
SUBLIME INTÉGRATION PAYSAGÈRE
Et nous restons vigilants sur l’ampleur du projet routier qui reste à construire pour rendre cette caserne accessible dans de bonnes conditions de sécurité et d’efficacité, à un nœud de circulation particulièrement dense au cœur des périodes de vacances. »
La CdC et la mairie d’ars regrettent le temps perdu
Quoi qu’il en soit, le Département peut sans plus tarder débuter les travaux de construction, d’autant plus que les requérants auraient annoncé leur intention de ne pas faire appel de la décision du Tribunal. Une caserne qui était inscrite en priorité il y a quatre ans ne peut décemment pas être considérée aujourd’hui comme moins prioritaire. D’autant plus que tout était prêt il y a deux ans et demi pour la construire et que la Communauté de Communes a en outre depuis proposé au Département (lors des vœux du président de la CdC en janvier 2025NDLR) de venir à ses côtés en soutien financier à hauteur de 30% du coût
Joint au téléphone, Lionel Quillet rappelle qu’au-delà de l’urgence d’avoir une caserne en zone non submersible, l’actuel bâtiment est vétuste et hors normes réglementaires, rendant difficile son fonctionnement. Le préfet lui-même avait qualifié de vitale l’édification d’une nouvelle caserne au lendemain de Xynthia. « L’actuelle caserne représente un vrai danger, le rôle des Conseillers départementaux aurait été de défendre ce projet vital au nord du territoire et qui avait été déclaré prioritaire au niveau du Département dès 2021, de le faire avancer, on a perdu trois ans. L’île attend son tour depuis seize ans pour cette nouvelle
nouvelle caserne ? « La grande caserne de Lagord sera achevée mi-2026, sont ensuite prioritaires les casernes de Jonzac et Saint-Pierre d’Oléron, le Département réalise une caserne par an. On devrait pouvoir poser la première pierre de la caserne d’Ars en 2028. Le patrimoine des casernes de Charente-Maritime est vieillissant, sous la présidence de Claude Belot il a été décidé que le Département financerait intégralement les investissements dans les nouvelles casernes, le fait que la CdC nous aide est une bonne nouvelle, il faut répartir notre effort financier sur tout le Département et ses soixante-quatre casernes. Oui, celle d’Ars-en-Ré est prioritaire, tous les feux sont désormais au vert. Nous avons sorti il n’y a pas très longtemps celle de Sainte-Marie de Ré. » Celle-ci a en effet été inaugurée le 9 septembre 2023, dont le projet avait été lancé sous le précédent mandat.
Pour le projet de la caserne de SaintMartin de Ré, aucune date n’est avancée, il ne semble clairement pas prioritaire, d’autant que comme nous le rappelle Stéphane Villain, les finances du Département sont plus que serrées et qu’aucune embellie ne se profile pour 2026, avec des droits de mutation (DMTO), principale ressource de la collectivité, qui ne repartent que très mollement à la hausse en cette année 2025.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
*Membres du Collectif : Gilles et Sophie Bertran, Roger et Christine Boyer, Jean-Louis et Nathalie Hurel, Thierry et Michèle Pichard, Association pour la protection des sites de Saint Clément des Baleines, requérants et représentants du collectif des habitants d’Ars en Ré et du Nord de l’Île pour la sauvegarde de nos villages.
**Lire nos précédents articles sur www.realahune.fr
Vauchez
Sauniers : un début de saison sur les chapeaux de roue
La météo de ces dernières semaines fait le bonheur des sauniers de l’île de Ré, et laisse présager une saison exceptionnelle.
C’est avec un large sourire que Valérie Charpentier nous accueille ce jour-là sur son marais, situé dans le Fier d’Ars. En fin de matinée, la saunière termine sa récolte de gros sel. Le soleil tape déjà très fort, mais c’est justement grâce à lui, et au vent qui souffle suffisamment, que son marais lui offre de l’or blanc en quantité depuis la mi-juin. Valérie a déjà récolté, en trois semaines, cent-cinquante kilos de gros sel par aire saunante, soit plus de sept mille kilos en tout. « En ce moment, j’adore passer devant les marais de mes collègues sur mon tracteur », sourit la saunière, membre de la Coopérative des sauniers de l’île de Ré. « Je vois tous ces tas de sel qui grossissent de jour en jour et c’est un pur bonheur ! »
« il faut se forcer pour ne pas faire de sel »
Le plaisir est d’autant plus intense que la saison 2024 avait été très courte, largement perturbée par les pluies
abondantes des mois de mai et juin. La récolte n’avait alors commencé que fin juillet, soit un mois et demi en retard par rapport à une saison normale. La satisfaction est donc de mise chez tous les sauniers, et comme le dit en souriant
Denis Dupré, lui aussi saunier producteur de la Coop, « il faut vraiment se forcer pour ne pas faire de sel en ce moment ! » Denis fut l’un des premiers à récolter cette année. « J’ai commencé le 12 juin, contre le 25 juillet l’année dernière ! » expliquet-il. « Mon marais était prêt dès le 26 mai. Il faut être dans les starting-blocks
dès la fin mai de tout façon, car on ne peut pas se permettre de rater la moindre semaine de production. » Les dégradations pluvieuses de ces derniers jours devraient néanmoins ralentir la production. Et permettre aux sauniers de se reposer un peu !
u nion r étaise des Clubs et a sso C iations n autiques
Dossiers au long cours pour l’URCAN
Aurélie Bérard
Au Goisil l’année dernière, l’URCAN* remonte vers le nord et Ars pour son assemblée générale 202 5 .
Reçus par le président Jean-Luc Bernard dans le local casseron de l’AUPAR*, les présidents ou représentants des associations nautiques rétaises ont fait le point sur les dossiers en cours sous la houlette du président de l’URCAN, Régis Baudonnière. Et force est de constater qu’en mer comme sur terre, le temps est long…
tour d’horizon des zones de mouillage
Devenu incontournable, le sujet des ZMEL* est loin d’être résolue : de la complexité du sujet aux questions budgétaires en passant par les délais d’instruction, les obstacles sont nombreux. Ainsi, aux Portes-en-Ré, le dossier initié depuis 2020 est-il a priori toujours en attente de l’accord de la DDTM*. Du côté des plages Sud de La Couarde, « c’est un peu le serpent de mer », explique Bruno Lefeuvre
de l’AUPPPSC*, évoquant des retards budgétaires. Du côté de Rivedoux le dossier de la ZMEL de la plage Sud avance avec « un probable passage devant la commission des sites avant la fin de l’année », avec à la clé une cinquantaine de mouillages dont la « DREAL* souhaiterait voir les plots enlevés chaque année », soit un coût de 600 € par plot et par mouillage…. pas évident. Mais à Rivedoux, le dossier prioritaire est celui du port et il est bouclé. Reste l’aspect financier avec 1M€ à trouver…
Parcs à huîtres, le balisage tourne en rond Le dossier a plus de trois ans et concerne la sécurité de la navigation, Régis Baudonnière regrettant « une réponse lente et insatisfaisante » des services de l’État, renvoyant la question
au Comité Régional de Conchyliculture (CRC). Au moins une chose est claire, le département des Phares et Balises ne fera rien, se contentant de gérer les chenaux d’accès. Il revient donc au CRC de gérer le problème. Et si la loi impose aux ostréiculteurs la signalisation de leurs parcs à huîtres, l’obligation est individuelle. Donc par nature à peu près incontrôlable.
friches ostréicoles, « des dangers un peu partout » Là encore, obligation est faite aux ostréiculteurs de nettoyer un site lorsqu’ils le quittent pour arrêt de leur activité. Mais on constate que nombre de vestiges subsistent, représentant autant de dangers que de nuisances à l’environnement. En 2023, le budget de 1 M€ alloué par le Parc naturel marin pour le défrichage de douze zones n’a pu en réaliser que cinq. Sollicité par Régis
Baudonnière en 2024, Lionel Quillet s’est déclaré favorable à une demande prioritaire avec une participation éventuelle de l’écotaxe. Au final c’est plutôt le PNM* qui va gérer et à ce jour, l’URCAN est en attente de réponse. Quid de la responsabilité des ostréiculteurs et inscription à un budget ou pas, telles sont les questions, mais « la mer est sujette à des conflits d’intérêts », souligne le président de l’URCAN. Au programme des actions, l’URCAN tient à reprendre le parcours des matinées Sécurité, celles des deux dernières années ayant été annulées pour raisons multiples. Enfin, et comme à chaque AG, il s’agit d’ores et déjà d’organiser la soirée de soutien à la SNSM dont il a été décidé qu’elle aurait lieu chaque premier jeudi de septembre. Ce sera donc le 4 cette année et le lieu reste à confirmer.
Pauline Leriche Rouard
*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques / AUPAR : Association des Usagers du Port d’Ars en Ré / ZMEL - Zone de Mouillage et d’équipements légers / DDTM : Direction Départementale des Territoires de la Mer / AUPPPSC : Association des Usagers Pêcheurs et Plaisanciers des Plages Sud de La Couarde / DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement / CRC : Comité Régional de Conchyliculture.
l’association « u n bateau pour Ré » rejoint l’ u R c AN
En prélude à la tenue de l’assemblée générale, l’URCAN a accueilli l’association Un Bateau pour Ré et son président Thierry Conroy, lors d’un Comité de direction. Par son adhésion à l’URCAN, l’association espère fédérer davantage et élargir la flotte de navigants volontaires tout en leur faisant profiter des avantages liés à leur engagement. Rappelons qu’ Un Bateau pour Ré, qui a fêté ses vingt ans cette année, est toute entière dédiée à l’accessibilité à la mer des personnes en situation de handicap.
Comme tous les sauniers, Valérie Charpentier récolte le gros sel le matin, et la fleur de sel en fin d’après-midi.
Joli décor pour une photo de groupe, même si les membres de l’URCAN ne sont pas au complet.
La Couarde : Peggy Luton présente sa liste complète
Bonne élève, décidément Peggy Luton-Borie l’est, qui est la première candidate sur l’île de Ré pour les élections municipales de mars 2026 à présenter une liste complète. Adoubée par Patrick Rayton, maire de La Couarde depuis 2008 et qui ne se représente pas, elle se lance dans la campagne.
L’actuelle 3è adjointe au maire sortant Patrick Rayton et vice-présidente de la CdC déléguée au logement et à l’habitat durable - seule VP qui ne soit pas maire - travaille depuis septembre 2024 à l’élaboration d’une « liste équilibrée, ancrée sur le village, travailleuse ».
Une liste désormais finalisée, regroupant huit femmes et huit hommes, dont un suppléant puisque le Conseil municipal doit être composé de quinze élus, la commune comptant 1170 âmes.
Une liste « sans étiquette mais pas sans valeurs », qui réunit des personnes issues de tous les horizons, de tous les métiers et impliquées dans la vie associative, qui ont pour point commun un fort ancrage à La Couarde. Et de toutes les tranches d’âges. Des valeurs que Peggy Luton décline autour de l’intérêt général de la commune et de tous ses habitants, son attention aux autres, notamment les anciens isolés et les jeunes actifs, ainsi qu’autour du rôle de passeur d’un élu, qui hérite d’un village et le transmet au suivant.
Peggy Luton, une femme pugnace et bienveillante
Mariée, âgée de 47 ans, maman de deux filles de 13 et 16 ans suivant leur scolarité sur l’île, Peggy a travaillé pendant quinze années autour de politiques de l’emploi et de la formation, hors de l’île de Ré, avec des élus de tous bords et de tous horizons, dans un contexte de paritarisme et de dialogue social. Venue s’installer au début des années 2010 à La Couarde, avec son mari natif d’ici, elle s’engage dans une reconversion totale, suit une formation de pâtissière artisanale et crée son entreprise.
Elue à La Couarde depuis 2014, devenue adjointe au maire en 2016, elle a en charge la vie quotidienne, l’école, les évènements culturels et les animations et a beaucoup travaillé sur la bibliothèque et l’espace numérique, ainsi que dans le champ social. « Un travail passionnant avec un maire qui délègue énormément », comme le confirment les trois autres candidats de la liste qui sont élus sortants : Virginie
Besson, Nadège Bielot et Denis Giraudeau. S’il est bien trop tôt pour savoir qui seront les adjoints et élus délégués si la liste est élue, il est acquis que Denis Giraudeau occuperait la fonction de 1er adjoint : « Nous sommes très complémentaires »
Depuis 2020, Peggy Luton est également déléguée communautaire et fin 2022 elle a rejoint le Bureau de la Communauté de Communes, en charge de la mise en place de la politique du logement que l’on connaît. Une politique de régulation des meublés de tourisme et d’encouragement de la location à l’année. Comme à l’échelle de l’île de Ré, il s’agira pour la candidate tête de liste de mener à La Couarde une politique équilibrée entre vie permanente et attractivité touristique
l iste de Peggy l uton
- Virginie Besson, 50 ans, enseignante
- Nadège Bielot, 61 ans, pianiste
- Thierry Delavaud, 66 ans, ancien officier de gendarmerie
- Benjamin Evano, 38 ans, artisan créateur
- Marc Favre, 76 ans, retraité de l’industrie
- Cécile Giraudeau Vetter, 58 ans, ingénieure agroalimentaire, gérante de société
- Denis Giraudeau, 68 ans, retraité de la Marine nationale
- Sabi Gritli Le Pargneu, 72 ans, médecin généraliste à la retraite
Lors du tour de table des candidats, tous ont loué la force de caractère et la méthode de travail participative de leur tête de liste.
des cafés rencontres pour partager l’état des lieux Pour partager un état des lieux de la commune et affiner son programme, l’équipe prévoit d’organiser trois cafés rencontres en août, septembre et octobre - le premier aura lieu le 19 août à partir de 18h30 dans la cour de la salle des associations - puis une ou plusieurs réunions publiques. Si le plan de référence actuel court jusqu’en 2027, l’équipe va bien sûr travailler sur les grandes orientations et un calendrier des actions à mener dès 2026, afin d’allier vision de long terme et gestion quotidienne. Des rumeurs sur une ou deux autres listes qui pourraient se créer à La Couarde, alors que lors des deux dernières campagnes la liste de Patrick Rayton était seule en lice, ne font pas peur à Peggy : « A chaque changement de maire - Paul Neveur puis Patrick Rayton - il y a, a minima, deux listes qui se montent, c’est sain pour la démocratie. »
Nathalie Vauchez
- Valérie Levesque, 51 ans, responsable d’une agence de travail temporaire
- Peggy Luton, 47 ans, tête de liste (lire article)
- Carine Mokofio, 45 ans, architecte d’intérieur et maître d’œuvre
- Florian Sadki*, 34 ans, électricien
- Jean-Charles Schmitz, 51 ans, gérant et directeur de camping
- Tom Turbé, 28 ans, chef d’exploitation viticole et maraîchère
- Vincent Vayssière, 47 ans, aidesoignant et pompier volontaire
- Corinne Zuniga, 52 ans, responsable d’un centre de vacances *suppléant
Peggy Luton (en robe beige) est entourée de son équipe, issue de tous les horizons.
Pont de Ré : automatisation du péage et 3è voie
Expérimentée en décembre 2026, l’automatisation de la gare de péage devrait être généralisée courant 202 7 . Quant au projet de la 3 è voie sur le pont, son analyse coût-bénéfice sera présentée en novembre 202 5 par le Département. Co-financé par la CdC de l’île de Ré, le réseau RespiRé fonctionne à plein.
On le sait pour avoir fait moult articles sur le sujet, la 1ère phase des travaux de requalification du site du Belvédère est terminée, le parking est ouvert (le début de saison fut compliqué). Les 2è et 3è phases d’aménagement de ce pôle d’échanges reprendront à l’automne et s’achèveront en 2027. Les recettes du pont de Ré (partie Redevance pour Service Rendu et non Ecotaxe) financeront les 6 M€ TTC que représente ce long chantier.
des bornes de péage automatisées à la place des cabines
Les quatre dernières cabines manuelles seront supprimées et neuf bornes automatiques installées, dont trois acceptant les espèces. De fait, le métier de receveur en cabine disparaîtra, tandis que l’équipe de pilotage de la gare de péage depuis le local de surveillance sera renforcée. Les trois premières voies modernisées ouvriront en janvier 2026, tandis qu’en juin 2026 seront mises en service les neuf voies. Fin 2026 la lecture de plaque sera expérimentée pour certains usagers.
La 3è voie du Pont, objet de discordes
On se souvient des polémiques créées durant la campagne des élections départementales au printemps 2021. Ré à la Hune avait été accusée par le duo de
candidats P. Raffarin/ V. Richez-Lerouge de « fake news », qui affirmait que ce projet n’existait pas et qu’il n’était pas faisable au plan technique... Or, dans le cadre du Comité des mobilités, le président de La CdC, Lionel Quillet, a demandé à ce que les études soient (enfin) lancées pour disposer de données objectives. Il a ainsi obtenu du préfet, Brice Blondel, et de la présidente du Département, Sylvie Marcilly, que le dossier soit rouvert dans le cadre de la vaste étude mobilité de l’Agglomération de La Rochelle qui envisage la création d’une 3è voie sur la rocade dans les deux sens. Qui, en l’état, buterait en fin de course sur l’entonnoir du pont pour les bus, véhicules de secours et de sécurité.
« Une modélisation des flux en entrée et sortie du pont a pu être réalisée à partir de données détaillées du trafic. Cette modélisation a donné
et son Harmonie municipale
présentent
Concert Harmony’s Swing
AOÛT 2025
lieu à des simulations dynamiques des gains attendus d’une 3è voie, en fonction de différentes configurations d’implantation et de fonctionnement. Des propositions alternatives ont pu être identifiées et ont été également analysées. À partir de ce diagnostic précis et des caractéristiques de l’ouvrage (profil en travers, encombrement par les câbles de précontrainte), un encorbellement supplémentaire a été projeté. Les travaux à envisager ont été chiffrés. Les résultats de ces trois études seront présentés d’ici la fin de l’année 2025. », écrit aujourd’hui le Département. « L’analyse coût-bénéfice (ACB) d’une 3 è voie sera présentée en novembre 2025 », précise Patrice Raffarin. Ce qui laisse donc supposer que ce projet est bien techniquement possible.
On se doute bien d’ores et déjà de ce que dira l’ACB, surtout en l’absence
20H30
Entrée libre : sortie au chapeau (les recettes seront reversées au CCAS de La Flotte)
En cas de mauvais temps, repli dans la salle de la Base nautique, rue Jean Moulin.
du projet de voie en site propre entre Sablanceaux et Sainte-Marie de Ré, qui avait été prévu en 2020 dans le projet Cap Mobilité de Dominique Bussereau & Lionel Quillet et abandonné par leurs successeurs. En effet, une 3è voie sur le pont qui déboucherait dans le flux commun de circulation n’aurait guère d’intérêt… et surtout ce n’était pas le projet initial, nettement plus ambitieux. Dossier à suivre donc.
un succès fou pour le réseau respiré
Les navettes gratuites du pont et intervillages sont encore en forte progression, c’est un vrai objet de satisfaction pour l’île de Ré et la preuve que quand les collectivités travaillent en partenariat le résultat est très positif.
Nathalie Vauchez
www.re-info-trafic.fr
Composé de 9 caméras et 12 capteurs Bluetooth, le site RespiRé Info Trafic permet aux usagers de suivre en temps réel l’évolution du trafic.
Le suivi des temps de parcours assure également le déclenchement automatique de la régulation du giratoire de La Redoute.
Le projet de 3è voie sur le pont est réapparu en 2025 dans l’actualité rétaise.
Le Salon du Livre, on s’y prépare maintenant !
Bientôt le cœur de l’été et le retour (attendu) du Salon du Livre de l’Ile de Ré, les 8, 9 et 10 août.
et vacancier toujours nombreux.
Dans les coulisses, on s’active car il y a tant à faire pour recevoir comme il se doit auteurs et lecteurs dans la grande salle du Bois-Plage. La date approche et on le constate aux nombreuses questions des fans inconditionnels : alors cette année quels auteurs, quelles tables rondes ? La pression monte et elle est joyeuse et stimulante. Que nous réserve la 17ème saison ? C’est parti…
Les incontournables
Il y a des chiffres qui ne varient pas : une centaine d’auteurs et autrices ont répondu à l’invitation. Pour certains ce sera une première tandis que d’autres sont de grands habitués, montrant leur attachement à ce rendez-vous pour eux à la fois professionnel et festif. Car oui les auteurs viennent au salon pour faire connaître leurs livres et les dédicacer, rencontrer leurs lecteurs et en conquérir d’autres, mais ils en apprécient aussi l’esprit, l’équipe organisatrice cultivant résolument l’exigence décontractée et chaleureuse.
Bien sûr, la BD et les mangas seront encore et toujours là, pour satisfaire d’autres modes de lecture très appréciés par un jeune public (mais pas que), tout comme la littérature et autres livres pour les enfants.
Temps forts (ils sont douze), les tables rondes recevant du public un intérêt croissant. Incontournables aussi désormais, les ateliers enfants qui, depuis leur lancement il y a deux ans, font le bonheur des plus petits, ravis de créer leur ours, de dessiner ou de colorier.
Indétrônable enfin, la table ronde dédiée aux auteurs locaux. L’Ile de Ré, Gerbert Rambaud, en convoque l’histoire pour mieux l’imaginer en terre autonome. Celle d’Hervé Tamé a le parfum de la jeunesse et des souvenirs tandis que Nicolas Barrault Baudy nous fait franchir le pont à la découverte d’une Charente-Maritime dont il connaît tous les secrets. Le photographe animalier Mathieu Latour, 100 % local car Boitais, parcourt la nature et le monde, mais n’oublie pas pour autant son attachement profond à l’île de Ré. Tous quatre seront réunis pour la première table ronde de cette édition 2025.
auteurs primés
Plaisir littéraire annoncé avec Miguel Bonnefoy, couronné en 2024 par le Prix Fémina et le Grand Prix du Roman de l’Académie Française pour « Le rêve du Jaguar ». Hymne à la nature avec Allain Bougrain-Dubourg qui
Tables rondes & rencontres
Vendredi 8 août
15h00
L’île de ré, sa région et ses écrivains
- Gerbert Rambaud, et si l’île de Ré devenait indépendante ? / Le Lizay
- Hervé Tamé, mon île ado Ré / Auto-édition
- Nicolas Barrault-Baudy, 111 lieux en
Charente-Maritime.../ emons :
- Mathieu Latour, L’île de Ré sauvage et naturelle / La Geste
Modération : Nathalie Vauchez
16h00
allain Bougrain-dubourg, dictionnaire amoureux de la vie sauvage / Plon
- Le Dictionnaire amoureux de
nous revient avec son « Dictionnaire amoureux de la vie sauvage », après avoir reçu le Prix de l’Académie Française en 2022 pour le « Dictionnaire amoureux des oiseaux ». Belle découverte enfin que le livre de Simon Chevrier « Photo sur demande », déjà salué par le prestigieux Prix Goncourt du premier roman 2025.
au-delà des livres…
Guidé par Paul Richardot, professionnel et auteur de « Fragrancia », premier roman remarqué, le public sera invité à devenir « nez » le temps d’une expérience olfactive.
Parti volontaire humanitaire en Ukraine en mars 2022, voilà Damien Castera devenu reporter de guerre. Il témoigne à travers « La Liberté ne meurt jamais », un livre mais aussi un film, qui sera projeté au salon dans une séance exceptionnelle.
des vies partagées Et autant d’histoires, de témoignages ou d’alertes. La passion avec Christophe Licata et son incroyable aventure au sein de l’émission de divertissement Danse avec les stars ou encore avec Mathias Bonneau que la forêt a construit et mené bien plus loin qu’il ne le pensait.
Les dures réalités du monde avec Dorothée Olliéric, grand reporter de guerre et Bernard Phélan, emprisonné en Iran pendant près d’un an. Les épreuves dont il n’est pas facile de se relever avec Matthieu Josse, pompier professionnel atteint de stress posttraumatique et Paul-Antoine Martin, victime de burn-out.
et des conversations littéraires
Avec les auteurs et leurs romans. Emmanuel Ruben et François-Henri Désérable nous emmènent sous
d’autres cieux, Eric Fottorino, Grégoire Delacourt et Louis Vendel dans l’univers de l’Autre tandis que Kalindi Ramphul explore la vie et ses surprises, que Nicolas Carreau manie le fait divers avec humour et que Gabrielle Filteau-Chiba choisit la dystopie pour célébrer le Vivant. Des fictions, qui parfois n’en sont pas, un essai aussi, celui de la philosophe Sophie Galabru, posant un regard lucide sur toutes ces dernières fois auxquelles personne n’échappe. Les livres, tous les livres, nous offrent la joie d’embrasser le monde et la vie. Le mot de la fin ? Il sera pour le célèbre économiste Christian Saint-Etienne et cette année encore parions qu’il fera salle comble. Mais qui d’autre mieux que lui pour nous ramener en douceur (enfin…) de l’univers des livres à la réalité ? Alors oui, d’accord, celle-ci n’est pas légère mais si Christian SaintEtienne a l’art de mettre les points sur les i, il est aussi force de solutions possibles…
Pauline Leriche Rouard
s alon du l ivre de l’ i le de Ré www.ile-aux-livres.fr
Vendredi 8 août de 14h à 19h, samedi 9 et dimanche 10 août de 9h30 à 13h et de 14h30 à 19h.
Attention : réservations obligatoires pour l’animation olfactive et les Ateliers Enfant sur : resasalondulivre@gmail.com
la vie sauvage est une ode à la biodiversité et à la protection des espèces menacées, le combat de sa vie pour Allain Bougrain-Dubourg. Un ouvrage aussi documenté et instructif qu’engagé.
Modération : Pauline Rouard
Samedi 9 août
10h15
Habiter le monde autrement
- Mathieu Bonneau, Bûcheron / Le Seuil
- Gabrielle Filteau-Chiba, Hexa / Stock
Modération : Pauline Rouard
(Lire la suite page 15)
Du 8 août après-midi au 10 août, une centaine d’auteurs dédicaceront leurs ouvrages et échangeront avec un public rétais
11h00
Une vie de danse (avec les stars)
- Christophe Licata, Révélation(s) / Leduc
- Champion de France minime et cadet de danse latine dans son enfance, Christophe Licata a toujours dansé. Seul à avoir participé à toutes les saisons, il est depuis treize ans l’un des danseurs emblématiques de Danse avec les stars, l’émission phare de TF1 qui associe des célébrités de tous horizons à des professionnels dans le cadre d’un concours de danse.
Modération : Pauline Rouard
14h30
Inauguration officielle du salon et remise des prix Ici La Rochelle et Ré à la Hune
15h00
Rencontre olfactive avec Paul Richardot
- Sur réservation : (max 60 pers) resasalondulivre@gmail.com
- Soyez nez l’espace d’une rencontre : Paul Richardot vous propose une séance d’olfaction interactive.
- Le livre (Fragrancia / Lattès) : Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c’est ce que propose l’entreprise Fragrancia à une poignée d’élus grâce à la SVM, une substance psychotrope.
Modération : Pauline Rouard
16h00
Rencontre avec le talent
- Sophie Galabru, Nos dernières fois / Allary
- Nicolas Carreau, L’affaire Alfred Langevin / Lattes
C- Kalindi Ramphul, Greta et Marguerite / Lattes
Modération : Pauline Rouard
17h00
De la beauté du monde
- Miguel Bonnefoy, Le Rêve du jaguar / Rivages
- François- Henri Désérable, Chagrin d’un chant inachevé /Gallimard
- Emmanuel Ruben, L’usage du Japon / Stock
Modération : Marie-Victoire
Vergnaud
Dimanche 10 août
10h00
Survivre... En toutes circonstances
- Marc Geiger, Les Survivants / Mareuil
- Matthieu Josse, Sauver sans périr / Le bateau vert et blanc
- Paul-Antoine Martin, Le temps des pervers / Max Milo
Modération : Pauline Rouard
11h00
Quand l’autre devient roman
- Éric Fottorino, Des gens sensibles / Gallimard
- Grégoire Delacourt, Polaroids du frère / Albin Michel
- Simon Chevrier, Photo sur demande / Stock (prix Goncourt du premier roman)
- Louis Vendel, Solal ou la chute des corps / Le Seuil
Modération : Marie-Victoire Vergnaud
14h30
Le tumulte du monde
- Dorothée Olliéric, Maman s’en
PUBLI-RÉDACTIONNEL
va-t’en guerre / Le Rocher
- Bernard Phelan, Tu vas mourir en prison / Harper & Collins
Modération : Pauline Rouard
15h00
Damien Castera, La liberté ne meurt jamais / Gallimard
- Projection du film : La liberté ne meurt jamais. Chroniques ukrainiennes de Damien Castera
- Suivie à 16h d’un entretien avec Damien Castera
- En mars 2022, Damien Castera prend la route de l’Ukraine pour acheminer du matériel médical à la frontière. Quelques semaines plus tard, il se retrouve engagé en première ligne, où il accomplit plusieurs séjours jusqu’en février 2024. Son récit rend hommage à celles et ceux qui ont choisi de se battre pour leur liberté.
Modération : Marie-Victoire Vergnaud
16h30
Trump et nous. Comment sauver la France et l’Europe ?
- Christian Saint-Etienne, Trump et nous... / Odile Jacob
- Isolationniste, mercantiliste, protectionniste, impérialiste, expansionniste, le président Trump remet en cause l’ordre économique et politique mondial et s’oppose frontalement à l’Europe.
Face à un tel défi, que faire ? Ce livre propose des solutions concrètes et détaillées.
Les Nuits du Cellier des Vignerons de l’île de Ré
e jeudi 17 juillet a eu lieu la première soirée des Nuits du Cellier, un événement estival organisé par la Coopérative UNIRÉ, qui a lancé sa première édition. Sous un ciel clément et une ambiance festive, trois foodtrucks étaient au rendez-vous : Chris’ Croq’ et ses croques savoureux, Les Pépites Exotiques de Samy avec ses plats ensoleillés et parfumés, ainsi que La Petite Crêperie Ambulante, qui a ravi petits et grands avec ses galettes et crêpes gourmandes.
L’ambiance se voulait guinguette et chaleureuse, et le pari a été tenu : canapés palettes, lampions colorés, grandes tablées conviviales, rires partagés et un DJ aux platines pour accompagner la soirée en musique jusqu’à 22h. Une belle réussite pour une première, dans une atmosphère détendue et festive, où se mêlaient effluves de cuisine du monde et verres de vin local.
Et ce n’était qu’un début ! Les Nuits du Cellier reviennent les 31 juillet, 7 août et 21 août, toujours de 18h à 22h, avec de nouveaux foodtrucks à découvrir, des boissons à déguster et une ambiance musicale chaque soir. Une belle occasion de prolonger les soirées d’été à La Coopérative, entre amis ou en famille.
Imaginées et portées avec enthousiasme par deux stagiaires de la Coopérative, Nina Margatet et Ulysse Boudeau, en étroite collaboration avec toute l’équipe du cellier, ces soirées promettent encore de beaux moments à partager.
L’entrée est libre, les options végétariennes sont là, et la bonne humeur garantie : rendez-vous sur la terrasse de la Coopérative pour les prochaines soirées
sCa uniré : 05 46 09 23 09 route de sainte-marie 17580 le bois-Plage-en-ré vigneronsiledere Commandes : unire.commande@orange.fr
Les tables rondes et rencontres attirent beaucoup de visiteurs du salon.
Ils seront présents au Salon “L’île aux Livres”
Comme chaque année nous vous proposons dans nos éditions estivales des chroniques d’ouvrages d’auteurs qui seront présents au Salon du Livre, les 8, 9 et 10 août prochain, au Bois-Plage.
Paul
Richardot
Le pouvoir fascinant du parfum
Parfum inédit que celui qui se dégage de ce premier roman à l’indéniable originalité. Au fil des pages, Fragrancia nous entraîne dans l’univers singulier d’une entreprise proposant à ses clients, triés sur le volet, de revivre leurs souvenirs les plus chers par les odeurs. En toile de fond, une substance psychotrope, le culte du secret, une direction implacable, une enquête policière et un jeune homme hypersensible à l’odorat hors du commun… nous voilà plongés dans les effluves d’un thriller olfactif. Il y a dans Fragrancia quelque chose du Parfum de Patrick Suskind, mais
quoi ? Peut-être un parfum justement, celui entêtant du mystère des odeurs… Le parfum, c’est son métier. Diplômé de l’Ecole supérieure du Parfum et de la Cosmétique de Paris, Paul Richardot s’est lancé dans une aventure entrepreneuriale en 2017. Avec deux amis, il a en effet repris la Maison Violet, parfumerie française crée en 1827 et tombée dans l’oubli depuis plusieurs décennies.
Pauline Leriche Rouard
Paul Richardot - Fragrancia
Editions JC Lattès Prix Public : 20,90 €
Paul-Antoine Martin Bienvenue en enfer !
Burn-out : traduction littérale brûler, familière cramer. Il désigne le syndrome d’épuisement professionnel. Un anglicisme entré dans la vie courante et utilisé, il faut bien le dire, parfois un peu à tort et à travers car souvent confondu avec la dépression. Dans Le temps des pervers, Paul-Antoine Martin raconte l’effondrement intérieur qu’il a vécu, le laissant un matin paralysé sur son lit après de longs mois de harcèlement professionnel. Jeux de pouvoir, manipulations allant jusqu’à la volonté de destruction… écrit comme un roman, son récit est à la fois témoignage et alerte sur une société livrée à une inversion totale des valeurs.
A l’heure du ‘travailler plus’, le constat est terrible… Ingénieur de formation issu de Centrale Supélec et cadre dirigeant, PaulAntoine Martin a fait carrière dans l’univers de l’industrie en multinationale anglo-saxonne et en organisation publique française. En 2022, il a publié Le Clan des Seigneurs, révélant les dérives des élites de la haute fonction publique française.
Pauline Leriche Rouard
Paul-Antoine Martin le temps des pervers (Burn-out, l’épidémie du siècle)
Editions Max Milo - Prix Public : 21,90 €
Éric Fottorino Le pouvoir des gens sensibles
On reconnaît bien ici la délicatesse des sentiments et la langue exquise d’Éric Fottorino quand il se retourne sur un passé révolu, évoque avec tendresse et mélancolie les années littérature de la dernière décennie du XXe siècle. Foscolani, dit Fosco, jeune auteur prometteur découvre le tout Paris littéraire grâce à Clara, une attachée de presse survoltée et rudement efficace qui ne semble se nourrir que de champagne, de cigarettes et de livres, en compagnie de Said, un écrivain algérien, poursuivi pour ses écrits par le pouvoir de son pays. On y reconnait, et
l’auteur ne s’en cache pas, Chantal Lapicque, attachée de presse de Stock et Rachid Mimouni, ainsi que lui-même sous les traits de Fosco.
Il s’agit ici de l’histoire d’un trio, de l’importance de l’écrit et du pouvoir salvateur des mots, par conséquent de leurs auteurs. De la grandeur des gens sensibles en somme. Un texte ciselé et brillant.
Ben Schneider
Miguel Bonnefoy Légende vénézuélienne
Miguel Bonnefoy nous cloue sur place dès la première phrase de son roman Le Rêve du jaguar : « Au troisième jour de sa vie, Antonio Borjas Romero fut abandonné sur les marches d’une église dans une rue qui aujourd’hui porte son nom. » Comment ne pas succomber immédiatement au charme de ce texte ? La curiosité du lecteur étant chatouillée, la promesse d’un voyage merveilleux s’annonce. Et Miguel Bonnefoy, de sa plume flamboyante et enchanteresse, passe habilement de l’Histoire
du Venezuela à sa propre légende familiale, nous faisant vivre d’innombrables aventures, du corps et de l’esprit, en nous glissant dans les pas de son vaillant et attachant héros, Antonio Borjas Romero qui deviendra l’un des plus illustres chirurgiens de son pays et le fondateur de l’université de Maracaibo. Un immense plaisir de lecture.
Ben Schneider
Miguel b onnefoy le Rêve du jaguar é ditions Rivages - Prix Public : 20,90 €
Emmanuel Ruben Au Japon, le mois de novembre est rouge
Emmanuel Ruben est un fou du vélo. Pour moi qui, au mieux, fais un peu de vélo dans ma tête, il représente ces personnages étranges qui, dès le destrier chevauché, sont en extase. Mais quand cette extase est quotidienne, littéraire et se déroule au Japon, on en est saisi, touché, bouleversé. Avec sa plume élégante et sensible, l’auteur nous fait vivre ses péripéties, aventures et autres émerveillements au jour le jour. En de courts et nombreux chapitres, on pédale parfois en douceur parfois avec énergie en l’accompagnant avec joie
dans son incroyable tour du Japon. Tous nos sens sont en éveil, on écoute, voit, hume, touche grâce au sens du détail et de la précision d’Emmanuel Ruben. Un vrai récit de voyage au sens le plus noble du terme qui, agrémenté des dessins de l’auteur et grâce à une fabrication délicate, privilégie tant le fond que la forme
Ben Schneider
Mathias Bonneau Le choix de la forêt
LÉric Fottorino
Des gens sensibles
é ditions Gallimard - Prix Public : 18 €
a forêt, il y est pour ainsi dire né. Celle des terres familiales où il vit les jeux de l’enfance et grandit au rythme des saisons et du bruit de la tronçonneuse manié par son père, bûcheron. Un métier à l’image ingrate, auquel il s’exerce dès que ses jeunes muscles le lui permettent. Mathias Bonneau raconte… son parcours, de l’apprentissage à la maturité des gestes, la sollicitation intensive du corps, les doutes, les questions et le souci de l’excellence. Ne pas être seulement bûcheron mais un bon bûcheron. Pas seulement un coupeur d’arbres destinés au commerce du bois mais le gestionnaire vigilant d’un écosystème. Un récit
e mmanuel Ruben l’usage du japon
éditions Stock – Prix Public : 21,90 €
autobiographique et initiatique à l’écriture sensible et ciselée.
Mathias Bonneau est fils de bûcheron. La forêt où il voit travailler son père dès l’enfance a été plantée par son grand-père. Fasciné dès le plus jeune âge, il délaissera la forêt le temps d’études d’architecture avant d’y revenir définitivement. Il est aujourd’hui bûcheron dans le Tarn, gestionnaire de forêt et… écrivain.
Pauline Leriche Rouard
Mathias b onneau bûcheron
Editions Seuil – Prix Public : 21 €
La Verdinière, une belle aventure à pérenniser
Créée il y a 2 5 ans par Alain Renaldini, président, et Philippe Appert, trésorier, l’association rétaise est un modèle de réussite en matière d’accompagnement social, avec des finances saines et une structure solide. Elle cherche des successeurs bénévoles pour que l’aventure continue, en faisant face à de nouveaux défis.
De son cœur de métier qu’est l’entretien des espaces verts, boisés et naturels, La Verdinière s’est aussi diversifiée vers la taille de pierre, petite maçonnerie et menuiserie.
En réalité, le duo a repris une association qui existait à Sainte-Marie de Ré depuis 1997, avec deux salariés et un petit local mis à disposition par la mairie. Créée et présidée par Mme le Quemeur, celle-ci assurait le nettoyage de plages et l’animation du centre de loisirs, dans le cadre duquel avait été créé Le Club Nature, qui fonctionnait à La Cabane de Montamer. C’est là que se rencontrent Alain et Philippe, dont les fils fréquentent le Club. Au bout de quelques mois, celui-ci périclite et la présidente entend déposer le bilan.
une vocation sociale et verte En 2000, Alain et Philippe reprennent l’association mais arrêtent le Club nature, qui se prête mal à une activité d’insertion sociale. Ils gardent le cœur de métier qu’est le nettoyage des plages et embauchent un directeur, Olivier Ruty, Rochelais qui œuvrait déjà dans le domaine social.
La Verdinière se diversifie avec l’entretien des espaces boisés, la mise en valeur des espaces verts et se professionnalise petit à petit. Les équipes suivent des formations qualifiantes, d’abord au CIPECMA entre 2000 et 2005, puis en interne ensuite. La vocation de La Verdinière est de remettre au travail et dans une certaine discipline de vie des personnes au chômage, ayant des problèmes de santé, ou encore ayant subi un accident de la vie. CCAS et France Emploi les oriente vers La Verdinière, qui les salarie via des emplois aidés. Une autre population concerne les migrants issus de pays en guerre. Un cycle d’insertion complet leur est proposé, une
accompagnatrice échange avec chacun sur un projet de vie, sa faisabilité et les formations à mettre en place.
une trentaine d’emplois et du patrimoine
De deux collaborateurs, l’association passe à cinq, puis dix... et emploie aujourd’hui près de trente salariés chaque année, dont cinq encadrants en CDI. A raison d’une trentaine d’emplois par an, sur vingt ans, ce sont près de six cents personnes qui ont été accompagnées, plutôt âgées, dont environ 30 % de femmes et 40 % d’habitants de l’île de Ré. Des personnes le plus souvent fières de travailler pour la Verdinière, plutôt âgées
Pour accompagner son développement, La Verdinière intègre en 2005 de nouveaux locaux à Sainte-Marie, rue du 11 Novembre, puis en 2010 fait construire ses propres locaux dans la zone artisanale de RivedouxPlage, grâce à une subvention de la Région et au soutien de sa banque. Bâtiment R+1 qu’elle occupe toujours aujourd’hui, avec salle de formation, bureaux, cuisine, vestiaires et sanitaires ainsi qu’un hangar contigu de 600 m2 où elle stocke le matériel.
Au fil des années, l’association développe ses compétences, avec l’utilisation de machines sur lesquelles sont formés les salariés, mais aussi du travail de taille de pierre et petit second œuvre de bâtiment : menuiserie, petite maçonnerie, électricité... ainsi que l’entretien de maisons et jardins, avec une dimension paysagère.
Les ressources de La Verdinière proviennent des heures de travail vendues,
des aides reçues pour les emplois, de subventions de la Communauté de Communes de l’île de Ré, du Département de Charente-Maritime, de la Région Nouvelle-Aquitaine et de l’Etat. L’association est régulièrement contrôlée par la DIRRECTE, qui vérifie qu’il s’agit bien de travail social. La CdC de l’île de Ré propose aussi à La Verdinière d’être l’association support pour le stockage et la location - via un site dédié - de matériel événementiel pour les associations et les collectivités locales de l’île, qui souvent n’ont pas un matériel compatible entre elles. L’Intercommunalité aide La Verdinière à investir dans ce matériel (scène, tivolis, sono, etc.), qu’elle stocke dans un autre local de 400 m 2 non loin de son siège. L’association forme ses salariés au montage et installation de ce matériel, autant de nouveaux métiers qualifiés ainsi proposés.
Vers une entreprise d’insertion ?
Cela ne s’est pas fait en un jour, mais aujourd’hui La Verdinière peut se targuer de travailler dans le cadre de conventions avec les dix communes de l’île de Ré, ainsi qu’avec la mairie de Lagord et le port de Commerce de La Rochelle, dans le cadre d’un appel d’offres (3 AO successifs remportés), pour lequel elle entretient les espaces verts et terre-plein. « Dans le cadre des appels d’offres, certaines communes regardent certes le prix mais aussi la dimension sociale, quand ce critère est présent nous n’hésitons pas à postuler. », précise Alain Renaldini.
Pourquoi sortir de l’île ? AI 17 intervient sur l’île de Ré, La Verdinière estime donc légitime de traverser à son tour le pont, dans l’autre sens.
Sa structure est aujourd’hui très saine, avec environ 1,6 M € par an de produits pour 1,4 M € de charges et un patrimoine immobilier et matériel. Toutefois, ses créateurs bénévoles ont pris (un peu) de l’âge et souhaitent
passer la main à une nouvelle équipe bénévole.
L’un des enjeux à relever sera d’étudier la faisabilité de la création d’une entreprise d’insertion, projet qu’Alain Renaldini et Philippe Appert, tout comme Christine Rougeron, secrétaire bénévole de La Verdinière, souhaitent voir porter par leurs successeurs. En effet, à la suite d’un audit, ils ont appris qu’une structure répondant à des marchés publics est soumise à la TVA. Si elle souhaite se développer, La Verdinière doit donc envisager la création d’une entreprise d’insertion pour sa partie d’activités déployée dans le cadre d’appels d’offres.
D’autres marchés pourraient aussi être développés, comme les services aux particuliers dans le cadre de la gestion des déchets verts, petit entretien de maisons et de jardins, etc., sans faire concurrence aux entreprises du secteur. « C’est un joli débouché possible. »
« On recherche des volontaires pour rejoindre le Conseil d’administration : président(e), trésorier(e), secrétaire, motivés par le travail social, avec un outil de travail qui fonctionne bien. Des gens plus jeunes que nous ! Le profil idéal du nouveau président bien l’île de Ré, et qui a la fibre sociale, âgé de 40-45 ans ! La mariée est belle, nous sommes très fiers du chemin parcouru, d’avoir permis à toutes ces personnes en difficulté de s’en sortir et d’avoir construit un outil de travail performant au service de la réinsertion professionnelle et sociale. » conclut Alain Renaldini.
Nathalie Vauchez
l a Verdinière
ZA du Fond du marais 185 rue de Varennes 17940 Rivedoux-Plage
Paysages de Patrimoines autour des villages rétais
L’île de Ré est la première île labellisée Pays d’Art et d’Histoire en 2012 par le ministère de la Culture.
Cette labellisation qui vient d’être renouvelée en mai 2025 témoigne de l’engagement de la Communauté de communes dans la valorisation de l’architecture, du cadre de vie et de ses patrimoines.
Au cœur de la plaine d’Ars-en-Ré, le patrimoine rétais se révèle dans un paysage où l’histoire se mêle à la nature. Les moulins de La Boire, vestiges précieux d’une époque où l’île en comptait plus d’une centaine, ponctuent le décor et rappellent la vie agricole des casserons et casseronnes. Sur cette terre où chaque parcelle était vouée au sel et à la vigne, ils servaient à moudre le blé importé du continent. Sentinelles du passé, ils murmurent des récits de labeur et conservent l’écho lointain d’une bataille entre les forces du roi Louis XIII et des protestants.
Ces bâtiments d’exploitation se composaient généralement d’un moulin et de plusieurs bâtiments abritant logements et remises, entourés d’un mur en pierre sèche. Ayant fonctionnés jusqu’à la fin du XIX e siècle, ils ont depuis été remaniés pour devenir des logements.
Le Bois-pLAge-en-ré
Le naufrage du Cristina Rueda
Le naufrage débute le dimanche 22 février 1925, en Loire-Atlantique, où le navire est amarré. Il transporte 1850 tonnes de superphosphates et 19 marins espagnols en direction de l’Espagne. Malgré des conditions météorologiques déjà difficiles, le cargo prend la mer. Le lendemain, la tempête s’intensifie, mais le navire continue de lutter contre les éléments. À 20 heures, le gouvernail est arraché, et le bateau dérive avant de s’échouer face à la plage des Gollandières. Dans la nuit, un marin parvient à atteindre la plage et se rend au village du Bois chercher de l’aide. Les secours arrivent, mais la mer déchaînée rend l’opération impossible. Seuls quelques hommes seront sauvés. Aujourd’hui, l’une des ancres du Cristina Rueda est visible au Bois-Plage, avenue de La Plage.
LA CouArde-sur-Mer
La plage
Dès la seconde moitié du XIX e siècle, la plage de La Couarde-sur-Mer, prisée pour son sable fin, fait l’objet de projets d’aménagement pour accompagner la mode des bains de mer. Réputée sans danger, elle attire les baigneurs et inspire en 1899 la
demande de renommer la commune La Couarde-les-Bains, avant l’adoption définitive de La Couarde-sur-Mer en 1905. Villas et hôtels fleurissent, accueillant notamment Mistinguett. Dès les années 1920, la station balnéaire se structure avec un syndicat d’initiative et des festivités estivales. on pouvait même s’y rendre par le train qui parcourait alors les villages de l’île ! e n même temps que les hôtels apparaissent les cabanes de bain permettant de se changer sur place.
Loix
Le port de Loix n iché au cœur des marais salants, le port de Loix est un témoin de l’histoire maritime locale. Sa construction remonte à 1850, à proximité du moulin à marée emblématique qui lui fait face. durant la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le port a prospéré grâce au commerce du sel, moteur économique de la commune. Il accueillait alors diverses activités : distillerie, four à chaux, raffineries à sel. Le chenal permettait aux petites em-
barcations d’apporter les cargaisons vers la fosse de Loix. Aujourd’hui dévolu aux plaisanciers, il conserve le charme authentique d’un village artisanal riche de ces héritages multiples, entre mer et marais.
Les portes-en-ré
La maison-phare de trousse chemise
Bordant la forêt de trousse-Chemise immortalisée par a znavour, elle est érigée en 1875 pour guider les navigateurs à l’entrée du Fier d’Ars, remplaçant des feux d’alignement peu visibles. Son phare, installé dans le belvédère de la demeure du gardien, fonctionne d’abord au pétrole avant d’être électrifié en 1955. L’automatisation en 1985 entraîne le départ du dernier gardien, et le site cessa son activité en 2006. Propriété du département, sa gestion est confiée à la commune des Portes où elle accueille des expositions liées à l’océan et au climat grâce à l’association A4P.
LA FLotte
Le fort La Prée
é rigé en 1625 sur ordre de toiras, le fort La Prée est le premier ouvrage militaire moderne de l’île de Ré. Conçu en bastions reliés par des courtines en demi-cercle, il abrite un port doté d’une écluse. m odifié au XVII e siècle, il demeure un poste défensif secondaire. o ccupé par les Allemands en 1940, il devient colonie de vacances en 1949. Il appartient aujourd’hui au Comité des Œuvres Sociales de l’Administration Pénitentiaire.
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rivedoux-pLAge
L’église de Rivedoux-Plage é rigée entre 1963 et 1972, l’église n otreDame-de-Lourdes de Rivedoux-Plage est le seul témoignage d’architecture sacrée contemporaine sur l’île de Ré. son édification, initiée par Louis Mouchard et soutenue par l’évêché de La Rochelle, fut ralentie par des difficultés financières. son plan épuré, simple rectangle sans transept, privilégie la visibilité et la proximité des fidèles. son clocher trapu évoque les églises de Loix ou des Portes-en-Ré, tandis que ses vitraux modernistes en pavés de verre et béton, signés Van Guy de tours, structurent l’espace par la couleur.
sAint-CLéMent-des-BALeines
La tour des Baleines érigée entre 1669 et 1682 sur ordre de Colbert, la Vieille tour des Baleines est le 2 e plus ancien phare de France. Elle guidait
les navires loin des récifs dangereux et protégeait Rochefort. Haute de 27 mètres, sa lanterne disparue abritait un feu alimenté à l’huile de poisson puis au charbon, amélioré au fil des siècles avant d’être jugé obsolète, ce qui entraina la construction de ses deux petits frères à partir de 1849 : le phare des Baleines et celui des Baleineaux. Au pied de la tour, l’ancien bâtiment de stockage du charbon accueille en 1949 une école de gardiens de phare, fermée en 1970. Depuis 2007, ses bâtiments rénovés abritent un espace muséographique
sAinte-MArie-de-ré
L’église notre-dame de l’Assomption
L’église n otre- d ame de l’a ssomption mêle vestiges médiévaux et reconstruction du XIXe siècle. Fortifiée durant la Guerre de Cent Ans, elle servait de refuge aux habitants.
Seuls une partie du mur droit et le clocher du XVe siècle, couronné de mâchicoulis ont été conservés. À l’instar d’Ars-en-Ré, elle était autrefois peinte en noir et blanc pour servir d’amer. En 1853, l’architecte Ernest m assiou repense entièrement l’édifice en style néo-gothique, intégrant un chœur voûté et un mobilier remarquable. Aujourd’hui en restauration, l’église et son clocher accueilleront un nichoir pour chouettes effraies. une campagne de dons est ouverte sur la fondation du Patrimoine.
sAint-MArtin-de-ré
La poudrière Saint-Louis
Cette poudrière, construite en 1685, répond aux principes de fortification de Vauban. Située derrière le cavalier Saint-Louis, elle permettait le stockage de 55 tonnes de poudre et était protégée par un mur aujourd’hui disparu. Conçue pour minimiser les risques d’explosion, elle possède des murs de 2,50 mètres d’épaisseur, une voûte en berceau et un toit à deux pans en tuiles plates. L’aération et l’évacuation de l’humidité garantissaient la conservation de la poudre. Les ferrures en bronze ou laiton évitaient les étincelles, tandis que les gardes veillaient à la sécurité. un paratonnerre y fut ajouté au XIX e siècle. Restaurée en 2024, vous pourrez la découvrir sous son plus bel attrait à l’entrée de s aint- m artin !
Communauté de Communes de L’ILe de Ré 3 rue du Père Ignace 17410 Saint-Martin-de-Ré Retrouvez toutes les animations du service patrimoine sur : www.cdciledere.fr
Les visites merveilleuses d’Hervé Roques
Hervé Roques propose toute l’année des sorties pédagogiques dans les marais d’Ars et de Loix, ou sur l’estran de la côte sauvage. Une véritable passion pour ce naturaliste autodidacte… et incollable.
Autour d’Hervé Roques, une dizaine de personnes, enfants et adultes confondus, est accroupie sur l’estran, au pied du phare des Baleines. En soulevant un rocher, le guide naturaliste laisse apparaître une flaque où règne un monde animal et végétal insoupçonné. « Regardez », dit-il. « Moi, une flaque comme ça, j’appelle ça une jungle, car pour les minuscules crevettes que vous voyez là, c’est un véritable océan. Ces rochers, ce sont des montagnes. Les algues, une forêt dense et menaçante où se cache une multitude de prédateurs. Mais attention, après avoir soulevé un rocher, on le remet toujours à sa place, sinon l’eau va chauffer et toutes ces petites bêtes vont cuire. »
Le ton est donné. Hervé Roques sait transformer une simple balade sur l’estran en safari, et embarquer chacun de ses interlocuteurs dans un monde sauvage peuplé de créatures surprenantes. Il vous
fera vivre des expériences inoubliables, comme nourrir une anémone. Et après deux heures passées avec lui, la vie merveilleuse des crabes, bigorneaux ou autre bestiole de l’estran rétais n’aura plus aucun secret pour vous. Tout comme le fonctionnement des marées, l’histoire de l’île ou encore ses enjeux écologiques.
30 ans au service de la LPo Tout ce qu’Hervé a appris, et qu’il a plaisir à transmettre lors de ces balades découvertes, il l’a appris en autodidacte. En vivant sur l’île de Ré, en fréquentant ses habitants et ses anciens, et en travaillant à la LPO sur la Réserve de Lilleau des Niges pendant trente ans. « J’ai toujours été passionné par les oiseaux et la nature », expliquet-il. « J’ai grandi à Bordeaux et j’ai fait mes premiers stages à l’âge de 16 ans au sein de la Réserve du Banc d’Arguin sur le bassin d’Arcachon. J’y
suis allé pendant près de dix ans, tous les étés. Mais à cette époque-là, il n’y avait pas de formation pour travailler dans l’environnement. Alors j’ai essayé différentes formations, mais rien ne me convenait totalement. En parallèle, j’ai continué à être bénévole à la LPO sur pas mal de missions. » Jusqu’à ce jour où, par hasard, sa vie a basculé. « Lors d’une mission de comptage d’oiseaux dans le Médoc, on m’a dit que la Réserve du Lilleau des Niges cherchait en urgence un animateur nature. Je suis arrivé ici quelques jours plus tard pour un contrat saisonnier d’animateur. C’était en 1993. J’étais trop heureux, à l’époque je ne connaissais l’île de Ré que de réputation. J’ai eu une chance incroyable. Deux ans plus tard, la LPO m’a proposé un CDI ici. » C’est le début de longues années de travail au service de la LPO, comme animateur nature. Hervé a notamment vécu la construction de la Maison du Fier et de son espace muséographique.
Il y a deux ans, à l’âge de 57 ans, il décide néanmoins de quitter la LPO et de proposer différentes sorties pour découvrir la nature rétaise, que ce soit sur l’estran avec ses Safaris à
marée basse, ou dans les marais d’Ars ou de Loix pour observer la faune, la flore et le patrimoine avec ses balades Objectif nature et Soir de nature. « Ce que j’aime, c’est transmettre », dit-il. « C’est sans prétention, je ne me dis pas que les gens vont sauver la planète grâce à moi. Je fais des choses à mon échelle, et ça infuse. Les gens me disent tous la même chose à la fin de mes sorties : “maintenant on ne verra plus l’estran de la même façon”. C’est une petite goutte d’eau, mais c’est déjà ça. Moi, ça me suffit. »
Hervé a également publié une dizaine de livres, seul ou en collaboration avec d’autres auteurs ou photographes. Tous mettent en avant la nature rétaise, ou son patrimoine. À découvrir dans toutes les bonnes librairies.
Aurélie Bérard
Grâce
Dates des sorties : sur iledere-decouverte.com
Renseignements et réservations au 07 81 43 54 96 ou ilederedecouverte@free.fr
Pyjabi : du style et du confort pour nos bébés !
La marque rétaise Pyjabi propose de réinventer le pyjama pour bébé : des tenues confortables avant tout, mais avec la pointe de style qui fait toute la différence !
Tous les parents le savent : les nouveau-nés ne sont à l’aise qu’en pyjama. Et pourtant, il est tentant de vouloir les habiller de manière un peu plus chic, même si bien souvent ces jolies tenues ne restent pas longtemps sur nos bébés qui doivent être changés, qui mangent ou qui dorment plusieurs fois dans la journée. C’est en faisant ce constat sur sa propre fille (âgée aujourd’hui de 18 ans !) que la Maritaise Alix Duny a eu l’idée de réinventer tout cela, en proposant des tenues confortables pour les bébés, mais plus stylées qu’un simple pyjama. Très vite, elle contacte des industriels pour mettre en place ce projet, mais sans succès. Loin de se décourager, Alix Duny prend les choses en main : son idée, elle la poussera jusqu’au bout ! Cette commerciale de métier décide alors de se former au stylisme et à la couture, et sort ses premiers prototypes, avec l’aide d’un atelier de
confection marseillais. La marque Pyjabi est née !
Pyjabi, ce sont des pyjamas aux matières douces, sans étiquettes pour ne pas irriter les bébés, sur lesquels sont intégrés des tenues plus habillées, comme des petites robes, des cols ou des pantalons. Le détail va jusqu’aux « chaussures » intégrées aux pieds des pyjamas ! Couleurs douces et intemporelles sont de mise, pour des tenues qui vont du 1 mois au 12 mois.
Ré en motif Vichy, inspirée de notre île si chère à la créatrice depuis son enfance.
usines de confection, à l’exception de la collection Ile de Ré, produite entièrement en France. La marque propose également des accessoires comme des langesdoudou ou des bavoirs.
Alix Duny ne manque pas d’idées pour continuer à développer sa marque : « J’ai plein de prototypes en tête, de nouvelles collections sont à venir ! ». La créatrice cherche maintenant à gagner en visibilité, et notamment en s’associant à des boutiques de l’île pour y vendre ses produits : « J’aimerais que les gens puissent voir les Pyjabi, les toucher, se rendre compte de la qualité des tissus et des finitions ! ». Affaire à suivre…
Lucile Dron e ntre P rise
Plusieurs collections sont proposées sur la boutique, dont une collection Ile de
Les Pyjabi sont fabriqués au Portugal, pays réputé pour la qualité de ses
Les frais de port sont offerts tout l’été sur la boutique en ligne. Pyjabi
Plusieurs fois par semaine, Hervé Roques propose ses sorties Safari à marée basse sur l’estran, au pied du phare des Baleines.
à l’œil aguerri d’Hervé, ces safaris sont l’occasion d’admirer de multiples espèces peuplant l’estran. Ici : une étoile de mer épineuse.
Dron
Ici deux modèles de la collection Ile de Ré, fabriquée à Marseille. www.pyjabi.fr
Une battante à la conquête de l’île de Ré
Arrivée dans l’île peu de temps avant la pandémie, Stéphanie Aubin, qui possède une énergie relationnelle fédératrice, ne s’est pas laissée engluer par le confinement. Elle a su redémarrer très vite et trouver sa place dans la société rétaise. DR
Née à Albi, Stéphanie Aubin y vivra jusqu’à ses 20 ans. Elle y entamera des études qu’elle prolongera à Toulouse, puis à Paris. Très tôt, elle éprouve un profond intérêt pour l’histoire et le dessin et mettra tout en œuvre pour atteindre les buts qu’elle se fixe dans ces deux disciplines. Elle obtiendra une licence d’histoire qu’elle complètera par une licence des sciences de l’éducation car elle souhaite enseigner.
Dès son arrivée à Paris, elle trouve un poste de professeur des écoles dans
l es Hauts de Seine. Un département difficile, mais attachant du point de vue de l’enseignement. Un divorce et 20 ans plus tard, elle rencontre son nouveau compagnon qui lui fait découvrir l’île de Ré. Premier choc pour cette jeune femme qui ne connaissait que la Méditerranée : l’Océan qui ne cesse de bouger. Héritier d’une maison familiale au Bois-Plage, celui-ci finit par convaincre Stéphanie de quitter Paris, qu’elle adore, même si elle est tombée amoureuse de l’île, et de s’y installer définitivement. Le couple demande sa mutation, mais il n’est
Cham P ionnats de f ran C e de Pony g ames
Une jeune Flottaise médaillée d’argent en équipe
Le 7 juillet dernier, le jour de ses 10 ans, Romane Leroussaud, fille de Bernard Leroussaud et Véronique
pas simple de quitter un département qui manque d’enseignants. Après avoir attendu leur mutation des années durant, ils décident de tout plaquer juste avant la pandémie et de partir à l’aventure, convaincus qu’avec leur bagage et leur dynamisme ils finiront par trouver un emploi qui leur permette de vivre. Afin de redémarrer rapidement sur le plan du travail, Stéphanie accepte un poste d’AESH à l’école élémentaire de RivedouxPlage, où elle a la chance extraordinaire de rencontrer Elisabeth Jouanny, une directrice d’école très ouverte entourée d’une équipe formidable, qui la laisseront développer des initiatives. L’expérience sera passionnante. Elle restera quatre ans dans cet établissement et aura la grande joie d’accompagner la classe de CM2 durant cinq jours aux Jeux Paralympiques.
Veber, entraînée toute l’année par Emmanuelle Chaussat, coache du Poney Club Equipassion de La Flotte, a remporté avec une équipe aux couleurs de Saumur, la 2ème place du podium en épreuves de Pony Games en club A2 Poussin, à Lamotte-Beuvron.
L’équipe était composée de trois cavaliers de Saumur Équipassion, un cavalier de l’écurie Anne Bouyer, Octave Gouy-Daraignez sur Gypse, poney d’Equipassion et donc une cavalière de La Flotte, Romane Leroussaud, sur Iakary également poney d’Equipassion.
Félicitations à la jeune Flottaise, Romane, et à ses co-équipiers, aux poneys, ainsi bien sûr qu’aux coachs des cavaliers du club de Saumur, de l’écurie Bouyer et du Poney Club Equipassion de La Flotte. Nathalie Vauchez
La création de l’atelier riv’art Parallèlement à l’enseignement qu’elle dispensait dans les Hauts de Seine, Stéphanie avait commencé à suivre un cursus à l’Ecole du Louvre et donnait des cours le soir à Issy-les-Moulineaux. Elle va reprendre cette activité de cours du soir, le mercredi. Puis, développera des stages pour enfants et enfin pour adultes. Les cours sont suivis et appréciés, leur fréquentation est régulière à tel point que Stéphanie, d’un naturel dynamique, abandonne son statut de contractuelle pour se lancer totalement dans la création de l’Atelier Riv’art 17 et devenir auto-entrepreneur. C’est dans ce cadre qu’elle mènera à bien trois projets avec l’école de RivedouxPlage. Le premier concerne un diaporama réalisé par la classe de CM2 à son retour des Jeux Paralympiques. Le deuxième, conçu pour la célébration du 8 mai 1945, s’intitule « Les arts au service de la mémoire » et le troisième est une fresque de la biodiversité qui s’étale depuis peu sur les murs de l’école maternelle. A la suite de plusieurs séances de travail menées en classe sur l’art pariétal et l’étude de l’environnement naturel, les enfants ont réalisé leurs dessins et le plan maquette. Aidés de Stéphanie et de certains parents, ils ont reproduit leurs créations, des fleurs, des insectes observés dans la cour d’école ainsi que des arbres et des animaux, sur les murs. Le résultat, époustouflant, transforme le lieu en une galerie à ciel ouvert et les enfants sont ravis. Le prochain projet, qu’elle entreprendra avec des élèves un peu plus âgés, abordera le monde marin et sur le plan artistique se rapprochera du Street Art.
à son éducation, et au sens civique que lui ont inculqué les femmes de sa famille. Le droit de vote des femmes lui paraît essentiel. Issue d’une famille d’Argentins ayant émigré en Espagne, puis en France, la grand-mère de Stéphanie disait à ses petites filles : « Si vous saviez comme il est important d’avoir le droit de parler ». Face à une dictature, la liberté est effectivement de pouvoir s’exprimer, et pour Stéphanie le droit de vote est une avancée notoire dans l’émancipation de la femme. C’est l’une des raisons qui l’ont amenée, à travers son association Harp, et avec le soutien de la mairie, à célébrer, les 12 et 13 avril derniers, le 80e anniversaire de l’obtention de ce droit ! Elle a également été influencée par son grand-père, réfugié espagnol qui rejoint à 16 ans les résistants du sud de l’Aveyron, et se verra remettre plus tard la Légion d’Honneur. Il est à l’origine de ses études d’histoire entreprises afin de mieux comprendre le passé.
une vision sensible des paysages rétais
Au milieu de cette effervescence, Stéphanie a su se préserver du temps pour son activité d’artiste. Elle s’est mise à peindre à l’acrylique en autodidacte, il y a cinq ans et retranscrit sur ses toiles la lumière mouvante des bleus marins.
Son inspiration est liée à l’observation de la nature et de l’océan, cette découverte dont elle ne se lasse pas. Elle dit d’ ailleurs de son travail « Je peins principalement des toiles figuratives dans lesquelles les couleurs et le mouvement sont au centre de mon travail. » Elle travaille sur différents formats souvent avec la technique du couteau créant des œuvres expressives et chaleureuses.
un socle de solides convictions transmises par sa famille Stéphanie traverse la vie avec la volonté de réussir. Elle croit en elle et trace son chemin vers les buts, qu’elle s’est fixés. C’est dû à son tempérament mais aussi
A l’avenir, elle continuera à tout mener de front, c’est dans sa nature : les projets qu’elle imagine pour les écoles et qu’elle espère bien pouvoir présenter aux autres communes de l’île, les expositions avec les adhérents de l’association Harp et les invités de celle-ci, l’éventuelle présentation d’artistes lors des journées du patrimoine… Mais elle sait où elle va et donne toujours du sens à son action. Elle valorise la transversalité alliant art, partage et engagement, et son approche de l’art pour réfléchir ensemble notamment sur l’environnement est suffisamment intéressante pour que l’on fasse un bout de chemin avec elle.
Catherine
Bréjat
Romane Leroussaud et le poney Iakary, récompensés à Lamotte-Beuvron.
Stéphanie Aubin présentant l’un de ses thèmes favoris : l’océan qu’elle a découvert en même temps que l’île de Ré.
Une vue de la fresque sur la biodiversité réalisée sur les murs de l’école maternelle de Rivedoux-Plage.
antsLsa
marais
Pâtisserie Jeanne
6 bis venelle de la Cristallerie 17410 Saint-Martin de Ré produitS 100% MaiSon Gateaux sur commande : 06 44 19 17 45 pâtisserie Jeanne
Saint-martin de ré
Avenue
Horaires
la flotte
Horaires
Dans les coulisses d’Intermarché Saint-Martin, avec son directeur, Sébastien Decharne
Chef d’orchestre opérationnel d’Intermarché Saint-Martin de Ré, aux côtés de Séverine Desmereau et Emilie Touvron, Sébastien Decharne est sur le pont du matin au soir afin de mettre de l’huile dans les rouages de cette grande machine commerciale, pour in fine toujours satisfaire les clients.
Il a indéniablement la fibre du commerce chevillée au corps, un tempérament calme et un sens certain des relations humaines. Autant de qualités indispensables pour gérer au quotidien et avec philosophie l’ensemble des sujets qui lui incombent.
une carrière formatrice
Arrivé en novembre 2019, Sébastien a eu le temps de connaître l’ancien magasin alors en travaux et était là pour l’inauguration du nouveau concept, en pleine période Covid, en juin 2020. Formé à bonne école puisqu’il a géré pendant sept ans son propre magasin à Esnandes, où il a appris le métier, il a ensuite travaillé six ans au magasin Intermarché de Lafond à La Rochelle avant de rejoindre Intermarché Île de Ré d’abord comme chef de secteur sec, puis directeur adjoint pendant deux ans, avant de finir par accepter le défi de remplir la fonction de directeur du magasin, après une période de réticence.
au four et au moulin...
Simple et modeste, Sébastien l’est assurément, c’est sans doute ce qui lui a permis de parfaitement s’intégrer à l’ambiance familiale du magasin, qui est sa marque de fabrique. Séverine et Emilie ont, en effet, pris la suite de leurs parents, Dany et Maryse Desmereau, ayant créé le magasin et implanté l’enseigne des Mousquetaires sur l’île de Ré. Aujourd’hui, le trio qu’il forme avec les deux sœurs dirigeantes est rôdé et fonctionne en parfaite harmonie, ce qui se ressent dans l’ambiance générale du magasin.
« Il n’y a pas deux journées qui se ressemblent »
Mais de quoi est faite une journée type de Monsieur le Directeur ? « Il n’y a pas deux journées qui se ressemblent, mon rôle est d’accompagner les équipes, de pallier les difficultés qui surviennent, de contrôler, d’écouter, de trouver des solutions, je suis très polyvalent... »
Ainsi la veille de notre rencontre Sébastien a-t-il rejoint dès 6h du matin et jusqu’à 10h l’équipe boulangerie, pour aider à la fabrication du pain, le collaborateur dédié à cette tâche ce jour-là étant malade et le boulanger en chef en repos : « J’ai
accompagné les saisonniers qui ont fabriqué euxmêmes le pain, et malgré son jour de repos le boulanger est venu nous prêter main forte, ils sont tous tellement extraordinaires ! », se réjouit-il. Un autre jour, il composera des brochettes, aidera à la poissonnerie ou encore à la boucherie... « Il faut toujours pallier des absences, on a cependant la chance d’avoir des effectifs quasiment au complet
cette saison, avec 50 permanents et 70 saisonniers et des personnes solides à toutes les fonctions administratives aussi, que ce soit en comptabilité, gestion des fichiers, ressources humaines, formation.... Mais la surcharge de travail en plein été met à rude épreuve nos organismes, aux plan physique et psychologique. Je me dois de m’assurer que tout le monde aille bien, être à l’écoute des équipes, recevoir dans mon bureau ceux qui rencontrent des difficultés personnelles ou professionnelles... »
Les relations humaines au cœur du métier
Les relations humaines avec les équipes sont fondamentales, Sébastien apprécie cette partie importante de sa fonction : « J’aime les gens pour de vrai, les collaborateurs, les clients... Je ne me force pas et je m’assure naturellement que tout le monde aille bien... ». Sébastien salue aussi le travail effectué par Angèle Decharne - sa fille de 25 ans - qui a pris toute sa mesure dans sa fonction d’assistante des ressources humaines et
« J’aime les gens pour de vrai » (Lire
Sébastien Decharne dans son petit bureau, vraie cabine de pilotage du magasin !
Intermarché Saint-Martin, un nouveau concept de magasin inauguré en juin 2020, orienté sur les expériences clients.
notamment du recrutement. « Cette génération Z est sans tabou, sans filtre, elle sait aller aux qualités et compétences directement sans s’arrêter aux apparences, là où ma génération pourrait facilement se mettre des barrières... »
Sa bonne connaissance de tous les métiers, qu’il a lui-même pratiqués lorsqu’il gérait son magasin, puis au fil de son évolution professionnelle, constitue évidemment un atout précieux : « Je connais chaque métier, je l’ai fait, je sais ses atouts et sa pénibilité ». Sébastien analyse et comprend vite, aime chercher et trouver (souvent) des solutions. « Rien n’est insurmontable, il faut parfois prendre de la hauteur, savoir - c’est essentiel - se remettre en question en permanence et ne pas vouloir tout faire, tout seul, il faut être capable de faire confiance et déléguer. Si je ne trouve pas de solution, si je ne sais pas faire, je le dis à Séverine ou Emilie. Et je me dis toujours que quoi qu’il arrive, la journée se terminera ! »
Au-delà de l’huile à toujours remettre dans tels ou tels rouages, en quelque sorte son rôle d’accompagnateur, la fonction de Sébastien Decharne comporte bien d’autres facettes.
« Le commerce coule dans mes veines »
Qualité et gestion des alertes
« La qualité dans les rayons, le remplissage des linéaires sont mes autres chevaux de bataille. Si un rayon est en partie vide, s’il est mal présenté, si les fruits et légumes ne sont pas frais, le client ne sera pas content et ira voir ailleurs. Le contrôle du bon approvisionnement ne se fait pas via les commandes mais par les rayons, s’il nous manque des références c’est qu’il y a un souci de volume. »
Evidemment, même si chaque responsable de rayon gère ses commandes en autonomie, le directeur du magasin a un œil sur celles-ci. Il gère aussi directement celles de certains rayons. Et suit de près « l’outil promo » permettant de contrôler les commandes dans le cadre des 56 prospectus contractuels chaque année.
« La qualité est aussi essentielle. Tout comme la gestion des alertes ». Kesako ? « Les fournisseurs font régulièrement des retraits/rappels de produits, la base centrale Intermarché nous les signale en temps réel et on a tous des bandeaux défilants sur nos ordinateurs. On alerte aussitôt les responsables de rayons, qui les enlèvent immédiatement et les stockent à un endroit bien spécifique dans les réserves, afin que l’on puisse avoir un suivi précis. »
Si Sébastien Decharne a un large panneau d’écrans vidéo dans son bureau, ce n’est pas tant parce qu’il a l’œil rivé H24 sur les écrans... mais bien comme moyens de contrôle et éléments de preuve concernant ce que l’on appelle joliment dans le jargon du métier « la démarque inconnue », autrement dit, de façon plus simple le vol. « Les vols portent sur
PUBLI-RÉDACTIONNEL
tout, parfois des produits très improbables dont on ne voit vraiment pas l’intérêt de les voler. Nos agents de sécurité interpellent les personnes concernées, qui si elles n’obtempèrent pas sont convoquées dans mon bureau. Le préfet de Charente-Maritime a pris il y a quelques mois un arrêté, qualifiant tout vol de délit passible d’une amende de 30 € à 200 € à régler sur le champ, la gendarmerie vient sur place. »
« Je me remets toujours en question »
la saison, avoir un coup d’avance, organiser les animations, théâtraliser le magasin, on travaille à cela avec les fournisseurs. »
Sébastien Decharne échange aussi régulièrement avec son homologue Jean-Christophe Denis, directeur du magasin Intermarché de La Flotte. « On fait le point sur nos activités respectives, ce qui fonctionne, nos difficultés, on se donne mutuellement des conseils et on échange sur nos bonnes idées ! »
Justement, que se disent-ils en ce moment sur cette saison 2025 ? « Cet été est très dynamique, il y a eu beaucoup de monde dès juin et en ce mois de juillet, le volume est là, même si indéniablement le panier moyen baisse, les clients font attention. » De
Autre rôle important du directeur, il fait le point régulièrement sur les problématiques des plannings de travail, essayant de composer avec les contraintes de chacun. Il suit et pilote la réalisation des objectifs de chaque rayon, les ventes de l’année passée étant la référence de base. Si des points négatifs apparaissent, alors il échange avec le responsable du rayon concerné pour voir par où cela a pêché, se remettre en cause et proposer des pistes d’amélioration.
un travail d’équilibriste Ce travail d’équilibriste est chaque jour remis sur l’ouvrage, et chaque jour le directeur est fidèle au poste : « J’aime pallier les problèmes, trouver des solutions, rien n’est insurmontable ». Certes, mais cela nécessite tout de même une sacrée organisation et une souplesse et réactivité avérées.
Y-a-t-il des différences sensibles dans sa fonction entre la haute saison et la basse saison ? « Non le fond du métier est le même, la satisfaction client est centrale. Et on a tout de même 17 500 clients potentiels à contenter en hiver ! Mais sur l’île de Ré et dans les zones touristiques en général c’est un métier où bien sûr on travaille sur la saisonnalité, il faut une grosse méthodologie pour préparer
quoi mettre du baume au cœur des deux directeurs qui ne ménagent pas leur peine.
« Un été très dynamique en termes d’activité »
Pilier essentiel de la bonne marche du magasin, chef d’orchestre opérationnel, Sébastien Decharne forme un trio d’exception avec les deux dirigeantes Intermarché Saint-Martin de Ré, dans une ambiance familiale. Celle-ci se ressent dans le magasin.
Nathalie Vauchez
Avenue des Corsaires sA i N t-M AR ti N D e R É Tél : 05 46 09 42 02
Le directeur du magasin a un œil sur le rayon névralgique des produits régionaux.
loix à la hune
Le beau mois d’août à Loix
A Loix, l’agenda d’août est aussi riche en événements que celui de juillet ! De quoi plaire à tous, petits et grands, et rassembler estivants et résidents autour des arts, de la musique, de la pétanque et des saucisses grillées…
1er août : Les Copains réthais ouvrent le bal, avec une soirée concert + bal, selon une formule qui a fait ses preuves.
2 août : Sur une initiative du département et de Sites en scène, Loix accueille sur la place de l’Eglise un concert live de musiques de film, accompagné d’extraits projetés sur la façade de l’église.
6 août : Le Radeau de la Méduse invite Robert Bouvier, ancien directeur de théâtre Le Passage à Neuchâtel, en Suisse, pour Ça veut jouer (ou bien ?), un seul-en-scène où la fantaisie le dispute à l’humour. Un soir de première, un directeur de théâtre se voit dans l’obligation de remplacer à lui seul toute une troupe de danseurs fâcheusement bloquée à la douane… En partenariat avec la Pensée musicale des Portes, Robert Bouvier jouera également le 5 août aux Portes et le 7 août à La Couarde.
8 août : Le pique-nique au Grouin des aoûtiens, organisé par le Cochonnet loidais.
10 août : Concours de pétanque, organisé par le Cochonnet loidais.
12 août : Dans le cadre du cycle de conférences « Si Loix m’était conté… », l’Association de protection du site de Loix reçoit Denis Minot, directeur d’Eau17, pour une conférence intitulée « L’eau du futur ». Dans un contexte où
nos ressources en eau sont menacées par le changement climatique, M. Minot s’exprimera notamment sur les stratégies mises en place pour répondre à nos besoins futurs. Réservation obligatoire.
15 août : A l’initiative de l’association des Arts loidais, l’ancienne Journée des peintres, désormais baptisé le 15 de Loix rassemblera plus de soixante-dix exposants, amateurs et professionnels, dans les rues du village. Un concours récompensera la plus belle toile peinte dans la journée.
16 août : Fête du port, organisée par les Amis du Port, en collaboration avec l’Association des usagers et plaisanciers de la Pointe du Grouin.
en juillet et en août, la petite plage du Grouin, confidentielle et familiale, se donne des airs de fête.
20 août : Course de draisiennes organisée par l’Association des parents d’élèves et la mairie.
20 août également, mais le soir : Judith Charron, qui était en concert avec Mathilde Limal à l’église de Loix le 20
Eugénie Rambaud
21 août : Les Copains réthais vous invitent à danser au dernier bal de l’été, précédé, bien sûr, d’un concert.
24 août : Le Radeau de la Méduse reçoit dans un jardin loidais Gaëlle Teyssier et Honoré Béjin pour un concert Gershwin, chant et piano.
3 septembre : Le Radeau de la Méduse fait durer l’été avec un dernier concert au jardin, cette fois d’une claveciniste, Elisabeth Joyé.
Enfin, comme en juillet, le nouveau spectacle équestre de Manu Bigarnet, Confidence intime d’un acrobate à cheval, se jouera les jeudis, vendredis et samedis, à 20h, sous le chapiteau Ardevac. Possibilité de dîner sur place.
Et pendant tout l’été, le restaurant La Presqu’île propose un concert tous les mardis, et une soirée DJ tous les vendredis.
Bel été à toutes et à tous !
Eugénie Rambaud
juillet, revient, cette fois, seule avec son piano. Invitée du Radeau de la Méduse en partenariat avec la Pensée musicale, elle se produira aux Portes le 18 août et à La Couarde le 19 août.
Abeille de Ré 15 chemin du Cortps de Garde 17111 Loix 05 46 31 06 63
Place du Marché - 17111 LOIX - ÎLE DE RÉ de loix l’agence immobilière depuis 2006 agence.capouest@gmail.com www.capouest-transactions.com @ N’hésitez pas à nous contacter Valérie et Louise Franchet 05 46 31 33 40
Information et réservation : s’adresser à l’Office du tourisme de Loix, au 8 place du Marché 05 46 09 00 55 ou sur le site de la mairie : www.loix.fr. Bistro - Brasserie - Bar à vins - Glacier
Place du Marché, 17111 LOIX - 05 46 29 66 79 - loixpresquile@gmail.com
Le temps d’une soirée,
a teliers C réatifs
Côté marché : la création de toutes les façons
L’ancienne mercerie de Loix, transformée en boutique de créateurs éphémère, propose cette année des ateliers créatifs aussi variés qu’inspirants.
Pour sa deuxième saison, la boutique de créateurs Côté marché a trouvé sa mélodie : dix nouvelles créatrices que le hasard a rassemblées le temps d’un été, jouent ensemble une partition harmonieuse, se partageant un espace dont Christina Talon a voulu qu’il soit un lieu de rencontre. Six d’entre elles en assurent les permanences, et l’on peut donc les croiser derrière le comptoir le matin, à l’heure du marché. Elles parlent avec passion de leurs créations et de
Confidence
celles de leurs compagnes, dont la personnalité se reflète dans la douceur des coloris et des formes, la tendresse des matières, la singularité des idées. Les clients le disent : une grande sérénité se dégage de ces quatre murs habillés des linogravures de Marie, des objets en bois de Cécile, des trésors sensibles d’Amandine, des céramiques d’Emmanuelle ou des compositions délicates au verre filé de Stéphanie, pour ne citer qu’elles. Sous leurs doigts de fées, les
intime d’un acrobate à cheval
Une production Ardevac
Sous chapiteau rue de La Genève, à Loix - A 20h
Les spectacles ont lieu en juillet et août les jeudis, vendredis et samedis.
objets deviennent des invitations à rêver. Cette année, plusieurs d’entre elles proposent des ateliers pour aller plus loin dans la rencontre, avec la créatrice et avec la création. Macramé, initiation au crochet, créations végétales et broderies sur photos anciennes, démonstration de filage du verre et même shiatsu sur chaise, c’est tout un univers qui s’ouvre pour les esprits créatifs, les manuels et les curieux.
un parfum à soi
Cette nouvelle direction prise par la boutique a donné à Christina l’idée d’inviter d’autres créatrices à proposer des ateliers. C’est le cas d’Eloïse, qui, le jeudi après-midi, accompagne à la création de son propre parfum. Initié au monde envoûtant des odeurs par la lavande et la menthe de son jardin d’enfance, elle s’est formée à la parfumerie à Versailles et a pratiqué pendant dix ans le métier d’évaluatrice, peu connu, qui met en relation le parfumeur et son client. Il y a un an, Eloïse a créé son entreprise, Aux parfums d’Eloïse, avec l’envie de percer pour le grand public un peu du mystère des parfums. Avec son bar à parfum itinérant, elle sillonne l’île de Ré, lorsqu’elle n’est pas à
Châtelaillon-Plage, dans son atelier, ou à Niort. A partir d’une vingtaine de matières premières (vanille, encens, freesia, ylang-ylang, bergamote, cuir, rose trémière…) classées en « notes de tête », « notes de cœur » et « notes de fond », elle guide avec pédagogie, un peu de théorie et beaucoup de ressentis, vers la réalisation d’une « formule » que l’on pourra remporter chez soi, dans un flacon décoré d’une étiquette portant le nom qu’on lui aura donné. Eloïse conserve chaque formule créée en atelier, de sorte qu’on peut lui recommander son parfum lorsque le flacon est épuisé. Un joli moment à offrir ou à s’offrir, pour donner à ce bel été un parfum inoubliable et singulier.
Eugénie Rambaud
Lire notre article de l’an passé : www. realahune.fr/campagne-et-compagnie-devientcote-marche/
c ôté marché – boutique-atelier de créateurs et artistes
Place du marché à Loix
De mai à septembre - Ouvert les lundis, mardis, jeudis, vendredis et samedis, de 10h à 13h
Renseignements et réservation pour les ateliers : 06 22 20 01 77
Ouverte tous les Jours : 10h - 12h30 / 14h - 18h30
Grâce son bar à parfum itinérant, Eloïse accompagne à la création de son propre parfum tous les jeudis après-midi, à la boutique Côté marché.
Manu Bigarnet lors de la première de « Confidence intime d’un acrobate à cheval ».
Les Casserons animent le village d’Ars en août
Différentes animations vont rythmer le mois d’août à Ars-en-Ré. Le village compte aussi plusieurs salles d’exposition qui accueillent de nombreux artistes tout au long de la saison. Après cet agenda, nous présentons dans ces pages les évènements phare.
d imanche 3 août : OFNI organisé par l’AIA à la base nautique (lire notre article ci-dessous)
du 4 au 10 août : Exposition salle du Havre par les Amis de l’Eglise.
mardi 5 août/18h-23h : Marché des créateurs organisé par la municipalité.
Concert : B Fonk Brassband
mercredi 6 août : Loto organisé par Ars-Naucelles, dans la salle des Fêtes.
mercredi 6 août : Brocante organisée par Ars-Spectacles sur la place de l’Eglise, toute la journée.
jeudi 7 août : Rencontre AIA projection Copeland (lire notre article p.29)
samedi 9 août : Anniversaire des 70 ans du CNAR (lire notre article p.30)
s amedi 9 et d imanche 10 : Kermesse paroissiale dans la salle des Fêtes, toute la journée.
j eudi 14 août/ 19h-2h : Bal organisé par Ars en Fête, sur la place de l’Eglise.
dimanche 17 août : Vente de gâteaux place de l’église par l’association les Amis d’Arbollé.
Lundi 18 août : Don du sang sur rendez-vous 9h-13h salle des fêtes.
m ardi 19 août/ 22h30 : Son et lumière : Le Gardien du clocher présenté
par l’association Ars Spectacle. Parvis de l’église (lire notre article p.30)
mercredi 20 août : Festival Syrinx à l’Eglise.
jeudi 21 août : Brocante organisée par Ars Naucelles sur la place de l’Eglise, toute la journée.
jeudi 21 août/19h : Pièce de théâtre sur la placette de la salle des Fêtes : La place du Diamant, de Mercé Rodoreda, adaptation et interprétation : Martine Pascal (lire notre article p.30)
Vendredi 22 août/18h-23h : Marché des créateurs organisé par la municipalité.
Concert : French Quarter. Place Carnot. dimanche 24 août/ 11h30 : Danses et concert, proposé par Ars-Spectacles Place Carnot.
Le traditionnel challenge des OFNI organisé par l’AIA* aura lieu cette année le 3 août sur le bassin des Optimist d’Ars-en-Ré.
Pour sa huitième édition, la course des Objets Flottants Non Identifiés a choisi un thème en lien avec les 80 ans de la libération de l’île de Ré : l’Amérique. Pour rendre hommage à ce continent, l’imagination des candidats pourra évoluer du Grand nord canadien à la Patagonie, des Aztèques à la conquête spatiale. Le 3 août à 17h, sur le plan d’eau des Optimist d’Ars, des jeux nautiques
*AIA : Association d’Information Arsaise. a nimation
« made in America » les attendront. Ils seront précédés à 16h30 par des joutes nautiques qui opposeront des équipes mixtes de Batman et de Superman, et seront encouragés par les chants des Gaillards des pertuis. Chaque année, cette course, plus humoristique que sportive, rassemble une dizaine d’embarcations plus ou moins « flottantes ». Selon Bertrand Dupic, le coordinateur de la course et membre de l’Association d’Information Arsaise, les OFNI sont « tout ce qui flotte et ne ressemble pas à un bateau ».
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes, que ce soit pour participer aux joutes ou à la course, par mail à bertranddupic@orange. fr ou par téléphone au 06 74 35 31 72. A.B.
Ars Spectacle
La placette de la salle des fêtes est l’un des sites des animations.
Le Gardien du Clocher présenté par Ars Spectacle, un son et lumière composé de saynètes jouées par les Casserons eux-mêmes.
En 2024, la course des OFNI, sur le thème des jeux olympiques, avait réuni 14 équipes sur le plan d’eau des Optimist.
Rencontre avec… Sébastian Copeland
Ars-en-Ré a la chance d’accueillir pendant les périodes de vacances de nombreuses personnalités très attachées au village et qui y reviennent régulièrement.
Dans le cadre d’une nouvelle animation de l’AIA intitulée « Rencontre avec...», Sébastian Copeland interviendra le 7 août à 21h : « Outre le fait d’être un amoureux de longue date de l’île de Ré qui êtes-vous Sébastien Copeland : un photographe ? un explorateur ? un scientifique ? Où allons-nous voyager ? Dans quelles contrées de neige et de froid allons-nous découvrir de merveilleux paysages ? De tous ces voyages, de toutes ces expéditions quel regard sur notre planète et sur son évolution ? » Ce témoignage sera suivi d’un échange avec le public.
j eudi 7 août à 21h s alle des fêtes d’Ars-en-Ré
Participation libre
https://letambourdars.fr
La place du diamant
Colometa, petite colombe
Dans La Place du diamant Merce Rodoreda donne la parole à Natalia, petite marchande de bonbons de Barcelone dans les années 30. 1936 : le Front républicain. Elle voit son mari dévaler l’escalier de la maison, il brandit un drapeau. Et c’est bientôt la Guerre Civile, il rejoint le Front républicain. Il est tué. Natalia combat pour nourrir ses enfants. C’est l’histoire des femmes dans les guerres. C’est Natalia, Mère courage de Catalogne, “Colometa” - petite colombe.
La mémoire d’une femme
Une femme raconte. Et arrivent sur le théâtre la fiancée en jupe claire, la mariée tout en blanc, la veuve qui erre dans les rues, noire avec la tache blanche du visage. Aujourd’hui elle parle, elle peut dire ce qu’elle n’a jamais dit qui a vécu si longtemps en elle au point de la faire crier.
Une vie comme toutes les vies. Voix minuscule et pourtant essentielle que nous entendons par le prisme de la fiction de Merce Rodoreda. Écriture, concrète, visuelle, active. Ici pas de pathos. Cernée par le malheur et par la mort Natalia est résolument du côté de la vie. Héroïne par la force du soliloque d’où vient tout le théâtre, elle rejoint Electre, elle rejoint Antigone avec leur aridité, leur incandescence. Sur ce monde en décomposition elle porte son regard clair. De son courage, de sa force de résistance naît l’espoir. Elle nous rappelle que même au plus profond de la guerre on continue à vivre, envers et contre tout.
« Ce monologue d’une heure est une adaptation au théâtre par Michel Cournot de 22 pages de ce superbe livre, pièce que j’ai jouée au théâtre de Chaillot. C’est un texte magnifique témoignant du courage des femmes, de toutes les femmes », nous explique Martine Pascal depuis sa maison de vacances d’Ars, fief de sa maman, Gisèle Casadesus et de toute sa famille.
l e 21 août 2025 à 19 h
Durée 1h
Placette de la Salle des Fêtes
11 rue du Havre
17590 Ars-en-Ré
De Merce Rodoreda avec Martine
Pascal - Adaptation Martine
Pascal - Mise en espace Nathalie
Holt - Production Compagnie
Bientôt peut-être - Entrée libre
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Ce nouveau son et lumière a été repensé et mis en scène depuis 2019. Il mobilise une cinquantaine de bénévoles casserons, résidents permanents et quelques jeunes saisonniers qui sont fiers de jouer en mémoire de leurs ancêtres casserons.
Ars en fête réalise les décors, les costumes, la mise en scène. Ce projet fédère les Casserons et visiteurs et transmet l’histoire et le patrimoine d’Ars. L’association a à cœur de partager avec les touristes de passage, l’histoire si riche de ce bout de terre.
L’âme du gardien du clocher est entrée dans les murs de l’église il y a quatre cents ans. Au détour d’une visite de
touristes, une femme s’étant faite distancer par le groupe reste enfermée dans le clocher et appelle à l’aide. L’âme de ce gardien bienveillant entre en contact avec elle, par sa voix et son ombre visible sur le balcon du clocher. Il lui raconte quelle était la vie des Casserons, chacun de ses souvenirs se traduit par une saynète jouée devant la porte Nord-Est de l’église, sur le parvis. Visite de Sadi Carnot aux Casserons, les battages, les Grognards, La Cloche, la révolution, le Seigneur... Sur une bande son enregistrée et la projection de courts métrages sur le mur de l’église, les acteurs bénévoles jouent ces saynètes. La dernière concerne la Libération avec Jeep d’époque et Résistants du Réseau FFI. D’autres acteurs bénévoles jouent les différents métiers d’ici, qui perdurent (pour certains) : travail de l’osier, pêche dans les écluses à poisson, récolte du sel dans les marais salant, viticulture... Loin d’être figé, ce spectacle évolue chaque année, de nouvelles saynètes sont introduites.
Mardi 19 août à 22h
Durée 45 mn - Place Carnot Ars-en-Ré - Tout public – Gratuit Attention à partir de 18h accès piéton uniquement
Une magnifique expo photo pour célébrer le CNAR
L’exposition « Cercle Nautique d’Art en Ré » permet de revivre en image l’histoire et de célébrer dignement les soixante-dix ans du CNAR, club de voile mythique du nord de l’île.
Plus de deux cents images sont mises en valeur dans cette exposition. Des photographies, des cartes postales et des diapositives, mais aussi des documents anciens qui ont marqué l’histoire du club. Chacun de ces documents a trouvé sa place dans la scénographie créée par Christine Bréchemier et Alex Béchat, les deux membres du CNAR en charge du Club House et du montage de cette exposition. « L’idée de départ de cette exposition », explique Christine Bréchemier, « était de faire participer les gens, les membres du CNAR mais aussi les habitants du village plus largement. Nous avons donc fait un appel à collecte d’images cet hiver, et nous avons reçu plus de quatre cents documents issus d’albums de famille. Et franchement, il y a de belles pépites ! »
L’exposition débute avant la création du CNAR avec de premières très belles
u ne journée d’évènements
photos de 1946, puis déroule de manière chronologique les soixantedix années d’existence du club de voile. Aux photos en noir et blanc jaunies par le temps succèdent quelques photos
Le samedi 9 août, jour du 56 e championnat du monde des Cazavant, vieux gréements et dériveurs, se déroulera la 55e édition de la régate des Cazavant du CNAR. Cette course sera précédée du concours de godille du Trophée Tatave. Le public pourra admirer toutes ces embarcations sur les levées du chenal dès le début d’après-midi, à la faveur de la marée montante et de la marée haute. Les prix seront décernés vers 20h, juste avant la fête d’anniversaire du CNAR qui se déroulera quai de la Chabossière.
argentiques en couleur, mais aussi des diapositives d’une qualité incroyable.
un livre pour pérenniser l’expo Chaque cliché a son importance, et nous dévoile des visages connus de la longue vie du CNAR, mais aussi des sourires d’enfants anonymes tout simplement heureux d’avoir passé une semaine de stage sur les eaux du Fier. Sous vitrine, des documents tirés des archives du CNAR nous racontent comment est né le club. Tout un mur est dédié à une frise chronologique en hommage aux
a rs-en- r é
figures importantes du CNAR, de Tatave à Gaston Cazavant, en passant par tous les présidents et maires qui ont œuvré pour le club nautique. Un diaporama de treize minutes présente également des films d’époque ainsi que des photos qui n’ont pas trouvé leur place dans l’exposition.
Pour Christine Bréchemier, professionnelle du monde de l’art et de la photographie, l’aventure ne pouvait s’arrêter là. « A la suite de cet editing », explique-t-elle, « nous avons souhaité que l’exposition puisse continuer à exister par le biais d’un livre. On y retrouve toutes ces images mais aussi des textes, anciens ou contemporains. » Imprimé sur les presses d’Escourbiac, ce livre de 160 pages est un très bel objet qui transforme l’histoire du CNAR en œuvre d’art. Il est vendu sur place, à la galerie du port, et prochainement chez Octopus à Ars-en-Ré (25€).
Aurélie Bérard.
exposition « cercle Nautique d’art en Ré, histoire et photographies 1955-2025 », à la Galerie du port, Quai de la Chabossière, jusqu’au 2 septembre. Ouvert du mardi au samedi, de 11h30 à 13h et de 17h30 à 19h30.
Quai de la Criée : dernière visite de chantier
Les travaux touchent à leur fin sur le quai de la Criée. Une visite a été organisée le 17 juillet dernier.
Un an après le lancement des travaux, le chantier de rénovation des anciens bâtiments de la DDE à Ars-en-Ré approche de sa date de livraison, prévue pour le mois de septembre ou octobre 2025. Reste encore les murs à peindre, le sol à poser ainsi que les façades à terminer. Les travaux non bruyants pourront avoir lieu courant août et les autres devront attendre le mois de septembre, mais la livraison aura bel et bien lieu à la rentrée. « Treize ans après le lancement du projet », a ironisé le président de la CdC Lionel Quillet, « comme tous les projets de cette envergure sur l’île de Ré. »
La plupart des futurs locataires étaient présents pour l’occasion : Bénédicte Haon de la chocolaterie La Bonbonnière de l’île de Ré ; Boris Zukanovich et Nicolas Bécaud au nom de la Coopérative des Sauniers ; Maeva Quantin et Alexandra Hemmen, représentantes du collectif d’artistes « FIER Crieurs ». Seul le coiffeur Loïc Baribeau, locataire du quatrième et dernier local commercial, n’avait pu se libérer pour l’occasion. Chacun de ces locaux a été visité, ainsi que les deux bureaux à l’étage de 12m2 et 38m2 pour lesquels un appel à candidatures a été lancé au début de l’été. La deuxième
partie du bâtiment, dédiée à la santé, a également été découverte, en présence notamment de l’une des trois infirmières qui pourront retrouver leur local rénové à la rentrée. Le cabinet de kinésithérapie a été entièrement refait avec un plateau technique et une salle de consultation. Et un nouveau local permettra d’accueillir un orthophoniste.
La dernière et troisième partie des bâtiments sera une salle d’exposition, gérée conjointement par la CdC et la commune. « Nous voulons en faire un centre d’art contemporain », a expliqué la maire d’Ars-en-Ré, Danièle Pétiniaud-Gros, « et il y aura une belle surprise pour l’inauguration ! ». Cette dernière a également précisé que « l’aménagement extérieur du parvis ne sera pas réalisé pour l’inauguration, car nous avons besoin de voir comment cela va vivre ». Le parking sera supprimé mais une place de stationnement pour le pêcheur ainsi que deux ou trois places pour les personnes en situation de handicap seront préservées.
Les locataires pourront prendre possession des lieux courant novembre 2025.
Aurélie Bérard
Christine Bréchemier et Alex Béchat ont œuvré ensemble à la création de cette exposition et à la sortie du livre.
Musique en Ré défie la conjoncture
Musique en Ré, dont c’est la 3 8 e édition, bénéficie, à un moment où les aides publiques connaissent des réductions drastiques, de subventions locales, qui lui permettent de continuer à offrir aux Rétais un programme artistiquement varié et interprété par de grands artistes.
L’île a la très grande chance d’accueillir régulièrement des ensembles musicaux de grande qualité dont l’orchestre symphonique de Musique en Ré. Malheureusement, ceux-ci sont de plus en plus menacés par la conjoncture et les réductions des financements publics ; ils font cependant des miracles pour continuer à proposer au public rétais un spectacle d’une exceptionnelle qualité. La Communauté de Communes de l’île de Ré s’engage particulièrement auprès de Musique en Ré, le Département reste présent bien qu’ayant fortement diminué ses subventions cette année.
Cependant, cette année ce seront treize concerts au lieu de seize, dont cinq gratuits et en plein air, qui vous seront proposés. Kamiar Kian, très concerné par la transmission, a toujours souhaité privilégier un accès démocratique à la
musique classique et tient à ce que la gratuité soit conservée malgré la charge énorme que représente un orchestre symphonique de quatre-vingts musiciens.
des concerts sites en scène, gratuits et en plein air
Le Festival s’ouvrira le 28 juillet avec un concert labellisé Sites en Scène par le Département, gratuit et en plein air, place de la République à Saint-Martin avec une possibilité de repli si le beau temps n’est pas au rendez-vous. Au programme Les Danses de Brahms, Bartok et Dvorak, interprétées par Sarah Nemtanu, Ayako Tanaka et François Marat au violon, Adelyia Chamrina à l’alto, Kioumarz Kian au violoncelle et Léo Genet à la contrebasse. Une musique légère et gaie pour débuter un festival d’été. Le 30 juillet, de Paris à Rio, place de l’église à Sainte-Marie
g alerie d’art et bar asso C iatif
Le 2 août, place de l’église à Loix, une soirée « Mandoline et Cinéma », comme elle existe depuis l’année dernière, est prévue, au cours de laquelle les musiciens joueront groupés autour du célèbre mandoliniste Vincent BeerDemarder, accompagnant un florilège d’images de films cultes projetés sur grand écran.
Le 4 août, place de la République, à Saint-Martin, vous attend une soirée Opéra Comique avec Le Docteur Miracle de Bizet, que dirigera Pierre Dumoussaud, lauréat des Victoires de la Musique 2022. Une soirée qui se démarquera d’autant plus qu’elle se terminera par un feu d’artifice.
des moments forts parmi les concerts indoor Parmi les autres temps forts de ce festival, le concert jeune public auquel Kamiar Kian attache une attention particulière, aura lieu le 30 juillet à Sainte-Marie, salle des Paradis. Au fil des années, la direction artistique de Musique en Ré a remarqué que ce concert était un véritable tremplin pour les jeunes s’intéressant à la musique classique et qu’il suscitait des vocations ! La programmation en est d’autant plus étudiée. Cette année proposera « Le carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns, illustré par un film d’animation dans lequel l’acteur Didier Poulain prêtera sa voix au texte de Francis Blanche. Et pour les amateurs de musique baroque, une soirée dédiée au grand compositeur italien Vivaldi, le 1er août, en l’église de La Flotte, avec Sarah et Vladimir Nemtanu et Houcheng Kian au violon.
Bon anniversaire aux Amis de la Plage !
Un final flamboyant le 8 août pour la soirée de clôture avec cette année encore Jean-Claude Casadesus qui dirigera l’orchestre symphonique pour une soirée Mozart en l’église de SaintMartin. Une occasion exceptionnelle pour les Rétais d’aller écouter ce grand monsieur qui ce soir-là dirigera également son petit-fils Thomas Enhco. La conjoncture est là, certes, mais Musique en Ré, réussit malgré les difficultés à proposer un programme alléchant interprété par les grands noms actuels de la musique classique.
Catherine Bréjat
+ d’infos
Musique en Ré
Du 28 juillet au 8 août 2025
Billets en vente au Centre Leclerc Maison Culture Média de Saint-Martin de Ré et sur place, 1h avant le début du concert.
Tarif : 20 € , demi tarif pour lycéens et étudiants. Gratuité pour les moins de 14 ans, les demandeurs d’emploi et titulaires de la carte Restos du Cœur ou similaire.
Abonnements à 3 concerts : 50 € et 15 € par concert supplémentaire. Concert jeune public : enfant 4 € , adulte 7 € www.musique-en-re.com
L’association couardaise a fêté les deux ans de la galerie Derrière l’Eglise le 1 3 juillet dernier.
En deux ans, l’associaition et sa galerie ont conquis le cœur des Couardais... et des autres.
En fait d’avoir deux ans, l’association Les Amis de la Plage en a plutôt quatre-vingt quinze puisque créée en 1930, mais bon, c’est un détail de l’histoire. Ce qui a
bien deux ans, c’est ce projet lancé en 2023 par Nathalie Barthe, une galerie d’exposition dédiée à tous les arts, bientôt suivie d’un bar associatif.
dynamisme éclectique
L’agenda de la galerie ? Bouclé jusqu’à Noël, il vit au rythme soutenu d’un vernissage tous les vendredis soir, et il suffit d’y passer pour constater le succès de la formule. On s’y presse, déambulant d’un espace à l’autre un verre à la main, on y discute et bien sûr on y rencontre les artistes, venant de tous horizons et s’exprimant à travers peinture, photo, sculpture, maquette de bateaux, gravures, dessins, céramique etc. Résolument ouverte à tous les arts, la galerie Derrière l’église leur offre l’opportunité de faire découvrir leur travail et d’échanger avec les visiteurs. Les expositions y sont hebdomadaires ou bimensuelles. Jamais moins, jamais plus.
Le bar associatif, un vrai succès ! Il est comme une belle cerise sur un gâteau. Lancé en avril 2024, il est devenu en un an indissociable de la
vie couardaise. Il faut dire que loin de plier tables et chaises une fois la saison estivale passée, c’est hors saison qu’il prend tout son sens. On y vient et… on y revient. On sait qu’il est là, chaque mercredi soir, c’est le bar des copains. Et des autres aussi car tout le monde est toujours bienvenu. On y parle d’art et de bien d’autres choses…
Deux ans plus tard, Nathalie Barthe ne cache ni son plaisir de faire vivre le lieu, ni sa satisfaction des résultats. Après des investissements en travaux en 2023, la barre a été redressée dès l’année dernière. Quant à l’association, elle est passée d’une quarantaine de membres à près de deux cent cinquante aujourd’hui. Le secret ? L’esprit d’ouverture (aux arts et aux autres), la convivialité joyeuse et l’attachement à la vie de village. Car ici, anniversaire ou pas, les occasions de faire la fête ne manquent pas !
Pauline Leriche Rouard
Les concerts Sites en scène, gratuits et en plein air, comme ici à Saint-Martin de Ré, attirent un public hétéroclite et nombreux.
Dom : un authentique artiste
Dominique Tilly, menuisier-ébéniste installé à Ars, où il est né, revient sur le devant de la scène et expose ses dernières créations.
Dom, comme l’appellent ses amis, après avoir exposé une première fois en 2016, avait ouvert les portes de son atelier en 2021, puis l’homme étant timide et réservé, seul un petit noyau de fidèles avait continué de suivre sa production très particulière.
Désormais à la retraite, il dispose de plus de temps pour exprimer un humour décalé, parfois noir, dont il ne se départit jamais. Autodidacte, il aime jouer avec les mots et fixer ceux-ci dans la matière.
C’est-à-dire qu’à chaque
jeu de mots correspond un objet, ou une association de formes créées par Dom.
L’humour est l’essence de sa vie et il tourne beaucoup de choses en dérision, une manière de ne pas s’attarder sur les difficultés de l’existence. La « période galet » durant laquelle il en ramassait ainsi que d’autres matériaux de récupération trouvés lors de ses balades sur les plages pour les transformer en petites œuvres d’art est terminée. Dominique éprouve maintenant des difficultés à marcher et se consacre totalement à fabriquer matériellement, souvent en bois comme tout bon menuisier qui se respecte, une réponse concrète à ses jeux de mots. Il n’a aucune prétention artistique, le ressort premier
Harmony’s Swing, Basique !
L’ensemble flottais se produira le 9 août 202 5 , à 20h 3 0, dans le jardin de la mairie de La Flotte. Con C ert
Cet été, et pour la première fois depuis plusieurs années, Harmony’s Swing jouera sans invité.es !
Comme un retour aux bases de l’orchestre. Cet ensemble dédié aux musiques de jazz, qui se concentre cette année sur l’enregistrement d’un album live/studio fin novembre à La Flotte, vous propose venir partager un moment musical et convivial lors d’un concert le 9 août à 20h30 dans les jardin de la mairie de La Flotte.
Extrait du programme de Circuit-Court :
American Patrol, Georgia, Birdland...
Les musicien.nes d’Harmony’s Swing seront dirigé.e.s par Pascal Rousseau. Émanation de l’Harmonie de La Flotte, Harmony’s Swing regroupe une vingtaine de musicien. nes s rétais.es et rochelais.es et invite très régulièrement des solistes internationaux pour un travail de fond avec les musicien. nes du territoire de l’Ile de Ré.
Harmony’s Swing est soutenu par la commune de La Flotte, et la CdC de l’Ile de Ré.
est l’humour, les mots conduiront à la concrétisation de la blague, car il faut que ce soit drôle. Et il na pas peur de choquer, ni de rire de tout.
Alexandra Planas a été le débusquer dans son antre et il exposera à la galerie Xin Art, du 9 au 20 août, dans le cadre d’une expo intitulée « L’Art est à Ré », les nouveautés auxquelles il s’est attelé depuis qu’il est en retraite. Il sera présent à la Galerie le 8 août à partir de 19h pour le vernissage et ravi de discuter avec tous ceux qui lui feront l’honneur de venir admirer ses créations.
Catherine Bréjat
xinart Galerie9 route de Saint-Clément – Ars-en-Ré
La sérigraphie à l’honneur chez Aurélie Courcier
L’artiste Alice Leblanc Laroche sera en résidence à l’atelier d’Aurélie Courcier, rue Chanzy, du 2 au 8 août. L’occasion de découvrir son travail et de s’initier à la sérigraphie artisanale.
Installée à Périgny, Alice Leblanc Laroche pratique la sérigraphie artisanale depuis 25 ans, sur papier et sur tissu. Son univers s’inspire de nos paysages, mais le graphisme est omniprésent. « J’aime travailler le géométrique et les motifs abstraits », explique-t-elle. « J’utilise l’impression au cadre plat, avec des encres à l’eau. C’est la techniqu e traditionnelle de la sérigraphie,
avec laquelle on fait des affiches. C’est celle aussi des Carrés Hermès, ou encore d’Andy Wharol. »
L’artiste sera en résidence pendant une semaine au sein de l’atelier « Entre sel et terre » d’Aurélie Courcier. Un temps de travail et de création pour la sérigraphiste, mais qui lui permettra également de présenter ses œuvres grâce à l’espace d’exposition de l’atelier, qu’elle ouvrira au public quelques heures chaque jour. La transmission étant également au cœur de son activité, elle proposera deux matinées d’atelier pendant lesquelles les participants pourront s’essayer à la sérigraphie
sur papier ou sur tissus, avec des échantillons de motifs ou de dessins avec lesquels ils pourront repartir. « Cela donnera une idée de comment on peut jouer avec les graphismes, les couleurs et les supports », explique Alice Leblanc Laroche.
Aurélie Bérard
Atelier « entre sel et terre » 29 rue Chanzy à Ars-en-Ré, du 2 au 8 août. Exposition ouverte de 10h à 13h et de 16h à 19h. Initiations les 3 et 6 août de 10h à 12h. Tarif : 40 € . Réservation au 06 07 16 48 00
Alice Leblanc Laroche proposera des ateliers de sérigraphie les 3 et 6 août.
Émanation de l’Harmonie de La Flotte, Harmony’s Swing est dirigé par Pascal Rousseau.
Un exemple de l’humour de Dom : une création intitulée « L’Ami kado », bois et résine (36x 36 x 5 cm).
La Java fait son cirque
One Two Circus, le festival de cirque de La Java des Baleines revient, pour la troisième année, donner sa chance à de jeunes circassiens amateurs ou semi-professionnels, avec un beau défi à relever.
Pour certains, ce sera leur première scène, comme Léo, 17 ans, l’un des vainqueurs de l’an passé. D’autres ont déjà plusieurs années de pratique derrière eux. Les huit artistes en lice, lundi 4 et mardi 5 août, sont issus de disciplines variées, aériennes ou terrestres : tissu, sangle, acrobaties au sol, roue cyr, jonglage, clown… Au centre du chapiteau, ils seront sous le feu croisé des regards du public, et d’un jury en
charge de les départager. Lundi soir, ils seront seuls en scène. Mardi, répartis en duo par tirage au sort, ils présenteront le numéro qu’ils n’auront eu que la journée pour préparer, avec, à la clé, une invitation à revenir l’an prochain. Le festival s’achèvera par l’Odyssée d’El Flo, une jonglerie merveilleuse aux accents de fable, sur le fil de chorégraphies intimistes, bercée de références musicales. La marionnette et le théâtre de rue y
ajoutent leurs grains de sel, d’humour et de philosophie. El Flo, ce virtuose du bolas, aussi bien lumineux qu’enflammés, en proposera un workshop en amont du spectacle
Le cirque pour tous
Le festival est aussi l’occasion de faire découvrir l’art exigeant du cirque, avec des ateliers ouverts à tous à partir de 18h : trapèze, tissu, jonglage et acrobaties seront proposés,
à pratiquer seul ou en famille. Pour Mathou, circassienne, organisatrice du festival, le cirque en famille est une belle façon de se rencontrer entre parents et enfants dans un cadre où cultiver le lien et la confiance, en soi et en l’autre. Elle anime tout l’été des ateliers à L a Java, d’initiation pour les enfants, de perfectionnement pour les plus aguerris et de découverte pour toute la famille.
Eugénie Rambaud
Festival One two circus - 4 et 5 août 2025
Ateliers de cirque ouverts à tous à partir de 18h
Début des spectacles à 20h30
Pour les ateliers de Mathou, voir la rubrique ateliers sur le site de La Java : www.lajavadesbaleines.fr/activites-ateliers/
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site de La Java, www.lajavadesbaleines.fr
c oncert : Du jazz à la sauce sucrée
Kocoa and the Sweet Pops inaugurent le mois d’août avec, vendredi 1 er août à 21h, un concert de rock steady, la version jamaïcaine du rythm’n blues. Kocoa est arrivée à Nantes il y a quatre ans. Venue de Jamaïque, où elle a appris à chanter dans les chorales gospels, elle réinterprète les classiques d’une voix chaude et puissante qui chatouille le ventre et donne, même aux réfractaires et aux grincheux, une furieuse envie de danser. Son charisme, son énergie, sa joie de vivre lui ouvrent les portes des cœurs et des clubs de jazz. Son répertoire compte autant de tubes que des pépites méconnues, à faire chavirer les amateurs de R&B. Trois musiciens l’accompagneront, François Sabin au piano, Stéphane Barral à la contrebasse et Laurent Cosnard à la batterie, pour une soirée très chaloupée.
Le One Two Circus Festival est un tremplin pour les jeunes circassiens qui cherchent une scène pour se confronter au public.
f estival - Phare des b aleines
Jazz au Phare : retour en Jazz
Pour sa seizième édition, qui aura lieu du 3 au 7 août 202 5 , le festival Jazz au Phare renoue avec une programmation majoritairement jazz, et quelques surprises.
L’aventure commencée il y a seize ans se poursuit « avec la même équipe et toujours le même plaisir de travailler ensemble », se confie Jean-Michel Proust à trois semaines de l’ouverture. L’an passé, les concerts de Caravan Palace et Zaho de Sagazan auraient pu nous faire croire que le festival avait pris un virage résolument électro ; mais les artistes qui se produiront cette année sur la grande scène porteront haut les couleurs d’un jazz apprécié pour sa richesse et la variété de ses expressions. Par ailleurs, sur les traces de Michel Jonasz, Bernard Lavilliers, Jane Birkin ou Véronique Sanson, invités des précédentes saisons, c’est au tour de Sheila de représenter la variété française, un choix qui peut surprendre, mais devrait convaincre, par l’incroyable énergie que déploie cette icône de la chanson aux vingt-sept albums et quatre-vingt-cinq millions d’exemplaires vendus.
au programme du in Pour la soirée d’ouverture, dimanche 3 août, sous le chapiteau de la Java des Baleines, le trompettiste et chanteur Boney Fields, avec son orchestre, viendra faire résonner le son funky et urbain qu’il a contribué à créer dans les rues de Chicago.
Lundi 4 août, The Amy Winehouse Band fera revivre celle que certains considèrent comme la plus grande artiste de sa génération, Amy Winehouse, disparue en 2011. Après dix ans de silence, son ami de toujours, Dale Davis, bassiste et directeur musical, fait le pari fou de remonter le groupe avec une
nouvelle chanteuse, Bronte Shande, qui porte l’héritage avec force et élégance.
m ardi 5 août, Ayo, chanteuse soul à la voix sensuelle et enveloppante, aux textes intimistes, à la personnalité attachante, apportera sa touche de douceur et de sensibilité dans un monde qui ne finit pas d’en manquer.
mercredi 6 août, l’iconique Sheila fera rayonner sa joie de vivre sur la grande scène, avec un florilège de tubes, allant du yéyé au rock en passant par la pop et le disco. Une soirée revival qui déride ! j eudi 7 août, le mot de la fin ira à Keziah Jones, artiste incontournable au croisement du funk, du blues, du jazz et du rythm’n blues. Il revient après dix ans de silence avec un nouvel album enregistré chez lui à Lagos, au Nigéria. Nouveaux morceaux et reprises de ses plus grands tubes sont au menu de cette soirée de clôture.
Chaque concert est précédé d’une première partie aux couleurs de l’artiste qu’elle annonce, à découvrir avec gourmandise.
La magie du off
Mais Jazz au Phare, c’est aussi une très belle programmation gratuite, dès 10h30 le matin avec les concerts pour les enfants et jusqu’à 1h30 du matin
e x P osition - r ivedoux-Plage
pour le bœuf animé, depuis sa création, par Ahmet Gülbay et son quartet. Cette année, il sera relayé, les 6 et 7 août, par Michael Joussein et Jerry Edwards, pour une session jazz très swing. A partir de 18h, et pour trois sets d’une heure chacun, le Café du Phare ouvre sa scène jazz, les 4 et 5 août avec Audrey Joumas, vainqueure du tremplin jeunes talents il y a quelques années et qui revient avec un hommage à Ella Fitzgerald et Louis Armstrong. Les 6 et 7 août, le jazz laissera élégamment la place… au tango, avec le Cuarteto Silbando, qui réjouira les amateurs et séduira les indécis.
Enfin, n’oublions pas Jazz ConneXion, le tremplin jeunes talents qui, à 15h, tous les jours, propose à de jeunes formations
De très belles photos tout simplement !
de se produire devant un jury. Cette année, trois quintets et un quatuor de musique de chambre éclectique se disputeront la première place avec, à la clé, un ticket pour la grande scène en première partie, l’an prochain.
Et bien sûr, les Allumés du Phare seront à retrouver pendant quatre jours sur les marchés de l’île à Ars, le Bois-Plage, La Couarde et Saint-Clément, de 11h à 13h, et devant la grande scène tous les soirs à 20h.
Eugénie Rambaud
Retrouvez tout le programme et la billetterie sur le site de Jazz au Phare : www.jazzauphare.com
Invité de l’association HARP*, Philippe Schoettel expose ses photos pour la première fois dans l’île de Ré, à Rivedoux-Plage. La sensibilité est au rendez-vous, la technique aussi, pour nous offrir un premier aperçu de son ressenti.
Réunionnais depuis les années 70, à la suite de l’installation de ses parents dans cette île, il va
tomber sous le charme du lieu qu’il parcourt muni de son Pentax. En 2021, à la suite d’un changement de vie,
Philippe découvrira l’île de Ré qu’il va explorer, appareil photo à la main. Poussé par son entourage, c’est sa vision de ces deux îles entre lesquelles il partage désormais sa vie, qu’il va exposer à la salle des fêtes de Rivedoux. Quarante-huit photos dont douze grands formats de 30 x 45 cm, des dimensions qui permettent vraiment au visuel de s’épanouir. Les autres formats plus petits 20 x 30 cm, sont encore d’une taille suffisamment respectable pour mettre en valeur des photos d’une rare qualité esthétique.
Il a choisi de présenter les deux îles, à la fois par ce qui les unit et les oppose, en commençant par l’église d’Ars et son clocher face à la blancheur bleutée de l’église Notre Dame des Neiges à Cilaos, le rouge somptueux des flamboyants comparé à celui de nos coquelicots, les dégâts de l’érosion là-bas et ici, le pont suspendu de la rivière de l’Est à Sainte Rose en compétition avec les lignes épurées du nôtre, l’épicerie Sitaya à
Saint-Denis, un vrai patrimoine créole et la cabane vendant de la fleur de sel sur la route de Loix et des moments de pure beauté : les glycines de Cilaos et les nôtres.
D’autres binômes de ce genre sont proposés donnant un aperçu de la nature foisonnante et colorée de la Réunion et des paysages multiples de Ré. Tout cela éclairé par les lumières ô combien différentes et prégnantes du Tropique du Capricorne et de l’Océan Atlantique. Une exposition qui ne manquera pas d’émouvoir les nombreux Rétais ayant des attaches avec la Réunion et d’intéresser les autres.
Catherine Bréjat
*HARP : Horizons artistiques de Rivedoux-Plage.
s alle des fêtes Robert Vergnaud, du 28 juillet au 3 août 2025 , de 10h à 13h, Rivedoux-PlageVernissage, 30 juillet à partir de 18h.
L’église d’Ars et son clocher face à la blancheur bleutée de l’église Notre Dame des Neiges à Cilaos.
Yann
Après une affiche 2024 plus électro, l’année 2025 s’annonce comme un retour au jazz du festival.
Lumières d’ici, reflets d’ailleurs
Du 8 au 1 4 août, la galerie Derrière l’Eglise, à la Couarde, accueille les toiles d’un peintre loidais passionné par l’île de Ré et ses lumières.
Laurent Abadie est un homme discret. Depuis vingt ans qu’il réside à l’île de Ré, c’est la seconde fois qu’il expose ses toiles au grand public. L’année dernière, il partageait la galerie associative de la Couarde avec une autre artiste loidaise, Karin Meilhan. Cet été, il revient seul avec cinquante toiles rassemblées autour du thème de la lumière, nourries des promenades quotidiennes qui l’ont vu arpenter l’île, depuis deux décennies, par tous les temps et en toute saison.
Cet ancien homme d’affaires, dont la carrière a évolué entre la France et le Japon, se consacre à la peinture au début des années 2000, à la faveur d’une pause professionnelle. Dans son atelier, à Loix, les tableaux s’accumulent en vue de l’exposition. Le peintre travaille plusieurs toiles en même temps ; elles reposent sur les chevalets dans l’attente
Portrait d’artiste
du coup de pinceau qui précisera une teinte, accentuera un effet de lumière, renforcera la nuance orageuse du ciel. Laurent Abadie reprend d’anciens paysages, dix ans, quinze ans après, et leur apporte les modifications que son œil a saisies dans l’immédiat de la perception. Ses tableaux sont comme les témoins d’une persistance rétinienne, un assemblage foudroyant de couleurs qu’il rapporte dans l’atelier et qu’il s’essaie à rendre avec exactitude. Dans cette recherche inlassable, qui le conduit à ne jamais considérer ses toiles comme achevées, on peut lire l’influence du Japon, dans ce rapport à un temps à la fois arrêté et en mouvement, au geste fini du pinceau sur la toile infinie de l’existence.
Notre paysage insulaire, fait de plages, de marais et d’horizons lointains, certes
inchangé dans ses grandes lignes, Laurent Abadie en perçoit les infimes nuances et les restitue dans ses tableaux, saturés des jaunes de la moutarde en fleurs ou des violets hallucinés d’un ciel d’orage. Les « lumières d’ici », auxquelles l’artiste rend hommage, viennent aussi, un peu, d’ailleurs.
Eugénie Rambaud
Exposition
« lumières d’ici » de laurent Abadie
Du 8 au 14 août 2025 Vernissage le 8 août à partir de 18h
A la galerie Derrière l’Eglise, rue Pasteur, à La Couardesur-mer - Entrée libre
Les lumières d’orage sont une source inépuisable d’inspiration pour Laurent Abadie, et auront toute une salle dédiée lors de l’exposition.
Mascarade : l’invité de l’été à la Galerie Glineur
Mascarade, un Havrais du nom d’Alexandre Delaunay, séjournera toute la période estivale à la Galerie Glineur, avec des créations qui plaisent aux jeunes… et aux moins jeunes.
Connu de nos jours et à la tête d’un business qui fonctionne bien, Alexandre Delaunay, dit Mascarade , revient de loin. Incapable de s’adapter au système scolaire, il avait plus de facilité à dessiner qu’à écrire. C’est dans la rue, grâce à un copain, qu’il va trouver un moyen de communiquer via les graffiti et se former à leur monde et à leur attirance transgressive. Il commence à peindre en 2000, exclusivement sur les murs des rues, ce qui ne manquera pas de lui attirer quelques ennuis avec la justice. Il suivra un temps les cours d’une école d’art du Havre où il se spécialisera dans le graphisme et la publicité, mais trop
directive pour lui, il la quitte avant l’obtention de son diplôme. De petits boulots en petits boulots, il va trouver le moyen d’exposer quelques-unes de ses toiles et de se faire connaître. A sa sortie de l’école d’art, son père lui prêtera un petit local pour installer progressivement ce qui deviendra la Mascarade shop un espace consacré à l’art où il s’expose ainsi que d’autres artistes. Il se fera véritablement connaître en 2017, lors de la célébration des Cinq cents ans du Havre avec des peintures graphiques et colorées de la ville qui connurent un énorme succès.
Les bals masqués, le carnaval, la couleur et l’ambiance de la fête sont ses inspirations. Il travaille en tracé direct sans esquisse préparatoire, toujours dans le domaine de l’impro et laisse sa main voyager sur la feuille jusqu’où elle l’emmène. Le dessin est fort, mais les compositions, même cernées d’un trait sombre, donnent une impression de liberté. Trois couleurs principales : le jaune, le bleu et le rouge se retrouvent à travers ses créations sans qu’elles ne soient jamais criardes et sa fascination pour les masques, qui ne donnent à voir que les yeux, reste une constante de son œuvre.
Mascarade alterne entre le travail d’atelier et celui de l’extérieur qui lui
permet de faire de grandes fresques murales. Il a aussi besoin de retrouver la sensation de liberté que lui procuraient les rues.
Exposé à Dubaï, Paris et la Réunion, c’est sur l’île de Ré qu’on le retrouvera cet été, à la Galerie Glineur, où il présente de grands formats à l’acrylique sur toile (120 x 90cm) et des acryliques sur papier d’art (76 x 56cm), vendus encadrés, spécialement conçus pour
la galerie sur le thème du voyage onirique. Les titres exposés parlent de voyages extraordinaires : Cap sur le bout du monde, World Tour vers des mondes tout aussi extraordinaires : Magic Island, Jardin magique, Tour du monde, Palazzo… Ils sont illustrés par des images simples, en apparence compliquées par de nombreux symboles et dans lesquelles on aime se perdre. Catherine Bréjat
Promenons-nous dans le vieux oix - 86 pages - 20 €
DeltA thetA 11 ZAC des Clémorinants 17740 SAinte-MArie de ré delta.theta@orange.fr 05 46 43 91 14