

Trois sculptures d’Etienne au cœur de Saint-Martin








LDepuis le 28 avril et jusqu’au 3 0 septembre 202 5 , l’artiste « rétais » mondialement connu est mis à l’honneur dans la capitale de l’île !
e 24 et 25 mai 2025 11h-19h En t rée l ibr e
En t rée l ibr e



ET PLANS D IS P ONIBLES





visible devant l’office de tourisme, avenue Victor Bouthillier, tandis que les promeneurs et amateurs d’art pourront découvrir « Conversation » devant la galerie d’art PromenArts (quai Launay Razilly sur l’îlot).


’exposition est organisée par la galerie d’art PromenArts, qui n’en est pas à son coup d’essai. En effet, au printemps/ été 2023 elle avait déjà exposé cinq œuvres du sculpteur animalier Michel Bassompierre dans les rues martinaises.

Patrick Poireau a déjà exposé régulièrement, depuis plusieurs années, les œuvres d’Etienne dans sa galerie, comme ce fut encore le cas au printemps 2024.




l iers d ’a r t ist e s o uve r ts … et a utr e s l ie u x

Cette année, trois magnifiques sculptures de l’artiste Etienne, qui avait élu domicile il y a de nombreuses années sur l’île de Ré, sont exposées au cœur de Saint-Martin de Ré. La plus emblématique d’entre elles, dénommée « Espérance », est installée sur le parvis de l’église. Fort célèbre aussi « Le baiser » est



Nathalie Vauchez
Exposition gratuite | Accès libre
Une page web dédiée est disponible sur le site internet des Galeries PromenArts, accessible via le QR code placé sur les sculptures : https://www.promenarts. shop/exposition-etienne-sculpteur



Lire notre article hommage à Etienne paru en janvier 2025 : www.realahune.fr/lelegance-et-la-legeretedu-bronze-pour-un-message-de-paix/ Lire aussi notre article sur la précédente exposition dans les murs de la galerie PromenArts au printemps 2024 : www.realahune.fr/promenartsaccueille-le-sculpteur-etienne/ Et nos autres articles sur l’artiste sur www.realahune.fr






At e l iers d ’a r t ist e s o uve r ts … et a utr e s l ie u x 5éditio 24 et 25 mai 2025 11h-19h















Sur le parvis de l’église de Saint-Martin, « Espérance » porte le beau message de paix cher à Etienne.
« Sculpteur de l’âme » de notoriété internationale, Etienne était très apprécié des Rétais pour sa gentillesse et sa simplicité.
Accro Fort : quand l’Histoire se mêle à l’aventure
Du patrimoine à l’adrénaline, il n’y a parfois qu’un pas - ou un pont de singe. Du 22 au 2 4 avril, le Fort La Prée, sur l’île de Ré, a accueilli pour la première fois le grand public dans un parcours d’accrobranche original, niché dans les entrailles d’un site historique.
un parcours suspendu entre ciel, mer et histoire
Surplombant l’Atlantique, le Fort La Prée n’est pas qu’un vestige du passé : c’est un lieu qui vit, se transforme et innove. Pendant trois jours, ses anciennes murailles ont servi de décor à une activité insolite : un parcours d’accrobranche, tracé au cœur même du monument. Loin des classiques sites forestiers, c’est dans un décor militaire du XVIIe siècle que les participants ont évolué, entre tyrolienne, filet suspendu, descente en rappel et ponts suspendus. Ce parcours singulier n’est pourtant pas né de rien. Il s’inscrit dans une dynamique déjà en place depuis plusieurs années. L’agence Ekilibre, spécialisée dans l’organisation de séminaires et de team-buildings en lieux atypiques, proposait déjà ce type d’activités au sein du fort, mais uniquement à un public professionnel. C’est donc une véritable ouverture au grand public qui a été expérimentée cette année, avec un parcours volontairement plus synthétique mais tout aussi immersif.

Baptiste, 14 ans, venu avec sa famille depuis la Touraine : « Je trouve ça génial de pouvoir faire ce type d’activité dans un endroit pareil, on a vraiment l’impression d’être des aventuriers ! » Locaux et touristes se sont mêlés dans ce décor d’exception, redécouvrant le patrimoine sous un angle ludique et sensoriel. Pour Sonja Desaigle, cette première ouverture au grand public est prometteuse : « Nous envisageons une reconduction de l’Accro Fort pendant les vacances de la Toussaint. Cela permettrait de proposer une activité en dehors des logiques balnéaires, plus adaptée à l’arrière-saison. »
un fort qui vit et qui vibre, au-delà de ses murs
une mise en œuvre technique et patrimoniale délicate Ce projet ne s’est pas fait sans contraintes. Le Fort La Prée, propriété depuis les années 1970 du CNOSAP (Centre National des Œuvres Sociales de l’Administration Pénitentiaire), est aujourd’hui classé monument historique. Ce classement interdit toute création de nouveaux points d’ancrage dans les structures. Heureusement, plus de deux cents ancrages avaient été installés dans les années 2000, à une époque où le site n’était pas encore protégé par la législation patrimoniale. C’est à partir de cette base que Daniel Grateau, responsable de l’activité, a conçu un parcours sécurisé, supervisant lui-même la rénovation des points existants et la mise en conformité des ateliers.
participants. » Un défi de taille, que l’équipe a su relever avec rigueur et créativité.
« Chaque installation est vérifiée minutieusement », confirme Sonja Lesaigle, la responsable du site. « Il est essentiel de respecter l’intégrité du site tout en assurant une sécurité maximale aux
une affluence contrastée, mais un accueil enthousiaste Si l’initiative a suscité la curiosité et attiré un public familial, les chiffres de fréquentation sont restés en deçà des espérances. En cause : une météo capricieuse, entre averses et rafales de vent, peu propice à ce type d’activité en plein air. Malgré cela, les retours ont été enthousiastes, à l’image de
Au-delà de cette animation ponctuelle, le Fort La Prée incarne une volonté plus large : celle de faire vivre le patrimoine autrement. Depuis les années 70, le CNOSAP y déploie de nombreuses activités, mêlant culture, hébergement et accueil de groupes. L’équipe du fortcomposée cette saison de quatre salariés, d’une alternante et d’une stagiaire en médiation culturelle - s’efforce de rendre ce lieu vivant et accessible à tous. L’Accro Fort s’inscrit pleinement dans cette démarche : proposer une autre manière de découvrir l’histoire, par l’action, l’émotion et le jeu. Une passerelle entre le passé et le présent, entre le silence des vieilles pierres et le bruit des vagues. Une idée simple, mais puissante : faire du patrimoine un terrain d’aventure.
Jordan Riché
Vers une nouvelle librairie à Saint-Martin ?
En tous cas, son maire Patrice Déchelette est sur le coup depuis le départ. Et la résistance s’organise.
Le départ, c’est ce rideau de fer tombé sur les portes du 4 rue de Sully aux premiers jours de l’année, annonçant la fermeture définitive de la librairie. Une fermeture « qui a ému beaucoup de monde », constate Patrice Déchelette sobrement. A commencer par lui-même.
Au fil des semaines hivernales, rien à faire, les Martinais ne s’y font pas. La municipalité non plus. Car à quelques mètres du port et au donc au cœur de la vie du village, la librairie n’était pas seulement un commerce essentiel de la culture où acheter des livres, elle était aussi « lieu de vie, d’échanges et de rencontres », insiste Patrice Déchelette, immédiatement ouvert à toutes les solutions envisageables.
deux locaux envisagés et plusieurs candidats potentiels Ils appartiennent tous deux à la commune. Derrière le marché, le premier est aujourd’hui épicerie mais « son

Belle situation pour l’un des locaux communaux qui pourrait être dédié à une librairie retrouvée…
gérant a décidé d’arrêter », précise Patrice Déchelette. L’autre, situé au cœur de l’îlot du port, est loué chaque saison. « Evidemment il ne s’agit pas pour nous de faire du profit financier mais de donner la possibilité de faire vivre une librairie et on devrait pouvoir y arriver sans prétention locative », estime l’élu se voulant optimiste, même si de
nombreux points juridiques restent à clarifier comme le type de bail, par exemple.
Au moins deux candidats… « Et un troisième contact est établi, sur recommandation d’une résidente martinaise », nous explique Patrice Déchelette, ajoutant qu’il a déjà reçu trois autres personnes dont deux
ensemble. Mais par discrétion, et même s’il ne faut pas aller bien loin pour en savoir plus, nous ne dirons rien sur leur identité. Laissons-les tranquillement travailler sur leurs projets.
Pour un calendrier à la rentrée La saison étant maintenant lancée « impossible d’aller plus loin pour le moment », souligne Patrice Déchelette. La suite, ce sera donc pour la rentrée, avec appel à projets, consultations et montage juridique. Et cela tient en deux mots : « Trouver un ou des volontaires et boucler un bail gagnant/gagnant », résume le maire de Saint-Martin. Tout cela ne se montant pas en un claquement de doigt, il faudra aux Martinais un peu de patience pour une bonne nouvelle et une belle inauguration en perspective. La volonté est là et c’est déjà beaucoup. Allez, on y croit !
Pauline Leriche Rouard
Filet suspendu au mur du Fort pour plus de sensations !
P ROJET
La Corniche protégée et réaménagée
L’endiguement de La Corniche à Rivedoux est terminé, le sentier piétonnier qui la longe doit être enherbé et la voie partagée vélos/véhicules riverains sera aménagée. Point avec Patrice Raffarin, maire de la commune et conseiller départemental en charge de la protection des côtes.
Ce dernier chantier du PAPI 1 (Plan d’Actions de Prévention des Inondations), avec le chantier de La Fosse de Loix (chemin de la Grifforine) à La Couarde, est quasiment achevé, après six mois de travaux et quelques déboires liés aux intempéries hivernales.

les dissuader d’emprunter le chemin piétonnier.
Xynthia : l’eau est rentrée par les prises d’eau Les ingénieurs ont fait le choix d’un « mur-poids » sans fondation, en béton matricé, qui court sur un linéaire de 340 mètres et rejoint le muret du port. D’une hauteur de 1,10 m à 1,30 mètres selon le niveau du sol, d’une largeur de 70 cm, cet ouvrage est calibré à Xynthia - 20 cm. « Il n’y a pas eu ici de vagues submersives », explique Patrice Raffarin, « l’eau est rentrée notamment par d’anciennes prises d’eau d’ostréiculteurs, qui ont pour nombre d’entre elles perdu leur clapet, la rétrocession des prises d’eau abandonnées n’ayant pas été faite au Département. Elle a inondé le rez-de chaussée des maisons en arrière de la RD. Ainsi en plus du muret, toutes les prises d’eau seront équipées de clapets et des batardeaux viendront fermer les portes en cas d’alerte météo. »
muret ayant lui été fini en février.
Débuté en octobre 2024, ayant fait l’objet de quelques négociations avec des riverains, le chantier sera complètement terminé fin mai 2025, une fois les batardeaux installés, le

Les portes sont notamment utilisées par les ostréiculteurs, par les secours en mer et par les plaisanciers pour la mise à l’eau de leur bateau, l’une d’elle permettant aussi l’accès à la plage avec sécurisation par des rambardes. Une porte permet aussi à un riverain de manœuvrer son véhicule pour accéder à son garage. Une autre porte, qui pourra être fermée par des batardeaux, est prévue en entrée de la promenade (près du port), dont l’habillage en pierre doit être prochainement réalisé.
Une fois le chantier totalement achevé, l’ouvrage sera rétrocédé à la Communauté de Communes de l’île de Ré qui en aura la maîtrise d’ouvrage dans le cadre de sa compétence Gemapienne* et une convention sera signée avec la Commune, pour notamment que ses services techniques viennent fermer les batardeaux en cas d’alerte déclenchée par la CdC.
La construction de l’ouvrage a coûté 485 K € HT, classiquement financé dans le cadre du modèle de financement du PAPI 1 à 40 % par l’Etat et à 20 % respectivement par la Région Nouvelle Aquitaine, le Département de CharenteMaritime et la CdC de l’île de Ré.
Cheminement piéton et voie partagée à aménager
Un cheminement piéton a été créé le long du muret, sur la promenade Théodore Porsain, dont le bord doit être encore végétalisé avec apport de terre et enherbé avant l’été. Les cyclistes arrivant du chemin cyclable traversant dans la forêt et longeant la RD sont naturellement dirigés vers la voie partagée, qui se situe entre le muret et les maisons longeant la RD. Un banc installé en travers est censé
L’aménagement de cette voie partagée, utilisée par les riverains et les cyclistes (deux sens interdits en dissuadent l’accès aux véhicules non riverains), a fait l’objet d’une étude de la part du Syndicat de la Voirie, qui a soumis à la Commune lors du Conseil municipal du 5 mai 2025 (à l’heure où nous mettions sous presse) des propositions d’aménagements avant l’été, tant pour la circulation, que pour le stationnement et la végétalisation. Patrice Raffarin compte réunir les riverains en septembre/ octobre 2025, afin de leur présenter ces propositions et recueillir leurs avis et suggestions. D’ici là, la municipalité va être vigilante, notamment durant l’été 2025, afin que la cohabitation cyclistes/véhicules de riverains soit la plus apaisée possible, mais cette voie partagée ne sera pas encore sécurisée, d’où un appel à la prudence auprès des cyclistes qui l’empruntent et des conducteurs de véhicules qui manœuvrent pour y stationner.
Nathalie Vauchez
* La gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) est une compétence confiée aux intercommunalités par les lois de décentralisation de 2014 et 2015, depuis le 1er janvier 2018.
Pa P i 1 & 2
Les travaux de protection du Pa P i 1 de l’île de Ré, qui ont débuté en 2014 et sont en voie d’achèvement en cette année 2025, ont concerné la digue du Boutillon, la porte du port de La Flotte, les digues Est de Loix, les digues des Doreaux à SaintClément, du bourg à Rivedoux et de Montamer à Sainte-Marie, La Fosse de Loix (hors chemin de La Grifforine). Et donc La Corniche à Rivedoux quasi terminée et La Fosse de Loix (Grifforine) à La Couarde, en cours.
Le Pa P i 2, qui en est toujours au stade des études et dont le financement est incertain comptetenu des importants surcoûts survenus depuis la validation par la Commission Mixte Inondation (CMI), concerne le Fier d’Ars (de La Patache aux Portes à Arsen-Ré), ainsi que Les Portes et Saint-Clément.
Patrice Raffarin a suivi de près ce chantier, avec sa double casquette de maire de Rivedoux-Plage et de conseiller départemental en charge de la protection des côtes.
Le village des Portes va résolument de l’avant
Depuis son élection un peu par surprise le 3 juillet 2020, le maire Alain Pochon multiplie les projets afin d’inverser la tendance d’une commune glissant dangereusement vers « un village vacances ». Les réalisations se succèdent et les projets sont encore nombreux. Interview.
ré à la Hune : Vous n’étiez initialement pas candidat à la fonction de maire et pas préparé à le devenir, comment l’êtes-vous devenu ?
Aucune des deux têtes de liste n’a en effet été élue et c’est une équipe municipale hétéroclite qui s’est constituée et m’a sollicitée pour en prendre la tête. Venant du monde de l’entreprise, je n’étais pas formé à la chose publique. J’ai fait mes armes tout seul, comme au cours de ma vie professionnelle, il m’a fallu un temps d’apprentissage. D’autant plus qu’il n’y avait pas de DGS et que le comptable partait à la retraite ! Je me suis appuyé sur les compétences respectives des différents élus de cette nouvelle équipe. Et on s’est posé la question « Où doit-on mener le village des Portes ? » On a recensé les idées et voté en Conseil municipal les priorités. Si on ne faisait rien, cette petite commune de 580 habitants à l’année, qui détient le record de 86 % de résidences secondaires (1850) qui la font vivre six mois dans l’année, allait glisser vers un « village vacances ». A l’approche de la fin de ce mandat, on commence à inverser la tendance, bien que j’estime que Les Portes est laissé pour compte par rapport aux autres villages... Notre village doit continuer à vivre l’hiver.
Ainsi on inaugure la salle des fêtes le 16 mai, la mairie courant mai et les onze logements sociaux de l’allée des Peupliers en juin.
Le logement est votre leitmotiv, vous avancez malgré les difficultés...
Oui et malgré les frustrations, puisque sur les onze logements des Peupliers nous n’avons pu disposer que de six droits de réservation pour des jeunes à loger aux Portes, des femmes seules ou isolées avec des enfants... La Commission d’attribution n’en tient pas compte, les autres logements étant attribués par la préfecture et CIL Action Logement. Alors que nous avons apporté plus de 70 % du financement de ce projet, qui était en péril en début de mandat. Il aura fallu pas loin de onze ans pour qu’il soit réalisé. Il y avait trente-six candidats pour ces cinq T3 et six T4, dont dix-huit pour nos six droits de réservation. On comprend l’urgence de développer d’autres programmes de logements.
Ainsi, on va lancer six logements communaux à la résidence des 2 Moulins, qui seront gérés directement par la mairie. On a acheté une maison il y a un an, à l’entrée du village, à l’angle de la route de La Filatte, sur nos fonds propres, pour 550 K € sur

un terrain constructible (en bleu sur la carte des aléas du PPRN). La majoration de 60 % de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires votée il y a un an, qui rapporte 80 K € par an, va nous permettre, avec les loyers, de rembourser l’emprunt que nous sollicitons auprès de la Banque des Territoires ou de la Banque Postale. Nous construirons ces logements via un partenariat avec les Maisons Lara, constructeur qui intègre tous les corps de métiers. C’est plus simple pour nous que d’avoir à gérer en direct tous les artisans. Cette maison sera utilisée cet été encore pour loger des saisonniers, puis nous la démolirons à l’automne, pour y construire deux T2, trois T3 et un T4 qui seront disponibles nous l’espérons fin 2026 et que nous attribuerons à des gens qui vivent ou travaillent aux Portes.
Malheureusement le projet de logement du Haut des Treilles n’avance pas comme nous l’aurions souhaité. Une partie du terrain n’a pas été achetée en même temps, la succession de son propriétaire décédé nous bloque. Cela fait trois ans que nous travaillons sur ce dossier. Mais j’ai pressenti deux autres endroits aux Portes où ce projet de vingt logements pourrait être mené...
Avec onze + six + vingt logements, soit trente-sept logements, cela change la donne pour notre commune. Je souhaite aussi remettre quelque part des locaux et ateliers pour des entreprises, elles sont nombreuses à travailler aux Portes ou à vouloir s’y installer.
Vous avez dès la rentrée 2024 annoncé votre projet d’aménager un réfectoire pour les écoliers, à la place de La Poste. Celui-ci pourra-t-il, avec ces nouveaux logements, sauver l’école des Portes-en-ré ?
Le DASEN met en opposition deux maires - ceux des Portes et de SaintClément NDLR - en annonçant qu’une seule des deux écoles survivra. Je ne trouve pas cela normal. Mais avec 33 enfants sur les 48 du RPI Les PortesSaint-Clément, notre village est plus concerné. Sur les 34 enfants de la classe enfantine localisée aux Portes, on a 24 enfants des Portes et sur les 14 enfants de la classe CE2, CM1, CM2 localisée à Saint-Clément 9 viennent des Portes... J’ai annoncé il y a un an déjà que je souhaitais aménager un réfectoire à la place de La Poste, puisque celle-ci ferme et la mairie accueille dans ses locaux une agence postale, via une convention avec La Poste. Celle-ci a ouvert ce 6 mai 2025. Il n’est pas possible au plan réglementaire (PPRL) de construire des logements dans l’ancien bâtiment de La Poste. On commence en ce début mai les travaux du réfectoire, le marché (30 K € ) est passé, ils seront terminés courant octobre 2025. Disposer d’un réfectoire sur place est primordial pour notre école, actuellement les enfants partent déjeuner en bus à Saint-Clément...
a près 14 mois de travaux, la nouvelle mairie sera inaugurée courant mai, pourquoi ce réaménagement était-il indispensable ?
Les locaux de la mairie n’avaient pas été rénovés depuis plus de trente ans,
Vauchez
ils n’étaient pas isolés, l’électricité n’était pas aux normes, la salle des mariages à l’étage n’était pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Les employés municipaux travaillaient dans un open-space ouvert aux quatre vents, avec un passage continuel, sans aucun confort. L’étage n’était quasiment pas utilisé.
Désormais le premier étage de la mairie est optimisé et totalement actif, avec les bureaux du maire, de la DGS, de l’urbanisme, le comptabilité, l’état-civil, chacun ayant son bureau. Une salle de repos réglementaire et un bureau dédié aux adjoints complètent l’ensemble. Au rez-de-chaussée se situent l’accueil, l’agence postale à droite, le bureau d’accueil touristique à gauche donnant tous sur la cour, ainsi qu’une salle de réunion pour le personnel et les élus. Auparavant au 1 er étage, la police municipale est désormais installée au rez-de-chaussée avec accès direct par la rue de La Grenouillère et elle dispose d’un petit local de sécurité pour la vidéoprotection.
L’ancienne salle des fêtes, devenue « salle des mariages », abritera aussi les conseils municipaux. Elle fait l’objet d’un rafraîchissement de la peinture. Le budget de ce réaménagement avoisine les 860 K € HT, avec un financement partiel du Fonds vert et du Département.
Le réaménagement complet de la salle des marais de La Prée touche à sa fin, puisqu’elle sera inaugurée le 16 mai et a déjà accueilli depuis mars dernier diverses animations. Ses vocations sont multiples ? Oui le chantier a pris du retard puisqu’il devait être terminé pour novembre normalement, les entreprises ont démarré plus tard que prévu. Le résultat est à la hauteur de nos espérances. Il s’agit d’une salle de 700 m2 à vocation sportive, avec vestiaires, pour le viet vo dao, le basket, le yoga, le pickleball, etc. ainsi que festive et de réunion, qui peut accueillir jusqu’à quatre cents personnes, avec bar, office traiteur et loges. La sonorisation a été totalement revue et elle est équipée de matériel moderne. L’aménagement extérieur sera réalisé courant 2026.
Vous avez été moteur sur le dossier des mouillages (ZmeL), savez-vous quand les premiers d’entre eux pourront être installés ?
A la suite d’une nouvelle réunion avec les Affaires maritimes, nous avons revu des petits points avec notre bureau d’étude. Le dossier va être présenté avant fin 2025 à la Commission des Sites en vue d’un AOT (Autorisation d’occupation temporaire). J’espère pouvoir mener les travaux à l’hiver 2025/2026, cela fait plus de quatre ans que nous travaillons sur ce sujet.
Alain Pochon, ici dans son tout nouveau bureau de la mairie, a réalisé en début de mandat l’ampleur de la tâche pour redynamiser le village des Portes et a multiplié les réalisations. (Lire
Sur votre pensum, qui recense tous les projets déjà menés, en cours et à venir, soixante-deux au total, quels sont les autres projets prioritaires à vos yeux ?
Quarante-et-un sur les soixante-deux ont déjà été réalisés depuis le début de ce mandat, cette liste évolue régulièrement, bien sûr.
Je souhaite aménager un lieu d’accueil pour les adolescents qui n’en ont pas aujourd’hui, un devis est en cours. La vidéoprotection existante du site du
Gros Jonc doit être remise en route et d’autres doivent être installées sur les points d’apport volontaire des déchets, les entrées et sorties de la commune, la place du village, le dossier est bien avancé.
Les travaux routiers, de pistes cyclables et de parking sont également importants. Une fois que le Département nous aura rétrocédé sa partie du parking de La Patache - on attend son déclassement depuis quelques années – nous requalifierons l’ensemble, avec
aménagements pour les utilisateurs de bateaux et déplacement des tracteurs ostréicoles sur le côté. Le Département et la Commune sont d’accord, on attend la Convention. On doit aussi réaménager le rond-point d’entrée de la commune, ainsi que celui de la Pointe à Chabot. Le Département va mettre en place un système de mesure du nombre de voitures qui passent par heure rue des Salines et de leur vitesse (radar pédagogique). On installera des écluses (sortes de chicanes) visant à ralentir la vitesse...
aSSO c I a TION P R é SER va TION d E L a ST a TUE d E L a vIER g E
Le mot de la fin ?
J’ai découvert en venant vivre ici toute l’année et en devenant maire le problème de logement des Portingalais, dont je n’avais pas conscience quand j’étais résident secondaire. Le logement reste LA priorité, pour que Les Portes vive toute l’année, que notre école soit sauvée, que l’activité économique soit dynamisée...
Propos recueillis par Nathalie
Léon Gendre veille sur La Vierge de La Flotte
4 20 donateurs, 60 Flottais présents à l’AG et 7 0 pouvoirs, nul doute que la statue de La Vierge de La Flotte continue de mobiliser. Notamment les Rétais qui sont ses principaux soutiens.

Elle a retrouvé son emplacement au carrefour dit de La Vierge, mais légèrement en retrait du précédent et sur un terrain privé, il y a près d’un an (7 juin 2024). Et d’après le président de l’association Préservation de la statue de la Vierge, Léon Gendre, celui-ci est « unanimement qualifié comme mieux qu’avant. En effet, la niche construite sur le terrain acquis met vraiment en valeur la statue tout en lui assurant une très bonne visibilité. »
« 420 donateurs, à la fois beaucoup et très peu »
Cela a été possible grâce à l’association et aux 420 donateurs, Flottais à 50%, Rétais à 90%. « C’est à la fois beaucoup et c’est très peu au regard des plus de 25 000 soutiens qui s’étaient exprimés sur Internet lors de la pétition d’un collectif de soutien », a souligné Roger Touton, secrétaire de l’association. « Nous avions tablé sur un budget de 25 K€, que nous avons largement dépassé puisque la collecte a rapporté 29 366 € » Pourquoi alors maintenir une association et rester adhérent ou donateur ? « Il nous faut garder un noyau d’adhérents car nous avons des frais et une association ne peut exister sans adhérents. »
L’association a assuré la statue et l’entretient régulièrement. Celle-ci a été dernièrement restaurée car avec les intempéries, sont apparues les cicatrices consécutives à son accident et les pluies l’avaient quelque peu délavée. Son piédestal a aussi été nettoyé et la statue est régulièrement fleurie ou décorée de petits objets, tels des offrandes, marquant l’attachement des Flottais à cette statue chargée d’Histoire et qui a survécu malgré une longue épopée juridique - Tribunal administratif, Cour d’Appel de Bordeaux, Conseil d’Etat - et un jugement défavorable du Conseil d’Etat le 18 octobre 2023.
10 € à 5 €. A l’unanimité, les adhérents présents ont voté pour son maintien à 10 € : « Vous pouvez avoir des besoins d’entretien et restauration » ont justifié des adhérents décidément très vigilants sur la pérennité de la statue.
Les adhérents ont exprimé leur inquiétude quant à l’assurance de la statue en cas de nouvel accident, Léon Gendre les a rassurés sur la bonne couverture de l’assurance prise. Un radar de vidéoprotection est aussi prévu par la mairie non loin (comme à toutes les entrées/sorties du village). Il a été suggéré un meilleur éclairage le soir en hiver, pourquoi pas autonome
solaire. Autre question : pourquoi ne pas installer la nouvelle statue dans l’église, à la place de l’ancienne qui y avait trouvé refuge après l’accident ? Réponse : « Ce n’est pas notre affaire ». Mais bien celle de la mairie qui en est propriétaire. Manque sans doute une petite plaque patrimoniale informative, pour expliquer aux nombreux visiteurs l’Histoire de la statue de La Vierge de La Flotte. Suggestion faite par Ré à la Hune. Nathalie Vauchez
* L’association est propriétaire des 4 m2 et des deux contremarches. La mairie reste propriétaire de la statue et de son piédestal. Elle l’est aussi de la nouvelle statue, qui dort pour l’instant à l’abri des regards.
Fête des mères
« Tout est conforme et on est prêt à se justifier si besoin. Mais je crois que s’il y avait dû avoir contestation de la Fédération de la Libre pensée (à l’origine des recours juridiques), elle serait déjà intervenue. Notre association n’est pas confessionnelle mais laïque. Et c’est la statue originelle qui est là, pas sa copie, qui elle est actuellement stockée par la mairie*. »
L’association est satisfaite de l’enrobage de qualité qui a été fait poser au sol par la marie, une fois les travaux de canalisation du quartier réalisés, mais elle souhaiterait que les panneaux indicateurs soient déplacés, car peu esthétiques et trop proches de la statue à ses yeux.
des adhérents très impliqués pour la statue
Au plan financier, face à une collecte de 29 366 € , l’association a dépensé 23 981 € pour l’architecte, le géomètre, le notaire, le maçon, l’avocat et des frais divers, ses disponibilités s’élèvent donc à 5 385 €. Elle table sur des recettes et des dépenses de 900 € en 2025. Ainsi, compte-tenu de ses réserves, elle a proposé de diminuer la cotisation de









du Lundi au Samedi de 9h à 13h et de 14h à 19h
Ouverture dimanche 9h30-12h30 jusqu’au 8 juin Reprise le dimanche 6 juillet jusqu’au 24 août
05 46 09 36 66
15 rue des Caillotières
Village artisanal La Croix Michaud 17630 La Flotte-en-Ré
PLaiSiR d’OffRiR fleurs, compositions florales, idées déco
Vauchez
Léon Gendre entouré de Mme et Mr Jodet et de Roger Touton, à l’issue de l’AG.
Ouvert
Les refuges LPO de Saint-Martin inaugurés
Le 2 5 avril dernier, la municipalité de Saint-Martin proposait une journée d’animations autour de la découverte de la biodiversité locale, à l’occasion de l’extension de son refuge LPO.

En fin de matinée, après les discours officiels, la convention a ainsi été signée par le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, et ses collègues ayant œuvré à sa préparation, Jean-Paul Goussard et Vincent Le Baron, et par le président de la LPO, Allain BougrainDubourg, en présence du président de la CdC de l’île de Ré, Lionel Quillet et du président de Ré Nature Environnement, également vice-président de la LPO, Dominique Chevillon.
un patrimoine naturel exceptionnel
En effet, outre son patrimoine historique et architectural connu de tous, la commune dispose d’un patrimoine naturel exceptionnel. Entre remparts, douves végétalisées, parcs, jardins et friches naturelles, la diversité des milieux y permet l’accueil et le développement d’une biodiversité riche. La mosaïque de milieux secs, humides et boisés favorise le déploiement d’une grande variété d’espèces animales et végétales, particulièrement dans les prairies du Vert-Clos, les douves des remparts, le parc de La Barbette...
La commune est déjà bien impliquée en faveur de la préservation de la biodiversité : entretien des glacis par les ânes, éco-pâturage au Vert-Clos, création d’espaces verts et plantations
d’arbres. Consciente de préserver et valoriser ce patrimoine vivant, elle s’engage ainsi avec la LPO dans la mise en œuvre du programme Refuges LPO Collectivité, via une convention signée pour trois ans.
Création de deux nouveaux refuges
Celle-ci prévoit le renouvellement du refuge LPO déjà existant sur le site du musée Ernest Cognacq (0,46 ha) et la création de deux nouveaux refuges au parc de La Barbette (2,9 ha) et au Vert Clos (sur une parcelle de 3 ha).
En y excluant la chasse et la pêche, en préservant les sols, en favorisant les habitats naturels et en sensibilisant le public à la richesse faunistique et floristique locale, Saint-Martin entend gérer durablement ces espaces.
Le partenariat avec la LPO sur ces deux nouveaux sites a déjà débuté avec leur évaluation patrimoniale réalisée l’hiver dernier et ce printemps, puis l’élaboration d’un plan d’action cet été, qui sera à valider par la municipalité et la LPO à l’automne, les premières actions devant être mises en œuvre, en autonomie par la collectivité avant la fin de 2025. En 2026, la LPO accompagnera élus et agents de la collectivité via une formation et réalisera un premier point d’étape, la collectivité continuant à
déployer les actions qui auront été validées.
Au printemps et à l’automne 2027, une sensibilisation du grand public et des usagers des sites sera effectuée. Un bilan de cette première convention permettra d’envisager la poursuite du partenariat, avec renouvellement de la convention LPO/collectivité, davantage axée sur
la mobilisation citoyenne. Inventaires naturalistes effectués par les usagers des sites, expo, panneaux pédagogiques légers, mobilisation d’élèves de l’école, etc. sont autant d’actions-types déployées dans le cadre de ce type de convention.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez

au plan du patrimoine


et naturel !



Route de Saint-Martin
La Couarde-sur-Mer
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h

Nous contacter : 06 37 77 77 61 www.lesjardinsdesuzanne.com





Signature de la convention entre le président de la LPO et les élus de Saint-Martin de Ré.
Allain Bougrain-Dubourg, Lionel Quillet et Patrice Déchelette surplombent les douves à l’arrière du Vert Clos, avec en arrière-plan les moutons de l’éco-pâturage, les remparts et l’océan. Un site exceptionnel
historique
Le vélo, roi de la mobilité douce sur Ré
Entre animations, aides à l’acquisition d’un VAE, création de nouvelles pistes cyclables, développement des marquages photoluminescents, l’utilisation du vélo au quotidien est fortement encouragée sur l’île de Ré. mai à vélo : « un mois pour adopter le vélo … pour la vie »
Pour la première fois, la Communauté de Communes participe à l’évènement national Mai à vélo, dont la finalité est justement de promouvoir le vélo du quotidien. Après celui du 5 mai, un second atelier de remise en selle sera animé par le Comité départemental de cyclotourisme de Charente Maritime, le 19 mai. Redonner confiance aux personnes ne pratiquant pas souvent le vélo, réutiliser le vélo dans son quotidien et circuler en toute sécurité en sont les objectifs.
Une balade à vélo organisée le 12 mai par A Vélo Sophie (Rivedoux-La FlotteSainte-Marie) a aussi permis aux participants de découvrir/ redécouvrir les itinéraires cyclables et admirer les œuvres de Land Art, tout en ayant un rappel sur les règles de sécurité à vélo. L’atelier de fabrication d’un rack à vélo organisé par Les Héritiers de la récup’ le 21 mai devrait en intéresser plus d’un.
Infos et réservations au 06 71 31 08 36 ou sur lucile.lejeune@cc-iledere.fr
marquages photoluminescents
Des travaux de signalisation à la peinture photoluminescente ont été réalisés ces

... On a été à vélO faire les bOutiques ... Ca va ! il prOfite du grand air, il se repOse !!...

derniers mois sur le réseau cyclable et d’autres seront prochainement réalisés. Ils permettent d’orienter les cyclistes afin qu’ils retrouvent facilement les pistes cyclables et de les alerter sur des zones accidentogènes, telles que des intersections dangereuses. Ces marquages existent déjà en sortie du centre-bourg d’Ars, dans la forêt de La Flotte, à Saint-Martin et La Flotte sur le cheminement menant au collège. Dans le cadre du Budget Participatif à hauteur de 40 000 euros seront concernés la route du Paradis à Sainte-Marie de Ré, le Martray et les intersections dangereuses notamment à proximité de plusieurs campings.

4 projets de pistes cyclables
Le projet de piste cyclable de 2 km entre Saint-Martin et La Flotte a pour but de créer un itinéraire direct et sécurisé, en particulier pour la desserte du collège et la piscine. L’étude a été réalisée, acquisition des terrains en cours, dépôt du permis d’aménager et du dossier de commission des sites à venir. Les travaux devraient démarrer à l’automne 2026.
La création d’un itinéraire cyclable de 500 m, à l’arrière des campings à La Couarde-surMer, sur un chemin communal existant, visera à sécuriser l’accès aux campings situés au bord de la route départementale. L’étude de projet est en cours, les travaux sont prévus pour l’automne 2026.
Evè NEMENT
Très attendu, le futur itinéraire en site propre à Rivedoux-Plage via l’avenue de Sainte-Marie (1 km) permettra de sécuriser les vélos et de créer un itinéraire direct. Les travaux sont annoncés pour 2028.
Dans le nord de l’île, la création prévue à l’automne 2028 d’une piste cyclable le long de la forêt de la Combe à l’eau, sur 1,5 km entre Ars-en-Ré et Saint-Clément, offrira une liaison directe entre les deux villages, sans traverser la RD. ONF, Etat et Armée ont donné leur accord, une convention d’autorisation d’occupation est en cours.
Points info cyclistes, patrouilleurs et crieur !
Trois points info cyclistes seront ouverts tous les jours en juillet et août, comme d’habitude à Sablanceaux, au Gros Jonc (Bois-Plage) et au Phare des Baleines. Nouveauté cette année, un « point info cyclistes mobile » : Les patrouilleurs se positionneront à des points stratégiques afin d’orienter les cyclistes et de distribuer la carte des pistes cyclables. Pour ce qui concerne la sécurité à vélo, des guides de sensibilisation à la sécurité à vélo seront largement diffusés. Comme en 2024, un crieur déambulera sur l’ensemble du réseau cyclable afin d’interpeller les cyclistes avec humour sur la sécurité à vélo et les bonnes pratiques à adopter.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Une Fête de la mobilité pour tous

La 3 ème édition de la fête de la mobilité se déroulera le samedi 2 4 mai de 1 4 h à 18h au parc de la Barbette à Saint-Martin de Ré.
L’objectif de cet évènement est aussi de promouvoir les alternatives à la voiture individuelle, en particulier le vélo. Cette année, l’accent est mis sur la sécurité à vélo avec un rappel des bonnes pratiques à adopter à vélo, une sensibilisation à l’entretien de son vélo et la lutte contre le vol.
animations et spectacle des ateliers enfants seront ouverts tout l’après-midi, avec jeux en bois et maquillage (association ARTS). une balade à vélo avec sensibilisation à la sécurité à vélo sera proposée par le Comité Départemental du Cyclotourisme au départ du parc de La Barbette. Infos et réservations au 06 71 31 08 36. des ateliers vélos permettront de découvrir le marquage contre le vol et les bonnes pratiques pour stationner son vélo par le Comité Départemental du Cyclotourisme (14h à 18h) mais aussi d’apprendre à faire un diagnostic de son vélo et le réparer soi-même par Vélopoldine (à 16h30, durée 1h). Un vélo cuisine sera présenté par Les Gaillardes.
Côté animations ludiques, petits et grands pourront participer entre 14h et 18h à un Défi vélo (course de vélo virtuelle) par la société l’Envol, et découvrir Les vélos rigolos par Tandem Production.
Clou de la journée, le spectacle de B m X acrobatique par Peaky Bikers, duo père-fils, entre acrobaties et humour à 15h30 (durée 1h).
Des stands d’information sur les transports collectifs et le réseau cyclable seront tenus par les collectivités (CdC, Département, Région).
Les associations Ré Avenir, Vélo club de l’île de Ré et Comité départemental du cyclotourisme informeront sur leurs actions et activités.
Des stands de vente de vélos et de voitures électriques seront présents : Ateliers Gonnel, Cycles N, Ré à Vélo, Vel’île en Ré, Planète Sports et Loisirs, ICycle, Renault, Peugeot et Urban Z Elec.
Fête de la m obilité
Samedi 24 mai de 14h à 18h Parc de La Barbette à Saint-Martin de Ré
Julie Batisse, alias Julisse Fleurs
Julie Batisse présente ses créations florales sur le marché du Mail à La Couarde depuis cinq ans maintenant. Cette jeune Rétaise partage son temps entre ses deux passions : les fleurs et le surf.

Arrivée sur l’île de Ré avec ses parents à l’âge de 3 ans, Julie Batisse a grandi dans les vagues. « J’ai commencé le surf quand j’avais 10 ans. Le surf, ça fait partie de moi ! » ditelle. Chaque jour de l’année, elle guette les vagues et se jette à l’eau dès qu’elle le peut. « J’habite à Sainte-Marie, mais je me rends quasiment tous les jours dans le nord, au Petit Bec surtout. C’est là que les vagues sont les meilleures ! » Cet amour du surf l’a d’ailleurs amenée à
N OU v E a UT é
créer, avec d’autres passionnés, le Wipe Out Surf Festival, dont la troisième édition s’est tenue le 10 mai à La Couarde.
Son autre passion, les fleurs, est arrivée un peu plus tard et rien ne la prédestinait à la profession de fleuriste. « Même si les fleurs ont toujours été présentes dans ma famille », explique Julie. « Quand on se promenait avec ma mère et ma grand-mère, on s’arrêtait toujours pour regarder les fleurs et trouver quelles variétés on avait sous les yeux. » Pour
autant, Julie n’avait jamais pensé à ce métier jusqu’à ce coup de foudre arrivé par hasard. « J’avais 18 ou 19 ans à l’époque, j’étais saisonnière dans différents bars et restos. Un jour, je travaillais au Taxi Brousse à La Couarde, et le restaurant a accueilli un mariage. Un fleuriste est arrivé et il a complètement métamorphosé le resto ! Les lieux ont pris une tout autre ampleur, ça m’a fascinée. Et je me suis dit que ce métier pourrait carrément me plaire »
Bouquets champêtres
La jeune femme se lance alors dans l’aventure. Elle réalise d’abord un stage chez un fleuriste parisien, puis un CAP à Saintes. En 2021, à tout juste 20 ans, elle lance sa petite entreprise : Julisse Fleurs. Et aujourd’hui, elle ne regrette en rien son choix. « Je suis toujours subjuguée par le pouvoir qu’ont les fleurs, c’est quasi magique de voir comment elles peuvent transformer un lieu. Et ça varie sans arrêt au fil des couleurs et des variétés qu’on utilise. Elles sont très symboliques aussi, il y a un vrai rituel autour des fleurs. On les offre le dimanche à notre grand-mère, on les
utilise pour accueillir, pour remercier, ou pour chaque évènement important. »
Julie prépare ses bouquets dans son petit atelier aux Grenettes. « Je reçois environ trois cents tiges chaque semaine. En fonction des variétés, il faut épiner, marteler ou cautériser… Et chaque tige doit être nettoyée aux deux-tiers. C’est beaucoup de préparation tous les jours ! » Elle peut ensuite réaliser ses compositions. « Des bouquets champêtres, poétiques et aériens », décritelle, « réalisés à partir de fleurs de saison et produites majoritairement dans le Sud de la France. »
Julie dispose déjà d’un beau carnet d’adresses et habille de fleurs de nombreux restaurants et boutiques de l’île. Elle livre également des particuliers, notamment dans le nord de l’île qui ne possède pas de fleuriste. Ce qui lui permet, à chaque fois, d’aller guetter les vagues au Petit Bec !
Aurélie Bérard
Contact : 06 21 05 35 60 @julisse.fleurs
A Saint-Martin, la presse revient rue de Sully
Une bonne nouvelle pour l’hyper centre village et les habitués de la Maison Marotte.
Bureau de tabac, boutique cadeaux, corner snacking… Pour son commerce, institution de la rue de Sully, Régis Marotte aime la nouveauté. Alors quand les circonstances se mettent de la partie, il fonce !
tout commence par… Une sollicitation du commercial du dépôt des messageries presse de Périgny. Avec la fermeture de la librairie Grand Largue, il a perdu la distribution de la presse régionale/locale et aimerait trouver un relais dans les murs de la Maison Marotte. Régis accepte, ne se privant pas d’annoncer leur arrivée prochaine à ses fidèles clients, dont certains réclament très vite l’incontournable journal sportif L’Equipe. Oui mais voilà, pour l’obtenir, il faut être répertorié « point presse » officiel. Régis n’hésite pas. Parce qu’il aime les nouveaux projets mais aussi parce qu’il trouve « catastrophique » la fermeture de la librairie après avoir déjà regretté la disparition du rayon presse. « La maison de la presse de
Nav ETTE R ESPI Ré
la rue de Sully, c’était une institution que j’ai connue quand j’étais gosse ! », insiste-t-il.
Quelques mois plus tard… Rencontre avec un agenceur, formation dédiée et dépôt du dossier de candidature, Régis se lance dans l’aventure, validée par passage en commission début février. Les planètes s’alignent et les travaux d’aménagement peuvent commencer quand survient un recours, qui échouera mais impose un second passage en commission début mars, avec le même résultat positif. Depuis, le coin presse s’étoffe petit à petit, les magazines arrivant au fur et à mesure de leur parution.
Presse mais pas que… Sagement rangés, ils sont comme une cerise sur le gâteau. Mais pourquoi des livres ? « Parce que je les aime », confie Régis Marotte revenant encore sur la fermeture de la librairie imposant un « plus rien » qui le désolait. Alors

voilà une sélection, pour l’essentiel de nouveautés, policiers, romans, auteurs de best-sellers, beaucoup de formats poche et quelques brochés. Rien d’autre ? Si, car le jeune public n’a pas été oublié avec la presse enfantine mais aussi jeux de lego, gommettes et autres. « Un rayon qui va s’étoffer », précise Régis.
Et il le dit tout net, il est « enchanté de faire ça ». Pour la vie du village mais aussi son propre plaisir, lui qui aime le renouvellement. « Et des idées j’en ai d’autres », sourit-il un brin espiègle en évoquant une « Licence IV non exploitée ». Chez Marotte (comme on dit ici), on n’est jamais au bout de nos surprises !
Pauline Leriche Rouard
Seul le parking du Belvédère reste accessible jusqu’à fin juin

Pendant la durée des travaux sur le site du Belvédère (jusqu’à fin juin 2025), seul le parking gratuit temporaire du Belvédère permettant de prendre les navettes piétons et vélos, reste accessible.
Le parking supplémentaire à proximité de l’aéroport qui avait été mis à disposition par la CCI, se révèle être un terrain trop argileux qui n’a pu absorber les 80 mm d’eau de pluie tombés durant le week-end de Pâques. Après avoir tenté plusieurs solutions techniques, jusqu’à hier encore, les équipes du Département ont tout fait pour l’ouvrir, en vain. En l’absence de solution de repli dans un périmètre convenable et techniquement faisable, seul le parking provisoire du Belvédère reste accessible jusqu’à fin juin.
Devant les étagères se remplissant peu à peu, Régis Marotte ne boude pas son plaisir.
Julie Batisse est présente sur le marché du mail de La Couarde du jeudi au dimanche, puis du mercredi au dimanche en juillet et août.
Une soirée exceptionnelle autour de Jules Verne à Loix
La Librairie Quillet détient désormais un fonds de 5 00 ouvrages de Jules Verne, toutes éditions comprises, du livre de poche au Hetzel le plus recherché. Vendredi 3 0 mai, Jean Demerliac, Secrétaire général de la société Jules Verne, viendra donner une conférence, à l’issue de laquelle l’expo-vente sera ouverte. Avis aux collectionneurs... et aux amateurs de tous âges.

La Librairie possédait depuis longtemps une belle collection d’ouvrages de Jules Verne, auteur français emblématique du roman d’aventure, devenu universel. Elle a eu la chance de pouvoir acquérir en février dernier un magnifique lot de collectionneur de trois cents pièces. Un rêve de gosse pour Lionel Quillet, devenu réalité familiale, grâce à l’intervention d’Olivier et de Juliette, ayant chacun joué un rôle important.
une passion littéraire de jeunesse
On connaît bien, pour l’avoir souvent raconté, l’itinéraire professionnel du jeune Quillet, les brocantes qu’il courait dès son adolescence avec son père, puis l’ouverture de sa première librairie de livres anciens dans la cour de l’ex-cinéma de Saint-Martin de Ré, l’installation de l’Atelier de restauration de documents anciens à Loix, suivie des agrandissements et déménagements successifs. On sait la place importante désormais occupée par la librairie - riche d’un fonds de trente mille livres et d’autant de BD, mais aussi d’affiches, gravures, documents anciens -, sa salle d’exposition et son café littéraire, qui accueillent toute l’année des
évènements culturels. On appréhende moins l’immense appétence du chef d’entreprise et homme politique pour la lecture et on découvre carrément sa passion depuis toujours pour les livres de Jules Verne. « Enfant, tu commences toujours par lire Jules Verne, découvrir son univers de voyages et de vulgarisation scientifique, ses soixante voyages extraordinaires, toujours dans un ou plusieurs pays différents. Jeune, j’avais dans ma chambre une carte du monde et je posais au fil de mes lectures un aimant sur chacun des pays que je visitais ainsi à travers son œuvre initiatique », s’enthousiasme-t-il.
un auteur et un éditeur qui... cartonnent
A l’origine, Jules Verne était un auteur plutôt lu par les enfants, puis dans les années 1970-1980 ses livres sont devenus les plus collectionnés au monde, de par leur dimension internationale, leur contenu et aussi leur côté scientifique. Les cartonnages Hetzel - Pierre-Jules Hetzel fut son éditeur fétiche avec lequel il rencontra l’immense succès qu’on sait - aux deux éléphants, au steamer, à la mappemonde ou encore à la bannière... ont contribué à son succès auprès
des libraires qui s’y intéressent alors. La Bibliothèque Nationale de France compose et complète ses collections dans les salles de ventes, l’œuvre de Jules Verne est alors hissée à sa juste place et devient éminemment collectionnable tout en étant aussi déclinée dans toutes les éditions, du livre de poche à 4 € à l’ouvrage Hetzel le plus recherché à 4000 € , en passant par différentes gammes. « Jules Verne a toujours été indissociable d’un parcours littéraire empreint d’émotion, depuis les enfants de 6-7 ans jusqu’aux collectionneurs de 77 ans. », relate Lionel Quillet.
La petite librairie de Saint-Martin ouverte en 1987 détenait une quinzaine de livres de l’auteur, qui a pris une place grandissante avec l’expansion de la librairie de Loix et au fil des acquisitions successives. En ce début d’année 2025, il était composé de deux cents livres, dont une centaine déclinée en première édition originale
« Hetzel ». Des collectionneurs viennent de partout en France, du Japon, de Nouvelle-Zélande... à la Librairie Quillet pour compléter leurs rayonnages. « On a toujours mis en valeur Jules Verne », précise Lionel Quillet.
acquisition d’une magnifique collection privée
En février dernier, la librairie reçoit un appel de la famille d’un collectionneur ayant des attaches sur l’île de Ré et souhaitant vendre un magnifique lot de trois cents ouvrages de Jules Verne. Dans la famille Quillet, cherchez le fils, Olivier, délégué sur place pour « optimiser l’achat ». Affaire conclue, le fonds Quillet s’enrichit fortement ! « Parmi les titres du top 10 de Jules Verne, on a Vingt mille lieux sous les mers, Le tour du monde en 80 jours, L’Île mystérieuse ou encore Les enfants du Capitaine Grant dans toutes les éditions sorties, depuis celles datant du XIXe siècle jusqu’aux éditions modernes et de poche, en passant par les éditions Hetzel. Parmi les collectionneurs, il y a celui qui veut tous les voyages en édition Hetzel, celui qui recherche tous les cartonnages mappemonde ou deux éléphants, ou encore bannière... »
L’evènement du 30 mai
Autre concours de circonstance, dans la famille Quillet cherchez la compagne d’Olivier, Juliette Merlaud ! Elle a accès par connaissance interposée à Jean Demerliac - dont les enfants fréquentent l’île de Ré - le grand spécialiste en France de Jules Verne, Secrétaire général de la Société Jules Verne, dont la mission est de perpétuer au plan mondial le souvenir de l’écrivain au travers d’expositions, de conférences,
de productions audiovisuelles et multimédia... Il est également l’auteur de « L’Odyssée Jules Verne » parue en 2005 chez Albin Michel, rédacteur à l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques). Contacté, il accepte volontiers de venir animer à la Librairie Quillet une conférence sur Jules Verne et de revenir par la même occasion sur l’île de Ré qu’il n’a pas revue depuis trente ans !
Deux cents personnes qui se seront au préalable inscrites (modalités dans l’encadré) à cette soirée du vendredi 30 mai pourront ainsi assister à partir de 18h à la conférence donnée par Jean Demerliac autour de Jules Verne, complétée par une petite intervention de Lionel Quillet sur les ouvrages de la Librairie, avant de déguster un petit « Phare du bout du monde » (sangria blanche et gougères) et découvrir les soixante-dix œuvres de l’auteur déclinées dans toutes les collections, livre de poche, livre relié, édition à l’imitation et très belles éditions. Sans oublier de nombreuses biographies de Jules Verne, des gravures, lithographies, etc. « Nous jouerons le jeu, les trois cents œuvres récemment acquises seront sorties le jour J à l’heure H et pas avant, ainsi tout le monde aura sa chance dans sa quête du Graal ! », conclut un maître des lieux autant émerveillé qu’impatient de faire découvrir ses trésors !
Nathalie Vauchez
Jules Verne
Conférence de Jean Demerliac
Vendredi 30 mai 2025 à 18h
Suivie d’un verre de l’amitié
Participation 5 € - Gratuit pour les moins de 15 ans
Réservation indispensable au 05 46 29 05 25 ou sur https://quillet.fr/conference
Librairie Quillet - Chemin du Corps de Garde - 17 111 Loix

Lionel Quillet et Juliette Merlaud devant un (petit) panel du magnifique fonds d’ouvrages de Jules Verne détenu par la Librairie Quillet, qui sera exposé et mis en vente vendredi 30 mai au soir.
La Maison de l’Habitat, interlocutrice sur-mesure
Après la mise en place des mesures d’encadrement des meublés de tourisme et les quotas par commune étant maintenant atteints (ou presque), place au déploiement des mesures d’aides à l’habitat du Pacte territorial France Renov’ de l’Ile de Ré. Trouvent-elles leur public ? Trop tôt pour un premier bilan, mais l’ouverture annoncée de la Maison de l’Habitat devrait accélérer le processus.
Point sur la demande
« Elle est très large », souligne la vice-présidente de la Communauté de Communes en charge du logement, Peggy Luton, évoquant les rendez-vous pris par une Maison de l’Habitat lancée en mars dernier mais jusqu’à présent accessible uniquement par téléphone ou mail et sur rendez-vous. Il faut dire que concernant aussi bien propriétaires occupants que bailleurs, pléthore d’aides existent assorties de conditions parfois complexes à décrypter pour des non initiés. Des aides nationales pouvant par ailleurs « être bonifiées sur l’Île de Ré », précise Peggy Luton. Objectif : favoriser la mise en location à l’année mais aussi l’amélioration de l’habitat.

La Maison de l’habitat ouvre ses portes le 19 mai au 8 place de La République à Saint-Martin de Ré.
Prenons pour exemple l’aide à la sortie de vacance, concernant les biens inoccupés depuis plus de deux ans.
« Nous proposons un ticket d’entrée à 10 K € » explique Peggy Luton. Pour qui ? Des propriétaires bailleurs prenant un engagement formel de location sur au moins six ans ou des propriétaires occupants souhaitant faire du bien leur

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résidence principale et sous conditions de ressources. Cette somme pouvant être cumulée avec d’autres en faveur de la rénovation énergétique par exemple.
un guichet unique Autant pour répondre à la diversité des demandes et des besoins que pour assurer l’efficacité du déploiement de

Vauchez
© Nathalie
la politique de l’habitat initiée sur le territoire, la Maison de l’Habitat sera donc l’interlocutrice privilégiée et pertinente de tous, propriétaires occupants, bailleurs ou même locataires, souhaitant simplement s’informer ou encore s’engager dans des travaux d’amélioration de leur habitat. Dans le second cas, elles bénéficieront non seulement de conseils personnalisés mais également d’un soutien concret sur devis, réalisation et financement.
Ouverture bienvenue que cette Maison de l’Habitat proposant un accueil direct et personnalisé dès le 19 mai prochain. « Des supports de communication seront diffusés dans toutes les communes », précise Peggy Luton. Sans doute la structure bénéficiera-t-elle également d’une inauguration dans les règles de l’art…
Pauline Leriche Rouard
m aison de l’Habitat 8, place de la République à Saint-Martin de Ré (à partir du 19 mai)
Contact : 05 46 29 93 80 ou maison.habitat@cc-iledere.fr Du lundi au vendredi de 9h à 12h (sauf le mercredi)
Place du Marché - 17111 LOIX - ÎLE DE RÉ de loix l’agence immobilière depuis 2006



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Le Bois-Plage en Ré

o’ Canailles : pour savourer, trinquer et surtout partager !
Inauguré en grande pompe mercredi 23 avril, voici un nouveau lieu qui promet d’être le rendez-vous des amis au Bois-Plage. Idéalement situé en plein cœur du village, ce « bar à
manger » sera ouvert à l’année et sans discontinuer dès le petit déjeuner cet été. À la carte, des tapas aux saveurs variées à picorer, à l’ardoise des surprises mises à l’honneur au rythme des saisons, mais aussi de grands crus à déguster au verre. L’esprit est à la découverte dans la satisfaction du palais. Maxence Lagord (également à la direction du restaurant La Plage à Rivedoux) et son associé Luca Azzopardi se sont entourés d’une fine équipe qui fourmille d’idées pour créer l’attraction même hors vacances.
MVV
o ’ Canai LL e S
5 rue Jean Moulin au Bois-Plage en Ré (à côté de l’église). ocanailles.fr ocanailles

et Maxime,
leur chien Ollie, vous accueillent toute l’année dans leur atelier-boutique de la zone artisanale de Loix.
ter ré fer, Coutellerie et céramique
Un nouveau coutelier s’est installé dans l’île de Ré : en octobre dernier, Maxime Rossignol a posé ses outils d’artisan d’art dans la zone artisanale de Loix. Avec sa compagne, Laurence Seliers, céramiste, ils partagent un vaste atelier où leurs fours voisinent courtoisement. Tous deux viennent de la Creuse, où Maxime tenait déjà un atelier de coutellerie, et où Laurence élevait des chèvres pour le mohair. La crise du Covid 19 met à mal son activité. Elle reporte alors sa sensibilité d’artiste et d’artisane vers la porcelaine, « pour la douceur du matériau », précise-t-elle, qui

L’angolino italiano déménage
Auparavant installée sur le camping du Puma à La Couarde-sur-Mer, la famille Gianelli a repris le local précédemment occupé par le restaurant Matahari, au 9 route de Montronne à Ars-en-Ré. Au menu du restaurant de Moreno Gianelli et de sa fille Élisa : la cuisine italienne originale. Pizzas faites maison, pâtes fraîches, plats de viande et de poisson, des entrées, des desserts… c’est toute la cuisine italienne qui y est représentée, avec des plats typiques de chaque région, à consommer à emporter ou sur place puisqu’une terrasse a été
aménagée afin d’installer tables et chaises. Un bar avec planches d’apéro vous permettra aussi de savourer le meilleur de la charcuterie italienne. Un seul jour de fermeture hebdomadaire est prévu, le jeudi. Le reste de la semaine, L’Angolino Italiano est ouvert de 12h à 14h30 et de 19h à 21h30.
Aurélie Bérard
ango L ino ita L iano 07 45 21 55 64 / langolinoenre / langolinoitaliano.com
fait écho à la laine. On la retrouve, cette sensibilité, dans les bouquets de fleurs éternelles, les bijoux et les objets de décoration conçus pour « transmettre le plaisir ».
De l’autre côté de la cloison, les couteaux de Maxime s’affichent sobrement sur le mur. Dessinés, conçus et vendus exclusivement sur l’île, les couteaux de la série Lémovice sont des exemplaires uniques. Maxime ne réalise jamais deux fois le même objet. Il propose également quelques couteaux fabriqués à partir de matières rares : tamarin moiré, ébène ou nacre, pour un budget plus conséquent. Et pour les passionnés, Maxime organise toute l’année des stages pour apprendre à forger son propre couteau : il suffit de lui demander.
t er r é f er
Eugénie Rambaud
Zone artisanale - 20 chemin du Corps de Garde à Loix
Ouvert 7j/7, du lundi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Le dimanche de 15h à 18h30. Informations et réservations (pour les stages) au 06 08 30 89 41 ou sur le site wecandoo.fr
La Flotte

Brodequins sur le port
Déjà installée depuis de nombreuses années à l’entrée du Bois-Plage, Brodequins agrandit son univers sur l’île de Ré avec l’ouverture d’une nouvelle boutique sur le port de La Flotte. Idéalement située, quai de Sénac, Brodequins shop propose sur un bel espace de 80 m2, lumineux et joliment aménagé, ses marques fétiches, qui font son succès : baskets et sandales Skechers, sandales et sabots Another Step, tongs Gumbies et Ripcurl, chaussettes Stance, accessoires et vêtements Ripcurl… et bientôt les cirés Varek en avant-première sur l’île de Ré. Si la plupart des gammes sont communes aux deux magasins, Brodequins Shop propose aussi des produits spécifiques à La Flotte. Belle qualité, confort et prix très rai-
sonnables caractérisent les gammes de chaussures des deux boutiques. Il est possible aussi de faire son choix et de commander directement sur le site web de Brodequins (voir encadré), qui vous livre rapidement, dans toute la France. Avec cette nouvelle boutique de proximité, Sarah et son équipe devraient élargir leur clientèle touristique tout en se rapprochant encore de leur clientèle rétaise.
Brode Q uin S
19 quai de Sénac - 17630 La Flotte brodequins-iledere.com
Brodequins 17
Ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h
Jusqu’au mois de novembre 2025.
Nathalie Vauchez
Maxence et Luca disposent d’une belle terrasse ensoleillée en plus d’un patio au calme.
Laurence
avec
Moreno et Élisa Gianelli ont ouvert l’Angolino Italiano fin avril.
La nouvelle boutique Brodequins shop est incontournable pour les promeneurs, entre le centre du village et la plage de La Flotte.
ASSOCIATIONS à l A hu N e
L’entretien des marais du Fier comme priorité
L’association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés », créée en février 202 4 , a tenu sa première assemblée générale le 1 9 avril 202 5 aux Portes-en-Ré. La question de la maritimisation de la Réserve naturelle de Lilleau des Niges a notamment été abordée.

Les marais du Fier d’Ars doivent être entretenus pour éviter l’envasement, selon l’association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés ».
Plus déterminé que jamais, Laurent Bommart a été reconduit lors de cette assemblée générale dans sa fonction de président. Il a réaffirmé avec force son engagement dans la défense du Fier d’Ars et de ses marais. « Nous considérons que l’élévation des niveaux d’eau dans les marais a une conséquence directe sur la richesse de la faune et de la flore », a-t-il expliqué.
cULTE PROTEST a NT
L’ACEPIR
« À l’heure actuelle, la Réserve n’est plus entretenue et on laisse la mer reprendre ses droits. Nous, nous considérons que les marais ont été créés par la main de l’Homme et qu’il ne faut pas les abandonner. Nous voulons maintenir ce réseau de marais absolument exceptionnel. C’est notre priorité. » Laurent Bommart a donc demandé aux membres de son association de rester mobilisés,
notamment « contre le projet d’extension de la Réserve », dont la présentation en 2023 avait motivé la création de cette association. « Inclus dans le dernier plan de gestion de la LPO, ce projet vise à relocaliser la Réserve sur 85 à 90 hectares pour faire face à la maritimisation de la Réserve. »
« rien n’est acquis » Laurent Bommart s’est réjoui des avancées obtenues sur cette question, puisque selon lui, « les choses ont évolué ». Lors du Comité consultatif de la Réserve du 25 avril, Lionel Quillet a effectivement considéré que « le projet de délocalisation de la Réserve naturelle n’était plus d’actualité », la première des priorités étant « l’entretien des levées par la Commune (ndrl : des Portes-en-Ré) conformément à l’autorisation exceptionnelle qu’elle a reçue de la part de l’État ». Le président de la Communauté de Communes a également rappelé que celle-ci restait mobilisée dans les marais dans le cadre du Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA), et a proposé que la collectivité « engage et finance une étude (..)
qui viserait à connaître précisément la situation actuelle exacte quant à la maritimisation du Fier d’Ars, son évolution estimée et ses conséquences à moyen et long termes ». « Notre action, au côté du Conseil municipal des Portes, a porté ses fruits », s’est félicité Laurent Bommart tout en concédant que « rien n’est acquis, ni acté. Le problème reste entier tant qu’une décision officielle de la Préfecture n’a pas été adoptée. » C’est d’ailleurs le point de vue de la LPO, gestionnaire de la Réserve pour le compte de l’État, pour qui la relocalisation n’est absolument pas abandonnée pour le moment.
Fort de ses 317 membres, « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés » compte bien en 2025 continuer ses actions, à savoir donner des conseils d’entretien aux différents propriétaires de marais et maintenir la pression sur le Conservatoire du littoral, « propriétaire de la plupart de ces marais laissés à l’abandon. » Laurent Bommart souhaite également « fédérer les cinq communes du Fier » autour de cette question.
Aurélie Bérard
garde le cap toutes voiles dehors
Pourquoi une telle métaphore ? C’est sous ce thème soufflant l’air du large que s’est déroulée l’AG annuelle de l’Association Cultuelle de l’Eglise Protestante de l’Île de Ré.
Dimanche 27 avril, rendez-vous dominical au temple de SaintMartin avec l’ACEPIR pour une Assemblée générale annuelle qui ne ressemble à aucune autre…
Cinq ans à la barre
C’est ce que rappelle la présidente de l’association en introduction à des rapports d’usage toujours présentés de manière originale. Cinq ans donc que Liliane Soubeyran « tient la barre, parfois avec la casquette de capitaine lorsqu’il faut mesurer la houle et deviner les courants, ou tout simplement enfiler le bonnet de marin avec un pompon rouge pour donner un coup de main, lessiver le pont, aider à la manœuvre ou la cantine ». Autant de propos imagés illustrant qu’en la matière, tout le monde est sur le même bateau.
un an de traversée
Voilà donc l’assistance invitée à feuilleter le carnet de voyage de l’année 2024, guidée par « un phare », le temple, accueillant chaque semaine les cultes dominicaux, célébré une fois par mois par un « capitaine au long cours », le pasteur Geoffroy Perrin-Wilm, mais aussi par des hôtes de passage, pasteurs régionaux ou prédicateurs laïques. Se réjouissant qu’ « aucune vraie tempête » ne soit venue fragiliser le bateau, Liliane Soubeyran rappelle néanmoins des règles de navigation à deux vitesses :
« calme plat en hiver autour d’une petite communauté d’une vingtaine de fidèles et vents estivaux soufflant fort avec l’afflux de visiteurs ». Toutes voiles déployées, le temple a accueilli en 2024 jusqu’à cent personnes, fidèle aux précieux moments de rencontre et de partage qui sont sa boussole. Voguant joyeusement au gré d’une mer peu agitée, la communauté protestante a aussi fait de régulières escales à l’ancien temple de La Flotte pour études bibliques, réunions œcuméniques et conseils presbytéraux mais également à La Rochelle, pour des rendez-vous avec des membres de l’Amitié judéochrétienne. Enfin n’oublions pas les nombreux moments particuliers venu enrichir la traversée, participation aux Journées du patrimoine (JEP) avec une exposition, accueil de formations musicales ainsi qu’un culte « très spécial » le 1er septembre pour l’officialisation du nouveau conseil presbytéral. Croisière 2024 achevée ? Pas tout à fait car il ne faut pas omettre l’ancre jetée en une dernière escale et à quelques nœuds de Noël, auprès des résidents du CDAIR* pour un temps partagé de contes, musique et… beignets.
L’esprit d’ouverture « 2024 a été une belle traversée mais nous devons veiller à ne pas rester agrippés au bastingage et à ce que notre bateau
reste accueillant et ouvert pour ceux qui cherchent un port sûr », estime Liliane Soubeyran. En 2025, toutes les occasions seront donc bonnes pour « agrandir l’espace du navire » et organiser des cultes « autrement ». Toujours bienvenus, chorale et musiciens seront à nouveau du voyage avec quelques dates déjà planifiées, ainsi que deux journées portes ouvertes lors des JEP. Un culte est envisagé en anglais, un autre sera célébré dans le jardin du presbytère de La Flotte et un troisième ira, pourquoi pas jusqu’à SaintClément, lorsque l’été et sa saison compliquent les déplacements. Et puisqu’un bateau se doit d’être entretenu, un projet de rénovation de la cuisine du presbytère est en cours, indispensable pour accueillir comme il se doit les pasteurs de passage l’été.

Un temple aux portes ouvertes, symboles d’une culture d’accueil et de partage.
Voilà la communauté protestante insulaire prête pour un nouveau voyage. Sûre de son cap, elle n’a finalement à craindre qu’un « calme trop plat ». « Nous manquons de petits
mousses », regrette Liliane Soubeyran évoquant la difficulté de la relève. Une inquiétude qui passe tel un nuage et ne privera cependant pas l’assistance de la joie de partager ensemble le déjeuner dominical.
Pauline Leriche Rouard
*CDAIR : Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré.
Un nouveau lieu d’exposition à Ars-en-Ré
La céramiste Aurélie Courcier a transformé une partie de son atelier en salle d’exposition. Les peintres Laurent Mohn et Muriel Evangelista en sont les premiers locataires.
Il suffit de pénétrer dans la cour de son atelier pour se trouver plongé dans un univers poétique et envoûtant, loin des tumultes saisonniers de la cité casseronne. Les trombes de glycine et de jasmin en fleurs, alliées aux vieilles pierres et aux murs délavés de l’atelier, teintent l’ensemble d’une nuance romantique en osmose avec l’esprit artistique des lieux. Car c’est là qu’Aurélie Courcier travaille la terre depuis une vingtaine d’années maintenant. C’est là que le grès, noir ou blanc, prend forme en une multitude d’objets et d’œuvres d’art, sous le savoir-faire des mains de la céramiste.
un lieu magique C’est également ici qu’Aurélie a stocké pendant des années le sel qu’elle récoltait dans son marais salant. Aujourd’hui, l’artistique a pris le pas sur son activité de saunière, et Aurélie a décidé de transformer en salle d’exposition la partie de son atelier qui lui servait à entreposer son sel. Cette pièce fut l’une des premières qu’elle rénova en venant s’installer dans la maison de son grand-père il y a vingt ans. Elle prit alors le temps de faire ressortir chaque pierre cachée sous l’enduit. Avec une charpente en bois apparente, les lieux sont à l’image de ce qu’affectionne la saunière céramiste : la matière brute. « Ça faisait très longtemps que j’avais

envie de pouvoir accueillir d’autres artistes ici », explique Aurélie. « C’est un lieu qui s’y prête, et il faut qu’il vive ! Ce que j’aimerais, c’est que ce soit comme un lieu de résidence. Que les artistes qui viennent exposer puissent aussi proposer des stages ou des ateliers, pour que les gens puissent apprendre avec eux. » « C’est un lieu magique et magnifique », renchérit Laurent Mohn, le premier artiste à bénéficier des lieux pour exposer son travail. « L’atmosphère est particulière ici, on s’y sent vraiment bien. »
des toiles figuratives et abstraites Ce dernier n’est pas un inconnu à Ars-en-Ré puisqu’il a tenu pendant dix ans une galerie d’art sur le port. Aujourd’hui il a choisi l’itinérance pour exposer son travail sur l’île de Ré, toujours au côté de Muriel Evangelista, et ensemble ils ont jeté leur dévolu sur l’atelier d’Aurélie pour exposer leurs travaux. Des toiles à l’acrylique, figuratives pour Muriel, et abstraites pour Laurent. « Je travaille
Une rétrospective honorifique
l’abstraction et les couleurs », explique ce dernier. « Mais on devine tout de même mes inspirations, les marais salants notamment. Le travail de Muriel, lui, est plus figuratif, tellement poétique. » Leurs deux univers où les teintes sombres dominent se marient à merveille et s’intègrent avec douceur dans celui d’Aurélie Courcier.
Les peintures de Laurent Mohn et de Muriel Evangelista sont accompagnées lors de cette exposition par des luminaires italiens des années cinquante à soixante-dix, et par des objets d’art premier africain datant de la même période. Des masques, des fétiches, des tambours ou encore des objets usuels comme des cuillères sculptées, provenant de différentes ethnies.
Une exposition qui est amenée à durer sur le long terme. « Nous serons ouverts toute la semaine du 26 mai, puis le week-end du lundi de Pentecôte », explique Laurent. « Ensuite nous reviendrons du 21 au 27 juillet, ainsi que du 11 au 24 août. Ça ce sont les dates actées et il devrait y en avoir beaucoup d’autres ! »
Aurélie Bérard
a telier « Entre sel et terre » 29 rue Chanzy, Ars-en-Ré. @entre_sel_et_terre
Ile, Arts et Culture mettra à l’honneur ses adhérents du 2 7 mai au 9 juin, lors d’une exposition dans le Parcours des Arts de Sainte-Marie.
LCette exposition collective, la première de la saison, d’autres étant programmées au cours de l’été, se déroulera du 27 mai au 9 juin. Elle s’intègre dans le « Parcours des Arts » mis en place par la municipalité en 2023 et qui relie les différents lieux consacrés à la culture dans la commune. Peintures, sculptures, modelages, dessins, mosaïques, pastels… seront ainsi à découvrir à la Petite Ecole, à l’Ancre Maritaise et salle des Tilleuls. Le vernissage aura lieu à la Petite Ecole, le 30 mai à partir de 18h avec en prime une soirée musicale. Catherine Bréjat E XPOSITION - I LE , aRTS ET cULTURE

’association a été créée en 1999 à la demande de Lyse Marie Schaffauser, adjointe chargée de la culture de Jacques Boucard alors maire de Sainte-Marie. Plusieurs Maritais, parmi lesquels Michel Pinier, Anne Digout, Philippe Gouble se joignèrent à cette initiative qui intégra à l’origine outre un atelier de peinture, un atelier d’enfants et un atelier de gym douce. Dès cette époque la décision fut prise de faire en sorte que le plus grand nombre de personnes puissent bénéficier d’activités culturelles et que les expositions soient ouvertes à tous, débutants comme amateurs. Ce qui n’empêchera pas
certains artistes professionnels de venir également exposer leurs créations permettant à Île, Arts et Culture de maintenir un niveau artistique intéressant.
En vingt-six ans l’association, qui compte aujourd’hui une centaine de membres, a connu une vie tumultueuse avec parfois des moments difficiles mais a toujours réussi à rebondir.
La présidence a été assurée par des personnalités qui ont su, à chaque fois que nécessaire à sa survie, lui donner un nouvel essor telle Luce Clavel-Davignon ou Philippe Gouble qui initia l’atelier de modelage qu’il anime toujours, puis celui de dessin.
A la différence des années précédentes où la première exposition était consacrée à un thème donné, Ile, Arts et Culture organise cette fois
une rétrospective souhaitant honorer ses adhérents de longue date car ils ont permis, par leur fidélité et leur engagement, de faire que l’association continue d’exister.
Aurélie Courcier et Laurent Mohn entament une collaboration sur le long terme.
« Les sens de la vie » à Sainte-Marie
L’École de Spectacle de Nouvelle-Aquitaine (ESNA) propose son grand spectacle annuel “Les sens de la vie”, le dimanche 2 5 mai 202 5 à 16h00 à la salle des Paradis.
Ce spectacle met en lumière le travail passionné de ses élèves et de ses professeurs au cours de l’année, en proposant une performance artistique unique mêlant chant, musique et danse. A cette occasion, le public pourra apprécier la richesse et la diversité des créations autour du thème “Les sens de la vie”. Une manière pour les élèves d’apporter une réflexion sur le sens de notre existence et d’aborder, en musique, les grandes questions humaines : le bonheur, l’amour, le temps qui passe, les rencontres, mais aussi les épreuves. La première partie du spectacle sera interprétée sur bande son. Après un court entracte, les élèves instrumentistes accompagneront les chanteurs sur scène, avant de laisser place aux

enseignants, musiciens professionnels, pour la suite du spectacle. Des professionnels du son et de la lumière valoriseront ce spectacle, avec du matériel de sonorisation et des effets spéciaux de qualité.
Outre les parents et proches des élèves, sont invités à venir assister à ce
spectacle les habitants de l’île de Ré et La Rochelle, les professionnels du spectacle, etc. Le spectacle est ouvert à tous et gratuit, afin de permettre un accès à la culture au plus grand nombre.
Informations recueillies par NV
Conférence de Vauban Fortifications
Àl’occasion de la sortie nationale du premier roman de cape et d’épée de Gauthier Devars du Mayne, où les scènes de corps à corps sanglants ont pour décor les événements tragiques de l’Ile de Ré et de la Rochelle, l’Association Vauban Fortifications organise une conférence-dédicace organisée en partenariat avec la Ville de La Rochelle, le jeudi 22 mai à 18 h, à l’Hôtel de Ville de La Rochelle avec la participation de Philippe Couteau en mousquetaire du Roi.
Loràn Deutsch
président d’honneur
La présidente, Véronique RichezLerouge, vient de confirmer que Loràn Deutsch a accepté d’être le président d’honneur de l’association Vauban Fortifications, “malgré son agenda très chargé”. “C’est une très bonne nouvelle pour booster nos actions en faveur de la protection et du rayonnement de l’œuvre de Vauban.”, explique-t-elle.

La conférence sera ouverte par une présentation de la récente découverte du « Chemin des Anglais » par l’association Ile de Ré Patrimoine, convaincue que la fameuse bataille dite « du Fesneau » s’est déroulée en réalité sur le site de la Davière à La Couarde (lire notre article : https://www. realahune.fr/le-site-de-la-bataille-dupont-du-feneau-au-coeur-dun-projetpharaonique/)
Une découverte spectaculaire car il n’y a pas en Europe d’autre lieu témoin des guerres de religion encore intact quatre siècles après. Ayant eu vent de cette découverte, le romancier Gauthier Devas du Mayne choisit ce cadre pour l’une des scènes de bataille.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. S’inscrire sur : richezlerouge@gmail.com
Un verre de l’amitié sera servi à l’issue de la conférence.

Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr diagnostics immobilier professionnels et particuliers
L’ESNA, basée à Dompierre-sur-Mer, est une structure associative dédiée à l’enseignement et à la pratique de la musique et du chant. Fondée en 2019 par Patricia de Lima, 1er prix du Conservatoire National de Paris, et en activité depuis 2021, l’ESNA prépare ses élèves à la scène à travers un spectacle musical annuel axé sur la musique actuelle. Spécialisée dans les musiques actuelles, l’école offre une formation unique, encadrée par des professionnels de la musique, dans une approche dynamique et concrète, loin des méthodes académiques traditionnelles basées sur le solfège. Son but 1er est de transmettre le gout et la passion de la musique au travers d’ateliers pour les petits, et de cours de chant et/ou d’instruments pour les plus grands. La concrétisation du travail de chaque année est la production d’un grand spectacle musical, composé de reprises de chansons autour d’un nouveau thème à chaque édition. Que ce soit en duos, en trios, en solo ou en collégiales, les chansons sont toutes mises en scène, chorégraphiées ou scénographiées. esna17.fr
1627, le siège de La Rochelle
1627, une date dans toutes les mémoires : le siège de La Rochelle par l’armée de Louis XIII commandée en personne par le Cardinal de Richelieu. Les guerres de religion reprennent, la France lutte contre tous ses voisins. L’île de Ré - point d’entrée stratégique du conflit - est le terrain d’affrontements au corps à corps entre l’armée anglaise, conduite par le truculent Duc de Buckingham, et les Français.
Au cœur du chaos, un amour va naître entre la grande Anne de Parthenay, fille de Catherine de Rohan, et un jeune soldat catholique de l’armée du Cardinal. Tancrède sera pris dans les affres de l’immense affrontement. Or, tout les sépare, les dames de Parthenay sont les protectrices de la cité et de la foi protestante. Pourront-ils vivre leur amour ? Combattre sera la seule issue. L’île de Ré en sera le mortuaire théâtre. Écrit à la manière d’Alexandre Dumas, ce roman de cape et d’épée choisit pour décor ces événements tragiques, alors que commencent les célébrations du 400 e anniversaire de cette épopée.

Auteur : Gauthier Devars du Mayne
Editions : Erick Bonnier Prix : 21 € TTC
Les Fous de Ré partenaire de l’évènement
Vendredi 22 mai : La librairie-galerie « Les Fous de Ré » s’exporte à l’Hôtel de Ville de La Rochelle pour une conférence/signature du premier roman de Gauthier Devars du Mayne en sortie nationale le même jour. Le roman historique «1627 - le siège de La Rochelle » qu’Alexandre Dumas aurait rêvé d’écrire. Rendez-vous à 18h. Avec quelques surprises
Vendredi 23 mai : Gauthier Devars du Mayne sera à la galerie-librairie à Saint-Martin à partir de 18h pour dédicacer son roman. Librairie d’éditeur, Les Fous de Ré a été créée par Erick Bonnier, éditeur de ce roman historique, et Christian Moguérou.
Tableau final du spectacle donné en 2024.
L’art numérique pour combattre la maladie de Charcot
Qui a été confronté à la SLA, aussi appelée maladie de Charcot, connaît la dureté de cette pathologie, pour le patient, condamné, et pour ses proches. L’exposition d’Antoine Génin à l’Ancre Maritaise, vise à sensibiliser le grand public.

Designer automobile de profession, j’ai été diagnostiqué il y a un an de la SLA, aussi appelée maladie de Charcot, pathologie me privant peu à peu de la parole et de l’usage de mes mains... J’ai donc cessé de dessiner et de peindre de façon traditionnelle, et me suis lancé dans l’illustration sur ordinateur. C’est le fruit de ce travail d’une année que je désire présenter lors de cette exposition, afin de faire connaître cette maladie, et également contribuer activement à la recherche médicale », explique l’artiste, qui habite une partie de l’année à Sainte-Marie de Ré.
Sur l’outil PowerPoint, à l’aide d’une palette graphique équipée d’un stylet, plus facile pour lui à utiliser que des crayons et pin-
ceaux sur du papier, l’artiste réalise un travail d’illustration sur la base de photographies personnelles et de son entourage. Il interprète et sublime l’histoire racontée par celles-ci, en jouant avec les couleurs, les dégradés et les transparences… « Paradoxalement, cela se rapproche plus de la peinture impressionniste que du dessin, car le plus important pour moi est de restituer une ambiance et une atmosphère », explique-t-il.
Un véritable retour aux sources pour ce diplômé de l’École des Arts Décoratifs, passionné par le dessin depuis sa petite enfance, qui avait toujours rêvé de se remettre à son art, une fois à la retraite.
Ce qu’il fait assidûment à raison d’une œuvre réalisée par jour, une façon pour lui de profiter le plus possible du temps qui lui est compté et de défier la maladie.
La totalité des ventes réalisées sera versée au profit de l’ARSLA (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique).
Ce travail créatif unique est à découvrir absolument du 14 au 25 mai 2025, pour le plaisir des yeux et pour soutenir une démarche intime et bouleversante d’humanité et de courage.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Exposition-vente d’ a ntoine
Génin - Du 14 au 25 mai, à l’ a ncre m aritaise
63 cours des Jarrières
Sainte-Marie de Ré Vernissage mercredi 14 mai à 17h www.instagram.com/antoine.gn 1
Alexis Le Rossignol : « Ne nous prenons pas trop la tête! »

Alexis Le Rossignol dans « Le sens de la vie » tente de répondre à cette question : qu’est-ce qu’on fait de nos vies ?
Alexis Le Rossignol sera sur la scène de La Maline le 2 3 mai avec « Le sens de la vie », un spectacle drôle, touchant et universel.
Loin des stand-up survitaminés, un spectacle à l’image d’un repas entre amis. » C’est ainsi qu’Alexis Le Rossignol aime à présenter son dernier spectacle, « Le sens de la vie ». Le chroniqueur de France Inter, présent cette année sur les matinales de Léa Salamé, aime à évoquer la futilité du quotidien, en toute simplicité. « Quand on discute entre amis, il y a des pauses, on prend le temps d’échanger, de revenir sur tel ou tel sujet. Ce n’est ni une discussion à bâtons rompus, ni une succession de vannes pour faire rire à tout va ». Un changement de tempo qui permet à l’humoriste originaire des Deux-Sèvres de se distinguer des stand-uppeurs d’aujourd’hui.

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Pour autant, « Le sens de la vie » vise bien à faire rire. Mais l’humour d’Alexis Le Rossignol, empreint de subtilité et d’observations fines, est teinté d’une douce mélancolie. Adepte de l’autodérision, il nous offre une fenêtre sur sa vie et touche ainsi le plus grand nombre. En abordant des sujets du quotidien, l’humoriste vise l’universel tout en gardant la légèreté et l’optimisme que permettent l’humour.
« Dans ce spectacle j’aborde le sujet de l’âge et du temps qui passe, parque je viens d’avoir 40 ans. C’est une étape importante, la moitié d’une vie ! Mais je prends ça avec légèreté car la vie est pleine de surprise. J’aime beaucoup
cette phrase d’Alphonse Allais : « Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun survivant ». Pour moi c’est une des plus belles phrases de la langue française. C’est une ode au rire, à cette capacité qu’on a à transformer tout ce qui nous arrive en petits moment de joie partagée dès lors qu’on arrive à en rire. Oui, au final, on finira tous dans le trou, alors ne nous prenons pas trop la tête et rions ensemble ! »
Aurélie Bérard
« Le sens de la vie », La m aline, le 23 mai à 20h30. Tarif : de 8 à 16 €

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