Quand j’ai lancé en décembre 2007, entourée de quelques amis, le N° 0 de Ré à la Hune, jamais je n’aurais pensé un jour éditer un N° 300.
ÉDITION DU 12 JUIN 2025
18 ans après, vous avez pourtant cette édition « collector » entre les mains !
Pour cela, vous êtes allé chercher Ré à la Hune chez l’un de vos commerçants préférés, parce que vous avez reçu notre newsletter hebdomadaire ou bien repéré sa sortie sur notre page Facebook, à moins que vous ne soyez tout simplement tombé dessus à l’occasion de courses ou d’un rendez-vous de santé, sur l’une des dix communes de l’île de Ré. Vous allez certainement le feuilleter, puis le lire une première fois et y revenir encore, car oui le taux de reprise en main de Ré à la Hune est important.
Vous trouverez sans doute certains articles instructifs, d’autres vous feront sourire ou encore vous agaceront... Dans tous les cas, un fil invisible mais bien solide vous reliera à toute la communauté rétaise qui gravite autour de Ré à la Hune.
Comment, en effet, qualifier autrement cette grande chaîne d’information et de solidarité créée au fil des années entre le journal, son équipe, ses annonceurs, ses diffuseurs et ses lecteurs ? Chaque maillon est indispensable et ce N° 300 a pu voir le jour comme toutes les précédentes éditions, parce que chacun d’entre vous a contribué à ce cercle vertueux.
Même si la vie d’un journal gratuit est loin, très loin, d’être un long fleuve tranquille, la passion et la solidarité permettent souvent d’accomplir ses rêves !
Un immense merci à vous tous, qui nous permettez de vivre cette aventure depuis 18 ans et plus encore de vous la faire partager, à travers les versions papier et digitales de Ré à la Hune !
Nathalie Vauchez
L’île de Ré va vibrer et danser sur tous les sons
Du nord au sud, l’île de Ré va fêter la musique... ou plutôt toutes les musiques, samedi 21 juin et parfois vendredi 20 juin. Communes, associations, professionnels se mobilisent pour que Rétais et vacanciers profitent pleinement de cette longue soirée de début d’été. En voici un petit aperçu, sachant que de nombreux cafés organisent aussi une soirée.
Aux Portes-en-Ré
La Fête de la musique se déroulera place de la Liberté : dès 19h30, restauration assurée par l’APE (Association des Parents d’Élèves). Vers 21h, prestation du groupe Kola’song puis DJ. Kola’song est un duo d’artistes qui revisite les plus grands tubes de la chanson française et internationale. Leur interprétation moderne et énergique redonne vie aux classiques, Kola’song : un duo qui fait vibrer la scène !
A Saint-Clément des Baleines
La Java des Baleines prévoit une soirée clubbing, de 21h à 2h Pour la fête de la musique, un plateau DJ 100% local avec notamment Djuk et Robinson. Techno, deedeep house, hardteck, light show, VJing, performances… tous les ingrédients sont réunis pour une soirée inoubliable. Entrée libre.
La Java commencera à célébrer la musique le 20 juin avec un Quiz musical ! (21h, entrée libre).
Le jour de la Fête de la Musique la chorale le « Cœur des Villageois » tiendra son concert de fin de saison, gratuit, qui se déroulera à 17h salle Albert Profilet. Venez nombreux redécouvrir des pépites de la chanson française. Des percussions corporelles viendront enrichir certains morceaux.
A Ars-en-Ré
La municipalité propose un concert de jazz avec Mozaïk sur la placette, derrière l’ancienne mairie, à 19h. Juste avant, de 18h à 18h45, la Philh’Ars jouera sur la place Carnot.
A Loix
La Presqu’île organise la Fête de la musique vendredi 20 juin, de 19h30 à 1h30, avec trois concerts place du Marché et un DJ à la Presqu’île. Mon Bistro préféré, Joy Full Noise puis Les Nouveaux Dossiers se produiront tour à tour. Puis place au DJ Théo au restaurant !
A La Couarde-sur-Mer
Soutenue par les commerçants et La Couarde en fête, la municipalité propose au kiosque du centre village de la musique de 19h00 à minuit et une restauration/ buvette sur place. Des chansons françaises à textes portées par un trio acoustique dynamique, des reprises funk, soul et pop dans un style groove et hip-hop, des chansons GLam et puNK des années 70’s … La Couarde fête la musique, avec M on bistro préféré, Jöwa, et les Glunks !
A Saint-Martin de Ré
La commune de Saint-Martin organise un événement convivial sur l’îlot du port, de 16h à 19h. Deux groupes seront à l’honneur : Charlilou, duo de musiciens locaux (16h à 17h) suivi de La Garrock, un groupe composé d’élèves du collège La Garosse de Saint-André-de-Cubzac (18h à 19h).
Nombreux seront les fêtards de toute l’île et de La Rochelle à affluer au fil de la soirée au bar-restaurant La Cible, dont la soirée organisée pour la Fête de la musique, plus qu’incontournable, est devenue une institution pour tous les jeunes de 7 à 77 ans et plus... Une méga fête comme il n’en existe plus beaucoup, de 17 h à 2 h plage de La Cible (entrée libre et gratuite).
DJ sets et concerts live, foodtrucks et bars sur place, feu d’artifice à 23 h... tous les ingrédients d’une soirée ambiancée et réussie sont réunis. Venez vêtus de blanc*, le sourire aux lèvres et la bonne humeur en bandoulière ! *1 € reversé à l’école de Saint-Martin et aux crèches de la CdC pour chaque tenue blanche portée.
Au Bois-Plage-en-Ré
Le Bois-Plage-en-Ré fêtera la musique en fin de matinée et en soirée ! À 11h30, le coup d’envoi sera donné au square de l’ancienne école, avec un moment musical assuré par les élèves de l’école de musique
Dès 19h, rendez-vous place Raymond Dupeux pour une soirée riche en émotions et en rythmes. A 19h : Charlilou Loverdose, Jazz élégant et envoûtant, suivi à 20h30 de la Banda’loups vs Lazzate, une battle musicale haute en couleur à l’occasion des 20 ans du jumelage entre Le Bois-Plageen-Ré et Lazzate. A 22h30, place à Léo Braunstein, pour un concert festif mêlant pop, rock, jazz et guinguette revisitée. Restauration sur place pour profiter pleinement de la soirée.
A La Flotte
Le Fort La Prée accueillera le vendredi 20 juin, à partir de 18h, trois concerts : Julien Sordetto à 18h30, Eden Trio à 20h et Fiesta 80 à partir de 22h !! La place d’Armes se transforme en piste de danse. Venez vous déhancher et chanter dans un cadre patrimonial et historique exceptionnel ! Entrée gratuite. Vous retrouverez sur place la buvette, le bar à huîtres, 2 Foodtrucks (Hamburger, wrapp, frites Belges) Véro, la crêpière, Dominique le glacier avec son Tacot Givré !
A l’heure où nous bouclons, la municipalité de La Flotte n’avait pas encore de programme à nous communiquer. RV le 21 juin sur le port pour une fête de la musique surprise donc !
A Sainte-Marie de Ré
La Fête de la musique se déclinera toute la journée, sur quatre scènes et sur tous les tons. Les Frères du Port (chants marins) animeront la place des Tilleuls (La Noue) dès 11h du matin. Puis à 12h place à la chorale Iavnana (chœurs de femmes) au jardin de la Petite Ecole. A 17h la place de l’Eglise s’animera avec le concert Jazzy/ Pop Nathalie et le Verven. A partir de 18h30, la place d’Antioche vibrera aux rythmes de : T empo, la Fanfare de Sainte-Marie, la Troupe des Baladins puis le DJ Sapphire enflammera le dance floor de la place d’Antioche ! Venez avec votre pique-nique ou profitez de la petite restauration sur place assurée par le Comité des Fêtes & Animations.
A Rivedoux-Plage
Ce sera un week-end sous les Alizés pour Rivedoux, puisque cette année la commune conjugue le festival « Tinrai Re Nui » avec la Fête de la musique.
Du vendredi après-midi au dimanche soir, venez découvrir la culture polynésienne à travers différentes ateliers, concerts et un concours de danse tahitienne « Ori Ava Tau » le samedi 21 juin à 16 h, Esplanade de la mer.
De 18h30 à 20h30, place du Marché, le groupe franco-brésilien Beijinhos vous fera danser au rythme de la Bossa Nova et de la Samba.
A l’heure de l’apéro vous pourrez en profiter entre amis autour d’un verre et des délicieuses assiettes de dégustation proposées par les commerçants du Marché. Pour clôturer cette soirée retrouvez à partir de 21 h le festival polynésien avec à 21h, le spectacle Hotu Rau’Ori et à 22h place à la soirée dansante animée par Tea, l’enfant du Pacifique ! Informations (non exhaustives) recueillies par Nathalie Vauchez
La Ferme des Producteurs Ré Unis : 10 ans déjà !
En 200 5 des producteurs fermiers de Charente-Maritime se mobilisent pour valoriser leur production. L’objectif est double : mieux rémunérer le producteur fermier et o f frir au consommateur un produit local, de qualité et de saison, à un coût raisonnable. Un magasin ouvre sur l’île de Ré en 201 5
ls ouvrent un premier magasin de producteurs en vente directe en 2009 à La Rochelle, puis ce sera Surgères, Saintes, Ferrière et Angoulins dans les années qui suivent. Dans ce contexte, naît l’idée d’un magasin sur l’île de Ré, initiée par Sébastien Fumeron, alors président de Panier de nos Campagnes (magasin de La Rochelle).
Au printemps 2015, le 10 avril précisé-
ment, après cinq mois de travaux dans les locaux précédemment occupés par une laverie, la Ferme des Producteurs Ré Unis, portée par trois associés, ouvrait ses portes.
A l’ouverture du magasin vingt-quatre producteurs fermiers proposent leurs produits. Ils participent à la vente à tour de rôle, accompagnés par Bénédicte, première salariée du magasin. Elle
sera rejointe en 2016 par Delphine. En 2022, le magasin fait peau neuve, puis en 2023 une journée d’ouverture supplémentaire est proposée le mercredi matin. Aujourd’hui le magasin propose mille deux cents références de produits fermiers, frais ou transformés, issus de la production d’une quarantaine de producteurs locaux, dont les fermes sont situées dans un rayon maximal de 100 km du magasin.
La rôtisserie a laissé place au camion « Mon Cœur balance » qui propose chaque samedi des pâtisseries confectionnées avec les produits locaux. Le pêcheur Boris propose aussi quand il le peut le produit de sa pêche.
Une journée anniversaire très réussie
Dix ans plus tard, La Ferme des Producteurs Ré Unis vient de fêter cet anniversaire avec ceux qui partagent ses joies au quotidien : producteurs, clients et fidèles amis de l’Île de Ré et d’ailleurs !
Samedi 24 mai fut ainsi une journée très conviviale, les clients ont beaucoup apprécié de pouvoir échanger avec les producteurs et la diététicienne Claire Fouchère autour des dégustations de préparation à base de pois chiches,
de vin, miel... La ferme pédagogique itinérante de la Cressonnière (17) et les jeux interactifs proposés par l’association des Petits Débrouillards ont attiré les familles, tout comme la chasse au trésor spéciale Pâques. Ambiance chaleureuse aussi avec l’animation musicale jazz manouche du groupe Bohémia. La proposition Guinguette de Sébastien Fumeron avec dégustation des produits de la Ferme des Producteurs Ré Unis, le tout en musique a également eu beaucoup de succès, surtout avec le soleil. « Près de cinq cents personnes sont venues dans la journée. La réussite de cet anniversaire tient également aux producteurs qui se sont mobilisés, ainsi qu’à la mairie et la CdC qui ont apporté leur concours logistique », se réjouit Mathilde Fumeron.
Nathalie Vauchez
La Ferme des Producteurs Ré U nis
4 bis Chemin des Cevettes 17580 Le Bois Plage en Ré
GPS : chemin des Guignardes –Le Bois Plage
Tel : 05 46 69 30 45
La Ferme des Producteurs Ré U nis
ESTOCKAGE
UR TOUT LE MOBILIER DE JARDIN
Mathilde et Sébastien Fumeron, entourés des producteurs rétais Jean-François Beynaud (huîtres Beynaud) et Marine Houttemone (Domaine Arica) ainsi que d’un producteur de miel.
Sites en Scène sur l’île de Ré
C’est avec l’incontournable Festival M usique en R é qui fêtera sa 38ème année d’existence, que le bal des Sites en Scène rétais débutera le 28 juillet prochain. Pas moins de dixsept concerts programmés dont sept gratuits en plein air. De Saint- Martin de Ré aux Portes en Ré, de Sainte-Marie de Ré au Bois-Plage et dans toute l’île, le Festival Musique en Ré enchantera tous les publics avec ses cent-vingt musiciens dirigés entre autres par l’illustre chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus pour une soirée Mozart ou encore par le lauréat des victoires de la Musique 2022, Pierre Dumoussaud pour diriger de l’opéra. Le jeune public n’est pas oublié avec « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns illustré par un film d’animation programmé le 30 juillet salle des Paradis à Sainte-Marie de Ré. Une soirée opéra-comique avec « le Docteur Miracle » de Georges Bizet clôturera ce festival le 4 août place de La République à SaintMartin de Ré.
Des surprises
Phare des Baleines avec en ouverture le trompettiste Boney Fields. Au programme il y aura également le chanteur nigérian Keziah Jones, la chanteuse Ayo aux influences musicales de Bob Marley et Billie Holiday et cette année deux surprises dévoilées par Marc Denarnaud, l’un des créateurs du festival. « Elle est morte mais « elle » sera sur la grande scène de La Java des Baleines grâce à son directeur musical et bassiste Dale Davis qui a créé The Amy Winehouse Band. » Un spectacle unique qui donnera des frissons c’est sûr grâce à Bronte Shande à la voix presque similaire de cette jazzwoman disparue trop tôt. Une rétrospective d’Amy Winehouse à ne pas manquer, tout comme cette autre artiste à laquelle on ne s’attendait pas, la légendaire Sheila ! Là encore, Marc Denarnaud s’enthousiasme : « Vous imaginez, Sheila va venir sur la scène du phare des Baleines ! Une icône de la chanson française, elle fêtera ses 80 ans en août prochain et vous réserve un concert vibrant et plein d’émotion. »
Animation à terre et en mer
Pour clore la programmation Sites en Scène de l’île de Ré, le 10 août, c’est à La Flotte qu’il faudra être pour admirer la programmation patrimoniale et festive « Les Rendez-vous de l’île de Ré ». Une journée qui mettra à l’honneur cette année encore le patrimoine maritime en accueillant des voiliers traditionnels dont certains sont classés Monuments Historiques. La journée commencera à marée basse avec l’échouage des bateaux posés sur l’estran, permettant ainsi au public de voir les coques de plus près. Là aussi une surprise est attendue, la présence du Drakkar de 24 m, le Olaf d’Olonne. Et lorsque la marée montante viendra remettre à flot les bateaux, ceux-là même offriront un spectacle commenté dans la baie de La Flotte. De retour au port, les pavois seront hissés et illuminés, la fête commencera avec des chants de marins et la soirée se
terminera avec le Love Boat bal autour de la Guinguette de Péguy avec un exceptionnel spectacle pyrotechnique musical tiré en mer.
Pour les passionnés de Jazz et ceux qui voudraient s’initier, l’immanquable Festival Jazz au Phare vous donne rendez-vous du 3 au 7 août au pied du
PLAISANCE
Pendant la durée du festival, tous les enfants sont invités gratuitement dès 10h30 au Café du Phare pour des spectacles conçus spécialement pour eux.
Valérie Lambert
La saison des Sites en Scène pour sa 3 1 ème édition vous donne rendez-vous de juin à septembre 202 5 sur tout le département. Pour les Rétais les festivités commenceront le 28 juillet. + d’infos https://la.charente-maritime.fr/culture-patrimoine/sites-en-scene
Un boat club à Saint-Martin pour naviguer librement
Un boat club sera expérimenté pendant six mois au port de Saint-Martin de Ré dès le 1 er juillet, permettant aux plaisanciers de naviguer librement et sans contraintes toute l’année grâce à une mise à disposition de navires.
Avec 470 km de côtes et plus de trois mille anneaux, le Département - qui assure l’entretien
et la gestion de 25 des 55 ports de son littoral - s’est engagé dans le développement et l’harmonisation des offres de services et d’accueil.
Qui n’a pas rêvé de profiter de sorties en mer, sans posséder son propre bateau ?
Selon la formule d’abonnement mensuelle choisie, les membres du boat club auront ainsi accès à deux bateaux à moteur (d’une capacité de six à huit personnes), permettant aux profils débutants ou expérimentés de pratiquer selon leurs envies.
Une nouvelle façon simple, économique et flexible de profiter de la mer en toute simplicité. Une réservation facile en ligne grâce à une interface dédiée et une formule d’abonnement au choix : « formule semaine » (du lundi au vendredi) 180 € /mois ou «formule liberté» (du lundi au dimanche) 280€ / mois (de 1 à 4 sorties mensuelles, à la journée ou la demi-journée).
Une formation personnalisée est incluse dès la première prise en main du bateau et peut être complétée par du coaching pour approfondir ses compétences. Des services optionnels seront également possibles : location de matériel de pêche, etc.
Des événements viendront animer la communauté du « boat club de la
R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr
Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
Devenu rituel annuel, un café matinal avec Richard Merlet, président de l’association boitaise Ile de Ré Photos et fondateur du salon, nous apprend tout des coulisses d’une nouvelle saison qu’il nous tarde de découvrir.
U n invité d’honneur choisi « un peu au hasard » Vraiment ? Difficile de croire Richard Merlet, dont on a déjà pu apprécier la rigueur. « Cette année, je n’ai pas été aussi disponible », nous expliquet-il, évoquant des problèmes de santé heureusement résolus. Or, le choix de l’invité d’honneur lui appartient et la question n’est pas sans importance. Un peu en panne, Richard se rappelle soudainement un matin qu’un membre de l’association est un fan résolu de Peter Turnley. Alors il lui demande de tenter une prise de contact. Aussitôt dit, aussitôt fait et en début d’automne, un accord de principe est donné. « Puis nous n’avons plus eu de nouvelles ! », sourit Richard. Ça, on l’a déjà entendu. Ah ces grands photographes, à peine attrapés qu’ils sont déjà ailleurs… mais (comme d’habitude aussi), tout s’arrange en décembre lorsque Peter Turnley en personne appelle Richard. Il sera bien présent au festival, dès l’inauguration, pour trois jours, et les visiteurs auront le privilège de la projection d’un film que l’artiste a présenté au Festival Visa pour l’Image de Perpignan, qu’il commentera pour le public. « Un film magnifique ! », se réjouit Richard.
Reporter de guerre mais pas que Grand nom du 3ème Art, Peter Turnley est de ces photojournalistes qui ont vécu au plus près les grands soubresauts du monde sur plusieurs décennies. Guerre du Golfe, Balkans, Somalie, Rwanda, Tchétchénie, Haïti,
Indonésie, Afghanistan, Kosovo, conflit israélo palestinien et guerre d’Irak… Allant de guerre en révolution ou catastrophe naturelle, il est bien sûr là, lorsque tombe le mur de Berlin en 1989 mais aussi sur son sol natal, le 11 septembre 2001 à Ground Zéro. Arpentant sans relâche la planète, il collabore avec les plus grands médias internationaux et son travail est salué par trois World Press Photo.
Cela pourrait suffire mais Peter Turnley a une autre facette et d’autres amours : Cuba, auquel il est profondément attaché, mais aussi et surtout Paris, ville de cœur et d’adoption de l’artiste américain né dans l’Indiana et titulaire de la nationalité française depuis 2019. Confronté si souvent à la souffrance humaine, le photographe trouve à Paris une soupape, un rappel que la vie peut aussi être belle et il pose sur la ville lumière un regard empli de tendresse à la Robert Doisneau. « Il a ses habitudes au Café de Flore », nous précise Richard Merlet dans un sourire.
Le festival au fil des allées
Aussi grand photographe soit-il, Peter Turnley devra partager la vedette
avec cinquante autres photographes, professionnels ou amateurs, qui font toute la beauté du festival par la diversité des sujets et la richesse des regards. Initié l’année dernière, le stand technique sera renouvelé « mais de manière plus ambitieuse », précise Richard Merlet évoquant Canon,
Festival I le de Ré Photo
Panasonic, Fuji ou Leica. Le jeudi, le Rétais Xavier Plouchart, président de l’association Ré Astronomie, présentera son nouveau matériel, « il m’a envoyé une photo, c’est incroyable ! », souligne le passionné Richard Merlet. Enfin n’oublions pas le Studio Photo qui fait la joie des visiteurs : moyennant une participation d’environ dix euros, ils repartiront avec portrait ou photo de famille de type Studio Harcourt, grâce au matériel prêté par les marques.
Vous avez hâte ? Nous aussi. Alors nulle excuse ne sera acceptée en cas d’absence. Peu importe le soleil, la plage et autres occupations. Nourrissante pour le cœur, l’âme et l’esprit, la photographie est l’un des arts les plus révélateurs du monde. Sous le ciel de Ré, il nous rappelle aussi la valeur de l’énergie inlassable des associations pour nous offrir d’incroyables moments. Une chance à savourer…
Pauline Leriche Rouard
Du samedi 28 juin au jeudi 10 juillet inclus - Entrée Libre de 10h à 13h et de 16h à 19h - Grande salle polyvalente du Bois-Plage
La
Ferme des Producteurs Ré Unis toujours plus de saveurs !
Après avoir fêté les 10 ans d’existence du magasin dans la convivialité, les 40 producteurs fermiers continuent à travailler régulièrement sur de nouvelles recettes et de nouveaux produits.
Ce début du mois de juin est marqué par le retour de la salicorne fraîche, des abricots, cerises, moules et framboises...
Parmi les dernières nouveautés : les saucisses Andalouses (au poulet) pour égayer vos barbecues, la crème glacée au lait de brebis très onctueuse à associer avec une autre nouveauté, le «granola» d’Héloïse pour un dessert gourmand !
des Guignardes
Au-delà des guerres, l’éternel glamour d’un Paris éternel sous le regard d’un photographe amoureux de la vie.
La Ferme des Producteurs Ré Un s Magasin de Producteurs
Lou Bonnaud, une oratrice de talent
Cette jeune Rétaise de 16 ans, vient de remporter le premier prix du concours national « Plaisir de Dire » pour la troisième fois consécutive.
Élève en première au Lycée SaintExupéry à La Rochelle, Lou Bonnaud s’est distinguée pour la troisième fois en remportant le premier prix de « Plaisir de Dire », un concours qui permet aux élèves de révéler leurs talents d’orateurs. Organisé par l’AMOPA (Association des membres de l’Ordre des Palmes Académiques), ce concours contribue à développer l’expression orale indispensable dans de nombreux domaines en particulier l’intégration sociale et professionnelle. Encore faut-il avoir quelque chose à dire.
Car si argumenter, exprimer ses convictions pour convaincre est une seconde nature chez cette jeune fille, à l’aise dans sa tête comme dans son corps, il faut que le sujet l’intéresse pour qu’elle ait envie de donner son maximum. Son intervention doit avoir du sens c’est une indispensable condition. Il se trouve que le thème de cette année : « Utopie aujourd’hui, réalité demain, le propre de l’homme de vouloir transformer ses rêves en réalité » résonnait pour elle et si Lou a choisi de traiter de l’inclusion, c’est qu’il correspond à une situation que sa famille vit au quotidien. Sa sœur aînée est en situation de handicap et sa maman est à l’origine de la création de La Tête dans les Nuages et engagée aujourd’hui dans la démarche de Ré-Clé-Ré. Le fond prime donc sur la forme même si elle possède naturellement l’éloquence, l’aisance et la posture.
Sur le plan pratique, elle avait quinze jours pour préparer son intervention qui devait durer cinq minutes et être
LE 28 JUIN 2025 à 18 H 00 PLACE DE L’ÉGLISE à ARS-EN-RÉ
LE 4 JUILLET 2025 à 20 H 30 SALLE VAUBAN à SAINT-MARTIN DE-RÉ
LA CHORALE DES HAUTES RAISES VOUS PRÉSENTE SON RÉCITAL
... AU ROCK DU GOSPEL
adressée réglementairement aux membres du jury sous forme de vidéo. Elle l’a d’abord écrite et apprise par cœur lorsque satisfaite du contenu, elle a toujours eu des facilités pour apprendre de la sorte. Puis ses parents l’ont filmée déclamant son texte afin qu’elle puisse se voir et apprécier ce qui était à corriger avant la vidéo finale réalisée par des membres de l’AMOPA.
Le 20 mai, accompagnée de son papa et de sa sœur jumelle, elle déclamait son texte dans le Grand amphi de la
Sorbonne devant Elisabeth Borne et un parterre choisi. Le 3 juin, elle était honorée par le Département à La Maison de la Charente-Maritime et l’AMOPA lui a d’ores et déjà demandé d’expliquer son parcours à d’autres collégiens. Cette reconnaissance et l’ouverture offertes par ces derniers événements vont permettre à Lou, qui envisage son avenir dans le social, de faire passer les messages qui lui tiennent à cœur.
Catherine Bréjat
Le Secours catholique ouvre une permanence à Ars
Depuis de nombreuses années, le Secours Catholique de l’île de Ré met en œuvre des actions de solidarité au profit des personnes connaissant, passagèrement ou de manière plus régulière, des difficultés d’ordre matériel ou autre, risquant de perdre le lien social ou souhaitant simplement rompre un peu leur isolement subi. Ses bénévoles assurent une permanence tous les mardis après-midi de 14h30 à17h30 au 17 Cours Déchézeaux à St Martin, afin d’accueillir, de façon confidentielle, autour d’un café tous ceux, quel qu’ils soient, qui éprouvent le besoin d’être réconfortés par un moment d’échange, d’écoute, ou tout simplement parce qu’ils sont dans le besoin : nourriture, factures à payer, formalités à accomplir…. Mais ils constatent depuis longtemps que leurs visiteurs viennent surtout du sud et du centre l’île du fait de l’éloignement.
Le Secours Catholique vient donc de mettre en place (depuis le 5 juin 2025) une permanence pour le nord de l’île, au 8 rue du Havre à Ars-en-Ré, tous les premiers et troisièmes jeudis du mois, de14h30 à 16h30. Et bien sûr, comme pour toute l’île, Le Secours Catholique dispose d’un numéro de téléphone qui assure une réponse permanente au 05 46 01 88 45 et d’une adresse électronique : equipeiledere.167@secours-catholique.org N’hésitez pas à venir parler avec les bénévoles ou les joindre par téléphone ! Ils sont là pour vous aider
Communiqué du Secours CatholiqueÎle de Ré – Charentes
Lou Bonnaud, lauréate du concours national « Plaisir de Dire » recevant les compliments des membres du jury à la Sorbonne le 20 mai dernier.
Lou Bonnaud, Rivedousaise de 16 ans, sait exprimer ses convictions.
son réciytal
Onelife saisonnier, le 1 er club de saisonniers sur l’île
On compte près de 4 120 jeunes et moins jeunes qui viennent travailler chaque saison sur l’île de Ré*. On ne sait pas grand-chose d’eux et surtout rien ne leur est spécifiquement dédié. Rien ? Désormais si, avec le 1 er club privé de saisonniers que Boris Ardhuin vient de créer.
Âgé de 28 ans, lui-même jeune saisonnier pendant plusieurs années, gérant aussi différents business, Boris a vite compris à quel point il était important de rassembler les saisonniers, de créer du lien, et surtout de leur permettre de prendre le temps de souffler, même entre deux services.
Un concept unique
C’est de là qu’est née l’idée de Onelife saisonnier, un club privé réservé aux saisonniers, pensé par un saisonnier. L’objectif ? Se retrouver autour d’événements festifs, sportifs et conviviaux, spécialement conçus pour eux.
L’an passé il a lancé son premier club sur ce concept dans le golfe de Saint-Tropez, qui a très bien fonctionné. Cette année, l’ont rejoint sept stations de ski et donc aussi l’île de Ré, l’idée étant d’étendre le concept sur toutes les zones touristiques de France. Car une fois lancés par Boris, ces clubs sont animés par des ambassadeurs recrutés sur place et rémunérés. Et pour que le concept se décline facilement et vive partout, une Appli Onelife saisonnier est en cours de réalisation.
Premier rendez-vous : une soirée d’intégration pour lancer la saison comme il se doit. Puis, tout au long de la saison, des soirées à thème viendront rythmer ces rencontres.
Ainsi la 1ère soirée d’intégration - marquant l’ouverture de la haute saisona-t-elle eu lieu ce lundi 9 juin à La
Sainte-Marie de
Flotte. Une soirée 100 % réservée aux saisonniers, avec buffet dînatoire et boissons à volonté bien sûr mais aussi un DJ, une scène et une mise en lumières. Boris met les moyens pour que le concept prenne. Et des animations toute la soirée : barbier, tatoueur, maquillage, manucure, ArtTeeShirt...
Tout au long de la saison, tous les jours des activités seront proposées pour les saisonniers : yoga, paddle, surf, activités de plaisance, sorties en bateaux, tournois de sport, de pétanque, foot, volley. Des soirées à thèmes seront organisées également une fois par mois (tarif autour de 8 à 12 € par personne avec une consommation offerte), ainsi que des repas au restaurant entre saisonniers.
Pour chaque soirée, une navette privée gratuite sera disponible pour récupérer les saisonniers adhérents sur différents points de ralliement sur toute l’île et les emmener sur le lieu de l’évènement.
Un service retour est proposé à 7 €. Un service de sécurité privée est aussi prévu à l’entrée de chaque site d’évènement.
Boris aimerait également organiser des évènements, tel une course de garçons de café de toute l’île, à Saint-Martin, qui se clôturerait par un petit buffet festif.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
L’adhésion de 37 € pour toute la saison permet de bénéficier aussi de tarifs préférentiels chez tous les partenaires de Onelife saisonnier
En rejoignant le club privé Onelife Saisonnier, les adhérents participent à des tirages au sort lors de chaque événement pour tenter de gagner des cadeaux, des week-ends en famille, des repas, des activités sportives et de loisirs. Un total de 15 000€ de lots est mis en jeu. Détente et rencontres sont essentielles, Boris l’a bien compris. Il s’est fixé comme objectif ambitieux de séduire deux mille adhérents sur l’île de Ré dès cette première saison !
Nathalie Vauchez
*Nombre estimatif 2024 (source CdC de l’île de Ré).
Onelife saisonnier recherche cinq ambassadeurs sur l’île de Ré, qui seront au cœur de l’action : événements, défis, rencontres, et surtout des moments inoubliables à partager ! Et un bon complément de revenu pour ceux-ci.
Ré s’anime tout l’été !
Nées tout à la fois de l’impulsion et de l’engagement de la municipalité et de l’implication de dynamiques associations et commerçants, les animations proposées tout l’été à Sainte-Marie sont nombreuses et variées, sources de moments d’échanges entre touristes et habitants.
Ainsi, à Sainte-Marie de Ré l’été sera culturel, sportif et festif, il sera également ancré dans les découvertes environnementales et la douceur d’y vivre. A pied ou à vélo, c’est ainsi que le village se découvre sous son plus beau jour.
Si les places du village - d’Antioche, des Tilleuls et de l’Eglisereprésentent des lieux de vie sociale et festifs incontournables, plusieurs structures participent amplement à l’attractivité et au dynamisme du village. Ainsi en est-il des lieux qui exposent tout l’été de nombreux artistes : l’ANCRE Maritaise, la Petite Ecole et le Cours des Ecoles (exposition du photographe naturaliste Mathieu Latour), sans oublier Les Ateliers Dazelle au sein desquels les artisans d’art vous accueillent les bras ouverts. La Médiathèque - avec de nombreuses activités - constitue aussi un point central d’animation culturelle tout l’été.
Côté patrimoine et environnement, l’incontournable ANCRE Maritaise, située à l’entrée du parc de Montamer, outre la visite de son musée, propose moult animations : conte musical des Tardigrades tous les jours, Nuits des
étoiles, déambulations et sorties nature, sorties botaniques, visites des écluses à poisson, de nombreux ateliers jeux axés sur la biodiversité ou encore modelage... Le sentier des cinq paysages permet de découvrir l’incroyable diversité de Sainte-Marie.
Participez aussi au nettoyage des plages de Sainte-Marie de Ré avec Bénédicte, Jérôme et leurs Traits poitevins Corso & Unesco en juillet & août sur les plages de Montamer (dès 7h30 les lundis et jeudis), Basse Benaie (dès 8h30 les mardis et vendredis) et La Salée (dès 8h30 les mercredis) !
A partir de 19h, les traditionnels marchés gourmands des 17 & 21 juillet et 20 août et soirée gourmande du 16 août, proposés par le Comité des fêtes & des animations et les commerçants de La Noue, rencontrent chaque été un grand succès.
Chaque vendredi, de 18h à 22h, Les P’tites Guinguettes de Sainte-Marie sont animées par un groupe musical différent. La première de la saison, le 4 juillet, démarre avec un karaoké live Friends, de quoi bien lâcher prise ! Deux soirées « Ciné Plein Air », le mercredi 16 juillet et
le lundi 18 août, proposeront une projection d’un grand film, dès la nuit tombée (stade de foot).
Rendez-vous est donné tous les lundis du 7 juillet au 25 août 2025, de 18h à 20h30, alternativement place d’Antioche et place des Tilleuls, pour des fins de journée « Jouons entre amis, en famille aussi ! » avec divers jeux en bois (gratuit).
Fête de la musique le 21 juin toute la journée et en soirée avec quatre scènes, fête nationale avec spectacle familial le 13 juillet et bal et feu d’artifice sonorisé le 14 juillet, fête du 6 août (restauration & concerts), soirée Concours d’écriture le 20 août, soirée enchères exceptionnelles le 13 septembre... l’été maritais sera décidément festif !
Info +
Les marchés sont ouverts tous les jours en été, de 8h30 à 13h, place d’Antioche (marché extérieur et halles) et place des Tilleuls (marché extérieur)
Les animations des associations et les évènements de la commune sont affichés sur trois planimètres : place d’Antioche, place des Tilleuls et route des Grenettes.
Retrouvez l’agenda complet et actualisé sur saintemariedere.fr, les réseaux sociaux et sur l’Appli Panneau Pocket
Boris Ardhuin souhaite rassembler les saisonniers de l’île de Ré autour d’évènements festifs et de loisirs.
Maison Sandrine a ouvert son concept store à La Flotte
Pour Sandrine Truaud, devenir designer d’intérieur fut une évidence dès son plus jeune âge. Issue d’une famille d’artisans, elle découvre et s’émerveille lors de visites de maisons rochelaises et rétaises au côté de son père artisan-peintre.
Après une maîtrise et un BTS d’Art Appliqués à l’École Olivier de Serres de Paris, et une première expérience dans une boutique de décoration haut de gamme rochelaise, ayant une grande soif de créativité, Sandrine crée en 2019 son entreprise de design d’intérieur L’Art et la Matière. De nombreux particuliers et professionnels lui confient leurs projets de rénovation. Puis, en 2023, elle créé une nouvelle marque, Maison Sandrine, aboutissement d’une réflexion sur l’évolution du design d’intérieur.
Maison Sandrine vous propose ainsi un service de conception et réalisation « clef en main » ainsi qu’un concept store de vente de produits finement sélectionnés par ses soins, à La Flotte. De la conception à la réalisation, en passant par l’agencement, l’ameublement, la vente et la sélection de produits de décoration, Sandrine vous accompagne jusqu’à la remise des clefs de votre projet. Rencontre à domicile pour s’imprégner des lieux, esquisse, projet puis réalisation, tout au long de ce processus
Sandrine reste très à l’écoute du client. Elle s’occupe aussi de de demande préalable d’urbanisme ou du permis de construire et assure personnellement le suivi de chantier.
Le show-room qu’elle a ouvert au printemps vous permet de découvrir son univers, fait de matières et de
couleurs sélectionnées avec goût, de meubles et d’objets, mais aussi d’une ambiance permettant d’entrevoir son univers créatif. Meubles au design nordique, couleurs sombres, matières brutes en teck ou bois foncé, mais aussi faïences uniques de Charolles, vases et luminaires, coussins, plaids, objets
Le yoga pour tous ? A chacun son yoga !
tressés, vases-bougies et moult objets de décoration créent une ambiance cosy, haut de gamme, que l’on a envie de retrouver chez soi.
Maison Sandrine travaille avec Farrow & Ball, dont elle est l’unique représentante sur l’île de Ré et dispose d’un nuancier ainsi que d’une machine à teinter, pour teinte à la demande à partir des bases de peinture. Elle dispose aussi de petits pots testeurs.
Maison Sandrine se déplace à votre domicile sur toute l’île de Ré et vous accueille dans sa jolie boutique traversière, entre océan et cours Eugène Chauffour, à l’entrée de La Flotte NV
Maison Sandrine
Du mardi au samedi de 9h à 13h et de 15h à 18h - 8 cours Eugène Chauffour à La Flotte www.maisonsandrine.fr
@maisonsandrine
@maison_sandrine_
A l’occasion de la Journée internationale du yoga, le 21 juin, trois professeures de l’île de Ré se réunissent pour faire découvrir et partager une pratique millénaire et très implantée dans l’île.
L’initiative en revient à Cinthia, installée à Ré depuis 2018, après douze années passées en Indonésie. « J’ai eu envie d’un événement qui revienne à l’essence du yoga », confiet-elle. « A la base : respirer et s’occuper de soi. » Pour la deuxième année consécutive, les propriétaires de l’hôtel Le Bois Saint-Martin, qui l’accueillent tout au long de l’année, l’ont suivie dans l’aventure et ont mis à sa disposition deux salles ainsi que le jardin. De 9h à 17h, les ateliers découverte
se succéderont, alternant des formes douces et d’autres plus dynamiques. Il faut dire qu’aujourd’hui l’offre, dans sa folle diversité, peut faire perdre son latin au non-initié. « En réalité, il y a autant de yogas que de professeurs », répond Cinthia.
La Journée internationale du yoga est l’occasion d’aller à la rencontre de trois d’entre elles, d’essayer leur méthode, d’échanger sur ce soin du corps et de l’âme aux multiples vertus.
Marché des producteurs et créateurs à La Flotte
Samedi 14 juin, de 9h à 18h, se déroulera cours Félix Faure ce marché qui vient remplacer le marché paysan. Vingt-deux exposants seront présents.
De l’île de Ré, de CharenteMaritime ou de la grande région, ces producteurs et créateurs viendront proposer à la dégustation et à la vente produits du terroir et gourmands, de déco, bijoux et accessoires de mode. Il sera possible de déguster sur place ou emporter ses achats et une buvette sera tenue par les commerçants de l’UCAF.
« On peut tout faire à partir du yoga : du relâchement, des étirements, du renforcement musculaire, du cardio… travailler sur des douleurs, des capacités sportives ou ses émotions. Son champ d’études s’étend du physique au spirituel ! », s’enthousiasme Erika, qui, tout en enseignant, continue à se former. Le bien-être du corps sera si bien pris en compte par les trois hôtesses qu’un atelier de cuisine ponctuera la matinée, animé par Cinthia, qui est également naturopathe et formée à la cuisine végétale. Au menu, que du cru : jus de fruits et légumes, tapenades végétales, mousse de
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fruits, « crufiture » et crackers aux graines. De quoi mettre nos cellules en joie… La journée se terminera par un yoga du son, pour une douce transition vers la Fête de la musique, l’autre célébration du jour. Petit détail qui a son importance : l’ensemble de l’événement étant gratuit, il est conseillé de réserver…
Eugénie Rambaud É VÈNEMENT
I nformation et inscription
Cinthia : 06.30.76.70.56 @oyogaetnaturo
Erika : 06.83.13.24.62 @erika_joy_yoga
Roxane : 06.14.08.62.01 @yogawithrox_
Le 21 juin, l’île de Ré vibrera aussi au diapason de la Journée internationale du yoga, avec sept ateliers découverte et un atelier de cuisine végétale et vivante.
Programme du 21 juin
8h45 Accueil
Salle 1 : 9h – 10h Salutation au soleil – Cinthia 10h15 – 11h15 Yin Yang – Erika
Avec treize points inscrits à l’ordre du jour, la séance municipale du 20 mai s’annonce longue…
Avec treize points inscrits à l’ordre du jour, la séance municipale du 20 mai s’annonce longue… Mais pour les aborder, encore faut-il que soit validé le Conseil du 28 mars, et il faudra pour cela plus d’une demi-heure d’échanges peu amènes. Passons… d’autres sujets attendent.
Procédure aboutie pour l’accession à la propriété
Initié en 2022, il est l’un des projets les plus importants de la mandature. Après moult étapes réglementaires, le voilà arrivé à l’attribution des onze lots à bâtir, suivant une procédure d’exécution stricte suivie depuis le début par Maître Benjamin Roux, Commissaire de Justice à Rochefort, présent pour ce passage devant le Conseil municipal.
d’une liste dont les noms ne sont pas connus, ce que regrette la minorité.
Reprenant l’historique de ce « gros dossier », Gérard Juin rappelle les prérequis d’une procédure anonyme se déroulant en deux temps. Sur quarante dossiers reçus à la date de clôture de dépôt (28 février), vingt-neuf répondaient aux critères de sélection - « personne physique, revenu fiscal de référence déterminé et accord bancaire de principe » - complétés par ceux de pondération - « propriétaire ou non, âge des candidats et des enfants, proximité professionnelle » - servant à l’attribution de points.
« En cas d’égalité, les dossiers ont été départagés selon le revenu fiscal de référence », explique Maître Roux, précisant avoir été amené à utiliser cinq fois cette distinction.
A l’issue, onze noms recevant de deux cent soixante-cinq à cent-soixante points et une liste de dix-huit noms complémentaires (certains des onze premiers candidats pouvant avoir changé de projet ou de situation). Il s’agit aujourd’hui d’acter le classement
« On ne sait pas qui c’est », remarque Jean-Pierre Gaillard, réaffirmant par ailleurs sa préférence pour les programmes locatifs. Évoquant la « complète neutralité décidée dès le départ », Gérard Juin en profite pour rappeler que le projet de La Poizière (intercommunal) et ses quarante-cinq logements en locatif « va sortir », même si exigeant du temps. Le vote se soldera par les abstentions de la minorité et celle du conseiller Vincent Chauvet, absent mais ayant donné pouvoir.
Sur les finances
Nouvelles abstentions en vue au chapitre d’une décision modificative à la section investissement du budget principal de la commune. Dans l’attente des subventions inhérentes, il est proposé de « sécuriser » le financement des travaux du pôle santé par une majoration à l’emprunt présenté au point suivant. Ce dernier se montera donc à 2,08 M € au lieu de 2 M € . Sur cinq établissements bancaires sollicités, quatre répondent aux critères et la préférence va à la Caisse des Dépôts et
Consignations, avec une « proposition de territoire au taux indexé au livret A ». Sur une durée possible de vingt-cinq à quarante ans, le choix
s’est arrêté à trente-cinq. « beaucoup trop long », pour la minorité qui s’abstiendra encore (Vincent Chauvet votant contre). Pour conclure, Gérard Juin rappelle que les loyers qui seront appliqués aux praticiens généreront des recettes venant abonder le remboursement.
En conclusion de séance, le maire reviendra d’ailleurs sur les finances. « Cette équipe municipale ne fait pas n’importe quoi même si elle est ambitieuse », affirme-t-il, s’appuyant sur le rapport de la DGFIP notant une « évolution favorable, des recettes fiscales dynamiques et une capacité de désendettement ne présentant pas d’inquiétude ». « A bon entendeur salut », lance l’élu en réponse aux critiques lancinantes sur la gestion de la commune.
Pauline
Leriche Rouard
LE BOIS- P LAGE EN RÉ
La Fête des Associations revient
La mairie du BoisPlage organise une nouvelle édition de la Fête des Associations boitaises, le samedi 21 juin 2025, de 10h à 16h, place Raymond Dupeux.
Au programme : démonstrations, initiations, rencontres avec les associations locales et ambiance conviviale. Une occasion idéale pour découvrir la richesse du tissu associatif boitais et s’impliquer dans la vie locale.
Restauration sur place. Venez nombreux !
CP
Après leur attribution et la finalisation du projet, les ventes des terrains du Lotissement communal du Pas des Bœufs devraient passer devant notaire en fin d’année.
Good vibrations
Le village de Loix a bien mérité son label Cittaslow : le dimanche 8 juin, une petite troupe d’agents du bonheur a montré à ses visiteurs combien il était simple de se faire du bien.
Entrer dans la présence Il faut dire que le ciel était de la partie : un beau soleil inondait la rue du Couvent lorsque les premiers promeneurs se sont aventurés jusqu’à la salle des fêtes, où les attendait Chica, principale organisatrice de l’événement. Il est bientôt 10h et la journée commence, après le rituel du café, par une séance de taï chi sur la place du marché. Une quinzaine de volontaires de tous âges suivent comme ils peuvent les mouvements fluides des trois enseignants, sous le regard des passants. Derrière son stand, la céramiste se prend au jeu de suivre les figures aux noms poétiques. Le corps se délie dans la lenteur et la précision des gestes. Gwladys prend la suite : photographe de métier, elle partage aujourd’hui sa passion pour la sophrologie. D’abord dynamique, sous la forme d’un échauffement corporel aligné sur le souffle, la pratique s’intériorise, vers la perception de soi et l’exploration des sens. Les yeux fermés, on se plonge dans une odeur mystérieuse, posée au creux de la main. On écoute les bruits de la rue, les battements de son cœur. On entre dans la présence.
C’est bon de rire ! Mais voici qu’arrive Céline, avec son mètre à la main : « Tu veux jouer avec moi ? Alors il faut que je te mesure. » Elle pose la règle métallique sur les lèvres qui sourient. « 10 mm. C’est bon, tu peux jouer ! » Le sourire s’étire
sur la bouche des petits. Séance de yoga du rire, avec cette jeune maman coach et un peu clown, qui prévient tout de suite : « On se détend, ça n’a rien à voir avec du yoga. » On fait des hohoho et des hahaha, on se croise en riant du chapeau, les zygomatiques travaillent, « 30 min de yoga du rire, c’est l’équivalent de 10 min de rameur ! », assure Céline à la vingtaine de participants qui se courent après pour se mettre un glaçon imaginaire dans le cou. Le « parachute du rire » replié, une grande table est dressée et les derniers rieurs s’égaient tandis que les stylos se mettent à courir sur le papier. Aux éclats de tout à l’heure répond le silence de la concentration : en atelier d’écriture spontanée, les mots vont plus vite que la pensée, on n’a pas le temps de parler… Un tour de lecture, et c’est l’heure de la pause déjeuner.
Le temps des emplettes
Pendant ce temps, dans la rue du Couvent, Rosa Paulette expose ses créations au crochet, objets décoratifs et accessoires de mode, aux couleurs vives et aux lignes douces. A ses côtés, Manu Bigarnet présente le spectacle qui tournera tout l’été sous le chapiteau de Loix, Confidence intime d’un acrobate à cheval , son nouveau « One man chevaux », comme il dit. Derrière lui, le stand d’Eric attire les gourmands - les sablés du Loidais ont déjà leurs
L OIX - S AMEDI 28 JUIN 2025
inconditionnels, dans leur version salée comme dans leur version sucrée.
« Don’t worry, be happy » A 14h, les ateliers reprennent. Une rosace de tapis au sol accueille les visiteurs venus s’initier, sous la guidance de Marie, au massage shiatsu en duo. Pour ceux qui ont manqué à l’appel du matin, il est ensuite possible de rattraper la séance de sophrologie, et celle d’écriture. Côté village, on se laisse tenter par un tatouage intuitif, avec Arnô, dont le salon est une œuvre d’art, ou un rituel crânien du cuir chevelu au salon de coiffure, sous les mains expertes de Karo, qui souhaite offrir à chacun « un temps pour soi ». Les plus aventuriers se sont lancé le défi d’un loup-garou grandeur nature, au Champ des sables, avec Xavier.
Fête de la Saint-Jean sur le site d’Ardevac
C’est ainsi que tout au long de cette journée exceptionnelle, le jeu et le bien-être se sont répondus, pour prendre soin du corps et du cœur, de l’adulte et de l’enfant intérieur. La fête se termine comme elle a commencé, par une séance de taï chi devant le salon d’Arnô. Puis la chorale de L’Oye, vêtue sobrement de bleu et de blanc, entonne sous la direction de sa cheffe de chœur, les premières chansons de son répertoire. Et le public donne aussi de la voix sur « Les Champs-Elysées », de Joe Dassin et « Don’t worry, be happy », de Bobby McFerrin. Une bien jolie manière de résumer le message que les acteurs de la journée ont voulu faire passer…
Eugénie Rambaud
Cette année, la mairie de Loix et l’école de voltige équestre de Manu Bigarnet co-organisent la soirée de la Saint-Jean, le 28 juin. Spectacle de chevaux, déambulation, feu traditionnel et bien sûr restauration et ambiance conviviale sont au rendez-vous !
Le site du chapiteau de la rue de la Genève à Loix accueillera le public à partir de 18h30 et les stands de restauration-buvette proposés par la SASU IMPERIO, également en charge du spectacle équestre, permettront de profiter d’une offre variée de nourriture et de boissons dans une atmosphère festive, avec animations musicales par une caravane de musiciens en live..
A partir de 20h15 accueil en piste du public, qui sera invité à s’installer autour de la piste circulaire en bois de 13 mètres de diamètre. A 20h30 place au spectacle équestre, vivant,
mêlant voltige et chevaux en liberté, orchestré par quatre artistes, dont Lilian Lachaise de la cie Voltigeur (île d’Oléron), quatre chevaux, une mule, et Jean-Marie Carcaillon, président de l’association Ardevac. Ces professionnels sont en formation auprès d’Ardevac.
Après ce très beau spectacle d’une heure environ, la déambulation collective démarrera à 21h45, une marche conviviale jusqu’à un champ voisin pour observer le coucher de soleil.
A 22h, le feu traditionnel de la SaintJean sera allumé et une célébration est prévue autour du feu, symbole de purification et de renouveau.
En fin de soirée, verre partagé pour un dernier moment de convivialité sous ou devant le chapiteau, selon les conditions météorologiques.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
I nfos + Heure du coucher du soleil à Loix le 28 juin 2025 : 21h53. Début du spectacle équestre : 20h30, soit environ 1h20 avant le coucher du soleil, permettant une transition naturelle vers la déambulation et l’allumage du feu.
Les plus matinaux ont pu profiter d’une initiation au taï chi sur la place du marché de Loix.
« Personne
n’aime plus Saint-Clément que moi ! »
La Villageoise Virginie Wachter a ouvert début juin à Saint-Clément-des-Baleines son troisième salon de coi f fure sur l’île de Ré. Un aboutissement logique pour cette Villageoise passionnée, qui a grandi à Saint-Clément et y vit encore aujourd’hui.
Le salon de coiffure de SaintClément-des-Baleines n’a plus rien à voir avec celui que vous avez connu du temps de Sylvie Chambrey, qui a coiffé en son sein plusieurs générations de Villageois pendant plus de trente ans. Avec des fauteuils de barbier des années cinquante, une façade de flipper accrochée au mur et un papierpeint orné de bananes roses, il est à l’image de sa nouvelle propriétaire : haut en couleur, joyeux et surprenant.
« C’est une déco très éclectique car je
U n salon de tatouage éphémère
fonctionne au coup de cœur, sans idée prédéfinie au départ », dit-elle. « Mais c’est vrai que j’affectionne ce qui est un peu vintage et très coloré ! ». Hormis la déco, le salon a été refait du sol au plafond. « C’est mon papa qui a tout fait », explique-t-elle. « Sans lui, sans toute ma famille et mon équipe d’ailleurs, rien n’aurait été possible », insistet-elle. Car cette mère de deux enfants en bas âge et gérante du salon de coiffure Barn’s à Loix, avait déjà suffisamment de quoi s’occuper.
Le compagnon de Virginie ouvre lui aussi une boutique à Saint-Clément en ce mois de juin. David Mitchell est tatoueur. Après avoir utilisé les locaux du salon de coiffure durant l’été 2024 en attendant que Virginie s’y installe, il loue aujourd’hui un autre local à la mairie, situé rue de la Boulangerie. Son salon de tatouage éphémère, « Santa Rita Tattoo », est ouvert pour six mois. Contact : 06 75 34 96 62
BLANCHISSERIE / PRESSING
Vos blanchisseries ouvertes à l’année sur l’île de Ré
Une évidence pour tous Pourtant, elle n’a pu résister à l’envie de reprendre le salon de coiffure de Saint-Clément. « Quand Sylvie est partie à la retraite, je venais d’accoucher de mon premier enfant et je n’avais pas le projet d’un nouveau salon dans l’immédiat. Mais quand je me promenais sur le marché ou sur la digue, on m’arrêtait pour me demander quand j’allais reprendre le salon. Ça avait l’air d’être une évidence pour tout le monde ! Peu à peu, mon amour pour Saint-Clément a pris le dessus et je me suis lancée quand la mairie, qui avait acheté le local, l’a proposé en location. »
Reprendre ce salon de coiffure est un vrai retour aux sources pour cette enfant du village. Virginie est née à Saint-Clément et y a été scolarisée. « L’école était magique ici. À l’époque, la cantine n’était pas sur place mais dans ce qu’on appelait « les bâtiments Michelin ». On partait à pied et on passait par la plage à l’aller et au retour. Cela me paraissait tellement naturel : je pensais que tous les enfants faisaient ce genre de chose ! »
Dix ans auprès de Sylvie
Non seulement Virginie a passé son enfance à Saint-Clément, mais elle y a aussi appris son métier, auprès de Sylvie. « Être coiffeuse, c’était un rêve pour moi. Je voulais faire ce métier depuis toute petite. En classe de troisième, Sylvie m’a prise en stage quelques jours et j’ai tout de suite été passionnée. Comme j’avais de bons résultats scolaires, ma mère et le conseiller scolaire ont essayé de m’en dissuader mais j’ai tenu bon. » Elle débute donc dès l’âge de 15 ans
Salons de coiffure Barn’s :
un apprentissage auprès de Sylvie, qui l’embauche une fois diplômée. En tout, elle y passe dix ans, avant de monter son propre salon à Ars-en-Ré avec son compagnon de l’époque. Et en 2017, elle crée le salon Barn’s à Loix, seule cette fois. « C’est une opportunité de local qui m’a amenée à Loix. Je n’y serai pas allée spontanément ! Mais je suis très heureuse de l’avoir fait car j’ai découvert des gens discrets et chaleureux. Il y a une vraie vie de village comme à Saint-Clément, beaucoup d’entraide et de solidarité. Ce sont deux villages très proches. »
« Un village unique » Aujourd’hui, et après de longs travaux de rénovation, Virginie est heureuse de reprendre le salon de coiffure de son village, resté fermé pendant plus de deux ans. Elle sera entourée sur place de deux jeunes femmes embauchées pour l’occasion, dont la jeune Zoé, petitefille de l’ancien instituteur du village, Albert Profilet.
« Je pense qu’il n’y a personne qui aime plus Saint-Clément que moi. C’est un village unique sur l’île, et je n’habiterais nulle part ailleurs en France qu’ici, » affirme-t-elle. « Je suis très chauvine, toujours la première à le défendre. Je ne vais pas non plus me bagarrer comme mes arrières grands-parents lors de l’indépendance de Saint-Clément », s’amuse-t-elle, « mais je suis de tous les combats, comme celui de sauver l’école du village. J’ai fait deux enfants pour cela ! » Avec un salon de coiffure et deux enfants en bas-âge, Virginie Wachter est effectivement un élément moteur de la vie permanente à SaintClément-des-Baleines.
Aurélie Bérard
SAPOLINE blanchisserie 10 rue des Sablins - La Croix Michaud 17630 LA FLOTTE EN RÉ 09 78 80 40 74
Place d’Antioche 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ 05 46 37 66 73
189 rue Gros Jonc 17580 BOIS-PLAGE EN RÉ maximeroblin@sfr.fr 06 07 35 70 16
Rue du centre à Saint-Clément-des-Baleines 05 46 28 77 65
Chemin du Corps de Garde à Loix 05 46 34 27 47
INFORMATIQUE CONSEIL VENTE MAINTENANCE
INTERFACE IP ZA la Croix Michaud 17630 LA FLOTTE interfaceip@gmail.com www.interfaceip.fr 05 46 66 05 29
CHAUFFAGE, FROID ET CLIMATISATION
DELTA THETA 11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ delta.theta@orange.fr 05 46 43 91 14
Virginie Wachter, dans son nouveau salon de Saint-Clément.
ACTUALITÉ
Ils témoignent pour ce N° 3 00 de Ré à la Hune !
Dominique Chevillon, vice-président de la LPO, président de Ré Nature Environnement et le l’Adépir
Ouvrir et parcourir Ré à la Hune est toujours un plaisir ! Pour les yeux car c’est un journal coloré, gai, bien maquetté, avec un touch particulier, et pour l’esprit car ses articles de fond sont bien écrits et bien documentés ! Evidemment pour ses infos générales sur l’ile, ses habitants, ses activités nombreuses et variées ! On y découvre toujours une nouveauté ! Aussi est-il réellement devenu au fil des ans, une institution insulaire méritée. Il paraît même qu’il héberge l‘Oeillet des dunes, s’intéresse aux écluses à poissons, aux écosystèmes et à leurs biodiversités associées !
Je triple like Ré à la Hune, félicite son équipe pour son professionnalisme, et embrasse Nathalie...
Excellent anniversaire et longue vie à Ré à la Hune !
Vincent Norguet, Directeur de Bières de Ré
Ré à la Hune me permet de m’informer sur les principales activités du territoire. J’apprécie particulièrement les nombreux reportages et dossiers complets. Il est donc un support de communication et d’information très utile pour les habitants, les visiteurs, mais aussi pour les acteurs économiques de l’île. La qualité de son papier, de son format et de sa pagination rendent sa lecture très agréable.
Séverine Desmereau, PDG d’Intermarché Île de Ré
Ré à la Hune est devenu au fil des années un média incontournable sur l’île de Ré, avec un contenu riche, des articles bien écrits couvrant divers sujets... Il est accessible à tous de par sa gratuité, et pour un journal de cette qualité c’est unique. Je souhaite encore de longues années à Ré à la Hune et à l’ensemble de son équipe.
Joschi Guitton et Stéphane Guillot, organisateurs du Salon du livre de l’île de Ré
Depuis plus de 15 ans, Ré à la Hune accompagne notre salon du livre de l’île de Ré, depuis autant de temps il est un fidèle compagnon qui a su évoluer avec son temps et nous rend compte avec professionnalisme, indépendance et acuité de l’actualité politique, économique ou encore culturelle de l’île. Avec ses articles maîtrisés, concis, documentés et informatifs, Ré à la Hune nous montre le chemin dans le monde parfois opaque de la politique ou nous guide à travers les méandres de l’économie. L’environnement est, à juste titre, un des thèmes de prédilection du journal. Ainsi que la culture à qui une place importante est réservée dans ces belles pages bleues, la culture, cet indispensable lieu d’échange et d’ouverture au monde. Bravo à toute l’équipe ! Merci et longue vie à Ré à la Hune !
Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, maire de Loix
En 18 ans d’existence, Ré à la Hune a su trouver sa place dans le paysage médiatique insulaire et s’y est inscrit durablement malgré un modèle économique fragile reposant exclusivement sur les annonceurs. Surtout, au fil du temps, Ré à la Hune s’est imposé comme une source d’information fiable pour tous les Rétais - résidents principaux et secondaires - complémentaire aux médias traditionnels. Articles de fond fouillés et argumentés, rigueur intellectuelle, pluralisme des points de vue, prises de position assumées et même parfois passionnées mais toujours sincères…voilà les ingrédients d’une recette qui fonctionne et qui apporte à notre territoire une plus-value indéniable parmi les différents supports d’information à disposition des Rétais. Nous ne pouvons que souhaiter longue vie à Ré à la Hune et encourager tous ses acteurs à poursuivre leur engagement au service de notre territoire et de ses habitants.
Véronique Vigouroux, Île de Ré Galop
Chère Nathalie, un tout grand merci au Ré à la Hune, qui est bien plus qu’un journal grâce à la qualité des personnes qui viennent nous rencontrer avant chaque article, prennent le temps d’écouter chaque histoire et de les retranscrire sans les travestir, ce qui devient rare aujourd’hui. Je dirais simplement que Ré à La Hune est à l’image de la véritable identité de l’Île de Ré : savoir écouter, partager, respecter sans chercher à faire le « buzz », être juste et en équilibre en imprimant son temps, sans en être prisonnier, celui de notre Île. Capucine Nicot, ainsi que toute l’équipe de l’Écurie, mais surtout nos ambassadeurs qui aiment voir leurs histoires s’écrire au fil du temps dans Ré à La Hune, vous disent MERCI.
Patrick Rayton, maire de la Couarde, 1 er vice-président de la Communauté de Communes de l’île de Ré
Ré à la Hune joue un rôle essentiel en étant une source fiable et accessible pour tous les habitants. Il permet d’informer de manière objective sur des sujets variés, tels que l’économie locale, les débats au sein des collectivités, ou encore sur les grands chantiers du territoire…
La régularité de ses publications assure une mise à jour constante des enjeux importants pour l’île.
Sa qualité rédactionnelle, fidèle aux propos des interviewés et sans sousentendus, garantit une information claire, sincère et respectueuse de la vérité. Cela contribue à renforcer la confiance des lecteurs et à favoriser un sentiment d’appartenance à la communauté. En traitant aussi des questions environnementales et de la vie asso-
ciative, le journal devient un véritable vecteur de lien social et de sensibilisation.
En somme, un tel journal est effectivement indispensable pour l’information des habitants, leur permettant de mieux comprendre leur environnement et de participer activement à la vie locale.
Longue vie à Ré à la Hune, un média précieux pour l’île de Ré !
Christian Bourgne, président de Ré-Clé-Ré
Tout d’abord sur la forme : journal ou (et) magazine, très visuel, sensuel au toucher, la qualité des caractères propose une lecture facile très prisée des anciens et des plus jeunes.
Sur le fond : la clarté de l’information, la qualité des reportages avec les interviews et photos.
Des rencontres insolites, la découverte du territoire et de personnages intéressants.
La valeur ajoutée la qualité de l’écriture et cette qualité est gratuite.
Ré à la Hune, une belle équipe de professionnels à l’écoute de notre île.
Marie Legillon, actuellement Martinaise après avoir été Maritaise durant de longues années.
Avocate à La Rochelle
Re à la Hune, magazine de surcroît gratuit, est devenu au fil des années un véritable journal traitant en profondeur des problèmes politiques, sociaux, économiques et culturels de l’île de Ré, grâce à une équipe rédactionnelle solide, curieuse et aux talents différents et très présente sur le territoire. Des articles fouillés et rigoureux côtoient une information ludique plus légère mais également bienvenue. Pour ma part, j’apprécie beaucoup les portraits qui nous font découvrir l’île sous un angle différent, celui du vécu, et apportent de la vitalité à l’ensemble.
Dominique Chevillon. Joschi Guitton et Stéphane Guillot.
Véronique Vigouroux et Capucine Nicot.
Vincent Norguet.
Séverine Desmereau.
Lionel Quillet.
Patrick Rayton.
Christian Bourgne.
Marie Legillon.
Nathalie Vauchez
«
Continuer à être un journal de référence pour tous les acteurs de l’île. »
Le 3 décembre 200 7 paraissait la première publication d’un journal gratuit distribué alors chez quelques centaines de commerçants de l’île de Ré : Ré à la Hune. Trois cents numéros plus tard, Nathalie Vauchez, fondatrice et directrice de la publication, revient sur l’origine du projet et les ambitions pour les années qui viennent.
Ré à la Hune : N ous sommes le 3 décembre 2007, c’est la sortie du numéro zéro de Ré à la Hune, journal gratuit pour les habitants et les vacanciers. Comment vous sont venues cette idée et cette envie ?
N athalie Vauchez : À l’époque, en 2004-2005, je m’étais beaucoup investie dans le Conseil de Développement de l’île de Ré, une formidable aventure de démocratie participative. On a travaillé sur un projet économique, social et environnemental pour l’île de Ré et multiplié les réunions avec les habitants. Les Rétais venaient en nombre et c’est là que j’ai développé cette connaissance de l’île, que j’aime par ailleurs passionnément depuis que je suis enfant.
D e là à lancer un journal… Oui, il fallait beaucoup d’envie. Et un peu d’inconscience aussi, pour un journal gratuit uniquement basé sur un modèle économique publicitaire. J’ai proposé à quelques amis, de lancer Ré à la Hune . Ça s’est décidé en octobre, et en décembre, il était lancé. Ça a pris tout de suite, même si le journal était bien différent de celui que l’on connaît aujourd’hui.
D ans votre éditorial du premier numéro, vous écriviez : « Je souhaite une vision drôle, décalée et originale de l’actualité » Oui c’était l’idée. Au départ, j’avais un trio de choc à mes côtés : JeanPierre Bonnet, Jean-Pierre Pichot et Michel Lardeux. Des gens qui savaient très bien écrire et qui étaient surtout très libres. On voulait de l’humour, de l’humeur et de la légèreté. Sans jamais être méchants.
I l y avait aussi les dessins mordants de Philbar…
Qui est encore là aujourd’hui ! Il y a des gens qui ont voulu nous faire passer pour le Canard enchaîné de l’île de Ré. Mais on n’avait ni l’ambition, ni le talent, ni les moyens du Canard ! Un journal gratuit a besoin des annonceurs pour vivre. Si on regarde le Canard enchaîné , il n’y a pas beaucoup de pubs (rires).
E t puis Ré à la Hune est devenu un journal d’informations générales sur la vie de l’île de R é. Ce changement a-t-il été radical ? Non, ça s’est fait petit à petit, on a évolué doucement vers la diffusion d’informations plus denses et fouillées. On s’est de plus en plus intéressés à la chose journalistique. Aucun de nous n’avait de formation journalistique au départ, on a appris sur le tas. Même si plusieurs d’entre nous avaient exercé dans des journaux auparavant.
D epuis décembre 2007, comment avez-vous vu cette île évoluer ? E n dix-huit ans, entre ce premier numéro de Ré à la Hune et aujourd’hui ?
C’est une île où les équilibres sont très fragiles et difficiles à trouver. D’une part, il y a eu de plus en plus de gens qui sont venus s’installer sur l’île de Ré, les Rétais d’origine sont de moins en moins nombreux, et cela a fait incontestablement évoluer les mentalités. Parfois positivement, parfois moins, c’est le sens de l’Histoire. Et puis l’action politique s’est énormément structurée, avec de nombreuses prises de compétences de la Communauté de Communes sur le logement, l’aménagement du territoire, l’urbanisme, la culture, le tourisme, la protection des côtes et la préservation de l’environnement… Les équilibres entre communes et CdC ont été sensiblement modifiés. Avec ces collectivités locales, on a quand même évolué et grandi ensemble,
humaine insoupçonnée. Aller à la rencontre des “gens d’ici”, les raconter, parler de leur parcours, de leur histoire et de ce qu’ils font pour faire vivre cette île au quotidien, c’est très important à nos yeux et passionnant. Cela fait vraiment partie de l’ADN de Ré à la Hune. La diversité de nos plumes est aussi intéressante.
Si vous deviez résumer ces 300 premiers numéros en un seul mot ?
Sans hésiter, je dirais « passion ». Heureusement qu’elle est bien présente depuis le premier jour et encore aujourd’hui, parce que sinon je n’aurais jamais tenu. La vie d’un journal gratuit sur l’île de Ré n’est pas un long fleuve tranquille. Ai-je droit à un autre mot ?
C’est le numéro 300, vous avez tous les droits…
Toujours sans hésiter, je dirais « gratitude ». Gratitude pour tous les professionnels qui nous soutiennent et nous diffusent, gratitude aux lecteurs, mais avant tout gratitude aux équipes de Ré à la Hune, les journalistes évidemment, mais aussi, et on n’en parle pas assez, l’équipe administrative, commerciale, graphique et de distribution… J’ai la chance de travailler avec des gens passionnés et généreux qui font bien plus que le minimum au quotidien. Chacun apporte une contribution essentielle au journal. Je veux leur rendre hommage ici.
1ère et 4ème pages de couverture du N°0 de Ré à la Hune. Le ton était donné !
E ntre 2007 et aujourd’hui, qu’est-ce qui a changé dans le journal ?
À peu près tout. On a développé la pagination en passant de 12 pages à aujourd’hui entre 24 et jusqu’à 64 pages parfois en été, on a fortement augmenté le tirage, les points de diffusion ont plus que doublé puisqu’on en est à 800 points au plus fort de l’été. Dans les boulangeries, les commerces, les salles d’attente médicales et paramédicales, les mairies… Ça a été un long combat mais nous y sommes arrivés.
même si l’on sait être critique à chaque fois que cela est nécessaire, et on ne s’en prive pas ! Nous avons accompagné journalistiquement toutes ces prises de conscience là, en restant toujours le plus objectif possible dans le traitement de l’information.
Lorsque vous feuilletez Ré à la Hune aujourd’hui, quelle est votre plus grande fierté ? Fierté est un grand mot, mais disons que je tiens beaucoup à nos portraits. Il y a sur l’île une richesse
Votre ambition pour Ré à la Hune dans les années qui viennent ?
Continuer à être un journal de référence pour tous les acteurs de l’île, comme nous le constatons à travers tous les témoignages que nous recevons. Et le faire évoluer, encore et toujours. Nous avons été les premiers à développer les supports numériques, à lancer un site d’information gratuit dès 2010. Et toujours rester très affûtés et vigilants sur notre ligne éditoriale. Si l’on réussit à faire tout ça, ce sera déjà bien !
Propos recueillis par Fabrice Argelas
Nathalie Vauchez, créatrice et directrice passionnée de Ré à la Hune.
La politique environnementale d’un « terrien » convaincu
Depuis le début de son mandat de maire, Jean Paul Héraudeau a placé l’environnement au cœur de la politique municipale de La Flotte. Ses actions en la matière sont avant tout pragmatiques, au service de la qualité de vie des Flottais et de l’attractivité de la commune. Elles s’inscrivent aussi dans une recherche d’équilibre entre préservation de l’environnement et des activités primaires. Interview.
Ré à la Hune : La préservation des espaces naturels sensibles, la création d’espaces de verdure en zone urbanisée et l’acquisition de terres agricoles pour favoriser l’installation d’exploitants sont au cœur de votre action municipale depuis votre élection en 2020. Quel est votre fil conducteur ?
Jean Paul Héraudeau : La politique touristique de La Flotte s’appuie sur plusieurs secteurs que l’on souhaite absolument mettre en avant. A La Flotte nous n’avons pas de pistes cyclables, ni de longues plages, nous axons notre politique sur les évènements culturels, sur la mise en valeur du patrimoine et bien sûr l’environnement est primordial, un atout que nous développons et travaillons de plusieurs façons, pour tout à la fois le préserver et le valoriser.
La Flotte est la seule commune de l’île à protéger et surveiller ses espaces naturels grâce à une brigade équestre composée de trois gardes-champêtres aux larges prérogatives*. Ils ont notamment suivi une formation de la Garde Républicaine aux techniques policières à cheval. Nous le faisons en partenariat étroit et de
façon intelligente avec le Département, en attendant que celui-ci lance la démarche de PAEN** que j’appelle de mes vœux, dans laquelle la commune de Rivedoux s’associe à La Flotte et qui semble intéresser celle de Sainte-Marie. On pourrait avoir un PAEN pour tout le sud de l’île, le nord étant en zone RAMSAR***.
Le Département s’est rapproché de la Communauté de Communes, puisque même s’il y a plusieurs façons de mettre en place un PAEN, en général le Conseil départemental est porteur de la démarche en partenariat avec la collectivité ayant la compétence des documents d’urbanisme, en l’occurrence la CdC avec son PLUI (Plan
local d’Urbanisme intercommunal). On a un peu de mal à faire avancer le dossier, la CdC n’étant jamais favorable aux initiatives de la commune de La Flotte (voir les logements sociaux de La Maladrerie, la REUT (Réutilisation des eaux usées) ou encore le rachat du terrain de camping du GCU pour y loger les saisonniers) mais cela se fera tôt ou tard.
Qu’est-ce qui vous motive et vous guide dans vos actions en faveur de l’environnement ?
J’ai deux phares, deux personnes référentes sur l’île de Ré en matière environnementale. Léon Gendre, mon prédécesseur, sur la préservation de l’environnement et Michel Pelletier sur le maintien des activités primaires. Je travaille sur la base de leurs visions, que j’intègre à ma propre vision et façon d’appréhender l’environnement. Environnement et activités primaires guident notre politique à La Flotte. Je suis un terrien, un paysan, profondément attaché à ce territoire, comme Léon Gendre, nos origines viennent de la terre. Nous sommes marqués par
(Lire la suite page 15)
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Frédéric Guyonvarch et Kévin Mouëllic, en compagnie de leurs chevaux : Plougala et Evino. Avec leur 3ème collègue, ils font régulièrement des patrouilles, toujours en duo.
notre côté paysan. A 67 ans et 88 ans, à part l’âge, il n’y a pas grand-chose qui nous différencie, sinon bien sûr aussi le contexte qui a évolué.
Mon objectif est de trouver un équilibre harmonieux entre espaces urbain et extérieur, on ne doit pas uniquement privilégier l’urbain mais l’ensemble de notre territoire : rues, poumons verts, paysages, espaces ouverts, espaces agricoles, espaces naturels sensibles... Pour mener ce projet ambitieux, il nous faut avoir la maîtrise foncière, disposer d’espaces et optimiser ce qui existe. Tout est lié, il faut avoir une réflexion d’ensemble et prospective.
Par exemple, il faut voir si la protection des côtes vers La Maladrerie est possible et souhaitable, et s’il faut reculer, alors il faudra dans le PLUi agrandir la zone ostréicole vers l’arrière... Cela se réfléchit au plan global et s’anticipe...
Vous avez mis en place une politique active d’acquisition et échange de terrains avec le Département, avec quel objectif ?
Le Département achète avec l’écotaxe des terrains en zone agricole, nous les échangeons contre des terrains en espaces naturels sensibles. Également nous avons ainsi récupéré des espaces verts en zone urbanisée, que nous entretenons, pour en faire des « poumons verts » à l’intérieur du village. Comme nous l’avons fait en zone ostréicole, nous souhaitons favoriser l’implantation de jeunes agriculteurs sur la commune. Il y
a deux sortes de sites, les espaces urbains et ceux périurbains qui se décomposent en espaces agricoles et en espaces naturels sensibles (ENS). Les activités agricoles participent à la préservation de l’environnement, des paysages et de la biodiversité. Elles permettent de maintenir des espaces ouverts en dehors de l’urbanisation, en périphérie du village. L’environnement ne doit pas empêcher les activités agricoles, pourvu qu’elles soient extensives et non intensives.
La protection de l’environnement concerne bien sûr les sites protégés mais aussi d’autres espaces à entretenir à l’intérieur du village. Bois des Courans, bois de La Grainetière, verger communal, refuges LPO... les habitants profitent de ces espaces, qui permettent aussi de les sensibiliser à la préservation de l’environnement et au respect de la biodiversité.
Les 4 entrées du refuge LPO de La Grainetière sont matérialisées par des ganivelles et les sentiers légèrement balisés.
Vous portez une attention particulière aux espaces verts et de respiration à l’intérieur de la commune...
des sols, revégétalisation, parkings paysagers en terre armée...). Ainsi en est-il du cours Chauffour, tout comme du mail de Philippsburg, offrant désormais une toute autre perspective d’entrée de village.
Depuis que nous avons aménagé le cours Chauffour avec non seulement la récupération des eaux de ruissellement par des noues permettant l’infiltration et la rétention mais aussi dessiné le cheminement piéton sous les arbres (avant c’étaient les voitures qui en profitaient !), les habitants apprécient cette promenade ombragée.
L’aménagement de la rue de La Maladrerie en chaussée partagée avec des accotements végétalisés et la récupération des eaux de pluie dans des tranchées drainantes est à cet égard exemplaire. Pour le « Bois aux chats » vers le village de La Maladrerie, nous avons acheté des terrains et nous l’entretenons, alors qu’il était voué à disparaître, il abrite le Chatipi, autre réalisation innovante sur l’île.
En début de mandat, dès 2021, nous avons nettoyé l’ancienne décharge des Caillotières, située en face de La Croix Michaud. Le Département l’entretient une fois par an et on a souhaité maintenir un espace ouvert, pour favoriser la diversité paysagère.
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Le verger communal de trente-cinq arbres fruitiers, inauguré en juin 2023, offre une transition douce entre le cœur du village et la zone artisanale et commerciale. Plus de cent cinquante arbres ont été plantés partout sur la commune, les réaménagements de voirie ont été pensés dans une logique écologique (récupération des eaux de ruissellement par des noues, désinperméabilisation
La création des espaces du refuge LPO de La Grainetière a aussi énormément avancé, il sera inauguré à la rentrée. Une réflexion est en cours pour la mise en place d’un second Refuge LPO, au Clos Biret.
Le refuge LPO de La Grainetière s’étend sur 7 ha, sur la propriété de la Fondation Taittinger gérée par la Ville de Reims (colonie de vacances) et sur des parcelles communales et départementales. Il est riche d’une très grande biodiversité.
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La LPO y a recensé une trentaine d’espèces d’oiseaux d’arbres, cent soixante-dix-sept espèces d’insectes, et un inventaire des champignons est en cours, ainsi qu’un inventaire botanique réalisé par Ré Nature Environnement.
Aujourd’hui, parmi les actions déjà menées figurent des fauches, permettant de préserver certaines espèces qui vivent en milieux ouverts, l’élaboration d’un parcours avec quatre entrées indiquées par des ganivelles, un chemin matérialisé avec beaucoup de légereté. Des actions de sensibilisation à l’environnement seront menées auprès de différents publics, dont les enfants.
Nous aimerions aussi créer des jardins familiaux qui seraient gérés via une association et seraient situés à l’entrée de la commune, non loin des espaces cultivés (fleurs comestibles, maraîchage, etc.)...
Dans le prochain PLUi nous souhaitons inscrire l’espace boisé des Courans en usage de « parc public », situé en zone naturelle remarquable et que la mairie entretiendra. Nous y aménagerons des cheminements simples. De tels espaces verts publics sont des lieux de sérénité, apaisants, et nous avons besoin de créer des espaces de verdure au regard du dérèglement climatique.
Votre politique concerne tous les âges de la population, y compris les enfants
Oui la municipalité a souhaité transformer également les cours de récréation en créant des îlots de fraîcheur, favorables au bien-être des enfants. Ceux-ci peuvent évoluer dans des espaces verts,
permettant de les sensibiliser au respect de l’environnement et favorisant les interactions sociales.
Ainsi, la cour de l’école élémentaire est-elle la première à bénéficier d’une telle requalification sur une surface de 545 m2. Arbres et massifs d’arbustes, plantées de vivaces, espaces enherbés, pavés, rondins de bois, pas japonais, noues de récupération des eaux des toiture, mais aussi bancs et tables en bois avec abri, toile d’ombrage, parcours légionnaire, mâts d’écureuil, échelle de suspension inclinée, toboggan... composent un espace naturel et ludique fort apprécié des enfants.
Les abords des écoles ont été végétalisés, avec de nombreuses plantations d’arbres et la création de noues naturelles. Et la cour de l’école maternelle bénéficiera prochainement, elle aussi, d’un îlot de verdure.
La gestion de l’eau et celle des déchets sont récurrentes dans vos propos, au-delà de la CdC chaque commune est concernée ?
Oui La Flotte est exemplaire en matière de REUT (Réutilisation des eaux usées traitées) et la requalification du site de l’ancienne Fosse Chevalier sera l’aboutissement de notre démarche, le jour où elle aboutira, mais nos différents partenaires incontournables sur ce dossier ne sont pas encore mûrs.
La gestion de l’eau et celle des déchets vont devenir de grosses préoccupations pour les collectivités et on doit obliger les gens à faire d’importants efforts en la matière. L’eau est une ressource de
L’îlot de verdure créé dans la cour de l’école élémentaire, un espace naturel et ludique essentiel pour le bien-être et la sensibilisation des enfants... et des adultes.
plus en plus consommée, difficile à se procurer et sa qualité est essentielle, avec notamment la présence des polluants éternels. On en dispose de moins en moins et on a de plus en plus de besoins, il est indispensable de l’économiser.
On aimerait aussi à terme utiliser ces eaux usées traitées pour recharger la nappe phréatique, une étude a été lancée par la CdC confiée au BRGM. Laissons travailler la CdC...
Le mot de la fin ?
Nous n’avons pas évoqué l’éclairage public désormais entièrement constitué de LED et de l’extinction nocturne (de minuit à 6h du matin) mise en place depuis septembre 2023, qui favorisent les économies d’énergie mais aussi la biodiversité. Nous avons aussi mis en place un permis de végétaliser, qui encadre les plantations sur les espaces publics, et une plage « sans tabac »...
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A La Flotte on mène une politique environnementale de récupération des eaux usées que l’on traite, on en réutilise 5 m3 pour l’irrigation des terres cultivées et le nettoyage des espaces publics. D’ici à la rentrée 2025, une fois les canalisations vers Bel Air installées, l’arrosage du stade de rugby sera aussi réalisé avec ces eaux traitées. Mais une partie importante des eaux usées traitées repart à la mer, c’est un contresens d’apporter de l’eau douce en milieu marin. Mon projet est de créer une grande réserve d’eau à la place de l’ancienne déposante Chevalier. On est dans l’un des quatre massifs forestiers les plus à risque d’incendie en CharenteMaritime, d’ailleurs les anciens se souviennent des 100 ha qui ont brûlé dans le passé. L’idée est d’amener l’eau de la station là-bas via une canalisation, ce sera facile car il suffit de suivre le tracé de la ligne de haute tension, en déboisant, le chemin est tout tracé. Contrairement à ce que l’on a pu parfois entendre, le site de l’ancienne déposante Chevalier n’est pas lourdement pollué, il n’existe pas de métaux lourds sur l’île de Ré, mais seulement des déchets humains. Canalisation, analyses, étude d’impact environnemental, tout cela va coûter de l’argent, pour l’instant on a des choses plus prioritaires pour La Flotte, la protection de la biodiversité en fait partie.
A La Flotte, le développement durable n’est pas un simple effet de style, il consiste à intégrer de façon équilibrée préservation environnementale, développement des activités économiques et bien-être des habitants et visiteurs. Il est au cœur de la politique municipale, beaucoup a été fait, de beaux projets sont à venir...
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
*Lire notre article paru en août 2024 : www.realahune.fr/les-gardes-champetres-aucoeur-des-espaces-naturels/
** PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains.
Lire notre article paru en juin 2023 : www.realahune.fr/vers-la-creation-dun-paen/ ***RAMSAR : Traité de protection de l’environnement relatif aux zones humides d’importance internationale.
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La Flotte en mode Festiv’été !
Le village de La Flotte propose chaque été un programme d’animations particulièrement fourni. 202 5 ne fera pas exception, avec en point d’orgue le 10 août « Les Rendez-vous de l’île de Ré », labellisé Sites en Scène. Loïc Sondag, 1 er adjoint, délégué aux festivités et au cadre de vie, nous les présente.
Bien sûr, La Flotte est fort connue pour son petit port piétonnier et très vivant de l’aube à bien après le coucher du soleil en été, pour son marché médiéval qui s’étend largement sur le parking attenant ainsi que pour ses rues commerçantes. Le marché nocturne qui anime chaque soir estival le cours Félix Faure attire également un grand nombre de Rétais et vacanciers. La Commune ne lésine pas sur les moyens dédiés aux animations nocturnes en juillet et août, essentiellement musicales et maritimes. Elles sont le plus souvent programmées les lundis, mercredis et vendredis soirs et gratuites. Musique généralement très
dynamique le lundi, spectacles tous publics et toutes les formes musicales mises tour à tour à l’honneur : musiques du monde, électro et funk-pop, rock, musique tropicale, swing manouche, chanson cabaret, chacun y trouvera son bonheur. Une part belle est aussi faite cette année aux bals, redevenus très populaires. Les enfants auront également leurs soirées dédiées !
JUILLET SUR TOUS
LES RYTHMES
Le coup d’envoi sera lancé cet été avec la retraite aux flambeaux du 13 juillet et la déambulation avec Gangsta Fanfare (électrique). A partir
de 21h, distribution des flambeaux puis départ devant la mairie à 22h30.
Le lendemain, La Flotte fêtera le 14 juillet . Après la cérémonie commémorative (18h au monument aux morts), place à la fête avec la buvette des pompiers sur le port, le
bal animé par l’orchestre Cocktail de 21h30 à 22h50 puis de 23h30 à 00h30, entrecoupé par le fameux spectacle pyrotechnique (non musical) qui sera tiré en mer à partir de 23h et sera ainsi visible sur tout le front de mer de La Flotte, de part et d’autre du port.
Le 16 juillet, le port s’enflammera dès 21h30 sur les rythmes afro latino de Kalaganta, suivis le 18 juillet du Jazz
Retraite aux flambeaux avec Gangsta Fanfare.
DR
Feu d’artifice, puis bal orchestre.
(Lire la suite page 18)
MERCREDI 16 JUILLET KALANGATA musique du soleil Kalangata, musique du soleil.
ACTUALITÉ
Pop d’Energizz Trio et le 21 juillet des chansons métissées de Gabriel Saglio
Fidèle de l’étape depuis quatre ans et toujours aussi apprécié, Sergent Peppers et son « tribute to the Beatles » , ou une soirée de pop anglaise, on avait deviné
Swing proposera une entrée payante (au profit du CCAS) dans les jardins de la mairie le 9 août.
Cinéma plein air le 24 juillet au soir dans le jardin du Clos Biret, à la nuit tombée, avec la projection du dessin animé « Vice Versa », pour allier harmonieusement cadre bucolique, 7ème art et convivialité. Pensez à la petite laine... et au petit coussin !
Retour à la musique tropicale pop le 25 juillet avec Koko Loco, puis au pop rock le 28 juillet avec Idle Fingers Juillet s’achèvera avec le célèbre Donin et son électroboom des animaux, spectacle pour les enfants, dès 18h30 sur le port.
UN MOIS D’AOÛT EN APOTHÉOSE
Rétais et aoûtiens ne sauront plus où donner de la tête et de l’oreille à La Flotte, tant le programme est dense.
Août démarrera en funk soul le 1er août avec Le Biscuit, puis en électro pop le 4 août avec Jive Me, déjà venu il y a trois ans. Le 6 août, place à Orchestre Showys suivi le 8 août par la musique . Exception à la Harmony’s
Le Site en Scène du 10 août désormais baptisé ces dernières années
PUBLI-RÉDACTIONNEL
« Les rendez-vous de l’île de Ré » sera l’incontournable de l’été, à La Flotte et sur l’île de Ré ! Organisé par Flotille en Pertuis et par la mairie de La Flotte, il alliera exposition des vieux gréements sur le platin (10h à 13h30), grande parade maritime devant le port (15h30 à 17h30), rassemblement puis entrée des navires devant et dans le port (17h30 à 18h30), chants de marins sur le port (18h30 à 19h30), dégustations d’huîtres avec l’Association des Producteurs d’Huîtres de l’Île de Ré), concert avec « La Guinguette de Peggy » (19h45 à 21h30)... Le fameux spectacle pyrotechnique musical, pour lequel on vient de loin, sera tiré en baie de La Flotte à partir de 22h30. Les navires seront illuminés toute la soirée, celle-ci se clôturera sur le bal avec l’orchestre « Loveboat » de 23h à 00h45, sur le port toujours. Surprise cette année que Ré à la Hune vous dévoile en avant-première, parmi les vieux gréements sera présent le D rakkar de 24 mètres Olaf d’Olonne, un bateau dont il n’existe que deux modèles en France !
Intermarché La Flotte fortement ancré sur la commune
A travers le choix, la qualité des produits et des petits prix, toute l’équipe Intermarché de La Flotte facilite vos achats. Proche de ses clients, le magasin fait la part belle aux produits régionaux, de terroir, bio et/ou en circuit court.
Produits régionaux et bios
L’enseigne flottaise a pour parti pris fort de fonctionner d’abord en local, en favorisant les achats de produits locaux, faisant le moins de trajet possible, ainsi que le régional et le Made in France. Elle privilégie la proximité, les circuits les plus courts possible, ainsi que l’origine des produits.
A l’entrée du magasin des linéaires très étendus sont dévolus aux produits régionaux : biscuits, galettes, chocolats, confitures, soupes de poisson, épicerie fine, gamme de produits des sauniers de l’île de Ré, vins et spiritueux, sans oublier les idées cadeaux 100 % locales. Au fond de la première allée du magasin, vos trouverez un vaste choix de produits Bio secs ainsi qu’une sélection
de produits sans gluten. Côté fruits et légumes, on retrouve également des produits bios, en circuits courts, sans pesticides, etc.
Magasin de proximité
Proximité et services font partie de l’ADN du magasin, ouvert toute l’année du lundi au samedi de 9h à 19h30 et également le dimanche de 9h à 12h30 d’avril à septembre. La boulangerie ouvre pour sa part de 7h à 19h30 et jusqu’à 20 h cet été.
Le Drive Intermarché La Flotte permet de faire ses courses en tout confort, depuis son domicile et la livraison à domicile concerne toute l’île de Ré. Le magasin de La Flotte constitue un site Mondial Relay de dépôt et retrait des colis, dispose d’un point d’impression des photos. Le magasin assure ainsi une large prestation de services, renforçant ses liens avec la clientèle. La station mitoyenne au magasin fonctionne, pour sa part, 24h/24 : il est ainsi possible d’y faire son plein d’essence à tout moment, tout comme le lavage automatique de son véhicule. Des bouteilles de gaz sont également proposées, en journée, à la station. Les partenariats associatifs traduisent également cet
ancrage local, se traduisant de différentes façons. Les organismes collecteurs - Restaus du Cœur, Banque Alimentaire, associations de défense des animaux, etc.sont reçus régulièrement dans le magasin de La Flotte, qui participe à différentes campagnes de solidarité, à l’image des Tulipes contre le Cancer, initiée par le Lions Club
Le magasin recrute !
Proximité, écoute, responsabilité se retrouvent dans la politique de recrutement du magasin. Ses effectifs sont largement composés de Flottais et Rétais, vivant à proximité, ce qui leur permet de gagner en qualité de vie et d’être à l’écoute des clients.
Les responsables des rayons recrutent en saison mais aussi tout au long de l’année, ils privilégient les candidats du coin, leur permettant ainsi de rester vivre sur l’île de Ré.
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La Croix Michaud - Rue Caillotière
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VENDREDI
Harmonie Swing, dans les jardins de la mairie.
DR
Le Drakkar Olaf d’Olonne sera de la fête. DR
Spectacle pyrotechnique.
MERCREDI
Sergent Peppers, tribute to the Beatles.
DR
(Lire la suite page 19)
A l’entrée du magasin, Intermarché La Flotte propose un important choix de produits régionaux.
A peine remis de toutes ces émotions, Chat Noir se produira le 11 août, pour une soirée chanson cabaret. Le 13 août ce sera N on Homologué avec son « tribute Jean-Jacques Goldman », puis le 15 août Galaxie Orchestre. Le swing manouche sera à nouveau au programme le 18 août avec Chanson d’occasion
Les enfants pourront profiter pour la seconde fois de l’été de leur idole Donin avec cette fois-ci « Le Grand
d’Occasion,
Démanègement » le 20 août à 18h30. Avec Le Balluche - Sound System le 22 août se profilera la fin des vacances pour nombre de spectateurs, qui pourront jouer les prolongations le 25 août avec le rock pop de Kriss to Queen
Le 27 août, à partir de 16h, Fleuves, Îles et Pertuis proposera un rassemblement de navires patrimoniaux sur le port, suivi à 21h de la fanfare Les Durs à cuivre
ZA La Croix Michaud (à côté d’Intermarché) 17630 LA FLOTTE EN RÉ
La fin de saison sonnera vraiment le 29 août avec le bal animé par l’orchestre Bahamas
Quel bel été en perspective à La Flotte !
Nathalie Vauchez
Ars-en-Ré s’équipe d’un composteur collectif
Mis en service début mai, le tout nouveau composteur public d’Ars-en-Ré a été inauguré le jeudi 5 juin.
Avec celui-ci, l’île de Ré possède désormais huit composteurs collectifs. Trois ont été mis en place au Bois-Plage par la commune, les cinq autres par la Communauté de Communes sur les communes de Rivedoux, SainteMarie-de-Ré, La Couarde, et désormais Ars-en-Ré. Composé de trois grands bacs en bois brut, ce site de compostage est situé sur le petit parking au bout de la rue de Graffaud. Il servira notamment aux logements sociaux des Brises Marines situés à proximité.
C’est la conseillère municipale MarieNoëlle Michet qui est à l’origine de cette initiative. Elle a contacté il y a un an maintenant le service déchets de la CdC afin de connaître les modalités d‘installation de cet outil permettant de réduire les déchets organiques et de préserver l’environnement. « Ça a mis un peu de temps car il a fallu trouver un lieu, constituer une équipe de bénévoles pour le gérer et enfin faire une formation auprès du service déchets de la CdC », explique-t-elle
Un compost de qualité « Ça me tenait beaucoup à cœur » , complète Marie-Noëlle Michet. « Je suis sensible à l’environnement, la nature, et c’est important pour moi de la protéger. On brasse tellement de déchets ! Un composteur permet de réduire d’un tiers le volume de nos ordures ménagères qui partent à l’incinération. Surtout que ces déchets-là viennent de la terre et peuvent revenir à la terre. »
Trois référents, dont Marie-Noëlle Michet, ont réalisé la formation de la CdC et ont appris à comment bien gérer un composteur afin d’obtenir un terreau de qualité. « L’idée c’est d’arriver à un compost qui sent bon le sous-bois de forêt », explique le directeur du service déchets de la CdC, Thomas Robin. « Sur chaque site, nous installons donc trois bacs. Un premier où les gens versent leurs déchets organiques, un autre avec uniquement des végétaux broyés qui permettent d’équilibrer matières carbonées et matières azotées dans le bac à compost. Le troisième est un bac
Marie-Noëlle Michet, à gauche, explique le fonctionnement du site de compostage collectif aux élus présents, Lionel Quillet, président de la CdC, Danièle Pétiniaud-Gros, maire d’Ars-en-Ré, et Lina Besnier, vice-présidente de la CdC en charge des déchets.
de maturation dans lequel nous versons régulièrement le compost pour qu’il mûrisse. Au final, nous arrivons à un
Ré Avenir, mobilisée et proactive
engrais naturel de qualité, qui est ensuite redistribué aux habitants. »
Aurélie Bérard
Rigoureuse et structurée, l’association Ré Avenir garde son cap avec détermination. Retour sur l’Assemblée Générale du 21 mai.
Présente sur tous les grands évènements insulaires, Ré Avenir ne manque pas une occasion d’informer et de sensibiliser.
Elle en a fait du chemin la petite association née en 2019 avec une poignée de personnes conscientes des enjeux du dérèglement climatique. Long est le chemin et grande la résistance au changement. Mais force est de constater qu’elle a aujourd’hui l’oreille des élus et que la salle Vauban se remplit chaque année un peu plus pour les assemblées générales. Bilan et perspectives, où en est Ré Avenir ?
Un parcours de petit poucet
Déroulant le sommaire de l’AG, Isabelle Vétois annonce la venue de la viceprésidente de la CdC déléguée au Logement Peggy Luton et ne cache pas sa satisfaction concernant un Plan Local de l’Habitat (PLH) qu’elle considère comme « un formidable bond en avant ». Espiègle,
la présidente de Ré Avenir se rappelle qu’à ses débuts, l’association peinait à se faire entendre sur la nécessité d’un Conseiller Info Energie, et n’hésitait pas à se montrer provocante en comparant Ré à la précurseuse Oléron. Depuis sa création, Ré Avenir sème avec patience de petits cailloux sur tous les fronts, agitatrice tout en restant force de proposition. Mais place aux rapports d’usage et aux différents groupes de travail.
Energies renouvelables
Après un point rapide sur l’évolution de l’éolien marin et le parc Oléron 1 dont l’appel d’offres est en cours, Philippe Chatin concentre son intervention sur l’inadéquation entre production d’électricité et consommation (la France ne va pas assez vite), ainsi que sur le
solaire sur l’Île de Ré, où la CdC a fixé un objectif de production à hauteur de 20% de la consommation. Autant dire qu’il va falloir accélérer la pose de panneaux solaires, Philippe annonçant par ailleurs une étude de l’association en cours sur les autorisations données en 2024.
Écomobilité
L’un des fers de lance de Ré Avenir qui suit de près l’évolution du Schéma Directeur Cyclable insulaire, s’intéresse aux projets de passages souterrains prévus à La Flotte, Saint-Martin et La Couarde (avec quelques réserves pour deux d’entre eux), plaide pour une expérimentation de rond-point dit à la hollandaise et n’oublie pas la question des transports en commun, une rencontre étant prévue avec Transdev, opérateur de la ligne régionale de car desservant l’Ile de Ré (lire notre article à paraître dans Ré à la Hune n°301).
Préserver… l’eau
La gestion de l’eau est un enjeu majeur justifiant la création d’un groupe de travail dédié, fondé sur trois axes. Préserver la ressource tout d’abord, que l’eau soit potable, pluviale, souterraine ou usée. Préserver ensuite en protégeant dans tous les usages, économiques, résidentiels et touristiques, et sensibiliser enfin, à de meilleures pratiques incluant la sobriété. Car comme pour l’énergie, la meilleure manière de préserver l’eau est encore de ne pas la gaspiller, Jacques Desproges annonçant une enquête en cours de préparation à destination des directions techniques des communes insulaires.
Enfants aujourd’hui, adultes demain Ils sont le futur et parfois plus conscients que les adultes. Hors cadre scolaire, en
partenariat avec centres de loisirs et Ré Jeunesse, Ré Avenir propose au jeune public un bouquet d’offres permettant d’aborder de nombreux sujets au travers de supports aussi ludiques que pédagogiques : fresque de l’eau, fresques écrans mais aussi empreinte carbone et équilibre alimentaire, ces animations couvrent une tranche d’âge allant de 3 à 16 ans et en 2024, cent-quatre vingt-trois enfants y ont participé dans les centre de loisirs de La Flotte, Saint-Martin, Le Bois et Les Portes.
Animations et ateliers
En 2024, Ré Avenir avait choisi « Les bonnes pratiques » pour thème de son évènement annuel. Mais ces rendezvous sont assez décevants en termes de visiteurs. « Si ce n’est pas festif, ce n’est pas attirant », regrette Isabelle Vétois annonçant un changement d’orientation. Exit l’évènement annuel, remplacé par une présence constante et à l’année au fil d’animations, ateliers ou projections de films. Derniers en date, une journée dédiée à l’eau avec notamment la visite de la plus grande usine d’eau potable de CharenteMaritime (Lucien Grand), ou encore le magnifique film « Le soif du monde » de Yann Arthus-Bertrand, projeté le 14 mai dernier à Saint-Martin, en entrée libre. Poursuivre sur les grands dossiers, être à la fois proposant, actif et en état de veille, éduquer et sensibiliser sans relâche… Ré Avenir ne manque ni d’objectifs ni de travail. Mais aucun doute qu’elle a pour cela l’énergie des marathoniens.
Pauline Leriche Rouard
Le camping Les Baleines sensibilise à l’environnement
Ce camping familial situé au pied du Phare des Baleines poursuit son engagement dans la protection de l’environnement. Dernière action en date : l’installation de panneaux pédagogiques.
Nous avons un devoir, qui est de permettre aux générations futures de continuer à venir en vacances sur l’île de Ré », affirme le propriétaire des lieux, Bastien Trouvé. « Nous nous devons de préserver cet environnement d’exception. Alors quand on a une activité touristique, qui va plutôt à l’encontre de cela, on s’efforce de sensibiliser et de protéger », dit-il.
Aidé du responsable technique du camping Nicolas Deniau et du naturaliste Hervé Roques, il installe ce jour-là les dix panneaux pédagogiques réalisés durant l’hiver. Les thématiques sont diverses, et toutes liées à l’environnement qui les entoure. Oiseaux, chauves-souris, insectes, plantes, eau, dunes, algues… toute la biodiversité du site y est présentée, sous la plume d’Hervé Roques. « On a commencé à travailler sur ce projet il y a un an », explique ce dernier. « L’idée était de mettre en valeur le patrimoine naturel et humain du camping. Faire en sorte que les gens se rendent compte qu’il y a une vraie vie, ici. J’ai écrit les textes, j’ai fait les photos et Cécile Rousse les visuels. » « Notre objectif », complète Élise Marot,
l’adjointe de direction du camping, « est de sensibiliser nos vacanciers de manière ludique. D’ailleurs les panneaux sont numérotés dans l’idée de créer un jeu de piste dans le futur. »
Écolabel européen
L’installation de ces panneaux pédagogiques s’inscrit dans la continuité d’une démarche écologique lancée il y a douze ans. « Nos actions sont diverses. Elles ciblent les économies d’énergie de gaz et d’électricité, mais aussi d’eau, qui sera dans un avenir très proche un sujet préoccupant pour nous tous. Également, la gestion des déchets nous oblige à une très grande vigilance. Nous avons fait le choix d’une communication forte auprès de nos clients. Les sensibiliser est pour l’instant un levier d’amélioration qui a fait ses preuves », affirme Bastien Trouvé. Des actions qui leur ont permis d’obtenir l’Écolabel européen en 2014, et qui attirent une clientèle dédiée.
« On sait aujourd’hui que 70% de nos clients sont sensibles à cette démarche », analyse Bastien Trouvé. Des nichoirs ont
A SSOCIATION A UX ARBRES CITOYENS
également été installés dans les arbres, ainsi qu’un poulailler à l’entrée du camping. L’intégration paysagère a été pensée à partir d’essences d’arbres locales et les espèces invasives sont arrachées régulièrement.
« Ce que j’aime bien dans ce camping, c’est que c’est un camping familial, »
explique Hervé Roques. « Il n’y en a plus beaucoup ! Il n’y a pas de piscine, mais des poules, des coqs, des arbres. C’est un camping nature où on sent que tout est fait pour le bien de l’environnement. » Preuve en est : un faucon crécerelle a élu domicile dans l’un de ses arbres.
Aurélie Bérard
Des cueillettes de fruits solidaires sur l’île
Créée en 2020 à La Rochelle, l’association Aux arbres citoyens intervient désormais aussi sur l’Ile de Ré. Objectif ? Organiser des cueillettes de fruits solidaires et anti-gaspi dans les vergers et jardins des habitants qui ont trop de fruits, pour ensuite les redistribuer à des associations d’aide alimentaire.
!
En effet, chaque année, des milliers de fruits pourrissent au pied de leurs arbres, car ils n’ont pas pu être cueillis par leurs propriétaires. Il s’agit pourtant de fruits sains, locaux. Face à ce gaspillage alimentaire, des citoyens de La Rochelle ont donc décidé de passer à l’action en organisant des cueillettes pour les récolter. L’association souhaite étendre son territoire de cueillette à l’Ile de Ré, à la demande de plusieurs bénévoles rétais.
Les habitants de l’Ile de Ré peuvent à présent faire appel à l’association, pour organiser des cueillettes et récolter
les fruits, qui sont partagés entre les propriétaires des arbres (s’ils le souhaitent), les bénévoles ayant participé à la cueillette et des associations d’aide alimentaire pour redistribuer les fruits auprès de personnes en situation d’insécurité alimentaire : la Banque Alimentaire, le Secours Populaire, les Restos du Cœur, etc.
Cueillir pour les autres, dans la bonne humeur
Non seulement le projet permet de lutter contre le gaspillage de fruits de saison et locaux, mais il en fait
bénéficier les personnes les plus fragiles ayant difficilement accès à ce genre de produits frais. Cueillir des fruits est à la
fois un acte citoyen et solidaire, mais ce sont aussi des moments ludiques de partage entre les cueilleurs-bénévoles et les habitants proposant des cueillettes dans leurs jardins ou vergers.
En outre, à l’heure où une grande partie de notre alimentation parcourt des centaines de kilomètres pour arriver dans nos assiettes, et que les étals des magasins ne respectent plus forcément le calendrier des saisons, il est nécessaire de valoriser au maximum ce qui pousse localement.
L’association récolte tous les fruits possibles (cerises, quetsches, figues, raisin, pommes, poires, etc). La zone d’intervention de l’association : dans les vergers et jardins aux alentours de l’agglomération rochelaise et de l’île de Ré.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
U n réseau national de cueilleurs solidaires
L’association est à l’origine du réseau « Aux arbres citoyens ! ». L’initiative est née à La Rochelle en 2020, et a commencé son essaimage en 2022 sous forme d’une franchise sociale. Dix associations locales ont depuis été créées en France à Strasbourg, Vannes, Marseille, Evian, Rochefort, Poitiers, dans le Marais Poitevin, etc.
Pour proposer gratuitement une cueillette ou devenir bénévole-cueilleur, il suffit de contacter le 07 57 18 51 04 ou par mail : cueillette-lr@aux-arbres-citoyens.org Plus d’infos : https://aux-arbres-citoyens.org
Lutter contre le gaspillage de fruits de saison locaux et les redistribuer à des associations sociales, tout en profitant de moments de partage lors de la cueillette, une vraie action solidaire et écologique.
Hervé Roques, Bastien Trouvé et Nicolas Deniau installent les panneaux pédagogiques sur les 4,6 hectares du camping Les Baleines.
Une 5ème fête très attendue aux Ateliers Dazelle
Grande fête en perspective samedi 1 4 juin sur la musique de Charlilou. La pandémie ayant sévi, les Ateliers Dazelle n’en sont qu’à leur cinquième fête, très attendue par tous les résidents, leurs clients et amis ainsi que leurs familles.
Nés de la volonté sans faille de Gisèle Vergnon de promouvoir les métiers d’art à Sainte-Marie, les ateliers Dazelle offrent des espaces appropriés au travail des artisans et des artistes. Au nombre de six, ils rassemblent des talents différents et variés depuis Bruno Beaudoin (Esprit Pop), artisan numérique, petit génie du dépannage informatique, Marina (Insula), créatrice de bougies artisanales, brumes d’ambiance et bijoux, Maud Alexandre et James Renou (Le Comptoir des Pertuis) producteurs d’un sel labellisé « Artisan de Qualité » par le collège Culinaire de France et Île Arts et Culture, association d’arts plastiques dispensant des cours et organisant des manifestations artistiques et désormais des marchés des artistes. Les derniers arrivés, galerie Ruben H. et l’association Archipel occupent les ateliers 1 et 5.
Les derniers arrivés : des artisans et des artistes
L’atelier-galerie occupé par Ruben Henriquez depuis le 24 avril abrite un véritable projet familial ! Léa, épouse de Ruben, spécialiste du macramé, est la petite-fille d’Emmanuelle Brunner, profondément impliquée dans la vie artistique de l’île ces dernières décennies. Elle a été rejointe dans la partie galerie par Cyrille Brunner, son oncle, artiste peintre présentant ici des natures mortes et Frédérique Brunner (Moon et Moi), sa tante, qui expose de charmantes maisonnettes représentant chacune des mini mondes différents et rassurants. D’autres artistes proches du couple sont également présents : William Mercier (Lalampawill), époux de Frédérique et créateur de luminaires et Gilles Guias, artiste peintre. Quant à Ruben, qui signe ses créations Ruben H., après avoir étudié les arts plastiques à Santiago du Chili, il s’est laissé séduire par les pierres et les métaux précieux et a poursuivi sa formation à Valparaiso pour devenir joailler et bijoutier. C’est
PORTES OUVERTES
là qu’il rencontrera Léa à l’origine de leur retour dans l’île de Ré. Les bijoux exposés sont majoritairement en argent. Légers, fins, inventifs et charmants, ils sont également d’un prix abordable. Il réalise aussi des bijoux à la commande, plus souvent en or, avec des pierres précieuses dont une majorité d’émeraude de Colombie à la couleur exceptionnelle.
L’atelier N°1 est investi depuis le 1er mai par l’association Archipel regroupant Virginie Wauters, Carole Conan et Clément Gourdet. Virginie peint sur porcelaine. Ses créations sont élégantes et colorées et elle compte développer ses propres collections maintenant qu’elle dispose de plus de place tout en continuant à travailler pour une grande marque d’arts de la table. Carole Conan, graphiste et illustratrice dont nous connaissons au moins les affiches créées pour le FIFAV (Festival International du Film et du Livre d’Aventure) initiera des ateliers de linogravure, une technique relativement jeune et
dont les avantages sont la rapidité d’exécution et la souplesse d’utilisation. Clément Gourdet, le troisième larron, artiste peintre, revisite le gyotoku, une technique ancestrale japonais e consistant à reproduire l’empreinte d’un poisson en utilisant de l’encre de seiche et des tissus anciens. Le résultat ainsi obtenu, rehaussé de couleur, est transcendé par le talent de l’artiste qui en fait une œuvre d’art originale et attachante.
Sainte-Marie !
Une méga fête avec Charlilou en concert Samedi 14 juin, les résidents de ces ateliers vous accueilleront à partir de 19h autour d’un apéro-dinatoire où chacun est libre d’apporter ce qu’il souhaite manger ou boire. Ce moment festif, animé par Charlilou, vous permettra de vous rendre compte par vous-même des trésors qu’abrite ce lieu et des possibilités d’apprentissage qu’il propose. Une belle réussite avec de jolies valeurs que tous seront heureux de partager.
Catherine Bréjat
ateliersdazelle.wixsite.com/ ateliersdazelle
L’ouverture au public des ateliers d’art et d’artisanat fait désormais partie des manifestations artistiques récurrentes de Sainte-Marie et comprend de plus en plus d’ateliers à visiter chaque année.
Les 21 et 22 juin, de 10h à 13h et de 15h à 18h, une vingtaine d’artistes participant à la manifestation des portes ouvertes des ateliers d’art et d’artisanat de Sainte-Marie seront heureux de vous recevoir et de vous faire découvrir leurs œuvres là où elles sont nées et où s’épanouit leur créativité. Ces portes ouvertes qui permettent de pénétrer dans l’intimité de l’artiste proposent une nouvelle manière d’appréhender son travail et de pouvoir en discuter avec lui. Des cartes indiquant la localisation des lieux concernés seront disponibles à la Petite Ecole et à la Médiathèque, ainsi
qu’un carnet spécialement conçu pour que l’on y colle les visuels découverts dans les ateliers visités. Il y aura vingtet-un lieux d’artistes et d’expositions à voir durant ces deux jours et l’on sait d’ores et déjà que les personnalités artistiques suivantes participeront. A la Petite École : Dominique Legeay, Coco Galet. Aux Ateliers Dazelle : Jolis Rebuts, Carole Conan, Virginie Wauters, Ruben H, Gilles Guias, Cyrille Brunner, Moon&Moi, et William Mercier. A leurs adresses personnelles, que vous trouverez sur la carte du village et à la Médiathèque : Philippe Darondeau, Anne Minon, Jerôme Boyer. A l’Ancre
Maritaise : Annick Proust, Sébastien Bé, Catherine Le Bouill et Catherine Richir. A la Médiathèque : sculpture du CDAIR*. Le vernissage est prévu samedi 21 juin à midi dans le jardin de la Petite École à La Noue et, en cas de mauvais temps, à l’intérieur d l’école avec une animation musicale de la part de la chorale Iavnana. Catherine Bréjat *CDAIR / Centre départemental d’accueil de l’île de Ré.
La Médiathèque de Sainte-Marie : 05 46 43 91 80
Les tableaux de Clément Gourdet inspiré d’une technique ancestrale japonaise.
Ruben dans l’atelier où il peaufine ses créations.
L’amour en corps
On le savait déjà, que La Java avait un cœur gros comme ça. Pour sa deuxième édition, les 2 7 et 28 juin prochains, le festival de danse contemporaine sous le chapiteau met l’amour en mouvements, avec trois propositions pour s’émouvoir, et un bal - pour se mouvoir.
Les mots du corps
Invitée de l’association Contempo Ré Danse, partenaire du festival, la compagnie E.V.E.R. inaugurera ces deux soirées par une question difficile : comment dire à quelqu’un qu’on l’aime ? Sous le titre Elö ! (Vivant !, en magyar), le spectacle au carrefour des disciplines, qui allie danse, cirque et chant lyrique, explore les chemins de la rencontre avec l’autre, lorsque les mots font défaut. De la grand-mère cantatrice à la petite-fille qui ne sait pas dire « je t’aime », en passant par le père enfermé dans une prison intérieure, cette saga familiale retrace, sur terre et dans les
GALERIE D’ART
airs, par le corps et par la voix, l’odyssée de nos mots d’amour.
Pour écrire le spectacle, Camille Rocailleux, le fondateur de la compagnie, a fait appel à Adrien Cornaggia, auteur notamment de romans et de théâtre pour la jeunesse. Ils ont ensuite travaillé ce texte « sur-mesure » au plateau avec les interprètes, afin de l’ajuster au plus près de chaque personnage et des lignes de tension qui les traversent. Camille Rocailleux est percussionniste classique de formation. Il a dès l’origine convoqué dans ses créations la présence du corps, en s’associant à des artistes du cirque, du théâtre et de la danse. Naviguant
pour ses créations personnelles dans les eaux de l’innovation technique, il a eu envie, dans Elö !, de revenir à une forme où l’humain est au cœur, soutenu par un décor simple et un travail subtil de l’espace sonore. On en sort avec l’envie de dire je t’aime à n’importe qui…
L’amour à 20 ans
Le lendemain, l’association Contempo
Ré Danse prendra le relais. Pour ses 20 ans, sa directrice, Anne-Laure Nivet, a proposé à ses élèves de 4 à 65 ans de visiter cette émotion aussi universelle que singulière. Amour de l’eau, amour de soi, amour de l’autre, elle se décline en autant de variations qu’il y a de rencontres possibles avec le monde.
« Comment, sans la figurer, se laisser traverser par l’émotion et la transcender dans la danse ? » s’interroge la chorégraphe. Par le toucher, le rapprochement, l’éloignement, les jeux de regard : la danse est un lieu où, en l’absence de mots, les corps font connaissance. Le samedi 28 juin, dans les extraits du gala de fin d’année* que
les élèves donneront comme dans le duo que présenteront ensuite AnneLaure Nivet et Joséphine Perrot, toutes deux danseuses et chorégraphes, les corps s’apprivoiseront de multiples manières pour entrer dans l’espace du partage, de la connexion à soi et à l’autre. Et le tout finira par un grand bal où chacun pourra laisser son corps et son cœur s’exprimer librement…
Eugénie Rambaud
* Les 14 et 15 juin 2025 à La Maline.
Programme du festival
Vendredi 27 juin 2025
21h Elö !, par la Cie E.V.E.R. Tout public. Chapiteau payant : 10 euros
Samedi 28 juin 2025
19h Extraits du gala de fin d’année par les élèves de Contempo Ré Danse
20h30 Duo d’Anne-Laure Nivet et Joséphine Perrot
De 21h à minuit : Let’s dance ! Site payant : 3 euros
Plus de renseignements sur le site de La Java des Baleines, www.lajavadesbaleines.fr
Ador Expérience, voyage en création contemporaine
Sa construction avait fait parler dans le village mais la façade aujourd’hui patinée par l’air marin ne gêne plus le regard et il faut reconnaître au bâtiment une certaine élégance, confirmée une fois la porte franchie par la majesté des volumes et la lumière irradiant des hautes fenêtres.
Ador Expérience a été fondée par Olivier Richart, entrepreneur rochelais faisant partie de ceux que la crise du Covid 19 a incité à regarder les choses sous un autre angle. Installé sur l’Île de Ré et passionné par l’art dans lequel il baigne depuis l’enfance, c’est vers lui qu’il se tourne pour ce nouveau projet de vie.
Ouverte au printemps 2024, la galerie propose une immersion dans la création artistique contemporaine, s’adressant autant aux amateurs qu’aux connaisseurs au gré d’une sélection éclectique d’une grande richesse et fondée sur « coups de cœur mais aussi histoire et sensibilité des artistes » , nous explique Naomi Chaudré, qui
tient la galerie au quotidien depuis novembre dernier.
Tableaux, sculptures, installations, travail sur cristal, verre, bois, marbre, résine, métal, céramique, plumes ou encore déchets, une trentaine d’artistes trouvent en ce lieu un écrin épuré pour leurs œuvres savamment mises en scène. Singularité, pas de noms reliant artistes et créations. « Nous aimons accueillir et accompagner les visiteurs », souligne
Ador Expérience - Galerie d’Art
Naomi, souriante guide s’inscrivant dans nos pas au fil d’une déambulation source de belles découvertes. Une escapade s’impose !
Pauline Leriche Rouard
Du mardi au samedi de 9h à 13h et de 14h30 à 19h30.
Dimanche et lundi sur rendez-vous
2, rue Charles de Gaulle - Le Bois-Plage
05 46 51 25 64 - www.ador-experience.com/fr
PLR
Une nouvelle adresse dédiée à l’art, c’est toujours une bonne nouvelle !
Sur la terre et dans les airs, par le corps et par la voix, la Cie
E.V.E.R. retrace l’odyssée de nos mots d’amour.
Le grand retour à l’océan : un phoque retrouve sa liberté
Le 2 5 mai 202 5 restera une date gravée dans les cœurs de l’équipe de Ré Nature Environnement.
Ce jour-là, les correspondants du Réseau National Échouages, accompagnés de deux membres du conseil d’administration, se sont rendus dans le Finistère, sur l’île Segal, pour assister à un moment rare et profondément émouvant : le retour à la mer d’un jeune phoque sauvé in extremis.
Cette petite femelle frêle, affaiblie, épuisée, pesant à peine 15 kg, avait été trouvée le 29 décembre 2024 sur une plage d’Ars-en-Ré.
Grâce à l’intervention rapide de l’équipe et à l’aide précieuse du “Globi”, véhicule
d’intervention spécialisé, l’animal a été acheminé en urgence à La Rochelle, puis transféré au centre de soins de l’Acmom (Association pour la conservation des mammifères et des oiseaux marins) à Brest.
Les tempêtes d’hiver dispersent souvent des jeunes phoques, les isolant de leurs colonies bretonnes ou britanniques. Sevrés au bout de deux à trois semaines, ils n’ont de relation avec leur mère que le temps de l’allaitement. Errants, certains finissent par trouver leur salut grâce à l’intervention humaine.
Pendant près de cinq mois, celle-ci a été choyée, entourée de dix-sept autres compagnons d’infortune. Lentement mais sûrement, elle a repris des forces, retrouvé l’appétit et pris du poids, atteignant les 43 kg le jour tant attendu de sa remise à l’eau.
C’est avec une immense fierté et une émotion palpable que l’équipe de RNE, l’a vue sortir de sa caisse, aux côtés d’un autre phoque prêt lui aussi à retrouver les flots. Sans hésitation, tous deux se sont précipités vers l’océan, guidés par un instinct ancestral.
La petite femelle, échouée à l’île de Ré, a offert aux sauveteurs un instant particulièrement touchant. Restée un moment près du rivage, elle s’est retournée une dernière fois... Un regard... Comme un adieu... Ou peut-être un merci... Dans l’archipel de Molène, une colonie de phoques gris y vit paisiblement. Il y a fort à parier qu’elle s’y intégrera bientôt. Et qu’un jour, à son tour, elle donnera naissance à de nouveaux petits, perpétuant ainsi le miracle de la vie sauvage.
Jean-Roch Meslin Ré Nature Environnement / Réseau National Echouages
Guidé par un instinct ancestral, le phoque se dirige vers l’océan.
Le phoque reste un moment avant de plonger.
dernière photo souvenir.
Le phoque en pleine forme.
Le phoque amaigri trouve sur une plage d’Ars le 29 décembre 2024.
Le phoque au centre de soins Acmom.
Le phoque sort de la caisse.
Le phoque part vers l’océan devant l’équipe.
L’equipe récupère le phoque pour le transférer au Centre de soins.