_RALH n°302

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édition du 10 juillet 2025

Un été sous haute tension

Des forêts plus ou moins entretenues tant par des propriétaires publics que privés, des sols et une végétation très secs, des températures élevées... et surtout, trop de comportements estivaux irresponsables, voilà un cocktail très préoccupant pour notre territoire. Nos massifs forestiers représentent une surface importante de l’île, certains sont particulièrement à risque. C’est ainsi un été sous haute tension qui s’annonce sur notre île, comme ailleurs en France.

L’été représente aussi heureusement le temps des loisirs, du farniente et des découvertes. A Ré à la Hune, nous affectionnons tout particulièrement les rencontres avec « les Gens d’ici ». Rétais de souche ou de cœur, peu importe, un attachement profond et indicible les relie à notre île, qu’ils contribuent tous à faire vivre, été comme hiver.

Vous, lecteur de passage sur notre petite langue de terre et de sable, ancrée au milieu de l’océan, méfiez-vous, vous pourriez bien être happé à vie par les charmes puissants de notre île !

Nathalie Vauchez

Régis Léau joue la survie de son élevage

Après un hiver durant lequel il a d’abord envisagé de vendre son activité, Régis Léau a décidé de ne pas assurer cet été l’activité de balades à dos d’ânes en culotte au parc de La Barbette. Un crève-cœur pour lui et tous les habitués... Mais n’ayant décidément pas les deux pieds dans le même sabot, il a lancé son savon au lait de ses ânesses.

Trois raisons à l’arrêt au moins pour cette année des balades à dos d’ânes : une période de vacances estivales raccourcie depuis quelques années, des réactions injustifiées de certaines personnes qui trop souvent lui expliquent ce qu’il doit faire pour prendre soin de ses ânes (il n’y a pourtant pas plus attentionné que Régis avec ses ânes, qui sont toute sa vie) et «goutte d’eau» qui fait déborder le vase, les animations sur le parc de La Barbette (Les Martinelles, bals, etc.) qui ont été trop rapprochées du circuit des ânes (quand elles étaient sur l’ancien terrain de tennis, cela allait bien). Résultat : dès les préparatifs de ces animations et pendant leur déroulement, les ânes prennent peur, refusent d’avancer ou s’emballent, avec des risques de chutes et une responsabilité trop lourde pour Régis... Du coup, il n’a plus que treize ânes sur dix-neuf (les plus adaptables et fiables) pouvant assurer le circuit, ce qui ne lui permet pas de répondre à la demande, et rallonge la file d’attente, alors même qu’il emploie quatre salariés pour cette activité, dont l’un dédié à la sécurité ! Il s’est même résigné à fermer quatre jours l’été passé.

cela Régis peut le comprendre, il n’en déplore pas moins que ce soit son activité qui en pâtisse.

une institution sur l’île de ré et bien au-delà

L’élevage de baudets du Poitou, débuté par le père de Régis en 1985, puis les balades à dos d’âne à La Barbette, qui ont toujours eu lieu autour du minigolf où il y a des arbres et de l’eau, sont pourtant une institution sur l’île de Ré et nombreux sont d’ailleurs ceux qui profitent de l’image des baudets du Poitou de la famille Léau, parfois de façon déloyale...

Le maire de Saint-Martin lui a bien proposé de s’installer en face du parking Vauban, toujours à La Barbette, mais « il n’y a pas d’arbres, pas d’eau, pas de parcours possible à cet endroit », explique un Régis dépité, qui a vu son chiffre d’affaires sur les balades fondre de 35 %, l’été dernier. Les commerçants martinais réclament des animations au maire, qui a par ailleurs été contraint de les déplacer vers le parcours des ânes, le sol de l’ancien terrain de tennis étant irrégulier et source d’accidents potentiels. Tout

Les animations qui nuisent à la tranquillité des ânes, animaux très conditionnés, ne sont que la goutte d’eau. Le rétrécissement depuis quelques années de la période des vacances scolaires sur neuf semaines, réduisant d’autant l’activité, l’augmentation en parallèle des charges salariales, ont induit un « effet ciseau » sur la rentabilité déjà fragile. Régis est aussi quelque peu lassé de la « pression du public » et notamment des « amis des animaux » qui savent mieux que lui comment bien s’occuper de ses ânes !

Concernant les balades à dos d’âne, Régis n’a pas eu le temps de se retourner cette année, ayant été informé en janvier des animations de l’été, mais il réfléchit à une alternative pour les prochaines années.

fabrication d’un savon 100 % artisanal

Anticipant toutefois pour assurer la pérennité de son entreprise, il a suivi une formation cet hiver à Nature & Limousin, dont il est sorti major de sa promotion, fait construire en février dernier son laboratoire à l’Asinerie

de l’île de Ré (au Bois-Plage) et s’est lancé depuis quelques semaines dans la production d’un savon. Régis saponifie à froid, sur la base d’une seule recette à l’huile d’olive, beurre de karité, huile de coco, lait bio d’ânesse (ses ânesses de l’île de Ré), huile de tournesol, huile de ricin et hydroxyde de sodium. Recette validée, bien entendu, par une toxicologue, docteur en pharmacie et déposée sur le CPNP, portail européen des cosmétiques, avec un N° d’enregistrement communiqué à la DGCCRF. Fabriqués en pains, les savons sont ensuite découpés sur une « guitare » puis emballés dans un authentique packaging en carton, simple, joliment illustré et pédagogique, dessiné par Arno Raposo et Izaka... Ils reposent ensuite cinq semaines. A raison de vingt savons par pain, Régis en fabrique actuellement une centaine par jour, il devra à terme monter à deux cent

quarante savons par jour pour pouvoir vivre de cette fabrication totalement artisanale, 100 % faite à la main. L’un des avantages de cette nouvelle activité est de permettre à Régis de travailler à l’année, avec une clientèle plus large et pas seulement touristique. « En choisissant ce savon, vous participez à la sauvegarde d’une race menacée de disparition : l’emblématique baudet du Poitou », mentionne Régis au dos de son packaging. « Je ne veux faire de concurrence à personne, je joue juste la survie de mon entreprise. », explique un Régis décidément bien résilient depuis toutes ces années de galère.

Les savons de Régis, vendus 6,80 € TTC la pièce, sont à retrouver progressivement dans différents magasins de l’île de Ré et sur RV à l’Asinerie de l’île de Ré (contact sur www.ane-en-culotte.com).

Nathalie Vauchez

Pastaga et Paola, les ânons nés ce printemps, en compagnie de leurs mamans ânesses. Papa Régis n’est pas loin !
Il n’y a pas plus attentionné que Régis avec ses ânes.
Régis Léau dans son laboratoire tout neuf, situé à l’Asinerie de l’île de Ré, découpe un pain en vingt savons.

Retour à l’océan de neuf tortues marines !

Lundi 3 0 juin, le début de l’été a été marqué par le retour à l’océan de neuf tortues marines, par l’Aquarium de La Rochelle. Une journée inoubliable pour les quelque quatre cents écoliers venus y assister à la plage de la Conche des Baleines.

Cette année, ce sont des jeunes tortues caouannes qui ont été recueillies entre octobre 2024 et avril 2025. Sept tortues ont été trouvées en France et deux autres sont venues d’Allemagne. L’une d’elles, nommée « Pertuis », a été retrouvée à Oléron et une autre nommée « Palma » a été retrouvée à La Rochelle. La tortue caouanne est la tortue marine la plus commune sur nos côtes. Elle se différencie des six autres espèces par sa couleur très orangée et ses grosses écailles sur la tête. Elle se reproduit dans les Caraïbes et en Floride. Durant

l’hiver, les jeunes individus migrent dans l’Atlantique et peuvent être victimes de tempêtes et de courants forts, combinés à des crises d’hypothermie.

Lorsque des individus sont trouvés échoués, ils sont emmenés au Centre d’Études et de Soins pour les Tortues Marines (CESTM) de l’Aquarium La Rochelle. Ils sont alors soignés pendant plusieurs mois et bien nourris. Et lorsque l’on estime qu’ils sont en parfaite santé, ils sont ramenés sur la plage à marée descendante. Depuis sa création, le centre a recueilli, soigné et relâché plus de quatre cents pensionnaires.

Dans le cadre du projet scientifique

« Lost Years Initiative » mené avec l’ONG Upwell, les tortues sont équipées d’une balise GPS miniature. Ceci dans le but de mieux connaître leurs déplacements migratoires. Ainsi, les scientifiques peuvent délimiter des zones précises pour créer des sanctuaires marins protégés et éviter que des bateaux ne viennent perturber ces reptiles. En cette année marquée par le sommet des Océans à Nice, rappelons que les tortues marines sont toutes gravement menacées. La pollution plastique, le braconnage et

les collisions avec les bateaux tuent des milliers de tortues chaque année. Le réchauffement climatique risque d’aggraver la situation car avec des températures trop chaudes, les œufs pondus ne donneront que des femelles. Mais bonne nouvelle : depuis quelques années, la population des tortues marines augmente et cela grâce aux efforts de conservation de de protection des plages. Et de plus en plus de tortues caouannes viennent pondre sur la côte méditerranéenne de notre pays. Il y a donc de l’espoir pour elles.

Mathieu Latour
C’est l’heure du départ.
Chaque tortue est équipée d’une balise GPS.
Le portrait de la tortue caouanne.
Nager vers la liberté.

13e festival des Petites Bamboches

Les Petites Bamboches du canton nord créées par Marine de Missolz sont un rendez-vous culturel inédit, ayant lieu mensuellement dans l’une des communes du nord de l’île comme l’indique son nom. Le prochain événement aura lieu le 2 4 juillet, à Ars, pour la première fois sur la place Carnot (église).

Les danseurs de la Compagnie Point Bart lors de l’interprétation de la pièce « Fièvre ».

Les Petites Bamboches sont de retour avec une édition particulièrement riche qui devrait rassembler les Casserons. Au programme,

s ainte-Ma R ie-de-Ré

une déambulation à travers la ville du « Green Line Marching Band » qui rejoindra la place de l’église. Fanfare électrique, la dizaine de musiciens

qui la composent, défilent entourant un tracteur à pédales sur lequel se trouvent les amplis des guitares. Le groupe est constitué de musiciens figurant parmi les plus en vue de la scène Rock nantaise. Leur répertoire reprend des tubes anglo-saxons du Rock et de la Pop de David Bowie à The Verve, en passant par les Stooges, Nirvana, Blur, etc.

A 20 h, place Carnot, danse contemporaine avec « Fièvre » une pièce écrite pour six danseurs par la Rochelaise Clémentine Bart (Compagnie Point Bart) que l’on avait déjà rencontrée dans le cadre des Petites Bamboches , il y a deux ans. Il s’agit d’une pièce sur l’endurance et la puissance du collectif. Les artistes dansent sans fin jusqu’à l’épuisement, se soutenant les uns les autres.

A 21h, le superband « Green Line

Marching Band » réapparaîtra pour la seconde partie de son show. Puis, de 22h à 2 h du matin, dancing floor avec le DJ set de la rennaise DJ Dupont sur des sonorités disco, Rock et électro qui plairont à tous. Et depuis le début de la soirée, jusqu’à la fin buvette et restauration avec les sandwichs Chawarma du Chef Louis cuisinés sus les yeux du public.

Un moment très chaleureux en perspective et une Petite Bamboche que Marine, dans sa volonté de transcender l’incommunicabilité des êtres, espère faire tourner sur tout le nord de l’île car dit-elle : « J’ai toujours ce désir que le théâtre rentre partout, fasse irruption dans les espaces publics pour installer comme un miroir, ou un point de distance qui arrête et interroge nos existences. » Catherine Bréjat

Des jeunes sportifs récompensés par la mairie

Jeudi 26 juin, plusieurs jeunes sportifs et associations locales ont été mis à l’honneur à la mairie de Sainte-Marie-de-Ré lors de la cérémonie des Trophées Sports. L’occasion pour la municipalité de saluer les bons résultats enregistrés cette saison, mais aussi l’engagement de certains bénévoles.

Jeudi soir, dans la salle du conseil municipal, Cédric Valadon, adjoint au sport, et Noëlle Rayneau, adjointe en charge de la vie locale, ont accueilli les lauréats de l’édition 2025 des Trophées Sports. Un rendez-vous désormais bien ancré à Sainte-Mariede-Ré, initié sous le premier mandat de la maire actuelle Gisèle Vergnon. La cérémonie vise à mettre en lumière les jeunes sportifs de la commune qui se sont illustrés au cours de la saison, que ce soit à l’échelle départementale, régionale ou nationale.

des performances dans plusieurs disciplines

Les jeunes judokas de la commune ont été parmi les premiers récompensés pour leurs bons résultats, à l’image de Titouan Courtadon qui a su se distinguer sur le plan régional. Un peu plus tard, c’est le club de Viet Vo Dao, dirigé par Jean-François Douay, qui a été salué, notamment grâce aux performances de Nina Delagrange, habituée des podiums et valeur sûre de ce sport de combat. Le Secourisme Sportif, discipline encore méconnue du grand public, a également eu sa place sur le devant de la scène. Le président de l’association, Pascal Courcier, a mis en avant les progrès et résultats de ses jeunes membres, dont Lucas Vidrus, 13 ans, qui s’est distingué lors des

Championnats de France à Amiens. « C’était une super expérience », a confié le jeune athlète, ravi de sa performance.

Le football et les bénévoles aussi à l’honneur

Côté sport collectif, l’équipe U13 du Football Club Réthais a été distinguée pour sa montée en division supérieure après une très belle saison. Un succès collectif salué par les élus et par le club, qui continue de former de jeunes joueurs tout en portant haut les couleurs de l’île. Au-delà des résultats

sportifs, la municipalité a tenu à récompenser l’implication bénévole, indispensable au bon fonctionnement des associations. Ainsi, Doris Morice, investie depuis des années au sein du club de Viet Vo Dao, a reçu une distinction pour son engagement discret mais constant depuis plus de huit ans.

une cérémonie conviviale

Au-delà de l’aspect symbolique notamment pour les plus jeunes, d’être reçu en mairie pour être

récompensé, « ce moment est important pour valoriser à la fois nos jeunes sportifs et les associations qui les accompagnent toute l’année », a souligné Noëlle Rayneau. Une façon pour la commune de Sainte-Marie de rappeler à quel point les dynamiques sportive et associative sont capitales pour le développement du lien social local. La soirée s’est terminée autour d’un buffet convivial, propice aux échanges entre élus, sportifs, familles et encadrants.

Jordan Riché

Cédric Valadon et Noëlle Rayneau accompagnés de la délégation du Viet Vo Dao, porté par Jean François Douay et Nina Delagrange.

4 incendies au Bois-Plage, Sainte-Marie et La Flotte

Les multiples sirènes des camions de pompiers venus de La Rochelle et des casernes de l’île ont été entendues par de nombreux Rétais vendredi 4 juillet, plusieurs fois dans l’après-midi.

Ré à la Hune a joint les maires (Le Bois, Sainte-Marie et Rivedoux) et 1er adjoint (La Flotte), et publié le jour même sur sa page Facebook l’état des informations recueillies.

Premier feu au Bois-Plage en Ré vers 15h, rue de la Grande Noue, au croisement de la rue des Grasses. Feu assez rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers. Il serait d’origine accidentelle, d’après ces derniers, causé par un outil ayant créé des étincelles. Le maire nous a rapidement confirmé qu’il était maîtrisé, mais une habitation a été en partie touchée, la maison mitoyenne épargnée semblet-il, et pas mal de surface brûlée (photo).

Puis deux départs de feu à cent mètres de distance l’un de l’autre vers les Amourettes à Sainte-Marie. Feux maîtrisés vers 16h30. Les pompiers trouveraient étranges ces deux départs aussi proches...

Enfin le maire de Rivedoux-Plage a été appelé, pour un feu qui s’est en fait déclenché non loin de la piste cyclable vers Les Charbonnières, mais

Au Bois-Plage, le feu a été rapidement maîtrisé mais a créé des dégâts sur le terrain et l’une des maisons mitoyennes.

sur la commune de La Flotte s’est-il rendu compte une fois sur place. Feu

assez rapidement maîtrisé également, mais très violent d’après ce que les

PUBLI-RÉDACTIONNEL

pompiers ont dit au maire de Rivedoux, du fait des vents thermiques du soir. La surface brûlée n’est toutefois pas très importante.

La gendarmerie s’est déplacée sur ces feux. Si le 1er serait donc d’origine accidentelle, il est quelque peu «étrange» que les autres feux se soient déclenchés le même après-midi, à quelques minutes/ heures d’intervalle, les maires concernés partagent ce sentiment. L’enquête de gendarmerie permettra toutefois de préciser les origines de ces départs de feux, accidentelles ou criminelles...

Quoi qu’il en soit, avec des sols excessivement secs et des températures qui restent très élevées, il y a de quoi s’inquiéter pour cet été, le feu étant la hantise de bien des élus et habitants, avec des surfaces boisées très importantes sur l’île de Ré et des comportements peu responsables de la part de certains vacanciers ou habitants.

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Le chantier de l’impossible réconciliation

La réunion publique du 2 7 juin avait commencé dans une volonté de dialogue du préfet. En fin de séance, après des échanges houleux, le divorce entre les acteurs du chantier Marcel Paul et les parents, enseignants et riverains était bel et bien consommé.

On a mal géré en début de chantier l’impact sur les riverains, il a été traité comme s’il était en zone industrielle, alors qu’on est en zone habitée, on n’a pas été performant » (préfet). « On regrette la situation » (Brownfields). « Si on avait pu éviter un tel fiasco, dans ce climat anxiogène, on aurait fait le maximum pour l’éviter » (maire de La Rochelle). « Avec cette nouvelle réunion, on a essayé de rétablir la confiance » (préfet en fin de réunion), diront successivement les acteurs publics et privés de ce chantier. Pour la confiance, ce sera peine perdue.

Le préfet, Brice Blondel, rejoint par le maire, Thibaut Guiraud, et le directeur général de Brownfields, Abdelkrim Bouchelaghen, ainsi que son directeur environnement, Pierre Leménager, ont tenté de présenter leur démarche et de convaincre leur auditoire, en vain. Très vite agacé, l’opérateur privé du chantier s’est assis sur le banc de touche, laissant préfet et maire batailler avec des interlocuteurs coriaces. Pris en étau entre le marteau et l’enclume, le représentant du BRGM semblait peu à l’aise. Ce fut au final un dialogue de sourds, avec suffisamment d’approximations et de réponses non apportées à d’insistantes questions d’un public très au fait du sujet, pourtant technique, pour confirmer ses doutes déjà bien ancrés. D’un côté l’assurance d’un discours très formaté, de l’autre l’énergie de parents et riverains extrêmement inquiets. Tout comme quelques professionnels de santé présents qui alertent notamment sur les risques à long terme de cancers et autres maladies pédiatriques.

Sondage des sols profonds

L’objectif des sondages était la caractérisation du terrain à l’issue des travaux réalisés en 2024, afin de « lever les doutes relatifs à l’état résiduel du terrain et définir les meilleures modalités de reprise des travaux. » 57 sondages ont ainsi été réalisés du 22 au 28 avril 2025 selon un protocole validé par le BRGM, 180 échantillons ont été collectés et analysés. Bilan : pas de nouveau traceur représentatif de pollution concentrée identifié, 20 échantillons présentant un dépassement des objectifs de réhabilitation, et un arrêté préfectoral complémentaire du 18 avril respecté.

Protocole de reprise des travaux

« Validé par le BRGM », la finalité est de « traiter les zones résiduelles présentant un dépassement des objectifs de réhabilitation en tenant compte de l’enjeu sanitaire, des nuisances olfactives, de l’avis des experts indépendants du BRGM et de l’INERIS, des contraintes techniques, et de la compatibilité sanitaire et environnementale du site avec son usage futur. »

Ce scénario « prudent et protecteur » consiste en l’excavation et l’élimination des terres en filière agréée « avec moyens de gestion des nuisances

renforcés : mise en place d’une tente déportée avec système de traitement d’air sur filtre à charbon actif pour gérer les matériaux pouvant présenter un risque d’odeur, aspiratrice, surveillance environnementale renforcée, hydrocovering, brumisation... »

Côté gestion du risque sanitaire un seuil de benzène à ne pas dépasser de 20 microgrammes par m3, contre 27 000 microgrammes auparavant - une décision qui fera jurisprudence selon Brownfields/ Speed Rehab - mesuré par PID mobile avec en cas de dépassement identification de la provenance, moyens complémentaires mis en œuvre et sécurisation. Idem pour tout dépassement de naphtalène au-delà de 210 microgrammes/m3

Quant aux moyens mobilisés pour la surveillance environnementale, ils consistent en un chromatographe mobile (benzène, naphtalène), positionné sur un des quatre points prédéfinis, à adapter au cours du chantier selon la météo (direction vent), pour contrôler le seuil de benzène et maîtriser les nuisances olfactives, ainsi que des mesures PID, avec maintien du contrôle long terme en limite de site.

Après la préparation du chantier, les travaux de maniement des terres polluées vont démarrer le 21 juillet, avec pour impératif une fin des travaux de réhabilitation du site fin août, avant la rentrée scolaire.

Une fois ces travaux de dépollution achevés, une analyse des risques résiduels sera réalisée, l’avis du BRGM rendu, suivi d’une visite et PV de recolement, et de l’arrrêté préfectoral de compatibilité avec les usages futurs. En gros, le préfet donnera son accord pour lancer le chantier du projet immobilier Vinci.

des parents, enseignants et riverains vent debout

Cette présentation a été maintes fois interrompue par des participants formulant leur incompréhension. Pourquoi la mise sous tente intégrale du chantier (avec plusieurs tentes puisque l’installation d’un grand dôme est empêchée par le bâtiment au centre

du chantier) avec système de filtration de l’air, demandée depuis plusieurs mois par parents, riverains et enseignants regroupés notamment au sein de l’association Zéro Toxic n’est-elle pas mise en œuvre ? « Cela prendrait trop de temps et risquerait de remuer de la terre polluée. » Pourquoi l’avis consultatif du BRGM, déjà partiel sur certains points, n’est-il pas suivi dans son intégralité par les opérateurs du chantier, avec par exemple un seul chromatographe mis en place au lieu des quatre préconisés ? « Un seul est disponible. Mais on le déplacera sur les différents points. » Pourquoi Le risque sanitaire n’est-il pas analysé sur l’ensemble des polluants présents : Hydrocarbures (HAP), composés organiques volatils (BTEX), métaux lourds et cyanure et ne repose que sur des analyses partielles fournies par Speed Rehab concernant les seuls benzène et naphtalène ? Quid de l’effet cocktail ? Référence est faite par le préfet au rapport de la toxicologue du Centre anti-poison. « Pourquoi celui-ci n’a-t-il pas fait, comme il est de coutume, l’objet d’une validation scientifique par un pair ou un comité de lecture ? » « Pourquoi le suivi médical et psychologique des victimes des intoxications n’est-il toujours pas mis en place, avec registre épidémiologique à la clé ? » Sur ce point, le maire de La Rochelle s’est engagécomme le préfet à la fin 2024 - à lancer un suivi des enfants et adultes exposés. Mais est-ce bien de son ressort et pas plutôt le rôle de l’ARS, « la grande absente de ce dossier, comme elle l’est systématiquement. » nous confirmeront plusieurs interlocuteurs.

« C’est inquiétant de constater que l’on ne prend pas soin de notre santé en france »

Face à de telles levées de boucliers, force est de s’interroger sur la légitimité de poursuivre le projet de construction immobilière, une fois le chantier de dépollution achevé. Le jeu en vaut-il réellement la chandelle ? Le risque peut-il être décemment pris ? Qui aujourd’hui peut affirmer que les milliers de personnes exposées - ce que

plus personne ne conteste aujourd’huiparmi lesquelles plusieurs centaines d’enfants et adolescents, ne subiront pas des conséquences sur leur santé à moyen et long terme ?

Présent au côté des enseignants, des familles et des riverains dès le mois de septembre, l’élu écologiste Jean-Marc Soubeste ne mâche pas ses mots. « Le chantier reprend dans un contexte d’inquiétude et de défiance. Le rapport du BRGM a été mis en ligne par la préfecture deux jours avant la réunion, c’est court pour analyser 500 pages d’un rapport, qui présente quelques failles. Les analyses d’échantillons ne concernent pas les métaux lourds, on n’a pas de réponse en termes de toxicité. On sait que les cocktails de molécules ont des effets délétères sur la santé à long terme. C’est un protocole au rabais qui est proposé par Brownfields. Les élus et responsables devraient écouter les lanceurs d’alertes qui se sont manifestés dès septembre 2024, voire dès 2019 dans les comités de quartiers. Toutes les précautions ne sont pas prises. De plus, cette dépollution n’est que partielle, le site est tellement pollué profondément qu’il ne sera jamais dépollué. Et quid du parking souterrain et de la ventilation extrêmement élevée qui sera nécessaire ? Mais il y a tellement d’intérêts en jeu. La porte de sortie pour la mairie est de racheter le terrain. Il faut en attendant que les travaux soient suspendus et que tout le monde se mette autour de la table après les élections de mars 2026 pour décider de façon concertée de l’avenir à donner à ce lieu. Car enfin, sont en jeu seulement cent logements à mettre en regard de l’objectif annuel du PLUi de la CdA de La Rochelle de construire mille sept cents logements chaque année. » Pourquoi les autorités n’appliquent-elles pas le principe de précaution ? Le risque pénal encouru par tous les acteurs du projet a été évoqué lors de la réunion. « La préfecture et la mairie ont peur d’être attaquées par l’opérateur privé Vinci, les risques de contentieux sur le Permis de Construire seraient réels. » Pourquoi l’ARS n’a-t-elle pas mis en place un suivi épidémiologique de cohorte ? « Sollicitée dès septembre, elle n’a pas réagi, c’est inquiétant de constater que l’on ne prend pas soin de notre santé en France. », répond l’élu écologiste. Quant à la supposée baisse de rentabilité du projet liée à ces contraintes renforcées de dépollution, Jean-Marc Soubeste la balaie d’un revers de la main : « Les opérateurs de ces chantiers de dépollution bénéficient du fonds friche instauré en 2022/2023 et qui vise à inciter les collectivités à construire sur les friches industrielles, souvent pas en zones habitables. Celui-ci peut financer jusqu’à 80 % voire 100 % de la dépollution, je ne m’inquiète pas pour Brownfields/Vinci ! »

Le préfet, le maire de La Rochelle et le DG de Brownfields tentent de justifier leurs choix devant un auditoire vent debout.

Le registre épidémiologique, un outil fondamental De son côté, sollicité par nos soins, si le député Olivier Falorni se dit concerné comme citoyen, puis comme député, les compétences de son mandat « ne (lui) permettent pas d’intervenir dans ce dossier piloté par le préfet et le maire ».

« Toutefois, face à ce chantier dont toutes les autorités s’accordent à dire qu’il a été très mal géré et dont la pollution qui en est issue est avérée, je réitère auprès de l’ARS ma proposition de voir s’ouvrir un registre épidémiologique. Ce registre permettrait ainsi de collecter, stocker, analyser et interpréter les données de santé des victimes des épisodes de pollution. C’est un outil fondamental

l ions c lub î le de Ré

pour étudier les causes, les facteurs de risque et les déterminants d’une maladie qui viendrait à se déclencher d’ici quelques années. Il recenserait en premier lieu les personnes victimes des émanations d’hydrocarbures et de goudron liquide qui ont entraîné des céphalées, vertiges, nausées… mais également tous les nouveaux cas. »

« Enfin, je souhaite que ce dossier fasse l’objet d’une très grande surveillance de la qualité de l’air avec des données accessibles publiquement et d’une concertation locale indispensable pour rassurer les citoyens et associer les parties prenantes avant toute construction. », conclue le député dans l’écrit qu’il nous a transmis.

Zéro toxic sur tous les fronts

Toujours extrêmement déterminée et rassemblant plusieurs centaines d’adhérents (en 6 mois), l’association Zéro

Toxic poursuit son combat sur tous les fronts : analyses indépendantes des sols, des poussières, de sang et des cheveux - et à ce stade les résultats ne sont pas du tout rassurants ; actions sur le terrain judiciaire ; mobilisation des troupes chaque fois que nécessaire ; médiatisation ; conseil auprès de plusieurs collectifs dans différentes villes de France confrontées au même « mode opératoire » que celui conduit à La Rochelle depuis août 2024.

Ses demandes sont toujours les mêmes : arrêt définitif du chantier de construction

et rachat du foncier par la Ville ou l’Etat pour sanctuariser et végétaliser le site, mise sous dôme intégral du chantier de réhabilitation, expertise indépendante en matière d’analyses des sols, de l’eau, de l’air et des risques sanitaires associés, suivi médical de cohorte de l’ensemble des victimes du chantier par un labo indépendant avec soutien financier de l’Etat et dédommagements des préjudices subis par les victimes. Finira-t-elle par être entendue ? Le chemin sera long.

Nathalie Vauchez

Lire aussi notre précédent article : www.realahune.fr/un-chantierau-parfum-de-scandale/

Les tulipes du cœur associatif contre le cancer

Pour la 26 è année, le Lions Club Île de Ré a remis le 2 5 juin dernier un chèque - 1 9  K€ contre 18 K€ en 202 4 - au Professeur Piot, président de la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime.

Ce sont près de 350 K € qui ont ainsi été versés pour contribuer au financement de la recherche depuis la première campagne de 1999/2000, initiée par Jean-Claude Artus.

Cette saison 2024/2025 a été rendue compliquée par une météo difficile et quelques défections parmi les gougeurs habituels, sans compter l’absence pour raison de santé de Jean-Louis Neveu, cheville ouvrière et coordonnateur de l’opération, Jean-Bernard Guichet ayant pris le relais.

une belle mobilisation rétaise Sylvie Lagache, présidente 2024/2025 du Lions Club Île de Ré - Jean-Claude Porté vient de lui succéder pour 2025/2026s’est dite heureuse que le club puisse ainsi donner un coup de pouce très concret à la Ligue et à travers elles aux malades et familles, à la recherche et à la prévention. « Toute l’île de Ré se lie au Lions Club. Jean Paul Héraudeau met à disposition le terrain familial, les mairies du Bois-Plage et de RivedouxPlage prêtent des chalets, La Verdinière un préfabriqué et les bénévoles de nombreuses associations* se relaient, les grandes surfaces et plusieurs magasins accueillent des stands de vente des tulipes, les mairies permettent l’accès à leur marché. Bref, cela fait du monde mobilisé pendant le mois que dure la récolte et la vente des tulipes. », a-telle rappelé.

Les élus présents ont souligné la force mobilisatrice impulsée par le Lions Club Île de Ré - opération la plus efficace de toute la Nouvelle Aquitaine - et le remarquable travail réalisé sans relâche par le Pr Jean-Marie Piot. Ce dernier a remercié cette chaîne de solidarité associative : « La France des associations doit perdurer, elle est indispensable, or il est parfois plus compliqué de trouver des bénévoles. La Ligue contre le cancer est le premier financeur de la Recherche après l’Etat. », a-t-il rappelé, martelant son message autour de la responsabilité des pesticides dans l’occurrence des cancers, évoquant bien sûr les excès de taux de cancers - mis en évidence par l’étude initiée par La Ligue - à saintRogatien, Saint-Vivien, L’Houmeau et

Gémozac : « Ce gros problème, il va bien falloir le poser sur la table. Je m’étonne au vu de ces résultats que nous n’ayons jamais eu de remontées de la part du milieu médical. De même on a découvert 30 % de cancers en plus à La Pallice-Chef de Baie...» JeanMarie Piot réclame depuis sept ans la tenue de registres (voté cette fin juin à l’Assemblée nationale), notamment dans les cancers pédiatriques : « Je me battrai pour que ces registres soient indépendants et autonomes, territoire par territoire. »

41 % des nouveaux cas de cancers pourraient être évités

Le Professeur Thierry Maugard, qui dirige une équipe de quarante personnes au LIENS-CNRS, a dressé un état des lieux de la maladie en France et dans le monde, avant de présenter un axe de recherche mené ces dernières années à La Rochelle, notamment grâce aux opérations Tulipes contre le Cancer du Lions Club.

Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans le monde, après les maladies cardiovasculaires. Entre 2022 et 2050 on s’attend à + 75 % de nouveaux cas, 20 millions chez les hommes, 15 millions chez les femmes

En incidence, les cancers les plus fréquents sont ceux du sein, de la prostate, du poumon, du colorectum, du col de l’utérus et de l’estomac. En mortalité arrivent en tête ceux d u

poumon, du sein, du foie, de l’utérus et du colorectum. Mais si on rapporte la mortalité au nombre de cas, on voit que le taux de mortalité est de loin le plus élevé pour le cancer du pancréas, du foie, de l’œsophage...

Différentes cartographies élaborées par les chercheurs démontrent l’impact du mode de vie, d’une exposition à des facteurs de risque, et des prédispositions. Ainsi nous apprennent-ils que 41 % des nouveaux cas de cancers pourraient être éviter si l’exposition aux facteurs de risque était réduite. Le tabac arrive en tête en matière d’impact, suivi de l’exposition aux polluants, de l’alcool, puis par les mauvaises habitudes alimentaires et le surpoids. L’alcool conjugué au tabac démultiplie le risque de cancer du sein chez les femmes, de plusieurs autres cancers chez les hommes et les femmes, les hommes étant nettement plus à risque. Le sucre est particulièrement néfaste en ce que le cancer aime le sucre, celui-ci favorise le développement des cellules cancéreuses. Evidemment, existent aussi le facteur héréditaire et celui de « manque de chance ».

A contrario, la pratique d’une activité physique réduit le risque de plusieurs cancers : colon, sein, poumon, endomètre/utérus. La recommandation chez l’adulte est de pratiquer chaque jour au minimum 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée (ex : marche rapide) à élevée (ex : jogging) par séance d’au moins 10 mn. Côté

alimentation est préconisée la réduction de consommation de viande rouge, de produits salés gras, de produits sucrés et d’alcool, tandis que sont à privilégier les aliments complets, les fruits et légumes, les légumes secs et fruits à coque et la viande blanche et produits de la mer.

recherche fondamentale à La rochelle Financée par la Ligue contre le Cancer, la recherche du LIENS à La Rochelle concerne notamment l’Héparanase, une protéine surexprimée qui dégrade le microenvironnement tumoral, favorise l’invasion et la migration des cellules, et donc le développement des métastases dans l’organisme. Les thérapies anti-angiogéniques visent à réduire la vascularisation des tumeurs, le laboratoire travaille à l’élaboration des inhibiteurs de l’Héparanase pour bloquer ou ralentir vascularisation, invasion et migration des cellules tumorales. Plusieurs drogues ont déjà été imaginées et développées au laboratoire depuis 2011, La Rochelle ayant été le premier en France à étudier cette protéine. Là où le bât blesse est qu’à ce stade, il faudrait que la R&D privée, d’un laboratoire pharmaceutique, prenne le relais. Ce qui n’intéresse pas la plupart des grands labos : 15 ans de R&D pour un brevet protégé 20 ans, le calcul économique est rapide : 5 ans de vente seulement - si l’AMM est délivrée - avant de voir les génériques débouler ne permettent pas de rentabiliser un tel investissement... Les Labos privés préfèrent se focaliser sur les molécules qui rapportent. C’est aussi simple et cynique que cela. Quelle est alors la solution ? « La recherche devrait être prise en charge par les pouvoirs publics, des organismes publics. Interpellez donc les hommes politiques, que font-ils à ce sujet ? », nous répond tout de go Jean-Marie Piot.

Nathalie Vauchez

*Amicale laïque Les Chardons bleus, Amicale laïque de Rivedoux, les Amis du Musée Ernest Cognacq, l’Embellie, le Secours catholique, Les Jardiniers rétais, Ré Solidarité, Les Resto du cœur, RéCléRé, le Foyer du Bois et dernier

venu le club des 2CV et Méhari.
Nathalie
Le Pr Piot, entouré de la présidente du Lions Club Île de Ré et des élus locaux, salue le rôle essentiel du monde associatif, en France.

Un début de campagne houleux à Saint-Clément

La campagne pour les élections municipales de 2026 a été lancée à Saint-Clément des Baleines lors du Conseil municipal du 2 5 juin, lorsque trois adjoints ont annoncé vouloir présenter une liste concurrente à celle de la maire Lina Besnier.

La vie politique à Saint-Clémentdes-Baleines n’a jamais été aussi tendue que lors de ces derniers jours, avec pour point d’orgue un Conseil municipal exceptionnel et particulièrement houleux convoqué le 3 juillet par la maire Lina Besnier. Tout a débuté une semaine auparavant, lors du Conseil municipal du 25 juin. Pendant le tour de table des élus, Christophe Penot, 3e adjoint en charge de la communication, des nouvelles technologies, de l’environnement, du patrimoine et de la culture, a pris la parole en son nom mais aussi en celui de Laurence Plaire, 2e adjointe, et Gildas Jacquot, 4e adjoint, afin d’éclaircir la situation suite « aux informations qui circulent dans la commune autour des futures élections. » Suite à des désaccords avec Lina Besnier « qui durent depuis plusieurs mois » selon lui, et qui « touchent essentiellement des questions de considération et de gestion du personnel, le partage d’information au sein du Conseil et des prises de décisions pas ou très peu concertées », Christophe Penot a expliqué que Laurence Plaire, Gildas Jacquot et lui-même se sont sentis « trahis » par rapport à leur « engagement initial au sein de la Commune », et qu’en conséquence ils ont tous les trois « refusé d’être sur la liste de Lina Besnier pour les élections de mars 2026 ». « Et il est vrai aussi que nous travaillons sur la création d’une liste d’alternance », a-t-il conclu.

La maire Lina Besnier a immédiatement réagi en réfutant tout problème avec le personnel, et lui a répondu avec invective. « Cela fait des mois que je ne vous vois plus en mairie, que vous ne venez qu’aux réunions d’adjoints. Vous travaillez dans votre coin, je ne sais pas ce que vous faites ». Des débats sur le travail et l’implication de chacun s’en sont suivis, et la question de leur démission a été posée par Lina Besnier. « Quand un adjoint fait une liste contre un maire, il démissionne, c’est une question d’honnêteté par rapport au maire et par rapport aux Villageois », a-t-elle clamé. Chacun leur tour,

Christophe Penot, Gildas Jacquot et Laurence Plaire ont affirmé leur volonté de rester en poste. « C’est un mandat qui m’a été confié, je ne démissionnerai pas », a dit Christophe Penot. « Nous continuerons, comme nous le faisons depuis cinq ans, de suivre les dossiers et de faire avancer au mieux les choses dans le village. »

retrait des délégations

La riposte a rapidement eu lieu. Dès le lendemain, Lina Besnier décidait le retrait des délégations aux trois adjoints et convoquait un nouveau Conseil municipal le 3 juillet, qui fit salle comble. Des chaises ont dû être rajoutées afin d’accueillir les soixantedix personnes venues assister à un conseil qui s’annonçait conflictuel. Et effectivement, le débat a fait rage pendant une heure et demi, d’abord entre les élus, puis avec la participation du public.

Lors de ce Conseil, Lina Besnier a ouvert les délibérations en expliquant sa décision. « Donner une délégation à un adjoint, c’est un acte de confiance de la part du maire. Une fois que les adjoints décident de faire une liste contre le maire, évidemment la confiance est rompue, et à ce moment-là je peux tout à fait leur retirer leurs délégations. » Une décision qu’elle dit avoir prise « en concertation avec six maires » à qui elle a demandé conseil. « Peut-on savoir quels maires font ingérence dans la politique de notre commune ? », a demandé Christophe Penot. « J’ai le droit de demander conseil à des maires », a répondu Lina Besnier. « Je ne vois pas comment on aurait pu réussir à faire des Conseils municipaux avec trois élus de l’opposition qui auraient conservé leurs délégations. Je le répète : quand un maire donne une délégation, c’est par confiance. A partir du moment où vous faites une liste, il n’y a plus de confiance, c’est le ba-ba de la politique. »

Selon le Code des collectivités publiques, a expliqué Lina Besnier, « lorsqu’un maire retire des délégations

qu’il avait données à un adjoint, le Conseil municipal doit se prononcer sur le maintien ou non de l’élu dans ses fonctions d’adjoint ». La maire a donc fait procéder au vote par le Conseil, après avoir néanmoins précisé ne pas souhaiter elle-même y participer et que, après en avoir discuté avec certains élus, il aurait été décidé, en amont du conseil, de ne pas voter le retrait des adjoints de leurs fonctions.

Lina Besnier « n’accepte pas l’idée que les maires adjoints puissent continuer à travailler comme ils le font intensément depuis de nombreuses années. » « On a tous la preuve du travail énorme qu’ils font », a-t-elle dit en s’adressant directement à la maire. « Je reconnais aussi le travail énorme que tu fais, mais je crois que sans tes trois adjoints tu ne pourras pas pendant neuf mois maintenir le travail qui est fait dans la commune. » Et de conclure : « Je souhaite que ces neuf mois se passent dans la sérénité. En tout cas, nous, on en est capables. »

« Mon engagement restera intacte » a déclaré Laurence Plaire. « Je continuerai, tant qu’on m’en laissera la possibilité, de m’occuper de l’école, de nos aînés, je continuerai à être présente pour nos commerçants, à être sur le marché. Je redis que je ne compte pas démissionner de ma fonction d’adjoint, et je continuerai jusqu’à la fin de mon mandat à m’occuper des délégations que j’avais… même sans délégation. »

appel à la sérénité

Le maintien de Christophe Penot, Laurence Plaire et Gildas Jacquot à leurs postes d’adjoints a par conséquent été acté, même sans délégation. « Doivent-ils arrêter de travailler ? », a questionné la conseillère Marion Silhol. « On aura une discussion lundi pour voir comment cela va se passer », a répondu Lina Besnier. « On nous enlève notre capacité d’agir », a réagi Christophe Penot, « et normalement la conséquence devrait être le retrait du poste d’adjoint. » « À moins que le maire soit en minorité et incapable de faire voter ce retrait ? » , a-t-il questionné. « Alors qu’est-ce qu’on fait ? On continue à travailler ? », a-t-il insisté. « On verra comment ça va se passer », a répété Lina Besnier. « Vous n’aurez plus la signature, mais vous pourrez très bien continuer à travailler si vous le souhaitez, comme n’importe quel autre élu. » Marion Silhol s’est dit « étonnée » que

En fin de séance, les deux anciens élus Bruno Vega et Brigitte Vrignaud, démissionnaires il y a deux ans et présents dans le public, ont pris la parole pour défendre les trois adjoints démis de leurs délégations. « Ce qu’on reprochait déjà il y a deux ans se retrouve sur la table et amplifié », a tonné Bruno Vega en apostrophant Lina Besnier. « Je ne remets pas en cause le travail que tu as fait pour les Villageois, mais je reproche la méthode ». « J’ai les élus avec moi, j’ai les services avec moi », a répondu Lina Besnier. « Quand on est maire, il faut gérer de l’humain, il faut prendre des décisions, il faut savoir trancher, et quand ça ne va pas il faut savoir le dire. »

Les débats ont tourné au règlement de compte et ont duré encore une demiheure. Les prochains mois risquent d’être mouvementés à Saint-Clémentdes-Baleines.

Les 2ème, 3ème et 4ème adjoints (aux deux extrémités de la table) ont annoncé vouloir présenter une liste concurrente à celle de Lina Besnier.
Situation plutôt rare : le Conseil municipal a fait salle comble le 3 juillet.

Non-lieu pour Jean Paul Héraudeau qui

En septembre 2021, le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré et président de la commission d’appel d’offres, Lionel Quillet, avait fait un signalement auprès du parquet à l’encontre de Jean Paul Héraudeau, vice-président en charge de la gestion des déchets ménagers. Un non-lieu a été décidé le 20 mai dernier par le juge d’instruction.

Ce signalement pour « suspicion de tentative de favoritisme » intervenait suite à la commission d’appel d’offres du 13 septembre 2021 visant à sélectionner le nouveau délégataire pour la gestion des déchets pour une période de six ans. Commission qui avait été levée par Lionel Quillet en cours de séance, le président dénonçant alors une tentative de pression sur la commission, à qui Jean Paul Héraudeau avait remis sa lettre de démission. Cette lettre aurait dû être ouverte à l’issue de la commission plaidait alors Jean Paul Héraudeau, qui dit qu’il y avait mésentente entre lui et le président de la CdC, notamment sur la gestion des déchets, dont il avait la charge en tant que vice-président. Le 20 mai 2025, suivant les réquisitions du parquet, le juge d’instruction a prononcé un non-lieu en faveur de Jean Paul Héraudeau. Le juge estime que l’infraction n’est caractérisée ni en droit, ni en fait, qu’il n’y a pas eu violation du secret professionnel par la transmission d’informations confidentielles à l’une des entreprises candidates, et que l’implication forte autour de ce marché de la part du VP aux déchets, particulièrement au fait du dossier qu’il avait déjà géré de 2001 à 2008, ne peut lui être reprochée.

Le maire de La flotte contre-attaque sur deux fronts Dans un communiqué de presse et dans une lettre aux Flottais, Jean Paul Héraudeau réagit en ces termes : « Au terme de cette décision de justice, je considère que la dénonciation du président de la CdC contre moi était clairement destinée à me nuire, à compromettre mon honneur et ma réputation, ainsi que mes fonctions de maire de La Flotte. J’avais le 4 octobre 2021 porté plainte contre lui pour dénonciation calomnieuse. La manœuvre politique a été rejetée, elle doit être aujourd’hui condamnée. Le parquet de La Rochelle, qui s’était saisi de ma plainte, avait fait savoir qu’elle serait instruite à l’issue de l’instruction pénale. Je demande à mon avocat d’informer

le parquet de mon intacte volonté de poursuivre cette action pénale. »

Interrogé par Ré à la Hune, le maire de La Flotte dit avoir été « profondément affecté » pendant quatre ans, et vouloir que « des choses comme cela soient sanctionnées, on n’est pas élu pour subir cela, heureusement le soutien de mon Conseil municipal et de la population flottaise montrent que l’on vit dans un village apaisé ». Jean Paul Héraudeau dénonce notamment la conférence de presse tenue par Lionel Quillet au moment de son signalement le 17 septembre 2021. Il ne digère pas non plus le contenu du PV d’audition du président de la commission durant l’enquête. Les PV d’auditions étant des pièces évidemment confidentielles nous n’évoquerons pas plus avant ce sujet.

A Ré à la Hune, il annonce clairement son intention d’aller plus loin en dénonçant également devant la justice le potentiel « délit de concussion » de la part du président, au sujet des 14 M€ d’excédents du budget annexe des OM (budget supprimé entre 2016 et 2020) réintégrés dans le budget général. Il estime que ce n’est pas neutre au plan

fiscal et une façon déguisée de ne pas augmenter la fiscalité locale. Mais l’affaire n’a-t-elle pas déjà été portée au contentieux par l’ACNIR (Association des contribuables du Nord de l’île de Ré), qui a été déboutée ?

« Non, répond Jean Paul Héraudeau, l’ACNIR réclamait à la Cour Régionale des Comptes que l’argent soit restitué aux contribuables et a été déboutée sur cette demande, c’est différent. »

Le président de la CdC « droit dans ses bottes »

De son côté Lionel Quillet nous déclare « prendre acte » de cette décision de justice, estimant que « le parquet avait un indice suffisant pour ouvrir une instruction, ce qu’il est loin de faire à chaque signalement qu’il reçoit, et que si celle-ci a duré près de quatre ans, c’est bien qu’il y avait un doute sérieux, mais il n’a pas trouvé de preuve suffisante », estimant que « ce n’est pas parce que cela n’a pu être prouvé que la tentative de pression n’a pas eu lieu ». Mais je respecte la justice, qui doit être en mesure de qualifier une infraction, sinon elle rend un non lieu, ce qui est le cas en l’occurrence.

DRCdC île de Ré

Quant au signalement qu’il a effectué, Il maintient la position qui fut la sienne dès l’origine, estimant qu’il était “coincé” et « ne pouvait pas ne pas faire ce signalement au titre de l’article 40 du code pénal et vis-à-vis des élus - j’ai eu le soutien de huit maires sur dix - et collaborateurs de la CdC, cela m’aurait été reproché et je ne vois pas où il y a calomnie. Si cela avait été le cas, le juge n’aurait pas instruit l’affaire. En plus de trente-cinq ans de carrière politique, c’est le seul signalement que j’ai fait. Je ne l’ai fait ni avec plaisir, ni de gaieté de cœur… contrairement à ce qui a été dit ensuite, nous n’avions aucune tension entre nous jusque-là, mais des relations tout à fait cordiales entre président et vice-président de la CdC… Par ailleurs, vu qu’il y avait démission d’un vice-président, j’étais bien obligé d’organiser un point presse.»

“Concernant l’action de l’ACNIR, la décision du Tribunal administratif en date du 23 janvier 2025 est claire, aucune loi n’implique de passer par un budget annexe après-coup, le jugement confirme que la CdC a respecté la loi et que sa gestion budgétaire est juridiquement solide. L’affaire est jugée et classée, il n’y a aucune illégalité. Cela a permis à la CdC de ne pas augmenter la fiscalité depuis 2008 à aujourd’hui et on a baissé la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) de 16,68 % à 12,09 %.”

Lionel Quillet estime que “ce n’est pas un hasard si ce sujet est à nouveau remis sur la table, à huit mois des élections municipales, comme il l’avait été en 2021, lors de la campagne des élections départementales. Il y aurait beaucoup à dire en matière de calomnie… Diffame, diffame, il en restera toujours quelque chose malheureusement.”

Une nouvelle fois, la période électorale - municipales en mars 2026 et dans la foulée élection indirecte du président et des vice-présidents de la CdC - s’annonce très tendue sur l’île de Ré, on s’en doutait bien, cela se confirme.

Nathalie Vauchez

Entre Lionel Quillet et Jean Paul Héraudeau, ici lors de la campagne des départementales de 2021, les relations sont devenues glaciales.

Paris-La Flotte à vélo pour Virgile Texier & Paul Bourdet !

Il y a quelques mois Virgile a lancé le défi à ses copains de rejoindre La Flotte à vélo, depuis... Paris. Paul, son copain d’enfance, lui a emboîté le pas avec enthousiasme.

Virgile est le fils du célèbre peintre et sculpteur Richard Texier, s’il ne vit pas à La Flotte il y a passé de nombreuses vacances depuis qu’il est enfant et continue, les partageant avec Paul qui lui a grandi sur l’île de Ré, au Bois-Plage où ses parents ont longtemps tenu l’hôtel-restaurant L’Océan. Si sa vie professionnelle est à Paris, il revient régulièrement dans la maison familiale située désormais à Saint-Martin de Ré. Ces «enfants d’ici», comme ils se nomment, ont étudié le meilleur itinéraire en longeant la Loire, ses châteaux, Saumur, le marais poitevin.... et se sont lancés après trois mois d’entraînement sur les bords de Marne, en région parisienne où ils habitent. Résultat, de lundi 23 juin à samedi 28 juin - ils sont arrivés samedi à 16h09 précises devant la maison familiale des Texier à La Flotte avec même un

peu d’avance sur leur timing - ils ont parcouru 680 km, à raison de 100 à 120 km par jour, soit entre 6h et 7h30 de pédalage quotidien, souvent sous un soleil de plomb... ParisPithiviers-Chambord-Tours-SaumurThouars-Niort-La Flotte... Certes ces trentenaires sont en très bonne condition physique, sportifs toute l’année. Cela n’en est pas moins un très bel exploit et une jolie aventure...

A leur arrivée à La Flotte, ils ont été fêtés dignement pas leurs familles et amis. Il fallait impérativement qu’ils arrivent ce samedi 28 juin, jour de l’anniversaire de Richard Texier. Un sacré cadeau du fiston à son papa, très ému et fier tout comme Martine Bourdet !

en écho à l’histoire familiale L’émotion de Richard Texier était d’autant plus palpable que le périple de son fils fait écho à celui de son grand-père Marcel, embarqué par le STO (Service de travail obligatoire) en 1942 en train depuis Niort vers l’Allemagne, qui a réussi à percer un trou dans le plancher du train pour s’évader sur le territoire allemand, repasser la frontière à pied et « emprunter » un vélo dans un village pour pédaler jusque dans les Pyrénées où il est resté travailler dans une ferme comme ouvrier agricole pendant trois ans, sans que sa famille n’en sache rien. En 1945, son épouse l’a vu réapparaître à Niort, à vélo, d’où il était remonté depuis les Pyrénées.

On imagine le choc pour la famille sans aucune nouvelle depuis troi s ans. Virgile connaît l’histoire et le vélo mythique de Marcel, précieusement conservé par sa famille. Contents d’avoir relevé le défi physique et mental, Paul et Virgile n’en resteront peutêtre pas là ! Le maire de La Flotte, venu un peu plus tard les féliciter, aimerait bien que cette initiative soit « institutionnalisée », avec plus de participants, cette épopée cycliste ouvrant ainsi chaque année la saison estivale ! Ré à la Hune suggérait aussi aux deux courageux sportifs de solliciter la générosité des différentes personnes rencontrées durant leur périple, au service d’une cause qui leur tient particulièrement à cœur. Suggestion retenue !

a genda

Nathalie Vauchez

Apéritifs musicaux à La Baronnie

Le Bar 1 7 21 de La Baronnie Hôtel & Spa**** vous propose une parenthèse musicale, dans ses jardins, au cœur de Saint-Martin.

Samedi 12 juillet 2025, de 18h à 21h, venez profiter d’un moment suspendu avec Autour de Django, rencontre de deux guitaristes rochelais passionnés, amoureux de la musique de Django Reinhardt. Le groupe animera votre apéritif sur les bases d’un swing authentique, fidèle au répertoire jazz manouche.

Puis les samedis 9 & 16 août 2025, de 18h à 21h, retrouvez Lemon Punch pour deux soirées pleines d’énergie, celle du

rock relevé d’une touche d’acidité ! Leurs personnalités synchronisées donnent vie à trois heures de show autour de reprises réarrangées façon Lemon, pour un apéritif festif et convivial. Pour accompagner ces soirées musicales, le Bar 1721 vous propose une carte soignée : cocktails signature, alcools fins, boissons fraîches et planches gourmandes à partager. NV

Sur la banderole de la ligne d’arrivée, la relève Texier semble assurée.
Virgile et Paul sur la ligne d’arrivée, devant la maison des Texier, à La Flotte !
Martine Bourdet et Richard Texier, fiers de leurs rejetons !
Offrez-vous une parenthèse musicale, dans l’écrin raffiné des jardins de La Baronnie.

La P’tite Fabrique des Salières, des produits élaborés dans les ateliers du Leclerc

Saint-Martin

Depuis quelques mois, le magasin Leclerc situé au 2 3 rue des Salières à Saint-Martin de Ré a lancé sa marque La P’tite Fabrique des Salières, afin de mettre en avant l’ensemble des produits élaborés dans ses ateliers. Le magasin fait aussi la chasse au gaspillage et vient d’être labellisé Anti-Gaspi alimentaire 3*** mention spéciale.

des produits élaborés dans le magasin

Cette marque, en forme de clin d’œil à l’adresse de Leclerc Saint-Martin, est née de la volonté de valoriser tous les produits préparés et élaborés dans les ateliers du magasin, et de permettre aux clients de mieux les identifier. Elle est progressivement apposée sur les linéaires et rayons concernés, et ils sont nombreux.

P’TITE FABRIQUE

Ainsi en est-il par exemple au rayon snacking : des burgers, wraps, pains garnis, bruschettas, pizzas et salades, ou encore des pâtes cuisinées à la bolognaise, à la carbonara, aux 4 fromages, des street-potatoes à la viande ou au fromage... Côté boucherie des patés, terrines, merguez, burgers, friands, émincés de poulets marinés et autres préparations sont élaborés sur place, dans le laboratoire. On retrouve aussi un grand bac « La P’tite Fabrique des Salières » au rayon poissonnerie, avec différents poissons emballés sous vide comme des filets de maquereaux, merlan, lamelles d’encornets, crevettes marinées sauce thaï, curry-coco, ail des ours.

Des pots de glace, base vanille-bourbon, sont également élaborés avec des toppings de type « Kinder Bueno », noix de pécan-caramel, nutella ou encore speculos, tout comme le sorbet framboise « La P’tite Fabrique des Salières ».

A la boulangerie-pâtisserie, la plupart des pains sont pétris, fabriqués et cuits sur place (baguette du Phare, Marianne des champs à base de graines d’épeautre, et bien d’autres...).

On y trouve également une large gamme de pains bio. Toutes les pâtisseries, éclairs et tartes disposés dans la vitrine sont réalisés dans les ateliers de Leclerc... Côté fruits, la machine à ananas permet au client de découper sur place son ananas et de presser son jus d’oranges

des produits locaux et régionaux

Leclerc Saint-Martin propose également des produits locaux et régionaux grâce au partenariat noué avec trente-cinq producteurs : sel, vins, bières, chocolats, biscuits ou encore soupes et produits à base d’algues de l’île de Ré mais aussi des produits du terroir régionaux. Le rayon est vaste et très bien fourni !

Label anti-Gaspi alimentaire 3*** mention spéciale

Le magasin Leclerc de Saint-Martin de Ré est engagé dans une démarche visant à réduire le gaspillage et à jeter le moins possible. Il vient ainsi d’être certifié AntiGaspi alimentaire 3*** mention spéciale, un label officiel encadré par l’Etat, qui vient valoriser le travail quotidien de l’ensemble de ses équipes : sensibilisation des clients par des panneaux et des stickers notamment dans les rayons frais où des produits en date courte sont remisés à - 30 %, maîtrise des achats, charte fraîcheur, paniers anti-gaspi, Application Too good to go, ou encore recettes antigaspi du traiteur comme la brioche perdue, les croûtons de pain, les merguez, etc.

MAGA SIN

Par ailleurs, six collectes par semaine sont réalisées pa r des associations caritatives et locales : Restos du cœur, Banque Alimentaire, Secours Catholique, Emmaüs, sans oublier la collecte des invendus au profit de l’alimentation animale...

Ce label accordé pour trois ans est contrôlé chaque année.

Outre son slogan « Leclerc, moins cher été comme hiver », le magasin de Saint-Martin de Ré se distingue ainsi par sa volonté de privilégier les produits élaborés sur place, les produits régionaux et de faire preuve d’une belle responsabilité sociétale et environnementale.

leclerc saint-Martin de ré Rue des Salières 17410 Saint-Martin de Ré 05 46 09 42 80

Ouvert en juillet & août du lundi au dimanche de 8h30 à 20h et le samedi jusqu’à 20h30

Leclerc est moins cher, été comme hiver !

L’Office National des Forêt gardien de nos dunes

L’ONF a pour mission de protéger les soixante-dix hectares de dunes dont l’État est propriétaire sur l’île de Ré. Un vrai travail de fourmi mené de main de maître par Thomas Tchiboukdjian, le technicien forestier territorial de l’Ile de Ré.

Ce matin-là, le seul technicien de l’ONF en poste sur l’île, Thomas Tchiboukdjian, arpente l’une des plus belles plages rétaises : TrousseChemise. Pour autant, ce n’est pas le banc du Bûcheron qu’il nous invite à admirer en premier, mais le travail accompli par l’ONF ces dernières années, dont nous pouvons aisément constater les résultats. Ici, en 2010, Xynthia avait fait reculer la dune d’une trentaine de mètres, et avait permis à l’océan de pénétrer dans la forêt en plusieurs endroits, laissant des dizaines d’arbres morts sur son passage. Aujourd’hui, la dune a bel et bien repris ses droits, et ce sur la totalité du linéaire de la plage.

« Les travaux ont commencé tout de suite après Xynthia », explique Thomas. « Mon prédécesseur avait utilisé les arbres morts pour construire une barrière tout au long de la plage, à l’endroit le plus haut, là où les vagues étaient venues taper. L’objectif était de créer artificiellement un point d’appui pour le sable. Et ça a marché : ça a été le début d’une petite dune. Ensuite, différents travaux ont été réalisés au fil des années sur les zones qui avaient été submergées. Peu à peu la dune a repris du terrain à ces endroits-là, parfois jusqu’à 2,5 mètres de hauteur. »

Brise-vent et barrières de protection

Sur les abords les plus proches de l’accès plage, rien n’avait été fait depuis 2010. À son arrivée en 2022, Thomas a donc décidé de s’atteler à cette zone, et, en trois ans, la dune a déjà avancé d’une dizaine de mètres. « Le principe est simple », reprend-il. « On installe des brise-vent qui captent et fixent le sable emporté par le vent. Ils sont toujours en matières naturelles : ce sont soit des ganivelles en bois, soit des filets en matière végétale, qui disparaissent

peu à peu sous le sable ». Ainsi, les 700 mètres de ganivelles posées par ses soins au mois de novembre 2024 ont déjà disparu de moitié sur une vingtaine de centimètres de hauteur. « Et un peu plus loin derrière », continue Thomas, « on voit les vestiges d’une ganivelle plus ancienne qui a été complètement enterrée. Cette partie-là est maintenant végétalisée. On a de l’agropyron et de l’oyat qui ont pu pousser dessus, et leurs systèmes racinaires permettent de fixer encore mieux le sable et la dune. On n’ira pas beaucoup plus loin maintenant en direction de la mer, mais on va travailler à ce que la dune prenne de la hauteur. Nous allons disposer d’autres brise-vent, mais un peu différemment : un petit devant, un petit derrière et un grand au milieu, afin que le sable se fixe en hauteur. »

Un peu plus loin, c’est un filet en fibre de coco qui sert de brise-vent et permet au sable de s’accumuler. Néanmoins, l’installation a déjà subi quelques dommages à cause de promeneurs peu respectueux. Le succès des travaux entrepris par l’ONF sur les dunes est malheureusement soumis au respect des barriérages par le public. « À chaque fois qu’on pose un brisevent, on pose également une barrière pour interdire aux gens de marcher dessus. Mais ce n’est pas simple à faire respecter et les conséquences peuvent être rapidement désastreuses. Car si on piétine la dune, au bout d’un moment ça fait un petit chemin. Alors le vent s’engouffre et élargit peu à peu le sillon jusqu’à ce qu’il devienne un couloir d’érosion éolienne. »

« Parfois ça fonctionne, d’autres fois non »

Pour que ce type d’installation porte ses fruits, il faut donc que le public collabore, mais aussi que la nature le

permette. « Nous avons fait exactement le même travail cet hiver sur la plage de La Loge, juste à côté », explique Thomas. « Mais on a pris un coup de mer et les ganivelles sont parties à l’eau. Les gens ne comprennent pas et nous disent qu’on gâche de l’argent public avec des ganivelles qui disparaissent à la première tempête. Mais c’est le jeu. Si on veut gagner un peu de terrain face à la mer, on est obligé de tenter. Parfois ça fonctionne, d’autres fois non. Et ce taux de perte est calculé dans nos financements. »

À Trousse-Chemise, en revanche, les conditions sont parfaites. Les eaux du Fier d’Ars restent plus calmes qu’ailleurs. La zone n’est pas en situation d’érosion mais d’accrétion, c’est-à-dire que la forêt et la dune ont tendance à avancer, non à reculer. « En fait, on accompagne la dynamique naturelle en augmentant la capacité de la dune à avancer et en l’aidant à prendre de la hauteur, afin de la protéger de la submersion et de futurs épisodes violents de surcote des marées »

particulièrement le cas là où il y a des digues ou des enrochements. Car cela accélère le phénomène, la puissance de l’océan se reportant sur la zone plus souple. C’est le cas sur la Côte sauvage, après les enrochements au niveau des blockhaus, mais aussi à La Couarde après le Boutillon. Alors qu’à partir des Folies, de Petit sergent, ou des Âneries, les dunes bougent moins, sont plus stables. »

Gestion douce et zones tampons

La philosophie d’intervention de l’ONF repose sur une gestion douce des espaces. « L’idée est d’accompagner la nature en douceur, à l’inverse d’un contrôle dur consistant à construire des digues ou des enrochements qui peuvent au contraire accélérer les phénomènes d’érosion. Un trait de côte doit rester vivant. Il faut donner de la respiration, accepter que ça bouge car le littoral est une interface entre la mer et la terre, c’est une zone qui

La situation est bien différente sur les zones d’érosion, comme à la Conche, à Saint-Clément-des-Baleines, où l’ONF a peu de moyens d’action. « C’est une zone en situation d’érosion chronique, c’est-à-dire qu’on perd de la dune progressivement. La mer la grignote et il y a une tendance globale au recul. Ici, nos travaux ont beaucoup moins d’effet et on est plus démuni en termes de solution. Pour éviter d’aggraver les choses, on pose des barrières interdisant aux gens d’approcher les dunes. On rationalise aussi les accès plage en en supprimant, car s’il y en a un tous les vingt mètres alors on a une dune trouée comme du gruyère, ce qui l’affaiblit. Hormis La Conche, la Côte sauvage ou certaines zones à La Couarde se trouvent également en situation d’érosion. « C’est

bouge, comme le lit des fleuves. Il faut l’accepter. Pendant des années ça peut reculer, mais un jour ça va s’arrêter et on va regagner sur la mer. Le mieux à faire, c’est de préserver une zone tampon entre les villages et la mer ». Ces zones tampons, ce sont les forêts domaniales comme le Lizay ou La Combe à l’eau, dont Thomas Tchiboukdjian est également responsable. On les appelle aussi « forêts de protection » car elles jouent un rôle important en absorbant les assauts de l’océan et les variations du trait de côte. En tout, ces forêts représentent 400 hectares dont Thomas chapeaute l’entretien. Il y aménage des zones d’accueil du public et des parkings. Il trace des chemins et des sentiers équestres, et veille à

Sur la plage de Trousse-Chemise, Thomas Tchiboukdjian constate que les ganivelles posées à l’automne sont déjà recouvertes de sable.
Sur la plage de la Conche, des panneaux explicatifs tentent de dissuader le public de s’approcher des dunes.

À Trousse-Chemise, la dune réussit à avancer peu à peu grâce aux travaux de l’ONF.

la préservation de la biodiversité. Pour autant, les 70 hectares de dunes occupent la moitié de son temps de travail.

Co-financements

Tous ces travaux sont réalisés soit dans le cadre de la Mission d’intérêt général de stabilisation et de protection des dunes littorales du domaine forestier privé de l’État (MIG Dunes), confiée à l’ONF par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, soit dans le cadre de la Convention « dunes » qui la lie à la Communauté de Communes. L’État finance toutes

Pro

les actions contre l’érosion éolienne, comme les brise-vent, à hauteur de 10 à 15 K € par an. La CdC, quant à elle, finance tous les travaux permettant la canalisation du public, l’aménagement des accès plage ou certaines actions du type sapins pour la dune, pour un coût total annuel de 200 K € en moyenne, financés via l’écotaxe. Pour chaque chantier, Thomas bénéficie du soutien de techniciens de l’ONF basés ailleurs dans le département, ou d’entreprises privées.

Les travaux de maintien des dunes reprendront maintenant à l’automne. Les zones ciblées seront

D uits D e la Mer / Qualité et fraîcheur

Trousse-Chemise et la Conche sur de petites zones en répit d’érosion par rapport aux tempêtes de 2024. « Comme on fait un suivi permanent de chaque dune, on connaît très bien les zones les plus faibles et celles où il y

a possibilité de tenter quelque chose », affirme Thomas. Armé de patience et de ténacité, il continuera coûte que coûte de soutenir les dunes de l’île de Ré face aux assauts de l’océan.

l’accès à la plage du Petit s ergent rénové

Dans le cadre de la Convention qui la lie à la Communauté de Communes, l’ONF se charge de l’entretien des accès aux plages et des zones d’accueil du public, parking compris. Ainsi au mois de juin, c’est l’accès à la plage du Petit Sergent qui a été rénové et entièrement repensé afin d’accueillir les personnes à mobilité réduite. Environ 240 mètres de platelage ont été posés, et une terrasse en bois a été installée face à la mer. L’accès à la zone de pique-nique a été refait, ainsi que l’aménagement du parking. Un chantier qui a coûté 123 K € à la CdC.

© Aurélie
Bérard
Sur la plage du Petit Sergent, une terrasse face à la mer est désormais accessible aux personnes à mobilité réduite.

Coquettes & Barbichettes, des boutiques incontournables

Avec l’ouverture du magasin de Rivedoux-Plage, Coquettes & Barbichettes, ce sont désormais trois boutiques dans l’île, ouvertes à l’année pour vous être utile, vous faire belle et pour rêver. Elles vous proposent des marques tendance : Cots, Eatak, Dickies, White Stuff, Rains, Rive Droite… une sélection de vêtements pour femmes, hommes et enfants, un style à la fois chic et décontracté, des accessoires de qualité, casquettes, bananes, ceintures, solaires Charly Therapy et Okia. Elles sont parfaites pour un look estival, une occasion spéciale ou une journée d’hiver et possèdent pas mal de vêtements en upcycling.

Catherine Bréjat

c oquettes & b arbichettes

- 2, rue Coutord - Le Bois Plage

- 17 rue Jean Jaurès - Saint-Martin

- 53 rue Edouard Herriot - Rivedoux-Plage

@CoquettesetBarbichettes

@coquettesetbarbichettes

s aint-Ma R tin de Ré

Gouverneur, déco chic et pleine de fantaisie

2ème saison pour Gouverneur , boutique de décoration au charme incontestable, après une première année prometteuse pour Cécile et Adrien Rondeau, Rétais d’adoption, nous venant de Vendée. Elle était sage-femme et lui propriétaire de campings, que vient faire la décoration là-dedans me direz-vous ? La passion tout simplement.

Leur sélection, largement inspirée de leurs coups de cœur personnels est une farandole éclectique d’objets, petit mobilier, vaisselle, luminaires, tapis, bougies… Ajoutons-y d’incontournables grosses pièces mais aussi serviettes de plage, bijoux, sandales, lunettes de soleil (que l’on ne voit pas partout ailleurs) et même un coin carterie très appréciable, bref, voilà un lieu où dénicher de quoi se

a nni V e R sai R e

La Chocolatière fête ses 35 ans

Vendredi 4 juillet au soir, Christine Ouvrard et sa fille Cécile Graça, accompagnées d’Hanaé et Lola, les filles de Cécile et des collaboratrices du magasin, ont fêté avec leurs clients et amis les 35 ans de l’artisan chocolatier de La Flotte, «Maison fondée en 1990», comme on peut le lire sur la devanture.

Cécile a pris la suite de Christine à la tête de La Chocolatière, leur complicité est forte. Succulents chocolats faits maison, bien sûr, Champagne R. Bertrand & Fils (à retrouver sur le marché de La Flotte) et amuse-bouche des Petits Réthais (Saint-Martin) ont régalé les convives. A retrouver prochainement dans Ré à la Hune, qui souhaite un excellent anniversaire à Christine et Cécile et à La Chocolatière, une adresse incontournable de La Flotte et de l’île de Ré ! Nathalie Vauchez

Christine a créé le magasin, situé au 1 rue du Marché, il y a 35 ans donc. Cécile a repris les rênes de l’entreprise, il y a plusieurs années déjà, qu’elle gère de main de maître, même si Christine n’est jamais bien loin.

faire plaisir ou faire plaisir, souvent sans se ruiner et c’est une belle surprise !

On aime : l’éclectisme et la simplicité raffinée non dénuée d’originalité qui donne du style sans fausse note à tous les intérieurs. Vous avez un dîner ? Pour un petit cadeau, passez chez Gouverneur !

Pauline Leriche Rouard

Gouverneur a meublement et décoration

5, Cours Bailli des Écotais à Saint-Martin – 05 46 67 74 59

Ouvert tous les jours d’avril à septembre10h30/13h et 15h/19h30 mais aussi hors saison avec d’autres jours et horaires. gouverneur.iledere.com gouverneur_iledere

1 rue du Marché - La Flotte www.lachocolatiere-iledere.fr

TAÏ CHI

THÉRAPEUTIQUE

Selon le cheminement de Martine Stréliski

ReTRouveR son RyTHme InTéRIeuR pAR le mouvemenT

Concerne tous les âges de la vie. Un mouvement qui favorise la concentration, la coordination et l’équilibre.

COURS / STAGES / SÉJOURS

séance découverte offerte

Accueil souriant et jolie sélection… une boutique comme on les aime.
22 rue de la Raigon 17670 La Couarde-sur-Mer 8 rue de la Chapellerie 17111 Loix
Jean-Philippe
Coquettes & Barbichettes a ouvert ce printemps 2025 un 3ème magasin à Rivedoux-Plage.

Louis Vendel, éditeur et auteur du réel

Il a l’air si jeune qu’on le croirait tout juste sorti des études. Pourtant Louis Vendel a déjà pas mal de choses à son

actif…

Et (au moins) deux cordes à son arc littéraire : Lettre Zola, aventure originale riche de sens et un premier roman, « Solal ou la chute des corps », publié en 2024. Rencontre avec un auteur éditeur amoureux des Lettres.

entre Paris et l’ile de ré Incontournable de sa vie professionnelle, la capitale le retient la moitié de l’année. Mais l’autre, c’est ici qu’il la passe, sur

l’Île de Ré où il a passé nombre de vacances dans la maison familiale de Saint-Clément. Il y travaille bien sûr, au calme et dans un environnement que l’on sait propice à la création, mais s’adonne aussi à sa passion du football au Football Club Réthais (FCR). Ses études ? Elles ont commencé par une école de commerce mais « vraiment ce n’était pas fait pour moi », souligne Louis dans un sourire. Une erreur de cap rapidement rectifiée et formatrice, puisqu’en créant le journal de son école, Louis a mis le pied à l’étrier pour partir dans une autre direction.

Lettre Zola, un inédit dans la boîte aux lettres Il fallait y penser ! Pour dix euros mensuels, Louis Vendel et Manor Askenazi (son associé et ami d’enfance) nous proposent de recevoir chaque mois un récit de cinquante pages, écrit par des auteurs

(plutôt jeunes) « ayant publié au moins un roman salué par la critique », souligne Louis. Belle initiative à l’heure où la lecture tend à se réduire comme peau de chagrin, souvent remplacée par une consommation d’écrans en tous genres. Intéressante sur le fond, Lettre Zola l’est aussi sur la forme, à la fois enveloppe livre et vice et versa, de surcroît avec qualité. Bref, ça donne envie.

Genre hybride

Lettre Zola, recueil de nouvelles ? Oui et non. Oui car ce sont des textes courts mais non car elle est dédiée à la littérature du réel, dite de « non-fiction ». Apparue il y a plusieurs décennies aux Etats-Unis, celle-ci mêle avec bonheur narration et fait réel. « Une sorte de reportage narratif », explique Louis, citant De sangfroid de Truman Capote pour illustrer son propos. Un genre particulier remportant de plus en plus de succès et auquel les auteurs contribuant à Lettre Zola doivent se plier, tout en étant libres de leurs idées de sujets. Ce qui n’est pas toujours si facile pour un romancier pur jus même si, nous le savons tous, la réalité dépasse souvent la fiction. Aussi, Louis envisage-t-il aujourd’hui de simplifier la ligne éditoriale en restant sur des histoires vraies, dans lesquelles pourraient entrer, par exemple, des personnages fictifs. Histoire d’élargir le champ des possibles et d’ouvrir également à des auteurs plus âgés.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

et accueil prometteur « Notre démarche a été très bien reçue par les médias », se réjouit Louis Vendel, y ajoutant plus de deux mille abonnés à ce jour. Bien sûr, ce n’est pas suffisant pour conforter le modèle induisant des coûts élevés de fabrication et le recours à des prestataires externes (graphiste, etc.). En revanche aucune contrainte côté diffusion, tout se passant en ligne et par abonnement, Louis soulignant qu’à contrario de ce que l’on pourrait penser, son lectorat n’est pas si urbain puisque représentant seulement 15% des abonnés. En même temps, Lettre Zola arrivant à domicile, voilà une belle opportunité pour les lecteurs de la ruralité, n’ayant pas toujours librairie ou bibliothèque à disposition.

Editeur innovant, Louis Vendel est auteur lui-même d’un récit réel, racontant dans « Solal ou la chute des corps », le parcours d’un ami atteint de bipolarité (Lire chronique page 30). Et bonne nouvelle, il sera présent au Salon du Livre du BoisPlage en août prochain. Une rencontre qui s’annonce passionnante pour lui comme pour nous !

Pauline Leriche Rouard

Uniré : vins locaux et saveurs du monde pour un été réussi

& 31 Juillet - 7 & 21 Août

Les nuits du Cellier

La cave coopérative des vignerons de l’île de Ré innove cet été avec un tout nouvel événement : Les Nuits du Cellier. Organisées les jeudis 17 et 31 juillet, puis les 7 et 21 août, ces quatre soirées festives se tiendront de 18h à 22h au Cellier du Bois-Plage.

À travers une ambiance conviviale et familiale,

l’événement mettra à l’honneur la multiculturalité grâce à la présence de food trucks proposant une palette de spécialités culinaires venues des quatre coins du monde. Une belle occasion pour les visiteurs de marier découvertes gustatives et dégustation des vins locaux, dans un cadre chaleureux et estival.

Les vignerons de l’île de Ré vous y attendent nombreux pour partager ce moment de rencontre et de convivialité.

Point restauration au cellier des Vignerons

Tous les midis de juillet et août, il y a désormais un point restauration sur le parking du cellier des Vignerons de l’île de Ré. Ceux-ci ont le plaisir d’accueillir Axel et Kévin de la Pizza Délizia, un food truck qui prépare d’excellentes pizzas au feu de bois. Ils sont à Uniré les lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche.

Farida et Laurent de Cuisine de Rue proposeront une cuisine du monde à consommer sur place ou à emporter.

Pour en savoir plus sur eux : cuisine_de_rue & pizza_delizia_

Visites et dégustations

Les activités oenotouristiques proposent des visites de découverte du Cognac et du Pineau des Charentes, suivie de dégustations ( www. vigneronsiledere.fr ).

La boutique du cellier est ouverte de 9h à 19h du lundi au samedi.

SCa uniré : 05 46 09 23 09

Route de sainte-Marie 17580 le bois-Plage-en-Ré vigneronsiledere commandes : unire.commande@orange.fr

Louis Vendel, auteur et jeune entrepreneur audacieux.
Lettre Zola : www.lettrezola.fr

Louis et Claudette Gaucher : une vie dédiée au village !

Louis et Claudette Gaucher ont été pendant une trentaine d’années l’âme de l’école de la Noue. En tant qu’instituteurs, ils ont vu se succéder dans leurs salles de classe des dizaines d’enfants au cours de leur carrière. Mais bien plus que ça, le couple a aussi été moteur dans la vie associative du village et dans l’ouverture de ses habitants au monde extérieur, notamment avec son implication dans l’Amicale laïque des Chardons Bleus. Portrait d’une vie au cœur de la Noue.

Les années 50 à la noue

C’est en 1950 que Louis Gaucher arrive à la Noue, qui compte alors 450 âmes. Sa femme, Claudette, le rejoint quelques mois plus tard, et c’est en tant que jeunes mariés qu’ils deviennent les deux instituteurs du village, qui aspire à reprendre une vie normale après la guerre. Très vite, le couple s’intègre dans la vie du village, et notamment dans sa vie festive ! Louis et Claudette Gaucher font participer l’école aux Cavalcades de La Rochelle, en construisant, avec l’aide de tout le village,

demandeurs d’ouverture culturelle. C’est dans ce contexte et à partir d’une simple fête scolaire que l’envie d’une structure plus pérenne et aux actions plus larges que la Coopérative de l’école est née. Le 28 février 1959, le foyer culturel laïque des Chardons Bleus voit le jour, sous l’égide de son président Marcel Bouyer. Les années suivantes voient éclore de nombreuses activités éducatives et de loisirs, offertes aux enfants comme à leurs familles, grâce à une solide équipe de parents d’élèves. Claudette Gaucher se souvient notamment des nombreux voyages scolaires qu’elle

des chars toujours plus extravagants, et les costumes qui vont avec. Pendant des semaines, la Noue résonne alors des coups des marteaux et des bruits des machines à coudre, jusqu’à souvent tard dans la nuit. Le jour J, c’était une véritable expédition qui prenait la route. Costumes et accessoires étaient acheminés à la Rochelle dans le camion aux asperges, et le char, démonté pour pouvoir être transporté par le bac, était remonté arrivé à bon port. Rebelote en sens inverse pour rentrer à la Noue une fois les festivités terminées. Pour faire plaisir aux plus anciens qui ne se déplaçaient plus, la parade était reproduite dans le village. Le cortège partait de Sainte Marie pour arriver à la Noue, sur la place du Casino, aujourd’hui place des Tilleuls. Et la fête, cette fois-ci, durait jusqu’à tard dans la nuit …

Les Chardons Bleus

Dans l’île de Ré d’après-guerre, la connaissance du monde restait encore limitée, les priorités étant, on le comprend, dans un quotidien à reconstruire. Malgré tout, les habitants du village étaient

a pu organiser avec son mari, et qui ont offert aux enfants l’occasion de découvrir l’Espagne, la Suisse, ou encore l’Italie. C’est dans ces récits que l’on ne peut qu’apprécier la mémoire de Claudette Gaucher, qui se souvient jusqu’au nom de l’enfant ayant été malade à Venise et dont elle a pris grand soin le temps qu’il puisse à nouveau se déplacer, mais surtout qui lui a permis de rester une semaine de plus au soleil, en laissant le bus repartir vers l’île de Ré sans eux.

Les colonies de vacances Avec le développement du tourisme sur l’île de Ré, les familles de la Noue voyaient leurs étés de plus en plus occupés. Et les enfants, une fois l’année scolaire terminée, se retrouvaient bien souvent désœuvrés. L’idée germe alors dans les têtes de Louis et Claudette Gaucher d’organiser des colonies de vacances. Mais voilà : le couple part alors de zéro ! Après plusieurs mois de recherche, un partenariat fût convenu avec les Éclaireurs de France de Corrèze : le président de l’Amicale mettait à disposition des Éclaireurs sa clairière

située aux Turpines, en échange d’une petite propriété à Combressol. Départ donc pour la Corrèze ! En 1967, la colonie de vacances change d’endroit et s’installe à Bars, en Dordogne, où elle est logée dans les locaux scolaires et la salle des fêtes du village, et ce, tous les étés jusque dans les années 80. Pendant ce temps, l’Amicale laïque se rêve d’un endroit bien à elle, où les enfants n’auraient pas à installer leur matériel tous les étés. C’est donc dans le Lot que l’association acquiert une propriété, entièrement couverte de ronces, pour y installer sa colonie de vacances rêvée. Mais la lourdeur des travaux finit par venir à bout de la motivation des bénévoles, et la propriété est revendue en 1985. Pas pour rien toutefois : l’argent est réinvesti directement dans un studio à Saint-Lary, dans les Pyrénées, où les membres de l’association peuvent en famille découvrir les joies de la montagne, été comme hiver. Et jusqu’à aujourd’hui encore !

Bleus ont continué à se développer en parallèle de la gestion du camping et des colonies de vacances, en proposant toujours plus d’activités pour les enfants et les parents : danse, couture, voyages, sports en tous genres, … Claudette Gaucher, férue de découverte, voyage alors dans le monde entier pour s’initier aux danses folkloriques de nombreux pays, qu’elle revient ensuite apprendre aux adhérents de l’association. L’Amicale laïque a même conçu, plusieurs années de suite, des spectacles qui étaient

Camping et activités

C’est au départ pour assurer un équilibre financier suffisant afin de permettre à tous les enfants de participer aux colonies de vacances à Combressol que l’association a l’idée ambitieuse d’ouvrir un terrain de camping sur l’île de Ré. C’est comme cela que le camping des Chardons Bleus, route de la Flotte, a été créé, jusqu’à devenir aujourd’hui le complexe de vacances que tout le monde connaît. Géré par des bénévoles, secondés au fil de son expansion par des salariés, le camping a été confié en gérance en 2015 au groupe Huttopia.

En 1982, l’ouverture du nouveau groupe scolaire fait bouger les lignes, et le foyer laïque de la Noue fusionne avec l’Amicale laïque de Sainte Marie, pour devenir l’Amicale laïque des Chardons Bleus, que nous connaissons tous encore aujourd’hui. Au fil des ans, les Chardons

joués devant les touristes et les Maritais à la belle saison. Aujourd’hui, l’association propose une dizaine d’ateliers, et Claudette Gaucher continue, d’ailleurs, de participer à certains d’entre eux !

retrouvailles et hommage Lundi 30 juin, Claudette Gaucher a pu retrouver quelques-uns de ses anciens élèves le temps d’une conférencehommage qui lui été dédiée, ainsi qu’à son mari, disparu en 2016. Et si la phrase la plus prononcée dans l’assemblée était certainement « Alors, qu’est-ce que tu deviens depuis le temps ? », le plaisir de se retrouver était bien visible sur les visages de la soixantaine de personnes présentes. Au milieu du groupe, Claudette Gaucher, bon pied bon œil du haut de ses 94 printemps, n’a pas boudé son plaisir elle non plus, ravie de se rappeler les dizaines d’anecdotes qu’elle a accumulées au cours de sa vie bien remplie passée près de l’école de la Noue.

Claudette Gaucher se prête au jeu d’une séance photo avec ses anciens élèves… devenus bien grands !
1963 : La Noue est élue, en grande pompe, village le plus accueillant du Sud-Ouest.
Louis Gaucher, en voyage scolaire, ne se contentait pas de rester assis !
Louis et Claudette Gaucher avec leurs trois enfants, au centre, entourés d’amis du village.

Un Couardais sur une île déserte

En mission pour les TAAF* depuis septembre 2024, Thomas Berti partage avec nous son expérience sur Tromelin.

Située à cinq cents kilomètres de la première présence humaine, c’est la plus petite des îles Éparses. L’isolement et les climats extrêmes font de ce minuscule territoire (un kilomètre carré) un véritable laboratoire naturel de recherche scientifique. Les variables démographiques des espèces animales et végétales endémiques, très sensibles aux perturbations de leur environnement, sont un indicateur précieux de l’évolution des écosystèmes face aux changements climatiques et à l’impact de la présence humaine.

Tous les trois mois, une nouvelle équipe foule cette terre vierge pour y mettre en œuvre un programme d’étude et de conservation.

Chef de mission, infirmier, responsable technique et agent de l’environnement, tous ont été soigneusement sélectionnés pour leur aptitude à endurer la vie en vase clos. Thomas a choisi de s’engager pour une année complète. Ainsi nous le retrouvons après sa seconde installation (lire aussi notre précédent article, voir encadré).

ré à la Hune : L’équipe est donc différente à présent. Comment te sens-tu ?

t homas Berti : Je suis de retour depuis un mois et content de revenir. D’autant que nous accueillons exceptionnellement un cinquième intervenant. L’île Amsterdam a été touchée par un incendie, tous les agents présents ont dû être relocalisés. Celui qui était en charge de la biosécurité nous a rejoint. Nos missions sont assez complémentaires et le temps dégagé me permet d’élargir mon champ d’investigation. J’ai pu remettre au goût du jour une analyse sur les sternes fuligineuses. Comme elles ne sont pas baguées, je dois compter directement sur la colonie le nombre de poussins, d’adultes en incubation pour

identifier les pics de reproduction. Avant la première campagne d’éradication des rongeurs en 2005, seules deux espèces d’oiseaux marins nichaient sur l’île, aujourd’hui il y en a sept !

Par rapport à l’intitulé de départ et maintenant que tu es impliqué sur place, comment ressens-tu ta mission ?

En termes de travail, s’agissant de tout ce qui est environnement, je n’ai pas eu de grosses surprises. Je fais vraiment ce pour quoi j’ai été recruté et j’adore ça. Le petit étonnement concerne la vie sur base dont la gestion se révèle bien plu s importante que je ne l’aurais imaginé. Les tâches ménagères, les problèmes électriques, le générateur (nous avons perdu deux réfrigérateurs récemment et le prochain ravitaillement par le Marion Dufresne** est prévu dans deux mois) … Même si le responsable technique nous épaule : la débrouille est de mise !

Cela se passe en bonne intelligence dans l’équipe ?

Je trouve que l’équilibre est encore meilleur que sur ma dernière mission. J’apprécie la pertinence de chacun, notamment de la cheffe de mission dont c’est la deuxième participation. Nous partageons nos expériences, particulièrement avec l’agent technique qui a débuté sur Kerguelen en 1999 et travaillé depuis sur toutes les îles Éparses et Australes.

Quelles sont tes tâches au quotidien ?

Je commence ma journée à l’aube lorsqu’il fait encore assez frais, par un tour « tortues ». Il s’agit de les compter, et cela prend environ deux heures. Nous nous basons sur un document de gestion, une sorte de feuille de route dont nous tirons des protocoles à mettre à jour. Actuellement j’effectue aussi un recensement de Noddi bruns (espèce dont la reproduction sur l’île a repris il y a environ 15 ans). Tant que la démographie continue d’augmenter, c’est bon signe. Sur le chemin du retour et à l’entour, je prends soin de m’assurer qu’il n’y ait pas d’espèces exotiques envahissantes. Si je remarque quelque chose d’anormal, je prends une photo et l’envoie au conservatoire botanique pour analyse. La plante est-elle arrivée naturellement (par le vent, les oiseaux, la mer…) ? Est-ce l’homme qui l’a introduite (une graine) ? Auquel cas il conviendra d’éradiquer l’espèce.

À ce stade de la journée, il fait déjà 30°, c’est supportable avec le vent mais le sable blanc et l’absence d’arbres créent une luminosité presque aveuglante. On se retrouve donc tous pour déjeuner. Ce moment permet de vérifier que chacun se sent bien. Nous contactons chaque jour le siège des TAAF à La Réunion, sans quoi nos pilotes seraient aux aguets. L’après-midi est pour partie consacrée à l’administratif : comptes-rendus et rapports permettent de définir les contours des futures missions et de maintenir la continuité entre les agents qui se succèdent.

as-tu appris des choses auxquelles tu ne t’attendais pas ?

Le milieu est très différent de ce que j’avais appris à observer à l’île de Ré, il n’y a pas de prédateurs, pas de mammifères en dehors de l’homme, c’est très difficile à mesurer pour un regard extérieur, sauf à pénétrer une terre si particulière, jamais investie par l’humain. La crainte vis-à-vis de l’homme

se ressemblent pas, nous évoluons en groupe restreint dans une solidarité essentielle en marge de nos profils très différents, de notre histoire personnelle. Nous sommes totalement débarrassés des oripeaux sociétaux et cette posture permet de se comprendre plus simplement. Quoique vigilants sur le respect de l’autre dans nos manières de vivre, la façon d’être est à l’essentiel. On ne peut pas s’évader ! Il est probable qu’à l‘issue de nos missions nous coupions un peu ce lien sans doute indéfectible avant de reprendre contact. Il me faudra quelques jours de recul pour m’adapter à mon retour. La vie brouillée du monde et l’agitation ambiante risquent d’être difficiles à appréhender.

as-tu déjà une idée pour te projeter ?

Avoir collaboré avec les TAAF constitue une vraie carte de visite. Je vais poursuivre dans une région bien moins exotique mais sur un sujet tout aussi

n’est pas présente. Souvent le soir, les oiseaux sont curieux de voir ce que je fais, se posent sur ma tête ou mon épaule.

J’ai été très ému de voir l’île si petite en hélicoptère lorsque je l’ai quittée la première fois. J’en ai une connaissance exhaustive. Dès que survient une naissance, comme le premier fou à pieds rouges de l’année, c’est un évènement ! En termes d’observation et d’ornithologie, c’est forcément unique. Je découvre aussi les protocoles de botanique qui n’étaient pas ma formation première.

Comment appréhendes-tu ton retour ?

Du point de vue relationnel, le lien est très dense car nous sommes toujours ensemble, parfois un peu les uns sur les autres. Même si nos journées ne

passionnant avec la LPO, sur le vison d’Europe, espèce qui me passionne depuis plus de dix ans. Ce mammifère est encore présent dans les marais de Rochefort et dans le bassin de la Charente. Pour sauvegarder l’espèce, des individus issus d’élevages vont être relâchés en milieu naturel pour renforcer les populations. Mon rôle sera d’évaluer la possibilité de sauver l’espèce grâce à la translocation.

Propos recueillis par Marie-Victoire Vergnaud

*TAAF : Terres australes et antarctiques françaises.

**Marion Dufresne : Navire ravitailleur des TAAF. Ce bateau polyvalent (paquebot, cargo, pétrolier et porte-hélicoptère) dispose de 650 m² de laboratoire. Affrété par l’Ifremer pour des missions scientifiques, il est à la pointe de la recherche océanographique.

Lire notre précédent article paru en septembre 2024 : www.realahune.fr/ dune-ile-a-lautrethomas-berti-chausse-ses-bottes-de-7-lieues-entre-reet-tromelin/ Thomas Berti apparaît dans un récent reportage du magazine « Des Racines et des ailes » : www.france.tv/france-3/des-racines-et-des-ailes/7119191passion-patrimoine-mon-ile-a-la-reunion.html

Thomas Berti
« La solitude prend une dimension différente, dès lors qu’elle est imposée ou volontaire ».
« Je parle souvent d’un zoo inversé : ce sont les oiseaux qui nous observent ». Un « Fou masqué » prend la pose…

ASSOCIATIONS à l A hu N

Les Petits Drôles : consolidation réussie sur 202 4

L’assemblée générale de la crèche associative s’est tenue mercredi 2 juillet. L’occasion de faire le point sur la santé financière de la crèche en 202 4 , dans un contexte de vigilance.

L’AG s’est tenue en présence d’Émilie Bradu et de Brice Samson, respectivement directrice du service petite enfance et parentalité et directeur du pôle services à la population de la CdC de l’île de Ré.

des finances au beau fixe Fin 2023, la crèche affichait un déficit d’environ 38000 € . Fin 2024, la structure enregistrait un résultat positif de 49500 € ! Plusieurs explications à cela. Tout d’abord, des créances qui restaient à solder, et une économie de près de 16000€ réalisée sur les salaires, principalement due à la vacance de poste de quelques mois à la suite du départ de l’ancienne directrice, au printemps 2024. Mais ce bon résultat dépend surtout des économies réalisées grâce à une gestion financière au cordeau, déjà bien amorcée en 2023. Le Conseil d’Administration, épaulé de Aurore Thibaut, qui a pris son poste en tant que directrice en septembre 2024, a fait de la rationalisation des charges son cheval de bataille, en supprimant toutes les dépenses inutiles, et en veillant au grain, particulièrement sur les charges externes. La hausse des subventions accordées par la Communauté de Communes et la CAF sur 2024 ont fait le reste pour remettre les finances à flot. Résultat : la crèche dispose maintenant d’un confortable fonds de roulement de 2 mois environ.

a sse M blée géné R ale

Aurore Thibaut s’est également appliquée à augmenter le taux d’occupation de la crèche, tout particulièrement grâce à l’accueil occasionnel. C’est donc 39 enfants qui ont pu profiter de la structure sur 2024, de manière plus ou moins régulière.

objectif : pérennité de l’équipe

Les années 2023 et 2024 ont connu plusieurs départs dans l’équipe pédagogique de la crèche, dont son ancienne directrice, comme mentionné plus haut. L’un des objectifs sur la fin 2024 et l’année 2025 pour Aurore Thibaut est de consolider cette équipe, en développant notamment des temps d’échange réguliers sur les pratiques professionnelles, accompagnés si besoin d’un psychologue. De quoi garantir aux parents que les enfants sont accueillis dans les meilleures conditions, avec une équipe en phase avec le projet pédagogique de la structure et la rigueur attendue par la profession.

Partenariats et ateliers

La crèche cherche toujours plus à développer ses partenariats locaux et institutionnels, et notamment avec ses partenaires principaux que sont la Communauté de Communes, la CAF et la PMI (centre de Protection

Maternelle et Infantile). Pour le bonheur des enfants, la structure organise régulièrement des sorties, comme à la Maline dans le cadre du festival Les P’tits se réveillent, à la médiathèque ou encore à l’école Buissonnière. En interne et en fonction des appétences de chaque membre de l’équipe pédagogique, la crèche organise à fréquence régulière des ateliers autour des émotions, du yoga, de l’éveil musical ou encore de la danse. Une psychomotricienne vient également régulièrement pour des ateliers spécifiques.

une mobilisation toujours forte des parents

Si la crèche des Petits Drôles embauche 7 salariés pour lui permettre d’accueillir les enfants dans les conditions exigées par ce type de structure, son fonctionnement repose également sur les parents. En effet, le format de « crèche parentale » exige des parents une implication régulière, aussi bien auprès des enfants (aide aux repas, ateliers, sorties, …) qu’au niveau de l’administratif ou de l’entretien de la crèche (jardinage, gestion du linge, petites réparations, …).

En 2024, l’investissement parental s’est élevé à 125 heures en moyenne par mois. Un taux qui montre l’implication des parents dans la vie de la crèche !

Les ateliers des émotions, conçus par l’équipe pédagogiques, sont très appréciés des enfants.

La fin de l’assemblée générale a été dédiée à l’élection de nouveaux membres dans son conseil d’administration, à la suite du départ de 5 personnes élues en 2024 (dont les enfants prennent le chemin de l’école !). Ce sont quatre nouveaux parents qui ont décidé de prendre la relève. Preuve, s’il en faut, que ce mode de fonctionnement associatif et parental continue à bien tourner, depuis la création de la crèche en 1987.

Lucile Dron

AEMA : un 2 e semestre 202 5 qui fera la différence

202 4 a été une année complexe, intervenue après une année difficile. L’Association des Etangs et Marais d’Ars en Ré compte sur le deuxième semestre 202 5 pour commencer à redresser la situation.

Ars et Loix où l’AEMA mène une grande partie de ses actions.

Jean-François Beynaud, président de l’AEMA, a ouvert la séance en expliquant que l’année 2024 avait été compliquée en raison de conditions

météo difficiles. Certains chantiers ont enregistré des retards importants, jusqu’à 18 mois, et, en conséquence le chiffre d’affaires a lui aussi pris du retard. Ayant rappelé quels étaient les membres composant le bureau de l’association et donné le nom des cinq administrateurs, le président a redéfini les objectifs de l’AEMA selon ses statuts. « On fait tout ce qui est lié aux marais » C’està-dire, pour les réalisations techniques, aussi bien l’entretien et la réhabilitation, la confection de claires ostréicoles, la protection des berges et chenaux, l’entretien du réseau pluvial, le traitement des espèces envahissantes, la gestion des algues vertes, l’arrachage et le traitement de ferrailles ostréicoles en Charente-Maritime et dans les départements voisins. Côté

ingénierie, l’AEMA assure : le montage des dossiers réglementaires : DREAL, DDTM, NATURA 2000, le conseil en aquaculture, l’optimisation de productions et l’expertise technique des travaux, les études de faisabilité et le conseil en développement de la biodiversité. Les principales orientations souhaitées à l’avenir concernent le développement associatif, la dynamisation du marais et l’accompagnement des collectivités.

un bilan financier difficile mais des perspectives

On se souvient que l’année 2023 avait été une année délicate, les résultats ne donnant pas une vision exacte de la réalité car certains travaux importants n’étaient pas facturés au moment de la clôture des comptes et ne furent réglés que l’année suivante. L’année 2024, marquée par des commandes de travaux plutôt soutenues mais des conditions météorologiques très mauvaises, est venue se greffer sur les résultats déficitaires de 2023 (-25,5 K€), pour enregistrer un résultat déficitaire de 64,6 K€. Les responsables de l’association espèrent qu’après ces deux exercices déficitaires, l’année 2025 sera

meilleure, la météo étant favorable depuis la sortie de l’hiver. Ils restent toutefois très prudents, réduisant les dépenses au maximum et ne programment aucun investissement lourd.

Parmi les principaux travaux réalisés en 2024, on trouve le gros dossier des chenaux pour la CdC, représentant un montant de 210 K € pour lequel il a fallu réaliser un montage financier avec différents partenaires, les travaux pour la mairie de La Flotte (73 K€), les marais salants de l’île de Ré (71 K € ) et CTvMA la lutte contre les plantes envahissantes (41,8 K € ).

Du fait de sa compétence, l’AEMA joue un rôle essentiel dans l’île, mais financièrement, l’association est malade avec un résultat de clôture 2024 de – 112,7 K € . Cependant, le carnet de commandes pour le reste de l’année 2025 est bien rempli avec notamment des travaux à réaliser pour environ 300 K €

Concernant le tiers sortant, JeanFrançois Beynaud, Alain Héraudeau et Étienne Pajot ont été brillamment réélus.

Catherine Bréjat

Les marais entre

Le Bois-Plage chante et danse tout l’été

La commune est volontiers qualifiée de « populaire », été comme hiver, et cultive savamment cette culture, loin de toute approche élitiste. Son vaste marché sous la halle et en extérieur, sa fête foraine en plein cœur du village, ainsi que ses animations nombreuses expliquent l’engouement des Rétais et des vacanciers pour cette « station balnéaire » dynamique et sans chichis...

Parmi les animations emblématiques du Bois-Plage, le festival Île de Ré Photo qui se tient traditionnellement au tout début de l’été, vient de refermer ses portes, il laissera place en août au très couru salon L’Île aux Livres (du 8 au 10 août). Mais d’ici là bals, feux d’artifice, VL Summer tour et la fameuse guinguette d’été assureront l’ambiance !

La Guinguette est de retour !

A nouveau cet été, laissez-vous emporter par l’ambiance festive et bon-enfant de la Guinguette du Bois-Plage-en-Ré, de retour sur la place Raymond Dupeux, en plein cœur du village.

Tous les mardis et jeudis, du 8 juillet au 28 août, de 19h30 à 21h30, cette scène en plein air accueille une programmation musicale éclectique et enjouée. Rock, jazz, pop, électro… Il y en aura pour tous les goûts. Des artistes locaux et d’ailleurs viendront faire vibrer la place à la tombée du jour. Les enfants ne sont pas oubliés, avec des concerts qui leur sont dédiés.

À chaque soirée concert, des foodtrucks investissent les abords de la scène pour vous régaler avec des plats savoureux aux inspirations variées. Cuisine locale, spécialités du monde, douceurs sucrées… Chacun y trouvera son bonheur !

Facilement accessible et au cœur de la vie du village, la Guinguette est devenue un rendez-vous incontournable de l’été boitais : un moment de partage, de musique et de gourmandise à vivre seul, en famille ou entre copains.

l a Guinguette - Place Raymond Dupeux au Bois-Plage - Événements gratuits - Tout public

Bal du 14 juillet

Dès 19h la place Raymond Dupeux s’animera avec un concert du groupe Joyful Noise bien connu des Rétais, tout comme le groupe de percussions brésiliennes La Batacuda, suivi spar les DJ Les frères Jackfruit, qui feront danser toutes les générations jusqu’à minuit

trente. Restauration sur place avec le Ré Handball Club.

La retraite aux flambeaux et le feu d’artifice ont été annulés (en date du 7 juillet), du fait de la sécheresse et des conditions météo défavorables au regard du risque incendie, mais ils seront reprogrammés !

animés par certains auteurs. L’endroit idéal pour flâner, rencontrer ses auteurs préférés, en découvrir de nouveaux et faire dédicacer leurs ouvrages. Là aussi, un salon résolument populaire avec un éventail d’auteurs très large, depuis l’écrivain mondialement connu au roman autoédité. De quoi satisfaire tous les appétits de lecture.

Salle polyvalente. Entrée libre. www.ile-aux-livres.fr et à découvrir plus en détail dans nos prochaines éditions

Bal et spectacle équestre le 16 août

Une soirée à ne pas manquer, avec de 19h à minuit 30 le bal de DJ Universal Production et un concert de Bagblady. Une restauration sera assurée sur place par le ré Handball Club.

A 22h30, un spectacle équestre sera proposé par la compagnie Artiscène sur le parking des Iris. Un moment qui s’annonce magique.

VL Summer tour le 24 juillet

Ce festival de musique électronique itinérant en France et qui attire généralement en nombre les jeunes, fera escale en plein cœur de l’été, le jeudi 24 juillet, de 21h à minuit, place Raymond Dupeux. Des foodtrucks seront présents. Tout public. Entrée libre.

Ciné plein airle 31 juillet

A la nuit tombée, vers 22h30, rendezvous avec votre plaid et votre petit coussin à la plaine de jeux des Gollandières pour une séance de cinéma en plein air proposée par La Maline. Le film projeté sera « Un p’tit truc en plus », qui rencontre un très grand succès depuis sa sortie en salle. Entrée libre. Tout public.

L’Île aux Livres du 8 au 10 août

Le Salon du livre de l’île de Ré organisé par les deux Boitais Joschi Guitton et Stéphane Guillot proposera à nouveau pour sa 17è édition de nombreuses conférences et tables rondes durant ces deux journées et demi dédiées aux livres sous toutes leurs formes, y compris les BD et mangas, sans oublier la littérature pour les enfants, qui pourront aussi participer aux ateliers

Plaine de jeux des Gollandières À proximité des plages, la plaine de jeux des Gollandières offre de nombreuses structures de jeux pour petits et grands enfants, sans oublier les équipements sportifs.

Club de plage du journal mickey Jusqu’au 23 août, le club des Corsaires accueille ainsi sur 200 m2 les enfants de 3 à 12 ans, autour d’activités sportives bien sûr, pratiquées collectivement sur la plage à marée basse ou dans l’enceinte du club, qui dispose d’un château gonflable, de deux trampolines, d’un toboggan, et d’un bassin de natation. Les enfants inscrits au club bénéficient de séquences de familiarisation aquatique pour les plus petits en fin de matinée, ou d’activités dans la piscine en fin d’après-midi.

Les inscriptions peuvent se faire à la semaine, à la journée, la demi-journée, ou même pour une heure. Il est aussi possible de venir s’inscrire pour des cours de natation, dispensés par Pierre l’après-midi.

de nombreuses animations

Au-delà de ces événements phare, le Bois-Plage en été, ce sont aussi les tournois de pétanque de l’Amicale Bouliste sur le boulodrome ombragé des Gollandières tous les jeudis et samedis du 10 juillet au 31 août, les tournois de bridge du Club de bridge chaque lundi après-midi, des spectacles cabaret, des concerts, de multiples animations pour enfants à la bibliothèque municipale.

De quoi passer d’inoubliables moments d’été pour les enfants… et souffler un peu pour les parents et grands-parents !

Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h

Inscriptions sur place ou au 07 66 64 28 82 clubmickey.iledere@gmail.com

Naturellement le mot de la fin... ou plutôt de ce début d’été revient au maire du Bois-Plage : « Concerts en plein air, spectacles de rue, animations en tout genre : la programmation s’annonce éclectique et pétillante. » A l’image de la commune !

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Retrouvez « L’Agenda » élaboré par la commune recensant toutes les animations de l’été, disponible en mairie, à la bibliothèque municipale, dans vos commerces préférés ainsi que sur le site web : www.leboisplage.com

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La soirée du 14 juillet, un incontournable de l’été.
La Guinguette, moment de partage, de musique et de gourmandise.

Les Loisirs d’été de Rivedoux-Plage

Rivedoux fait partie des communes qui bougent dans de nombreux domaines. Les animations de la saison en sont un exemple par leur nombre, leur qualité et leur diversité.

des marchés des arts créatifs où se faire plaisir Véritables marchés de l’artisanat et de la créativité, les marchés créatifs de Rivedoux-Plage se sont bien implantés et font partie désormais des animations estivales, le premier ayant lieu le 16 juillet et le suivant le 13 août. Une vingtaine d’exposants, dont une bonne partie était déjà là l’année passée, sera présente. Ce sont des artisans, et non des revendeurs, qui vous attendent pour vous présenter leurs différentes activités: bijoux et accessoires, créations en crochet ou feutrine, couture, peinture, céramique,

yannic.vernaz-franchy @iadfrance.fr

sculpture et vêtements. Esplanade de la mer de 9h à 14h.

Les rivedoux folies pour danser tout l’été

Ces Folies conjuguent à la fois restauration sympathique et dancefloor pour tous les âges. Organisées par le comité des fêtes de la mairie, ces soirées sont gratuites et ambiancent tout l’été. La première débutera le 17 juillet à 19h et tous les jeudis qui suivront jusqu’à la fin août (31 juillet, 7 et 14 août) verront revenir Les Rivedoux Folies. Cet événement rencontre un grand succès durant la saison en raison d’une restauration appréciée de tous : moules frites, bagels sardines grillées, saucisses sans oublier le sucré : crêpes, gaufres et glaces. Avec buvette bien sûr. C’est à David et Emma du groupe Variety Show que revient la responsabilité de l’animation musicale et de faire en sorte que tout le monde ait envie de danser. Java, paso doble, standards des années 80 permettront à tous les âges de s’éclater !

musique classique : concert des jeunes talents de la fondation

Gautier Capuçon

Lancée le 3 janvier 2022, la Fondation Gautier Capuçon accompagne de jeunes artistes, talentueux et prometteurs,

dans leurs débuts professionnels. Elle leur permet de jouer avec des musiciens chevronnés qu’ils admirent et dans des lieux magnifiques. Elle attribue également des bourses et, en partenariat avec Warner Classics, leur offre l’opportunité d’enregistrer leur premier disque. Elle est à l’origine du concert qui se déroulera en l’église

Notre-Dame de Lourdes le 18 juillet à 20h avec deux virtuoses : Léon Haffner et Francesco Tamburini. Léon Haffner, violoniste solo de l’Orchestre français des jeunes dès 18 ans, a intégré ensuite

573 av.

l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne, puis l’académie du Mahler Chamber Orchestra. Il poursuit sa jeune carrière en se produisant régulièrement au sein du Deutsche Symphonie Orchester Berlin. Quant à Francesco Tamburini, violoncelliste italien, il étudie actuellement à la Hochschule für Musik Freiburg sous la direction de Jean-Guihen Queyraset à la Stauffer Academy de Cremone avec Antonio Meneses. Ces deux

Zac du fond du MaRais

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Diners conviviaux sur l’Esplanade de la mer tout en écoutant la musique des Rivedoux Folies
Les jeunes virtuoses issus de la Fondation Gautier Capuçon qui interprèteront un répertoire lié au 150e anniversaire de Ravel le 18 juillet en l’église de Rivedoux-Plage.

Une

musiciens issus de la promotion 2024, respectivement violoniste et violoncelliste, donneront un concert dont le programme a été imaginé dans le cadre du 150e anniversaire de la naissance de Ravel. Les deux jeunes gens interprèteront : la sonate en la majeur de Luigi Boccherini, la sonate H80 d’Arthur Honegger, la sonate M73 de Maurice Ravel et Dhipli zyia de Iannis Xenakis.

Manèges à P édales

intergénérationnelle

Cette prestation représente un moment privilégié dans la vie musicale de la commune qui ne comporte que peu de rendez-vous de musique classique.

Chiner avec les brocantes de l’amicale Laïque

Les brocantes dans notre région sont toujours suivies et généralement bien achalandées. C’est l’occasion idéale, outre le plaisir que l’on peut trouver

à découvrir ou dénicher des objets uniques ou insolites, de renforcer le lien social. Celles de Rivedoux-Plage attirent énormément de monde aussi bien celle du 21 juillet que celle du 11 août.

danser tout une semaine avec le festival Swob Organisé par Achille Dinga, du vendredi 15 au dimanche 24 août, le Festival Swob propose une musique différente des autres. West Coast Swing, Salsa, Bachata, Kizomba, adro, vibes cubaines : une musique rythmée qui donne la pêche. Achille Dinga a pour objectif de faire danser, à la fin du festival, toutes les générations ensemble sur une même scène. Il est bien capable d’y arriver.

un événement pour toute la famille : le festival Boire la tasse Le festival Boire la Tasse est l’autre grand moment de la saison. Il intervient après la soirée Le Grand Plouf du samedi 30 août, avec un mega concert sur l’esplanade de la mer et qui est une sorte d’avant-goût du festival qui se déroulera début septembre, les samedi 6 et dimanche 7, parking de

Sablanceaux à l’entrée de l’île. Porté par l’Association Boire la Tasse qui fait danser l’île de Ré, l’événement offre deux scènes, dont une en plein air et l’autre sous chapiteau, trente musiciens, des animations et une restauration de qualité. Une programmation qui varie de façon à plaire au plus grand nombre, mais avec un public plus jeune que celui des Rivedoux Folies : Pop, Techno, Disco, Afro, Rap. Et sur le village festival un marché de créateurs avec plus de 25 exposants, des espaces multisports, un karaoké, des ateliers créatifs et d’initiations et un vide–dressing le dimanche. Horaires : samedi de 15h à 3h du matin et le dimanche de midi à minuit.

Et pour profiter du marché d’une manière différente, participez aux apéroconcerts organisés par les commerçants du marché les 23 juillet et 27 août à partir de 18h. Vous dégusterez sur les tables installées à cet effet les produits tout frais du marché : huîtres, crustacés, charcuterie, fromage… tout en écoutant le groupe Coin Tet.

Rive de Mômes, un festival unique en son genre

Rive de Mômes, festival de manèges anciens à pédales, revient pour sa 1 5 e édition, sur l’esplanade de la mer à Rivedoux-Plage du 22 au 2 4 juillet.

Cinq manèges anciens aux thèmes insolites raviront l’imagination des enfants du 22 au 24 juillet. Parmi ceux-ci, un manège écolo

où tomates, carottes et aubergines tournent gaiement sous une ombrelle. Pour les tout-petits d’environ 1 à 2 ans, Nourse , un manège à bord

Vos courses en toute simplicité !

nos horaires :

- Du lundi au samedi : 8h - 20h

- Le dimanche : 9h - 12h30

- Juillet et août : du lundi au samedi de 8h à 20h30 et le dimanche de 9h à 20h

nos services :

- Livraison à domicile

- Dépôt/ Retrait colis 24h/24

- Laverie automatique 7j/7

Votre magasin U Express de Rivedoux-Plage, toujours à votre service !

duquel un conteur lit des histoires tout en pédalant pour assurer la rotation. Les chaises volantes, un manège mécanique qui fête sa cinquième année cet été, les voitures anciennes de Billy sont également appréciées. Les jeux en bois ont de nombreux favoris et les visites au stand de maquillage ne se comptent plus. D’autres se laissent séduire par la sculpture sur ballons. Les musiciens jouent de la guitare et de l’accordéon tout en pédalant sur le célèbre Musicavelo. Tout est réuni pour que les enfants ainsi que les parents profitent d’un moment festif dans lequel la pause crêpes, les bonbons et le bar à sirop jouent un rôle non négligeable.

Rappelons que la gratuité est accordée aux enfants des accueils de loisirs de l’île.

Fidèlement soutenu par les associations Demain en mains, Rotary club île de

Ré et l’Amicale laïque , ainsi que par U Express et la mairie de Rivedoux, Rive de Mômes traverse les difficultés inhérentes à ce genre d’activité et poursuit son chemin répondant présent chaque été. De son côté Thierry Bonnin, traiteur et mécène nourrit l’équipe pendant le festival.

Catherine Bréjat

r ive de Mômes

Esplanade de la mer - Rivedoux-Plage

22 juillet de 16h30 à 19h30 23 & 24 juillet de 10h30 à 12h30 et de 17h à 19h30

Tarifs : 5 € la demi journée, 7 € la journée, 11 € deux jours et 14 € trois jours

Renseignements 06 66 84 71 90

ambiance de bal populaire, chaleureuse et
lors des Rivedoux Folies qui rassemblent jusqu’à 500 personnes par soirée.
Ce festival de manèges à pédales enchante les petits Rétais et vacanciers, chaque année.

loisirs à la hune

La fête en deux temps

Le Grand Bal aura lieu le 13 juillet, avec en première partie de soirée le groupe Yesterday, quintet bordelais dont les reprises d’hier et d’aujourd’hui, de Kool and the Gang à Stromaé devraient chauffer la piste avant que DJ Djuk ne la porte à son point d’incandescence, dans un DJ set made in Java, où le show s’invite dans la danse.

Le 14 juillet, on remet ça avec le Bal Lurette : quatre musiciens originaires de Poitiers, nourris d’influences diverses, réunis il y a cinq ans par leur envie de faire danser. L’une vient de la cumbia, un autre du jazz, un troisième de la pop, du funk et du bal trad, la quatrième du blues et du swing. Ensemble, ils explorent un répertoire de « musette du monde », tout un

éventail de rythmes issus des quatre coins de la planète. Valse, mazurka, merengue, calypso, tarentelle, sirtaki… les noms seuls font déjà chalouper.

Sous leur direction, les générations se mélangent, les timides et les confirmés, on retrouve sur la piste la même diversité que sur la scène. Ceux qui connaissent les Allumés du Phare,

a ni M ations s aint-Ma R tin de Ré

cette joyeuse fanfare qui se produit lors du festival Jazz au Phare, ne seront pas surpris de retrouver Cajoune et son washboard : un instrument des années 1920 venu du Sud des Etats-Unis, fabriqué à partir d’une planche à lessiver, et qui remplace avantageusement la batterie. Cajoune en est une spécialiste, et vous met au défi de reconnaître la différence avec une caisse claire. Pari relevé ? Ils nous entraîneront dans un feu d’artifice musical, de 21h à 23h, avant que ne commence celui de Saint-Clément.

Eugénie Rambaud

NB : ce 14 juillet, Flora Guillot, fondatrice de l’ensemble et accordéoniste, sera remplacée par Zabou Guérin, virtuose de l’accordéon, issue de la culture du bal trad.

Tous des enfants avec… Les Martinelles !

Tous les ans, La Java propose de danser le 1 3 et le 1 4 juillet, parce que deux fêtes valent mieux qu’une. 4 ème saison pour le festival dédié au jeune public. Enfin… jeunes ou pas, on y va !

Il a tout naturellement trouvé sa place dans le décor bucolique du parc de la Barbette, là où aire de jeux et manèges sont de tradition.

Les habitués y retrouveront l’incontournable château gonflable et les grands jeux de bois mais aussi la sculpture sur ballon et le maquillage transformant les petits visages rieurs en chat, loup, fée ou sorcière, tenue idéale avant une séance de conte ou un tour en kart à pédales.

A ne pas manquer, les ateliers allant de l’apprentissage de la magie aux bulles de savon géantes en passant par l’Art, inspiré des collections de peinture du musée Ernest Cognacq tout proche.

Bref, il se passe toujours quelque chose sauf… quand vient le temps du spectacle !

Voilà tout le monde au calme et rassemblé : il est temps de découvrir l’histoire de Rome avec la compagnie Coyotte Minute, l’univers burlesque de

a ni M ations aquatiques

Cirque en Scène, sans oublier la musique avec un concert de notre duo rétais Charlilou.

Pour les enfants, rien que pour les enfants

Les Martinelles ?

Hum, pas si sûr… Il suffit d’aller y faire un tour pour constater que les adultes ne sont pas les derniers à profiter : parents, grands-parents, oncles et tantes… résolument familiaux et intergénérationnels, ces deux jours nous offrent une escapade en enfance et nous en avons tous besoin !

Pauline Leriche Rouard

Festival les Martinelles

Mardi 29 et mercredi 30 juillet - Parc de la barbette

Offert par la Mairie de Saint-Martin-de-Ré et sans réservationArrêt des animations pendant les spectacles

Mardi 29 & Mercredi 30 juillet

- 10h à 17h : j eux en bois géant, maquillage, château gonflable (Association ARTS)

- 10h-12h et 14h-17h : c ircuit de Kart à pédales (Association ARTS)

- 10h45 : c ontes par l’association ARTS

- 13h à 17h : s culpture sur ballons (Valenfeu)

Mardi 29

- 11h15 : spectacle romulus et remus (Coyote minute)

- 15h30 à 16h30 : a telier a pprentissage de la magie (10 enfants en rotation libre)

- 17h à 17h45 : s pectacle romulus et remus (Coyote minute)

Mercredi 30

- 11h15 : c oncert l es Zinzins (Charlilou)

- 14h30 à 15h30 : l’art à la barbette - atelier familial haut en couleurs ! – 1h

- 15h30 à 16h30 : a telier « bulles de savons géantes » (10 enfants en rotation libre)

- 17h à 17h45 : spectacle ouPs par Cirque en Scène

Pour l’été, AquaRé en mode guinguette

Dans le cadre de sa programmation estivale, le centre aquatique AquaRé, situé à Saint-Martin-de-Ré, propose un été sous le signe de la guinguette.

Pensé pour offrir un cadre à la fois ludique, sportif et familial, le programme inclut des structures gonflables aquatiques, des temps forts autour du toboggan géant, ainsi que des animations encadrées : aquagym, aquabike, jeux pour enfants, et séances de relaxation. Le tout dans une ambiance décorée et festive, évoquant l’esprit chaleureux et populaire des guinguettes.

de l’animation jusqu’au 31 août

Du 7 juillet à la fin août, l’établissement déploie une série d’animations variées, destinées à séduire un large public, résidents comme vacanciers. Les installations permanentes restent accessibles : bassin sportif de 25 mètres, bassin ludique, pataugeoire pour les tout-petits, espace extérieur, et espace bien-être réservé aux adultes (sauna, hammam, jacuzzi).

Les horaires sont élargis pour la saison

estivale, avec toujours des ouvertures en soirée deux fois par semaine jusqu’à 21h, les mardis et les vendredis.

Avec cette version 2025, AquaRé confirme son dynamisme et son envie de transformer l’espace aquatique en véritable lieu de vie estival.

Jordan Riché

Toutes les infos : www.centreaquatiqueaquare.fr

Le 14 juillet, pour un bal musette déluré, faites confiance au bal Lurette, avec Cajoune, Pierre-Yves Desoyer, Flora Guillot et Tony Sauvion.
Pause sous les arbres de la Barbette le temps d’un spectacle.

Si le marais m’était chanté

Tous les jeudis de l’été, une voix s’élève dans les marais de l’Écomusée du marais salant de Loix, pour raconter en chansons le parcours de l’eau, depuis l’océan jusqu’aux cristaux de sel.

Clémentine Mallein ouvre la porte du musée qui donne sur le marais et invite à la suivre, jusqu’à « sa première scène », un petit tertre à l’herbe séchée autour duquel bourdonnent les abeilles de terre. Ses

doigts pincent les douze cordes d’un grand instrument venu d’ailleurs, le tamalen’goni, qui accompagne son récit. Auteure, compositrice et interprète, Clémentine n’a pas toujours connu le paysage d’argile et d’eau au milieu duquel elle fait vibrer son chant. L’amour l’y a conduite il y a dix ans, lorsqu’elle rencontre Brice, le saunier de l’écomusée.

Depuis cinq ans, elle propose des « balades enchantées » où elle évoque l’histoire du marais et la poésie rude d’un métier qui doit tout au ciel et à ses caprices. De l’embouchure du Fier jusqu’au « champ du marais », en passant par le vasais, les métières et les tables courantes, elle sillonne, avec sa brouette pleine d’instruments, les chemins d’argile craquelée, invoquant

Pat R i M oine et ani M ations

les gestes hérités du Moyen-Âge, que les sauniers d’aujourd’hui perpétuent. C’est aussi tout un vocabulaire qu’elle ravive dans ses textes, une mélodie propre à l’île, rescapée d’un temps où de Guérande à Ré on ne parlait pas la même langue. Auteure de « chansons-paysage », Clémentine propose également de découvrir la réserve de Lilleau des Niges et la forêt du Lizay, au nord de l’île. Une très jolie manière d’entrer dans un paysage, en chantant.

Eugénie Rambaud

b alades enchantées à l’ e comusée du marais salant, route de l oix

Tous les jeudis à 16h30

Durée : 1h

Tarif : 10 € / 7 € / 5 €

Réservations au 05 46 29 06 77 ou sur ecomusee@marais-salant.com

Retrouvez toutes les dates de sortie de Clémentine sur l’île de Ré : @clementinemallein ou contactez-la par téléphone au 06 12 02 49 79

Animations estivales à l’écomusée

L’écomusée propose de nombreuses animations pour la période estivale.

Les visites guidées du marais salant vous permettent de découvrir le fonctionnement du marais et les travaux en fonction des saisons.

La récolte du sel n’est pas garantie car elle dépend des conditions météorologiques. Sans réservation.

En juillet & août, sont aussi proposés « les après-midis au marais » pour les 7/11 ans. Ateliers de trois heures

Un été musical au Fort La Prée

avec des expériences autour du sel, une chasse au trésor et une récolte de sel. Le mardi et le jeudi de 15h à 18h. Sur réservation, capacité de dix enfants au maximum.

Existent aussi « les après-midis famille » (une seule famille) consistant en la visite de l’écomusée suivie d’un temps privilégié avec le saunier de l’écomusée. Le mercredi après-midi sur réservation au 05 46 29 06 77. Informations recueillies par NV

La musique s’est introduite récemment entre les murs du Fort La Prée et ce n’est pas pour les quitter de si tôt. Cette année encore deux événements créeront l’ambiance dans le plus vieux fort de l’île : La Prée 80 et La Prée Rock Festival.

La Prée 80 attire la foule, comme ici l’été dernier.

Après une fête de la Musique particulièrement réussie, le Fort La Prée se prépare à un été musical innovant. Le succès de La Prée 80 fait qu’il y aura deux éditions cette année au lieu d’une seule : le 16 juillet, soirée karaoké géant spécial années 80, bien sûr, de 19h à minuit et le 13 août soirée DJ aux mêmes horaires.

Lancé en 2024 par l’équipe du CNOSAP*, propriétaire des lieux, qui voulait proposer du nouveau aux Rétais, La Prée Rock Festival a rencontré un

grand succès auprès de ceux-ci et des amateurs de Rock venus du continent.

La Prée Rock Festival, dont c’est la deuxième édition, se déroulera sur deux jours : les 29 et 30 juillet. Le village du festival sera accessible dès 14h et proposera de nombreuses animations. Vous y découvrirez une présentation de motos Harley Davidson et de voitures anciennes. Des exposants proposeront des produits 100% Rock. Et il sera possible de s’initier à la guitare ainsi qu’à la batterie. La Prée Rock se décline

cette année sous une nouvelle formule avec des «Tributes», groupes de reprises de groupes de légende du Rock. Les concerts débuteront à 18h le 29 juillet avec Oak Veins, Human Stereo, Kind of Queen et Metal Milica. Début du concert à 19h30 le 30 juillet avec U2 Project, Télécab et Heatseeker. Des horizons musicaux différents qui capteront l’attention de tous. Le fait

d’installer la scène devant le bâtiment dans un cadre magnifique permet à la place d’Armes d’accueillir différents stands : tatoueur, disquaire, buvette, restauration, etc.

Catherine Bréjat

* CNOSAP : Comité National des Œuvres Sociales, Sportives et Cultuelles de l’Administration Pénitentiaire.

Clémentine Mallein sillonne le marais avec sa brouette remplie d’instruments venus d’ailleurs, qui savent faire chanter les éléments.

Pour une décoration de caractère

La déco, un peu, beaucoup, à la folie…

Pureté élégante des lignes simples pour un salon tout en harmonie. ©

Pour de vraies raisons (ou pas), c’est toujours à la belle saison que nous viennent des envies de changer quelque chose dans nos intérieurs. Ici, une couche de peinture, là un canapé, ailleurs un luminaire. Nous voilà prêts à nous laisser séduire ou à revoir nos préjugés : pas trop de couleur quand même… ben si, pourquoi pas ? Alors on

épluche les magazines dédiés en quête des tendances… pour ne pas toujours les respecter. Quoi de neuf en 2025 ?

Les couleurs ? toujours là mais…

Elles sont riches, chaudes, voire sophistiquées et peuvent à elles-seules créer

l’écrin où intégrer notre décor. Toujours à la Une, les teintes terreuses et leur palette inspirée de la nature, allant jusqu’au marron qui fait un retour remarqué. Une preuve ? Mocha Mousse, la couleur 2025 de Pantone, au nom évocateur, un brun chaleureux saupoudré d’une touche de rose pour plus de sophistication. Nuances naturelles donc, mais aussi le jaune, le vert toujours présent mais plus grisé ou encore le bleu, ces couleurs étant peutêtre abordées de manière plus subtile, adoucies et feutrées pour éviter la lassitude. Et que ceux qui le vénèrent se rassurent, le blanc règne toujours ainsi que les blancs cassés.

Lignes courbes et simples

En réaction sans doute à un monde acéré, cela fait déjà un moment que le curviligne est de la partie. La rondeur, douce au

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Rregard, répond à nos envies de confort et de bien-être. Canapés résolument tout en courbes, tables rondes ou au

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Du plus clair au plus foncé, les nuances terreuses donnent le ton.

bords arrondis révèlent leur élégance audacieuse et s’inspirent de l’Art Nouveau. Autre tendance, le dessin épuré de lignes simples propre à l’Art Déco, intemporel se délectant de notre besoin de garder l’équilibre et l’ordre, les deux courants s’harmonisant pour créer un univers où fonctionnalité et confort se réconcilient pour le bien-être.

esprit total look

L’heure est à l’unicité et à l’immersion. On ose la couleur en total look là où on préférait pimenter de quelques touches ou ajouter un peu de relief. Quitte à oser la couleur, on l’affiche sur tous les murs, cela permettant par ailleurs de créer des espaces de vie à la belle personnalité, sous réserve d’opter pour des peintures de qualité, garantes de longévité. Bien sûr l’idée n’est pas de se conformer à la mode mais aux couleurs qu’on aime vraiment. Même tendance pour les matériaux mais

aussi pour les éléments de décoration, formant comme un fil conducteur à la fois multiple et structurant.

La séduction de l’authenticité

Plus une atmosphère qu’un diktat, l’authenticité d’un intérieur se perçoit quand il entre en résonance avec la personnalité des ses habitants. Exit les intérieurs catalogues et les mises en scène frôlant l’artificiel. Dans ce monde qui uniformise tout, l’authenticité signe l’expression d’une personnalité mais aussi l’histoire personnelle. Bref, la décoration prend du sens et fait cohabiter avec bonheur meubles hérités et neufs, pièces de prix et simples coups de cœur. Nos intérieurs racontent toujours une histoire, alors autant que ce soit la nôtre… Une vraie tendance et donc une bonne nouvelle. Comme en mode, ne reste plus qu’à trouver son style !

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Réno V ation de loge M ent

MaPrimeRenov’ sous les feux de la rampe

Sur fond de couac des pouvoirs publics, la refonte du dispositif MaPrimeRenov’ est en cours.

Début juin tombait la nouvelle de la bouche du ministre des finances, Eric Lombard : suspension de MaPrimeRenov’, dispositif public initié en 2020 pour accompagner les Français dans la rénovation de leur logement. Les réactions sont vives : fédérations et professionnels du secteur crient au sabordage d’une filière et tous les autres au sabordage d’une transition écologique non négociable. Voilà les pouvoirs publics obligés de se justifier et de revoir un peu leur copie. Explications.

maPrimerenov’, victime de son succès Selon le ministère du logement, 2,5 millions de ménages ont à ce jour bénéficié de MaPrimeRenov’ pour un budget global de 11 milliards d’euros. Après des débuts un peu poussifs, et une

crise des prix de l’énergie plus tard, le dispositif a convaincu les Français et le pourcentage de demandes concernant les rénovations d’ampleur (évidemment plus efficaces que les seuls mono-gestes), a triplé sur le premier trimestre 2025 (versus 2024). C’est là que les problèmes commencent pour l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH), en charge de la gestion des dossiers.

engorgement administratif

Si la complexité du dispositif et la durée de traitement des dossiers a toujours été un sujet depuis la mise en place du dispositif, cela ne peut que s’aggraver avec l’accroissement de la demande. Toujours selon le ministère du logement et sur la même période de comparaison, trentehuit mille dossiers ont été instruits cette année contre onze mille l’année dernière

sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr diagnostics immobilier professionnels et particuliers

Alors en toute logique, le délai moyen de traitement est passé de soixantedix jours à plus de cent jours. Il y a surchauffe à l’ANAH à laquelle se sont ajoutées des contraintes budgétaires dues à une adoption tardive de la loi de Finances 2025 pour le contexte politique que l’on sait.

La question de la fraude

C’est plutôt lamentable mais c’est ainsi : la fraude aux deniers publics n’est pas une nouveauté et ne concerne pas seulement MaPrimeRenov’ . Mais sur fond de crise budgétaire et de déficits publics exponentiels, le laxisme n’est plus de mise. Doit-on s’en plaindre ? Evidemment non. Le ministère du logement évoque plus de quinze mille dossiers suspects depuis le début de l’année, présentant des prestations de travaux faiblement qualitatives ou

des coûts anormalement élevés. Bref, les escrocs ont vu dans le dispositif en vogue de quoi faire du profit sur le dos des contribuables que nous sommes. Par exemple, 230 M € de fraude ont été évités en 2024, émanant de quarantequatre mille dossiers jugés frauduleux après examen approfondi.

rétropédalage stratégique

Face au tollé provoqué par la suspension globale du dispositif et à l’inquiétude légitime des professionnels du secteur, le ministère du logement a concédé une suspension restreinte aux rénovations d’ampleur, évidemment les plus lourdes en matière de financement public, mesure effective à la date du 23 juin. Tous les dossiers déposés avant cette date seront donc traités et honorés, les autres candidats devant attendre le 15 septembre et la réouverture des guichets de l’ANAH pour transmettre leurs demandes. Les initiatives dites mono-gestes restent d’actualité, notamment le volet MaPrimeRenov’ Décarbonation, accompagnant les ménages souhaitant sortir des énergies fossiles pour chauffage et eau chaude sanitaire via pompes à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire combinés.

(Lire la suite page 27)

Isolation Panneaux solaires Pompe à chaleur Ventilation Façade Toiture

Suspension et après ?

Le 17 juin, le ministère du logement a réuni acteurs du secteur Logement, députés et associations des collectivités territoriales en vue de définir des objectifs. Pour les pouvoirs publics, il s’agit désormais de revoir le cadre général du dispositif pour mieux absorber une demande croissante, bien sûr lutter plus efficacement contre la

Mission R elance

fraude, mais aussi ajuster les paramètres pour une meilleure gestion financière. Une seconde réunion de concertation est prévue mi-juillet et peut-être (sans doute ?) faut-il s’attendre à certaines modifications dans les conditions d’attribution des aides.

Pauline Leriche Rouard

Investissement locatif, un enjeu majeur

L’investissement locatif est en crise pour de multiples raisons… Une situation aux conséquences lourdes alors que la question du logement se fait toujours plus prégnante. Pour inverser une pente dangereuse, les pouvoirs publics réfléchissent et devront rapidement passer à l’action.

obstacles successifs

Valeur sûre pour préparer sa retraite, l’investissement locatif est victime de plusieurs facteurs allant de la hausse des intérêts d’emprunt à celle des prix de l’immobilier et du coût de la construction, en passant par encadrement des loyers, contraintes de rénovation énergétique, pression fiscale et pour finir, suppression depuis janvier 2025, du dispositif Pinel. Morale de l’histoire : nombre d’investisseurs privés se tournent aujourd’hui vers d’autres placements. N’oublions pas enfin, le face à face délétère avec la location de meublés en courte durée, bien plus rentable. S’ensuit une érosion lente mais réelle dans l’ancien et une baisse drastique dans le neuf, chutant de -41% d’investissements locatifs au premier trimestre 2025 (versus 2024). Or, les investisseurs privés représentent plus de 90% du parc résidentiel français. Aucun doute : le constat est alarmant.

mission relance

Elle a été confiée au Sénateur du Nord Marc-Philippe Daubresse et au député des Côtes d’Armor Mickaël Cosson par la Ministre en charge du Logement Valérie Liétard : trouver des solutions pour redresser la barre de manière pérenne sans altérer l’équilibre précaire des finances publiques, ou peut-être serait-il préférable de dire, sans aggraver leur

déséquilibre. Après plusieurs mois de travail, les deux élus ont remis un rapport comprenant des propositions concrètes.

amortissement

Pour des biens acquis dans la perspective d’une location longue durée, sans marquer de différence entre logements nus et meublés. La proposition ? 4% de la valeur du bien pour l’immobilier ancien (sous conditions de travaux à hauteur de 15% de leur valeur) et 5% pour le neuf, ce dernier chiffre correspondant au calcul de l’amortissement d’un bien sur vingt ans. En complément, un bonus viendrait s’ajouter en faveur des bailleurs proposant un niveau de loyer inférieur au prix de marché.

abattement

A hauteur de 50% dans la limite d’un plafond de revenus de 30 K€ annuels et seulement pour la location nue de longue durée, bénéficiant pour le moment de seulement 30% quand la location meublée obtient 50%. Il s’agit donc d’une mise à niveau et de plus de justice fiscale. ifi* et plus-value

Autres mesures fortes, une proposition de sortir les biens loués en tant que résidence principale de l’assiette de l’impôt sur l’IFI ou encore une exonération totale de la plus-value à vingt ans, contre vingt ans pour l’IR* et trente ans pour les PS* aujourd’hui.

Ces propositions, si elles étaient adoptées, entreraient en vigueur pour les transactions à partir du 1er décembre 2025.

Pauline Leriche Rouard

*IFI : Impôt sur la fortune immobilière / IR : Impôt sur le Revenu / PS : Prélèvements Sociaux.

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Un nouveau salon des arts à Loix

Juillet aura désormais son événement artistique à Loix : les Arts loidais organisent du 18 au 20 juillet une exposition qui réunit une poignée d’artistes et d’artisans sous le signe de l’objet.

LL’association des Arts loidais propose un nouvel événement artistique à Loix, cette fois en juillet.

c once R t d’exce P tion

Ödacieuse à Loix

’association des Arts loidais avait déjà repris, il y a deux ans, l’an cienne Journée des peintres, désormais baptisée “Le 15 de Loix” et qui rassemble plus de soixante-dix exposants, amateurs et professionnels confondus. Cette nouvelle initiative vise cette fois à présenter des artistes confirmés, qui vivent de leur art ou de leur artisanat. Michèle d’Amiens, une Loidaise, présidente de l’associa tion et amoureuse des arts, a fait une première sélection au sein de laquelle les membres ont choisi huit artistes et artisans, envies », miste et organisatrice de l’événement. La variété des styles et des matières donne à l’ensemble un petit côté cabinet de curiosités, avec tout le charme que cela implique dans la création d’une atmosphère élective

De l’audace en musique, une ode à la grâce, et un ciel d’amitié.

Eglise de Loix le 20 juillet 2025 à 21h. Entrée à 10 les enfants de moins de 10 ans, sans réservation. www.odacieuse.info ART, STYLE & DECO

Judith Charron & Mathilde Limal sont deux chanteuses qui s’accompagnent au piano et à la guitare. duo à cœur ouvert qui mêle lyrique, chanson française et chant du monde. Se jouant de tous les horizons, invite à un voyage au féminin, aux confins des émotions pures.

Ödacieuse

Eurochestries

Ce concert de la saison estivale sera avancé au mois de juillet, afin de ne pas coïncider avec

QUATUOR À CORDES “4WHAT” DE SHANGHAI 21 JUILLET - 20H30 SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Voyages artistiques au hangar à sel des Portes

Devant le succès des rencontres de l’an passé, les organisateurs doublent la durée de cette expovente, qui s’étendra du 11 au 2 7 juillet 202 5 ! Avec onze artisans d’art présents. e x P osition- V ente - l es Po R tes-en-Ré

L’exposition est en place depuis plusieurs années, mais c’est la seconde édition organisée par l’association Atom, collectif artistique créé en 2024 par Amélie Rabanit et Thomas Bonnaud, amoureux de l’île de Ré depuis leur enfance, et qui ont cœur de valoriser l’Humain à travers les métiers d’art et de culture. Dans ce lieu unique situé dans réserve naturelle de Lilleau des Niges, chaque exposant vous présente ses œuvres uniques, ses savoir-faire parfois ancestraux et vous fait voyager dans son univers spécifique Pas de doublon, vous découvrirez donc onze matières différentes, mises en forme par des professionnels passionnés.

Du 11 au 27 juillet 2025, onze artistes exposent au hangar à sel des Portes.

Au programme, Xavier Barthe (sculptures métal), Amandine Bénéteau (peintures en vue aérienne et home déco), Thomas Bonnaud (Bonal, gravures et monotypes), Coralie Caillaud (Corail Noir, maroquinerie), Floriane Durey

(sculptures végétales, photographies), Grégory Farvault (La Forge des Berthons, coutellerie forgée), Stéphane Jolly (Le Fer à Lampe, luminaires et upcycling), Anne-Sophie Prévot (L’Atelier d’AnneSophie, vitrail), Amélie Rabanit (ARaku,

céramiques raku et terres polies), Emma Simon (mosaïque) et Delphine Vaudou (Atelier du TourneRêves, bois tourné). Cerise sur le gâteau, l’association vous propose un voyage sonore les 19 & 20 juillet avec Andy Bouchard et ses tongues drums !

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

rencontres a rtistiques

Du 11 au 27 juillet 2025

Entrée libre de 10h à 20h. Vernissage le samedi 12 juillet à partir de 18h. Hangar à sel des Portes en Ré - Route du vieux port - Suivre La Maison du Fier

l’amour, l’amour…

Cette quinzaine à La Java, deux festivals et un concert pour parler d’amour, le chanter, le recevoir et le donner.

21 et 22 juillet : festival autour des mots… d’amour

Pour sa deuxième édition, le festival qui met les mots à l’honneur sera un feu d’artifices d’animations plus inspirantes les unes que les autres. Scrabble géant, installation de livres volants, ateliers d’écriture spontanée, de haïkus, de collage, fleuriste aux poèmes, boîte aux lettres à un.e inconnu.e, concours d’éloquence (voir encadré) … A partir de 17h, laissez votre créativité vous dicter votre conduite et une douce folie amoureuse guider votre plume.

En soirée, l’amour des mots prendra le relais des mots d’amour. Lundi, Nicolas Jules, dont les trente ans de carrière lui ont permis de fréquenter des orfèvres de la langue française tels que Jacques Higelin ou Brigitte Fontaine, inaugurera la scène, suivi par le duo à qui l’on doit le spectacle Le Grand Jacques de l’an passé. Gaspard Breton et Arthur Suprin reviennent avec dans leur piano les maîtres de la poésie chantée : Aznavour, Brel, Ferré et Nougaro. m ardi, Gaspard, qui est aussi slameur, livrera ses secrets d’écriture et, avec la participation du public, écrira en direct un ou deux morceaux, avec la complicité d’Arthur. Enfin, c’est au chanteur des Têtes raides, Christian Olivier, qu’il reviendra de conclure avec une version intimiste de son dernier projet, « 1917 : Poésie russe ». Accompagné de Martial Bort et de ces guitares, ce maître parolier, chanteur et compositeur nous fera voyager à travers l’œuvre des grands auteurs russes qui ont vu la fin d’un monde : Maïakowski, Ahmatova, Pasternak, Tsvétaïeva… L’amour, la politique et la poésie s’y entrechoquent pour faire jaillir l’espoir d’une autre vie au plus près de la littérature – et vice versa. Que les amoureux des Têtes raides se rassurent : il y aura aussi du Christian Olivier sous le chapiteau.

25 juillet : Lizzy Bourbon and the Cobbler Shakers

Ils sont ensemble depuis cinq ans, mais se connaissent depuis presque dix : Lizzy et ses quatre musiciens ont fait leur gamme dans la ville très jazzy de Tours, où le swing, le blues et la soul ont leur quartier. Née dans une famille de musiciens, Lise Bourbon ne se prédestinait pas à la musique, mais celle-ci la rattrape, après des études de communication. Elle monte son premier groupe, les Rhum Runners, spécialisé dans les reprises des années 50 et 60 issues d’un discret courant du jazz américain, le Rythm’n Blues exotic, où se mélangent, en mode cocktail, une base de blues avec des airs de mambo, des rythmes plus chaloupés et des percussions. En 2020, à la faveur d’un certain confinement, la chanteuse se lance dans la composition, en cocréation avec les musiciens, et c’est ainsi que naît le premier album de Lizzy Bourbon and the Cobbler Shakers, All I Want. Elle y raconte sa rencontre avec son compagnon, le saxophoniste du groupe. Un album sur l’amour, donc, mais pas seulement. « J’écris des

chansons qui donnent confiance en soi et en la vie. C’est l’effet que me fait la musique. Je n’ai pas moi-même une très grande confiance en moi. La musique est une forme de thérapie, et si elle l’est pour moi, elle peut l’être pour les autres. » On se rendra donc à La Java avec une ordonnance dûment signée de son médecin de famille, prendre une dose d’amour et de confiance en soi bien mélangée avec un trait de Bourbon… dans un air de samba.

environnementales ». En attendant ce glorieux avenir tapissé de pâquerettes, la proposition est lancée de venir danser pour se libérer et accueillir le meilleur de soi, afin d’aller vers un monde plus beau. Au programme : des ateliers qui font du bien au corps et à l’âme (massages, reiki, fleurs de Bach, sonothérapie, danse libre…), des popups endiablés avec cette année, une invitation à découvrir de jeunes talents rochelais, et deux têtes d’affiches dont la popularité va grandissante. Lundi, Vanille, une pop fraîche et solaire dont le tube, Suivre le soleil, a fait le tour du monde sur Internet ; et mardi, Radio Byzance, un trio pêchu électropical et multiculturel que les festivals s’arrachent. Avec, pour couronner le tout, Mister Robinson, DJ insulaire qui tisse des sons électro, pop et vintage avec maestria. Option paillettes à volonté.

Pour aller vers un monde meilleur, prenez la direction du festival Flower Power, les 28 et 29 juillet à La Java des Baleines.

Le concours d’éloquence aura lieu mardi 22 juillet à 20h, sous réserve d’un nombre suffisant de participants. Le thème : les mots d’amour, évidemment ! En 3 minutes maximum, faites valoir votre amour de la langue autour des mots les plus usés, les plus osés, les plus sucrés et pimentés de notre bon français… Inscrivez-vous auprès d’Arthur avant le 18 juillet : arthur.suprin@gmail.com.

28 et 29 juillet : festival flower Power, #3 ! Le festival préféré des agités du pistil revient pour une troisième saison toujours sous le signe de la joie, la bienveillance et l’amour, dans une démarche écoloresponsable : recyclages à gogo, point d’eaux, foodtrucks bio… « On veut montrer qu’il est possible de faire la fête en respectant la nature », précise Vinye, la programmatrice du festival. « Aujourd’hu i nous limitons notre consommation d’énergie, demain, j’espère que nous l’auto-produirons », ajoute-t-elle, en citant le modèle de l’éco-festival Notes en vert qui, depuis 14 ans, milite en faveur des « biodiversités culturelles et

Pour la programmation complète des deux festivals, les horaires et les tarifs des concerts, rendez-vous sur le site de La Java, lajavadesbaleines.fr. a vos mots d’amour

Lizzy Bourbon and the Cobbler Shakers, un trait de Bourbon dans un air de samba.
DR

Ils seront présents au Salon “L’île aux Livres”

Comme chaque année nous vous proposons dans nos éditions estivales des chroniques d’ouvrages d’auteurs qui seront présents au Salon du Livre, les 8, 9 et 10 août prochain, au Bois-Plage.

Matthieu Josse

Un drame de trop

Il a tout appris des casernes dès l’enfance. Normal pour un fils de pompier qui deviendra… pompier. Le destin ? Pas forcément. En tous cas, il ne se pose pas la question en ces termes. Vingt ans durant, Matthieu Josse fait les gardes, répond aux alertes, va partout où il est appelé, sauve des vies, affronte drames et détresses humaines.

Autant d’interventions auxquelles il fait face. Jusqu’au jour où… c’est celle de trop peut-être, cocktail destructeur entre souffrance indicible et impuissance en réponse. Frappé de stress post-traumatique, Matthieu Josse entame un voyage à rebours.

Au fil d’une profonde introspection et d’une thérapie EMDR* ressurgissent les

traumatismes accumulés au goutte à goutte. Thérapeutique son récit ? Sans doute. Mais au-delà, Matthieu Josse témoigne avec sincérité et simplicité de la réalité d’un univers laissant peu de place à la souffrance de ceux que tous considèrent comme des héros… qui n’en sont pas moins des hommes.

Pauline Leriche Rouard

*EMDR : psychothérapie par mouvement oculaires qui cible les mémoires traumatiques.

Mathieu j osse sauver sans périr (la face cachée des pompiers) Éditions du Bateau vert et blanc –Prix Public : 15 €

Gabrielle Filteau-Chiba (Re)naissance initiatique

Derrière une éco-dystopie, un roman singulier enrichi de l’inimitable vocabulaire québécois, une anticipation résonnant comme une mise en garde magistrale et poétique. Car oui le monde d’Hexa est sombre, les humains enfermés en ville, sous le joug d’un état policier institué pour prétendument « sauver les humains d’eux-mêmes ». Pour réparer l’anéantissement de la 6ème extinction, un projet de reforestation nommé MiliTerre, offrant à des femmes aux destins enchevêtrés de retrouver le chemin de leur nature profonde. Pulsation vitale, sensorialité palpitante, Hexa est

Louis Vendel

un hymne à l’espoir, à la vie et à la force du féminin.

Née à Montréal en 1987, Gabrielle Filteau-Chiba a tout quitté en 2013 pour vivre dans une cabane en bois sans eau, électricité ni réseau. Autrice d’une trilogie (Encabanée, Sauvagines et Bivouac ) unanimement saluée, elle a également publié un recueil de poésie en 2023 (La Forêt barbelée). Hexa a été finaliste du Prix des Libraires québécois 2025.

Pauline Leriche Rouard

Gabrielle Filteau- c hiba – hexa Éditions Stock – Prix Public : 21,90 €

Une amitié délicate

J’ai un ami bipolaire. Il s’appelle Solal. Ce livre raconte son histoire. Du jour où je l’ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. (…) Il décrit la beauté fragile d’un être en proie à des hauts et des bas plus marqués que pour le commun des mortels. Et pourtant pas si différent de nous…» Dans ce très beau premier roman où tout est vrai, Louis Vendel nous raconte son ami bipolaire. Loin de toute récupération (le livre est sorti avant que tout le monde se découvre une forme de bipolarité ou, comme ce fut le cas il y a quelques années quand tout le monde

détectait soudainement un HPI chez son enfant …), il s’agit ici d’un portrait tendre et réaliste écrit par un ami qui essaye d’être là quand il faut malgré la difficulté et la complexité de la pathologie et qui n’hésite pas à se fondre dans ses pas jusqu’à Sofia pour le retrouver. Il est le pote, l’ami, le confident, l’aidant. Sans jamais juger. Un magnifique texte sur l’amitié.

l ouis vendel solal ou la chute des corps Éditions du Seuil - Prix Public : 20 €

Simon Chevrier Chronique d’une solitude ordinaire

Le narrateur est étudiant au Havre. En coloc et contraint par la précarité, il se fait escort. Un jour, sur le mur d’une chambre anonyme, il voit cette photographie en noir et blanc. Débute alors une enquête qui prendra peu à peu des allures de renaissance.

L’auteur aurait pu se contenter de narrer sa vie d’étudiant en situation de précarité, ses amis, ses amours et ses emmerdes, mais le père est gravement malade et va décéder. Son ombre, celle du passé familial et de

ses ratés plane sur chaque page et cette absence, conjointement à la quête photographique, donne toute sa puissance à ce beau texte.

Un Prix Goncourt du premier roman amplement mérité. On a la grande joie, ici, d’assister à la naissance d’un écrivain.

Ben Schneider

s imon c hevrier

Photo sur demande Éditions Stock – Prix Public : 19 €

François-Henri Désérable

Sur les traces du (jeune) Che

Dans ce récit de voyage littéraire au titre inspirant « Chagrin d’un chant inachevé », François-Henri Désérable nous emmène à moto, en stop ou encore en bus, de Buenos Aires à Caracas sur les traces du tout jeune Ernesto « Che » Guevara. L’auteur est un infatigable curieux. De tout, de l’autre, des pays traversés, de l’inconnu, de la nature, des villes, du lendemain… de la vie. Et l’important c’est la rencontre. Et l’important, c’est de voyager. Et comment ne pas citer François-Henri

Désérable citant Hippolyte Taine : « On voyage, non pas tant pour changer de lieu, mais pour changer d’idées. »

Un récit passionnant, empreint d’humanisme et, comme à l’accoutumée, servi par une belle langue riche et élégante. Un enchantement.

Ben Schneider

François- h enri d ésérable chagrin d’un chant inachevé Éditions Gallimard, 20 €

Dorothée Olliéric Femme, mère et journaliste reporter de guerre

Une vie de grand reporter de guerre mais aussi une mère… Dorothée Olliéric s’est-elle un jour posé la question du choix ? Brièvement mais non, elle n’abandonnera pas ce métier passion et ce besoin de l’ailleurs et d’être là où s’écrit l’Histoire. Soutenue par son conjoint Philippe Vandel (également journaliste), elle poursuit donc sa drôle de (double) vie, qu’elle raconte dans un livre pour l’expliquer à ses enfants aujourd’hui adultes. Et oui c’est une mère à part entière, faisant réciter des poésies à sa fille alors que tombent les bombes à quelques centaines de mètres, mais

aussi une journaliste aguerrie parcourant le monde et tous ses dangers.

Entrée stagiaire sur France 2 (ex France Télévision) à vingt-trois ans, Dorothée Olliéric intègre le service politique étrangère deux ans plus tard et devient très vite correspondante de guerre. Animée par la passion et un besoin viscéral de témoigner, elle est depuis sur la ligne de front de tous les conflits majeurs. Pauline Leriche Rouard

d orothée o lliéric – Maman s’en va-t-en guerre (Ma vie de grand reporter) - Editions du Rocher Prix Public : 19,90 €

Des créatifs investissent un jardin

Quatre artistes à l’esprit vagabond s’installent dans le charmant minijardin du 2 4 rue Rohan Soubise à Saint-Martin du 1 9 au 21 juillet.

Aymone Vigière d’Anval journaliste spécialisée dans le vin et le champagne et collaboratrice régulière du Gault & Millau a décidé d’ouvrir le jardin de sa maison de poupée au public en compagnie de trois autres artistes et amis qui exposeront leurs créations. Aymone présentera les galets qu’elle amasse depuis maintenant trois ans sur les plages de l’île et qu’elle transforme selon son humeur, créant des pièces uniques et originales que l’on aime installer chez soi. A ses côtés, Armel Robillard, décorateur, peintre et sculpteur, travaillant depuis quarante ans entre Angers, Essaouira et l’île de Ré, a réalisé une série particulière, pour ce rendez-vous, inspirée de la charcuterie et intitulée « L’Art

h istoi R e du V illage

fumé ». Il a prévu des formats petits et moyens appropriés à la taille du jardin et bénéficiant d’un tirage numéroté. Albane Croisel, une artiste pleine de vie qui aime la couleur, marque de sa créativité toutes sortes de supports et en particulier l’ardoise et le vinyle. Enfin, Marie Legillon, avocate de métier mais appartenant à une famille d’artistes, peint et expose depuis une quinzaine d’années de grands et petits formats qui entraînent le spectateur dans un monde onirique. Elle s’est lancée ces dernières années dans la création de petits personnages, utilisant un matériau étonnant : les collerettes

Loix : souvenirs d’antan

d’aluminium de bouteilles de vin. Tout récemment, elle s’est investie dans un travail important en utilisant les marqueurs peinture à base d’eau Posca, qu’elle pratique sur tous supports. Résultat des tableaux colorés et gais dont les motifs égaieront votre quotidien. N’hésitez pas à pousser la porte du jardin, allez à leur rencontre, ils vous intéresseront aussi par leurs conversations !

Désormais en retraite, Jacques Buisson, qui reste collaborateur de notre publication Ré à la Hune, consacre la plus grande partie de son temps à ce qui le passionne : l’Histoire du village de Loix et il nous

invite à effectuer en sa compagnie un voyage passionnant dans son passé.

Diplômé des hautes études en sciences sociales (en section Histoire) et titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Histoire moderne, Jacques Buisson va mettre sa formation au service de sa passion pour Loix et lui consacrer plusieurs livres.

Après avoir publié deux ouvrages sur le village, l’un couvrant la période du Haut Moyen-Age à 1918 et intitulé « Loix d’un siècle à l’autre », il fait paraître « Loix - Aperçu sur le passé du village » suite du précédent et donnant cettefois la priorité aux images.

C’est encore le cas dans cette troisième publication « Promenons-nous dans le vieux Loix » qui comporte une photo ancienne par page et nous permet de retrouver les ambiances des différents quartiers du vieux Loix. On y trouve, à travers ces 86 pages, l’histoire du nom des rues qui racontent le vécu du village, l’histoire du patrimoine bâti, dont l’église, le couvent dans lequel se trouvait l’asile Sainte Agnès, le fort du Grouin à la silhouette familière et le moulin à marée. Lionel Quillet avec la préface et Pierre Boulanger de

Jacques Buisson, Loidais de cœur et ancien instituteur du village, vient de publier un troisième ouvrage sur ce lieu qui compte tant pour lui.

l’APSL (Association pour la Protection des Sites de Loix) avec la postface, parrainent le livre.

Jacques Buisson dédicacera son dernier-né chaque dimanche matin de l’été, de 10h à 13h, sur la place du marché de Loix, à partir du 13 juillet. Le 12 juillet, il le dédicacera à la bibliothèque de Loix à partir de 11h, ainsi que dans la salle des fêtes de la commune lors de l’AG de l’APSL le 21 juillet.

Catherine Bréjat

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Plomberie, Chauffage

Installation Sanitaire Rénovation Dépannage, Ramonage

Marché créatif au jardin - 24, rue Rohan Soubise, Saint-Martin de Ré 19, 20 et 21 juillet de 11h à 15h et de 17h à 20h. et

Librairie Quillet

Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées. Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux. Atelier d’encadrement Café littéraire.

Ouverte tous les Jours : 10h - 12h30 / 14h - 18h30

189 rue Gros Jonc 17580 BOiS-PLAGE En Ré maximeroblin@sfr.fr

Promenons-nous dans le vieux oix - 86 pages - 20 €

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© Catherine Bréjat
Jacques Buisson dédicacera son livre chaque dimanche, à partir du 13 juillet, sur la place du Marché de Loix.

L’ART DE BULLER CET ÉTÉ EN THALASSO

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Ses notes gourmandes invitent à l’évasion des sens. Cette escale détend profondément le corps et l’esprit avec un massage à l’huile divine qui termine en beauté ce magnifique voyage.

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