n ce mois de mai plusieurs projets ont été fêtés. Première pierre des vingt-cinq logements sociaux à Saint-Martin, inaugurations de la place d’Antioche à Sainte-Marie et de la salle des Marais de la Prée aux Portes. Si ces projets sont tous très différents, ils ont malgré tout un point commun. Le temps écoulé entre leur conception par les élus sur le papier et leur réalisation concrète. Ainsi aura-t-il fallu attendre de longues années avant que la popula tion puisse les voir enfin émerger et en profiter.
C’est sans doute aussi du fait de cette lourdeur administrative française ainsi que des contraintes imposées par l’Etat aux maires que nombre d’entre eux jettent l’éponge et que le vivier des candidats aux élections municipales se tarit. La faible marge de manœuvre des élus locaux explique sans doute aussi l’impatience de la population, qui ne comprend pas pourquoi les choses n’avancent pas plus vite.
Or l’échelon local est plus que jamais indispensable, car le seul capable de jouer un rôle de proximité essentiel pour maintenir la cohésion sociale... Nathalie Vauchez
SAINT-MARTIN DE RÉ
des Corsaires 05 46 09 42 02 Du lundi au
LA FLOTTE
ZA La Croix Michaud 05 46 09 52 56
Du lundi au samedi de 9h à 19h30 le dimanche de 9h à 12h30
UNSS Ultimate : le collège des Salières à nouveau champion de France
Ils
l’ont fait ! Une fois de plus, les élèves du Collège des Salières ont brillé lors du championnat de France UNSS d’Ultimate, confirmant leur suprématie dans une discipline désormais reine sur l’Île de Ré.
Du 12 au 15 mai derniers à Vesoul, les jeunes Rétais ont su imposer leur jeu et leur détermination pour décrocher, avec panache, un deuxième titre consécutif de champion de France.
Un parcours sans accroc Après un périple de huit heures pour rejoindre la Franche-Comté, le ton était donné : il faudrait vaincre pour régner à nouveau. Le tournoi débutait avec cinq matchs de poule, dominés de bout en bout par les Rétais. Si la majorité des rencontres s’est soldée par des scores nets face à des équipes de niveau inférieur, un match s’est avéré plus accroché : une victoire 6-4 face à l’équipe d’Avon (académie de Créteil), qui aura permis de maintenir l’équipe sous tension.
La stratégie, clé de la demi-finale
En demi-finale, les Salières étaient opposés à Dijon. Grâce à une stratégie ajustée par le coach Julien Hanote, visant à cloisonner les éléments les plus rapides de l’adversaire, l’équipe s’est imposée solidement sur le score de 9 à 4. Une victoire tactique autant
que technique, rendue possible par une analyse fine du jeu bourguignon.
Une finale maîtrisée pour une deuxième couronne
La finale, tout en intensité, opposait les Rétais à l’équipe de Vulaines-surSeine, également issue de l’académie de Créteil. Malgré l’enjeu, les collégiens des Salières ont su garder leur calme et dérouler leur jeu. Résultat : une victoire convaincante 8 à 3, synonyme de titre national pour la deuxième année consécutive.
La fierté d’un coach et d’un projet durable « Je suis très fier du travail mené », confie Julien Hanote, professeur d’EPS et coach de l’équipe. « Ce titre servira, j’en suis sûr, de tremplin pour un nouveau projet dans les années à venir. »
Avec cette nouvelle victoire, le Collège des Salières confirme son statut de référence nationale dans l’Ultimate scolaire. Une belle réussite pour l’établissement, pour l’île de Ré et ses enseignants.
Jordan Riché
Des Apéros Régalades réussis
Les 18 et 2 5 avril ainsi que les 2 et 9 mai derniers, la pomme de terre AOP, accompagnée par les huîtres et le sel de l’île de Ré, et bien sûr par les vins et spiritueux* d’Uniré, a été fêtée par la coopérative.
Dans une ambiance musicale différente chaque soir : Nina Ly Remix (de La Rochelle), Julien Sordetto Mélodique & Solaire (de La Rochelle), Bellevue Street Folk anglo-saxon (duo de Poitiers) et Haesse Music Funk, Soul & Jazz (saxophoniste de La Rochelle), les Rétais mais surtout les vacanciers ont
pu aller à la rencontre des producteurs et découvrir les pommes de terre AOP de l’île de Ré, mises en valeur par le foodtruck de la Maison Marthe avec son smooker géant.
Les vignerons ont proposé des cocktails à base de Cognac et/ou de Pineau des Charentes* simples à réaliser et très
efficaces comme le Cognac Tonic, la Caravelle ou le Punch Rétais, tous très appréciés par la clientèle.
La cohésion agricole rétaise était toujours aussi forte trois mois après le Salon de l’Agriculture à Paris, avec la présence de l’Association des producteurs d’Huîtres de l’île de Ré (APH-Ré) et de la Coopérative des Sauniers. Cette nouvelle version des Régalades, déclinée en quatre soirées Apéros Régalades, remplaçant la traditionnelle journée des Régalades, a été un succès pour cette première édition. Stéphane Thomas, organisateur avec ses collègues d’Uniré, réfléchit à l’améliorer pour l’an prochain, car bien sûr ces Apéros Régalades seront renouvelés.
Par ailleurs, la Coopérative Uniré travaille sur des soirées en juillet et en août (deux par mois), au cellier, avec la venue de différents foodtrucks.
Puis viendra la Fête des Vignes qui aura
lieu les 6 et 7 septembre 2025, avec la collaboration du Comité d’Action Communal du Bois-Plage.
Rétais et vacanciers sont très attachés aux produits du terroir, à la découverte des métiers traditionnels, qui signent l’ADN du territoire, son histoire et son identité. Une belle façon de vivre l’île de Ré, qui n’est pas qu’une « station balnéaire » !
Nathalie Vauchez
*À consommer avec modération, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
L’équipe du collège des Salières championne de France à Vesoul.
La pomme de terre AOP mise en valeur par le smooker géant de la Maison Marthe.
25 logements sociaux au Clos Baudin pour début 2027
Mardi 1 3 mai 202 5 , Patrice Déchelette posait la 1 ère pierre du chantier Habitat 1 7 de logements sociaux, de petite typologie (T1, T2 et T 3 ), individuels et collectifs. Le terrain sur lequel étaient installés l’ancienne gendarmerie et les logements des gendarmes, démolis en 2016, est très bien situé entre centre-bourg, plage et commerces & services.
posent la 1ère pierre, sous l’œil attentif de
C’est un maire de Saint-Martin particulièrement heureux de voir enfin ce chantier démarrer qui était entouré du secrétaire général de la préfecture, du président de la Communauté de Communes, des conseillers départementaux et de la représentante d’Habitat 17, ainsi que de plusieurs maires et élus rétais. Habitat 17 est propriétaire du terrain, ce qui aurait dû permettre d’aller plus vite, or il aura fallu plus de huit ans pour que le projet démarre. Les joies de l’administration française. Le maire a souhaité que ce programme concerne des T1, T2 et T3, car la demande en petits logements est forte, alors que cette typologie (T1 et T2) est quasi absente des programmes de logements existants. « Il faut pouvoir loger des personnes seules, des aides-soignants et infirmières, des pompiers... », explique Patrice Déchelette. Lionel Quillet a d’ailleurs demandé au préfet et au secrétaire général de la préfecture - et a priori obtenu gain de cause - qu’à titre exceptionnel une part de ces logements soit réservée au personnel soignant de l’Ehpad, du CDAIR, aux pompiers, etc., brefs à des personnes travaillant pour les besoins publics. Les demandes de logement social sont nombreuses : 700 sur l’île, dont 500
Typologie des logements du Clos Nicolas Baudin
- 25 logements
- 2 T 1 (34 m2), 1 5 T2 (51 m 2 ) et 8 T3 (64 m 2 )
- 2 1 maisons individuelles
- 4 logements collectifs en R+ 1 , 2 en T 1 et 2 en T2
- Stationnement privatif et jardin (sauf les 2 logements à l’étage)
- Mixité des logements avec 6 PLAI, 11 PLUS, 8 PLS
- Loyers mensuels (hors charges) allant de 217 € pour un T 1 en PLAI à 670 € pour un T3 en PLS
émanant de Rétais (personnes habitant/ travaillant sur l’île) et il y aurait plus de 130 demandes sur ce programme martinais.
88 logements sociaux depuis 2008 à Saint-Martin
Si Habitat 17 a construit 303 logements sur l’île de Ré, étant un acteur historique du logement social depuis 1981, il s’agit de son premier programme à SaintMartin (où Atlantique Aménagement a construit une bonne part du parc social), comme l’a rappelé Françoise Henri, administrateur d’Habitat 17, représentant la présidente et le directeur du bailleur social.
Pour que ce projet soit viable et puisse voir le jour, la CdC de l’île de Ré verse à Habitat 17 une subvention d’équilibre de 600 K € , le Département subventionne à hauteur de 97 K € et l’Etat de 83,58 K € ; Le coût total du programme étant de 4,53 M € TTC.
Patrice Déchelette s’est réjoui que sous ses trois mandats, depuis 2008, quatrevingt huit logements aient ainsi pu être programmés à Saint-Martin, soixantetrois logements au lotissement du Pertuis (derrière Intermarché, Immo 3 F), et donc vingt-cinq au Clos Nicolas Baudin. Il a rappelé que le premier acte communautaire fort au printemps 2008 (1ère présidence de Lionel Quillet) fut la prise de compétence logement, délibérée favorablement à l’unanimité (pour les projets de plus de dix logements, puis dès 2009 pour les projets de plus de vingt logements). Celle-ci était indispensable à la préemption par la CdC pour 4,5 M€ de l’ancienne maison de retraite de l’hôpital, alors que celui-ci avait un acquéreur, promoteur immobilier, à 6,5 M€, rappelant que le conseil d’administration de l’hôpital avait alors voté à une voix près en faveur de la CdC.
Élus et secrétaire général ont posé la première pierre sous un soleil radieux et dans la bonne humeur.
Nathalie Vauchez
Principales dates
- Démolition en 2016
- Permis de construire obtenu le 5/02/2024
- Forage pour 5 sondes géothermiques réalisé du 28 avril au 13 mai 2025
- Démarrage des travaux de gros œuvre en mai 2025 (grue arrivée sur site)
- Fondations, dalles et élévations jusqu’en octobre 2025
- De septembre 2025 à février 2026 : clos couvert
- D’octobre 2025 à décembre 2026 : second œuvre
- De mai 2026 à septembre 2026 : 2 è phase de VRD avec la chaussée thermoactive
Le maire de Saint-Martin, le président de la CdC et le secrétaire général de la préfecture
Patrick Rayton, expert en BTP !
La place d’Antioche inaugurée... en fanfare !
Samedi 1 7 mai, dès 10h du matin, sous un franc soleil, la place d’Antioche à Sainte-Marie de Ré prenait des allures de fête, pour son inauguration o f ficielle, après quelques années de gestation puis de réalisation de son projet d’aménagement et requalification.
Un vrai moment de bonheur pour la maire, Gisèle Vergnon et son conseil municipal, mais aussi pour les habitants, réunis sur la place en musique, aux rythmes de la fanfare de Sainte-Marie et de la Banda’ Loups.
Une agora des temps modernes
Très investis auprès de la mairie dans la définition du projet, les commerçants de la place ouvraient la matinée avec des animations et concours pour petits et grands. Nombreux étaient les Maritais, Rétais et vacanciers à investir ce samedi matin la place, conçue désormais avant tout comme un lieu de vie fédérateur et non plus de simple circulation et stationnement.
Une fort belle agora des temps modernes, mariant harmonieusement
Séniors
Lhalle de marché, services de santé, commerces et bistrots, espaces de verdure, de jeux et de repos, autour d’une voie entrante (zone 30) et de places de stationnement.
Entourée des élus municipaux, du président de la CdC et de maires des autres communes, mais aussi d’une foule dense, Gisèle Vergnon a tenu à rappeler l’historique, tant le temps des projets publics est long et souvent semé d’embûches. Aboutissement de « travaux à tiroirs » débutés en 2010, la place d’Antioche ne déroge pas à la règle...
en fête à Sainte-Marie
e comité consultatif Bien Vieillir organise pour les séniors un aprèsmidi festif le mardi 10 juin, de 15h à 18h, à la salle des Paradis à SainteMarie de Ré.
L’objectif de cette animation est de partager un moment récréatif, créatif et gourmand.
Il y aura des jeux, des ateliers créatifs, de la musique et des chansons, et un goûter savoureux.
Clou de l’après-midi : un concours de desserts. Les aînés sont invités à y participer et à faire découvrir leurs desserts traditionnels les plus gourmands : Tarte, gâteau, crème... Inscription obligatoire et informations auprès de Mathilde à l’accueil de la mairie 05 46 30 21 24. CP
Gratuit, ouvert à tous - Transport possible sur demande à la mairie : 05 46 30 21 24
Un long cheminement En juillet 2010, Madame le maire était contrainte de prendre un arrêté pour fermer l’ancienne salle des fêtes, située sur cette place, sa structure métallique rongée par la rouille représentant dès lors un danger pour la sécurité des personnes. Une salle provisoire en bois est alors construite, permettant de maintenir entre 2012 et 2014 les animations communales. Le plan de référence élaboré en 2011 pour SainteMarie prévoit de créer une nouvelle salle, plus à l’écart du centre, associée à un parking et de transformer la salle provisoire d’Antioche en halle marchande.
2014 voit le lancement du projet de construction de la salle des Paradis, espace culturel et associatif, et de son parking, en concertation avec les associations maritaises et les riverains. Salle inaugurée en mai 2017.
En parallèle, la municipalité décide la démolition du kiosque/préau situé
place d’Antioche, ouvert aux quatre vents et qui masque la perspective du site. En 2018, l’accès sur la place est limité à une seule voie en sens unique nord-sud et un appel à candidatures est lancé pour la construction de la halle et du bistrot attenant, qui n’ouvriront qu’en juillet 2021, la crise sanitaire ayant différé les travaux. Auparavant, la réfection des réseaux enfouis avait été achevée avant l’été 2019.
Gisèle Vergnon donne aussi quitus au « projet formidable pour l’attractivité de la place d’Antioche porté par Damien Lefort », intégrant la construction de cinq nouveaux commerces et de quatre logements à l’étage. Les premiers commerces ouvrent à l’aube de la saison 2023.
Dès l’année 2022, Gisèle Vergnon et son équipe travaillent avec le cabinet Phytolab sur l’aménagement urbanistique et paysager de la place.
NOUVELLE GAMME DE ROBOTS DE TONTE : ZUCCHETTI TECHline
Commerces & services, espaces verts et voie entrante de circulation sont harmonieusement intégrés dans l’aménagement de la place d’Antioche.
Vauchez
(Lire la suite page 5)
Concertation et échanges avec les riverains et les commerçants ont fait partie du long processus menant à l’obtention du permis de construire, permettant de parler de « projet partagé ».
Débuté en octobre 2024, le chantier des travaux, mené par A2EI Infra (maître d’œuvre) et Eurovia, a tenu les délais puisqu’il a été achevé au début des vacances de Pâques 2025. Chaque jeudi matin pendant ces six mois, Gisèle Vergnon a participé aux réunions de chantier, recueillant par la même occasion les réactions des
Maritais. Un chantier bien accepté par les commerçants et leurs clients, ce qui est suffisamment rare pour le souligner. La végétalisation de la place a, pour sa part, été assurée par ID Verde.
« Un concept de village »
Le dirigeant de Phytolab, Loïc Maréchal, a dit sa grande satisfaction de voir les habitants s’approprier cette place et la faire vivre, ce qui est la finalité de son travail. Il a souligné les importants échanges entretenus avec les différentes parties prenantes de ce
site. Il a aussi rappelé que cette place a été conçue en 1980, qu’auparavant elle n’existait pas, cette requalification de l’espace visant aujourd’hui à
fédérer les Maritais.
Le président de la CdC, Lionel Quillet, a tenu à souligner le nombre de projets lancés et inaugurés en ce printemps 2025 : 1 ère pierre des logements de Saint-Martin, Salle des fêtes des Portes, place d’Antioche. Autant de projets qui font de l’île de Ré et de ses dix communes « un territoire où il fait bon vivre ». Il a souligné la réussite de ce réaménagement de la place d’Antioche, insistant sur « la vision à long terme de Gisèle Vergnon, indispensable pour configurer de tels projets ». « Plus qu’une place, c’est un concept de village à pied, apaisé et de qualité avec les commerces, les services, les logements tout autour », a-t-il apprécié.
Après le traditionnel coupage de ruban par les élus et les commerçants, chacun est ensuite allé profiter de l’apéritif, de la musique et de la douceur printanière.
Nathalie Vauchez
Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr
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BRASSERIE ARTISANALE DE R É
Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré
Plus qu’une place, un concept de village, apaisé et vert.
Une journée pour « kifer » Loix
Le dimanche 8 juin se tiendra à Loix un événement inédit.
Sur une demande de la mairie, qui a souhaité faire connaître les talents cachés du village, un trio d’organisatrices, conduit par Chica Bigarnet, a invité une dizaine de professionnels et praticiens à se réunir autour d’une journée intitulée « Kiffer quoi à Loix ? ».
Les visiteurs seront accueillis dès 9h30 à la salle des Fêtes. L’association Les chats libres de Loix, l’école de voltige Ardevac, la créatrice textile Rosa Paulette, l’artisan pâtissier Le Loidais et la bibliothèque présenteront leurs activités et créations.
Des ateliers de shiatsu, taï chi, sophrologie, yoga du rire et écriture se
succéderont tout au long de la journée, dans la salle des Fêtes ou sur la place du Marché. Au salon de coiffure, Karo fera découvrir le « rituel crânien du cuir chevelu », tandis qu’Arnô Raposo partagera sa passion pour le tatouage intuitif dans son salon Kâla Chuva, place de l’Eglise. Pour les enfants, un loupgarou grandeur nature sera mené de main de maître par Xavier Mounier, permaculteur, qui fera découvrir les jardins partagés du Champs des sables, à quelques mètres du centre.
La journée se terminera par un miniconcert de la Chorale de Loye.
Eugénie Rambaud
Kiffer quoi à Loix ? L’entrée est libre ; les places en atelier étant limitées, il est vivement conseillé de réserver.
Information et réservations : 06 77 77 06 55
Retrouvez le programme complet sur www.loix.fr ou renseignez-vous auprès de l’office de tourisme.
Fleur de Vigne : le salon du bien vivre !
Le 8 juin, Loix accueille son premier salon des
Le salon « Fleur de Vigne en Ré » organisé par l’association Les Portes en fête se déroulera aux Portes en Ré du 2 9 au 3 1 mai.
Ce 16e salon aura lieu dans les locaux rénovés de la salle des Marais de la Prée aux Portes. L’inauguration se fera le 29 mai à 19h en présence de Jean-Luc Pouteau, meilleur sommelier du monde 1983. Cet événement, qui est devenu un incontournable du printemps, propose trois jours de découvertes, de dégustations et de conversations avec les vignerons, des fidèles du salon pour la plus grande part. Les appellations représentées couvrent tout le territoire sans doublon et incluent bien sûr les vins et cognac rétais.
La gastronomie, complément indispensable du bien vivre, sera représentée entre autres par les fromages de brebis de la ferme de Pimael, les fleurs comestibles, plantes rares et aromates
FE S TIVAL DE S UR F
de Violette et Capucine, les chocolats de Gaële et ses « Petites Folies », le foie gras de Ducamp et fils, les fromages et salaisons de montagne de Wandrille Lambert et les huiles d’olive de Madame Dautais. Un échantillonnage de produits de qualité auxquels on ne résiste pas !
Les horaires d’ouverture ont été modifiés de façon à permettre aux exposants de jeter un coup d’œil sur notre île. Jeudi le salon sera ouvert de 16 à 21h avec l’inauguration à 19h. Vendredi et samedi, on y accèdera de 10h à 14h et de 17h à 20h.
Un moment de convivialité à ne pas rater dans ce monde de plus en plus difficile.
Catherine Bréjat
Du surf, du fun et de la bonne humeur au Wipe Out
La 3 e édition du Wipe Out Surf festival a eu lieu le samedi 10 mai à La Couarde. Un sans-faute pour ce tout jeune festival dont l’île de Ré ne pourra plus se passer !
La Couarde semblait enveloppée d’une grande bulle de bonheur en ce samedi 10 mai, pour la 3e édition
du festival de surf Wipe Out. Des sourires jusqu’aux oreilles, des éclats de rire à la pelle… ce festival du surf fun peut se
vanter d’avoir réussi son pari ! Dès 13 heures, les premiers concurrents se sont lancés à l’eau plage de La Pergola, costumés et rivalisant d’imagination pour se surpasser sur les planches. En tout une dizaine d’équipes, puisque l’inscription se faisait en duo, étaient inscrites, telles que les Surf Queens, les Portes Un Galais, les Surfengers ou encore les Pepinos. Costumés, ridant des engins parfois insurfables et proposant des acrobaties risquées, les concurrents se sont surpassés pendant trois heures de compétition, pour le plus grand plaisir du public massé sur la plage.
« On est assez surprises de ce que ce festival peut générer, » s’émeuvent les deux organisatrices Claire Bouchard de La Poterie et Julie Batisse. « Il se passe vraiment quelque chose d’unique au Wipe Out. Tous ces sourires, tous ces moments de joie partagés… Il y a
tellement de bonheur et d’amour à être tous réunis pour célébrer le surf et l’océan, c’est presque irréel. La phrase qu’on a le plus entendue tout au long de la journée, c’est : « Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé ». Pour nous, c’est la plus belle des récompenses ! »
Le festival s’est ensuite déplacé dans le village couardais. La Maline a diffusé trois documentaires sur le surf, sélectionnés et proposés par le Festival International du Film d’Aventure de La Rochelle. Les festivaliers se sont ensuite rendus place du Mail pour clôturer la journée en musique. Même la pluie n’a pu venir altérer la bonne humeur des participants, et le public est resté nombreux pour danser tard sur la place du marché au son des concerts et sets DJ.
Aurélie
Bérard
Pierre Toso et Rémi Courbi, qui ont concouru déguisés en homard sur un grand paddle, sont les grands gagnants du Fun surf contest 2025.
talents, autour du bien-être et de la convivialité.
P RODUIT S DU TERROIR
Fleur de Vigne est devenu un incontournable du printemps rétais.
Les Portes : une salle rénovée et une candidature
Construite en 1979 sur un ancien marais remblayé avec du sable du banc du Bûcheron, cette salle des Marais de la Prée fut l’un des premiers chevaux de bataille de la municipalité élue en 2020, sous la houlette d’Alain Pochon. Construite à l’époque pour abriter un marché couvert et offrir un espace sportif aux habitants, ce fut « échec et mat », selon les mots d’Alain Pochon. Le manque de convivialité, de chauffage et d’isolation phonique et thermique ont rapidement rendu impossible l’organisation de nombreux évènements.
« Un véritable gâchis que nous étions déterminés à réparer dès le début de notre mandat », a réaffirmé le maire des Portes dans son discours. Après quasiment un an et demi de travaux et pour un coût total de 2,14 M€, le mal est enfin réparé. L’intégralité de la salle est désormais isolée et rénovée, du sol au plafond. Un système de chauffage est installé, ainsi qu’un coin bar, une scène et un système de sonorisation de grande qualité. « C’était une coque vide, sans rien à l’intérieur (…) Ce sera
un lieu de rencontre et d’échange pour l’ensemble des Portingalais, où pourront se tisser de nouveaux liens », s’est réjoui Alain Pochon.
Étaient présents tous les partenaires financiers de l’opération : Sylvie Marcilly, la présidente du Département, financeur des travaux à hauteur de 250 K€ ; Lionel Quillet, le président de la Communauté de Communes, co-financeur pour 210 K € ; le secrétaire général de la préfecture, Emmanuel Cayron, la participation de l’État au titre du Fonds Vert s’élevant à 300 K € . Entre 250 et 300 personnes s’étaient déplacées pour l’évènement, et ont apprécié de découvrir toutes les possibilités laissées par ce nouvel équipement.
« J’ai encore du travail à faire »
Alain Pochon a été applaudi à de nombreuses reprises. Fort de son succès dans la réalisation de ce chantier, le moment était particulièrement bien choisi pour officialiser sa décision de se présenter aux Municipales de 2026. « J’ai encore du travail à faire aux
Portes. J’ai décidé de repartir pour un prochain mandat », a-t-il déclaré en toute fin de cérémonie, déclenchant l’acclamation du public. Lionel Quillet a, quant à lui, profité de son discours pour évoquer l’avenir de l’école des Portes et s’est adressé directement à Emmanuel Cayron : « Nous venons d’apprendre que l’école de La Couarde est sauvée. Le RPI avec Saint-Martin a été accepté », a annoncé le président de la CdC
« Nous avons la même volonté pour Saint-Clément et Les Portes. Mais il nous faut du temps. Donnez-nous du temps », a-t-il plaidé, en rappelant tous les investissements faits par la municipalité des Portes pour faire renaître le village, notamment par le logement*.
Aurélie Bérard
*Lire notre interview parue dans Ré à la Hune N° 298 : www.realahune.fr/le-village-desportes-va-resolument-de-lavant/
La Salle des Marais de la Prée a été inaugurée par Alain Pochon, en présence de Sylvie Marcilly, Emmanuel Cayron et Lionel Quillet, ainsi que plusieurs autres élus rétais
En toute fin de cérémonie, devant près de 300 personnes, Alain Pochon a annoncé sa décision de se représenter pour les élections municipales de 2026.
Il était une fois… la guerre
Ce n’était pas la première et Ré a été épargnée par rapport aux horreurs infligées à certains territoires mais quand même…
Vendredi 9 mai 2025, l’Ile de Ré a célébré quatre-vingts ans de liberté retrouvée, au gré de multiples évènements alternant entre cérémonies solennelles et beaux moments de fête. A Saint-Martin, c’était aussi d’évidence le jour de l’inauguration de l’exposition Ré occupée, Ré libérée, préparée depuis près d’un an par l’équipe du musée Ernest Cognacq.
Les libérateurs dans la place 11h sur le port, les véhicules militaires donnent le ton, après avoir mené à bon port les élus et officiels arborant tous une cocarde tricolore. Les hommes de l’association HMP79* sont en treillis sable et rangers, les femmes en jupes amples à la taille resserrée. Dans la cour, quelques discours tout en sobriété laissant rapidement place à la visite de cette exposition attendue.
Tout est allé si vite A l’entrée de la salle haute, panneaux et affiches nous rappellent le contexte général. 2 septembre 1939, alors que la Pologne a été envahie la veille par l’Allemagne, c’est la mobilisation générale et les Rétais n’y échappent pas. Rapide et brutale, la guerre entraîne l’exode vers le sud des populations civiles fuyant les bombes et des familles viendront ici chercher refuge. Mais la défaite est totale et la capitulation confirmée par la signature de l’Armistice le 22 juin 1940. Dès le 23 les troupes allemandes sont à La Rochelle et le 29 à Rivedoux et SaintMartin. Elles y resteront cinq ans. Pour illustrer cette présence, de nombreuses photos, et si les Rétais ont eu un instant l’illusion d’envahisseurs « courtois et polis », ils vont vite déchanter.
la révolte et la tentation face à l’envahisseur. Ici comme ailleurs, même en proportions restreintes, il y eut des femmes tondues pour relations coupables avec l’ennemi, des familles juives dénoncées, déportées et exterminées dans les camps, du marché noir et de la propagande, de la Collaboration « ordinaire » et l’autre, politique et en haut lieu.
Il y eut aussi des actes de courage individuels et collectifs, des sabotages et surtout de la transmission de renseignements, des résistants arrêtés suite à des trahisons. Après un démantèlement des premiers groupes en 1941,
fleurs, des sourires, des soldats libérateurs accueilli avec ferveur. Un an après le débarquement de Normandie, Ré est enfin libérée…
Quatre-vingts ans plus tard, des traces sont encore là, dans la silhouette lourde des batteries Kora, Karola et Kathé, installées sur trente-cinq hectares et alors entourées de champs de mines, dans les papiers jaunis où l’on peut lire la dureté de cinq années sous le joug de l’occupant, dans cette honteuse étoile jaune aussi. De photos en documents d’archives, l’exposition Ré occupée, Ré libérée ouvre une parenthèse respectueuse et digne sur
Une vie sous la menace
Réparti sur tout le territoire, l’envahisseur s’organise. Il ordonne, exige et il vaut mieux lui obéir. Réquisitions de maisons, menaces et bien sûr rationnement alimentaire mais aussi en charbon, en vêtements etc. Sous une vitrine, nombre de tickets sont de bien fragiles témoignages d’une vie sous contrôle, contraignant les Rétais à d’incessantes déclarations sur tout et rien, des armes aux postes radio en passant par les récoltes, les œufs ou les véhicules, et sans oublier l’indispensable « Ausweiss » désormais nécessaire pour rejoindre le continent, Ré ayant été déclarée « zone interdite ».
Au fil du temps, la peur s’installe : celle des bombardements sur la zone de La Pallice toute proche et celle, plus venimeuse encore, qui conduit à redouter son voisin, celle du bruit des bottes et des quelques SS présents sur le territoire, celle pour les hommes partis au front et qui ne rentrent pas.
Résistance et collaboration Ici comme ailleurs, les deux forces antagonistes sont à l’œuvre. Ici comme ailleurs, il y eut le courage et la lâcheté,
la Résistance s’organisera en 1944 en trois grands secteurs et du sud au nord de l’île participera activement à sa libération.
9 mai 1945. Deux jours après celle de La Rochelle, la réddition des troupes allemandes installées sur l’île est signée à Saint-Martin et dans la petite salle du fond, un diaporama de photos en noir et blanc, fatiguées par le temps mais expressives : de s
cinq ans d’une Histoire dont le cours a bien changé depuis. Au passage, elle nous donne une petite leçon d’humilité bienvenue.
Pauline Leriche Rouard
*HMP79 : Histoire Mémoire Passion 79.
Défilé quasi militaire pour l’arrivée des officiels au musée.
L’occupant allemand est arrivé sur le port de Saint-Martin.
Et si le cheval nous apprenait le savoir-être ?
Le 12 mai, Popeye (poney du jeune Jules) et Véronique Vigouroux de l’écurie de territoire Ile de Ré Galop ont pris le chemin… de l’école. Mais pourquoi ?
Le poney qui murmure à l’oreille des enfants… on pourrait ainsi résumer la rencontre entre les élèves de CE2, CM1 et CM2 de l’école de SaintClément et le gentil Popeye, qui a aussi de nombreux fans du côté des résidents de l’EHPAD d’Ars. Les enfants étaient déjà venus à l’écurie mais cette fois, c’est Véronique Vigouroux qui s’est déplacée. Au programme, une séance de travail autour d’un thème essentiel : le consentement.
Présentations de rigueur
Dans la cour de l’école, Véronique commence par quelques explications : Popeye est un être à part entière, gentil mais pas un jouet et comme lors de toute première rencontre, il faut se présenter. Ce que font les enfants, avançant un à un vers le poney, la main tendue. On se regarde, on se renifle, on communique. « Seule une petite fille est restée à l’écart », raconte Véronique. Pour une raison toute simple, elle a peur, une peur qu’elle parviendra à vaincre en s’approchant mètre par mètre, jusqu’à faire comme ses petits camarades. Jolie victoire dont Popeye a le secret. Viennent ensuite les questions de sécurité mais aussi d’intimité. Car oui, chez le cheval aussi, il faut éviter certains gestes et s’adapter à sa nature. Du cheval à l’humain, les enfants peuvent alors échanger sur leurs propres limites. Apprentissage du respect et de l’acceptation de l’Autre, un vrai sujet de société…
L’effet miroir
La relation entre homme et cheval remonte à la nuit des temps et si elle est aussi puissante, c’est sans aucun doute grâce aux qualités de cette animal singulier, à la fois très intelligent mais aussi particulièrement sensible et empathique, de récentes études ayant d’ailleurs montré ses capacités de décryptage de notre communication non verbale (langage corporel et expressions faciales). Ce que, reconnaissons-le, la plupart des humains ne savent pas faire. D’une franchise instinctive et tel un miroir, le cheval nous renvoie sans jugement ce que nous sommes et ressentons. Alors oui, il a beaucoup à nous apprendre… sur nous-mêmes.
Comprendre et gérer ses émotions
Peur, colère, joie, qui ne l’a pas expérimentée pour soi ou chez l’autre ?
Nos ressentis intérieurs se diffusent à l’extérieur et face à un cheval, impossible de tricher. « Alors il faut prendre le temps de se nettoyer », souligne Véronique. La colère ? Il la ressent et nous la renvoie, idem pour la peur mais aussi pour le calme et la sérénité. Toutes ces émotions définissant son attitude à notre égard, il nous appartient donc de les reconnaître et de les maîtriser lorsqu’elles sont négatives. Une vraie leçon de sociabilité enrichie d’une opportunité de grandir et « à travers le cheval, on peut aller très loin
avec les enfants », souligne Véronique, estimant qu’on doit apprendre à devenir des êtres humains comme on doit aussi apprendre à lire, écrire ou compter. « C’était formidable comme moment d’échange ! », se réjouit-elle, évoquant leur avoir raconté sa visite au centre pénitentiaire de Saint-Martin et la réflexion d’un détenu sur la nécessité de prendre soin des enfants. « C’était beau de les voir saisis et profondément touchés », conclut Véronique.
Le 27 mai prochain, les enfants reprendront le chemin de l’écurie. Ils assisteront à l’entraînement avant une découverte des métiers autour du cheval. « Nous reviendrons sur la question du consentement et des émotions avant une présentation avec Royal Vati et Prophets Pride »,
explique Véronique, annonçant aussi une demande de l’enseignante des Portes avec les élèves de la grande section de maternelle. Et elle entend bien ne pas s’arrêter là et proposer à toutes les école de l’île ce projet riche de sens, centré sur l’attention à l’autre et le respect des différences, puisque le cheval nous apprend que « ce que je fais aux autres, je le fais à moi-même ».
Traduit à hauteur d’enfant, cela donne le célèbre Un pour Tous, Tous pour Un propre à l’esprit chevaleresque. « Ils ont adoré et vont l’inscrire dans leur classe, c’est génial ! », conclut Véronique. Génial en effet et fort à propos aujourd’hui. Alors à quand des leçons d’humanité données par les enfants aux adultes ?
Pauline Leriche Rouard
E CURIE DE TERRITOIRE
Côté champs de course
Absorbée par ses enrichissantes initiatives, rappelons-nous qu’Ile de Ré Galop porte aussi les couleurs de notre territoire sur les champs de courses. Alors quel début d’année ?
« Moins brillant que l’année dernière et alors ? », répondent en chœur Véronique Vigouroux et Capucine Nicot, fidèles à leurs principes. Enfin, signalons quand même la très belle troisième place remportée le vendredi 21 février à Chantilly par le champion Royal Vati face à des concurrents bien plus jeunes que lui, et les toutes récentes troisième et quatrième places d’Albertinelli et Jasmin Doré à La Teste le 16 mai. Et surtout n’oublions pas la belle Lady Pink, arrivée première sur l’hippodrome de Fontainebleau lors du Prix de l’Empereur. Une belle victoire même si son passé éprouvant a fait de
Lady Pink une jument particulièrement fragile face au stress, la rendant irrégulière. « A un moment, il faudra se poser les bonnes questions », estime avec regret Capucine. Mais nous n’en sommes pas encore là alors croyons donc en la force du féminin !
Comme entre humains, la relation avec le cheval commence par des présentations.
Première victoire longtemps attendue pour Lady Pink le 18 mars à Fontainebleau.
La bouteille à la mer d’un marin rétais chanceux
Dominique Boisard, peintre installée depuis de longues années au Bois-Plage, s’est trouvée mêlée malgré elle à une curieuse aventure pleine de rebondissements que nous vous contons ci-dessous.
qu’elle a trouvée dans une bouteille ramassée sur une plage d’Ishigaki, petite île dans l’archipel d’Okanowa.
Jean-Paul Sundstöm, marin travaillant dans la marine marchande et demeurant, à l’époque où débute cette histoire, au Bois-Plage avait l’habitude, suivant une vieille tradition selon laquelle on doit jeter une bouteille à la mer lorsque l’on passe un détroit, d’écrire des messages qu’il confiait à la mer. Navigant à l’international en tant que maître pompiste sur des bateaux de la marine marchande, il enverra par le fond 2079 bouteilles entre 1996 et l’âge de la retraite. Le 8 mai 2009, alors qu’il voyage sur un bateau nommé Maersk
Bro Catherine appartenant à la Cie danoise Broström, il rédige une lettre à son fils Kevin, âgé de 22 ans, et la confie à l’Océan Pacifique. Le texte est emprunt d’un humanisme louable. JeanPaul vient de quitter Punta Arenas, en Patagonie, tout à fait au sud du Chili, et son bateau fait route vers le port de Yeosu en Corée du Sud, ce qui représente une traversée de 17 500 km. Jusque-là rien de très extraordinaire si ce n’est le nombre de kilomètres parcourus !
Treize ans plus tard, par un matin ensoleillé, alors qu’elle s’apprêtait à nettoyer la partie de plage jouxtant sa maison sur l’île d’Ishigaki, une petite île faisant partie de l’archipel d’Okinawa au sud du japon, Reiko-San aperçoit une bouteille, couverte de coquillages, qui attire son attention parce que différente des déchets que l’on trouve habituellement sur la plage. Elle s’en empare et découvre une lettre écrite dans un alphabet latin qui lui est incompréhensible. Etonnée et amusée, elle conserve la lettre et la dépose sur une étagère en attendant de trouver quelqu’un qui puisse la lui traduire. Elle y restera trois ans jusqu’au jour où Sabine, une amie européenne, lui rend visite. Sabine, ex-Berlinoise, a pris sa retraite sur l’île d’Ishigaki, destination
privilégiée des Japonais au printemps, pour se rapprocher de son fils en poste à Tokyo. Elle s’est fait construire, dans ce lieu très prisé des Japonais et des touristes, la maison de ses rêves. Sabine étudie la lettre et constate que l’adresse de l’expéditeur correspond à un endroit où ses amis Uli et Marion Welmering, un couple d’Allemands également retraités, ont récemment passé des vacances : le Bois-Plage.
Uli et Marion, qui voyagent énormément, sont effectivement passés par l’île de Ré où ils ont séjourné aux « Petites Bergeries », autonomes et pleines de charme, que gère Dominique Boisard. Sabine les contacte et leur explique l’histoire de la bouteille jetée à la mer, il y a maintenant seize ans et arrivée sur une plage d’Ishigaki. Uli et Marion, qui ont développé des relations amicales avec leur logeuse du Bois-Plage, envoient
un courriel à Dominique qui se rend à l’adresse du marin indiquée sur la lettre. Elle ne trouve personne, mais parmi les gens du voisinage quelqu’un lui dit que le coiffeur Ghislain de SaintMartin devrait pouvoir la renseigner. Ce qui est le cas. En possession de la nouvelle adresse de Jean-Paul Sundstöm, Dominique lui dépose un mot expliquant la situation. Jean-Paul lui téléphone et ils se rencontrent. La boucle est bouclée. Quand on pense au parcours réalisé, à tout ce qui circule dans l’Océan Pacifique et qui aurait pu signifier la fin de cette bouteille, à la course de relais entre Reiko-San, Sabine, les Welmering et enfin Dominique Boisard on ne peut que s’étonner et dire que beaucoup de choses que nous ne croyons pas possibles le sont en fait !
Catherine Bréjat
Lettre de Jean-Paul Sundstöm, datée du 8 mai 2009 (le texte ci-dessous reproduit la lettre telle qu’elle a été écrite)
Je m’appel Jean-Paul Sundstöm, je suis marin à bors d’un navire de commerce qui fait route de Punta Arenas (Chili) à Yeosu en Corée du Sud. Essayons tous ensemble de bâtir un avenir et un monde meilleur, sans guerre, sans Pauvreté où que chacun d’entre nous ouvrirez son cœur aux autres. Ceci est possible avec de la volonté et du courage, puisons au plus profond de nous toutes ces richesses encore inexploitées. Dans la poursuite du Bonheur, la moitié du monde est sur la mauvaise piste. Ceux-là pensent qu’il faut avoir et acquérir et être servi par les autres. Alors que le bonheur en Réalité, c’est donner et servir les autres. N’abandonner jamais quels que soient les obstacles, les miracles de la vie sont plus fréquents que l’on ne le croit, voilà la clef qui ouvre la Porte de l’espérance. « Que Dieu vous protège ».
Prix de l’Éducation Citoyenne pour l’école de Rivedoux
Dans le cadre des 80 ans du 8 mai 1 945 , l’école primaire de Rivedoux-Plage a réuni élèves, familles et habitants autour d’un projet artistique et citoyen marquant la cérémonie communale du 8 mai dernier.
Àl’occasion des 80 ans de la commémoration, l’école primaire de Rivedoux a mis en œuvre un projet d’envergure, en partenariat avec la municipalité. Une initiative profondément citoyenne et intergénérationnelle qui vient d’être distinguée par le premier Prix de l’Éducation Citoyenne, décerné par l’Ordre National du Mérite, en lien avec l’Éducation nationale.
Une chorale fraternelle
Le point d’orgue de ce projet a été la création d’une chorale réunissant enfants, parents et habitants du village, soit près de deux cents personnes, accompagnées d’un pianiste sur la scène de la salle des fêtes de Rivedoux, sous la houlette de Claire Vernay cheffe de choeur, et Stéphanie Aubin, intervenante en arts plastiques. Un moment fort, empreint d’émotion et de mémoire partagée, qui a permis de raviver le souvenir de la fin de la Seconde
Guerre mondiale tout en fédérant les générations, en rassemblant des personnes de 3 à 100 ans, autour des valeurs de la République.
Le témoignage poignant d’un témoin de l’Histoire
L’événement a également été marqué par la présence de Jean Garidou, centenaire et ancien résistant, qui a participé à la libération de La Rochelle. Son témoignage émouvant, partagé devant les élèves et le public, a permis de transmettre avec force la mémoire vivante de cette époque, offrant aux enfants une leçon d’histoire incarnée, au-delà des manuels.
Un prix prestigieux pour un engagement exemplaire Pour saluer cette initiative, cinq élèves ont été reçus le jeudi 15 mai par le Préfet de la Charente-Maritime, M. Brice Blondel, lors d’une cérémonie offi-
cielle. Ils étaient accompagnés de Mme Élisabeth Jouanny, directrice de l’établissement, qui a exprimé sa fierté : « C’est un immense honneur de recevoir ce prix. Il récompense l’engagement des élèves, des familles et de toute l’équipe pédagogique autour d’un projet qui fait vivre les principes fondamentaux de la citoyenneté. »
Ce prix vient récompenser le comportement exemplaire et l’implication des élèves dans une action porteuse de sens, et rappelle l’importance de l’école
dans la transmission des valeurs de solidarité, de mémoire et d’engagement citoyen.
Patrice Raffarin et Elisabeth Jouanny à La préfecture, lors de la remise du 1er prix de l’éducation citoyenne, accompagnés de 5 élèves de l’école de Rivedoux.
Rosie ouvre son jardin à un artisanat passionné
Samedi 3 1 mai, de 10h à 1 9 h, aura lieu la 3 è édition de cette conviviale journée, à Saint-Clément.
Le temps d’une journée, les artisans vont transformer un coin de l’île de Ré en un havre dédié à la création locale, l’artisanat engagé et aux rencontres sincères.
Dans cet écrin de verdure, des femmes et des hommes de talent dévoileront leur univers : objets façonnés à la main, matières nobles et naturelles, savoir-faire durables... Autant de gestes passionnés à découvrir, autant de récits à écouter. Seront présents Louise Poppy (créations florales), M-Céramique (céramiques artisanales), Vannery Passion (création d’objets en rotin et osier), Citronnelle BB (sacs en éponge), Quakers Home (brocante et objets chinés en France), Marica (impression végétale sur tissus anciens), Marine Pons (création de céramiques en porcelaine), Mayailo (peintures imprégnées de l’océan aux influences rétro), Quakers Broderie (venez faire broder vos plus belles pièces !), Sea Seulement (bijoux, pierres fines et coquillages), Coquisun (pièces uniques et responsables, tissus de seconde main), Rosie Côte Atlantique (bougies et senteurs).
Vente, ateliers et démonstrations
Le marché de créateurs ouvrira ses portes à 10h. Toute la journée l’artiste peinte Mayailo fera une démonstration de son art. Pour tous les ateliers, les places étant limitées, il est nécessaire de s’inscrire.
RÉALISATION
CONCEPTION - ENTRETIEN VENTE DE VEGETAUX
Un atelier vannerie enfants sera organisé par Vanery Passion dès 11h, intitulé « Je confectionne mon petit pot en rotin » (inscription au 06 33 35 45 37). A 12h et 18h les tirages de tombola permettront de gagner de jolis lots des créateurs présents.
L’après-midi sera dense avec quatre ateliers. Dès 14h, atelier cire parfumée « Je crée ma tablette parfumée » avec Rosie (inscription au 06 72 36 80 10). A 15h, atelier vannerie adulte avec Vanery Passion « Je crée ma décoration en osier » (inscription au 06 33 35 45 37). Puis à 16h, atelier floral avec Louise Poppy « Je crée ma composition florale » (inscription au 06 37 60 57 14). Enfin, à 17h place à l’atelier bijoux avec Sea Seulement « Je crée mon bracelet de plage, perles et coquillages » (inscription au 06 72 33 04 08).
Les boissons et grignotages seront offerts. A 19h, une remise de prix permettra de mettre en avant des créateurs.
Le 31 mai, venez chez Rosie pour célébrer ensemble la richesse et l’authenticité de notre territoire.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Rosie ouvre son jardin
Samedi 31 mai de 10h à 19h
Au Clos du figuier, 156 rue du Godinand à Saint-Clément - Parking salle des fêtes à 100 m
L’expression d’un terroir préservé
Cellier de vente
Vin Charentais, Cognac, Pineau des Charentes
Oenotourisme
Dégustation, visite de cave, balade à vélo ou à cheval dans les vignes
Evénements professionnels
Séminaires, team building, journées d’études, assemblées générales
Dans un cadre bucolique, venez à la rencontre de créateurs authentiques et passionnés.
“LES CORSAIRES”
une belle palette de prestations
Les magasins du centre commercial Les Corsaires, installés sur le site d’Intermarché Saint-Martin depuis près de cinq ans, sont rejoints par Biocoop Île de Ré, qui déménage ainsi à quelques encâblures de son magasin de Saint-Martin. Découvrez les activités de chacune de ces enseignes et venez-vite à leur rencontre !
Ce magasin de 600 m2 à taille humaine, avec un étage, traduit la volonté de l’enseigne sportive de s’implanter localement.
Après des points de vente saisonniers testés ces dernières années à La Couarde et sur le port de Saint-Martin, il y a 4 ans, Decathlon a jeté l’ancre à l’année au centre commercial des Corsaires. « Notre offre cible tant les estivants que les habitants de l’île » explique le responsable.
Le magasin martinais, dédié aux univers du vélo, de l’eau et du camping, se transforme et modifie ses produits pour correspondre aux besoins de ses clientèles rétaises et vacancières. De nombreux vélos et leurs accessoires sont disponibles sur place, d’autres modèles sont livrés et montés en magasin sur commande. Vêtements de pluie, de golf, running et accessoires de fitness, tapis de yoga... l’offre est variée. Quelques paires de chaussures sont également proposées pour le bateau, le running. Vous trouverez une sélection de maillots de bain adultes et enfants, d’accessoires de natation, un petit rayon de pêche, ainsi que du matériel de glisse : body board, planche de surf, kayak et paddle gonflables. Quelques tentes, sacs à dos, etc, viennent compléter l’offre.
Il est possible de commander 100% de l’offre présente sur Decathlon.fr et de se faire livrer en magasin gratuitement en 48h/72h !
Horaires jusqu’au 30 juin : du lundi au samedi, 9h30 à 13h et 14h à 19h Du 1er juillet au 31 août : du lundi au dimanche de 9h30 à 19h30
Decathlon Saint Martin De Ré
La parfumerie et l’institut de beauté Beauty Success sont installés sur deux étages. Responsable de l’enseigne sur Saint-Martin de Ré depuis cinq ans, Isabelle est accompagnée en magasin de Manon et Edyta, et en institut de Sophie, Louna, Margaux, Mélina et Clara. Spacieux et lumineux, l’espace parfumerie Beauty Success est accrédité par Chanel, ainsi revenue sur l’île de Ré : la gamme complète des produits de la marque est disponible en magasin au rez-de-chaussée.
A l’étage, l’institut de beauté doté d’un bel espace détente et de trois cabines, propose plusieurs nouveautés : prothésie ongulaire, VSP, gel sur ongles naturels et capsules américaines OPI ; l’appareil nouvelle technologie minceur et fermeté corps et anti-âge visage Elitys ; et grande nouveauté pour le bien-être du corps, la madérothérapie.
Beauty Success propose aussi les produits et soins cabine de la marque Pur Eden, soins bio aux huiles essentielles, ainsi que ceux de la marque suisse très haut de gamme, La Colline.
Horaires toute l’année : du lundi au samedi de 9h30 à 19h.
Tél : 05 46 68 05 60
Beauty Success Saint-Martin
A l’extérieur du magasin Intermarché, à côté du Drive sous le préau, un distributeur réfrigéré d’huîtres, Éric Neveu, ostréiculteur voisin, permet de se fournir 24h/24 et 7j/7 en huîtres de différents calibrages, plusieurs tailles de bourriches étant proposées. L’établissement Neveu propose des huîtres de pleine mer, fines et spéciales de claires, élevées dans ses parcs à SaintMartin et Loix et affinées dans ses marais à La Couarde.
PRODUIT S DE LA MER
7 jours/7 - 24h/24
15 route du Préau - 17630 La Flotte 05 46 09 34 55 HuitresNeveu
Filiale de la coopérative des professionnels de la mer, implantée depuis plus de 50 ans à RivedouxPlage où elle possède déjà un magasin de textile et d’accastillage, Le Comptoir de la Mer propose sur un bel espace de 100 m2 dans ce magasin martinais des vêtements marins pour homme, femme et enfant, ainsi que des accessoires maritimes. Si l’équipe est commune aux deux magasins, les collections de vêtements ne sont pas les mêmes. Reconnue pour l’originalité de ses collections qui puisent leur inspiration dans les couleurs de la mer, Armor Lux est la marque de vêtements phare du magasin, à la qualité irréprochable. Actuellement la gamme automne/ hiver de vêtements propose, tee shirt, robe, jupe, parka, polaire, pull, pantalon, tunique, polaire, pull, polo, chemise. Les enfants ne sont pas oubliés avec quelques incontournables tee-shirt rayés et cirés.
Les professionnels de la mer trouveront des cuissardes et du matériel pro, les pêcheurs de loisir pourront aussi se faire plaisir avec les outils et accessoires de pêche.
Horaires : du mardi au samedi 9h30-12h30 et 15h-18h30 Fermé le dimanche et lundi Comptoir de la Mer Saint-Martin
Cette franchise de coiffure bordelaise, créée en 2015, propose déjà de nombreux salons en France. Son concept d’abonnement personnalisé et sans engagement séduit une clientèle qui ne s’y trompe pas, adepte de praticité et de souplesse. Il est possible de s’abonner par exemple pour un shampooing-brushing à la fréquence de passage mensuelle souhaitée et d’arrêter cet abonnement à tout moment. Ou bien vous pouvez aussi bénéficier d’une remise de 20% avec la carte privilège, valable dans tous les salons Addict. Il est aussi possible de se faire coiffer sans être abonné.
Marilyne la créatrice de ce salon et son équipe vous accueillent ainsi sur un vaste espace de 100 m2. Le salon reçoit toute la famille en horaires continus : diagnostic gratuit et conseils pour vos soins, coupes ou barbes.
Horaires : lundi 9h à 13h, du mardi au vendredi 9h à 19h, samedi 9h à 18h Coiffure.îlederé Addict Île de Ré
ADDICT PARIS
SALON DE COI FF URE
BEAUTY SUCCESS PAR F UMERIE I N S TITUT DE BEAUTÉ
LE COMPTOIR DE LA MER
DR
V ÊTEMENT S MARIN S ET PÊCHE
DECATHLON DR
SPORT
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Intermarché Saint Martin de Ré
Pour Clément, Nicolas et Geoffroy, initiateurs de la Biocoop L’île au Bio, être un acteur de la Bio, c’est porter un système de valeurs fort et cohérent. Grâce à leurs deux magasins bio sous l’enseigne Biocoop, à Saint-Martin de Ré (depuis juin 2020) et Ars-en-Ré (juin 2021) les habitants et vacanciers ont accès à une consommation responsable, accessible et de qualité sur l’Île de Ré. Ce 22 mai, leur nouveau magasin de Saint-Martin a ouvert ses portes, au centre commercial des Corsaires. On y trouve toujours : fruits & légumes de saison, pains frais et fromages à la coupe, grand rayon vrac, épicerie sucrée-salée, rayon frais et surgelés, cave à vin, cosmétiques, produits d’hygiène et écoproduits pour la maison. Les trois associés ont choisi l’enseigne Biocoop pour ses valeurs qui se traduisent par un cahier des charges rigoureux et une sélection de produits bio de qualité, responsables et accessibles. Ils portent une attention toute particulière aux choix des produits qu’ils vendent en regardant particulièrement leur origine, leur éthique et la qualité du produit lui-même. Clément, Nicolas et Geoffroy souhaitent promouvoir «La Bio», un état d’esprit, plutôt que «le bio», un label.
INTERMARCHÉ SAINT-MARTIN
Le magasin à l’effigie des Mousquetaires, entièrement rénové en 2020 autour d’espaces par familles de produits, façon « place de marché », privilégie la proximité et le service rendu au client. Il fait la part belle aux produits régionaux et Bios, propose un grand banc de poissonnerie, une boucherie avec viande maturée, ainsi qu’un espace traiteur et fromager avec service traiteur qui, chaque jour, cuisine plusieurs plats. Un œnologue anime l’espace vins et spiritueux. Au centre du magasin, une large sélection de produits de plein air répond aux besoins des Rétais et vacanciers. D’accès indépendant au magasin, auquel elle est toutefois aussi reliée, ouverte de 7h à 19h30 (7h à 12h30 le dimanche hors saison), la boulangerie fabrique elle-même sur place le pain, la pâtisserie et propose toute une gamme de sandwichs faits maison et autres snacks, sans oublier les boissons chaudes et fraîches.
Vous voulez intégrer une équipe dynamique, dans une ambiance familiale ? Intermarché recrute, en CDD et en CDI, tous niveaux d’expérience. N’hésitez pas à poser votre candidature et CV à l’accueil du magasin.
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Outre le vaste parking du centre commercial des Corsaires, Intermarché propose un parking souterrain, dans lequel se trouve une laverie automatique.
Dans la galerie d’entrée du magasin Intermarché, sont proposés de nombreux services : distributeur d’argent, développement photo (clé USB), photocopieuse, cabine Photomaton, reproduction de clés, recyclage des bouteilles plastiques, et point de livraison Mondial Relay. Par ailleurs, un espace dédié à la location de vélos est animé par Beach Bikes (lire infra).
Enfin, le service Drive du magasin avec retrait sur place ou livraisons à domiciles en véhicule frigorifié, répond à une demande croissante des clientèles locales et vacancières. A l’entrée du centre des Corsaires, la station de carburants Intermarché permet de faire le plein 24h/24.
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Le port de La Flotte en fête à La Pentecôte
Organisée par l’AUPLF, en collaboration avec la mairie et le Département, la fête du port de La Flotte attire chaque année nombre de Rétais et visiteurs attirés par deux journées d’animations conviviales. RV les 7 & 8 juin 202 5 sur le port !
Il faut dire que L’Association des Usagers du Port de La Flotte (AUPLF), présidée par Christian Bondon, sait mettre l’ambiance et proposer des activités et démonstrations attractives.
Ainsi, la fête débutera samedi 7 juin dès 10h, pour se décliner sur toutes les gammes : ouverture par les élus 11h, chants marins (Frères du port, Gaillards du Pertuis), promenades (gratuites) en mer assurées par les plaisanciers de l’association, présence du bateau Joshua du Musée Maritime ; groupe trio Kyrian en déambulation, sans oublier la traditionnelle démonstration de la SNSM avec hélitreuillage devant le port.
La journée du dimanche 8 juin s’ouvrira dès 10h avec des chants marins, la très attendue démonstration des chiens de sauvetage en mer, ainsi que la présence des plongeurs de SaintMartin. L’ambiance musicale sera assurée par le groupe Nocturn Tapage, en déambulation.
De nombreux exposants seront présents tout le week-end sur le thème de la mer (artistes peintres, sculpteurs...) et des professionnels du nautisme exposeront des bateaux : Motte Marine, Blondeau Marine, AtlantiCraft, RC Marine. Il sera possible de manger sur place, grâce à la restauration-traiteur, de
déguster des huîtres au stand de l’AUPLF et de profiter de la buvette. Des jeux seront proposés tout au long du week-end, pour petits et grands, avec des lots offerts par les différents partenaires de l’AUPLF. Les bénéfices de ces jeux seront reversés à la SNSM. L’animation de la fête sera assurée par Jacques Demeulenaere, ancien Maître du port de La Flotte, qui revient spécialement pour l’occasion.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Récléré, 30 ans d’énergie collective
Et
Sans même être entrée, nous voilà déjà dans l’ambiance. Il est 17h et devant la salle des Oyats, des crêpes. Des bénévoles ont fait la pâte et des élèves en soutien scolaire se sont proposés pour les faire et les servir à qui le souhaite. Tout l’esprit de Récléré est là, dans ce goûter simple et joyeux mais entrons…
Une grande famille
N’est-ce pas ainsi que l’on fête les anniversaires, a fortiori quand ils sont importants ? Alors nulle surprise à trouver la salle boitaise (élargie par celle d’à côté) largement remplie. D’un côté toutes les activités de l’association présentées sur de grands panneaux et dans la Cabane à histoires tandis que sur un ordinateur tournent en boucle des témoignages de bénévoles. De l’autre, des chaises quasiment toutes occupées,
l’après-midi ayant débuté par une table ronde sur l’inclusion et le handicap. C’est l’heure du goûter et pendant cette pause tout le monde va et vient en un joyeux brouhaha et les résidents du CDAIR* n’étant pas les derniers à en profiter. Un à un, les élus arrivent et la seconde partie d’un programme chargé va bientôt débuter.
Quelques discours et surtout la fête, ensemble
Voilà on y est et le président de l’association, Christian Bourgne, demande au maire du Bois-Plage d’ouvrir le bal. « J’ai la chance d’avoir Récléré sur Le Bois », se réjouit Gérard Juin saluant une association « à la fiabilité irréprochable, qui a su se diversifier, une association à multiples facettes et qui rayonne ». « 30 ans c’est le bel âge, bon anniversaire ! »,
conclut-il. Reprenant le micro, Christian Bourgne n’a qu’un mot à la bouche : merci ! A toutes celles et tous ceux qui ont préparé cette journée, merci à toutes les communes pour l’accueil généreux toujours réservé à l’association, merci aux partenaires institutionnels et privés, merci à l’équipe du CDAIR et « à tous les amis de Ré-Unissons ». « 30 ans c’est presque l’âge de raison », souligne Christian évoquant sur trois décennies plus de deux mille stagiaires, quelque mille cinq cents jeunes et élèves et huit cents autres personnes, tous soutenus et accompagnés au fil du temps par quatre salariés et plus de cent bénévoles. « Une belle équipe polyvalente et qui se donne sans compter !», conclut-il avant que soit lancée une vidéo riche de témoignages, suivie de la présentation d’une nouvelle identité visuelle résolument rajeunie.
R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
une nouvelle identité visuelle présentée lors d’une mémorable journée d’anniversaire, le samedi 1 7 mai au Bois-Plage en Ré.
« Une constance d’action exceptionnelle »
C’est ainsi que Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, qualifie l’association, rappelant qu’il y a 30 ans, il était « déjà là et a tout vécu », avant d’insister sur une « bienveillance parfois difficile à trouver aujourd’hui », et un hommage particulier au bénévolat, « un système qui crée du lien et une grande réussite de l’Ile de Ré ». « Financièrement, nous serons toujours là pour vous », ajoute-t-il enfin. Quant aux deux conseillers départementaux Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge, ils évoqueront pour l’un « émotion et fierté devant trente ans d’une histoire humaine et collective » et pour l’autre « un exemple d’engagement sans rupture dans la philosophie de l’association ». Tout est (presque) dit mais avant la fête en musique autour d’un généreux buffet, le tirage de la tombola et ses heureux gagnants.
Le mot de la fin de cette belle journée ? Ce seront ceux d’un résident du CDAIR, proposés en réponse à une question du quizz sur un nouveau slogan pour l’association : « Bonheur, liberté, joie de vivre… partagés ensemble ». Voilà, cette fois tout est vraiment dit…
Pauline Leriche Rouard
*CDAIR : Centre Départemental d’Accueil de l’Île de Ré.
Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr
Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
Appelée sur le devant de la scène par Christian Bourgne, pas facile de faire tenir la grande famille Récléré sur une photo !
La 17ème saison du Salon du Livre est lancée
Elle annonce le plein été et la joie des découvertes, des rencontres et du partage… nous retrouvons avec plaisir toute l’équipe du Salon du livre.
rétais, sous le pinceau de la peintre portinglaise Caroline Sarrazin.
Salle des Eridolles au Bois-plage le lundi 12 mai. A quelques exceptions près, bénévoles et adhérents de l’association L’Encre et la Pierre sont tous présents, fidèles au premier rendez-vous de la saison autour d’une assemblée générale annuelle où l’ordre du jour n’est jamais très formel mais l’assistance toujours attentive. Voilà la famille du livre réunie et une fois de plus prête à tout donner pour faire de la 17ème édition du salon une réussite.
M ANI F E S TATION
Retour sur une année mitigée
Elle avait été avancée d’une semaine pour éviter le final des Jeux Olympiques, et s’est finalement retrouvée face au grand chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens… en bref et conformément au bilan global mitigé de la saison 2024, la 16ème édition du Salon du Livre n’a pas tenu toutes ses promesses, avec une fréquentation moindre qu’à l’ordinaire. Et qui dit moins de monde dit aussi moins de livres vendus, ces derniers étant une source de rentrées financières indispensable. Conclusion : tension extrême sur un budget toujours drastiquement serré. Mais de cette 16 è édition, Joschi Guitton et Stéphane Guillot préfèrent ne garder que les meilleurs souvenirs et ils furent nombreux. 2024 n’est plus alors vive 2025 et la 17è édition à venir !
Nouveautés validées !
Lancées il y a déjà deux ans, elles ont trouvé leur public et c’est une vraie satisfaction pour Joschi et Stéphane. Carton plein en effet pour les ateliers dédiés au jeune public et si le plaisir avait été amoindri en 2023 par une météo détestable, l’heure était à l’épanouissement en 2024, les enfants ayant pu s’adonner sans réserve aux joies de la création en pâte à modeler, au dessin et autres jeux, sous les grands
Brocante de l’Ascension à Saint-Martin
Les brocantes de Saint-Martin sont très appréciées.
La mairie de Saint-Martin de Ré organise sa brocante de printemps le jeudi 29 mai, de 8h à 18h sur la place de la République.
Plus de 80 exposants, particuliers et
professionnels, seront présents pour cette journée conviviale.
La restauration et la buvette seront assurées par l’association Les Archers de Ré.
E XPO-VENTE - L E S P ORTE S -EN- R É
Art & artisanat à l’ancien hangar à sel
Comme chaque année des artistes et artisans faisant partie de l’association ArTerre basée à Arçais viendront exposer et vendre leurs créations, du 26 mai au 1er juin 2025. Ils sont onze à avoir répondu présent pour cette 14è édition, qui se déroulera tous les jours de 10h à 19 h, à l’ancien hangar à sel des Portes-en-Ré, à Lilleau des Niges, derrière la Maison du Fier/ LPO.
La diversité des disciplines artistiques présentées attire toujours un public amateur de ces jolies créations : sculpture métal / girouettes / gravure / créations textiles / céramique / joaillerie /
tivolis installés à leur intention. A la fois ludiques pédagogiques et joyeuses, ces activités adaptées à leur âge auront bien sûr leur place dans la 17 è édition. Autre succès, les mangas, ayant par ailleurs le précieux avantage de faire souffler sur le salon un petit vent de jeunesse. Un stand dédié continuera à faire le bonheur des ados avec une large proposition de séries.
Une Île aux Livres fidèle à ses valeurs
Saison après saison, qu’il pleuve ou vente, sous canicule ou fraîcheur incongrue, le Salon du livre boitais reste fidèle à son ADN. Romans, essais, récits, témoignages, sujets de société, auteurs régionaux, best-sellers ou premiers romans, talents confirmés ou plumes en devenir… Résolument éclectique et accueillante, l’Île aux Livres aime tous les auteurs, y compris les auto-éditions, ne trouvant pourtant pas toujours porte ouverte dans d’autres salons. Ajoutons à cela une déontologie favorisant systématiquement l’économie locale et une signature graphique, avec une affiche toujours réalisée sur la base d’une toile créée par un(e) artiste insulaire, cette année la peintre portingalaise Caroline Sarrazin, rencontrée l’année dernière sur le salon. Heureux hasard ? Oui et non puisque c’est sa fille Julia Malye, autrice du beau roman La
Louisiane , qui l’a présentée à Joschi Guitton. Une jolie histoire comme sait en écrire le Salon du Livre rétais. On s’arrête là ? Non, ce serait par trop cruel. Annonçons d’ores et déjà la présence de deux ou trois invités : Miguel Bonnefoy, Prix Fémina et du Roman de l’Académie Française 2024 pour son roman Le rêve du jaguar, Grégoire Delacourt, auteur du bestseller La liste de mes envies (2012) et tout récemment de Polaroid du frère, l’estimé Allain Bougrain-Dubourg, de nouvelles plumes locales ou encore, dans un tout autre style, Christophe Licata, danseur professionnel emblématique de la célèbre émission Danse avec les Stars… et voilà, ce sera tout pour cette fois, mais la liste des auteurs est régulièrement actualisée sur le site de l’Île aux Livres et nous ne manquerons pas de revenir longuement sur le salon, dont Ré à la Hune est partenaire depuis l’origine, avec des chroniques de livres et bien sûr l’annonce des incontournables tables rondes. Alors à très vite !
Pauline Leriche Rouard
Salon du Livre de l’Île de Ré
https://www.ile-aux-livres.fr
Du vendredi 8 août après-midi au dimanche 10 août inclus Grande salle polyvalente du Bois-Plage en Ré
J U L E
S V E R N
E s'invite à la 3 0 VENDREDI M A I à 18h Librairie Quillet
RÉSERVATION 05 46 29 04 25 ou sur https://quillet fr/conference
Participation 5€
Gratuit pour les capitaines de moins de 15 ans
sculpture, tournage bois et marqueterie / sacs et bagagerie.
Rétais et vacanciers auront plaisir à faire une halte au hangar à sel des Portes.
ArTerre
Exposition - Vente de 500 Livres Extraordinaires Verre de l’amitié offert à l’issue de la rencontre
La vie en livres et en bleu
Une aire pour camping-cars flambant neuve
L’aire d’accueil de camping-cars de Saint-Clément, gérée depuis cet hiver par la société Camping-Car Park, a été inaugurée le 21 mai. Entrée en service fin novembre, elle engendre déjà une activité prometteuse.
Auparavant gérée directement par la commune de Saint-Clémentdes-Baleines, cette aire d’accueil réservée aux camping-cars était une lourde charge pour la municipalité. « En 2020, l’installation des bornes nous avait couté 60 K € » , a expliqué la maire Lina Besnier lors de l’inauguration. « En 2024, il aurait fallu remettre 20 K € pour tout refaire. En plus, cette aire était compliquée à gérer au quotidien. Nous devions par exemple assurer
des permanences en cas de problème. »
La municipalité a donc décidé d’en déléguer la gestion et une convention a été signée avec la société Camping-Car Park dès le mois de septembre. Après deux mois de fermeture et une remise en état complète, prise en charge à cent pour cent par cette entreprise, le site a pu rouvrir fin novembre. « Nous avons repris l’intégralité du système de barriérage », a détaillé Sofiane El Kaisouni, le responsable
régional de Camping-Car Park sur la région sud-ouest. « Nous avons également refait la délimitation des emplacements, une partie de l’électricité, toute la partie « borne de service » avec deux pistes et un système connecté qui nous permet d’éviter de potentielles fraudes de gens venus de l’extérieur. »
Une aire ouverte à l’année
Cette aire entièrement rénovée est ouverte sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et sans aucune fermeture hors-saison. « Depuis le mois de novembre, nous avons déjà accueilli un peu plus de trois mille nuitées et généré près de 50 K € de chiffre d’affaires », a complété fièrement Sofiane El Kaisouni. « La force de Camping-Car Park, c’est son réseau, qui regroupe sept cents aires sur toute la France. Quand on reprend une aire, on a en moyenne 30 % de fréquentation supplémentaire dès la reprise. Et 80 % de cette clientèle fait déjà partie de notre réseau. » Un surcroît d’activité qui réjouit d’avance
Lina Besnier. « Dans la Convention que nous avons signée avec Camping-Car Park, nous nous sommes assurés une redevance de 50 K €. Mais aussi un pourcentage sur le chiffre d’affaires supplémentaire, à hauteur de 50% ». À l’échelle du village, disposer d’une aire d’accueil pour camping-cars qui fonctionne à l’année est aussi un avantage selon la maire. « Les camping-caristes représentent une clientèle stable pour tous les commerces ouverts à l’année, et cette aire est complémentaire à l’offre des campings. »
Une telle aire réservée aux campingcars a également un intérêt à l’échelle de l’île de Ré, comme l’a rappelé Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie-de-Ré et présidente de Destination Île de Ré. « Les aires de camping-cars font partie de l’offre touristique de l’île de Ré, et avec celle-ci, notre territoire en possède sept », a-telle expliqué tout en rappelant que ces aires ont permis de régler le problème du stationnement sauvage. « Elles permettent de trouver une juste harmonie entre tous et d’accueillir les camping-cars tout en respectant l’environnement qui doit rester un bien collectif », a-t-elle estimé.
Aurélie Bérard
Le Mois de l’Environnement, un marqueur pour l’île
Autour du thème « Biodiversité et imaginaire », la 6 è édition de l’évènement, porté par le service Environnement de la CdC avec près de trente partenaires, a vu sa fréquentation multipliée par quatre cette année, dixit Lionel Quillet et Gisèle Vergnon, qui ont félicité les écogardes.
L’évènement a lieu tous les trois ans, au printemps - cette année du 1er avril au 1er mai 2025 - et il est décliné sur l’ensemble de l’île de Ré. A une époque où l’environnement est victime des restrictions budgétaires et d’un manque de considération politique, l’île de Ré, grâce à son écotaxe et parce qu’elle sait qu’elle détient là un atout majeur, joue à l’inverse à fond la carte environnementale. « L’un des plus grands sites touristiques de France est aussi le plus grand site environnemental, parce qu’il y a une volonté politique forte », résume Lionel Quillet, volonté traduite par le budget de 150 K € (écotaxe) dédié à cet évènement.
Un évènement collaboratif Bien que ce soit difficile de comptabiliser le nombre de participants total, les équipes estiment à près de neuf mille deux cents le nombre de participants, la fréquentation sur le land art n’étant pas comptabilisée. Sept cents enfants des écoles et centres de loisirs ont également participé et la salle communautaire a été visitée pas plus de mille visiteurs. Au-delà des chiffres, on retiendra de cette édition 2025 la très grande palette d’activités proposées, incitant vraiment à s’immerger dans la nature rétaise, à pied et à vélo notamment. « Dès le début de l’évènement nous avons voulu faire découvrir l’environnement
à un public non touché d’habitude », ont précisé Sylvie Dubois et Anaïs Barbarin, respectivement directrice du pôle Environnement & développement durable et directrice du service Environnement, adjointe à la directrice de pôle.
La trentaine de partenaires mobilisés - impossible de tous les nommer mais citons la LPO, Ré Nature Environnement, le Musée Ernest Cognacq sans oublier Destination île de Ré - a fortement contribué au succès et à la diffusion de l’évènement au cœur de la population et auprès des vacanciers. Près de cent animations portées par trente-cinq artistes, des spécialistes, pléthore d’ateliers... Cette édition était avant tout « collaborative », le festival ayant été construit avec les partenaires et les habitants.
Les quatre parcours artistiques lancés dès novembre 2024 ont aussi permis de mobiliser en amont de l’évènement afin de préparer les restitutions du mois d’avril.
« Le voyage imaginaire » et « A vol d’oiseaux », deux temps forts plébiscités
Parmi cet éventail riche d’animations, les Rétais retiendront très certainement deux temps forts : celui de la soirée d’ouverture le 4 avril, avec le spectacle
« A vol d’oiseaux », lecture poétique par Allain Bougrain-Dubourg, habité par son texte et porté par une musique baroque ; et bien sûr, « Le voyage imaginaire » au parc de La Barbette, déambulation immersive sur le thème de l’océan, qui a rassemblé plus de trois mille personnes.
L’objectif de l’équipe Environnement de la CdC, soit une quinzaine de personnes encadrées par Sylvie Dubois et Anaïs Barbarin, est désormais de laisser une trace après l’évènement.
Ainsi en sera-t-il du projet CUESTA « traversée des Evières » : pour donner une suite au recueil des récits des habitants, un carnet d’exploration sera créé en lien avec une médiation menée
par les écogardes sur le site pour le grand public et des élèves des écoles. Le land art sera prolongé cet été, puis il est prévu un atelier de démontage des œuvres à l’automne, afin que les habitants puissent récupérer le bois. Les animations autour de l’environnement proposées par la CdC dureront aussi tout l’été.
Le Mois de l’Environnement ayant une fréquence triennale, il faudra désormais patienter jusqu’en 2028 pour à nouveau vivre un tél évènement. Mais la nature rétaise, sa biodiversité, ses paysages somptueux sont eux accessibles en permanence, à tous...
Nathalie Vauchez
L’aire de camping-cars de Saint-Clément, gérée par Camping-Car Park, dispose de 42 emplacements.
L’équipe environnementale de la CdC entoure Gisèle Vergnon, VP Environnement et Lionel Quillet, président au Préau, où sont localisés ses bureaux.
« La gestion des marais de la Réserve répond à de nombreux objectifs »
À l’occasion des « Portes ouvertes des Réserves Naturelles » qui ont eu lieu partout en Charente-Maritime et en Vendée le 24 mai, focus sur Lilleau des Niges et la gestion de la LPO. Quels en sont les objectifs et les moyens employés ? Les marais sont-ils entretenus, et comment ? Quel avenir pour cette zone menacée de « maritimisation » ?
Jean-Christophe Lemesle, coordinateur de la Réserve et de la Maison du Fier, répond à nos questions.
R é à la Hune : Lilleau des N iges est une réserve nationale créée en 1980 par l’État, qui en a immédiatement confié la gestion à la LPO et à l’ASSIP*. Pouvez-vous rappeler le contexte de cette création ?
Jean-Christophe Lemesle : Dans les années 1970, le Fier d’Ars, où les oiseaux s’alimentaient à marée basse, était classé en réserve de chasse (NDLR : interdit à la chasse). Mais pas les marais. Après s’être alimentés à marée basse, ils se faisaient tirés dessus en rentrant dans les marais. Certains habitants se sont élevés contre cette situation et ont instillé l’idée de la création d’une réserve afin de créer une zone de tranquillité pour les oiseaux. La Réserve est créée en 1980 par l’État, qui en a confié la gestion à la LPO et à l’ASSIP en 1981. À l’époque, il y avait peu de candidats pour ce type de mission ! Je rappelle également qu’à ce moment-là, il n’y avait aucun marais salant en activité sur le territoire de la Réserve. C’est d’ailleurs pour cela que cette zone a été choisie. Il n’y a eu aucune expropriation, et au fil du temps, les propriétaires ont vendu leurs marais au Conservatoire du littoral qui en possède aujourd’hui 80%. Quant aux propriétaires privés, ils gardent encore aujourd’hui un droit d’accès à leurs marais. Il suffit de nous en informer avant de venir.
L’objectif de la Réserve Lilleau des Niges est donc de sauver les oiseaux ? Oui, mais pas seulement. La Réserve a trois objectifs. Les deux premiers sont de protéger deux milieux naturels rares définis comme priorités à l’échelle européenne par Natura 2000 : les lagunes, c’est-à-dire les marais salés endigués, et les habitats intertidaux, c’est-à-dire les prés salés et les vasières. Et le troisième objectif en découle, il s’agit effectivement de protéger les oiseaux qui vivent sur ces habitats. Certains viennent en période de nidification, au printemps, d’autres en période internuptiale d’août à mars. En tout, nous avons recensé trois cents espèces d’oiseaux différentes sur la Réserve depuis sa création. Mais au-delà, c’est bien
toute une biodiversité qui est protégée, toute une mosaïque de plantes ou de poissons, comme les anguilles. Et pour arriver à cela, il faut gérer les marais. Justement, on vous reproche souvent de ne pas entretenir les marais et de les laisser s’envaser. Que répondez-vous ?
Que c’est faux bien sûr. Nous entretenons bien les marais situés sur le domaine de la Réserve. Nous sommes tout à fait conscients que l’eau doit y circuler ! Mais cette gestion est faite pour répondre aux objectifs précités. Si on veut que les canards et les oies bernaches viennent s’alimenter, il faut 40 à 60 cm d’eau pour que certaines plantes qu’ils consomment puissent pousser. Si on veut accueillir tous les petits échassiers d’eau, il faut des marais avec très peu d’eau car ils ne nagent pas mais se posent sur des zones humides où ils ont pied. Il y a aussi d’autres marais où on va construire des îlots pour que les oiseaux viennent nicher, et là il faut faire attention à ce que ces îlots ne soient pas immergés au printemps pour qu’ils puissent y installer leurs nids. Pour chaque marais, nous définissons donc, en fonction de la saison, un niveau d’eau plus ou moins important. Et ça, c’est important aussi pour les autres espèces végétales ou animales. Chaque marais a un intérêt particulier et c’est pour cela qu’ils n’ont pas tous un mètre d’eau avec des grosses variations de niveau ! Et si certains marais n’ont pas assez d’eau pour accueillir des poissons, ils accueillent des oiseaux. Sans compter que certains sont trop éloignés de la mer pour les maintenir en eau tout au long du printemps et de l’été, donc ceux-là on les garde comme zone de nidification pour les oiseaux. De plus, chaque année on fait curer, à la pelleteuse, certaines zones de marais afin de limiter l’envasement.
La morphologie de la Réserve a-t-elle beaucoup changé en quarante ans ?
La Réserve est installée sur d’anciens marais salants, et la géographie des marais n’a pas été modifiée. Elle est telle qu’elle a été conçue à l’époque de la création des
marais. En revanche, quand la Réserve s’est installée, il n’y avait plus de sauniers et sur les trois-quarts de la partie terrestre, c’est-à-dire derrière les digues, l’eau ne circulait plus. C’était un gigantesque gîte à moustiques. Grâce aux importants travaux qui ont été faits pour remettre en route un réseau hydraulique très complexe, capable de renouveler les niveaux d’eau de manière efficace, il n’y a plus de problème de moustiques sur la Réserve. C’est bien la preuve que les marais sont bien gérés, que l’eau circule et que les niveaux d’eau sont maîtrisés, sans de grandes variations de niveaux dont raffolent les moustiques.
La « maritimisation » de la Réserve vous paraît-elle réellement inéluctable ?
Le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer sont inéluctables. Le GIEC* et des centaines de scientifiques l’ont montré. Les mesures réalisées grâce à un marégraphe installé à La Rochelle montrent que le niveau de la mer s’est élevé de vingt centimètres entre 1860 et 2010. Et on sait que cela va s’accélérer.
On sait aussi que la levée du Fier a une certaine altitude et qu’elle ne sera pas surélevée. Ce n’est pas souhaité par l’État qui ne l’a pas pris en compte dans le PAPI*. Compte-tenu de ces données, nous avons estimé qu’en 2050 les plus hautes mers passeraient au-dessus de certains secteurs de la levée. Et c’est bien ce qui s’est produit ponctuellement au cours de l’hiver 2023 -2024. Cela montre que nos estimations, communiquées dans le dernier plan de gestion de la Réserve, ne sont pas délirantes. La partie terrestre de la Réserve va être “maritimisée”. Je précise que “maritimisation” ne veut pas dire que la nature va disparaître ! On va perdre une partie de la biodiversité, c’est vrai, mais la nature va se réapproprier cet espace, et ça deviendra du pré salé. On le sait parce que la moitié des marais maritimes de la Réserve sont des anciens marais qui ont été repris par la mer au 19e siècle.
Vous appelez donc à une relocalisation de la Réserve, et on vous le reproche. On vous reproche également de vouloir démanteler la levée du Fier.
Commençons par la relocalisation. Avec cette maritimisation, qui n’est donc pas de
notre fait, une partie des fonctionnalités écologiques (nidification, zone de reposoir de marée haute) qu’il y a sur la partie terrestre de la Réserve vont être compromises et elles doivent être retrouvées ailleurs pour que les oiseaux puissent venir nicher, se reposer. La réflexion, appuyée par un bureau d’étude missionné par l’État, est menée à l’échelle des marais du Fier, donc sur l’intégralité des communes du Nord de l’île.
Sur la question de la levée du Fier ensuite, il y a beaucoup de fausses intentions qui nous sont prêtées. Nous ne sommes pas et n’avons jamais été contre l’entretien de la levée du Fier. D’ailleurs, dans notre dernier plan de gestion, l’entretien est prévu en cas d’ébrèchement. C’est d’ailleurs grâce à cela que la commune a eu l’autorisation de la préfecture pour intervenir. Sinon il aurait fallu passer par une autorisation ministérielle, ce qui aurait pu prendre des mois, voire des années.
Autre précision, l’entretien de la levée n’est pas de notre responsabilité. La LPO est gestionnaire des marais et non des levées. C’est au propriétaire, donc à l’État, de le faire, et ce dernier n’a pas pris cette option là en l’excluant du PAPI.
Face à cette décision, nous avons simplement fait un constat dans notre dernier plan de gestion : la levée n’étant pas prise en compte par le PAPI et le niveau de la mer augmentant inéluctablement, la Réserve va à terme se “maritimiser”. Anticiper la dépollution du site fait donc partie de nos missions de gestionnaire, et le béton coulé sur la digue dans les années 60 en est un exemple. À quel horizon ? Nous ne le savons pas mais dans le plan de gestion, nous prévoyons une étude de faisabilité dans les neuf prochaines années, afin notamment d’en déterminer les coûts. En aucun cas nous ne préconisons l’abandon de l’entretien. Nous tentons juste d’anticiper toutes les possibilités.
Propos recueillis par Aurélie Bérard
*LPO : Ligue pour la protection des oiseaux / ASSIP : Association de sauvegarde des sites des Portes-en-Ré / GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat / PAPI : Plan d’actions de prévention des inondations.
du
qui
Jean-Christophe Lemesle est responsable de la Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges depuis 2002.
La levée
Fier,
protège la Réserve et la commune des Portes, est au cœur de nombreux enjeux.
Antoine Albeau : la légende continue
Il est l’un des sportifs français les plus titrés de l’histoire, et pourtant, Antoine Albeau continue d’écrire sa légende. À 5 2 ans, le véliplanchiste originaire de l’Île de Ré vient de remporter son 2 7 e titre de champion du monde, confirmant un peu plus son statut d’icône de la planche à voile.
C’est lors de la dernière manche du championnat du monde
PWA (Professional Windsurfers Association) à La Palme (11), que le Rétais a une nouvelle fois fait parler sa puissance, sa technique et son sens de la stratégie. Dans des conditions exigeantes, il a su imposer son rythme et creuser l’écart face à une nouvelle génération pourtant affûtée et ambitieuse.
Un palmarès hors du commun
Depuis son premier sacre en 1994, Antoine Albeau accumule les titres mondiaux avec une régularité déconcertante, dans différentes disciplines de la planche à voile : slalom, speed,
formula windsurfing… Véritable force tranquille, il détient également plusieurs records de vitesse, dont celui de l’homme le plus rapide sur l’eau à la voile, avec une pointe à 53,27 nœuds (98,66 km/h).
Un ambassadeur du vent et de la mer
Attaché à son île natale, Antoine Albeau reste un ambassadeur précieux pour l’Île de Ré et plus largement pour la voile française. En parallèle de la compétition, il s’engage depuis plusieurs années dans des actions de sensibilisation à la préservation des océans, tout en accompagnant les jeunes générations de riders.
Le T2 4 fête ses 5 ans sur l’Île de Ré
« Ce 27 e titre, je le savoure avec beaucoup d’émotion », nous confie l’athlète de 52 ans après sa victoire. « La passion est toujours là, et tant que le corps suit, je continuerai à me battre sur l’eau. » S’il avoue passer moins de temps dans l’eau qu’auparavant, faute de temps et de ses activités professionnelles, il a encore de l’appétit, et surtout l’envie de montrer aux plus jeunes qu’il a de la ressource, tout en saluant avec humilité la très belle performance de Brendan Lorho, jeunes français de 19 ans, qui l’a poussé dans ses retranchements, pour aller conquérir cette 27e étoile.
Défi sportif hors norme, le T2 4 est de retour ! L’événement d’endurance le plus atypique du littoral atlantique revient pour une 5 e édition très attendue, les 1 4 et 1 5 juin 202 5 , au cœur des Portes-en-Ré.
Créé en 2020 par Charles Gallant, le fondateur du label éponyme, le T24 connaît depuis une croissance fulgurante : deux mille participants sont attendus cette année, preuve du succès de ce format extrême. Mais l’aventure ne s’arrête pas sur l’Île de Ré, puisque quatre autres parcours ont été pensés, en Bretagne, autour du Mont Blanc et à Bormes les Mimosas (voir encadré).
Naissance d’un géant ! Né dans un contexte inédit, alors que Charles Gallant, confiné sur l’île, voyait son rêve de participer à l’Enduroman (triathlon extrême entre Londres et Paris) mis entre parenthèses, le T24 a su se forger une identité unique : 4 heures de natation, 12 heures de vélo et 8 heures de course à pied, le tout en continu. La distance totale représentant ainsi 18 km de natation en eaux vives, 442 km de vélo, et 132 km de course à pied. Un format taillé pour les équipes en relais, même
si quelques irréductibles s’élanceront en solo dans ce défi hors norme.
Un événement local, ancré dans son territoire
Au-delà de la performance, le T24 se veut résolument tourné vers le territoire et ses habitants. Comme le souligne Pierre-Marie Cornier, collaborateur du label, « tisser des liens avec les commerçants, artisans et habitants de l’île est essentiel. Le T24, c’est avant tout une aventure humaine. »
L’événement prendra place sur un village éphémère de 10 000 m², en plein cœur des Portes-en-Ré. C’est là que se retrouveront athlètes, accompagnants, partenaires et spectateurs, dans une ambiance festive et chaleureuse.
Appel aux bénévoles : rejoignez l’aventure !
L’organisation lance un appel à bénévoles pour accompagner les multiples missions de l’événement : accueil des
participants, ravitaillements, sécurité, logistique… Une opportunité unique de vivre le T24 de l’intérieur et de
L’équipe T24 à l’occasion de l’édition 2024.
participer à la réussite d’un moment fort pour l’île.
Infos : Inscriptions, informations pratiques et candidatures bénévoles sont à retrouver sur le site officiel : https://www.t24-xtremtriathlon.com/ ou en envoyant un mail à benevoles@t24-xtremtriathlon.com
Près de 9 00 jeunes pour le tournoi national de foot
La 3 2 è édition du mémorial Bruno Tesson se déroulera le week-end de la Pentecôte sur six petits terrains pour des matchs à huit entre jeunes footeux de 9 à 12 ans (U11 et U1 3 ). Entre joueurs et accompagnants, près de 1800 personnes sont attendues sur l’île de Ré.
Depuis 1991, le Mémorial Bruno Tesson organisé par le Football Club Réthais et son équipe de bénévoles - au nombre de 70 cette année - accueille des équipes de toute la France pour faire du complexe sportif Marcel Gaillard de Saint-Martin de Ré un grand moment de football et de partage.
Depuis trois ans, le nombre de participants a été multiplié par 1,8, témoignant de l’engouement des clubs de foot et des familles pour cet évènement, son ambiance très conviviale et sa localisation sur l’île de Ré participant à cette attractivité !
« Il ne s’agit pas d’un évènement de haut niveau sportif, soyons clairs, mais avant tout d’un tournoi très populaire, les équipes sont pour la plupart de niveau départemental voire de bon niveau régional, il y en a peu dans le classement national », explique Jordan Riché, coordinateur de l’évènement pour le FCR, « C’est avant tout un week-end festif, de fin de saison, avec les joueurs et encadrants des clubs et leurs familles, qui viennent de trente départements de France. Parfois certains clubs viennent avec les seniors. Les familles profitent aussi du cadre de l’île de Ré, elles sont logées dans de nombreux campings,
situés entre Ars-en-Ré et Rivedoux, certaines en profitent pour prolonger le séjour. »
Ainsi, outre les très nombreux matchs qui seront joués pendant deux jours, samedi 7 et dimanche 8 juin, le mémorial Tesson c’est aussi les tivolis, 500 kg de frites et 50 futs de bière consommés pendant le week-end ! Les repas seront servis dans la halle du club de tennis où 900 places assises seront disponibles.
Des jeux en bois de l’association ARTS, des jeux de précision et - nouveauté cette année - un bubble foot (grandes boules gonflables) permettant aux adultes de
s’éclater sur le terrain de foot à cinq, seront à la disposition des familles.
Bien sûr, le temps fort et émouvant sera samedi soir à partir de 19 h le défilé en fanfare de toutes les délégations autour de la piste, suivi par les familles dans des tribunes pleines à craquer.
La commune de Saint-Martin met à disposition les infrastructures, les chalets et les tables, la CdC apporte une subvention permettant d’offrir une récompense à chacun des jeunes participants aux matchs de foot.
Nathalie Vauchez
Antoine Albeau à l’épreuve du vent, en route vers son 27e titre.
Jordan Riché
Jordan Riché
La fièvre des Balkans sous le chapiteau de La Java
Le « Balkan Beat » va s’emparer de la 4 e édition du festival Gipsy Island, les 6 et 7 juin à La Java des Baleines, pour une explosion de rythmes venus d’Europe de l’Est qui va vous replonger dans l’ambiance déjantée des films de Kusturica.
C’est toute la folle magie des sonorités d’Europe de l’Est qui va inonder La Java début juin, du groove tsigane de Marcela au show explosif de Balkanik Project, en passant par les sons ébouriffants des DJ Boris Viande et Tagada. Ce que la scène française de la musique des Balkans a produit de mieux ces dernières années sera réuni pour faire vibrer l’île de Ré à la furieuse frénésie de cette musique de fusion. À commencer par Balkanik Project, qui clame haut et fort ses influences Chat blanc Chat Noir en référence au célèbre film de Kusturica. Ses musiciens sont originaires de Roumanie, de Moldavie ou encore de Biélorussie, et ont eu l’occasion de collaborer individuellement avec des artistes de renommée mondiale de la musique tzigane tels que Taraf de Haidouk ou encore Urs-karpatz. En dignes héritiers de la musique tzigane des Balkans, ils font exploser une musique à la frénésie électrique rappelant Le Temps des Gitans ou encore Underground et les compositions de Goran Bregovic. Une invitation à la fête et à la danse, une furieuse joie de vivre que seuls les Tziganes savent communiquer.
Marcela, ensuite, est une habituée des plus grands festivals tziganes, à
commencer par le prestigieux
Festival Khamoro de Prague (festival international des Roms) où, en 2020, elle représenta la France et la Slovaquie. Qu’elle chante en tzigane, sa langue maternelle, en français, roumain ou russe, cette artiste slovaque, Tsigane d’origine Kalderash, a suivi une formation de deux ans au sein de l’école Romathan en Slovaquie, l’unique théâtre fondé par la communauté Rom d’Europe. En 2014, elle rencontre le guitariste Benny, qui œuvre déjà au sein du groupe Aälma Dili, et ensemble ils lancent l’aventure Marcela. Accompagnée des quatre « gadjés » Loran Bozic, violoniste, Charles Lamouroux, guitariste, Yoann Godefroy, contrebassiste, et toujours Benoît Vincent à la guitare, Marcela chante l’exil et fait danser les malheurs d’une voix puissante, avec la douceur de la mélancolie slave.
Fusionner tradition et modernité
A chaque soirée, son DJ. Tagada est l’une des figures centrales du Balkan Beat en France. Pendant deux décennies, il a parcouru le monde, contaminant les pistes de danse en fusionnant habilement la musique tzigane et les fanfares des Balkans avec l’électro, l’afro-latin bass, la Drum & bass et autres architectures sonores venues d’orient. Notons qu’il a réalisé deux albums pour l’actrice franco-roumaine Rona Hartner, l’héroïne du film Gadjo Dilo réalisé par Tony Gatlif, et a fondé le groupe Soviet Suprem avec Toma Feterman de La Caravane Passe et Rwan de Java. Boris
Viande, lui, est le fondateur du label Vlad. Cet obsédé du tempo enchaîne depuis 2010 une centaine de DJ sets par an, dans les métropoles européennes et partout en France. Passé du ska ukrainien à l’electrubaci, il intègre des influences orientales, celtiques et indiennes pour apporter une touche orientale et balkanique sur disque et sur scène.
« Le Balkan Beat », explique Tagada, « c’est la fusion de la tradition et de la modernité, du folklore et de l’électro. Nous avons été précurseurs dans ce domaine, les premiers à diffuser de la musique du monde sur les dance floors, à transformer une musique traditionnelle en électro. Le Balkan beat, c’est un peu la campagne et la ville qui se rassemblent, et c’est ça qui fait son succès encore aujourd’hui. »
Aurélie Bérard
Festival Gipsy I sland
Vendredi 6 : 20h Balkanik Project22h DJ Boris Viande.
Samedi 7 : 20h Marcela - 22h DJ Tagada.
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La chanteuse et danseuse slovaque Marcela Cisavora sera sur la scène de La Java des Baleines le 6 juin.
Un cabaret déjanté au Parc de la Barbette
La Maline clôture sa saison le 6 juin avec un spectacle hors-les-murs, au sein du Parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré. Le cabaret Le Grand Bancal de la troupe basque Le Petit Théâtre de Pain vous fera voyager, de chansons en mouvements, et d’une émotion à l’autre.
C’est en extérieur et à la tombée de la nuit que se clôturera la saison 2024-2025 de Ré Domaine Culturel La Maline, dans l’univers magique et bucolique du Parc de la Barbette. Pour l’occasion, le programmateur Alan Molle a choisi un cabaret déjanté et plus ou moins « bancal », dont les personnages sont un peu perdus, perchés, abîmés de solitude et d’amour contrariés. « Des gens de biais, un peu en marge », complète le comédien Guillaume Méziat, membre du Petit Théâtre de Pain. « Dans ce spectacle, on travaille beaucoup la folie, que ce soit dans le texte ou dans la musique. Attention ! C’est bancal… mais ça tient debout ! »
Le Grand Bancal est un spectacle composé d’une multitude de propositions et de numéros qui trimballent les spectateurs de chansons en textes, et d’une histoire à une autre. Pas de fil rouge à ce cabaret, hormis peut-être
l’humanité qui transpire de chacun de ces personnages, menant les spectateurs du sensible au rire. Certaines thématiques émergent au fil des saynètes, les amours joyeuses ou contrariées, la solitude, le temps qui passe, l’attente, la rencontre, la tendresse. Et en contrepoint, l’autodérision, le grand n’importe quoi, le rêve, la bêtise, l’absurde et l’espoir.
Un spectacle festif et familial, qui vous fera chanter, rire, pleurer, peut-être même danser. Il reste fidèle à l’ADN de cette troupe née dans le pays basque il y a trente ans : être proche du public. « Aller au théâtre ou aller voir un spectacle, c’est souvent un prétexte pour se retrouver et s’animer ensemble, et on respecte ça », explique Guillaume Méziat. « Nous sommes dans un rapport très franc et spontané au public : on ne joue pas en regardant la ligne des Vosges imaginaire derrière lui. En regardant les gens en face de nous, nous créons un rapport direct
I
LE A RT S ET C ULTURE
Le Grand Bancal réunit sur scène neuf artistes, tour à tour comédiens ou musiciens.
avec eux afin qu’ils ne soient pas passifs, mais impliqués. On essaie de lui faire vivre ce qu’on vit sur scène. » Aurélie Bérard
Le Marché des artistes
Le Grand Bancal, vendredi 6 juin à 20h30, Parc de la Barbette, Saint-Martin-de-Ré. Durée : 1h30. Tout public. Gratuit. Bar et petite restauration prévus sur place.
Quatre marchés sont prévus, pour faciliter la commercialisation des œuvres des artistes dans l’île de Ré.
Parallèlement à la rétrospective s’inscrivant dans le Parcours des Arts, depuis le 27 mai et jusqu’au 9 juin, l’association Île Arts et Culture se lance dans l’organisation de marchés des artistes. Sa longévité et son expérience des difficultés rencontrées par les artistes pour vendre leurs créations l’ont amenée à réfléchir à des moyens de faciliter la commercialisation de leurs œuvres.
C’est dans ce cadre qu’elle propose l’instauration de quatre marchés durant la saison, les dimanches 1er et 8 juin, 13 juillet et 17 août, de 9h à 14h. Ces marchés se dérouleront sur la promenade du Cours des Écoles à La Noue, de 9h à 14h et chaque exposant bénéficiera d’un linéaire de 2m pour la modique somme de 10 € . Ces manifestations sont ouvertes à toutes formes d’art et accueilleront des artistes en provenance de toute l’île.
Les responsables d’Île Arts et Culture souhaitent que ces marchés deviennent récurrents et attirent au fil du temps de plus en plus de visiteurs et d’acheteurs potentiels. Par ailleurs, ils viendront renforcer la situation de Sainte-Marie en tant que pôle artistique.
Catherine Bréjat
Renseignements : iac.dazelle@gmail.com
« Le Peuple des Algues » : une exposition immersive
Samedi 1 7 mai a été inaugurée “Le Peuple des Algues”, une exposition artistique installée dans la cour du musée Ernest Cognacq. M U S ÉE E RNE S T C
Conçue par le collectif Serres, celle-ci mêle photographies expérimentales, développées à la chlorophylle, créations sonores et témoignages de chercheurs, pêcheurs à pied et artistes. Elle invite le public à poser un regard nouveau sur ces végétaux marins encore trop méconnus.
« Le Peuple des Algues » s’inscrit dans le projet « Espèce d’Estran », soutenu par le Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de
la Mer des Pertuis, et l’Office Français de la Biodiversité.
CP
I nfos
Entrée libre
D u 14 mai au 10 juin 2025
De 10h à 12h30 et de 14 à 18h, en semaine, sauf le mardi
De 14 à 18h, samedi, dimanche et jours fériés
Cour du musée Ernest Cognacq 13 avenue Victor Bouthillier Saint-Martin de Ré
Clément Chatin et Mathou ont fait découvrir aux visiteurs les produits artisanaux Aoré.
Exposition de photographies expérimentales développées à la chlorophylle.
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savoureux : confitures, miel, la fameuse gamme de chocolats artisanaux Bonnat confectionnés avec des cacaos d’exception, des coffrets Café-Tasse ou ceux de la maison Betjman & Barton comprenant une vingtaine de sachets de thés (noirs, verts, « découverte » et gourmands) idéal pour découvrir, redécouvrir les produits phares de la célèbre marque. Mugs, théières, tisanières, boîtes à thé, paniers garnis, bouteilles isothermes de haute qualité aux couleurs et au design variés I. Drink, Easy Life pour conserver vos boissons chaude ou froide... constituent également de jolies et originales idées cadeaux pour tous les budgets.
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