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LE JOURNA L D’INFORMATION GRATUIT DE L’Î L E DE R É

Ils sont tous là !

ÉDITION DU 26 JUIN 2025 M

anu, l’acrobate à cheval de Loix, Claudette, figure maritaise, le patrimoine martinais, les festivités loidaises et couardaises, les copains rétais d’enfance qui accomplissent un rêve, le FCR et son tournoi national, le peintre villageois Hérick, les enfants portingalais des marées, Roméo et Côme, Martin et sa polyculture marine dans les marais du Fier d’Ars, Charles, dernier pêcheur de homards de l’île de Ré, Ré-Avenir et ses ronds-points hollandais, les saveurs du terroir, La Java des Baleines, le festival de guitare, La Maline, les artistes du hangar à sel des Portes, Céleste et son duo de Loidaises, sans

oublier les auteurs qui seront présents au Salon du livre au Bois-Plage... Ils sont tous dans cette édition !

Cet inventaire à la Prévert reflète l’île de Ré dans toute sa diversité, sa richesse, son dynamisme, telle qu’on l’aime.

Nous avons une pensée particulière et forte pour Aurélie, dont la vie a été fauchée bien trop tôt, ainsi que pour Guillaume et leur petite Emma, à qui nous dédions cette édition. Parce que la vie continue, aussi injuste et cruelle soit-elle. Nathalie Vauchez

Manu, l’acrobate qui écoutait les chevaux

« Confidence intime d’un acrobate à cheval » est issu d’une recherche artistique et humaine où l’animal est un être sensible, co-créateur vibrant de ce spectacle poétique et vivant, évocation de quarante ans d’une vie dédiée au lien qui unit un homme à ses chevaux.

Après un Bac scientifique, Manu Bigarnet se destinait à une école d’ingénieur. En dilettante, encouragé par sa mère, il suit à 17 ans un stage de présélection pour intégrer la première promotion de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts du Cirque créée en 1983 à Châlons-enChampagne, qui deviendra plus tard le Centre National des Arts du Cirque. Il fera partie des vingt-quatre heureux élus parmi les six cents candidats.

Deux hommes et une passion Il y développe sa spécialité : l’acrobatie à cheval, avec Patrick Gruss puis se forme avec Francesco Caroli, grand professionnel de la discipline, et monte un duo d’acrobatie avec Bernard Quental, de dix ans son aîné mais de la même promo, avec qui il développera une très belle complicité. Ils réaliseront un numéro de voltige exceptionnel, dont neuf sauts périlleux différents sur le dos d’un cheval lancé au galop et sans longe. De quoi rendre hommage à son maître Francesco, qui lui a tant transmis et fait promettre de perpétuer cette transmission d’un art exceptionnel. Sa passion pour le cheval et l’acrobatie est ainsi étroitement liée à Francesco et Bernard.

Acrobate, voltigeur, quelle différence ?

« La voltige à cheval remonte au XVIè siècle, un moyen de développement personnel pour la noblesse... L’acrobatie à cheval date d’il y a deux cents ans, à l’époque du théâtre sur tréteaux, quelqu’un a pensé à installer une sorte d’estrade sur le dos d’un cheval. En voltige, tu as les mains attachées. Dès que tu lâches les mains et quitte le cheval, que tu fais des sauts, c’est de l’acrobatie... », nous explique le passionné Manu.

Avec son partenaire Bernard Quental et accompagnés de leurs chevaux Jazz et Domino, ils intègrent en duo en 1990 la troupe Zingaro. En vingt-et-un ans, Manu participe à sept créations du Cabaret Équestre de Bartabas jouées en Europe et dans le monde, Opéra équestre, Chimère, Eclipse, Tryptique, Loungta, Battuta, Darshan.

« C’était fabuleux, une prison dorée, mais nos rêves avec Bernard n’étaient pas concrétisés, nous ne créions pas notre propre spectacle, nous nous mettions au service de Zingaro. » Après quinze ans de travail ensemble, Bernard quitte la troupe, Manu reste dix ans de plus à Zingaro, ils se perdent un peu de vue. Puis il décide de partir monter son propre projet, de tout recréer à zéro.

Tout recréer, sur un site exceptionnel, à Loix

« J’ai vécu quarante ans en caravane, avoir une maison devenait pour moi obligatoire mais pas nécessaire... J’ai rencontré la mère de mes enfants. Nous venions en vacances chez ses parents,

qui avaient une maison à Loix. A leur décès, j’ai voulu racheter leur maison. Et puis, j’ai appris que les propriétaires du terrain qui hébergeait alors un centre de reproduction-élevage de chevaux arabes vendaient. » Le Conseil général de l’époque préempte, empêchant alors la réalisation d’un projet touristique haut de gamme. Et met à disposition de Manu Bigarnet, ce site exceptionnel, via une convention d’occupation. « Ce lieu est exceptionnel par sa beauté et sa tranquillité, indispensable dans mon travail avec les chevaux. »

Travail ? « Non, je ne sais pas ce que c’est que travailler, je vis ma passion au quotidien, depuis tôt le matin, jusque tard le soir, je n’ai pas l’impression de travailler ! », rectifie Manu Bigarnet.

C’est ainsi qu’après vingt-cinq années d’une vie d’artiste riche Manu décide progressivement de d’orienter sa vie professionnelle vers la recherche, la création, la transmission du savoir.

Sous l’impulsion de Claude Krespin, il crée en 2012 ARDEVAC (Association pour la Recherche, le Développement, l’Enseignement de la Voltige et l’Acrobatie à Cheval) et développe sa propre pédagogie, inspirée de son expérience professionnelle, son parcours et ses rencontres...

La structure décline ses activités suivant trois axes : stages amateurs, de loisirs, organisés durant les vacances scolaires pour les enfants (à partir de 7 ans) et les adultes ; formations professionnelles, tout au long de l’année ; et création et représentation de spectacles.

Le cheval, allié de la narration d’une vie « Confidence intime d’un acrobate à cheval » est le dernier spectacle de manu Bigarnet, équestre et musical : « J’ai osé aller au plus loin de me confier sur mon histoire professionnelle, quarante ans d’une vie dédiée au cheval et à la voltige équestre, ce

que ces décennies m’ont enseigné sur la complicité entre l’humain et le cheval. Au-delà de la performance acrobatique, c’est bien cette relation qui m’intéresse : comment, au fil du temps, le cheval devient un véritable partenaire de création, un allié dans la narration d’une vie... Ce spectacle sera aussi l’occasion d’évoquer un numéro exceptionnel réalisé il y a trente ans avec Bernard Quental, mon partenaire de voltige. Bernard sera là, dans l’ombre du public... »

Bien plus qu’ « un simple retour nostalgique, “Confidence intime d’un acrobate à cheval” est une invitation à comprendre que, même lorsque l’on peut se sentir seul, nous ne le sommes jamais vraiment. Je vis seul. Mais je ne suis pas seul, j’ai beaucoup d’amis. C’est très riche. Ce spectacle exprime profondément la continuité de la vie comme une spirale : nous avançons sans cesse, enrichis de ce que nous avons traversé ensemble. »

Manu, ses animaux... et Bernard

Manu jouera seul sur scène. Seul ? Non, puisqu’il la partagera avec les chevaux Gabin, Pantin que les aficionados de ses spectacles ou de ses stages connaissent bien et avec Monsieur Brassens, un poulain né il y a trois ans, un miracle. Avec évidemment Watson, le chien que l’on ne présente plus. Avec Voluntario et Capitana, la mule et le mulet, tout aussi connus. Et donc avec le « regard extérieur » de

Bernard Quental. Qui sera là. Ou pas. Dans les tribunes. Ou sur scène. Il a carte blanche. Après dix années sans le voir, il est allé à sa rencontre à Paris et lui a dit : « Demain matin je prends le train pour La Rochelle, je serai quai 2. Viens avec moi...» Incertitude. Le lendemain, Bernard était sur le quai de gare et apporte depuis régulièrement son regard sur le spectacle en préparation, sous le chapiteau de Loix, afin d’aider à sa construction.

Un « One man ch’vaux » puisque Manu assure tout, tout seul : accueil, lumière, son, musique, parole, chevaux. Tout est orchestré en direct, sans coulisses, sans cachettes. De A à Z. Tout faire pour tout donner. « Un homme-orchestre, l’artiste des cinq sens ! » Un vrai exploit.

« J’ai choisi cette année d’être seul, ainsi je pourrai jouer autant de fois que j’en ai envie, aussi bien devant deux cents personnes ou plus, que devant dix spectateurs, en été mais aussi en septembre et même en hiver peut-être. »

La première de « Confidence intime d’un acrobate à cheval » sera donnée le 10 juillet, beaucoup de têtes amies accompagneront Manu dans cette « immersion sensorielle, poétique et vivante dans le lien entre l’homme et le cheval. » Puis le spectacle se produira tout l’été, du jeudi au samedi.

« Chaque représentation est un dialogue. Je n’écris pas un spectacle, je vis une rencontre. » On a hâte d’être les témoins de cette rencontre !

Nathalie Vauchez

Confidence intime d’un acrobate à cheval

Une production Ardevac

Sous chapiteau rue de La Genève, à Loix – A 20h

Les spectacles auront lieu en juillet et août les jeudis, vendredis et samedis (sauf quelques dates).

Il sera aussi possible de dîner sur la piste (optionnel). Pour les autres, le bar reste ouvert. + d’infos sur www.ardevac.net

Billetterie sur : www. billetweb.fr/ardevac

Il est préférable d’acheter les billets à l’avance

Découvrez l’île de Ré authentique et communiquez dans :

La complicité entre Manu Bigarnet et Monsieur Brassens, poulain né sur le site de Loix il y a 3 ans, est palpable.
Nathalie Vauchez

7 0 ans du CNAR en expo et livre

Pour fêter ses 7 0 ans, le Cercle Nautique d’Ars en Ré (CNAR) organise une grande exposition de photographies vernaculaires Cercle Nautique d’art en Ré, Histoire et photographies 1955-2025, et prévoit la sortie du livre le 2 7 juin. Tous deux issus des albums de familles...

Fondé en 1955, le Cercle Nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) est une association 1901. Labellisé « École Française de Voile », le CNAR est agréé par les Ministères des Sports et de l’Education, affilié à la Fédération Française de Voile et allié au Yacht Club de France. C’est le plus ancien club

nautique de l’Ile de Ré et depuis de nombreuses années, une référence pour la découverte et l’enseignement de la voile sur l’Ile. Il est le premier club affilié à la Fédération Française de Voile de CharenteMaritime. Il en garde la trace avec son numéro de club, le 17001.

L’automne dernier, le CNAR a lancé un appel pour une grande collecte de photographies auprès de ses membres, et des habitants de sa commune. Cette quête a permis de trouver de précieuses photographies, prises entre 1955 et aujourd’hui, en lien avec l’association afin de tirer le fil de sa longévité

400 photographies de différentes époques, ont ainsi été rassemblées : noir et blanc, couleur, argentiques, numériques, d’autres prises au drone, ainsi que des objets et documents anciens. Durant tout l’hiver, cette docu-

mentation a été numérisée afin de créer un fonds photographique. Prenant place aujourd’hui sur les murs de cette exposition-anniversaire et dans les pages d’un ouvrage sorti pour l’occasion, ces années d’images font ici ressentir et comprendre

L E C N A R EN 7 DAT E S

1955 Création du Cercle Nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) en août 1955, et élection de son 1er comité de direction au Café du Commerce.

1960 Le CNAR achète un grand terrain situé à la place de la caserne des pompiers actuelle et qui sera échangé plus tard, contre un terrain plus petit mais nettement mieux placé.

1963 Création de son École de voile agréée par la Fédération Française de Voile.

1969 Après leur construction, inauguration des locaux du CNAR situés Quai de la Chabossière.

1982 Création d’une base nautique située Quai de la Prée, et inauguration de la nouvelle École de Voile du CNAR.

2023 Rénovation entière de la base nautique.

2025 Le CNAR se tourne résolument vers l’avenir avec l’acquisition de nouveaux supports à foils (dériveur innovant à foils ; WingFoil ; WindFoil ; E-Foil). Une offre unique sur l’Ile de Ré.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

MADARÉ une Belle

combien la photographie est un médium fantastique de transmission et d’émotions, un moyen universel de sceller nos mémoires passées et celles à venir.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

L’EXPO

Galerie du port

Quai de la Chabossière - Ars-en-Ré E xposition du 30 juin au 2 septembre 2025

Vernissage le mardi 8 juillet à 18h30

Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 11h30 à 13h et de 17h30 à 19h30 - Entrée libre

LE L IVRE

Cercle N autique d’Ars-en- R é

Histoire et photographies 1955-2025

Préface : Sylvain Besson

Textes : Eric Gaget, Christine Bréchemier, Rosine Merlet, et les archives du CNAR

160 pages - Prix : 25 € - Au CNAR Contact : communication@cnar.fr

Histoire entre l’île de Ré et Madagascar

MADARÉ est une belle histoire qui unit Sylvie, à la tête des chapelleries de l’île de Ré, et son compagnon Cédric. Ce dernier, passionné d’aviation, ayant vécu principalement à l’étranger, en Afrique notamment, décide d’installer il y a cinq ans une petite compagnie d’aviation à Madagascar !

La tournure inattendue et merveilleuse de cette aventure sur cette île lointaine Sylvie décide de le suivre quelques mois par an et de transformer cette nouvelle vie en une opportunité extraordinaire pour la communauté locale. Leur aventure commune prend donc une tournure inattendue et merveilleuse sur cette île lointaine. Sylvie et Cédric décident d’allier leurs passions et leurs compétences pour créer un projet qui fait la différence. Tandis que Cédric développe sa compagnie aérienne à Madagascar, Sylvie transforme la vie de nombreuses familles grâce à la création d’une école de tissage.

Touchée par la misère qu’elle côtoie et par toutes ces femmes qui vivent dans un dénuement extrême, Sylvie constate aussi que bon nombre d’entre elles tissent. Partout, dès qu’elles le peuvent, dans un café, dans les champs, au coin d’une table… L’idée lui vient alors de créer des objets en raphia tissés à la main : sacs, sets de table, ronds de serviette, dessous de verre, abats-jours… Ainsi, elle crée une école de tissage de raphia où les cinq meilleures forment celles qui veulent apprendre et transmettent leur savoir-faire.

L’école de tissage de raphia de Sylvie est bien plus qu’un simple centre de formation

Cette école est non seulement un lieu d’apprentissage, mais elle est aussi un lieu où la communauté se rassemble, partage et évolue ensemble. La cantine fournit des repas nutritifs, la ferme produit des aliments frais et locaux, et le puits assure un approvisionnement en eau potable. Les soins médicaux offerts sur place garantissent la santé et le bien-être des artisans, tandis que la garderie permet aux parents de travailler en toute sérénité, sachant que leurs enfants sont avec eux. Cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des artisans et de leurs familles, tout en préservant et en valorisant le savoir-faire traditionnel malgache.

Les créations artisanales issues de cette école sont à la fois magnifiques et uniques

Les créations artisanales issues de cette école sont à la fois magnifiques et uniques. Chaque pièce, qu’il s’agisse de sacs, de coussins, de dessous de plat ou d’autres articles, est fabriquée avec soin et passion. Ces produits incarnent non seulement l’habileté des artisans, mais aussi l’esprit de solidarité et de développement durable qui caractérise le projet de Sylvie.

Le succès de MADARÉ repose sur une vision partagée et une détermination à faire le bien. Les artisans formés par Sylvie peuvent désormais subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, tout en

perpétuant un savoir-faire ancestral. La communauté bénéficie d’infrastructures essentielles qui améliorent leur quotidien et assurent un avenir meilleur pour les générations à venir.

MADARÉ est plus qu’une simple marque d’artisanat MADARÉ est bien plus qu’une simple marque d’artisanat. C’est une aventure humaine, une quête de justice sociale et un modèle de développement durable. Les créations en raphia de Sylvie racontent une histoire de passion, de solidarité et de transformation, une histoire qui continue d’inspirer et d’enrichir la vie de ceux qui y participent. Les chapelleries de l’île de Ré, fières de présenter ces collections, deviennent des vitrines de l’engagement éthique de Sylvie. Chaque client qui franchit leurs portes découvre non seulement des produits magnifiques, mais aussi la belle histoire de MADARÉ et de ses artisans. Les collections de raphia de MADARÉ sont disponibles dans les chapelleries de l’île de Ré et chez d’autres revendeurs agréés. Chaque achat contribue directement à soutenir l’école de tissage et à améliorer la qualité de vie des artisans malgaches. Les clients peuvent ainsi non seulement acquérir des produits de haute qualité, mais aussi participer à une initiative éthique et responsable ou en faisant un don via info@madare.biz.

2 chapelleries à Saint-Martin-de-Ré :

- Comme au Marché - 6 rue du Docteur Kemmerer

- Chapellerie de Sully - 4 rue de Citeaux

Et aussi à Rivedoux-Plage :

- Cabanon Maison ma nature - 230 bis rue Jules Ferry chapellerie de Sully by « Comme au marché » www.chapellerie-commeaumarche.com

Navigation dans le Fier d’Ars.
Sylvie Vonié entourée des tisseuses malgaches.

1, 2, 3, Inspi’Ré !

Faire le tour de l’île de Ré en douze heures à la nage, en relais et sans escale, c’est le challenge nommé

Inspi’Ré de neuf sportifs charentais-maritimes.

Le 28 juin prochain à 7h30 du matin, il y aura une certaine agitation sur la plage de Rivedoux, village départ du challenge Inspi’Ré d’où se lanceront neuf sportifs accomplis. Un défi dirigé par Myriam CharlesMoreau, praticienne en médecine fonctionnelle, consultante formatrice et conférencière en alimentation physiologie et micronutrition sport et santé. Pluridisciplinaire dans la vie

SUCCE SS ION

comme dans le sport, cette sportive affirmée pratique aussi bien le karting d’endurance que le trapèze mais c’est sur son paddle qu’elle suivra et assistera ce groupe de huit triathlètes. Naïm, Sébastien, Laurent, Anne, Olivier, Nicolas, Joris et David, un panel de sportifs aguerris dont la moyenne d’âge est de 52 ans, sont adeptes de la nage en eau libre toutes saisons mais aussi de triathlon, d’Iron Man, de swim run..

Thibaut Guiraud,

Défi et soutien

Inspi’Ré est un challenge né de leur passion des sports d’endurance et de leur amitié. « L’idée nous est venue après avoir fait des portions à la nage entre Chassiron et Chef de Baie à La Rochelle de se lancer le défi de partir de la cale de Rivedoux, de passer au phare des Baleineaux six heures plus tard et de revenir à Rivedoux entre 19 et 20 heures. Faire 65 kilomètres à la nage en moins de douze heures ! »

Leur objectif est de créer un évènement local sportif autour du thème de la mer et de souligner les bénéfices du sport sur la santé. Mais aussi et surtout de mettre en avant l’ONG Ar Mada qui promeut la santé et l’éducation pour les enfants malgaches et l’association “Vaincre la mucoviscidose” qui se bat pour améliorer le quotidien des malades et soutenir la recherche. Sur les 250 m2 du village-départ des animations en rapport avec tout cela seront proposées à tous gracieusement.

Neuf à l’eau, une sur le paddle Ils seront deux par deux à se mettre à l’eau et à se relayer, pas de repères en eau libre, ce sera Myriam sur son paddle qui sera la ligne d’eau à suivre. L’heure du départ a été choisi en fonction de la marée mais l’improvisation sera de mise face à la météo et aux éléments toujours incertains qui viendront s’ajouter à leur challenge. Il faudra gérer l’effort sur l’endurance, s’hydrater et s’alimenter entre les relais, une belle performance en perspective à aller encourager. Et le premier à le faire c’est le skipper rétais, Antoine Cornic, le parrain de ce défi Inspi’Ré ! Qui mieux que ce formidable sportif qui fut tour à tour champion de France de judo, rugbyman, skipper et qui vient de boucler son premier Vendée Globe en s’affichant à la 28ème place sur 40 pour encourager ces neuf athlètes ?

Pour suivre l’aventure rendez-vous à la cale de Rivedoux samedi 28 juin !

élu Maire de La Rochelle

Lundi 16 juin 202 5 , le Conseil municipal de La Rochelle a élu Thibaut Guiraud comme maire, succédant à Jean-François Fountaine.

Aneuf mois des prochaines élections municipales (mars 2026), ce dernier a en effet annoncé Le 6 juin dernier, avec effet immédiat à partir du 10 juin 2025, sa démission de sa fonction de maire, tout en conservant celle de président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Issu du secteur de la santé, Thibaut Guiraud « est passionné de sport, de musique et engagé en faveur de l’action sociale »

« À 44 ans, pacsé, deux enfants (12 et 14 ans), ce spécialiste de la santé, de centre gauche, scientifique, sportif accompli et élu investi incarne une nouvelle génération de personnalités politiques, à la croisée entre proximité

relationnelle, rigueur de travail, lien social et fibre écologique. » fait-il savoir dans un communiqué, ce lundi soir.

Jusqu’ici il a exercé différentes fonctions électives : Adjoint aux finances et aux ressources humaines (2020–2025), président de la SEM patrimoniale Citin, Conseiller communautaire délégué aux ressources humaines à la Communauté d’Agglomération de La Rochelle

Il assure donc la fonction de maire jusqu’aux prochaines élections municipales de mars 2026.

Le groupe d’opposition “Renouveau pour La Rochelle”, proche du député Olivier Falorni, estime qu’ « un maire n’a de légitimité démocratique que s’il

HOMMAGE AU COUPLE G AUC H ER

«

est élu par les citoyens» et dénonce une «manœuvre politique qui, aux yeux de nombreux Rochelais, s’apparente à une pure mascarade (...) À la limite, nous aurions pu trouver acceptable cette démission, si Monsieur Fountaine avait eu la dignité de vraiment démissionner, c’est-à-dire de renoncer à tous ses mandats. »

« Il s’agit là, de la part de JeanFrançois Fountaine et de sa majorité, d’une stratégie électorale et nous ne participerons pas à cette mascarade et les laissons choisir leur INTERIMAIRE, entre eux. »

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

De l’école aux Chardons Bleus à la Noue »

Le Club des jeunes aînés de Sainte-Marie, présidé par Pierrette Wallerand organise une animation chaque dernier lundi du mois, d’octobre à fin juin.

Pour la dernière animation de la saison 2025, lundi 30 juin à la salle des Paradis, une séance de cinéma est proposée à 15h30 par Pierrette et Hugues Wallerand, portant sur le voyage en Normandie du 17 au 22 juin 2024, organisé par l’Association des Jardiniers : Visite du château de Bataille, Rouen la Cathédrale, la Grosse Horloge, Honfleur où différents poètes ont résidé, Deauville, Fécamp, Dieppe, Les Jardins d’agapanthe en pays de Bray puis le musée de la dentelle de Fécamp (55 minutes).

A 16h30 la Causerie du Magayant organisée par Paulette Comes aura pour thème : « De l’école aux Chardons Bleus à la Noue ». L’occasion de présenter l’histoire du couple formé par Claudette et Louis Gaucher, instituteurs à la Noue pendant 30 ans, à partir de leur témoignage et leurs photos. Cette présentation sera suivie par une rencontre et des échanges avec Mme Gaucher.

Le Club des jeunes aînés invite toutes les personnes, anciens élèves, familles

et personnes intéressées, à venir partager leurs souvenirs avec Mme Gaucher. En seconde partie de la Causerie, un hommage sera rendu à son mari, le couple sera félicité pour son investissement et passion qu’il a transmis à ses élèves et à l’animation du village : -Colonie de vacances, voyages, cavalcade, musique... et Création de l’association « Les Chardons Bleus » Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Les athlètes partent s’entraîner.
© Julien Chauvet
Ville de La Rochelle
Thibaut Guiraud, nouveau maire de La Rochelle jusqu’aux prochaines élections municipales de mars 2026.
Claudette Gaucher, une figure de SainteMarie, a beaucoup œuvré avec son mari Louis, pour le village et ses habitants.

Une journée festive pour La poudrière Saint-Louis

À l’occasion de la réouverture de la poudrière Saint-Louis, monument historique faisant partie du Patrimoine Vauban du XVII e siècle, la mairie de Saint-Martin, en partenariat avec la CdC de l’île de Ré, vous invite à une journée culturelle, festive et gratuite, mardi 1 er juillet 202 5 .

Dès 9h et jusqu’à 11 heures des visites guidées seront organisées pour les élèves des classes de CM1 et CM2.

Le spectacle « Un pour tous, moi d’abord » sera donné par la compagnie Colegram, à partir de 11h ainsi qu’à 19h30, sur le cours Vauban, devant la poudrière.

Voici enfin la véritable histoire des Trois mousquetaires du point de vue historique. Non, littéraire. Ou l’inverse... En fait, c’est une question de points de vue (et de rapports de force).

Participez à l’inédite et épique soute-

nance – reconstitution ! (Re)découvrez au fil du récit et de l’épée D’Artagnan, Athos, Portos et Aramis, le Cardinal et bien d’autres personnages de l’œuvre d’Alexandre Dumas comme vous ne les avez jamais vus.

De 14h à 18h, visite libre et commentaires en continu : venez découvrir l’histoire de cet édifice et sa restauration. RV cours Vauban devant la poudrière.

Une visite guidée « Saint-Martin au temps des 3 mousquetaires » sera proposée à 18h

Plongez dans le Saint-Martin-de Ré du début du XVIIe siècle et découvrez les

C ONCERT ET PATRIMOINE

trésors architecturaux oubliés du bourg avant l’arrivée des célèbres remparts de Vauban ! RV place Eudes d’Aquitaine, parvis de l’église

A 19h30, spectacle « Un pour tous, moi d’abord » (lire supra).

Un spectacle final de feu et pyrotechnique sera donné par la compagnie Artistes pour Tous, à 22h30 RV cours Vauban, devant la poudrière.

Après cette journée de festivités, un second temps fort sera organisé lundi 7 juillet , avec l’inauguration officielle de la poudrière, qui se tiendra à 18h. Cette cérémonie sera suivie d’un concert « Hommage à la chanson

française », puis d’un feu d’artifice tiré depuis les remparts (lire notre article ci-dessous).

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

La poudrière en quelques mots La poudrière fut édifiée en même temps que la place forte conçue selon les directives de Vauban, commissaire général des fortifications du royaume au XVII e siècle. Transformée au fil du temps en salle associative, elle est devenue un véritable lieu de vie à Saint-Martin de Ré.

Toutefois, des problèmes structurels menaçant sa pérennité il était devenu urgent de la sauvegarder. La municipalité a ainsi mené en 2024/2025 un programme de travaux pour la restauration extérieure de la poudrière, son mur cavalier et ses abords, veillant à préserver ses dispositions architecturales initiales.

Exemple remarquable d’une conception militaire utilitaire au XVII e siècle, le magasin à poudre est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 et fait partie intégrante du site Vauban inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008.

A Saint-Martin, rendez-vous dans les remparts…

7ou 8 juillet selon les variantes du calendrier…

Le 7 juillet 202 5 à 21h, pour un concert devenu tradition, en hommage au(x) patrimoine(s) © Mairie de Saint-Martin

Initié en 2018 par la municipalité pour célébrer les dix ans d’inscription des fortifications Vauban au patrimoine mondial de l’Unesco, il rassemble chaque année Martinais et estivants avec un succès toujours renouvelé.

Dans l’écrin des remparts… Pour vivre cette magie d’un soir d’été, direction la porte des Campani. Pas au-dessus mais en-dessous, dans les remparts et la fosse aménagée pour l’occasion : une scène, des chaises ou simplement l’herbe pour les amateurs. Nous voilà au cœur même du patrimoine architectural martinais , protégés par les fortifications séculaires de l’ingénieur Vauban et veillés par la majestueuse porte, resplendissante dans les rayons orangés du soleil couchant. Le décor est planté. Il est incomparable.

immatériel et intemporel. La grande chanson française est au rendez-vous de la soirée, à travers des titres devenus standards. Savourons… nous avons tous en nous quelque chose de Piaf, Brel, Montand, Aznavour, Nougaro et les autres, surtout quand ils sont interprétés par des artistes passionnés et de talent sous l’ombre tutélaire de l’histoire.

La musique s’arrête, la nuit est tombée mais un autre spectacle arrive : celui des remparts embrasés par un feu d’artifice. Parce que nos patrimoines le méritent.

Pauline Leriche Rouard

Il fait jour encore, la soirée ne fait que commencer… Concert-Spectacle des R emparts offert par la municipalité de Saint-Martin

La grande chanson française

Elle traverse les générations sans prendre une ride pour tous ceux qui aiment paroles et mélodies. Et oui elle aussi est notre patrimoine à tous,

Lundi 7 juillet à 21h Porte des Campani à Saint-Martin (feu d’artifice vers 23h)

La poudrière a été restaurée en 2024/2025 dans le respect de ses dispositions architecturales initiales.
La salle intérieure de la poudrière est devenue un vrai lieu de vie associative et sociale.

Un projet structurant pour l’avenir des enfants

L’école élémentaire de Saint-Martin a participé cette année pour la première fois et avec des résultats concluants à un projet d’éducation artistique et culturelle intitulé « Une danse qui relie ».

La manufacture CDCN (Centre de Développement Chorégraphique National) a proposé à l’École élémentaire Jules Ferry, par le canal de La Maline, une expérience totalement nouvelle et passionnante alliant pratique artistique et découverte de la culture chorégraphique. C’était une première pour l’école que dirige Virginie Houelbec qui a pu bénéficier de cette offre en raison de son effectif restreint dont les âges s’échelonnent de 6 ans

à 12 ans. Les enfants se sont engagés, dès le mois de février 2025, dans la démarche proposée avec curiosité et facilité. Les objectifs pédagogiques visés par ce projet sont essentiels et permettent aux enfants de découvrir, à travers la danse, leur corps, ses possibilités, ses limites et la possibilité de se familiariser avec d’autres formes d’intelligence : corporelle, émotionnelle, musicale, rythmique… Les résultats ont été visibles rapidement et les enfants se

D ARITÉ - R OTARY C LUB D E L’ÎLE D E R É

sont sentis plus à l’aise dans leur corps avec ce que cela entraîne comme autre amélioration : un lâcher prise corporel qui s’est ressenti également en classe.

Deux buts sont visés : se sentir à l’aise dans son corps et de ce fait avoir des mouvements plus harmonieux et supporter sans crainte le regard de l’autre. On a assisté parmi les enfants au phénomène du « Plus je participe, plus j’ose et moins le regard de l’autre m’importe » au cours duquel l’intelligence émotionnelle est fortement sollicitée : l’enfant ressent puis transmet ses émotions avec lesquelles il se sent de plus en plus familier et qu’il accepte plus facilement de montrer. Il peut être lui-même sans crainte. Et lorsque l’on s’accepte soimême, on finit par mieux accepter les autres. Par ailleurs, c’est aussi un travail de groupe qui développe le vivre ensemble.

Ce projet est un travail de longue haleine qui comprend vingt heures d’atelier artistique par classe, animé par Mathilde Bonicel, danseuse et chorégraphe, en compagnie de Lucille Cosso et Anne-Laure Febvre, enseignantes à l’école de Saint-Martin. Il comprend également deux ateliers

de médiation en danse par classe qui servent à analyser le spectacle avec les enfants avant d’aller le pratiquer et les accompagnateurs mettent des mots sur les mouvements qui sont exécutés, apportant aux plus jeunes un bagage lexical et développant le vocabulaire existant des plus grands. Une chorégraphie dansée a été présentée le 22 mai dernier aux résidents de l’Ephad, et un spectacle à La Maline, un atelier parent-enfant et une restitution à la Salle Vauban en fin d’année scolaire sont prévus.

Le projet, d’un coût global de 10 400€ , a été soutenu par un nombre impressionnant de partenaires : DRAC, DAAC, CdC île de Ré, Manufacture CDCN, mairie de Saint-Martin et le Rotary Club dont le don de 1 500 € a été décisif, car il a permis de ne pas demander de participation financière aux parents.

Virginie Houelbec regrette que ce projet, qui apporte aux enfants bienêtre physique, confiance en soi et leur permet de grandir harmonieusement, ne puisse être élargi dans l’immédiat à toutes les communes de l’île pour des raisons essentiellement financières.

Catherine Bréjat

Le Rotary soutient jeunesse et environnement

Réuni à la maison des associations de Rivedoux le 10 juin, le Rotary Club de l’île de Ré a o f ficialisé son soutien à deux initiatives locales en remettant des dons à un jeune talent prometteur et à une association engagée pour la nature.

Le premier bénéficiaire est Lucas Brenuchot, 18 ans, apprenti pâtissier au lycée hôtelier de La Rochelle, double médaillé d’or au niveau régional et départemental du concours du Meilleur Apprenti de France 2024 et habitant de Rivedoux. Grâce au soutien du Rotary, il pourra participer au prestigieux concours Jeunes Talents Escoffier, une compétition nationale et internationale réservée aux jeunes en

formation dans les métiers de la cuisine et du service.

Organisé chaque année depuis 2003, le concours vise à repérer et valoriser les futurs grands noms de la gastronomie. Lucas tentera de se qualifier pour la finale internationale, qui se déroule une année sur deux en France et dans un autre pays réputé pour son patrimoine culinaire.

La seconde dotation a été remise à l’association Ré Nature Environnement, en soutien à la troisième édition du Festival des mammifères marins, prévu à La Java des Baleines. Ce rendez-vous annuel met à l’honneur la richesse et la diversité des cétacés qui peuplent les eaux de l’île de Ré. Grâce à l’aide du Rotary, l’événement proposera conférences, projections de films,

animations interactives et, pour clore en beauté, deux concerts immersifs pensés comme un hommage musical aux géants des mers.

Par ces engagements, le Rotary Club confirme son implication active dans la promotion des talents locaux et la sensibilisation à la protection de l’environnement marin.

Informations recueillies par NV

SOLI
Jean-Roch Meslin (Ré Nature Environnement) a reçu un soutien au festival des mammifères marins dont il est l’initiateur.
Double médaillé d’or, l’apprenti pâtissier Lucas Brenuchot pourra, grâce au Rotary Club, participer au concours Jeunes Talents Escoffier.
Mathilde Bonicel, la chorégraphe animant le projet, explique aux enfants les mouvements à reproduire.

Belle reprise pour le restaurant O Parloir

Rétais de naissance, amis d’enfance et âgés de 22 à 2 4 ans, voilà quatre garçons à la tête d’un rêve commun : avoir un restaurant.

Leurs études ? Management et gestion d’entreprise, master en finances de marché, business développement ou encore sommellerie, pas de doute, Mathieu, Andy, Gaspard et Willy ont des atouts dans leurs manches. Et mettent tous un point d’honneur à la qualité de l’accueil.

Reprise sur les chapeaux de roues Sous liquidation judiciaire, il aura fallu le hasard (la chance ?) et l’œil aiguisé de Mathieu pour tomber sur l’annonce d’une mise aux enchères à l’aveugle du restaurant O Parloir à Saint-Martin. Seul problème, un dossier complet (projet, business plan et offre) est à déposer 48h plus tard, alors qu’Andy (le financier de la bande) est aux Etats-Unis. Mais la motivation les porte et la réussite est au rendez-vous. Début mars, les voilà ouvrant la porte de l’établissement laissé à l’abandon. « On aurait dit que l’équipe venait de partir », confie l’un d’entre eux. Suivent plus de deux mois de travaux intenses car l’objectif est bien sûr d’ouvrir pour la saison.

A NIMATION S

Décor soigné et qualité d’accueil, des points importants pour les quatre jeunes associés.

Pari gagné

Si certaines choses restent à optimiser (ce sera pour cet hiver), le résultat est une séduisante alternative bucolique, à la fois chic et décontractée, à l’agitation

Loix : le joli mois de juillet

du port. Vaste terrasse, intérieur cosy, lumières et musique jusque dans les toilettes, rien à dire, ils ont aussi du goût.

La cuisine est à consonance méditerranéenne avec la volonté de pri-

vilégier les producteurs locaux et l’ambiance sera de la partie puisque chaque week-end, la musique donnera le ton après le second service. Ajoutons-y un brunch de 11h à 20h le dimanche, toujours dans une ambiance musicale.

On aime : l’esprit de cette jeune génération d’entrepreneurs rétais, le lieu bien sûr et leur envie de proposer plus qu’un repas. Bref, ils ont tout compris alors bonne chance à eux !

R estaurant O P arloir

20 Cours Vauban à Saint-Martin

06 86 04 42 40

Ouvert 7/7 jusqu’à mi-septembre de 12h à 14h et de 19h à 22h

Les vendredis et samedis : ambiance festive de 22h30 à 2h - Les dimanches : brunch de 11h à 20h

www.oparloiriledere.com et sur

Comme chaque été, la communauté loidaise se mobilise pour o f frir aux habitants et vacanciers un florilège d’événements festifs et conviviaux.

Lorsqu’en mars, les associations se sont réunies afin de mettre en place le calendrier des animations estivales, les dates se sont arrachées comme à l’encan, entre pique-nique, concours de pétanque, concerts et bals. La bonne volonté de chacun et l’envie de donner sa place à tous les plaisirs a permis d’élaborer un programme dont vous leur direz des nouvelles…

4 juillet : Le Cochonnet loidais propose

son désormais traditionnel et très apprécié repas de village avec concert, le « Rock’n moules », sur la place du Marché.

10 juillet : Manu Bigarnet présente la première de son nouveau spectacle équestre, Confidence intime d’un acrobate à cheval, sous le chapiteau Ardevac. Possibilité de dîner sur place. Le spectacle se jouera tout l’été , les jeudis, vendredis et samedis, à 20h.

14 juillet : Le Club animera pour la troisième année une kermesse le matin, suivie l’après-midi des jeux traditionnels proposés par la mairie (course en sac, course des garçons de café…). La première partie de soirée sera musicale avec un concert des dynamiques P&P Christ, qui conduiront ensuite la retraite aux flambeaux dans les rues du village. Cette année, la déambulation se terminera sur la place de l’Eglise où sera donné un spectacle de feu, accompagné de sons et lumières.

A 23h30, les Copains rétais prendront le relais avec un bal comme ils savent si bien les faire…

16 juillet : Le Radeau de la Méduse en partenariat avec le Fonds audiovisuel de recherche de La Rochelle invite Pascale

Ducourtioux pour un ciné-concert autour de l’histoire des marais salants,

à la salle des Fêtes de Loix.

18 juillet : Pique-nique au Grouin, organisé par les Copains rétais.

Du 18 au 20 juillet : L’association Les Arts loidais réunit quelques artistes pour une exposition inédite aux Aromatiques de Ré, sur la route du Grouin.

20 juillet : Concours de pétanque sur la place de l’Eglise, avec le Cochonnet loidais.

21 juillet : Réunion d’information et conférence de l’APSL à la salle des Fêtes de Loix.

26 juillet : Le Radeau de la Méduse et le Club de lecture à voix haute, en partenariat avec les Amis du port,

reçoivent pour la troisième année consécutive l’orchestre Le Bestiaire pour un concert sur le port, autour de son histoire et du moulin à marée. Et pendant tout l’été, le restaurant La Presqu’île propose un concert tous les mardis, et une soirée DJ tous les vendredis.

Bel été à toutes et à tous !

Eugénie Rambaud

Information et réservation : s’adresser à l’Office du tourisme de Loix, au 8 place du Marché 05 46 09 00 55 ou sur le site de la mairie : www.loix.fr

Avec les beaux jours, et surtout les belles soirées, la place du Marché prend des airs des fêtes.

Tournoi Tesson : une 32e édition historique

Football, passion, sueur et huîtres : le Football Club Réthais a frappé fort. Ce week-end de Pentecôte, le complexe Marcel-Gaillard s’est transformé en théâtre d’émotions pour accueillir le mythique tournoi national de l’Île de Ré, Mémorial Bruno Tesson.

Un raz-de-marée footballistique inédit

Elles étaient soixante-douze équipes, venues des quatre coins de la France et de plus de vingt départements, à fouler les pelouses rétaises. Du jamais vu pour le tournoi qui célèbre cette année sa 32e édition (NDLR : la première édition a eu lieu en 1991, mais des évènements ont malheureusement contraint d’en annuler certaines - COVID, Euro 2016 …), consolidant ainsi son statut de rendezvous incontournable du football jeunes, au delà des frontières du département. Pendant deux jours, trois cent vingt matchs se sont enchaînés sur six terrains aménagés spécialement pour l’événement, transformant le complexe Marcel Gaillard en terrain de jeu géant. Le tournoi, devenu une vitrine sportive et festive de l’île, porte aussi une dimension émotionnelle forte : il rend toujours hommage à Bruno Tesson, parti trop tôt, par une minute d’applaudissements avant le début des rencontres.

Une logistique de haut vol portée par la passion Derrière cette performance sportive, c’est toute une armée de l’ombre qui s’est mobilisée : soixante-dix bénévoles et arbitres ont fait tourner la machine à plein régime. Du traçage des terrains à l’accueil des délégations, en passant par la restauration, l’hébergement ou la sécurité, rien n’a été laissé au hasard. Quelques chiffres donnent la mesure de l’exploit, avec six mille repas chauds servis sur place, mille cinq cents nuitées organisées dans les campings partenaires de l’île, quarante-cinq ûts de bière, cinq cent cinquante kilos de frites et deux mille huîtres écoulées. Une buvette prise d’assaut tout le week-end, dans une ambiance aussi festive que conviviale. Et à la tête de cette formidable entreprise, une équipe dirigeante passionnée, épaulée par les salariés du FCR, pour qui ce tournoi

représente non seulement un défi organisationnel, mais aussi près d’un tiers du budget annuel du club.

L’esprit du tournoi : entre compétition et émotions

Le défilé des délégations, moment phare du samedi soir, a une nouvelle fois marqué les esprits. Sous une météo capricieuse mais sans jamais doucher l’enthousiasme, les enfants des soixantedouze équipes, parés de leurs maillots colorés, ont paradé autour du terrain d’honneur du Complexe Marcel Gaillard. En fond sonore, les cuivres et autres tambours de la Bandas Loup, fanfare locale du Bois-Plage, ont ambiancé l’atmosphère, entre fumigènes, chants, danses improvisées et sourires jusqu’aux oreilles.

Le dimanche, baigné d’un soleil radieux, a offert un contraste avec la grisaille de la veille. Une météo parfaite pour faire briller les dernières phases du tournoi, mais aussi pour permettre aux familles de pleinement profiter des installations et de l’accueil rétais, unanimement salué par les visiteurs.

Sur le terrain, des finales à suspense Côté sportif, la compétition a tenu toutes ses promesses. Dans la catégorie U11, Saint-Nazaire a imposé sa rigueur et sa technique pour s’imposer en finale face à Limoges Lafarge, au terme d’un match maîtrisé. Côté U13, Thouars Foot 79 s’est illustré en dominant Périgny aux tirs au but, voisins des locaux invités exceptionnellement pour l’occasion. Nos six équipes rétaises terminent quant à elle en milieu de peloton, mais l’essentiel est ailleurs.

Au-delà des résultats, c’est l’état d’esprit qui a impressionné : fair-play, respect, plaisir de jouer. « Ce tournoi, c’est une organisation exceptionnelle. L’ambiance est dingue à tel point que les résultats peuvent passer au second plan », témoigne Romain

Velasco, éducateur de l’US Bouloc, venu de la région toulousaine, pour qui c’était une première participation et certainement pas la dernière.

Des nouveautés bien accueillies

Cette année, l’organisation avait innové. Sur le terrain de five, le bubble foot - où les joueurs s’affrontent protégés dans des bulles gonflables - a conquis petits et grands. L’installation de « La Lucarne », nouveau point sucré et mini-buvette, a fluidifié l’offre de restauration et élargi les points de vente, soulageant les files d’attente.

Une dynamique que le club souhaite poursuivre l’an prochain. « On veut continuer à innover sans dénaturer l’esprit du tournoi », souligne le président Michel Desfontaines, qui confie déjà travailler sur de nouvelles idées pour 2026.

Clap de fin… et regards déjà tournés vers 2026

Après le dernier coup de sifflet et la remise des trophées, le club n’en avait pas fini. Le lundi matin, les bénévoles étaient encore sur le pont pour ranger, démonter, nettoyer… Avant de se retrouver au club-house, autour d’un repas bien mérité, entre fatigue et sentiment du devoir accompli. Certains clubs ont offert des cadeaux, des maillots ou des spécialités régionales pour saluer le travail des « petites mains » locales.

La suite ? Elle s’écrira dès septembre 2025, avec le lancement de l’organisation de la 33e édition, qui se tiendra à nouveau lors du week-end de Pentecôte en mai 2026. Les inscriptions, déjà très attendues, pourraient bien confirmer ce que le Mémorial Bruno Tesson n’est plus simplement un tournoi, c’est un rendez-vous à part, un temps fort du calendrier rétais… et une belle leçon de football et d’humanité.

Le 17 mai dernier, une matinée de concertation citoyenne a permis aux participants d’imaginer des projets permettant d’améliorer le cadre de vie sur l’île de Ré.

Au total, cinq idées ont émergé et sont, dès à présent, soumises au vote des Rétais* :

- Bien circuler ensemble – Pour une meilleure cohabitation entre cyclistes, piétons et automobilistes ;

- Comprendre les enjeux de l’extension forestière sur l’île de Ré ;

- « Mon premier kit zéro déchet » –Encourager les courses en vrac ;

- Promouvoir le compostage collectif citoyen ;

- Créer une campagne de sensibilisation à la réduction des déchets.

SAINTE- M ARIE D E R É

Du 23 juin au 30 septembre, tous les résidents permanents et secondaires âgés d’au moins 12 ans peuvent voter pour leur proposition préférée.

Il est aussi possible de faire parvenir sa contribution par mail à developpement. durable@cc-iledere.fr ou par courrier postal à Communauté de Communes de l’île de Ré - 3 rue du père Ignace17410 Saint-Martin de Ré.

Le projet lauréat sera rendu public en octobre. Il sera réalisé grâce à l’enveloppe de 40 K€ allouée dans le cadre de ce budget participatif.

*cdciledere.fr/edition-projet/edition-2025/

La Commune de Sainte-Marie de Ré dispose d’une zone de mouillages organisés. Des corps-morts sont disponibles jusqu’au 15 octobre prochain pour accueillir vos voiliers et bateaux à

moteur de moins de 8 mètres, maximum 3 tonnes.

Le trio arbitral précède les équipes face à une tribune bondée à l’occasion des finales.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Aléa Carrelage & Sanitaires, un show-room inspirant

Sandrine et Thomas ont repris l’établissement historiquement implanté au Gua et viennent d’agrandir le show-room de Saint-Martin de Ré. Bien plus que des matériaux d’exception pour vos projets de rénovation et de construction, Aléa Carrelage & Sanitaires vous propose un espace chaleureux, source d’inspiration et lieu de conseil personnalisé pour tous vos projets intérieurs et extérieurs.

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Chaque collection est visible au showroom Alea Carrelage & Sanitaires où l’on revisite avec goût et authenticité vos intérieurs et extérieurs. Au-delà des matériaux, le choix de pose du carrelage peut transformer totalement l’ambiance d’une pièce. Ainsi, une pose droite sera parfaite pour un style épuré, tandis qu’une pose diagonale dynamisera votre espace et l’agrandira visuellement. La pose en chevron sera pour sa part parfaite pour un effet chic et sophistiqué, façon look haussmannien. La taille des carreaux et la couleur des joints influencent aussi le rendu final.

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Un groupe de travail autour de Philippe Laulanet

Actuellement 6 è adjoint délégué au cadre de vie et environnement dans l’équipe municipale de Gisèle Vergnon*, très impliqué dans le monde associatif, Philippe Laulanet a constitué un groupe de travail en vue des élections municipales de mars 2026.

Ce Maritais, qui a grandi à SainteMarie, parti quinze ans de l’île et qui a fait le choix de revenir y vivre dès qu’il l’a pu, s’est toujours intéressé à la vie locale et associative.

« Les gens m’intéressent, la population a besoin qu’on aille vers elle et j’aime mon village. Ce mandat m’a permis de me familiariser avec le fonctionnement d’une commune et celui des services de l’Etat. Le rôle d’un élu est de porter une vision claire, anticiper et identifier les enjeux de long terme auxquels on va être confrontés, aux plans social, économique et environnemental. Les habitants remettent les clés de la commune à l’équipe municipale, c’est une délégation de confiance. Leur bienêtre est essentiel, l’attention à la vie quotidienne est primordiale, même si les élus ne peuvent tout régler. »

Autour de lui, des élus actuels (environ 1/3 du groupe) et beaucoup de Maritais jusqu’ici non encore engagés dans la vie politique locale (2/3).

Avec ses 3485 habitants, Sainte-Marie est et restera pour cette échéance électorale dans la catégorie des communes dont le Conseil municipal est composé de vingt-trois élus.

Des valeurs partagées par l’équipe

« Cette équipe avec laquelle nous travaillons est très riche en diversité, avec des parcours de vie très différents mais une même passion pour notre village et ses habitants », explique Philippe Laulanet.

« Nous avons cinq grandes valeurs, cinq principes, qui nous guident : l’ouverture d’esprit pour servir les Maritais, nous respectons les sensibilités de chacun, notre équipe est ouverte et plurielle ; être à l’écoute des habitants au quotidien et par différents moyens, traditionnels et plus modernes, c’est le pilier de la construction d’un projet pour SainteMarie ; être transparent, expliquer les décisions prises, condition de la confiance entre élus et habitants ; être rigoureux dans la gestion budgétaire et générale ; avoir une ambition forte et partagée par l’ensemble de notre groupe pour conforter l’attractivité de Sainte-Marie et renforcer notre capacité d’adaptation au changement climatique. »

Un projet pour et avec les Maritais

Parce que « le dynamisme d’un village, son ambition, la solidarité entre tous ne se décrètent pas : ils se construisent et se partagent avec le plus grand nombre, le groupe de travail veut associer à l’élaboration de son programme les habitants et toutes

les « forces vives de la commune, économiques, associatives, etc. »

Pour cela il envisage des réunions dans les différents quartiers du village, des rencontres thématiques avec les associations, des réunions spécifiques avec les acteurs économiques, sans oublier des échanges avec la jeunesse et avec les anciens, pour intégrer leurs attentes.

Des profils pluriels

Si la trentaine de participants au groupe de travail n’est pas présente ce jour-là, nous avons pu en rencontrer plusieurs.

Pour Catherine Sarrion, actuelle 5è adjointe à la culture et au centre de loisirs, issue du monde de l’entreprise, cette expérience municipale était totalement nouvelle, elle a trouvé passionnante la découverte du fonctionnement d’une petite commune : « Notre rôle en tant qu’acteurs de la vie d’un petit village est avant tout de proximité, créer du lien entre les habitants et la mairie, je me suis beaucoup enrichie de mes échanges avec les Maritais. »

Si elle est élue, cette nouvelle équipe agira-t-elle dans la continuité de celle menée par Gisèle Vergnon ?

« Nous devons tenir compte des évolutions de la société, du climat, des technologies, qui amènent à de nouvelles réflexions et à des actions à définir en concertation avec les Maritais », explique-t-elle.

Pour Laurence Lopez, actuelle Conseillère municipale, l’habitat sous toutes ses formes est l’axe central, permettant de maintenir l’attractivité, la vie sociale et de dynamisme économique. « Avoir un engagement citoyen dans sa commune me paraît important, il peut prendre la forme de bénévolat, être associatif, j’ai choisi

l’engagement électif, j’ai plein de nouvelles réflexions à proposer. »

« La meilleure réponse est de s’engager » Jean-Luc Humbert a lui intégré « très volontiers » ce groupe de travail car « face aux dangers et injustices de la société, la meilleure réponse est de s’engager soi-même. La critique est facile. Je me reconnais dans les valeurs qui sont notre brique de travail partagée. J’ai travaillé longtemps dans le secteur public local, dans des cabinets ministériels, cela me motive de passer de l’autre côté de la barrière, les préoccupations sont les mêmes dans les grandes villes et les villages, c’est le même cerveau qui appréhende le monde, le national et le local, il faut préserver le lien de proximité avec les habitants, le lien est trop souvent rompu, il faut penser global et agir local. Je crois en la résilience de la démocratie locale en réponse aux populismes, le mieux pour y répondre est de s’engager et d’aller au-devant des habitants. Les élus ne sont pas en apesanteur, les gens doivent pouvoir donner leur avis, la concertation publique est essentielle. L’habitat et le dynamisme économique sont ses sujets de prédilection. Aujourd’hui il y a 735 demandes de logement « social » non satisfaites sur l’île, dont 135 à 150 sur Sainte-Marie. C’est un enjeu capital, si les gens ne peuvent plus habiter l’île. Sainte-Marie est la commune rétaise où il y a le plus de commerces ouverts à l’année, une vingtaine, c’est un tout. Le logement privé est aussi à travailler, en incitant les propriétaires à louer à l’année. Et bien sûr le logement des saisonniers est important. L’habitat est un sujet vital et insidieux, il y a un phénomène d’exclusion des Rétais

et des Maritais de leur île et de leur commune, une politique au long cours doit être menée. » « La Zone artisanale est un autre sujet essentiel, il faut qu’on se mobilise pour avancer avec la CdC sur ce sujet. »

Très engagé au service des autresgendarme à la retraite, porte-drapeaux - Claude Mercier, qui s’est installé à Sainte-Marie il y a une douzaine d’années, « aime leur apporter quelque chose, s’engager pour les gens. »

Enseignante et benjamine de l’équipe qui regroupe des Maritais de 32 à 75 ans, Laura Parrot se dit très motivée par la découverte du fonctionnement d’une commune.

Rose-Lyne Dron estime pour sa part que le groupe de travail reflète l’évolution de la composition sociologique de l’île de Ré, la part des Rétais de souche diminuant, rejoints pas de nouveaux habitants d’horizons différents. L’engagement de la commune pour la Nature la motive particulièrement.

« Construire avec les Maritais est l’ADN de notre équipe » L’environnement et l’adaptation face au changement climatique, avec la modification de certains comportements, représente un autre sujet essentiel pour ce groupe de travail. « Si l’on explique aux gens, ils comprennent et adhèrent, on le voit avec l’opération « Les plages sans poubelles », le nettoyage des plages l’été avec les chevaux, il en sera de même pour les modifications de l’utilisation de l’eau, c’est l’exemple parfait d’un domaine où on doit amener les gens à modifier leurs comportements. » expliquent en chœur les membres du groupe.

« Construire avec les Maritais est l’ADN de ce groupe de travail, nous devons parvenir à intéresser les habitants, l’avenir de la commune et le bien-être de ses habitants sont l’affaire de tout le monde, c’est la démocratie locale, dont font partie la concertation et le fait d’expliquer. Cette méthode de travail mise en œuvre dans ce mandat doit être poursuivie... », estime l’ensemble de l’équipe.

Philippe Laulanet confirme qu’issue de la trentaine de personnes du groupe, la liste de candidats pour les municipales se montera sans difficultés.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

*Gisèle Vergnon a annoncé il y a un an et confirmé lors des vœux 2025 qu’elle ne souhaitait pas briguer de nouveau mandat.

Contact : ambitionsaintemarie@gmail.com

© Nathalie Vauchez
De gauche à droite : Claude Mercier, Laura Parrot, Laurence Lopez, Philippe Laulanet, Catherine Sarrion, Jean-Luc Humbert et Rose-Lyne Dron veulent construire leur projet en symbiose avec les Maritais.

Didier Guyon voudrait mobiliser davantage

Ré à la Hune avait rencontré Didier Guyon et quelques membres de son équipe en février dernier*.

Quelques mois après, rebondissant sur notre édito « Engageons-nous » (Ré à la Hune 2 9 8 du 1 3 mai 202 5 )**, la potentielle tête de liste à Sainte-Marie explique sa di f ficulté à mobiliser des candidats.

Il l’assurait, en février 2025, le leader de Sainte-Marie de Ré Autrement » n’était pas (encore) en campagne électorale pour 2026. Il se donnait le temps de la réflexion. Quatre mois après, c’est simplement une « pré-déclaration » qu’il souhaite faire auprès des médias locaux.

« Un prolongement de notre engagement de 2020 » « Notre projet de candidature est le prolongement de la candidature de notre collectif aux municipales de 2020. Nous avons fait des réunions régulières entre 2020 et 2025, nous suivons les affaires de la commune, une cinquantaine de personnes réfléchissent avec nous sur un projet, dans la même philosophie que celui de 2020, celle de construire un village participatif, respectant l’authenticité de notre commune, autour de trois piliers : démocratie, écologie et vie sociale. Notre projet est en cours d’élaboration, il évoluera forcément avec l’arrivée de nouveaux et la constitution d’une nouvelle équipe, mais il nous manque des gens volontaires et de l’énergie nouvelle. On doit être dix-huit à vingt-trois à vraiment nous engager, on est aujourd’hui à douze ou treize, j’en appelle à la population pour nous rejoindre. », précise un Didier Guyon un peu désabusé par ce manque d’entrain démocratique, mais qui reste combatif et « réserve sa réponse » quant à sa candidature en fonction de la mobilisation qu’il réussira à créer. Outre l’équipe qui s’est constituée autour de Philippe Laulanet et de quelques élus de la majorité sortante (lire page 10), il semblerait qu’une autre liste d’ « opposition » ait des velléités. Pourquoi ne pas s’allier ? « On ne voit pas de fusion possible », répond Didier Guyon.

Pourquoi cette moindre mobilisation autour de « Sainte-Marie de Ré Autrement » ? « Les habitants ne se sentent pas compétents, ils man-

quent de temps, ou encore ils ne veulent pas s’engager dans le débat démocratique... », explique Didier.

Rééquilibrer, créer du lien, écouter Quel est le projet ? Si l’équipe y travaille, elle donne déjà quelques pistes : « Il faut rééquilibrer les deux pôles Sainte-Marie bourg et La Noue », « et aussi le pôle des Grenettes » ajoute l’une des participantes. « Il faut créer du lien social, des évènements au quotidien, les gens ont envie que cela change. On doit retravailler la proximité, créer des évènements hors saison, proposer des activités attractives de loisirs toute l’année, y compris aux vacanciers mais aussi aux habitants. La commune a son rôle à jouer, en matière de communication, de salles mises à disposition, qui ne sont pas assez nombreuses. La salle du Paradis est sous-utilisée, l’ancienne école de La Noue est fermée la moitié de l’année, il y a l’immeuble au 2 rue de La République qui est désormais disponible. Les associations ont des difficultés à organiser leurs activités. »

« Nous voulons réguler les flux de voitures, créer une zone bleue, créer des relations apaisées, la municipalité actuelle fait preuve d’une certaine forme d’agressivité, la concertation actuelle est proche du niveau zéro. On voudrait des comités consultatifs vivants, réfléchir à des consultations de la population en ligne, écouter les Maritais. Ce type de fonctionnement serait innovant sur l’Ile de Ré. Seul le Bois-Plage fait régulièrement des réunions publiques, a un comité consultatif et un budget participatif... »

« Faire Autrement » !

« On veut faire Autrement... C’est le message à faire passer. En pratique, pour constituer une liste complète on a besoin de nous renforcer en nombre et en diversité. On aimerait toucher plus de jeunes, avoir plus de compétences

professionnelles, on a aussi un peu moins d’hommes que de femmes. »

« Si on y va, notre fonctionnement sera démocratique, les rangs des adjoints n’auront pas d’importance, à part le/la premier(e) adjoint(e). On veut plus de concertation et plus d’écoute, notamment autour des projets importants pour la commune. »

« Autre chose, on voudrait supprimer les clivages entre les résidents à l’année et les « secondaires », les natifs de Ré ou non, notre volonté est de trouver les points communs, rétablir la confiance pour contrecarrer cette désaffection de « la chose politique ».

L’écologie tient une place importante dans leurs réflexions, une écologie

de proximité, en action, des circuits courts, une production locale renforcée avec la remise de terres en maraîchage, pourquoi pas en régie de la municipalité comme cela se pratique à certains endroits...

Avis aux Maritais qui souhaitent s’engager au service de leur commune et de ses habitants...

Propos recueillis par

*www.realahune.fr/sainte-marie-de-reautrement-en-route-vers-les-municipales/ ** www.realahune.fr/engageons-nous/

Les participants au point presse Bruno Beaudouin / Isabelle Garcia / Jean-Luc Durand / Didier Guyon / François Léonard / Philippe Micard / Stéphanie Poteau / Marie-Hélène Scotto La Masses / Claire Smith / Anne Souffrin

Contact https://www.facebook.com/share/16ZH R qh6hZ/ Adresse mail : saintemariedereautrement2026@orange.fr

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Nathalie Vauchez
L’équipe Sainte-Marie de Ré Autrement souhaite renforcer ses rangs auprès des Maritais.

Saint-Martin ne t’oubliera pas Aurélie

Tu avais 43 ans et tu nous as quittés le 12 juin dernier « des suites d’une longue maladie ». Expression consacrée mais bien fade que celle-ci, voilant pudiquement le combat que tu as mené courageusement jusqu’au bout Aurélie Lepeltier, épouse de Guillaume Cudennec depuis dix ans tout juste, et mère d’Emma, 8 ans.

Tu étais l’incontournable présence féminine des services techniques de la Mairie, appréciée et respectée de tous, bien sûr pour ton professionnalisme positif qui te faisait toujours trouver des solutions mais aussi pour ta personnalité. Car du tempérament tu en avais sans aucun doute, mais avec le sourire et de l’humour, toujours et en toutes circonstances. Tu avais la répartie facile, vive et subtile. Elle pétillait dans

ton regard vert, avant les mots.

Tu aimais profondément Saint-Martin. Aucun doute là-dessus non plus. Tu en aimais l’Histoire, le patrimoine et le décor. C’est là que tu as rencontré ton époux Guillaume, là que tu t’es mariée, là que tu travaillais… et même si ton cocon familial était de l’autre côté du pont, il était fréquent de t’y croiser le week-end, au gré d’une brocante, d’une exposition ou d’un concert, et même pendant tes vacances puisque tu venai s

La vie colorée d’Hérick Michaud

séjourner chez ta maman résidant au Bois-Plage. Un tel lien, ça ne s’invente pas. Le tien était profondément ancré depuis l’enfance.

De Saint-Martin, tu aimais particulièrement l’église aussi. Alors bien sûr c’est elle qui devait t’accueillir pour l’ultime au revoir. Et nous étions si nombreux ! Tous tes collègues d’une municipalité aux portes closes en cette journée douloureuse, mais aussi élus, pompiers, équipe de la SNSM, membres d’associations et j’en oublie. Tous venus soutenir Guillaume, Emma, ta famille et vos amis. Tous venus te rendre hommage.

Tu aimais Saint-Martin et Saint-Martin te le rendait bien cet amour, qui t’a accompagnée le jeudi 19 juin jusqu’au cimetière, où tu reposes désormais.

Hérick Michaud expose son travail tout l’été chez Jonathan Bonnaud, au sein de sa Brocante Insolite à Ars-en-Ré. L’occasion de redécouvrir le travail de ce peintre figuratif qui, à travers ses œuvres, donne des couleurs à notre quotidien.

Hérick Michaud est une figure emblématique de Saint-Clémentdes-Baleines. Depuis plus de vingtcinq ans, ce grand bonhomme égaye son village d’adoption de sa peinture et de ses couleurs vives. Son atelier, collé à sa maison de la rue du Chiron, a toujours été ouvert au public. Il suffit de pousser le petit portillon en bois, de traverser un jardin arboré et bucolique puis de pénétrer dans son antre créative, peuplée de ce qui fait son quotidien. Une multitude de pinceaux bien sûr, de la peinture à tout-va et plusieurs dizaines de toiles, accrochées au mur ou posées à terre. Du rouge, du bleu, des personnages qui rigolent, des banquets, des terrasses, des fêtes foraines. Bref, des scènes de vie joyeuses. L’univers d’Hérick est figuratif et expressionniste, mais surtout gai, vivant et amusant.

Une vie consacrée à la peinture

Avant d’être peintre, Hérick fut brocanteur à Paris pendant plus de vingt

ans, jusqu’à ce que la peinture prenne le dessus. « Tout petit déjà, je dessinais, je peignais, ça faisait partie de moi mais de manière plutôt timide. Et un jour, je me suis lancé. C’était en 1988, j’avais une trentaine d’années. J’ai acheté des toiles, de la peinture, et je me suis mis à peindre tous les soirs après avoir fermé ma boutique. C’était devenu une drogue. J’ai commencé à accrocher des toiles dans mon magasin et à faire quelques expos. Ça a vite plu. Un expert m’a découvert et lancé sur le marché d’art, alors j’ai vendu ma boutique pour me consacrer à ma peinture. »

Hérick expose pour la première fois à Lyon en 1992, et ensuite, c’est Deauville, Honfleur, Paris, la Martinique, l’Espagne ou encore la Grande-Bretagne. Il participe à des salons parisiens tels que l’International des Arts Plastiques à l’Espace Cardin en 1993 et à celui des Indépendants et du Grand Palais. Il reçoit le 29ème Grand Prix de la peinture à Cannes en 1993 et en 1994 celui de René Borel à Deauville. Il arrive sur l’île de Ré en 1997, quand un ami lui propose de reprendre sa maison à La Tricherie. Il y rencontre ensuite sa femme avec qui il s’installe rue de Chiron.

Librairie Quillet

Livres anciens et d’occasion, Bandes Dessinées. Affiches, Gravures, Cartes Marines, Tableaux. Atelier d’encadrement Café littéraire.

Ouverte tous les Jours : 10h - 12h30 / 14h - 18h30

Rondeur et humour

L’univers d’Hérick, s’il s’inscrit dans la lignée de Chagall ou de Raoul Dufy, reste rare. Les sujets sont assez divers et naviguent entre la fête foraine, tirée de ses souvenirs d’enfance, les cabarets et terrasses de bistrots parisiens fréquentés dans sa jeunesse, les balades sur la plage et les fêtes de marins vécues sur l’île de Ré. Le coup de pinceau est unique, fait de rondeur, de douceur et d’humour.

« Ce sont des scènes de vie tirées de mon imagination. Des choses que j’ai vues, vécues. C’est un peu ma vie quoi ! Il faut de la couleur, du mouvement, il faut que ça rigole, qu’il y ait du monde. Même en période triste ça rigole toujours ! Je ne fais pas de paysage. J’ai fait le clocher d’Ars il y a quelque temps pour faire plaisir à Jonathan Bonnaud, mais moi je suis un peintre d’intérieur, d’atelier. Il ne faut personne autour de moi quand je peins. Ma peinture, c’est mon imaginaire, ma bulle. »

Bérard

O ù rencontrer Hérick Michaud ? Dans son atelier à Saint-Clémentdes-Baleines, 41 rue du Chiron Brocante Insolite à Ars-en-Ré, chemin des Gâtines.

Aurélie Lepeltier restera présente dans bien des cœurs.
© Aurélie
Bérard
Hérick Michaud, à 70 ans, continue à peindre tous les jours dans son atelier de Saint-Clément-des-Baleines.

Varek, une belle histoire de famille

Cette entreprise portingalaise c’est avant tout une histoire familiale de pêcheurs et peintres passionnés. Varek illustrations propose un univers décoratif issu des créations originales de Roméo et Côme, tandis que Les Enfants des marées revisitent le ciré marin.

L’histoire de deux frères, Côme et Roméo, peintres, pêcheurs et grands amoureux du monde aquatique. Cette passion est née sur les plages et rochers de l’île de Ré, où ils ont passé le meilleur de leur jeune vie. Une passion transmise par leurs parents, qui eux aussi, ont toujours trouvé leur bonheur au bord de l’eau, un pinceau à la main et habitent désormais Les Portes-en-Ré.

Pourquoi Varek ?

« Le Varech, ces algues qu’arborent nos rivages et que l’on retrouve déposées sur les plages par les courants, représentent toute notre enfance passée au bord de l’eau : Les marées, nos premières pêches, nos premières chutes sur les rochers glissants et le début de notre passion. Elles représentent aussi le large et les embruns de l’océan, notre soif d’aventure et de découverte. » , expliquent Côme et Roméo.

Pendant la crise sanitaire du Covid, ils peignent beaucoup et se donnent comme objectif de peindre tous les

poissons et crustacés croisés pendant toutes ces parties de pêche et plongées. Un projet qui les mène aux quatre coins du monde, au fil de l’eau, en quête des plus beaux poissons du globe.

Des dessins qui font le tour du monde

Les deux frères créent ainsi tout un univers de produits décoratifs issus de leurs créations originales de poissons et crustacés peintes à l’acrylique : Affiches, compositions, cartes postales, arts de la table (nappes, serviettes, etc.), tabliers, torchons. Ceux-ci sont vendus l’été sur les marchés du nord de l’île (depuis 8 ans) sous l’enseigne Bredouille (d’Ars aux Portes), dans quelques magasins de l’île tels ceux de Loix & Savons ou L’Atlas Illustré à Saint-Martin de Ré (et partout en France), ainsi que sur leur site web. Une participation à quelques salons de référence comme le salon « Maison & objets » les font connaître partout dans le monde. Leurs illustrations se déclinent sur toutes sortes de supports et plaisent beaucoup en France (après

le BHV, Le Bon Marché a référencé en mai dernier leur linge de maison), au Japon (un chapelier japonais de luxe ayant 30 magasins en propre les a adoptées et fait un malheur !), au Canada (La Maison Simons les propose dans ses 20 magasins), en Australie et dans plusieurs pays européens.

Des cirés marins haut de gamme

Puis ces « enfants des marées » comme ils se surnomment ont l’idée de créer un ciré marin haut de gamme, de la même qualité que les cirés des professionnels, qu’ils font tester par des

en Europe en collaboration avec des artisans experts dans leur domaine. Ces cirés sont vendus en ligne et auprès de magasins revendeurs. La boutique Brodequins de La Flotte les propose depuis ce mois de juin, premier revendeur sur l’île de Ré, Sarah a été tout de suite séduite. L’entreprise « adaptée » créée par Samuel Massé sur le port de La Côtinière (île d’Oléron) assure le stockage et la logistique, quand on sait qu’elle propose du travail à d’anciens gens de mer, la boucle est bouclée...

Roméo est à la manœuvre de Varek à plein temps, Côme assure le design

marais-pêcheurs, ostréiculteurs, etc. mais au look revisité. Le ciré Varek est à la fois élégant et bien taillé, mais aussi robuste qu’un vêtement professionnel. Sa toile imperméable épaisse de 380 gsm et ses coutures thermosoudées en font une vraie armure contre la pluie. Un seul modèle, unisexe, de XS à 3XL, mais une gamme de couleurs au parfum d’aventure : « Black Abysses », « Coral reef », « Seaweed green » ou encore « Beach sand », les cirés Varek sont conçus en France et produits

notamment pour le site en ligne, Jérôme la comptabilité, le siège de l’entreprise est aux Portes chez les parents. Une vraie affaire de famille et une entreprise coup de cœur que nous avons plaisir à vous faire connaître ! Nathalie Vauchez

Infos et vente varek.fr illustrations.varek.fr

Roméo et Côme Sabran arborent fièrement le ciré Varek, ici avec l’équipe de l’entreprise « adaptée » de Samuel Massé sur le port de La Côtinière.
Roméo Sabran, ici devant l’estran à La Flotte, évoque avec passion cette histoire entrepreneuriale en famille.

Le cercle vertueux de la polyculture

La Ferme des Baleines propose d’avril à octobre des visites guidées de son exploitation. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette ferme labellisée AB dont l’activité repose sur la polyculture aquacole.

Ce jour-là, c’est le gérant de la Ferme, Martin Guidot, qui nous accueille et nous fait faire le tour du propriétaire : vingt-trois hectares situés dans le Fier d’Ars, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines, et dédiés à une production aquacole diversifiée. Martin Guidot et ses quatre salariés y produisent au fil des saisons des huîtres de claire, des crevettes impériales, des palourdes, de la laitue de mer, de la salicorne. Depuis peu, ils réalisent également l’affinage de truites arc-enciel en claires.

La visite débute par les nurseries, où les naissains d’huîtres passent leurs premières semaines, puis se poursuit quelques dizaines de mètres plus loin au bord des bassins de pré-grossissement dédiés aux larves de crevettes. Ces dernières y restent un mois à un mois et demi, jusqu’à atteindre une certaine taille. « Dans ce bassin par exemple, on a actuellement 45.000 bébés crevettes », détaille Martin Guidot. « Là nous sommes à la fin de cette période de pré-grossissement, alors on les capture la nuit avec des filets à petites mailles. Le matin, on les récolte et on les dispatche vers les autres claires*. »

Il nous montre, un peu plus loin, les bassins où ces crevettes impériales vont finir leur croissance, en compagnie d’une autre espèce. « Dans ce bassin par exemple, où il y a déjà quelques poches d’huîtres en affinage, nous avons commencé à transférer des crevettes de deux grammes environ. On ne dépasse pas 1,5 crevettes par mètre carré, afin qu’elles aient suffisamment de nourriture pour s’alimenter naturellement. La densité doit aussi rester faible car nous devons faire attention à ne pas trop appauvrir la claire. »

Cercle vertueux

Selon Martin Guidot, cette co-culture a largement fait ses preuves et permet d’entretenir l’environnement fragile dont il a besoin pour mener à bien ses

créent de la vie au sol, nécessaire à l’alimentation des crevettes ! De plus, les crevettes maintiennent une eau turbide qui évite que la lumière rentre au fond des bassins et que se forment des algues filamenteuses. »

Un cercle vertueux dont il faut maîtriser avec précision le fonctionnement, et qui repose sur un élevage extensif avec très peu d’animaux au mètre carré. Aujourd’hui le volume annuel de production de la Ferme des Baleines est assez contenu, malgré une superficie plus qu’honorable. En 2024, 1,5 tonne de crevettes impériales avaient été produites entre avril et novembre, et seulement une dizaine de tonnes d’huîtres sur toute l’année, quand la plupart des ostréiculteurs de pleine mer atteignent rapidement les trente à quarante tonnes de production par hectare et par an.

puisque cette huître élevée 100% en claire a gagné la Médaille d’Or au Concours Général Agricole à Paris en 2024.

« Du vivant, du frais, du local » Dans les mêmes claires que ses huîtres et ses crevettes impériales, la Ferme des Baleines produit également des palourdes, semées dans les sédiments et élevées au sol, et depuis peu des truites arc-en-ciel, l’hiver, quand la saison des crevettes est finie. Là encore, l’association des espèces a fait ses preuves. Les truites, dont la chair va se raffermir dans les claires, participent à leur entretien en mangeant tous les petits crabes qui ont tendance à vite proliférer, et qui seraient devenus des prédateurs pour les crevettes durant l’été.

productions. « Les crevettes impériales se nourrissent la nuit en fouillant la vase à la recherche de petits vers. En remuant ainsi la vase, elles remettent en suspension de la matière minérale et organique. C’est un engrais naturel et quand le soleil se lève, la photosynthèse dynamise la production du phytoplancton qui, à son tour, est mangé par les huîtres. Les huîtres, quant à elles, filtrent l’eau et leurs déjections

Les crevettes impériales peuvent atteindre vingt centimètres à leur taille adulte.

Un élevage extensif et de qualité

Le fonctionnement de la Ferme repose sur une maîtrise parfaite des renouvellements d’eau et le maintien d’un sol suffisamment vivant. « Avec plusieurs espèces en élevage associé, on arrive à garder une bonne productivité à tous les niveaux de la chaîne trophique. Mais il ne faut pas aller trop loin, trop fort. Maintenir une faible densité est indispensable à la qualité du produit. Cela nous permet aussi une constance des résultats. Si on exploite trop le milieu une année, on le paiera l’année suivante. Les marais ne sont pas capables de produire une biomasse animale colossale, ce ne sont pas des environnements propices à une intensification de la production car, même si l’eau circule, c’est un milieu qui reste assez enclavé. En revanche ce milieu est extraordinaire, avec un substrat argileux très riche, qui favorise le développement du phytoplancton. On produit peu mais c’est du qualitatif ! Ici on parle du « merroir » des claires alimentées par les eaux du Fier d’Ars. Ces dernières donnent une tonalité gustative bien spécifique à nos huîtres, une chair abondante et une finesse de goût mer-terre. » Les résultats sont là

« C’est assez vertueux, » conclut Martin. « On sort un produit de qualité. On valorise nos surfaces en eau tout au long de l’année. On prépare le terrain pour les espèces qui vont suivre, et nos huîtres et palourdes supportent très bien ces autres espèces. C’est extrêmement satisfaisant de pouvoir travailler comme ça. Ici, nous produisons du vivant, du frais, du local. On n’aura jamais de grosses quantités, mais ce n’est pas grave. C’est suffisant pour faire vivre une petite entreprise, tout en respectant notre environnement. »

Aurélie Bérard

*Claire : ancien marais salant reconverti.

Les produits de la Ferme des Baleines peuvent être achetés directement à la ferme, ou consommés sur place au sein d’une cabane de dégustation ouverte 7 jours sur 7, de 10h30 à 15h30 (fermé le mardi en juin). Du 15 juillet à fin août, elle est ouverte de 10h30 à 21h30.

Visites sur réservation en direct sur le site internet : la-ferme-des-baleines.com

© Fermes des Baleines
Martin Guidot est le gérant de la Ferme des Baleines depuis octobre 2023.
La Ferme des Baleines possède quatorze claires.
© Fermes
des Baleines

Intermarché Saint-Martin de Ré : Une équipe fruits & légumes très dynamique !

Co-responsables de La Place du Marché, qui occupe l’espace central du magasin Intermarché de SaintMartin, Kévin et Samuel, accompagnés d’Arthur et de Bérénice, sont passionnés par l’espace fruits & légumes. Soudée et polyvalente, l’équipe travaille dans une belle ambiance.

Novateur, ce rayon rond et central au magasin permet plus de visibilité pour les clients, avec ses quatre arcs de cercle, l’espace est réellement plus chaleureux, avec un esprit de marché, autour de l’arbre central.

Des profils diversifiés, une équipe unie Doté d’une formation à la vente, après avoir fait quelques saisons, travaillé trois ans au magasin Intermarché de La Flotte puis être parti quelque temps à l’étranger Kévin Favreau a rejoint l’équipe de Saint-Martin de Ré en 2019. « Le rayon fruits & légumes est intéressant, on a à gérer des produits à durée de vie courte, ayant chacun leur saisonnalité », explique ce Rétais âgé de 32 ans. Habitant depuis 2001 sur l’île de Ré, travaillant en grande distribution depuis vingt-cinq ans dans différentes enseignes, notamment comme responsable du rayon fruits et légumes mais aussi sur l’ensemble des rayons dans les plus petites structures où la polyvalence est de mise, Samuel Gourmaud a rejoint Intermarché Saint-Martin il y a trois ans. « J’apprécie l’autonomie et la souplesse dont nous bénéficions dans cette co-responsabilité de rayon avec Kévin. Il vit toute l’année, change au fil des saisons, en ce moment melons et tomates ont la part belle ; on aménage et anime le rayon en fonction de la saisonnalité, l’équipe travaille en très bonne entente...», estime le Flottais.

A bientôt 25ans, Arthur Brun est le benjamin de l’équipe. Paysagiste de formation, arrivé au magasin de SaintMartin en début de saison 2022, en CDD puis recruté en CDI, il aime notamment mettre en avant les produits en fonction de la saison.

Seule femme de l’équipe, Bérénice Olive a pu s’installer sur l’île de Ré en 2006 grâce à « un coup de chance ». BTS de comptabilité en poche, elle a un peu travaillé dans la restauration, fait des saisons sur les marchés, où elle vendait notamment des huîtres, a eu le projet d’ouvrir un restaurant mais les années Covid sont passées par là. En novembre 2022 elle rejoint le rayon fruits et légumes d’Intermarché où elle a la responsabilité de la « Fraîche Découpe » : les fruits et légumes préparés et mis en barquette, c’est elle !

Tous fidèles au poste, ils en connaissent donc un rayon en matière de fruits & légumes. Passionnés par leur métier et sa polyvalence, ils aiment travailler le produit frais et sa qualité, afin de rendre le client heureux.

Les primeurs, rayon emblématique. Une journée type. Emblématique de la qualité d’un magasin, le rayon primeurs est exigeant. Dès 5h ou 6h selon les arrivages et jusqu’à midi, l’équipe du matin est sur le pont, tandis que la seconde équipe prend le relais de 12h30 à 19h30, les horaires étant adaptés autant que possible aux contraintes des uns et des autres. De l’ouverture à la fermeture du magasin, il y a toujours une personne dans le rayon, qui oriente les clients, les conseille ou les aide à la pesée et réachalande régulièrement les étals. « Le client qui arrive vers 17h, après la plage, doit trouver le même rayon qu’à l’ouverture à 9h du matin », explique l’équipe. Tri des produits du rayon, puis mise en place des arrivages et des remballes - le soir les produits verts et fragiles sont enlevés et mis en chambre froide -, tout doit être prêt pour 8h30. Puis, sur la base des statistiques des deux années précédentes, et en anticipant sur la fréquentation et... la météo qui influe sur le type de produits achetés, les commandes journalières sont passées, auprès de la Centrale d’Intermarché Centre-Ouest « Scafruits », mais aussi auprès d’Aunis Fruits, implanté près de Rochefort, ainsi que de producteurs locaux & régionaux. Alors que la règle est généralement de 85 à 95 % de produits issus de la centrale, l’équipe de Saint-Martin ne dépasse généralement pas les 65 %, appréciant de travailler en direct avec ses fournisseurs locaux, comme Julien Dorin et Rondes de Ré et peut-être bientôt des fleurs de l’île. Un quart de cercle du rayon est aussi consacré aux fruits et légumes bios. Quant aux fruits secs, ils viennent des Vergers des Scouts. De son côté, dans son espace jouxtant la place du Marché, Bérénice entame la Fraîche Découpe des fruits puis des légumes dès 8h30 et jusqu’à 14h30, elle compose des salades de fruits, disposées elles aussi en barquettes

mises à disposition des clients dans un rayon réfrigéré. Sur demande, en général pour des évènements, des corbeilles de fruits personnalisées sont élaborées par l’équipe; Celle-ci doit aussi réfléchir aux promotions à développer et comment les faire vivre en magasin. Par ailleurs, les produits dont l’aspect n’est plus correct mais qui sont toujours bons à manger sont collectés par différentes associations solidaires, telles La Banque Alimentaire et Les Restaus du Cœur, et pour une plus petite partie rejoignent des cagettes anti-gaspi, qui font des heureux et évitent ainsi de jeter. Intermarché SaintMartin travaille aussi avec une entreprise et un restaurant local qui revalorisent « la casse », pour « éviter de jeter bêtement. »

Polyvalence et autonomie

L’équipe est polyvalente, « on a fait le choix de tout apprendre à toute l’équipe, afin que l’on soit tous autonomes sur tous les aspects du métier », explique Kévin. Cette confiance participe à la bonne ambiance qui règle dans l’équipe fruits & légumes.

Tout comme l’effort fait par le magasin pour adapter les horaires de chacun à ses contraintes personnelles spécifiques. « Nous ne faisons jamais plus de deux journées complètes (du matin au soir) par semaine », confirment-ils. L’entreprise y met de la bonne volonté. Affaire de passionnés des produits frais, le rayon primeurs est aussi le point d’échanges essentiel du magasin, car on y trouve toujours au moins une personne de l’équipe !

Candidature

Pour des recrutements en saison, il est recommandé de postuler en envoyant sa candidature sur l’adresse mail : pdv09285@mousquetaires.com, les horaires étant adaptés selon l’âge et le profil des candidatures.

INTERMARCHÉ SAINT-MARTIN DE RÉ

Avenue des Corsaires

Du lundi au dimanche de 9h à 20h

E t n’oubliez pas le Drive I ntermarché

Bérénice devant la Fraîche Découpe.
Kévin, Bérénice, Arthur et Samuel forment une équipe de choc !

Charles Alizier, dernier pêcheur de homards sur Ré

Avec son petit bateau « Jason IV », Charles Alizier est un des deux derniers pêcheurs professionnels de l’île de Ré. Nous avons embarqué à bord pour une journée de pêche au homard, au départ du port d’Ars-en-Ré. Reportage.

Demain, appareillage à 4h30. Soyez là un peu avant, bonne soirée ». Après quelques heures de sommeil, j’arrive à 4h15 à Ars-en-Ré. Le petit port, si vivant en plein jour, est totalement endormi. Pas âme qui vive. Plongé dans la pénombre, je regagne les quais à l’aide de la lumière de mon téléphone. Au loin, le long du quai de la criée, un énorme projecteur déchire la nuit. Le halo lumineux provient du « Jason IV », petit caseyeur de 7 mètres de long. En approchant, un homme s’active, seul, pour charger des caisses sur le bateau. Une odeur forte de poisson me soulève le cœur. Les caisses vertes sont remplies de dizaines de kilos de restes de poisson. Dans deux autres caisses, des filets de pêche. Peu de mots. « Bonjour, comment ça va ? », puis « tu signes ce papier, c’est le cahier des dangers ». Je m’exécute. Charles Alizier est un homme pressé. Ne rien oublier. Il fait les dernières vérifications, me demande de monter à bord et de mettre mon gilet de sauvetage. « Ça c’est une tirette. En principe, ça se déclenche tout seul. Si jamais ça ne se déclenche pas quand tu es sous l’eau, il faut aller la chercher toi-même ».

Depuis sa minuscule cabine, il manœuvre le bateau. Il est 4h26, nous débutons la remontée du chenal d’Ars, et déjà, je trouve que le bateau « bouge » pas mal. J’interroge le marin sur les conditions en mer. « Il y a une brise de Nord-Est, pas une grosse mer. Mais le vent va faire bouger le bateau dans tous les sens ». Je ne suis pas très rassuré. « T’as pas le mal de mer ? » Comme pour me convaincre, je réponds que non. Nous continuons à nous enfoncer dans la nuit, Charles m’annonce que nous avons 2h30 de navigation avant d’arriver sur le lieu de pêche. Nous sommes en tout cas dans les temps pour sortir du Fier. « La marée basse est à 8h08, trois heures avant, il n’y a plus assez d’eau au niveau du banc du Bûcheron, il faut donc passer avant 5h du matin », m’explique Charles. Je comprends mieux son SMS de la veille et son empressement de ce matin.

Seuls dans la nuit Enfin, nous atteignons la Patache puis sortons du Fier par le pertuis Breton.

Nous allons contourner la presqu’île des Portes pour regagner la Conche des Baleines puis nous rendre au large de Saint-Clément-des-Baleines. Privé des points de repère habituels, je me sens particulièrement vulnérable. Je me raccroche à l’écran, qui indique notre position par GPS. Passée la pointe de petit Bec, nous sommes bringuebalés dans tous les sens, désormais seuls face à l’Océan. Au loin, une lueur discontinue offre un semblant de réconfort, du moins un point de repère au milieu de cette nuit noire, nous rappelant que

les royaume des hommes n’est pas si loin : le phare des Baleines ! Charles m’annonce que le premier objectif consiste à mouiller les deux caisses de 800 mètres de filets en mer, qu’il viendra relever dans 24h. Il prend quelques minutes pour m’expliquer comment manœuvrer le bateau manuellement, au cas où il tomberait à l’eau…Déconnecter le pilote automatique, débrayer, pousser le manche vers le haut et prendre la barre du bateau. « Si tu ne me retrouves pas, tu appuies sur ce bouton. C’est

le « 16 », tu seras mis directement en contact avec les secours, ils viendront me chercher ». Je répète les consignes plusieurs fois dans ma tête, pour être sûr de ne pas oublier une étape. Nous approchons du phare des Baleines. Sur la droite, le phare des Baleineaux. « La pointe des Baleines, c’est le secteur le plus dangereux, c’est là où il y a le plus de houle », m’avertit Charles. Nous progressons à 7,8 nœuds, soit 15 km/h. Il est 5h50, le ciel commence très légèrement à s’éclaircir. A 6h15, nous commençons à distinguer la ligne d’horizon. Charles me prépare un café, je suis plus serein.

La marin a les yeux rivés sur son écran GPS quand il m’annonce que nous arrivons à l’endroit précis où il compte « envoyer » les filets, au large de SaintClément. A cette saison, il pêche des soles, des bars, des maigres, des dorades et des araignées de mer. Comme les cueilleurs de champignons, il a ses coins fétiches, enregistrés sur son GPS. « Tu restes à l’avant, tu ne bouges pas car si jamais tu es pris dans les filets, le bateau ne s’arrêtera pas ».

Le marin règle le bateau à la bonne vitesse puis se précipite à l’arrière : il jette à l’eau une bouée lestée d’un poids et surmontée d’un petit fanion puis accompagne le déroulement du filet. Telle une chorégraphie, chaque geste est précis, rythmé, répétitif. Le bateau avance, il dicte le tempo. Les derniers mètres défilent, Charles lance le fanion jaune flou de bout de ligne à la mer. Opération réussie. Les deux bouées sont équipées d’une balise GPS, qui permettra de les retrouver rapidement demain matin, au moment de les relever.

Il est bientôt 8h, nous mettons le cap sur la première filière de casiers à homards, que Charles a immergé trois jours auparavant. Au total, le pêcheur doit récupérer cinq filières comprenant chacune vingt-cinq casiers. C’est de la pêche artisanale, on est loin des caseyeurs bretons capables d’immerger deux mille casiers à la journée. C’est le tout début de la saison du homard, dont le paroxysme se situe en juin-juillet. En ce mois de mai, Charles serait content de « ramener entre dix et vingt homards ». Nous sommes à environ 5 kilomètres

du rivage, à l’extrémité du plateau rocheux qui ceinture l’île de Ré. C’est le début de la saison des amours, et les mâles « chassent » les femelles. « A cette période, les poissons montent à la côte. Les homards les suivent pour se nourrir de poissons morts car ce sont des charognards ». Quand on voit leurs pinces si puissantes, capables de trancher net des doigts d’humain, on imagine une redoutable arme offensive. « Non, ça leur sert uniquement à se défendre », rétorque Charles. A la mi-juillet, les homards, qui font leur mue et changent de coquille, sont particulièrement vulnérables aux prédateurs. « Ils repartent au large pour se cacher à proximité du plateau de Rochebonne ». Un homard peut mesurer jusqu’à 50 centimètres, peser 4 kilos et vivre une cinquantaine d’années !

Première prise !

Nous sommes à quelques encablures de la balise GPS et Charles repère le petit drapeau qui flotte sur la ligne d’horizon. A chaque fois, la hantise d’avoir perdu des casiers. « Un chalutier qui passe par là peut tout arracher. Et une filière de vingt-cinq casiers, ça coute environ 5 000 euros ». On lit la concentration sur le visage de Charles, ce n’est plus le moment de parler. Il prend la barre et fonce droit sur le

© Mathieu Delagarde
© Mathieu
Delagarde
Au loin, le long des quais déserts du port d’Ars, une lumière déchire la nuit. C’est le Jason IV, prêt à appareiller.
© Mathieu Delagarde
Les casiers remontent à un rythme effréné, tirés par un treuil à moteur.
Charles Alizier, patron du Jason IV, est un des derniers pêcheurs de homards sur l’île de Ré.
(Lire la suite page 17)

«

au lever du jour, surtout quand les premiers homards font leur apparition ».

pavillon, puis, au moment fatidique, bondit hors de la cabine pour saisir le fanion au passage ! Charles fixe la corde sur un treuil à moteur qui tire la ligne hors de l’eau. L’excitation est à son comble. Je contemple la surface de l’eau, impatient de voir apparaître le premier casier. Soudain, une traînée à la surface de l’eau, puis le casier finit par émerger. Quelques étoiles de mer, mais pas de homard ! Déception. Très vite, un deuxième casier remonte. Un énorme poisson se débat à l’intérieur ! C’est un congre, que Charles sort tant bien que mal avant de le jeter sur le pont. Le poisson, d’environ un mètre de long, ondule dans tous les sens, se débattant sur toute la largeur du bateau. Le troisième casier arrive déjà. Miracle ! Un magnifique homard, avec ses énormes pinces caractéristiques et sa queue en éventail bleutée. C’est une femelle d’environ un kilo. Le pêcheur la place directement dans le vivier1 à l’arrière du bateau, car le homard se vend vivant.

Le rythme est effréné. Une fois un casier sorti de l’eau, Charles n’a qu’une soixantaine de secondes pour récupérer les homards et poissons, enlever les restes d’appâts, remettre des appâts frais, parfois rapiécer le cordage puis ranger le casier à l’arrière du bateau. Un nouveau casier arrive. Vingt-cinq fois de suite. Sur cette première filière, le bilan est moyen : trois homards, un congre, un poulpe et des dizaines d’étoiles de mer. Pour capturer le homard, Charles m’explique qu’il faut des conditions particulières, pas forcément réunies ces derniers jours : un mètre de houle, des vents de mer (ouest, nord-ouest) et de la turbidité. « Quand le sable voltige au fond, les petits poissons sortent, tout le monde s’active, et les homards aussi ». Une fois la filière entièrement relevée, le pêcheur remet les gaz vers un nouveau site de pêche. Il ralentit le bateau, puis largue un à un tous les casiers, qu’il reviendra prélever dans 48h ! « C’est physique, chaque casier fait entre 16 et 17 kilos », sourit Charles. Tradition rétaise, la pêche aux homards avait quasiment disparu de l’île, avant la réintroduction, de 2013 à 2017, de plusieurs milliers de homards par la Communauté de Communes.

Sur la deuxième filière, les prises s’enchaînent, avec cinq homards en dix casiers ! La suite est moins réjouissante, avec essentiellement…des poulpes ! « C’est un problème car c’est le principal prédateur du homard », déplore Charles. Le céphalopode trouve dans les casiers

un refuge qui lui permet de dormir tranquillement à l’abri des prédateurs ! Dans certains casiers, il arrive que nous remontions un homard, les pinces détachées de son corps, pris dans le même piège qu’un poulpe. Avec ses immenses tentacules, ce dernier enlace le homard qui préfère s’auto-mutiler en sacrifiant une de ses pinces plutôt que d’y laisser sa peau ! Nous repartons un peu plus loin pour larguer les casiers, A chaque fois que le bateau ralentit, nous sommes ballotés dans tous les sens. Je vais m’assoir dans la cabine, je sens que le mal de mer n’est pas loin. Après les deux premières filières, il est 9h30, et je me demande comment je vais tenir jusqu’au bout. Dès que le bateau reprend son rythme de croisière, c’est comme une délivrance.

Poulpes à profusion La troisième filière débute avec deux homards dès le premier casier ! Je m’enthousiasme, Charles sourit mais il est trop expérimenté pour savoir que ça ne présage pas forcément d’une pêche miraculeuse. Dans le sixième casier, Charles sort un homard mais ne le place pas directement dans le vivier. Il sort une sorte d’équerre graduée et

mesure le crustacé. « C’est pas bon, il manque un millimètre » m’annonce Charles. Je crois à une plaisanterie mais il rejette aussitôt le homard en mer. Depuis décembre dernier 2, la taille minimale de capture autorisée, établie pour préserver la ressource, est de 9 centimètres, correspondant à la longueur du céphalothorax, autrement dit la « tête » du crustacé. Si la jauge n’est pas respectée, les amendes sont salées… Sur les deux dernières filières, nous remontons huit homards et quasiment le double de poulpes ! « Je crois que je n’ai jamais pêché autant de poulpes. Ils sont de plus en plus présents sur nos côtes depuis quelques années », confie Charles Alizier. Pour expliquer cette prolifération, certains scientifiques avancent le réchauffement climatique, qui entraîne un réchauffement constant des océans et la migration de certaines espèces. D’autres y voient la conséquence du déclin de leurs principaux prédateurs, notamment des thons, à cause de la surpêche… Avec un cours à 15 euros le kilo, le poulpe apporte des revenus non négligeables 3 , même si on est loin des 45 euros le kilo du homard.

La pêche au homard, qui succède à la sole (janvier à mars) et à la seiche (mars à mai), prendra fin mi-juillet. C’est une autre pêche au casier, les crevettes, qui occupera alors Charles jusqu’en septembre avant de finir l’année avec le bar de ligne. Même si la majorité de sa pêche part à la criée de La Rochelle, il approvisionne en poisson frais la poissonnerie de sa compagne Françoise à Ars-en-Ré et envisage même de vendre en direct à la descente du bateau. Il est 13h, nous commençons la remontée en direction du phare des Baleines pour regagner le port d’Ars. La journée a été plutôt bonne : vingt-trois homards, et une trentaine de poulpes. Le ciel s’est totalement dégagé, j’en profite pour contempler la beauté des côtes rétaises.

Après une grosse journée de travail, la beauté des côtes rétaises est comme une récompense.

Accompagnés par les mouettes, nous entrons dans le chenal du fier d’Ars à 15h. Sur le quai, nous sommes accueillis par Jean-Pierre Caillaud, le beau-père de Charles… et ancien propriétaire du bateau. Après cinquante ans de pêche sur l’île de Ré, il a revendu son bateau à Charles en 2018 (voir ci-contre), ravi que le quadragénaire perpétue la tradition de la pêche au homard sur l’île de Ré. Mathieu Delagarde

1 - Petit bassin renouvelé en permanence avec de l’eau de mer grâce à une pompe.

2 - Auparavant, la maille était de 8,7 centimètres.

3 - Il est même considéré comme un nouveau débouché économique, notamment en Bretagne où certains pêcheurs se spécialisent sur cette espèce, principalement exportée en Espagne. Les prix donnés ici, à titre indicatif, sont très variables d’une semaine à une autre.

Biographie E xpress

Né en 1980 à Caen, Charles Alizier a exercé dix ans comme matelot puis second maître dans la Marine Nationale sur les frégates de lutte anti-sous-marine un peu partout autour de la planète, avec notamment des missions de lutte anti-terroriste en Afghanistan ou contre la piraterie au large de la Somalie. A l’issue de son contrat avec l’armée, il entame une reconversion de soudeur à l’AFPA de Fontenay-le-Comte. Après avoir rencontré Françoise, il s’installe sur l’île de Ré. Françoise Caillaud est poissonnière à Ars*, son père est un des derniers marins-pêcheurs de l’île, et Charles finit par tomber dans la marmite. « Mon beau-père avait 65 ans, il était déjà à la retraite et voulait revendre son bateau. Je lui ai dit que s’il m’apprenait, je lui rachèterais son bateau ! », confie Charles. Marché conclu. En 2016, il se forme au lycée maritime (formation adulte et capacitaire pour la pêche) puis navigue pendant deux ans aux cotés de Jean-Pierre Caillaud. Il rachète le bateau en 2018 et devient, avec l’arrêt du bateau « GEMAPA », le dernier pêcheur de l’île de Ré ! Depuis 2023, un autre bateau, amarré au port de Saint-Martin, a repris une activité de pêche professionnelle.

*Lire notre article paru en mai 2024 : www.realahune.fr/une-poissonniere-a-latete-bien-faite/

Sur le port d’Ars, nous sommes accueillis par Jean-Pierre Caillaud, beau-père de Charles et ancien propriétaire du bateau.

Après une nuit compliquée, je me sens beaucoup plus serein

A La Couarde, joie de vivre à travers arts et culture

Animée La Couarde ? Oui et pas seulement l’été. Loin de là…

Avec un peu plus de mille habitants, La Couarde est loin de ses plus proches voisines, SaintMartin et Le Bois-Plage. De là à dire qu’il ne doit pas s’y passer grand-chose, il n’y a qu’un pas aisément franchi par certains. Belle erreur ! Très attachée à la vie du village, la municipalité mène une politique forte en matière d’animations et de services apportés à la population, démarche enrichie par l’implication associative.

Culture et savoirs pour tous Cinq cent cinquante-trois adhérents, près de sept mille ouvrages, accueil scolaire, périscolaire et programme d’animations éclectique et permanent (trente-quatre depuis le mois de

Ça se passe cet été à La Couarde

janvier)… la bibliothèque municipale n’est pas que le temple des lecteurs assidus mais aussi celui de l’éducation et des loisirs, un lieu de vie et de rencontres essentiel au village. Elle a fêté ses dix ans en 2024 et le maire Patrick Rayton le reconnaît volontiers : « c’était un pari qui a nécessité de l’investissement ». Pari gagné notamment sur le jeune public (qu’il s’agissait de faire venir) et les animations ouvrant autant de portes favorisant partage et rencontres.

A deux pas car dans le même bâtiment, l’Espace numérique est né en 2022 avec pour objectif premier la lutte contre l’illectronisme et l’accès aux droits. Après des débuts un peu laborieux, il a aujourd’hui pris son envol, avec près de quatre cents usagers en 2024, âgés

Elle est incontournable, la soirée du 14 juillet s’annonce festive avec bien sûr retraite aux flambeaux et feu d’artifice mais aussi un concert pop-rock prometteur avec le groupe bordelais West Lord. Durant le mois d’août, les temps forts s’enchaînent avec, dès le 7 août, une soirée musique, ciné et gourmandise : concert pour fan des années 60, 70 et du mouvement Soul, cinéma en plein air et pique-nique gourmand à déguster après avoir rempli son panier au marché, ouvert pour l’occasion. Autre esprit, le 19 août et une soirée Feliz avec musique aux sons latinos et spectacle de cirque. L’ambiance s’électrise et se fait magique avant une nouvelle journée gourmande le 27 août, proposant de découvrir à vélo les producteurs locaux avant un marché de producteurs et une soirée festive. Vous en voulez encore ? Vous trouverez tout dans l’agenda des animations de l’été à débusquer… un peu partout !

av. du Mail - LA COUARDE-SUR-MER - 05 46 29 83 11

de 5 à… 91 ans ! Sans surprise, de nombreux ateliers séniors rythme son quotidien mais également des initiatives tout public pour se perfectionner (réseaux sociaux, photos etc.), s’informer (cyberharcèlement) ou simplement se détendre (jeux vidéos ou de société en ligne).

Village des arts

La Couarde aime tous les arts, à commencer par la photographie à laquelle elle consacre un concours chaque année depuis onze ans. Sur un thème, amateurs et professionnels d’ici ou d’ailleurs y expriment la diversité de leurs regards et de leurs talents. A l’issue

année. Après une période de dormance, l’association s’est lancée dans un nouveau projet et sa galerie « Derrière l’église » accueille résolument tous les arts et tous les artistes, sa responsable Nathalie Barthe y tient. Au menu, un calendrier d’expositions rythmé avec des vernissages les vendredis soirs et un bar associatif devenu incontournable de la vie couardaise, où l’on est certain de passer un bon moment même lorsque les rues sont désertes. Le 13 juillet, la galerie ne manquera pas de fêter ses deux ans avec évidemment une fête et une vingtaine d’affiches sur bâche exposées dans les rues alentour.

de la sélection faite par un jury dédié, il revient ensuite au public de voter en vue d’un prix dont la remise est toujours prétexte à une petite cérémonie dans le village. Le Concours Photo a toujours un parrain. En 2024, c’est au sculpteur couardais Rodolphe Blandin qu’est revenu cet honneur autour du thème de l’Amour. Le thème 2025 est déjà choisi, ce sera « Que la fête commence ! ». Tout un programme !

L’initiative artistique est aussi affaire associative et elle trouve une belle illustration avec Les Amis de la Plage, quatre-vingt-quinze printemps cette

Et des étés bouillonnants… Avec un agenda atteignant des sommets aux mois de juillet et d’août, sur lesquels municipalité et associations agissent de concert pour proposer un programme d’une richesse ébouriffante. Rendez-vous dans la nature ou pour une sieste littéraire, baptême de voile, ateliers créatifs, vide-greniers, concerts, spectacles de rue, musique sous le kiosque du village, animations au marché, balade découverte des producteurs locaux… ouf, la liste est

Pique-nique gourmand… au marché, la soirée ne fait que commencer !
La nuit est tombée, place au spectacle dans le centre village.

longue. Il y a en a pour tous, pour tous les goûts et toutes les envies, tout cela dans une ambiance de village chaleureuse et festive. Que demander de plus pour un été en beauté ?

Alors oui, La Couarde assure côté culture, animations et spectacles. Sans effet tapageur et en toute convivialité. Presque un devoir cela dit lorsqu’on a sur ses terres La Maline, salle de

cinéma et de spectacle emblématique, aujourd’hui intercommunale. Surtout, la commune n’oublie personne et veille sur sa vie à l’année. Elle peut compter pour cela sur des associations vivaces et

investies et bien sûr sur les Couardais, de souche ou d’adoption, viscéralement attachés à leur village.

A NNIVER S AIRE 10 ans pour la nouvelle halle du marché

Samedi 14 juin à 12h, le marché du Mail bat son plein et c’est le moment idéal pour un anniversaire « En 2008 a été prise la décision audacieuse (avec certaines réticences) d’ouvrir la halle du marché d’été six mois par an au lieu de trois », rappelle Patrick Rayton. Puis vient le projet d’une reconstruction totale et la nouvelle halle sera inaugurée en 2015, simultanément au pôle santé tout proche. Encore un pari… « réussi tous ensemble », se réjouit le maire. Aujourd’hui la halle du Mail est ouverte onze mois sur douze et ne désemplit pas l’été,

période accueillant également un autre marché en centre-village, bien plus petit mais charmant.

Et avant de déguster l’apéritif savoureux offert par les commerçants, il est indispensable de découvrir officiellement le travail d’un collectif de trois artistes féminines, créatrices de deux fresques évoquant en une jolie narration visuelle produits locaux et histoire du lieu (Lire notre article du 13 mars 2025 - www.realahune.fr/ lart-sinvite-au-marche).

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A D MR ÎLE D E R É

3 0 e anniversaire des portages de repas

L’association fait de gros e f forts, malgré les di f ficultés récurrentes, afin de permettre à des familles et des personnes seules de bien vivre chez elles tout en organisant la croissance de sa structure.

Geneviève Teruin s’est livrée à l’exercice habituel de la présentation des rapports moral et d’activité, avec la volonté de mettre le personnel de l’ADMR Saint-Martin à l’honneur.

Dans ce monde où le nombre de seniors augmente sans cesse, le recrutement d’un personnel qualifié est un problème récurrent qui empêche l’association de fonctionner et de se développer comme la présidente le souhaiterait. Le nord de l’île est mal desservi et les services sont inexistants pour Saint-Cément des Baleines et Les Portes-en-Ré, les communes les plus favorisées étant dans l’ordre : La Flotte (3 404 heures) Rivedoux (2 777 h), Le Bois Plage (2 412 h), SainteMarie (2 404 h), Saint-Martin (546 h), Ars (118 h) et Loix (36 h).

Un schéma qui n’est pas immuable et qui peut évoluer en fonction du lieu où demeurent les salariés par exemple. L’association mène tout de front : les recherches de solutions pour développer le nord tout en s’y préparant par le renforcement de son équipe ; elle

recherche donc du personnel diplômé, ou non, car elle se charge également de le former. Valérie Gouzilh a ainsi obtenu son diplôme tout en travaillant pour l’ADMR et Cindy Brisset est en cours de formation.

L’autre caractéristique de cet exercice est l’augmentation importante du nombre de repas livrés a domicile. Une activité dont l’ADMR fête cette année les 30 ans, les premiers portages de repas ayant eu lieu le 2 janvier 1995. La forte augmentation de l’année précédente ne se dément pas et 1 500 repas sont portés par mois depuis le début de l’année représentant un total pour 2024 de 18 295 repas livrés avec tout ce que cela implique d’organisation supplémentaire et de voitures de livraison disponibles si bien que la flotte des véhicules est ainsi passée de dix en 2023 à quatorze en 2024. L’aide substantielle de la CdC, 35 000€, ainsi que celle du Département, ont été les bienvenues pour faire face à l’achat d’un camion frigorifique et de nouveaux véhicules pour transporter les repas.

Illustration du bulletin ADMR de 1995, année des premiers portages de repas.

L’ADMR île de Ré aura soixante ans en 2026. Les quatorze salariés et sept bénévoles qui constituent le staff de cette association, certifiée NF Services depuis 2015, AFAQ150 9001 et engagée RSE depuis 2023, s’occupent régulièrement de deux cent trois personnes dans l’île. Les interventions représentent 13 448 h qui se répartissent entre 8 162 h en services et soins aux seniors, 906 h à l’accompagnement du handicap, 56 h à l’enfance et 4 324 h à l’entretien de la maison. Les « métiers » de l’ADMR sont toujours les mêmes, et salariés et bénévoles sont au service de toutes les personnes qui en ont besoin avec humanité, respect et bienveillance. Leur taux de satisfaction est de 100%, c’est tout dire !

Catherine Bréjat

www.fede17.admr.org

Couleurs et saveurs pour les fresques du marché, inaugurées en présence de Caroline, membre du collectif d’artistes créateurs.

ASSOCIATIONS À L A HU N E

A quand des ronds-points hollandais sur l’île ?

Animé par Dominique Bertin, vice-président de Ré-Avenir, et composé de sept membres, le groupe Eco-mobilité de Ré-Avenir s’intéresse à toutes les formes de mobilité douce.

Il a pour objectifs de contribuer à modifier la hiérarchie des modes de transport traditionnels sur l’île, développer les points de rencontre multi-transports, améliorer l’acceptabilité sociale en périodes d’affluence touristique, et orienter les habitudes de déplacement à l’année vers la sobriété hors et dans les villages.

Sur un rond-point hollandais, espaces dédiés à chaque type d’usager, avec priorité aux piétons puis aux vélos.

Il souhaite diminuer plus généralement l’empreinte carbone des déplacements sur l’île notamment par une réduction de l’usage de la voiture, optimiser l’utilisation des transports collectifs et promouvoir la pratique du vélo sur l’ensemble du territoire insulaire et améliorer le réseau de pistes cyclables. Pour cela il suit le déploiement par la Communauté de Communes du Schéma Directeur Cyclable de l’île de Ré. Parmi ses différentes propositions pour améliorer la sécurité des cyclistes, l’une d’elles nous interpelle plus particulièrement, la mise en place de ronds-points à la Hollandaise. Explications.

Qu’est-ce qu’un rond-point hollandais ?

Les ronds-points ou giratoires hollandais, inspirés des infrastructures cyclables des Pays-Bas - royaume du vélo où les infrastructures cyclables sont parmi les plus développées au monde - réinventent la circulation urbaine en favorisant la cohabitation entre tous les usagers de la route. Ils séparent les flux de circulation et donnent la priorité aux cyclistes et aux piétons. Contrairement aux giratoires traditionnels où tous les usagers partagent le même espace, le modèle hollandais crée des zones distinctes pour chaque mode de déplacement, réduisant sensiblement les risques d’accidents.

La France, championne du monde des ronds-points avec plus de quarante mille giratoires sur son territoire, s’inspire désormais de ce modèle pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables.

Principales caractéristiques

Un rond-point hollandais se distingue par trois éléments essentiels : une piste cyclable bidirectionnelle, dédiée aux cyclistes, qui entoure le rond-point, complètement séparée de la chaussée par un terre-plein ou une bordure. Cette piste permet aux vélos de circuler dans les deux sens sans interagir directement avec les véhicules motorisés ; passages piétons stratégiques placés avant les pistes cyclables, offrant aux piétons un parcours sécurisé et prioritaire ; voie automobile intérieure fonctionnant comme un rond-point classique une fois que les automobilistes ont cédé le passage aux usagers prioritaires.

La séparation claire des flux, une visibilité optimale de tous les usagers entre eux et une signalisation spécifique caractérisent ce type d’aménagement.

Comment fonctionne un giratoire hollandais ?

Les automobilistes doivent à l’entrée du rond-point, céder le passage aux piétons traversant sur le passage dédié, puis céder le passage aux cyclistes circulant sur la piste cyclable périphérique, et enfin s’engager dans le rond-point en respectant les règles habituelles de priorité à gauche.

À la sortie, ils doivent à nouveau céder le passage aux cyclistes puis aux piétons. Cette double cession de priorité (à l’entrée et à la sortie) constitue la principale différence avec un rond-point traditionnel. Elle nécessite une attention accrue de la part des conducteurs, mais garantit une sécurité renforcée pour tous.

Dans un rond-point hollandais, la priorité est clairement établie en fonction de la vulnérabilité : les piétons ont la priorité absolue lorsqu’ils traversent sur les passages dédiés ; les cyclistes sont prioritaires sur les automobilistes lorsqu’ils circulent sur la piste cyclable ; les automobilistes doivent céder le passage aux deux autres catégories d’usagers. Cette hiérarchie inverse la logique traditionnelle prévalant sur les routes françaises.

Réduction des accidents

D’après les premières données disponibles dans les villes ayant adopté ces aménagements, on observe une diminution significative des incidents impliquant des cyclistes et des piétons.

Au-delà des statistiques d’accidents, ces aménagements favoriseraient une meilleure cohabitation entre les différents usagers grâce à la réduction du stress pour les cyclistes qui n’ont plus à s’insérer dans le flux automobile, la diminution des comportements agressifs grâce à des règles de priorité claires et l’amélioration du sentiment de sécurité, encourageant davantage de personnes à utiliser le vélo.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, l’aménagement d’un rond-point hollandais représente

© bicytrust.fr

Ré-Avenir préconise ainsi un aménagement du rond-point de Bel Air en rond-point hollandais, sans stop, pour la future voie express, à La Flotte.

un investissement conséquent pour les collectivités territoriales du fait de travaux de voirie importants, la mise en place d’une signalisation spécifique et de revêtements différenciés et colorés, ainsi que par les aménagements paysagers pour améliorer l’esthétique et la visibilité.

Propositions de Ré-Avenir sur l’île CdC et Département prévoient trois passages souterrains dits « PIGR* », sans être d’accord sur la maîtrise d’ouvrage in fine, la CdC ne souhaitant pas en récupérer responsabilité et entretien une fois réalisés. Des écueils techniques, réglementaires, etc. ralentissent aussi ces projets, et à La Flotte le maire et la Direction des Infrastructures départementales (DID) ne sont pas d’accord sur son emplacement.

Ré-Avenir s’interroge elle sur l’alternative qu’offrirait un rond-point hollandais à ces passages souterrains et préconise la mise en place de tels giratoires sur plusieurs nœuds de circulation stratégiques. Voici, par ordre de priorité, les ronds-points hollandais qu’elle préconise.

Le Rond-point des Brossards sur la RD 735, à La Flotte : Il y a actuellement un débat sur le positionnement de ce PIGR : au niveau de La Grainetière, comme souhaité par le maire, Jean Paul Héraudeau ou au niveau du rond-point des Brossards, comme préconisé par la DID.

Ré-Avenir estime que la traversée de La Grainetière est déjà protégée par un ilôt central et un radar tourelle ayant un impact sur la vitesse. Ce dispositif pourrait selon l’association être renforcé par un feu à la disposition des cyclistes.

Le rond-point des Brossards comprend quatre traversées à sécuriser. Ré-Avenir souligne donc qu’un seul PIGR serait une réponse partielle, insuffisante et coûteuse. Aussi, elle préconise d’y implanter un rond-point hollandais, qui sécuriserait l’ensemble des quatre traversées, à moindre coût.

Le Rond-point de Bel Air sur la RD 735, à La Flotte : Les travaux prévus par la CdC à ce rond-point concernent l’arrivée directe de la piste cyclable longeant la route du Paradis sur Bel Air et le passage de la future voie express reliant Saint-Martin à Rivedoux, depuis Les Brossards via Bel Air.

A Saint-Martin, face au cimetière : Ré-Avenir s’interroge sur la meilleure solution entre aménagement d’un PIGR au rond-point de Saint-Martin, où une seule traversée majeure est à sécuriser, ou d’un demi rond-point hollandais, relevant que le passage souterrain fait débat sur un site classé UNESCO, avec une pente importante à prévoir. Le maire Patrice Déchelette y est opposé à ce stade. Là aussi, entretien et responsabilité de l’ouvrage, une fois réalisé, font débat.

A La Couarde : La création d’un passage souterrain est prévue pour améliorer la traversée à 90° avec îlot central de la RD 735, malgré la présence d’une zone humide et de la difficile réalisation de sa rampe d’accès (80m) surtout côté ville. Ré-Avenir préconise l’aménagement des deux ronds-points de Nouralène et Thomazeau à la hollandaise, en remplacement du passage souterrain.

Ronds-points du Paradis et du GrosJonc : Sur la RD 201, le rond-point du Paradis, à Sainte-Marie et celui du Gros Jonc, au Bois-Plage sont sécurisables par l’aménagement d’un rond-point hollandais aux yeux de Ré-Avenir.

Deux écueils de taille

Dans le cadre d’une politique volontariste en faveur du vélo, un premier rond-point expérimental pourrait être aménagé, selon les préconisations de l’association. Mais demeurent deux écueils de taille. Tout d’abord, sur l’île de Ré, le vélo pourrait-il devenir prioritaire par rapport à la voiture ? On en est loin dans les mentalités, quand on voit les commentaires sur les réseaux sociaux quant à ceux qui laissent déjà passer les vélos aux ronds-points. Mais une expérimentation pourrait justement permettre d’évaluer l’acceptabilité. Ensuite, il faudrait que les collectivités - CdC de l’île de Ré et Département de Charente-Maritime - soient favorables à une telle expérimentation. Or si le président de la CdC, Lionel Quillet, s’y dit tout à fait favorable, il semblerait que la DID (Direction des Infrastructures du Département) ne la souhaite pas. Ce que traduit en ces termes Ré-Avenir dans son rapport : « Rond-point à la hollandaise : La CdC doit faire pression sur les autorités responsables pour réaliser rapidement une expérimentation sur l’île. »

L’île de Ré qui se veut exemplaire en matière de mobilité douce et alternative, avec notamment son dispositif RespiRé et son réseau de pistes cyclables très étendu, va-t-elle se laisser distancer par des villes plus avant-gardistes en France ?

Nathalie Vauchez

*PIGR : Passage inférieur à gabarit réduit. Sources : Dossiers Ré-Avenir – www.bicytrust.fr

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Tous les secrets des abeilles et du miel

Aldo François crée l’entreprise

L’Abeille de Ré en 2011. La miellerie est basée sur la charmante île de Ré dans le petit village de Loix. A la tête de plus de 900 ruches, Aldo François et son équipe s’occupent de leurs petites protégées avec attention. Plus qu’un lieu de production ou une boutique, c’est également un lieu de partage où les visiteurs sont invités à déguster les différents produits de la ruche et à participer aux différentes visites et animations proposées pendant les vacances scolaires. Chaque événement est un bon prétexte pour découvrir ou

redécouvrir de manière ludique le monde minuscule des abeilles.

Nouveauté 2024 : Les animations conjuguant apprentissage et divertissement, au travers d’un jeu de rôle en lien avec différentes missions des abeilles. Non seulement la légèreté est au rendezvous, mais la gourmandise s’installe dans l’établissement. Dans l’annexe de l’ Abeille de Ré Le Beez’, la gamme se développe. Gâteau de la miellerie, cookie, sablé diamant, sans oublier les crêpes et les gaufres. Le tout fait maison, avec des farines Bio 100% artisanales.

Les Confitures du Clocher, gourmandises et distinction !

Les Confitures dirigées par Bertrand Heraudeau, à la tête de l’entreprise artisanale, membre de l’ordre des maîtres confituriers de France et de l’ordre culinaire international, fabriquent, depuis plus de 20 ans, confitures, pâtes de fruits, gelée pour infusion Ré O Tea & Herbier, confit sucré et salé... sans produit chimique, ni conservateur.

Les Confitures du Clocher, ce sont avant tout des produits qui sortent de l’ordinaire avec des mélanges de fleurs et de fruits. On y trouve aussi des produits conventionnels de haute qualité qui ont été de nombreuses fois primés au concours régional des saveurs ainsi qu’au concours général agricole.

au championnat du monde de la confiture à Beaupuy (Lot et Garonne) où elles ont reçu le premier prix insolite en 2018 pour la confiture de fraise hibiscus*.

Pour cet été courant juillet, Bertrand vous propose des produits originaux et gourmands comme : la confiture de mûre,

Sur cinq participations au concours général agricole Les Confitures du Clocher ont été médaillées à chaque fois. L’abricot 100% fruits médaille d’or en 2013, médaille d’argent sur l’incontournable mara des bois en 2016, médaille d’or sur la délicieuse framboise en 2017, médaille d’or sur la douce confiture d’orange en 2018 : l’entreprise a été élue meilleur confiturier de France lors du salon du chocolat de Bastia. En 2019, Les Confitures du Clocher ont obtenu la médaille d’argent pour la cerise noire griotte. Elles ont également participé

ananas noix de coco et citron vert, confiture de banane rhum vanille.

Les dernieres médailles au Concours Général Agricole 2025 sont une doublé d’agrume : Médaille d’argent sur la confiture d’orange et Médaille d’argent sur la confiture d’agrumes (pamplemousse, orange, citron jaune, citron vert).

*La dernière arrivée est la médaille d’argent au concours général agricole de 2022 sur la confiture de mirabelle. les confitures du clocher

Abeille de Ré

LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX

B RASSER I E AR TI SA N ALE DE RÉ

Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré

Bières de Ré, de délicieuses bières locales

Installée au cœur de l’Île de Ré depuis 1996, la brasserie artisanale Bières de Ré est une institution sur l’île et dans la région Charente Maritime pour les amateurs de bières.

Depuis 29 ans Bières de Ré s’attache à conserver l’ADN de la Brasserie, c’est-à-dire l’esprit artisanal et les recettes originelles qui ont fait son succès.

Brassées de manière artisanale, sans conservateurs, sans sucres ajoutés, non filtrées, non pasteurisées, les bières sont refermentées en bouteilles pour obtenir une finesse des bulles.

Aujourd’hui la brasserie propose trois bières traditionnelles, la Blanche, la Blonde et l’Ambrée, qui sont également déclinées en bio, et six spéciales qui affichent fièrement leurs différences et leurs palettes aromatiques originales : la Déferlante au caractère bien trempé, l’Agrume et sa fraicheur fruitée, l’IPA (Indian Pale Ale) pour les connaisseurs, la Triple Houblons aussi forte que gourmande, l’Extra qui allie malt et Cognac XO, l’Abeille au miel de l’île, rafraichissante et apéritive…

fruits frais : citron-gingembre et fruits rouges qui vous séduiront par le fruité gourmand et la fraicheur, une bière légère (3,5°) à la Camomille Verveine et une bière

Gose à la Coriandre et à la Fleur de Sel. Des recettes originales qui vous feront découvrir de nouvelles expériences gustatives.

Déjà pionnière dans le brassage de bières bio sur l’île de Ré, la brasserie propose également une bière bio naturellement sans gluten brassée avec du malt de Sorgho grâce à un procédé unique.

L’ADN des Bières de Ré, c’est aussi l’esprit novateur engagé en faveur du développement durable en privilégiant les ingrédients locaux dans ses approvisionnements, en recyclant ses drêches ou encore dans son système de production étudié pour minorer sa consommation énergétique.

Rien d’étonnant quand on est autant attaché à la beauté et à la préservation des paysages de l’île de Ré.

Notre conseil ? Visitez la boutique / brasserie située à Sainte-Marie-de-Ré (D201). Une agréable façon de découvrir le savoir-faire de ces artisans passionnés.

Des bières artisanales multi médaillées lors des prestigieux concours. Et enfin, quatre bières « Signature du Brasseur », véritables faire valoir du savoirfaire du brasseur : deux bières Sour aux

Visite sur réservation mardi et jeudi à 14h30 Boutique ouverte du lundi au samedi : 10h – 13h / 14h30 – 18h30 05 46 43 82 63

sur le port de La Flotte

Depuis 40 ans, La Fiancée du Pirate vous invite à savourer un moment unique sur sa terrasse, idéalement située sur le port de La Flotte. Que ce soit pour un déjeuner ou un dîner, installez-vous face aux voiliers et laissez-vous séduire par une carte gourmande qui fait rimer sarrasin, cidre et produits frais. Profitez de délicieuses galettes, de salades fraîches, mais aussi des spécialités locales telles que les huîtres et les moules de bouchot. Pour accompagner ces mets, une sélection de vins et de cidre est proposée, offrant une expérience gastronomique authentique.

satisfaire toutes les envies, des plus petits aux plus grands, tout en profitant de l’emplacement exceptionnel sur le port de La Flotte.

Et ce n’est pas tout ! La Fiancée du Pirate pense aussi aux gourmands avec un goûter à base de crêpes, glaces et cidre. De quoi

Pour un moment convivial, il ne faut pas manquer Le Pub des 5 situé à l’arrière de la crêperie. Tom vous y accueillera de 16h30 à minuit, offrant une ambiance chaleureuse et une sélection impressionnante de bières. Avec plus de 30 bières en bouteille et 7 à la pression, il y en a pour tous les goûts. La Fiancée du Pirate et Le Pub des 5 sont de précieuses adresses à La Flotte, à consommer sans modération. Que vous soyez en quête de saveurs locales ou d’une expérience diversifiée, ces deux lieux complémentaires promettent de satisfaire toutes vos envies.

L’
Tom, barman au Pub des 5.

Nuages de Ré, des petits choux

généreux pour des instants gourmands

Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre.

Propriétaire des boulangeries « Ô Pain du Pêcheur » depuis 2018, il a eu l’idée de confectionner, sous la marque La Maison Accarias, des petits choux garnis qu’il a baptisés « Nuages de Ré. »

Ces petits choux généreux et succulents à la crème légère et onctueuse sont élaborés par Adrien très rigoureux dans ses préparations qu’il garde secrètes.

Les classiques nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio avec de vrais zests de citron vert et jaune, partagent leur espace gourmand avec les petits nouveaux à la maracuja (fruit de la passion), fraise/ framboise, cassis, spéculos ou encore avec les choux vanille glaçage chocolat façon Ferrero.

Ces petites douceurs exquises ont rencontré un tel succès auprès de la clientèle, qu’ils sont devenus en un an des plaisirs sucrés incontournables sur l’île de Ré. Très frais, légers et faciles à déguster, ils peuvent se savourer sur le pouce ou tranquillement chez soi.

Pour vos séminaires, vos évènements (mariage, anniversaire, fêtes…), les Nuages de Ré peuvent vous confectionner de belles pyramides jusqu’à cent pièces. Alors pour un instant de bonheur gourmand, laissez vous emporter avec légèreté par ces nuages tout doux et sucrés

Vous trouverez ces délicieux petit choux à la crème dans les enseignes de la boulangerie « Ô Pain du Pêcheur », sur leur banc du marché médiéval de La Flotte et dans les halles du marché de Saint-Martin où le banc exclusivement dédié aux petits choux a fait peau neuve avec une partie salée.

Horaires d’ouverture :

- Saint-Martin de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

- La Flotte de 7h30 à 13h30

Pour toute commande : 06 81 02 66 87

Les nouveautés au HR Beach Brasserie pour cette nouvelle saison !

Le HR Beach Brasserie est le lieu idéal pour ravir vos papilles avec les plats élaborés par le Chef Adrien FORMICA. Cette année, afin de prolonger ces moments de partage face à l’océan, le Bar du HR BEACH vous propose une carte snacking de 12h à 22h !

Toute la journée, vous pouvez déguster un Lobster Roll, des salades d’été, un croque-monsieur au jambon à l’os ou encore des planches gourmandes à base de poissons fumés de la Poissonnerie Vernet, de charcuterie ibérique ou des planches mixtes agrémentées d’une sélection de fromages de notre fromager.

A l’heure de l’apéro, le midi ou le soir, c’est également l’occasion de partager avec ses amis des huîtres avec un verre de vin de blanc, du houmous légèrement fumé avec ses pains pita ou encore la composition de fruits de mer du jour

Le HR Beach Brasserie est également

l’endroit de choix pour venir déguster un plateau de fruits de mer préparé par nos Chef Ecailler sur la terrasse du restaurant face à l’océan.

Le cadre idyllique, la qualité des mets et l’ambiance familiale et détendue du lieu vous permettrons de passer de vrais moments de vacances sur l’Île de Ré au bord de la plage de l’Arnerault !

Nouveau banc halles marché Saint-Martin de Ré.

LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX

573 av. de la Corniche Rivedoux

05 46 09 86 22

06 12 91 44 64

Boutique et restaurant fermés le mardi et le mercredi !

Les Viviers, bien-être entre terre et mer

Chantal Proux a fait des Viviers un bel établissement aux tonalités vives et gaies mêlant les codes des cabanes ostréicoles.

Aux Viviers situés à Rivedoux en direction de La Flotte, on peut s’arrêter pour faire une halte à la boutique et emporter un plateau de fruits de mer ou des huîtres en provenance directe d’ostréiculteurs rétais ou de MarennesOléron. On peut également s’installer paisiblement sur la terrasse à l’arrière de la boutique au calme à côté des bassins d’huîtres, ou en terrasse face à la mer, avec une vue imprenable sur le pont de l’île de Ré.

Aux fourneaux depuis 2013, le chef Sébastien Moreau et son second Olivier Couzigou peaufinent et subliment une cuisine à base de produits locaux et de saison. Parmi les plats

proposés au menu, les crevettes marinées à l’asiatique sur son houmous au sésame, la véritable soupe de poissons du Chef… raviront vos papilles. De même le homard flambé au Cognac de l’île de Ré ou le tartare de thon à la mangue ne vous laisseront pas indifférents. Les carnivores adoreront le rumsteak de bœuf accompagné de ses frites maison. Terminez par une note sucrée en (re)découvrant l’incontournable fraise en folie.

Vous serez ravi par l’accueil simple et enjoué de Chantal qui varie en fonction des coefficients des marées

Un rapport qualité-prix salué par les clients et des guides renommés pour une cuisine généreuse à base de produits frais.

Fermé le mardi et le mercredi.

Les caramels au beurre salé de l’Île de Ré, c’est Île de Ré Chocolats bien sûr !

Prenez du beurre AOP CharentesPoitou, une crème liquide soigneusement sélectionnée, du sucre justement dosé, une pointe de Fleur de Sel de l’Île de Ré, et voici la recette des célèbres et délicieux caramels au beurre salé de l’Île de Ré.

Les caramels au beurre salé de l’Île de Ré, c’est Île de Ré Chocolats bien sûr !

Prenez du beurre AOP CharentesPoitou, une crème liquide soigneusement sélectionnée, du sucre justement dosé, une pointe de Fleur de Sel de l’Île de Ré, et voici la recette des célèbres et délicieux caramels au beurre salé de l’Île de Ré.

Nos caramels au beurre salé, déclinés en bonbons papillotes, coulis ou en crème, sont le fruit d’un savoir-faire artisanal transmis avec passion. Chaque recette est élaborée avec des ingrédients de qualité, dont la précieuse fleur de sel de l’Île de Ré, très raffinée et goûteuse, qui sublime la douceur du caramel par sa finesse. La cuisson lente dans un cuiseur en cuivre permet de maîtriser parfaitement la texture et les arômes, pour un goût authentique et fondant. Cette méthode traditionnelle garantit une expérience gourmande unique, où chaque bouchée reflète l’exigence de notre fabrication artisanale.

Nos caramels au beurre salé, déclinés en bonbons papillotes, coulis ou en crème, sont le fruit d’un savoir-faire artisanal transmis avec passion. Chaque recette est élaborée avec des ingrédients de qualité,

cuisson lente dans un cuiseur en cuivre permet de maîtriser parfaitement la texture et fondant. Cette méthode traditionnelle garantit une expérience gourmande l’exigence de notre fabrication artisanale.

secondes les bonbons en bouche avant de les croquer pour en apprécier les accompagneront à la perfection vos desserts, glaces ou crêpes. Mais vous pouvez aussi les déguster à la cuillère, tentez l’expérience caramel.

Île de Ré Chocolats , c’est aussi de bons chocolats et une large gamme de produits régionaux à l’effigie de notre belle région. Nous vous invitons à venir découvrir les coulisses de l’atelier de Saint- Martin. Vous apprendrez l’histoire du cacao, de sa production jusqu’à la fabrication de nos spécialités grâce à une vidéo et une scénographie. Notre chocolatière vous dévoilera ensuite les secrets de l’une de nos spécialités emblématiques : le célèbre Fort Boyard. Pour terminer, si vous êtes sages, vous aurez droit à une dégustation, alors ne résistez plus ! Au plaisir de vous faire découvrir notre chocolaterie.

découvrir les coulisses de l’atelier de SaintMartin. Vous apprendrez l’histoire du cacao, de sa production jusqu’à la fabrication de nos spécialités grâce à une vidéo et une scénographie. Notre chocolatière vous dévoilera ensuite les secrets de l’une de nos spécialités emblématiques : le célèbre Fort Boyard. Pour terminer, si vous êtes sages, vous aurez droit à une dégustation, alors ne résistez plus !

Au plaisir de vous faire découvrir notre chocolaterie.

Boutique Île de Ré : 15, avenue Philisppsburg, 17410 Saint-Martin de Ré Tél. 05 46 09 22 09 www.iledere-chocolats.com

Visite découverte réservation et paiement en ligne obligatoires.

Visite découverte réservation et paiement en ligne obligatoires

Laissez fondre quelques secondes les bonbons en bouche avant de les croquer pour en apprécier les saveurs. Les coulis et crème accompagneront à la perfection vos desserts, glaces ou crêpes. Mais vous pouvez aussi les déguster à la cuillère, tentez l’expérience caramel.

Île de Ré Chocolats, c’est aussi de bons chocolats et une large gamme de produits régionaux Nous vous invitons à venir

© Crédit photo Arnault
Niele

d’Ars

Le Martray, un menu local à déguster entre amis ou en famille

Bienvenue au restaurant Le Martray. Laurent et Marie vous accueillent dans cette bâtisse des années 50 au style chic et à l’ambiance bord de mer. La proximité de la plage, entre l’océan et les marais salants en font un lieu privilégié. L’ambiance décontractée et familiale de ce lieu convivial est à l’image de sa cuisine à base de produits de saison et locaux en circuit court. Chaque jour, notre chef sélectionne les meilleurs poissons issus de la criée locale : bar sauvage, maigre, lieu jaune, daurade… pour composer des plats savoureux et raffinés. Le midi, laissez-vous tenter par notre plat du

jour à 16€, une formule idéale pour un déjeuner gourmand et équilibré. Pour les becs sucrés, ne manquez pas nos desserts maison, préparés chaque matin avec soin. Les beaux soir d’été, installez-vous confortablement en terrasse ou dans le jardin ombragé entouré de palmiers, et profitez d’un moment de détente dans une ambiance conviviale. Le restaurant dispose également d’un parking gratuit pour vous accueillir en toute tranquillité.

Oyat, fraîcheur, générosité et plaisir à l’ombre des tilleuls

C2 place des Tilleuls - La Noue 17740 Sainte-Marie-de-Ré 05 46 37 44 87

d’H. pineau…

hez Oyat, votre adresse conviviale sur la Place des Tilleuls à Sainte-Mariede-Ré (La Noue). Ici, l’esprit de partage se savoure dès l’apéritif, autour de planches généreuses à composer soi-même : charcuteries fines, fromages affinés, produits de la mer ultra frais… tous issus de producteurs locaux et sélectionnés avec soin. Notre cuisine met à l’honneur les richesses de l’île, avec des fruits de mer travaillés toute l’année, directement issus des criées de La Rochelle et de l’île de Ré. Huîtres, bulots, crevettes, poissons… la fraîcheur est au rendez-vous dans chaque assiette.

Oyat, la carte est courte, mais variée, pour garantir qualité et créativité. Tous les 2 à 3 mois, de nouvelles inspirations viennent enrichir l’expérience, en respectant la saisonnalité. Chez Oyat, fraîcheur, générosité et plaisir sont au rendez-vous. Venez goûter à l’authenticité culinaire de l’île de Ré ! Que ce soit pour un verre entre amis ou un dîner gourmand, installez-vous confortablement sur notre jolie terrasse à l’ombre des tilleuls et laissez-vous porter par l’ambiance détendue et chaleureuse d’un lieu où l’on se sent bien, tout simplement.

La Biscuiterie de l’Île de Ré : irrésistible tout simplement !

Depuis plus de vingt ans, Daniel Vallégeas et son équipe fabriquent avec passion un grand choix de gourmandises sucrés ou salés pur beurre, sans additifs, colorants ni conservateurs. Ils utilisent des ingrédients locaux tels que le beurre de région, la fleur de sel de l’île de Ré et des œufs frais. En mariant la fleur de sel à ses recettes, Daniel Vallégeas donne une note originale à ses biscuits, appréciés tant par les enfants que par les parents. Vous êtes invités à passer à la boutique pour tester le goût unique des sablés à la fleur de sel, aux algues, des galettes et des croquants. A l’heure du petit déjeuner et du goûter,

l’incontournable brioche rétaise à la crème fraiche qui fait l’unanimité auprès des consommateurs pour son goût et sa légèreté et les cakes sucrés comblant le palais des plus exigeants.

Les personnes intolérantes au gluten peuvent apprécier les biscuits à la farine de sarrasin, au petit épeautre et au sucre de canne (7 % de gluten), ainsi que des macarons à l’ancienne pur amande (sans gluten).

La Biscuiterie de Ré est un vrai paradis pour les papilles des plus gourmands où vous pouvez aussi composer vous-mêmes vos propres paniers garnis !

Chez

LES ESSENTIELLES SAVEURS & PRODUITS RÉGIONAUX

restaurant La MaIsOn

3 route de La Couarde

17410 SAINT-MARTIN DE RE 05 46 09 18 83

restaurantlamaisoniledere

restaurant_lamaison_iledere www.restaurant-lamaison.com

Uniré,

D ans nos campagnes...

U ne démarche éco-responsable

En ce début juin, la végétation rétaise se porte très bien et se développe à une vitesse grand V, en exemple, nos vignes fleurissent avec une quinzaine de jours d’avance par rapport aux prévisions et si cela continue ainsi, les vendanges devraient débuter avant la fin d’août...

La preuve en image de notre démarche éco-responsable. Depuis de nombreuses années, nous nous efforçons de travailler au mieux et le plus sainement possible notre terroir afin d’y préserver une biodiversité... Alors c’est toujours un plaisir immense et une grande satisfaction lorsque l’on croise au détour d’un rang de vigne ou dans une parcelle de pomme de terre une faune sauvage qui s’y sent comme chez elle. C’est le sentiment du travail bien accompli...

A u cellier...

Le Soif d’ É vasion

Chardonnay 2024 est enfin arrivé ...

Le millésime 2024 se présente dans une robe brillante et éclatante jaune doré aux reflets vert clair.

Restaurant La Maison – Une cuisine gourmande, généreuse

ÀLa Maison , le goût est roi, la gourmandise est de mise, et l’authenticité est au cœur de chaque assiette. En plus de sa carte savoureuse servie midi et soir, le restaurant vous propose une formule midi pleine de saveurs : entrée/plat, plat/dessert, ou l’expérience complète avec entrée/plat/dessert. Une pause déjeuner gourmande, accessible à tous. Le Chef cuisinier et pâtissier, Anthony Martellière, fidèle à sa créativité, cuisine en extérieur, au brasero ou à la plancha, selon la météo. Une cuisine généreuse et raffinée, préparée sous vos yeux, à base de produits frais, de saison, et entièrement faite maison.

Les viandes et poissons sont accompagnés de légumes légèrement épicés, cuits au brasero, de pommes de terre grenaille de l’Île de Ré au lard fumé. Chaque assiette est servie avec une sauce maison pleine de caractère. Ici, pas de compromis sur la qualité : les assiettes de la formule du midi conservent toute la gourmandise, la créativité et la même exigence gustative qui font la signature de La Maison Une orientation bistronomique affirmée pour une cuisine franche, marquée, aux associations originales et créatives qui réveillent les papilles.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

et accessible

Sa femme Julie vous propose une carte de vins soigneusement sélectionnés directement chez les producteurs, et vous accueille avec son équipe dans une ambiance chaleureuse avec un service soigné et attentionné pour que vous vous sentiez ici comme à «La Maison». Le tout sur fond musical dans un cadre verdoyant et arboré, agrémenté d’une fontaine, comme dans un jardin privé. A l’intérieur, une atmosphère cocooning.

Envie d’un moment de détente et de plaisir gustatif ? Bienvenue à La Maison.

*Parking privé à disposition.

l’expression d’un terroir préservé

Son nez est déjà expressif et plaisant aux notes de pêche juteuse et de jeune noisette. Sa bouche est de suite fraîche et intense en attaque. L’équilibre est sur l’alcool qui apporte une jolie touche de gras et à l’acidité (due à une année sans trop de soleil et de grosses chaleurs). La finale est belle, aromatique et salivante.

C’est un vin blanc à boire aux alentours des 10°C (pas trop froid) sur un poisson fin tel qu’un filet de sole meunière accompagné de pointes d’asperge verte et de pommes de terre primeur de l’île de Ré.

Nous avons stoppé la récolte dans ce rang de pomme de terre pour laisser cette poule faisane couver tranquillement ses œufs.

fruits rouges. En bouche, il est à la fois vif, tonique, facile et salivant.

C’est assurément votre rosé de tous les moments, idéal au bord de la piscine comme à l’apéritif ou en accompagnant de salades estivales.

A insi que L’ A zuré rosé 2024 ... Issu de l’agriculture biologique, ce 100 % merlot sera votre rosé de l’été. D’un rose très pale et clair, il ressemble à un vin de Provence mais c’est bien un Rétais que vous avez dans votre verre. Les notes au nez sont fines et délicates aux senteurs florales, d’agrumes et de petits

Chardonnay, Azuré, vous pouvez retrouver dès à présent dans notre cellier de vente au Bois Plage en Ré, chez nos revendeurs ainsi que sur notre site de vente en ligne : www.vente-vins-en-ligne.com/

SCA UNIRÉ : 05 46 09 23 09

Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois-Plage-en-Ré

vigneronsiledere

Commandes : unire.commande@orange.fr

Dans un écrin, La Baronnie Hôtel & Spa**** célèbre les trésors du terroir à travers une expérience gustative exclusive, pensée pour les palais exigeants.

Chaque planche et chaque cocktail servis au Bar 1721 – ouvert tous les jours de 16h30 à 23h – est une ode aux savoirfaire artisanaux de notre région.

De même, notre brunch du dimanche, proposé de 11h à 14h sur réservation, célèbre lui aussi la richesse et l’authenticité des producteurs locaux.

Nous mettons à l’honneur des produits d’exception, servis aussi bien au Bar 1721 qu’au brunch dominical : la charcuterie artisanale de la Maison Abotia, les fromages affinés par Marie Quatre Hommes, huîtres de la Cabane Océane, et une truite fumée d’une finesse rare. Ces produits peuvent être servis avec nos cocktails signatures mettant à l’honneur les arômes subtils du cognac et du pineau de l’île de Ré, ainsi que la fraîcheur de la bière de Ré, pour des instants de dégustation et de détente

distributeur d’huîtres

21 quai de Sénac établissement / Dégustation / distributeur 3-4 route du Praud

la boutique sur le port

Établissements /

uniques, entre élégance et authenticité. À leurs côtés, une sélection de pépites locales : brioches et galettes artisanales de la Biscuiterie de l’île de Ré, les choux de chez Les Nuages de Ré, confitures de Lydie, miel des Abeilles de R é… Autant de gourmandises à découvrir lors de notre brunch.

Offrez à vos événements, cocktails et réceptions un cadre d’exception. N os jardins et le Bar 1721, situés au cœur de Saint-Martin-de-Ré, se

prêtent parfaitement à l’organisation de moments uniques, Vous pourrez compter sur le savoir-faire attentif de nos équipes, garantes d’un service sur mesure et d’un accueil irréprochable.

La Baronnie Hôtel & Spa**** 17, rue du Baron de Chantal 17410 Saint-Martin de Ré info@hotel-labaronnie.com 05 46 09 21 29 www.hotel-labaronnie.com

Les Huitres Le Corre pour un été tout en saveur !

L’ostréiculture chez les Le Corre est une passion et un métier depuis plus de cinquante ans. Tout a commencé en 1966 sur l’île de Ré avec Jean et Solange Le Corre. Leur fils Hubert a ensuite repris le flambeau pour poursuivre avec ardeur le travail entrepris. Aujourd’hui c’est Éric qui perpétue la tradition.

Le métier d’ostréiculteur demande beaucoup d’attention, de savoir-faire et de rigueur. Du captage à l’élevage des naissains en passant par la création des parcs, la mise en poche, la collecte, le nettoyage... les huîtres Le Corre sont élevées avec soin et passion.

Chez Les Copains Babord, dans un cadre chaleureux et convivial, venez déguster en terrasse en bord d’océan avec vue sur le Pertuis Charentais, les huîtres de la famille Le Corre par 6, 9 ou 12, découvrir la carte en story permanente et les suggestions du chef chaque semaine, les poêlées et plateaux de fruits de mer. Tous ces délicieux mets pourront être accompagnés de vins exceptionnels de la Cave

La famille Le Corre et son équipe vous accueillent chaleureusement dans leur boutique située sur le port de La Flotte où vous pourrez retrouver leurs délicieuses huîtres des numéros 1 à 4, les plates et les spéciales.

A noter : la Famille Le Corre a obtenu la certification agriculture biologique. Vous avez la possibilité de commander vos bourriches sur la boutique en ligne. Celles-ci sont livrées partout en France sous 24 heures

d’Hubert, dont des grands crus classés. Vous pourrez finir sur une douceur sucrée maison telle la galette charentaise à l’angélique.

De même, une envie d’huîtres vous prend en pleine nuit ou un dimanche aprèsmidi lorsque la boutique est fermée ? Les huîtres de la famille Le Corre sont désormais disponibles 24/24 au distributeur situé juste à côté du restaurant Les Copains Babord . Vous y trouverez même des citrons pour les accompagner.

La Villa Baronnie

ZAP’ARTS

Du 4 au 6 juillet, l’esprit de La Java s’étendra sur tout le nord de l’île pour un festival in et hors les murs à parcourir à bicyclette.

L’idée a germé il y a trois ans tandis que Jonathan Odet sillonnait le festival Culture Bar-bars1, à Nantes. Il s’agissait d’impliquer le nord de l’île dans un festival conçu comme un parcours entre des lieux que l’on peut rallier à vélo. Tout est dit : le local, l’envie de faire ensemble et le lien à la nature. Car c’est de ce côté que l’île est la plus sauvage, et d’un village à l’autre, les chemins invitent à s’y perdre. Chaque soir, un bar lancera les festivités ; un autre les clôturera. Entre les deux, des concerts, l’un sous le chapiteaul’autre, sous les étoiles naissantes, sera aussi pour les oiseaux.

Première saison apéritive De l’avis de son programmateur, cette première saison du festival est une mise-en-bouche des saisons à venir. Au menu, on trouve déjà les Frères de la Côte (Ars) et le Mauu (Saint-Clément) pour l’apéro, l’un en musique, l’autre en version apéro-comique. En after, L’Antre du bouchon et l’Arrondi, tous deux à Ars accueillent des DJ sets pour ceux qui ne veulent pas dormir. La Java fera point de ralliement, avec deux concerts aux influences musicales croisées : Bl !tz, coup de cœur de la Baleine, dont le son est aux confluences du jazz, du R&B, de la soul et de l’électro, et Marv&Rose qui chauffera la piste avec un mix de jazz funk et de hip-hop, et ce qu’il faut de reprises pour donner envie de danser.

Enfin, dimanche, le brunch sera servi au Jardin, sur le marché d’Ars, pour un dernier concert et le plaisir de faire durer la fête au-delà de la nuit.

Femmes des marais

Pour les concerts en pleine nature, la Java a choisi des enfants du pays. Cléau, au programme le vendredi soir à 20h15, est un duo de « femmes des marais ».

Aurélie était saunière, Clémentine est femme de saunier. Elles ont en commun la passion de ce territoire mal connu des visiteurs qui n’en perçoivent que les jeux de lumière au gré des heures et des marées. Pour toutes deux, le marais est un petit monde en soi, saturé de sensations qu’elles ont mises dans leurs chansons. Elles y rendent compte du passage des saisons, sur des mélodies aux sonorités mélancoliques, portées par un n’goni 2, un ukulélé et des petites percussions. Tous leurs concerts sont acoustiques : leurs voix à l’unisson ou en polyphonie voyagent dans les paysages horizontaux de l’île, parmi les herbes folles qui ont donné son titre à une chanson. « J’aime » et « Le Ciel » rendent hommage au sel, à l’argile, douce et humide au printemps, sèche et craquelée par le soleil. A défaut d’un marais, c’est un jardin qui les accueillera le 4 juillet : un morceau de campagne dans l’île, entre un potager, une prairie couronnée d’arbres fruitiers et un pré où pâturent les moutons. Le festival

permet aussi cela, que s’ouvrent des lieux secrets, le temps d’un concert. Elles ont invité, avec une danseuse professionnelle, deux élèves de l’association Contempo Ré Danse à les accompagner et mettre en corps leur univers sensoriel et poétique.

De la femme à l’oiseau, ode à la liberté

Le second, samedi à 20h15, est un spectacle orchestrant la rencontre de la terre et du ciel, associant les talents

qui gravitent autour de La Java. Au sol, Harald et Marion ; dans les airs, Mathou et Lila, la musique et les mots des uns s’élevant vers la danse aérienne des autres. A l’entrée de la Maison du Fier, dans la réserve naturelle de la LPO, pour un temps suspendu, les deux acrobates se feront oiseaux, portés par les accents profonds du violoncelle, les soupirs de l’accordéon et les accents mélodieux de poèmes choisis : Prévert, Pessoa, et une jeune écrivaine, Parme Ceriset, à qui il reviendra de conclure.

« J’ai ouvert un à un les barreaux de la cage, Qui enfermaient mon âme et mon cœur embrumés, J’ai déployé mes ailes au vaste paysage, J’ai humé les nuages et l’air de liberté… »3

Eugénie Rambaud

1 - Ce festival, qui existe depuis plus de vingt ans, associe les bars et les arts partout en France pendant un week-end, fin novembre.

2 - Instrument à cordes fait à partir d’une calebasse, cousin de la kora.

3 - Extrait du poème « Femme-oiseau », accessible en ligne sur le site bonjourpoesie.fr.

Retrouvez l’ensemble du programme du festival A vol d’oiseau sur le site de La Java : www.lajavadesbaleines.fr

Esthétiques diférentes, même jubilation musicale

Il nous revient chaque année depuis bientôt trente ans. Philippe Villa, créateur du plus ancien festival international de guitare classique sera présent dans l’île du 6 au 11 juillet.

Philippe Villa présentera la 28e édition de son festival, avec une programmation toujours plus riche, représentant des esthétiques différentes qui mettent en valeur toutes les facettes de son instrument fétiche. Cette année, les cordes vibreront plus particulièrement sur des musiques issues des folklores d’Amérique du Sud, d’Irlande ou d’Espagne. Le festival comprendra sept concerts. Cinq seront hébergés dans les

églises des communes, et deux misant sur un véritable temps d’été ont choisi de performer à l’extérieur : l’un dans les jardins du Musée Ernest Cognacq, le 10 juillet, à Saint-Martin. « Musée en musique », soutenu par Les Amis du Musée et le Rotary île de Ré, fera découvrir de jeunes talents : Luis Miguel Orjuela et Sergio Arroyave Jimenez, tous deux élèves de Philippe Villa. L’autre, gratuit aura lieu vendredi 11 juillet à La

Couarde, dans le carré de verdure entre la mairie et la bibliothèque et clôturera la manifestation.

L’acoustique de nos églises pour des musiciens inspirés

Le festival débutera le 6 juillet, en l’église d’Ars avec un jeune prodige, Giovanni Masi qui jouera ensuite en duo avec Raffaello Matarazzo un programme hispanique et sud- américain. Puis le trio Laurent le Flécher, Claire MartinCocher, Philippe Villa se produira au temple de Saint-Martin le 7 juillet, où il interprètera des œuvres de Mozart, Hayden et Paganini. Le 8 juillet, c’est l’église des Portes qui accueillera un trio interprétant des Musiques d’Irlande aux couleurs espagnoles. Et le 9 juillet, le concert intitulé Tangos se déroulera dans l’église de Loix. Salle des Paradis, à Sainte-Marie, le 10 juillet, la musique brésilienne et sud-américaine sera à l’honneur grâce à un jeune guitariste colombien : Sergio Arroyave Jimenez. Le festival se terminera le 11 juillet à La Couarde. Tous les concerts débutent à 21h, sauf au Musée Ernest Cognacs où il est programmé à 15h pour profiter du spectacle des jardins. Le concert de plein air de La Couarde aura lieu à 18h.

Comme à chaque édition, après le festival, Philippe et son épouse Anastasia Maximkina joueront à deux reprises devant les prisonniers de la maison d’arrêt de Saint-Martin.

Philippe Villa aura rencontré bien des difficultés pour monter cette 28e édition. Il est, en plein été, difficile de trouver dans l’île de Ré un lieu pour gérer au mieux les répétitions et pratiquement impossible de trouver des hébergements. Mais il a pu compter sur l’aide des services de certaines mairies et en particulier de La Couarde ainsi que de la CdC et du Rotary île de Ré qui lui a alloué un don de 800€, répartis entre une bourse pour un jeune artiste et les frais de logistique.

Ce festival qui fait partie d’un réseau international et cultive des liens avec l’Italie et l’Espagne séfarade participe au rayonnement culturel de l’île. Les interprétations de ses musiciens sont d’un niveau rare et il serait dommage de ne pas aller les écouter.

Cléau, le duo formé par Clémentine Mallein et Aurélie Courcier, deux “femmes des marais”, célèbre les beautés de l’île, à parcourir à vélo tout au long du festival.
L’ensemble Cantinga composé de Laurent le Flécher (violon), Claire Martin-Cocher (violonCelle), Anastasia Maximkina (guitare) et Philippe Villa (guitare) qu’il sera possible d’écouter le 7 juillet prochain à Saint-Martin.

Guichets ouverts pour la soirée de lancement

En septembre, La Maline organise plusieurs rendez-vous gratuits pour faire connaître sa programmation 202 5 /2026. Avec, en point d’orgue, une soirée de lancement de saison organisée le 1 3 septembre 202 5 .

Cette ouverture de saison s’étalera sur plusieurs dates réparties entre le 7 et 20 septembre 2025. Au programme, une tournée des villages pour découvrir, sur le marché ou à la sortie des écoles, la programmation 2025. Rendez-vous du 7 au 12 septembre 2025.

Et des balades à vélo jalonnées de spectacles d’arts de rue. Rendezvous samedi 20 septembre 2025 (sur réservation) à La Maline avec votre vélo. La Maline vous propose un parcours à bicyclette (pas plus de 10 km) parsemé de propositions artistiques. A 14h, départ de La Maline, direction Saint-Martin de Ré. A 15h spectacle C’est pas (que) des salades, place de la République. A 16h, départ vers Le Bois-Plage en Ré. 16h30 spectacle Offre spéciale, place de la mairie. 17h30 retour à La Maline pour un apéritif convivial. Réservation obligatoire.

E XPO S ITION-VENTE - L E S P ORTE S -EN- R É

Soirée de lancement en 3 actes La soirée de lancement débutera à 17h, samedi 13 septembre. Il est possible de réserver sa place dès à présent (voir encadré).

Ce billet donne accès aux trois temps forts prévus au cours de cette soirée du 13 septembre :

Dès 17h, une présentation des spectacles programmés jusqu’en juin 2026.

Puis, place au spectacle « French touch made in Germany ». L’artiste Immo Scholz préparera une choucroute en 50 minutes. Le temps d’évoquer les traditions et les clichés de la France et de l’Allemagne, ses deux pays d’adoption, il taillera le chou à la tronçonneuse, jonglera avec une saucisse, des pommes de terre et les instruments de cuisine au cours d’un spectacle délirant, plein d’autodérision, alliant virtuosité, burlesque et émotion !

Enfin, la soirée se terminera par un apéritif convivial sur le parvis de La Maline. Ambiance franco-germanique garantie !

R éservation soirée lancement de saison

Avant-goût de la saison

La saison culturelle 2025/2026 de La Maline sera riche.

En octobre, humour avec 3 e Quinquennat de Les Goguettes, danse : Ad libitum de Simon Leborgne et Festival Ré Majeure avec Neïma Naori et Yvan Cassar. Théâtre : L’art de ne pas dire de Clément Viktorovitch suivi des marionnettes : Bonne espérance en novembre . Théâtre à nouveau avec 4211 km puis cirque : Entre le zist et le geste en décembre

2026 débutera en chanson française avec Lou Casa, Barbara et Brel puis en danse avec Superstrat, en janvier . Danse : A4 (comme la feuille) de Philippe Lafeuille puis à nouveau théâtre avec deux pièces : An irish story et Michelle, doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz, en février

En mars , humour : Les gros patinent bien et du 7 au 14 le Festival Les P’tits se réveillent, avant de finir le mois avec la pièce : Changer l’eau des fleurs.

En avril , théâtre : Racines, humour : Wanted et danse : Maldonne de Leïla Ka. Théâtre : Sauve qui peut et Fête des mères et cirque : Trois en mai , avant de terminer l’année en musique en juin avec Ma petite.

Il est possible de réserver sa place dès à présent : sur la billetterie en ligne de La Maline : www.lamaline.net au guichet de la salle de spectacle, ouvert au public du lundi au dimanche de 14h à 18h.

De belles rencontres artistiques au hangar à sel

Les organisateurs de cet évènement voient grand cette année, en doublant les jours d’exposition, qui s’étendra du 11 au 2 7 juillet ! Avec onze artisans d’art présents.

L’exposition est en place depuis plusieurs années, mais c’est la seconde édition organisée par l’association Atom, Collectif Artistique.

Cette association est née dans le marais poitevin, créée en 2024 par Amélie Rabanit et Thomas Bonnaud, amoureux de l’île de Ré depuis leur enfance, et qui a à cœur de mettre en lumière l’Humain à travers les métiers d’art et de culture. C’est de ce projet qu’est né les Rencontres Artistiques, rencontres entre les artistes évidemment, mais également avec leur public. Le but de cette association est de proposer des expositions de qualité dans une ambiance humaine, chaleureuse et bienveillante. Cet objectif ayant été atteint l’année dernière, elle propose cette année des rencontres de dix-sept jours ! Dans ce lieu d’exception, la réserve naturelle de Lilleau des Niges, aux Portes-en-Ré, chaque exposant vous

Du 11 au 27 juillet 2025, onze artistes de disciplines différentes, exposeront au hangar à sel des Portes-en-Ré.

présente ses œuvres uniques, ses savoir-faire parfois ancestraux et vous fait voyager dans son univers respectif. L’originalité de cette exposition c’est qu’il n’y a pas de doublon... Vous découvrirez donc onze matières différentes, mises en forme par des professionnels passionnés.

Au programme, Thomas Bonnaud (gravures et monotypes), Bruno Caspar

(sculpture bois), Grégoire Delebecque (vannerie), Grégory Farvault (coutellerie forgée), Cédric Hennion (sculpture sur pierre), Stéphane Joly (objets détournés en métal), Régine Lacaze (maroquinerie), Alain Mastio (peinture),

Anne-Sophie Prévot (vitrail), Amélie Rabanit (céramique raku et terres polies) et Aurélie Travel (dentelles de carton).

Un vernissage vous sera offert le samedi 12 juillet à partir de 18h, en partenariat avec Rivesaline et La maison Pelletier. Afin de parfaire ces rencontres artistiques, l’association vous propose un voyage sonore les 19 et 20 juillet avec Andy Bouchard et ses tongues drums !

Elle va aussi essayer de mettre en place une démonstration de sculpture sur sable devant le hangar, ou sur une des plages des Portes, par Cédric Hennion…

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Rencontres Artistiques - Du 11 au 27 juillet 2025 - Entrée libre de 10h à 20h Hangar à sel des Portes en Ré - Route du vieux port - Suivre La Maison du Fier

R é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Catherine Bréjat, Mathieu Delagarde, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Eugénie Rambaud, Jordan Riché, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Le visuel du spectacle de la soirée d’ouverture de la saison 2025/2026 de La Maline.

Ils seront présents au Salon “L’île aux Livres”

Comme chaque année nous vous proposons dans cette édition et les suivantes des chroniques d’ouvrages qui seront proposés au Salon du Livre, les 8, 9 et 10 août prochain, au Bois-Plage.

Christophe Licata Tout pour la danse…

Il devait déjà esquisser quelques pas dans son berceau… Christophe Licata a la danse chevillée à l’âme depuis l’enfance et se distingue déjà avec sa sœur Céline… Il a sept ans, elle en a neuf, et leur duo virevolte de concours en championnats dans le registre particulier de la danse de salon. Mais alors que sa soeur vole ensuite vers d’autres horizons, lui n’en démord pas. Danseur il sera… En 2011, TF1 lance la première saison de Danse avec les Stars et Christophe en est l’un des danseurs. Il a vingt-cinq ans et l’histoire ne fait que commencer… treize ans plus tard, il la raconte dans un livre. Passionné et sincère, le danseur de

DALS nous emmène dans les coulisses d’un show ébouriffant où le travail acharné est au rendez-vous mais aussi de magnifiques rencontres et des moments que l’on devine d’une rare intensité, non exempts de doutes et d’angoisses. Derrière les paillettes, le parcours d’un homme. La danse l’a construit, c’est lui qui le dit, et on sait cet art d’une exigence absolue…

Christophe Licata, Révélation(s), 13 saisons et après ?

Editions Leduc - Prix Public : 19,90 €

Marc Geiger Hommage à ceux qui survivent

Là c’est une sœur voyant périr sous ses yeux un frère aimé, ici des enfants privés de leur mère… des victimes arrachées à la vie par un acte criminel et… ceux qui restent avec leurs souffrances. Au milieu d’un chemin douloureux ébranlant toutes les certitudes, la justice et lui, Marc Geiger, avocat pénaliste qui en connaît tous les méandres. Là pour plaider mais aussi pour guider, accompagner, soutenir. A travers le récit de onze affaires s’étalant sur plusieurs décennies, Marc Geiger rend hommage aux victimes directes et collatérales. Ouvrant avec pudeur une porte sur l’intimité des familles en deuil, il nous ouvre aussi celle des tribunaux d’assises et le déroulement des procès.

Marc Geiger exerce depuis plus de trente ans au barreau de Carpentras. Avocat pénaliste, il est également à la tête de son propre cabinet orienté sur le droit des personnes. il est également l’un des intervenants emblématiques de l’émission Ça commence aujourd’hui (France 2) où il décrypte les complexités de la justice pour le grand public. Les Survivants est son second livre.

Leriche Rouard

Marc Geiger, Les Survivants de l’univers.

Editions Mareuil – Prix Public : 21 €

Kalindi Ramphul Histoires de femmes

Après Les Jours mauves, premier roman salué par la critique et le public, Kalindi Ramphul revient en force avec Greta et Marguerite, un roman énergique et faussement léger, une sorte de chevauchée littéraire au féminin brandissant le drapeau de la sororité. Mais pas que. Deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer le font suite à la mort de l’homme qu’elles ont aimé toutes les deux, en même temps. L’une étant l’épouse, l’autre l’amante. Classique ? Non, on assiste ici au périple de deux femmes en quête de vérité, de Paris aux forêts profondes de Finlande sur les traces de la vie passée du chéri de ces dames. Et ce qui commence par

une rencontre improbable se mue en une alliance rocambolesque et émouvante … le tout sur fond de secrets de famille et de trahisons. Kalindi Ramphul a l’art d’emballer avec humour des situations compliquées voire graves. On passe du rire aux larmes, et on suit, haletant, le rythme fou de ce cheval au galop lancé par l’autrice qui nous prend par la main et ne nous lâche qu’à la dernière page, dont je ne dévoilerai évidemment rien.

Kalindi Ramphul, Greta et Marguerite Éditions JC Lattès Prix Public : 20,90 €

Allain Bougrain Dubourg Chant d’amour pour la vie sauvage

Après un premier opus dédié aux oiseaux, c’est toute la vie sauvage qu’Allain Bougrain Dubourg embrasse dans un second ouvrage de la collection des Dictionnaires amoureux… A sa suite, nous voilà partis pour un fascinant voyage nous entraînant des chemins de campagne aux glaces des pôles en passant par brousses et savanes, des profondeurs de l’océan à la chaleur des terriers et des nids. Guépard, écureuil, panthère, ocelot, louveteau et tant d’autres, ont tous une histoire se révélant sous une plume aussi instructive qu’émouvante. Une ode à la vie sauvage et à la beauté de la nature. Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux depuis bientôt quarante ans,

Allain Bougrain-Dubourg est l’homme de tous les combats et au-delà du peuple des airs, c’est à l’ensemble de la biodiversité qu’il a dédié une vie de militant. En mars 2025, il annonçait sur la page Facebook de la LPO, son deuil face à une nature « victime du mépris et de l’indifférence » et « une biodiversité à l’agonie »… mais à l’égal son amour pour la nature, sa détermination reste sans faille.

Pauline Leriche Rouard

Allain Bougrain Dubourg, Dictionnaire amoureux de la vie sauvage.

Editions Plon – Prix Public : 26 €

Damien Castera Écrire la vie pour faire fleurir l’espoir

Damien Castera est reporter, écrivain, globetrotter, bénévole humanitaire, surfeur, aventurier. Un être humain sensible à la détresse du monde, et notamment à celle des Ukrainiens, surtout depuis le 24 février 2022. De plusieurs voyages en Ukraine, il a rapporté un film documentaire et un livre. Deux témoignages sincères, délicats et réalistes. Avec un angle peu utilisé des autres reporters : l’art et la guerre. Quelle est la place de l’art – s’il y en a une – dans la guerre ? Il avait posé la question de l’importance du sport lors d’un syndrome post traumatique chez les enfants soldats dans Water get no enemy. Damien Castera nous montre ici, à travers une galerie de portraits que oui, l’art peut aider, rassurer voire sauver en pleine guerre. Olha, la violoniste qui joue dans les souterrains du métro et continue à donner

des cours à ses jeunes élèves, Pavel, le garde forestier qui sauve les animaux abandonnés sous les bombes, Seiby, jeune graffeur qui participe à l’effort de guerre en camouflant des véhicules civils réquisitionnés par l’armée et bien d’autres, tous refusant l’immobilisme face à l’adversité. Damien Castera veut « filmer la vie pour faire fleurir l’espoir ». La Vérité ne meurt jamais fait partie de ces « romans-témoignages-récits de voyage » écrits par une vraie plume. Un témoignage fort et inoubliable.

Ben Schneider

Damien Castera, La Vérité ne meurt jamais.

Éditions Gallimard – Prix Public : 20 € Le film documentaire éponyme sera projeté lors du salon. Date et horaire à venir. Entrée libre.

Grégoire Delacourt, Fraternité amère

Dans une langue magnifique et bouleversante, comme un air d’opéra qui vous arrache les tripes, Grégoire Delacourt dresse un portrait infiniment délicat et intime de son frère cadet, retrouvé mort, seul dans sa maison de Roubaix, en juillet 2022. Ce texte poignant, composé de nombreux fragments courts, véritables versions écrites des polaroids d’antan, explore avec une humilité et une sincérité désarmantes les conséquences d’une enfance déglinguée à cause d’une mère absente et d’un père prédateur. Grâce à ce livre, le frère reprend vie avec ses nombreux démons et ses quelques fulgurances

de bonheur. Le point central du livre est la fratrie. Est-on obligé d’aimer ses frères et sœurs ? Est-on obligé de tout pardonner parce qu’on est frères ? L’auteur explore nos côtés sombres, les paroles malhabiles, la culpabilité, l’abandon, tous ces ratages dont on parle peu. Grégoire Delacourt le fait ici, les yeux dans les yeux avec le lecteur. Et avec un amour éternel pour le petit frère. Grandiose et déchirant.

Ben Schneider

Grégoire Delacourt, Polaroids du frère. Éditions Albin Michel Prix Public : 17,90 €

La belle histoire de Céleste

Le 3 juin dernier, Céleste fêtait ses deux ans. Ce seule-en-scène, créé par un duo de Loidaises, connaît un succès qui dépasse les limites de l’île. Retour sur une double histoire d’amitié qui fait le tour de la France.

« J’habite avec Céleste depuis deux ans », témoigne Sigrid Gloanec, ici dans le salon de Chica Bigarnet où la pièce s’est jouée 20 fois.

La genèse du projet

Aux origines, il y eut un livre. En 2023, pour le centenaire de la mort de Proust, paraissaient les confidences de Céleste Albaret, sa gouvernante dans les dernières années de sa vie. Une version, illustrée par Stéphane Manel , tombe entre les mains de Chica Bigarnet et Sigrid Gloanec par un étrange hasard : « Nous dînions chez un ami, à Loix. Il en avait un exemplaire, dédicacé par le dessinateur, qu’il voulait offrir à Ninoune. » De son vrai nom Brigitte Chenaille, cette dame de 91 ans a connu Céleste, quand elle avait trente ans. Chica propose de le lui apporter et rentre chez elle avec l’album. « Le lendemain, se souvient Sigrid, elle m’appelle, elle l’avait lu dans la nuit. « J’ai une idée », me dit-elle. » Peu de temps avant, Sigrid lui avait confié : « Maintenant que je suis

PEIN T URE

vieille, je referais bien du théâtre. » Mais les rôles sont rares pour les femmes qui ont passé la cinquantaine. Chica voit tout de suite en Sigrid une Céleste, à l’âge où elle relate ses souvenirs. « Plutôt que la jeune Céleste qui a rencontré Proust, ce qui nous intéressait, c’était de mettre en scène la mémoire de Céleste, à 83 ans. »

De Loix à New York (ou presque) Le projet prend forme, à l’hiver 2023, à raison d’une heure par jour, pendant laquelle les deux amies adaptent le texte pour la scène. Elles en font une première lecture à Ninoune. « Elle nous a écoutées sans rien dire, et quand on a eu fini, elle a pointé le doigt vers Sigrid : Toi, tu peux jouer Céleste. » Avec la bénédiction de Ninoune, elles se penchent sur la mise en scène. Toutes

Exposition et atelier aquarelle dans les marais

Cécile Collas expose à Ars du 5 au 1 3 juillet et propose un atelier d’initiation dans les marais le 5 juillet.

Exposition atelier

L’artiste peintre Cécile Collas mène un travail à l’aquarelle où l’expressionnisme abstrait rend grâce à la nature. Chaque toile, comme une capsule souvenir, garde trace d’un moment de bien-être dans un lieu spécifique. Très douces, ses œuvres invitent à la méditation.

À découvrir du 5 au 13/07 dans l’atelier d’Aurelie Courcier à Ars-en-Ré. Présence de l’artiste sur place le week-end.

deux ont envie que Céleste s’invite dans l’intimité des gens. Une première échéance est fixée au 3 juin 2023, à l’atelier Quillet. Après quoi, Chica ouvre son salon, où elles ont répété tout le printemps. « On pensait le jouer quatre ou cinq fois à Loix », s’amuset-elle rétrospectivement. Le spectacle sera donné vingt fois chez elle, et chaque fois, il affichera complet, par l’effet du seul bouche-à-oreille. Bientôt les invitations à se produire dans les autres villages de l’île arrivent. En 2024, Céleste passe le pont. La Rochelle, la Charente, Paris, la Bretagne… il était même question de New York, jusqu’à l’élection de Donald Trump.

Dans la cuisine de Proust Si Céleste séduit un public renouvelé, cela tient peut-être à la proximité de la comédienne avec son auditoire, comme à celle de Céleste avec l’écrivain. Chica et Sigrid ont su transposer l’intimité de la cuisine de Proust dans celle des salons qui les reçoivent. Dix ans durant, Céleste écoutera le récit des soirées de l’écrivain dans le grand monde. « Céleste aussi vit dans un livre », fait remarquer Chica. Son témoignage le rend attachant et invite à porter sur son œuvre un autre regard. De son côté, Proust, en faisant de Céleste sa confidente, lui confère un statut unique. « Elle est entrée à son service en ne sachant pas faire cuire un œuf, elle en sort décorée des Arts et des Lettres », résume malicieusement Sigrid. Qui n’aurait pas envie de recevoir cette femme-là chez soi ?

Aquarelle et balade méditative dans les marais d’Ars

Avis aux artistes en herbe !

Cécile Collas propose un atelier d’initiation à l’aquarelle dans une ambiance sympa et tournée vers le bien-être. Elle aime la simplicité de ce médium et les jeux de l’eau et des pigments. Elle vous guidera pour peindre avec plaisir en vous donnant les bases. Puis l’expérience se poursuivra pour une balade contemplative dans les marais salants d’Ars-en-Ré.

Nourris de la beauté des paysages, vous aurez alors le loisir de peindre deux œuvres avec l’aide de son regard bienveillant.

Inscrivez-vous vite au 06 69 92 33 30 pour vivre cette belle expérience, il n’y a que dix places. Le 5/07, 10 Personnes 9h30-13h tout public (à partir de 8 ans) Matériel fourni 49 €

L’aventure continue

Deux ans et cinquante-cinq représentations plus tard, ni Chica ni Sigrid ne se sont habitués à l’accueil enthousiaste qu’elles reçoivent. « Pour chaque représentation, il faut compter une heure de jeu et deux ou trois heures de conversation. » De nouvelles rencontres donnent lieu à de nouvelles programmations. Pour la deuxième partie de l’année, Lyon, mais aussi Bruxelles et le Luxembourg se profilent. « Nous faisons rayonner Loix dans toute la France et au-delà ! » se réjouit Chica. Les confidences de Céleste touchent un public de tous les âges, rencontré aussi bien dans des salons que des hôtels, des librairies et des médiathèques, et jusque dans les écoles. Cet été, le Lanternon, à St Martin, lui offrira un décor de choix, le 5 juillet. D’autres dates sont prévues dans la galerie Brylinska, à La Couarde. Ce seront autant d’occasions de (re) goûter au charme tableau, tout en délicatesse, d’une des relations les plus émouvantes du XXe siècle.

Eugénie Rambaud

1 - Monsieur Proust, de Céleste Albaret, souvenirs recueillis par Georges Belmont, dessins de Stéphane Manel, éditions Seghers, 2022.

Pour toute demande d’informations concernant le spectacle, les dates et lieux des représentations à venir, contactez le Radeau de la Méduse : leradeaudelameduse1@gmail.com.

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